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Les dessins sont vraiment excellents.
L'auteure utilise des leçons de morale dans cet album pour parler de la place des enfants, du rôle des adultes, d'une certaine réflexion sur les innovations : la magie sert de prétexte pour aborder ces sujets qui tiennent à cœur à la mangaka.
Je pense que le tome suivant sera plus dans l'action voire la confrontation.
J'ai été déçu par cet album.
J'ai assez aimé la série initiale, et le prequel Julius m'a aussi pas mal tenu en haleine. Mais pour le 5è et dernier tome, ils ont trop mis le paquet au niveau du scénario, ça me fait penser aux TV LED d'expo où tous les réglagles sont poussés à fond : ça appate l'oeil, mais c'est fatigant et finalement insupportable. Cet album a été voulu comme une apothéose, mais trop, c'est trop. Je pense que Jerusalem est prise/reprise au moins 3 ou 4 fois par les rebelles/Romains en quelques cases. Tout l'inverse des premiers albums où c'était plutôt l'éloge de la lenteur.
Et puis au niveau temporel, l'histoire me semble assez incohérente.
Sinon, le travail graphique est très soigné ; globalement, du très beau boulot !
Pour les 5 tomes, je mettrais de 3,5 à 4/5.
Urban profite des 10 ans le Flashpoint pour sortir en VF les nombreux tie-in présentant ce monde créé par le voyage dans le temps de Flash.
Ce premier tome se divise en 4 parties :
- La première sur le Batman, dans un récit plus sombre que jamais
- Le second centré sur Deadman et les Grayson parcourant ce qui reste de l'Europe avec leur compagnie de Cirque.
- La Troisième histoire nous plonge dans l'univers de la piraterie avec un Deathstroke parcourant les mers.
- Puis la dernière, plus atypique, avec le mystère des 7 secrets qui met le personnage de l'Enchanteresse en avant.
J'ai beaucoup aimé en savoir plus sur le monde de Flashpoint. Les histoires sont plutôt agréables à découvrir et donnent de l'épaisseur à ce monde parallèle.
Il est impératif d'avoir lu Flashpoint pour apprécier ces histoires à leur juste valeur.
Pour ma part s'est pas terrible je parle du scenario,des dialogues a gogo une petite fille qui réfléchit comme une gosse de 12 ans et plus je me pose des questions il manque un brin de naïveté dans cette BD et cette petite fille pour moi c'est que l'on est quand on a 6 ans.
Pour ce qui est de l'humour j'en vois pas non plus.
Je vais lui attribuer un 3/5 pour son travail scenario, dessin, couleur par contre pour moi c'est sans intérêt 1/5
Deux étoiles. Cela peut paraitre sévère pour une histoire de Batman aussi culte que celle-ci. Une question de génération sans doute puisque son scénario et son dessin mais aussi, d’une manière générale, les comics des années 80 ou 90, voire plus anciens encore, ne m’ont jamais vraiment enthousiasmé (Batman 1940, #426-430).
La première chose qui me déplait n’est pas tant le dessin de Jim Aparo que la couleur. Je comprends évidemment que les techniques de colorisation et d’impression d’alors, qui devaient allier rapidité d’exécution et bas coûts, ne permettaient que ce résultat grossier et criard. Mais à la même époque, voire une décennie auparavant, la BD franco-belge produisait déjà de superbes planches de Bob Morane, de Bruno Brazil ou de XIII avec une définition et un nuancier dans les couleurs d’un niveau infiniment supérieur. De ce fait, et malgré leur ancienneté, ces albums sont encore aujourd’hui accessibles sans difficulté, par une nouvelle génération de lecteurs. La différence entre l’artisanat de la BD et l’industrie des comics ? Avec l’édition Semic, on a parfois l’impression d’avoir affaire à des coloriages d’enfants à la craie grasse…
Publié en 1988, je reconnais à ce récit l’originalité d’illustrer – quoique de façon simpliste – les relations tendues qu’entretenaient les Etats-Unis et l'Iran (jusqu’à en dépeindre l'ayatollah Khomeini en allié du Joker). Mais, trop habitué aux super-vilains de Gotham que l’on peut tabasser sans trop se soucier des conséquences, Batman parait dépassé par la politique étrangère. Le scénario de Jim Starlin n’est pas beaucoup plus subtil et accumule les coïncidences entre la recherche de la mère de Robin et les actions terroristes du Joker au point où cela en devient risible. Et la narration est lourdingue à prendre ainsi le lecteur par la main entre les résumés de plusieurs pages au début de chaque chapitre et les ribambelles de récitatifs pour le moindre mouvement ou la moindre pensée de Batman ou consorts. Bref, ça n’a vraiment pas bien vieilli.
Je trouve que l'héroïne est très ingrate vis à vis de sa sœur et de son mari qui l'ont accueillie alors qu'elle n'avait ni toit, ni travail. Voilà qu'on lui offre à contre-coeur un séjour dans l'espace pour une mission de sauvetage et elle ne prend même pas la peine de les prévenir. J'ai eu une pensée émue pour cette pauvre sœur qui lui préparait même à manger.
On retrouve les religieux dans le mauvais rôle car il y a un mystère qui plane et qui pourrait remettre en cause toute les religions sur la planète terre. Si seulement, c'était vrai.
On retrouve également une héroïne à la tête de cette série qui va partir dans l'exploration de cette lune de Jupiter avec sans doute la bénédiction des macronistes.
Pour le reste, je dois dire que j'ai été très emballé par ce récit mais cela est lié au savoir-faire des auteurs qui excellent en la matière. A noter que les auteurs savent opérer le cloisonnement entre les séries même si c'est présenté dans le même univers que la série «Centaurus». Et puis, c'est un art que de savoir tenir le lecteur en haleine.
Bref, une excellente série dans la même veine de ce qu'a déjà produit le duo Léo-Rodolphe. Un mot sur le dessin pour dire que Janjetov s'est amélioré notamment sur les visages des personnages qui m’apparaissent comme plus présentables. Le style graphique est lisible donc agréable pour les lecteurs.
Si on fait abstraction de Gotham City et de l'univers Batman, ce titre pourrait se suffire à lui-même et s'inscrire dans un cadre normal de romance entre adolescents. Il ne sera point question de super pouvoir ou de méchant qui vient jeter le trouble sur la relation. On est aux antipodes de ces artifices trop commun.
Il juste question de lutter contre la mort qui peut frapper aveuglement même une jeune femme de 16 ans qui est condamnée et qui préfère mettre un terme à sa vie. Mais avant cela, elle veut connaître le grand frisson de la vie et la croquer à pleine dent. C'est ce qu'elle fera auprès de Victor que les fans de comics connaissent sous le nom de Mister Freeze. Il faut dire que le bonhomme est un peu glaçant. Cependant, il fut durant sa jeunesse un charmant garçon amoureux et qui était prêt à tout pour sauver sa dulcinée.
Ce comics est une vraie réussite qui nous permet de partager le point de vue des deux protagonistes. On sait comment cela va se terminer mais qu'importe puisque la mise en scène nous transporte littéralement.
Ceci n'est pas une critique:
-scénario intelligent qui fait déambuler un personnage ignorant tout de Magritte dans son univers, son monde artistique.
-dessin d'une virtuosité qui fait capoter toute tentative d'aller piocher le mot juste dans un champ lexical bourré de tous les superlatifs possibles.
MM. Zabus et Campi, je vous remercie ( ceci est un vrai compliment) !
Ayant lu tous ces gags dans Tchô! et ayant acheté l'édition originale en format à l'italienne de Petite poésie des saisons, j'ai trouvé l'idée d'intégrer cet album dans la collection classique de Titeuf plutôt bonne. En revanche, le remontage de ce format de planches en format classique n'est pas chose aisée, et cela se ressent. La taille du texte varie d'une planche à l'autre, voire d'une bulle à l'autre et il y a un donc un vrai manque d'homogénéité dans cet album qui m'a gêné et où l'on se rend malheureusement trop compte que cela a été "bricolé". A un moment donné, il y a même un bout de dessin (les doigts de Titeuf) qui est coupé en page 15. Last but not least : ce même gag en page 15 (« Si j’avais des pouvoirs magiques… ») avait été réutilisé entre temps dans le tome 15 en page 29 à travers le gag "Harry Potteuf", avec Ramatou à la place de Nadia et Kevin Lover à la place de la nouvelle Barbie. Bref, j’adore Titeuf et je comprends l’idée de cet album, sorti pour éviter de faire patienter les lecteurs pendant 4 ans, mais mon ressenti sur cet album est globalement mitigé. Je retourne lire la bonne vieille version a l’italienne !
Je suis assez admiratif du combat de cette poignée de juges contre une Mafia plus puissante que jamais dans les années 70 et 80 en Italie. Une mention spéciale pour le juge Falcone qui l'a d'ailleurs payé de sa vie pour débarrasser son pays du crime organisé.
Par contre, cette BD n'a pas été aisé à lire à cause de la somme de toute la documentation recueillie par les auteurs qui nous abreuvent de chacune des ramifications et ses différentes factions rivales. Il faudra prendre son temps et accepter ce côté très fouillis sur 400 pages.
Au niveau du dessin, c'est assez sobre dans la colorisation. Heureusement, il y a ces personnages anthropomorphes car c'est un bain de sang et beaucoup de larmes.
Cet album présente beaucoup de défauts au niveau de sa fluidité. Cela ne sera guère facile pour le lecteur qui devra rester motivé sur ce sujet qui retrace 14 années de lutte contre la pieuvre. Vous voilà prévenu !
Je n'aime pas spécialement mettre de mauvaises notes car cela reste toujours un travail d'artiste ayant consacré beaucoup de temps sur leur projet. Mais bon, j'attendais sans doute beaucoup de cette bd qui nous conte la résistance humaine face à une invasion extra-terrestre d 'un niveau genre.
En effet, ces aliens en forme de scarabée géant passe par des porte temporel pour s'accaparer des territoires entiers qu'ils emportent avec eux dans une autre dimension. La réponse sera une expérimentation pour modifier les gènes de 5 jeunes gens et leur permettre de lutter à arme égale.
Bref, c'est très intéressante comme concept mais c'est dans la mise en pratique que cela en devenu assez ennuyeux et confus malgré une conclusion convenable. Au sortir de cette lecture, j'ai ressenti beaucoup de déception et cela se traduit par cette note sans appel.
