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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71382 avis postés dans la bedetheque
    michel333 Le 29/03/2021 à 09:21:20
    Olive (Cazot/Mazel) - Tome 2 - Allô la terre ?

    J'ai découvert cette série sur un groupe facebook et je ne regrette pas d'avoir écouté les avis très positif. Olive est une série poétique, avec des personnages magnifiques aussi bien graphiquement que leur personnalité. Elle aborde un sujet important qu’est l’autisme et même si personnellement je ne suis pas concerné, j’ai quand même été touché par cette jeune fille. Une belle série intelligente, avec des graphismes qui sortent de l’ordinaire. Belle découverte pour moi.

    Erik67 Le 29/03/2021 à 08:02:03

    J'ai littéralement adoré cette belle histoire d'amour à travers le cœur d'un tout petit canard si attachant qui en pince pour la belle Betty Blues. C'est très jazzy comme ambiance. Normal puisque Little Rice Duck est un canard trompettiste de renom qui donne toute sa musique dans des clubs enfumés.

    Le seul regret que j'aurais concerne la fin de l'histoire qui n'est pas à mon goût. Je me dis que cela ne peut pas se terminer comme cela. C'est trop touchant ! J'espère qu'un jour, il y aura une suite. Bien sûr, il y a comme quelque chose d'irréparable et on ne peut revenir en arrière.

    Cet auteur m'avait déjà charmé une première fois avec une autre aventure animalière à savoir Sumato. Il semble aller plus loin ici. On retrouve néanmoins toujours les mêmes thèmes: l'amour impossible, la lutte contre le capitalisme sauvage et le règne de l'argent-roi …

    Il est dommage que le découpage s'articule sur 6 cases identiques de planches en planches. Un peu plus d'audace dans la disposition des cases aurait apporté quelque chose de plus à cette bd. Graphiquement, cela semble irréprochable surtout au niveau de la colorisation.

    Reste que le scénario paraît un peu mince. L'essentiel est ailleurs: on est porté tout simplement par la déprime du héros. C'est une bd totalement atypique qui semble s'affranchir des codes habituels. Cela fait du bien de lire quelque chose d'originale et de si touchant.

    Erik67 Le 29/03/2021 à 08:00:56

    Dire que je suis déçu par cette lecture d'une énième nouvelle de Bec serait un doux euphémisme. J'ai crû que j'étais dans un mauvais épisode de Walking Dead. On reprends les mêmes codes et surtout les mêmes mots (la horde etc...). Certes, on les appelle les voraces mais cela ne trompe personne.

    Sur le récit sombre et désespéré, il est malheureusement d'une grande platitude et sans grande surprise. Des militaires dans un convoi en 2025 en Inde doivent venir en aide à des gouvernants assiégés par des zombies suite à une terrible épidémie qui s'est abattu sur la planète et qui contamine tout le monde.

    Certains y verront sans doute une allégorie sur les hordes de parisiens fuyant le virus pour aller se la couler douce en Bretagne mais contaminant tout sur son passage. D'autres un repompage indigne de la fameuse série Walking Dead.

    On ne s'attache à aucune des personnages et d'ailleurs, cela n'aura aucune importance au vu du résultat. En effet, la fin sera trash et sans concession. Cependant, c'est une déception sur toute la ligne en ce qui me concerne. Je suis pourtant amateur de zombie.

    Erik67 Le 29/03/2021 à 07:59:39

    Quelle lecture réellement pathétique ! Effectivement, il ne vaut mieux pas enchaîner avec « le jour où le bus est repartie sans elle » car voilà réellement une BD déprimante qui peut très vite vous faire entrer en dépression à condition d'être très fragile mentalement parlant.

    L'expérience traumatisante vécue durant l'enfance par Charlie ? En étant petite fille en colonie de vacances, elle aurait pu être la proie d'un animateur de 25 ans pédophile qui a été arrêté 8 ans après alors qu'elle avait 16 ans. Bref, elle a eu l'impression d'avoir échappé au danger des attouchements par décalage temporel. C'est comme quand vous traversez sur un passage protégé après qu'un fou du volant ait manqué de vous écraser 5 minutes après. Mais bon, cette petite fille devenue femme a commencé à craquer totalement et a été obligé de suivre une psychothérapie. Sa vie amoureuse a d'ailleurs été un désastre. Elle aurait dû porter plainte pour se faire indemniser en rejoignant un collectif de victimes.

    Tout cela découle d'un sentiment d'insécurité pour avoir passé très près dans la gueule du loup. Je crois que j'ai dans l'absolu un peu plus de compassion pour la petite fille qui perd ses parents lors d'un bombardement en Syrie que de cette situation que je trouve risible. Est-ce humain que de penser ainsi ? Je sais qu'on peut être marqué par des choses qui peuvent nous paraître insignifiantes et que pourtant la douleur est bien réelle. Mais là, je n'y arrive pas. La victimologie par ricochet n'est pas trop mon truc.