Idéfix en vedette ! Les amis des bêtes se réjouiront de voir le petit chienchien à Obélix mener sa bande de copains taquiner du Romain dans trois courtes aventures :
1. La baballe de Chevrotine ;
Chevrotine, vous voyez qui c’est ? Comment, non ? M’enfin ! Chevrotine ! Le chienne de Camulogène, le grand chef gaulois qui défendait Lutèce contre les Romains ! Ah, comme votre manque de culture me désole ! Mais bon, ne nous égarons pas ! Cette balle est une pièce historique confectionnée par Camulogène lui-même pour sa fidèle chienne. Il ne faudrait absolument pas qu’elle tombe entre les sales pattes des clebs romains !
2. Fluctuat N-Hic ! Mergitur !
Une épidémie se répand parmi les Gaulois de Lutèce. Ils attrapent le hoquet et ne parviennent à s’en débarrasser. Seul le druide Amnésix pourrait fournir un remède. Seulement, voilà : tous les druides sont interdits à Lutèce sur ordre de Labienus. Mais depuis quand Idéfix et ses irréductibles se plient-ils aux ordres de Labiénus ?
3. Labienus, tu n’auras pas !
Le jeune et talentueux (question de goûts) Goudurix interprète de vive voix « Quant à toi, général, de moi tu n’obtiendras que dalle ! » Admettez qu’il y a de la provocation qu’un Romain ne saurait tolérer. Alors, le petit Goudurix va se faire arrêter, pour sûr ! Que peut faire Idéfix pour le délivrer ?
C’est gentillet, très bien dessiné, mais plutôt pour enfants.
Une grande claque que cet album discret en librairie ...sauf chez les connaisseurs .
Une suite est prévue en 2022 ...pour les têtes à claques !
Yessss !!!
Du travail de Dustin Nguyen, je ne connaissais jusqu’alors que sa collaboration avec Paul Dini sur Batman (à retrouver dans les tomes 2 et 3 de la série Paul Dini présente Batman) et, plus récemment, sa série avec Jeff Lemire (Descender et sa suite, Ascender). De par son titre et sa représentation des personnages en version "chibi" – qui leur confère une bonne dose de mignonitude –, Little Gotham m’avait toujours paru destiné aux enfants. Cependant, si ces aquarelles et ces histoires sont effectivement légères, il s’agit d’une lecture aussi divertissante pour les adultes (Batman: Li'l Gotham 2013, #1-12).
Accompagné au scénario de Derek Fridolfs, un encreur de formation, Nguyen propose ici vingt-quatre histoires courtes, d’une dizaine de pages, rythmées par le calendrier américain. Au fil des saisons et des fêtes – plus ou moins connues des européens – d’Halloween, de Thanksgiving, de la Saint-Patrick, du Jour de l’Indépendance, de la Comic-Con, etc., les histoires s’enchainent gaiement. Chacune d’entre elles sert surtout de prétexte pour voir Batman et Robin aller à la rencontre de toute la galerie de héros et de vilains que compte le Batverse, d’enchainer par quelques acrobaties et de conclure imperturbablement dans la bonne humeur.
Il ne faut pas attendre de cet album autre chose qu’un divertissement léger mais les connaisseurs prendront plaisir à y déceler quelques références bien trouvées aux comics ou aux dessins animés. Et ceux qui ont aimé l’idée peuvent désormais jeter un œil à sa suite sortie récemment : Batman : Les contes de Gotham.
Voici un gros pavé que voilà. J'ai mis plusieurs jours pour en venir à bout. Pour autant, c'était sur ma liste de lecture surtout au vu d'excellentes critiques émanant de la plupart des lecteurs. Je suis toujours attiré quand une lecture semble faire le buzz et avoir du succès. Après, il faut toujours se faire sa propre idée. On peut aimer ou pas.
L'accident de chasse nous entraîne dans le secret d'un homme qui est devenu aveugle. Son fils a toujours pensé que c'était à la suite d'un accident de chasse mais la vérité semble être ailleurs. Lorsque celui-ci s'engage sur une mauvaise voie, son père lui raconte son passé dans un pénitencier où il a fait une rencontre qui allait le marquer à tout jamais. Il s'agit pour lui au travers de ce récit de pousser son fils à faire les bons choix de vie.
J'ai aimé le déroulement de ce récit qui réserve bien des surprises. Bien sûr, il y a l'aspect graphique de la carte à gratter qui donne un aspect esthétique indéniable. On peut y voir une véritable claque visuelle.
Cette œuvre est un hommage à la littérature et plus particulièrement à l’œuvre de Dante. Le propos reste assez convaincant par son intelligence. A la fin , il y a un dossier avec des photos qui prouvent la réalité de ce récit. Cela donne encore plus de poids d'autant que je suis assez sensible au thème de la rédemption.
Bref, c'est un roman graphique qui se place tout en haut. Une réussite totale.
L'Australie était une colonie pénitentiaire à l'origine ce qui fait dire aux mauvaises langues que c'est un pays construit par des malfrats. Certes, mais ils en ont fait un très beau pays.
Cependant, s'ils ont été eux-même privé de liberté, ils ont faient subir l'esclavage aux peuples aborigènes qui peuplaient ces contrées depuis des millénaires. Ces derniers vivaient dans la tranquillité qui n'était pas troublée par l'inégalité de la condition que connaissait les européens.
La terre et la mer leur fournissaient les choses nécessaires pour vivre. Les aborigènes constituent la plus ancienne culture ayant survécu sur terre jusqu'à nos jours.
On va s’intéresser plus particulièrement à ce pays vers la fin du XIXème siècle à l'époque victorienne. Il s'agit de l'exploitation des richesses dans un but capitalistique. Evidemment, il y a des querelles pour la possession des terres et des domaines ce qui constitue l'un des ressorts scénaristiques de ce récit.
Le cadre est presque celui d'un western mais pas dans l'Ouest sauvage. Les couleurs sont ocres et rouges et mettent en avant ce superbe territoire.
L'intérêt de découvrir cette série est que cela se passe en Australie du temps des colonies et que c'est un sujet qui a été très peu exploité.
Cela ne va plus... C'est lourd et assez ennuyeux. Probablement le dernier album que j'achète de cette sèrie.
Un amis m'a prêté un tome de cette série... et m'a fait découvrir par la même occasion l'auteur : LAX
Comme quoi malgré une collection de plus de 1700 BD on a toujours de belles découvertes à faire !
Cette série finie de puis 2004 (6 tomes) devait être dans ma bibliothèque : dessin réaliste mais "stylé" le héros qui n'en est pas un, un gars de tous les jours comme vous ou moi ...
Un seul regret, ce tome 6 laissait à penser que d'autres suivraient... mais bon j'ai les 6 tomes :)
Je ne connaissais pas les auteurs et en particulier le dessinateur mais je me suis laissé attiré par cette magnifique japonaise en couverture et bien m'en a pris... J'ai aimé le dessin (vous l'aviez compris) et l'histoire surprenante qui nous fait découvrir Hiroshima (le drame d'...) sous un angle différent et même avoir un peu d'empathie pour ce (militaire?) allemand qui sans ce trouvera entrainer là jusqu'à l'explosion de le 1ère bombe nucléaire...
Je relirai c'est sûr
Hermann (père) auteur dessinateur que je suis depuis très longtemps (verbe suivre: moi je ne dessine pas)
D'abord avec les séries Bernard Prince et Comanche puis un peu plus tard avec Jérémiah qui nous a fait découvrir un univers post -apocalypse...
Cette BD, le passeur, est vraiment dans cet univers et même peut être trop : L'histoire, l'ambiance tout est noir, trop noir et glauque... Dure à lire... et à dire : J'aime trop l'œuvre d'Hermann pour dénigrer cette BD mais elle est vraiment trop dure pour dire j'aime
Un graphisme original et comme d'habitude dans cette série un scenario bien ficelé .
On se laisse porter dans cet l’univers lunaire et sauvage .Même si on n'est pas forcement fan de SF.
De la bonne BD
Voyons la suite ....
Note beaucoup influencée par la fin en queue de poisson donc attention, spoilers!
L'histoire, telle qu'engagée dans le 1er tome, avait peu de chance de se finir en un seul autre, surtout au rythme qu'elle suit...
Effectivement, la dernière planche ne sert qu'à annoncer qu'il n'y aura pas de fin (manque d'idées?), que l'auteur part certes sur une série dans le même univers mais narrant l'histoire du grand-père d'un des personnages donc qu'on n'aura aucune résolution ou réponses concernant Ostasis!
Halifax a été une lecture coup de cœur que je n'avais pas vraiment vu venir. Cette ville du Canada située en Nouvelle-Ecosse a vu trois grandes catastrophes maritimes se produire dans les années 1910 au début du XXème siècle.
Il y a tout d'abord eu le naufrage célèbre du Titanic en avril 2012 qui était situé à exactement 833 km au nord-ouest de ses côtes. Il a fallu repêcher les nombreux cadavres et les enterrer sur le sol de la commune pour ceux dont les corps n'ont pas été réclamé par la famille et les proches.
Il y a eu ensuite un autre terrible naufrage en mai 1914 dans le fleuve Saint-Laurent qui concernait un grand navire l'Empress of Ireland qui a fait autant de victimes que le Titanic mais dans l'indifférence générale.
Et enfin, ce terrible drame dans le part d'Halifax en 1917 qui a détruit une bonne partie de la ville avec près de 2000 morts et de très nombreux blessés et mutilés. Le titre d'Halifax mon chagrin ne sera pas usurpée tant les malheurs se sont abattus sur cette ville.
A ce contexte générale, on va suivre une série de meurtres étranges qui touchent une petite entreprise mortuaire qui s'est occupé des cadavres repêchées sur le lieu de naufrage du Titanic.
Par ailleurs, il a fallu également abandonner des corps tant il y en avait qui flottaient avec leur bouée de sauvetage. Les naufragés ne sont pas mort noyés mais de faim et de froid dans une eau glaciale. C'est ce constat bien triste qui va entraîner toute une histoire de vengeance.
J'ai bien aimé la psychologie de tout les personnages qui est fort bien étudié. A noter qu'on a du plaisir à suivre le héros qui est d'origine indienne Micmac. Le passé colonialiste du Canada ne sera pas épargné dans cette œuvre qui arrive à maintenir une certaine crédibilité qui fait défaut dans tant d'autres bd.
On aura droit également à un très beau graphisme d'une rare élégance ce qui ne vient rien gâcher à un excellent scénario. Halifax mon chagrin est véritablement la bd à découvrir de toute urgence car c'est une totale réussite !
Nous avons droit à un récit un peu teinté d'horreur mais qui garde tout son charme d'une Angleterre victorienne. Il y a manifestement un style résolument manga par un artiste italienne. Cela donne quelque chose d'assez originale qui prévôt surtout par son étrange ambiance onirique et parfois horrifique dans les noirceurs de l'âme humaine.
Le jeune Nicholas se réveille suite à un accident où il découvre des visions étranges dans le manoir qui fait office de sa demeure. Il va croiser des lapins assez bizarres et voir une jolie fille qui a une étrange relation avec son père qui semble être tout aussi jeune que son fils.
Le trait de l'artiste est absolument magnifique et contribue à cette ambiance victorienne presque malsaine par son côté gothique. C'est une élégance qui se ressent dans les personnages. A noter que les personnages masculins sont presque féminisées.
Le premier tome jette les bases de cette histoire où notre jeune héros devra démêler la réalité et le fantastique. Il n'y a que deux tomes ce qui peut nous inciter à découvrir cette œuvre aux multiples facettes et influences.
Le grand secret ? voila un titre qui nous appâte , mais finalement
on apprend pas grand chose que l'on ne sache déja .
Il y a un manque d'originalité dans cette histoire , ce qui est le comble pour une Uchronie.
Pour le reste , ne revenons pas sur le dessin un peu naïf, heureusement le scenario tient la route!
Décevant!
J'aime beaucoup cette série , mais j'avoue être déçu par cet album au gout de déjà vu .
La mise en scène est correct , le dessin moyen...
Attendons la suite.
Un dessin sensuel, très féminin, et de jolies couleurs aquarelles. L’histoire en elle-même est ultra classique (très Hugo-esque), se laisse lire sans déplaisir, mais ne se démarque pas suffisamment pour rester dans les mémoires (même à l’époque de sa parution). Sympathique.
Mes enfants m'ont réclamé Zelda qui se décline désormais en plusieurs séries. J'étais déjà un grand adepte du jeu vidéo «Ocarina of time» qui faisait partie de mes préférés toutes consoles confondues. J'ai pu vivre de magnifiques moment de pur bonheur. Il est dommage que je sois devenu beaucoup moins joueur de jeu vidéo. Je laisse la place aux enfants avec la PS4 et autre Nintendo Switch.
Il y a toujours un côté nostalgie qui revient immanquablement dans le choix de cette lecture. En commençant cette série où on retrouve Link chez ses grands parents, on réintègre progressivement cet univers. Il est vrai que le récit fait bon enfant mais la morale est toujours sauve. Mes enfants aiment donc je suis content de cette transmission de bonheur.
Le scénario est vraiment pathétique. En effet, le récit mélange le western, l'humour et le fantastique avec un zest de Walking Dead, c'est assez incompréhensible. Je suis allé jusqu'au bout de ma lecture en pensant sans doute entrevoir une légère amélioration.
Cependant, je ne retiens que de l'amertume de cette lecture oubliable et dispensable. Certes, on ne pourra pas dire que l'auteur manque cruellement d'imagination. En résumé, on peut dire qu'il y a un manque de maîtrise dans la gestion des idées ce qui explique l'échec de cette série abandonnée.
Graphiquement, c'est plutôt basique mais les cases sont dynamiques. Par ailleurs, le bon travail de colorisation arrive quelque peu à sublimer la partie graphique pourtant faible initialement.
En ce qui me concerne, ce n'est plus de la déception mais de l'incompréhension. Inutile de préciser que cette BD est plus que dispensable.
Un début de récit prometteur mais qui ne tient pas ses promesses à la fin malgré un final retentissant.
Le sujet flirte avec l'euthanasie avec cet assassin spécialisé dans les personnes en fin de vie. Bref, il y avait des idées mais leur association n'a pas eu l'effet escompté. On regrettera juste le fait que ce one-shot aurait pu être réussi. Il y a eu également trop de flash-back qui ralentissent le rythme de cette histoire. Il ne manquait pas grand chose à ce titre pour me séduire.
Je conserve néanmoins la note à 3 étoiles en guise d'encouragement auprès de l'auteur.
Il n'est sans doute pas facile de faire un yaoi romantique très soft dans un cadre des plus pernicieux que celui de la prostitution masculine. C'est un thème intéressant qui est traité avec beaucoup de subtilité. Il est vrai que l'on ne pense pas forcément à ces garçons qui sont obligés de se prostituer pour survivre dans un monde sans foi ni loi. Bon, il y aurait peut-être une autre option comme le travail normal et honnête mais bon, on n'est pas là pour juger des trajectoires prises par les uns ou les autres.
Nos deux personnages principaux sont plutôt attachants dans leur genre. Ce manga se lit avec facilité sans tomber dans les pièges des niaiseries du genre qui m'horripilent. Le graphisme donne sans doute cette note de sensualité à travers le jeu de regard.
Maintenant, je ne comprends pas trop ce qui aurait un goût de vanille. Ce pretty woman à l'envers n'est pas traditionnellement mon genre de lecture mais il est bon quelque fois de sortir des sentiers battus pour se faire une idée.
Au collège en 4ème ou en 3ème, je me souviens avoir étudié Candide de Voltaire. Celui que j'ai retrouvé dans cette bd ne correspond pas vraiment à l'idée que j'avais de ce conte philosophique. A vrai dire, je pense que l'adaptation en bd n'est pas chose aisée. Le dessin est naïf à l'image de notre héros qui cherche le meilleur des mondes.
On assiste en spectateur à une série de mésaventures qui devraient justement renforcer Candide dans son comportement et non l'enfermer dans une sorte d'insouciance légère. C'est tout le contraire qui se produit et du coup, on décroche assez rapidement. Bon, les fans de la positive attitude façon Voltaire apprécieront certainement.
Le moins bon des 4 premiers tomes.
Contrairement aux tomes précédents, ici on ne voyage pas beaucoup et surtout l'intrigue est pauvre.
La BD a très mal vieillie en 2021. Notamment pour Ninnoc qui est hyper sexualisée dans chaque représentation. D'ailleurs elle se fait régulièrement harceler, ce qui est plus gênant que drôle...
Voilà un récit de Wonder Woman qui rebutera, ou à tout le moins étonnera, les lecteurs habitués aux scénarii de Greg Rucka, de James Robinson ou, plus récemment, de G. Willow Wilson et à l’esthétique classique que l’on y associe. La princesse amazone se retrouve en effet plongée dans un monde post-apocalyptique où tout le monde semble partir en vrille, y compris elle-même, et on a vraiment peine à la reconnaitre (Wonder Woman: Dead Earth 2020, #1-4).
Jusqu’alors, je ne connaissais pas le travail de Daniel Warren Johnson, l’auteur complet de cet album. Il est sans doute appréciable qu’un éditeur puisse permettre à d’autres auteurs que ceux habituellement attachés aux séries régulières de proposer une autre version de leurs super-héros favoris, la collection DC Black Label étant destinée à cela après tout (et non à devenir un fourre-tout de rééditions…). Mais au contraire de Wonder Woman : Terre-Un, cette réinterprétation va trop loin à mon goût.
Physiquement, Wonder Woman est plutôt trapue, a le nez d’un boxeur, les cheveux en pagaille et est habillée en haillons. Pour un personnage dont la plastique a souvent été primordiale dans les comics, cela surprend mais passe encore ; le type dessin brut, gras et relâché étant alors en accord. Mais c’est surtout le caractère de l’héroïne que je ne reconnais pas : Wonder Woman se bat constamment, manie l’épée avec la fureur de Conan le Barbare et déploie une violence – graphique – que je ne lui connaissais pas. Fallait-il par exemple nécessairement qu’elle arrache la colonne vertébrale de Superman ? Au-delà du personnage, le scénario en fait trop, notamment avec Cheetah et les Amazones transformés en de vulgaires monstres, et se conclut de la façon la plus bourrine qui soit. Très déçu de la proposition en somme ; si l’objectif était d’appuyer le côté guerrier du personnage, il y avait assurément des moyens plus finauds d’y parvenir.
Il faut savoir que le titre Geis fait référence à la mythologie celtique irlandaise. C'est en effet une incantation magique prononcée par un druide entre interdiction et obligation. En Alsace, il me semble que ce mot signifie une sorcière. Or en l’occurrence, c'est bien une sorcière qui lancera un sort sur le royaume obligeant des convives à participer à un concours terrifiant.
Je n'ai pas trop apprécié ce conte qui commence comme une sorte de jeu de pouvoir où il faut parcourir plusieurs épreuves. A vrai dire, je me suis un peu ennuyé au cours de cette lecture où l'on va pourtant croiser de nombreux personnages. Par ailleurs, le dessin m'a paru beaucoup trop approximatif et manquant indéniablement de charme et de finesse. En effet, on dirait que les différents personnages sont des pantins.
Au final, ce conte peut plaire aux plus petits. Il ne manque pas d'action dans une sorte de quête initiatique concernant l'héroïne, une fille un peu effacée qui ne voulait absolument pas concourir.
La Chine était un ensemble de royaumes qui se combattaient entre eux. La dynastie des Qin et son autoritarisme va dégénérer en guerre ouverte. C'est là qu'interviennent nos deux héros combattants entre avidité, sagesse, loyauté et suprématie. Ils sont à la tête d'une troupe de brigands dans un genre Robin des bois asiatique mais leur destin va les conduire plus loin. Je n'ai pas trop aimé le graphisme qui fait vieille école. Il aurait pu être beaucoup plus dynamique.
Je n'ai pas non plus apprécié les postures des personnages qui sont à la limite de la grimace et de la caricature. Le fonds est historique et fait sérieux mais la forme laisse à désirer. Il n'y a point de pondération et c'est bien dommage car tout n'est pas à jeter, loin s'en faut.
Il est vrai que l'atmosphère de cette bd est assez austère. L'histoire qui est découpée en plusieurs actes et tranches de vie de deux familles: l'une allemande et l'autre américaine. A l'origine, le père allemand qui a fait partie des jeunesses hitlériennes. De l'autre côté de l'Atlantique, un jeune homme qui ne parvient pas à s'enrôler dans l'armée américaine pour des raisons médicales.
On suit tout cela avec un certain intérêt d'autant qu'on se pose des questions. Le récit est assez fluide. Quand on arrive à la fin qui retrace la vie de la deuxième génération, on se rend compte d'une supercherie au niveau du scénario. Tout cela pour ça. Ce sentiment va un peu gâcher le rendu sur l’œuvre.
La carte à gratter est un aspect graphique que j'aime bien. C'est dommage car il manque une certaine densité et consistance à cette œuvre.
Cette histoire qui se passe sur un campus universitaire est très gentillette. Cependant, j'ai été plutôt touché par la relation entre les deux personnages. Visiblement, le protagoniste principal a beaucoup de succès avec les filles mais l'amour véritable ne se commande pas. On peut être touché d'autant que le graphisme est assez agréable. Une belle couverture également.
Seule la fleur sait et connaît ton cœur. C'est poétique dans un style assez classique. Les personnages sont attachants. Bref, un peu de douceur car tout se fait dans une apparente légèreté innocente. Cela restera très soft: on appelle cela le yaoi blue. Tout est en nuance et en équilibre.
Je n'ai pas compris la fin de cette histoire qui nous emmène assez loin. Je dois par contre souligner des dessins d'une qualité vraiment exceptionnelle dans le genre longs plans contemplatifs.
Pour autant, il y a toute une réflexion sur l’œuvre d'un auteur de bd en proie au doute et des concessions qu'il doit souvent accorder auprès des éditeurs afin d'être publié. Cela sera l'occasion pour l'auteur helvétique de faire passer un message et pas seulement au public de lecteur.
Une large place est faite au rêve et à l'interprétation. J'ai besoin personnellement de plus de balises...
Il y a de bonnes idées bien exploitées dans l'histoire et on devine parfois la suite des événements sans que cela ne nuise véritablement à la lecture.
Le dessin de ce one-shot est tout juste correct. En effet, il convient au récit et il sait se mettre au service du scénario en n'en faisant jamais trop mais suffisamment pour que la mise en image soit expressive. Les couleurs sont également agréables. Cela manque quand même un peu de relief dans l'ensemble.
Cette œuvre s'adresse surtout à un lectorat mature fan de film à testostérone sans aucun compromis, ni grâce, ni élégance du propos. C'est cru et sanguinaire. Très peu pour moi.
Bon c'est sûr, Tintin a été traduit quasiment dans toutes les langues imaginables, je crois même qu'il y a une édition en Klingon. L'île noire est pour moi un incontournable, une histoire avec voyages, rebondissements, la mise en place du méchant Docteur Muller qui reviendra dans plusieurs albums, un lieu mythique pour la fin, Ranko le gorille... Ce qui fait de cette édition un mélange détonnant et très amusant, c'est la proximité du patois saintongeais avec notre Français qui permet à tout un chacun de l'aborder avec ce mélange de compréhension et de devinette qui fait le charme d'une (re)découverte, encore plus facile pour ceux qu iconnaissent l'album par cœur, bien sûr. Pour ceux donc, qui se sont un peu lassés de la version française mais qui aiment l'album.
A lire à voix haute pour mieux en saisir le charme !
"Tins don ? In aéroupiane !"
Pour les 10 ans de Flashpoint, Urban Comics sort enfin les aventures de Flash qui ont précédé cet évènement majeur de l'histoire de DC. Un beau bébé de presque 500 pages qui nous présente un rude retour à la vie pour Barry Allen.
Le comics est divisé en trois parties :
- la première traitant de la renaissance de Barry (dessinée par le grand Ethan Van Sciver)
- la seconde sur une lutte contre des ennemis venus du futur (coup de coeur pour le style de Manapul aux dessins)
- puis la dernière, qui nous montre les derniers événements avant le Flashpoint (Scott Kolins que j'apprécie peu aux dessins).
Dans l'ensemble, j'ai pris un grand plaisir à découvrir les aventures de Flash (que je connaissais grâce aux lectures sur le Justice League).
Il est important de savoir qu'à la fin de l'album vous trouverez des biographies présentant les personnages récurants de l'univers de Flash. Je vous recommande de les lire avant d'entamer votre lecture.
Je recommande donc la lecture de ce comics qui conviendra aux lecteurs assidus comme aux néophytes.
Graphiquement au top, mais je préfère largement les séries où il ne s'occupe pas du scénario.
L'histoire est cependant bien rythmée.
Et l'on passe du passé lointain au futur lointain! Mais décidément, les deux premiers Antipodes ne me convainquent pas totalement.
Cette fois-ci, notre héros Robert est un descendant des Vaucanson. Lorsqu'il tombe victime d'un coup monté, il cherchera à se venger et à retrouver son fils. Le mélange de traditionnel fantaisiste au futuriste robot manga dans une ambiance grande ville moderne des États-Unis est assez intéressant - on a un peu de tout : prison, mafia, enquête, bagarres... Malheureusement le tout demeure assez superficiel. L'humour n'est également pas le plus futé que l'on a vu dans la série jusqu'à maintenant.
D'autres connexions aux époques antérieures sont aussi présentées sans aucune explication - par exemple le nom de Rubéus Khan que se donne Robert. Pourquoi? D'où le prend-il? Quel rapport?
Quoi qu'il en soit, je crois qu'Antipodes + a du potentiel, et ultimement j'ai hâte de voir comment ça va se développer.
On pourrait se demander ce qui se cache derrière cette couverture un peu intrigante ? La réponse sera toute simple et sans détour : rien de vraiment notable !
On aura encore droit à un scénario assez simpliste qui va faire dans le bourrin et dans le stéréotype. Certes, notre héroïne est une tueuse névrosée qui fait un peu de réparti rigolote. Bref, le farfelu dans toute sa splendeur.
Je relève que la lecture ne sera pas désagréable pour autant. Cela pourrait plaire à une bonne frange de la population plutôt jeune avec son humour de situation redondant et sa débauche d'action virtuelle. Comme dit, il en faut pour tous les goûts. Respect.
Ceci dit, cela ne m'a guère passionné. Je ne suis pas fan mais cela demeure potable avec son humour noir mordante.
J’ai l’impression que d’un manga à l’autre, ils reprennent les mêmes idées. Je viens à peine de lire le joséi « Dark Sweet Nightmare » où il était également question d’une entité démonique qui prend le corps d’un humain afin de s’en nourrir. J’ai eu l’impression de trouver également les mêmes dessins concernant l’entité maléfique. C’est dire !
Bref, il y a une sérieuse panne d’inspiration chez les mangakas de manière générale. Ils s’inspirent tous de la même chose. Cela va jusque dans l’attitude des héros et des héroïnes. Il n’y a plus de personnalité et de psychologie propre un peu élaborée. J’ai l’impression que je demande la lune. Il est vrai que j’en ai un peu marre de ces stupides et insipides lycéennes qui veulent sauver le monde.
Certes, on dira qu’ici la variante est que le démon se nourrit de la culpabilité des gens basé sur une légende du folklore nippon. Certes, mais ceux-ci n’éprouvent guère de culpabilité de nos jours quand on jette un papier dans la rue ou même quand on commet des infractions plus graves. Responsable mais surtout pas coupable.
Par ailleurs, c’est si court que l’on éprouve à la fin un sentiment d’inachevé. Il manque sérieusement une certaine épaisseur à ce titre.
Voici un shojo très gothic qui ravira ceux qui aiment le thème maître et esclave, euh pardon je voulais dire domestique. Une histoire d'amour sur fond de manoir vieux et mystérieux. Il est également question d'un démon qui s'est réfugié dans le pauvre corps malade de notre jeune et beau ténébreux master.
Ce n'est pas ma tasse de thé mais je dois dire que le travail réalisé sur cette série en trois volume est tout à fait honnête. La mangaka essaie manifestement de donner une âme à cette relation d'amour face à l'adversité.
Cependant, l'originalité ne sera guère de mise dans ce jôséi. On passe néanmoins assez facilement du dramatique au comique et du romantisme à l'érotisme.
Bref, une œuvre tout juste sympathique qui ne m'a pas emballé plus que cela.
Je n'ai pas trop aimé l'histoire de cette famille de fermiers vampires un peu déjantés et très bouseux. Cela tournera très vite au gore dans un règlement de compte sans fin. On ira de névroses en bagarres haineuses dans la fureur et le sang.
Bref, ce récit horrifique à la sauce texane n'a pas du tout capté mon attention. A noter que la particularité des vampires texans est de boire le sang des vaches. Avec cela, on comprendra pourquoi le Texas n'est pas vraiment très aimé de ce côté-ci de l'Atlantique.
Claudine à l’école est inspirée d'après l’œuvre de Colette. On est tout de suite plongé dans une classe pour filles du XIXème siècle avec ses intrigues de palais entre la maîtresse principale et différents instituteurs. Puis, il y a également les élèves dont cette fameuse Claudine qui semble donner du fil à retordre. On va suivre par conséquent la vie scolaire de cette jeune fille.
J'avoue que tout cela fait très vieille France et que je n'ai pas forcément trouvé mon bonheur. Au niveau du graphisme, c'est plutôt pas mal avec de belles couleurs et un certain souci du détail même si le style fait un peu naïf.
Bref, une comédie de mœurs fidèle à l’œuvre originale qui nous permet de découvrir Colette car cela reste une adaptation fidèle dans un portait de la société française du XIXème siècle. Moi, je n'ai simplement pas trouvé mon compte dans ces histoires emprunt d'une certaine mièvrerie d'antan aux accents vaudevillesques.
Voilà ce que j'appelle une lecture prise de tête ! Il y a tout d'abord une dispute conjugale qui s'éternise dans un flot de dialogues incessants sur une centaine de pages. Il est question également de l'ex-femme de lui qui apparaît comme une sorte de fantôme.
Il est vrai que j'ai commencé à décrocher quand une autre femme rousse est également apparu dans ce trio infernale. Les dialogues sont plutôt relevés mais c'est la longueur exaspérante de ce récit qui aura eu raison de ma courte patience.
A noter qu'il s'agit à la base d'une adaptation d'une pièce de théâtre de Philippe Djian qui passe assez mal le cap du format de la bande dessinée. Cela se laisse lire mais très difficilement.
Aujourd'hui les prix s'envolent pour des bd sortie de receuil, des écritures et salissures, des tranches éclatées et les vendeurs en veulent 4-500€!!? N'achetez pas s'il y a un gribouillis quelconque, la bd ne vaut plus rien!! Stop a la manipulation des prix , pas de capitalisme excessif sur nos bd svp!
L'origine des Marvel en France, a avoir. Cependant, la côte ne reflète pas la réalité un numéro 1 se vend entre 150 et 500€ suivant l'état ( tout le temps surestimé par son propriétaire...). Trouver un fantask , peu importe le numéro, à moins de 70€ relève du miracle.
Je ressens aujourd'hui quelques lassitudes concernant un dessin qui commence tout doucement à sentir la facilité. On a souvent l'impression que lorsque Vrancken se retrouve en manque de documents/images pour l'aider à illustrer ses planches, il a tendance à faire de gros raccourcis au niveau du découpage et ne se prend dès lors plus trop la tête pour aller jusqu'au bout des choses. Cela donne des scènes parfois (visuellement) difficilement compréhensibles. Notons pourtant qu'il est aidé au niveau des crayonnés par Henri Reculé. Le scénario ne casse pas non plus trois pattes à un canard et le "cycle" annoncé prend définitivement du plomb dans l'aile. Je me souviens des premiers IRS... Ils (les auteurs) avaient tout compris. A force d'expérimenter (le dessin) et rallonger (l'histoire) on finit par se dire que Larry devrait prendre des vacances afin de sortir de la tourmente dans laquelle ses auteurs l'ont laissé.
Mon avis est pour ce premier cycle qui se clôture avec ce 4ème tome.
Comme raconté par d'autres critiques, il s'agit de la montée au pouvoir de Néron, narrée sur 4 albums avec un savant mélange entre faits historiques et personnages de fiction (Murena).
C'est du travail très professionnel tant du côté du récit que du dessin ou des références historiques. Bref cela se lit plutôt bien et même s'améliore au fil de l'histoire car certains personnages (par exemple Murena et son gladiateur) prennent une étoffe qui faisait défaut au début du récit.
En effet le début les deux premiers tomes m'ont parfois rappelé le film décevant Caligula de Tinto Brass (Avec Malcolm Mc Dowell plus connu par Orange Mécanique), un peu de violence et de débauche rattrapent la faiblesse de l'intrigue. Mais avec la patience et la ténacité, j'ai pris un réel plaisir avec les tome 3 et 4. Comme déjà dit l'intrigue est plus solide, les personnages plus consistants et même les dessins (toujours très bien) sont encore mieux maîtrisés.
Cette BD n'a pas réussi à me passionner. On décroche assez vite en vérité. Les dessins sont corrects mais sans plus. Pas de personnages marquants. Tous les cowboys ressemblent à Vercingétorix. Des dialogues plutôt lourdingues et pas très drôles. Et surtout cette insupportable manie de l'auteur de vouloir montrer qu'il a lu des bouquins sur le sujet. D'où la présence incessante de commentaires historiques en bas de page.
Un album qui contient de nombreuses révélations. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs / discussions interminables. De l'action nom de nom !
C'est certainement ce qui nous attend au prochain tome.
La brève introduction en début d’ouvrage cite Jason Bourne, le héros des romans d’espionnage de Robert Ludlum, interprété par Matt Damon durant quelques films qui ont précédé la sortie de ce comics. Et elle ne s’y trompe pas tant il s’agit du même sujet, de la même géographie et du même rythme (Who is Jake Ellis? 2011, #1-5).
L’histoire, scénarisée par Nathan Edmondson, est menée tambour battant et pourrait se résumer à une scène d’action, en l’occurrence une longue chasse à l’homme à travers l’Europe et, en particulier, la France. Jon, notre héros, y fuit de mystérieux individus à sa poursuite avec une étonnante facilité. Il faut dire qu’il est aidé en cela par Jake, qui le guide dans chacun de ses mouvements et le prévient de chacune des menaces. Dans un film, Jake serait la voix omnisciente dans l’oreillette. Mais dans ce comics, il parait bien plus réel, on penserait presque à un dédoublement de la personnalité, et c’est tout l’objet de l’intrigue.
Malheureusement, on ne saura rien, ou si peu, de Jake et pas davantage de Jon, encore moins des expériences qu’ils auraient tous deux subi et le rebondissement final n’est qu’une pirouette destinée à vendre la suite (inédite en VF, Where is Jake Ellis?). En fait, on ne saurait répondre à la question posée par le titre en refermant l’album. Le dessin de Tonci Zonjic convient tout à fait au genre mais est trop peu détaillé pour que l’on prenne véritablement le temps de s’y arrêter. En somme, si c’est un comics correct, il se lit bien trop rapidement et ne parait faire office que d’introduction à un récit plus large.
J’ai fais le choix de lire et de découvrir tout ce qui passe à ma portée. Dans cette multitude de titres de bd, il y a malheureusement un certain nombre de daubes que je placarde au pilori. Du coup, quand je mets 4 étoiles, ce n’est pas par complaisance. Le site est là pour conseiller les autres lecteurs afin de distinguer le grain de l’ivraie. Il n’y a pas que de bons chanteurs ou de bons joueurs de tennis. Il n’y a pas que de la bonne nourriture ou de bons films. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours où tout va pour le mieux. Ce n’est point de la sévérité de ma part mais le reflet d’une certaine réalité. Certes, on peut choisir de ne montrer que les bonnes choses mais ce n’est pas ma démarche et il faut le respecter dans le cadre de la liberté d’expression. Bref, c’est un droit que de critiquer. Cela permet accessoirement de faire avancer les choses pour peu qu’on soit réceptif.
Ceci dit, cette bd est mauvaise à mon sens sur tous les plans. Un dessin qui est plutôt peu soigné à l’aspect et qui ne renferme aucune âme malgré la poésie voulue. Le scénario est plat et le sujet n’a aucune intensité. Cela manque sérieusement de structure et même de cohérence. On atteint presque les limites d’un certain amateurisme. Bref, une œuvre qui perd tout son intérêt à la lecture lourde et indigeste. On ne sera même pas diverti. C’est même, osons le dire, assez insupportable à suivre et presque illisible.
Un bilan assez décevant pour un naufrage artistique global. A moins d’être sadomaso tendance 50 nuances ce qui est certes louable, il faudra beaucoup de bonne volonté ou de mauvaise foi (au choix).
Les combattants ne portent que le titre. En effet, j’ai plutôt assisté à une fuite devant l’ennemi qu’à des soldats qui résistent à l’image d’un Gandalf qui crie au monstre le Balrog « vous ne passerez pas ». La France de mai 1940 a été plutôt une vraie passoire : la meilleure armée du monde défaite en quelques jours. Non, je me suis interrogé sur un pareil titre qui ne reflète guère la situation.
L’histoire est assez classique dans le traitement. Il s’agit de protéger la famille d’un éminent vieux professeur d’origine juive capable de fabriquer une arme atomique. S’il tombait entre les mains des nazis, cela changerait le cours de la guerre.
Le récit ne révélera pas de grande surprise. On aurait aimé s’attacher aux personnages mais il n’y a aucune psychologie dans la mise. J’ai l’impression que ce sont les faits qui priment au détriment de tout le reste. On assiste bien entendu à de scènes de débâcle qui sont archi-connues pour terminer à Dunkerque. Bref, on a l’impression que ce scénario a été crée pour s’imbriquer dans la grande Histoire. Ceci dit, cela reste intéressant mais sans originalité.
Je n’ai pas vu que le tome était numéroté. Y aura-t-il réellement une suite ? En tout cas, l’histoire pourrait s’arrêter là. Je ne vois pas l’intérêt de continuer…
Je ne connais pas les œuvres de cet auteur c'est donc un regard nouveau que je porte sur ce roman graphique. Ma première réflexion serait que je ne suis pas véritablement fan.
On a véritablement droit à un road-movie à la française mais sans véritable saveur. Cela se perd dans des considérations poétiques à tout va mais aucune réflexion ne vient appuyer le propos. Le rythme jazzy s'embraye vite au volant de cette décapotable à la poursuite d'un amour perdu.
Même le style graphique me semble dépouillé au milieu de ces grandes pages presque monochromes qui finissent par noyer le poisson... je veux dire le lecteur.
Bref, cette lecture sera à réserver à ceux qui aiment ce genre d'ambiance légère et poisseuse car Alexis voit des Mary partout. Retrouvera-t-il son amour ? Vous le serez en lisant "Saint-Germain puis go West !
Qu'est ce donc je n'ai pas aimé pour n'afficher que 2 étoiles à une telle série ? Le dessin tout d'abord que je ne trouve pas exceptionnel car beaucoup trop imprécis. Le découpage ensuite que j'ai trouvé peu innovant et pas toujours utilisé à bon escient. Et pour finir : la colorisation bien terne. Cependant, tout ceci n'est que la forme. Si le fond est bon, on pourrait passer outre.
Or, je n'ai pas aimé l'histoire de cet enfant à qui on accorde trop d'importance dans la vie difficile d'un ghetto colombien. J'ai détesté le personnage de Joan qui n'hésite pas à tuer son bienfaiteur pour se plonger un peu plus dans le mal. Bien sûr, je pourrai pardonner au vu des motivations mais je n'y parviens pas. C'est trop crade pour moi.
Il est clair que c'est une bd triste qui donne à réfléchir sur le sort atroce de ces enfants abandonnés dans la rue. D'autres pourront trouver ce personnage très attachant. La dureté comme leitmotiv n'est pas ce que j'apprécie le plus. Il manque singulièrement quelque chose qui pourrait le faire entre violence et soif de pouvoir.
C'est peut-être objectivement une bonne série. J'avoue être passé totalement au travers.
Raffington Event est un détective qui enquête sur des affaires mystérieuses. Il n'y a rien d'original à cela. Bon nombre de séries ont déjà exploré ce scénario.
Ce one-shot sera cependant intéressant pour les fans d'Andréas car il y a bien des thèmes qui ressortiront plus tard dans la plupart de ses séries (je pense notamment à Rork).
On sent qu'il y a beaucoup d'ébauche à ce qui allait révolutionner le monde de la bande dessinée par un style unique. C'est plus du domaine de l'expérimental.
Le côté fantastique n'est pas assez bien exploité. Cela viendra par la suite dans l’œuvre d'Andréas. Et pour finir, les différents récits sont bien trop courts si bien qu'on reste sur sa faim.
Faire des Schtroumpfs des géants est la grande idée de cet album qui s’inspire très légèrement du voyage de Gulliver. Les Schtroumpfs y rencontrent donc plus petits qu’eux. Un peuple qui parle comme Yoda et se nourrit de graines.
Cependant l’album souffre du même mal que les autres albums post Peyo. Il semble conçu uniquement pour les enfants.
Très sympa, j'aime bien l'intrigue du départ et la façon dont ça s'enchaîne.
c'est très fluide et agréable à lire.
les personnages d'Atalante et pyros sont jeunes, du coup le dessin est également plus doux et moins appuyé que le trait de crisse mais ça passe également très bien.
j'aime bien découvrir Atalante jeune avec des traits moins marqués comme si la vie à venir l'avait éprouvée physiquement
Dommage que Atalante n'est pas eu également ce coup de crayon léger dans les premiers tomes.
Mais bon le coup de crayon de crisse dans les 4 premiers tomes reste superbe donc pas de problème mais l'idée aurait été bonne de faire évoluer physiquement le personnage au fil des aventures. c'est assez rare en BD
Nous avons droit à une immersion sans concession dans l'univers injustement méconnu de l'agro-alimentaire félin. Âmes sensibles s'abstenir car la dure réalité de cette alimentation nous sera délivrée sans filtre. On comprends que les chats peuvent bouder leur gamelle.
C'est surtout l'industrie qui nous est montré mais pas sous les meilleurs auspices. Il y a la réalité du travail parfois très ingrat et souvent très mal rémunéré pendant que les patrons coulent tout simplement leur boîte.
Les scènes sont excessives mais on comprends tout de suite que c'est une parodie de notre monde qui va mal. L'intervention des forces de l'ordre seront ainsi pour le moins explosive.
On retrouve Lupano dans un scénario pour le moins dérangeant. En effet, on ne sait pas vraiment ce qu'on mange, et d'où cela provient vraiment. On observe rarement une communication car l'omerta règne en la matière. Alors, pour nos animaux de compagnie, c'est encore pire. Il y a matière à réflexion.
Les auteurs ont voulu également montré que les entreprises s'adaptent tout en douceur à la dureté et à la laideur du monde extérieur.
Le dessin est clair, net et sans bavure. Une jolie colorisation emballe l’ensemble de tons vivifiants et toniques.
Heureusement, on ne sombrera pas dans le trash. J'ai aimé ce côté humour caustique qui tient la route bien que l'exercice ait été délicat car c'est assez politiquement incorrect. C'est même impertinent et cela peut nous toucher d'une certaine manière. Une satire à découvrir !
J'ai connu Cadène beaucoup plus inspiré. Cette lecture d'une femme toxique a été assez malsaine. Certes, il existe malheureusement des personnes qu'il vaut mieux fuir et ne jamais laissé entrer dans nos vies car ils n'ont aucune humanité et moralité et par conséquent peuvent vous détruire.
La scène de départ est tellement commune d'un bon nombre de thriller que j'ai pu voir à tel point que je me suis demandé si j'avais déjà lu cette bd. Par ailleurs, la naissance d'un enfant fait figure de tâche dans un tel schéma de couple destructeur. Il y a également cette fin bâclée que j'ai eu du mal à comprendre. Bref, cela fait beaucoup de choses qui ne rend pas ce récit très crédible.
Bref, nous aurons droit à Alice mais qui ne nous fera pas entrer au pays des merveilles bien au contraire. Alex va succomber petit à petit. La scène du sans-abris qu'il n'hésite pas à tuer pour se sentir plus vivant est d'ailleurs assez caractéristique de son changement qu'on n'avait pas vu venir.
L'auteur a voulu mettre une certaine mécanique psychologique en place mais il a sauté certaines étapes. Par ailleurs, l'aspect graphique fait assez délavé pour donner de l'effet mais je n'ai pas apprécié plus que cela. En effet, le trait est dur et le graphisme « noir ».
Bref, une BD pas très saine pour bobos en mal de vivre. Un peu comme le fantasme d'une classe dirigeante méprisant les gens au point de les tuer comme dans un jeu. Certes, on ne ressortira pas indifférent d'une telle lecture.
Ce portrait d'un anonyme célèbre ne m'a guère convaincu car c'est très bavard avec des petites cases très chargées. On passe d'une identité à l'autre d'un homme qui joue avec diverses identités et nationalités.
C'est un homme qui a pratiqué tous les métiers et qui a été un véritable aventurier. Il faut se concentrer sur la lecture qui ne devient plus un plaisir à force. J'ai bien aimé le passage sur la révolution spartakiste en Allemagne qui est très détaillé. On perd de vue le personnage et son récit personnel pour ensuite le retrouver comme si cela avait été une parenthèse. Le personnage demeurera insaisissable jusqu'à la fin et même après.
Bref, cette bd apparaît comme une invitation à découvrir ses œuvres. C'est un peu dommage qu'il y ait tant de longueur sur près de 140 pages. On retiendra le parcours exceptionnel de cet homme dont les livres seront traduit dans de nombreux pays.
J’ai mis un peu de temps à comprendre qui était le fameux Punpun. Il est vrai que j’ai d’abord cru à une blague assez grotesque. Mais non, cette œuvre se prend réellement au sérieux. C’est franchement pathétique par moment avec des grimaces omniprésentes et des situations ubuesques. La lecture m’a paru très enfantine avec un titre rappelant d’ailleurs « bonne nuit les petits », une vieille émission des années 70.
Par contre, je n’ai rien à redire sur le graphisme car c’est plutôt bien dessiné avec un décor présent et fourmillant de petits détails. On pourra trouver cela original car c’est une manière assez particulière de raconter les histoires. Cependant, j’ai l’impression que soit on y adhère et on trouve cela génial, soit on rejette l’idée en détestant.
En conclusion, un manga OVNI sur une tranche de vie plutôt mélancolique.
Je n'ai pas été emballé par ce récit qui semble s'affranchir des limites du temps. Cela avait l'air prometteur cependant la mise en scène fait un peu vieillotte.
Il est vrai que le scénario s'enfonce progressivement dans quelque chose qui n'est guère satisfaisant pour le lecteur. Je n'hésite pas à mettre 1 étoile de circonstance pour rester en adéquation avec mon ressenti.
Il y avait de réelles potentialités mais elles ont été assez mal exploitées. C'est franchement laborieux comme lecture. Bref, je n'hésite pas à dire que c'est un titre qui s'avère assez décevant.
Nous plongeons dans cette histoire dramatique et les auteurs nous transportent directement dans la tête du tueur, Ted Bundy...
On ressort avec un sentiment étrange, celui de mieux connaître ce serial killer, ce démon.
Je vais immédiatement lire les autres albums dédiés à ces monstres, malheureusement ancré dans notre réalité !
Après Zénith, Crépuscule, Potron-minet, Parade et Monsters... nous voici avec une nouvelle ère, Antipodes! Et en plus, déclinée en deux versions. Une au niveau -10000 pour Antipodes Négatif, et une au niveau 10000 pour Antipodes Positif!
Alors que la série a toujours mis en scène des animaux anthropomorphiques, celle-ci met en scène des animaux... tout bêtement des animaux. Pas super excitant. Et pourtant, l'histoire est lancée pour expliquer l'avènement de tous ces animaux qui ne seront plus que de simples animaux, justement. Mais sinon, inutile de dire que les liens avec le reste de la série et ses personnages sont pratiquement absents.
Ce premier album est bon, mais pas extraordinaire. Le dessin de Panaccione est correct. Ça fait Donjon, mais il ne se démarque pas. Je trouve la première moitié de l'album meilleure que la deuxième. On passe quelques bons moments et on se croise les doigts pour que cette époque évolue dans le bon sens!
J'avoue avoir acheté ce one shot sur le seul nom de Jim, auteur que j'adore, sans avoir fait attention au nom du dessinateur, Laurent Bonneau que j'ai découvert à cette occasion, avec un certain plaisir.
Dès les premières pages, j'ai tout de suite songé au film "les choses de la vie", tant les similitudes se rapprochaient, jusqu'au prénom de Romy, héroïne malgré elle de cette très belle histoire.
D'ailleurs les auteurs ne cachent pas cette référence dans le dossier de l'édition canalbd, édition superbe avec signet et limitée à 1200 exemplaires.
Si le dessin de Laurent Bonneau peut déstabiliser certains comme moi, à la première approche, il s'avère d'une efficacité redoutable au fil de la lecture. Son dessin est certes très éloigné des albums que signe Jim en tant que scénariste, mais je suis resté scotché par son talent.
Il faut dire que cette histoire est basée sur ce qu'on appelle sur le principe du "cadavre exquis" où, en l'espèce le scénariste s'inspire du dessin pour imaginer une histoire..
J'ai été assez séduit par cette recherche de cette inconnue prise en photo sur une plage, alors que la femme de Benjamin, jeune sculpteur, est dans le coma.Le récit est très émouvant, sans fausse note, et au final nous prend aux tripes. Jim aborde ici ses thèmes de prédilections, la vie, la mort, le sens de la vie, l'envie sur des planches de Laurent Bonneau, qui subliment le scénario de Jim.
Je vous invite à lire cet album de 300 pages, qui peut vous amener jusqu'aux larmes.
Je regrette que cet album, qui pour moi s'avère un des meilleurs de ce premier semestre 2021, sorte à une période assez creuse voire reste inaperçu en cette fin de saison. Curieux choix de l'éditeur, alors que ce one shot méritait une meilleure exposition éditoriale..
En tout cas, cet album mérite toute votre attention, tant il est remarquable aussi bien sur le scénario que sur le dessin.
A lire et à relire.
Remarquable à tout point.
Bon, puisque je suis le premier à noter, je vais poster un petit avis. Niveau dessin, j'adore les personnages principaux (ceux de la couverture, les fameux Dentus) aux traits assez caricaturaux. Je trouve dommage que les personnages secondaires soient traités d'une manière plus réaliste mais moins réussie selon mes gouts. Les décors et paysages sont très fouillés et globalement, bon plaisir visuel.
Au niveau scénario, on reste sur sa faim pour l'origine des Dentus, on a l'impression de débarquer directement dans le 14eme album de la série. On suit ces incapables au cours d'une enquête assez complexe à démêler, ce n'est pas parce que c'est une BD humoristique que l'intrigue du polar doit être négligée. Donc même si on se moque des Dentus, on n'est pas beaucoup plus avancé qu'eux. Les Dentus ont chacun leurs défauts et globalement, l'humour reste assez gentiment absurde, potache et mériterait un bon coup de folie tel que l'on retrouve dans les bons Jack Palmer (pas tous, bien sûr).
En gros, suffisamment réussi pour espérer un tome 2 mais en espérant que le tome 2 dynamite encore plus les codes!
Et, j'ai failli oublier, l'auteur est super sympa et fait de belles dédicaces!!!!!
Après l’excellente surprise du diptyque « Mort d’un banquier », je me suis procuré cet album correspondant à la huitième bande-dessinée de l’auteur suisse Matthias Gnehm, (dont seuls quatre opus ont visiblement été traduits en français).
On retrouve bien le trait caractéristique très prononcé et difforme des personnages, dépeignant l’étrangeté et les dysfonctionnements de notre monde, avec un récit qui met en scène une ville « made in China » anxiogène, bétonnée à outrance et tentaculaire à souhait ; d’ailleurs les décors sont fourmillant de détails et rendent bien le côté grisâtre et urbain de cette nouvelle Zurich.
Le personnage principal va se retrouver ainsi perdu dans un pays et une culture dont il ignore beaucoup de choses, mais également perdu au sein de ces villes géantes qui sortent de la terre telles des champignons. L’histoire est remplie de surprises, inattendue et manipulatrice à souhait pour le plaisir du lecteur jusqu’à cette conclusion glaçante.
Comme pour la « Mort d’un banquier », Gnhem s’emploie à mettre en avant des thématiques intéressantes : il passe au vitriol l'industrialisation, les excès du capitalisme, de l’urbanisme de la Chine actuelle mais aussi de nos sociétés occidentales.
Si Criminal reste ma série préférée de l’infatigable duo formé depuis près d’une vingtaine d’années d’Ed Brubaker et de Sean Phillips, Fondu au noir figure aussi en bonne place parmi mes indispensables. C’est en entendant de nouveau parler de l’affaire Weinstein que j’ai eu l’envie de ressortir cet album de ma bibliothèque. En effet, bien que le comics se déroule à la fin des années 40, les agissements qui y sont décrits paraissent encore tristement actuels, notamment l’emprise exercée par des hommes de pouvoir sur de jeunes actrices (The Fade Out 2014, #1-12).
Il s’agit d’un polar situé en 1948 au cœur du cinéma hollywoodien. Après la mort suspecte d’une actrice, deux amis scénaristes commencent à s’interroger et à enquêter sur leur milieu et sur les personnages qui y gravitent tel un panier de crabes. Outre une enquête plutôt classique, sans détour et donc facile à suivre où se mêlent alcool, sexe et gabardine, plusieurs thèmes propres à l’univers cinématographique y sont abordés, comme l’écriture ou plutôt la réécriture incessante d’un film, le fonctionnement infernal d’un studio ou encore la liste noire de Hollywood au temps du maccarthysme naissant.
Le scénario de Brubaker est très prenant, intéressant de bout en bout et on ne s’ennuie pas instant. Le dessin de Phillips est sombre à souhait et participe pleinement à créer l’ambiance de polar. L’édition est également soignée : au lieu d’être inutilement saucissonnés en plusieurs volumes, les douze épisodes sont ici réunis en une intégrale et forment un bel objet comme cela devrait toujours être le cas en VF pour les mini-séries.
Évidemment cet album ne fait pas partie des grands de la série qui s’est progressivement essoufflée. Pourtant il demeure amusant et assez original, mettant en avant les femmes du village qui ne sont que des figurantes dans les autres albums. Uderzo joue à fond la carte des anachronismes et lance une guerre des sexes chez les Gaulois comme chez les Romains.
Nous avons un documentaire sur l'une des courses les plus mythiques au monde à savoir les 24 heures du mans. Dernièrement, un film au cinéma intitulé « Le Mans 66 » a fait parler de lui. Cela reste d'actualité.
Bref, on va avoir droit à des anecdotes diverses sur cet événement sportif au bruit des vrombissements des moteurs.
Ainsi, on apprend qu'il y a environ chaque année 250.000 spectateurs alors que la ville du Mans ne comprend que 145.000 habitants. C'est dire l'importance de cette course hors du commun et qui est avant tout un prix d'endurance.
Il y a toute une organisation qui nous sera détaillée avec précision avec ses 180 salariés à l'année ou ses 40 médecins urgentistes. Il y a également les différents témoignages des fans absolus de cette course qui a été crée en 1923, presque au début de l'ère automobile.
On connaîtra aussi la signification des différents drapeaux. Je me suis toujours demandé à quoi cela pouvait correspondre. Ainsi, le drapeau rouge signifie l'arrêt de la course.
Il y a eu également cette tragédie qui en 1955 à cause d'une Mercédès qui a explosé juste à côté du public et qui a coûté la vie à 82 personnes tout en blessant 120 autres. Mais bon, le spectacle doit continuer malgré tout. Il faut être au-dessus de tout cela car sinon, on ne vit plus.
Le Mans, c'est également du bonheur à savoir le sacre par l'explosion de champagne ainsi que la consécration d'un pilote et d'une voiture. Ferrari a prouvé sa force en 1949, deux ans après la création de sa marque et de son modèle.
C'est bien de découvrir les coulisses de cette course à travers cette BD même si on ne s'intéresse pas particulièrement aux courses automobiles car cela reste tout de même assez impressionnant.
C'est un titre manga qui est vraiment plébiscité en ce moment par les lecteurs d'où mon intérêt pour cette lecture. Je suis attiré par les mangas qui peuvent devenir culte.
Je suis néanmoins tombé sur un manga assez naïf qui est destiné principalement à un public très jeune. Pour autant, si je me place dans ce contexte, c'est un excellent titre pour la jeunesse. Certes, en tant qu'adulte, on peut ressentir de la poésie puisque ce récit est situé à mi-chemin entre les films de Ghibli et de Miyazaki et les mondes de final fantasy.
Je ne crierais pas au chef d’œuvre car cela m'a semblé assez basique et mièvre comme récit malgré la magie et cet univers steampunk ainsi que des personnages aussi attachants. A travers cette création originale, on sent bien toutes les influences de la mangaka (jeux vidéos et animes).
Par contre, je reconnais une certaine puissance de ce graphisme qui est véritablement enchanteur et qui rend la lecture très plaisante. C'est un excellent atout.
Cependant, si les dessins sont magnifiques, le scénario ne m'a pas paru aussi passionnant à souhait. Je suis incontestablement attiré par des mangas plus dark. Bref, c'est comme si je m'étais trompé de rayon. Pas grave car c'est toujours intéressant de faire de nouvelles découvertes.
Je n’avais pas lu le roman. Il est vrai que je n’aime pas vraiment lire les ouvrages depuis qu’on nous obligeait à le faire à l’école dans le cadre des devoirs. Ce n’est pas pour cela qu’on devient inculte par la suite mais ceci est un autre sujet. Il y a d’autres supports instructifs comme le cinéma ou la bande dessinée par exemple.
La question est de savoir si cette œuvre adaptée en bd est réussie ou pas ? Dire que c’est un succès serait un gros mensonge de ma part. Je n’ai pas franchement aimé cette longue saga de science-fiction qui s’éternise et qui n’a rien de très original. On ne pourra même pas se raccrocher au dessin tant il est imprécis. Au niveau du récit, cela manque souvent de cohérence. Au final, j'ai relevé d'assez grosses imperfections.
C’est vrai que c’est une œuvre du début des années 2000 mais elle commence sérieusement à dater. Fort heureusement, les auteurs actuels ne travaillent plus de la même manière. Bref, je préfère passer mon chemin car j'estime qu'il y a nettement mieux en proposition. C’est comme cela que fonctionne le monde de la concurrence et cela cocnerne également la bande dessinée.
A noter qu’il était prévu de faire 100 albums sur cette œuvre mais que cela s’arrête au 15ème tome faute d’un public qui suit. Oui, c’est quand même important d’avoir de l’audience. Pour la suite, il va falloir se plonger dans le bouquin. Euh, pour les fans bien sûr !
Il est des auteurs où je n'arrive pas à m'intégrer dans leur univers ne serait-ce que graphique. Je n'apprécie pas vraiment ces traits gras et ces grandes cases où les dialogues semblent prendre tellement d'ampleur. C'est statique à souhait. La colorisation est trop prononcée sur le violet.
L’œuvre de Robert Louis Stevenson fait l'objet ici d'une adaptation un peu plus moderne et totalement urbaine dans le genre chronique sociale. Une idée intéressante au départ mais qui m'a très vite lassé au vu du développement du récit. On peut décrocher assez facilement pour peu qu'on ne soit pas réceptif au message. Il faut dire que les personnages ont du mal à nous délivrer la moindre émotion tant le dessin est épais et trop simpliste.
Je crois bien que je préfère nettement l’œuvre originale qui est beaucoup plus exotique avec la mer, les navires et une vraie île au trésor.
Il n'y a point d'originalité dans le titre puisqu'il y a déjà 5 séries qui le portent. Il n'y a aucune originalité dans le scénario qui renvoie au vieux Blueberry avec un peu plus de violence pour changer un peu de registre et faire dans le western sanglant à la Clint Eastwood et son Impitoyable. Bref, pour l'originalité, il faudra repasser.
Pour le reste, cela fait dessin très vieille France pour les nostalgiques qui ont passé la cinquantaine et qui se remémorent les bonnes années où une poignée d'auteurs franco-belge se partageaient sans vergogne le marché. Très peu pour moi car c'est trop classique et sans surprises. Oui, il y a nettement mieux comme série en western.
"Fausses pistes" au pluriel.
Un titre qui révèle la trame du scénario. En effet, Duhamel explore savamment plusieurs "pistes", de la chronique sociale au western historique en passant par le burlesque ou l'action. Mais il n'en suit qu'une jusqu'au bout : la plus intimiste. Celle qui nous plonge dans la psychologie de son personnage, un loser magnifique qui accomplira malgré lui son destin. Et il fallait bien cette narration multidirectionnelle pour qu'il y parvienne.
Au final ce jeu de (fausses) pistes prend la forme d'un conte contemporain qui s'attache plus au sens des situations qu'à leur crédibilité. Cela permet à l'auteur de prendre des distances vis à vis de la réalité pour poser d'excellentes questions et rendre son récit passionnant. Car chaque scène est porteuse d'un message. En partageant ainsi sa réflexion, il fait appel à l'intelligence du lecteur pour transformer une histoire toute simple en une quête initiatique véritablement touchante.
Acheté sur un coup de tête, j'ai pris un grand plaisir à lire cet album bien abouti et surprenant.
A part deux blagues qui font sourire, ce nouvel opus est très décevant et n'apporte rien à l'œuvre.
Dommage que Sfar et Trondheim se contentent d'un album aussi insipide pour refaire un "Donjon Crépuscule".
C'est tout de même mon 1100ème avis sur le site ;)
2.5 étoiles pour moi.
C'est sympathique, on retrouve le style de Fabcaro avec l'absurdité la plus totale. Certains passages font sourire, mais pas d'hilarité sur cet ouvrage qui avait reçut une bonne pub quand il était sorti en 2015. Pour moi tout ce baroufle est surcoté.
Je retrouve ici un auteur dénommé le Cil vert que j'avais pu découvrir grâce à son fameux
« Rentre dans le moule » que je n'avais pas trop apprécié puis un faux boulot qui avait attiré toute mon attention. On pourrait dire que c'est presque une trilogie où notre héros cherche sa vocation.
Il s'agit encore d'un récit autobiographique comme l'auteur s'est spécialisé. On apprend qu'il n'était pas au départ un auteur de BD et qu'il est venu dessus un peu par hasard au détour d'un stage à Prague en République Tchèque. Il va surtout découvrir le plaisir de l'écriture qui permet également d'exorciser ses peurs et ses peines.
Il va en effet suivre son épouse dans cette ville car elle est en mission pour une O.N.G. Ce n'est pas facile de laisser sa pauvre mère derrière soi. En effet, l'auteur vient de perdre son père dans un accident du travail sans que la cause exacte ne soit dévoilée dans cette œuvre. Le travail peut tuer, il faut le savoir.
Le propos de cette bd sera plutôt basé sur le deuil et le déracinement ainsi que la vie dans un pays étranger. On retrouve la même tristesse que j'avais pu déceler dans ses précédentes œuvres. Mais bon, c'est parfois la dure réalité de la vie ce qui rend cette bd assez crédible.
J'étais attiré par le thème de la singularité dans un monde un peu uniforme. Cependant, son exploitation m'a plutôt assez déçu.
En effet, cela devient un peu du n'importe quoi au fil de ce récit d'un homme qui s'engage dans un travail temporaire en attendant que sa compagne accouche d'une fille ce qui peut entraîner quelques conflits. Pas le fait d'avoir un bébé bien entendu mais celui de s'engager dans un travail alors que l'autre moitié a besoin de passer un peu plus de temps ensemble.
Je m'attendais sans doute à autre chose de plus profond. Certes, il y a toute cette histoire sur cet élève ingénieur intégrant l'Ecole des arts et des métiers et ses atermoiements et autres questions existentielles. La conclusion de ce récit m'a laissé comme un goût d'inachevé. De toute façon, l'intérêt n'y était plus passé trente pages avec toute cette compilation de témoignages.
Un récit autobiographique que je qualifierai de nombriliste et d'un peu déprimant. Le dessin demeure toutefois assez plaisant et il y a un peu d'humour. La moralité reste le fait qu'il ne faut pas se laisser imposer un choix de vie mais obéir à soi-même pour choisir sa voie.
On plonge dans l'univers du jeu vidéo violent parmi des adolescents. Le scénario entretient sa part de mystère. Ce n'est pas très crédible mais on peut se laisser prendre au jeu. Il est vrai que c'est devenu une véritable addiction pour les jeunes. C'est tiré d'un vieux roman de jeunesse datant de 1996. Que le temps passe !
Le graphisme ne m'a absolument pas séduit. J'ai noté beaucoup de carences. On ne peut pas dire que cela sera le point fort de cette œuvre adaptée. Maintenant, la thématique semble intéressante. L'insigne nazie que porte un jeune est le démarrage de cette histoire qui va côtoyer le fantastique. Cela se laisse lire mais cela sera sans plus.
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire de mafieux russes qui viennent dans nos pays occidentaux pour faire leurs sales affaires et notamment sur la côte d'azur aux alentours de Nice. Il y a certes un code d'honneur chez ces malfrats mais qui répond à des valeurs autres que celles de la loi et de la république.
Du coup, l'identification ou même la sympathie pour le héros qu'on veut attachant est totalement absente. Par la suite, il y a un réel désintérêt à ce qui pourrait lui arriver entre une explosion par ci ou une trahison par là. C'est un choix de vie.
Une bd qui se situe dans un contexte de guerre entre clans du grand banditisme international. Un dessin que je n'ai pas trouvé très lisible. Par ailleurs, les dialogues m'ont littéralement assommés. Bref, cela manque singulièrement de profondeur.
Bon, on ne va pas se mentir ou passer par quatre chemins : un automne à Hanoï est un carnet de voyage assez moyen par rapport à ce qui existe actuellement sur le marché. On pourrait penser que peut-être à l'époque de sa parution, c'était quelque chose d'assez original mais il y a eu bien mieux depuis en la matière.
On apprendra finalement pas grand chose d'intéressant sur Hanoï mise à part que certains hôteliers pourtant communistes sont plus véreux que des capitalistes et qu'on mange les chiens sans respecter ces nobles animaux de compagnie. Une société qui dévore ses chiens ne recueille absolument pas ma compassion et c'est ainsi. C'est dégoûtant. Je n'ai pas trop envie de passer un automne à Hanoï. Sans façon !
Le soufflet retombe dans ce dernier tome, me concernant ! J'en attendais sûrement beaucoup trop, surtout pour le personnage de Holden, dont je trouvais l'évolution incroyable (la fin du tome 4 !!)
Cette fin m'a perdue, et surtout frustrée. Je pensais à un mot de fin, quelque chose de consistant pour bien clôturer toutes ces (mes)aventures, mais je n'ai pas été convaincue...
À mon très grand, immense regret.
La série en elle-même demeure l'une de mes favorites malgré ce tome 5.
Encore une fois, Cyril Bonin a su véritablement me séduire avec sa BD. Dans cet opus, on découvre Walter Benedict, un photographe à succès qui va avoir en sa possession un objet lui permettant de remonter le temps et ainsi de défaire ses "erreurs".
Le scénario prend le temps de s'installer doucement mais sûrement. Peu à peu, l'histoire prend son envol. À travers les péripéties de Walter, le lecteur s'interroge sur sa propre vie. En effet, et si nous avions l'occasion de changer notre passé, de refaire les choses indéfiniment, le ferions nous? La question de la destinée se pose clairement. Le scénario est donc vraiment prenant. Je me suis laissée prendre au jeu et les pages ont défilé à une vitesse folle.
Walter Benedict est un personnage qui est légèrement antipathique. Sa volonté de tout avoir absolument me laisse parfois quelque peu perplexe. Walter veut tout, l'amour, le succès, l'argent...Quitte à se brûler les ailes, il va sans cesse modifier son destin.
Esthétiquement, Cyril Bonin arrive toujours autant à me séduire. Les traits sont fins et délicats. Les vignettes fourmillent de détails. J'aime particulièrement les regards des personnages qui sont si expressifs. L'ambiance des couleurs donne une atmosphère un peu rétro. Ouvrir cette BD, c'est être transporté dans un autre univers.
Pour plus d'avis: http://aufildesplumesblog.wordpress.com
Pour ce dernier volet de la trilogie initiale, les auteurs n'ont pas lésiné sur les couleurs. Elles m'ont frappé dès les premières pages tel le tome 1 de la série Murena mais uniquement en édition originale. Elles sont, tous simplement, sublimes.
Le dessin reste absolument dans la lignée des tomes précédents. L'histoire se clôt comme prévu par le suicide d'Eliette mais avec cette chance ou malédiction, comme on voudra, de trouver le moyen de la ressusciter par un passage aux enfers. On notera le départ de Dame Gorge qui préfère suivre son destin sur les conseils du dieu de la guerre qui lui a dressé un sombre tableau du destin de Gorn. Une fin plutôt prévisible sur la fin d'Eliette mais malgré tout un album très réussi pour un tome 3 qui est excellent.
On assiste à la la suite des aventures de notre revenant au domaine de Dame Gorge qui laisse entrer la bête dans la demeure. Là aussi dans la suite du tome 1 un scénario un peu accéléré mais un interlude intéressant avant la phase finale. (Pour le reste, même commentaire que pour le tome 1)
Je découvre Gorn avec ravissement grâce à un dessin très impressionniste avec une certaine surcharge de traits, un dessin parfois ébouriffé ou hirsute, parfois très laid mais aussi magnifique avec des personnages succulents dont certains font étrangement penser à la Nef des Fous, ou encore à Sky-Doll. Parfois le dessin est lourd, trop flou, ça fait mal aux yeux, et parfois trop caricatural. L'ensemble est cohérent et même génial.
Un scénario qui est bâti sur un moyen âge "à la" Excalibur avec châteaux, sorcellerie et chevaliers sans oublier l'histoire d'amour assortie d'un maléfice. Une idée géniale et originale d'un héros tué dès les premières pages, lors d'une invasion et dont la dulcinée est dupée par un maléfice et une possession démoniaque du corps de son défunt amant. Une idée originale mais qui laisse malheureusement déjà présager un drame calqué sur la tragédie shakespearienne de Roméo et Juliette ou encore à son adaptation cinématographique française "L' éternel Retour". Le déroulé est parfait mais trop rapide. Notre fantôme est parfois un peu trop à l'eau de rose. Cette aventure intègre également de façon très originale une nouvelle héroïne : Dame Gorge, une sorte de viking féminine boulotte, laide, petite, terrible et cruelle, avec des grandes tresses à la Pipi Langstrumpf (Fifi Brindacier). Si on lui rajoutait des gauloises sans filtres et une canette de Kro, elle aurait été au top.
Ce volume m'a surpris, m'a plus, m'a ébloui et m'a happé dans cette aventure sordide et réussie, dont le troisième tome clos avec perfection l'histoire avec une ouverture sur une suite. Je recommande cette série les yeux fermés.
Ce recueil rassemble des gags d’une demi-page, très rarement drôles. Et on est souvent bien loin de l’ambiance Rantanplan même si l’auteur fait intervenir des guest stars telles que Lucky Luke ou les Dalton. A fuir.
J'ai eu beaucoup de mal avec les dessins , les tètes des personnages sont affreuses , seul l'histoire sauve un peu l'ensemble mais Corteggiani ( BLUEBERRY ) et Suro nous avaient habitués à mieux
Quatre histoires ridicules servies par un dessin médiocre. Un album qui fait clairement office de "remplissage" et qui n'apporte rien à la série. A éviter.
J'avais espéré lors de ma lecture du premier tome que le récit décollerait un peu mais ce n'est pas vraiment le cas dans ce second tome qui vient clôturer le tout. Le rêve américain est à peine effleuré car on ne quittera pas cette île au large de New-York.
Je vais passer le fait que les autorités américaines laisse croître un trafic d'influence sur ce territoire entre flics et douaniers véreux et filière mafieuse. Le scénario a vraiment de la peine à convaincre le lecteur que je suis. La fin sera d'ailleurs assez difficile à avaler.
Pour autant, on comprendra que le mécanisme de l'immigration repose sur le fait que l'arrivant doit fournir une certaine quote-part à son pays d'origine pour leur permettre de survivre. C'est un phénomène que l'on rencontre encore de nos jours avec l'argent envoyé au bled.
Graphiquement, c'est toujours une belle réussite. La lecture reste toutefois assez agréable. On découvre qu'il n'est guère facile d'être un migrant dans un contexte d'arrivée parfois très difficile où il est exploité voire instrumentaliser.
Cette BD est traitée de manière assez classique malgré un côté opéra-space et de beaux décors intergalactique qu'on a pu déjà voir dans de nombreux fils de science-fiction à commencer par Blade Runner par exemple.
Je n'ai pas trop apprécié le revirement final qui m'est apparu comme totalement saugrenu entre ce mercenaire de l'espace et cette belle universitaire en ethnologie. Encore une fois, on va faire de l'effet à tout prix et cela gâche la crédibilité de cette œuvre.
C'est une adaptation d'un roman de science-fiction français. Pour moi, trop classique, pas assez original et point de crédibilité avec des personnages assez basiques auxquels on ne s'attache pas.
Toutefois, les amateurs de science-fiction pourront sans doute se laisser tenter d'autant que c'est quand même signé par Serge Le Tendre au scénario.
Pour apprécier cet album à sa juste valeur, il vous faut connaitre la littérature française.
Il vous faut aussi l'aimer.
Une fois que vous aurez appris à connaître et à aimer la littérature, vous serez enfin digne d'ouvrir Nénéref pour vous payer sa gueule.
En tous cas, moi, ça marche. Au moins une planche sur les vingt me fait marrer. Jamais la même.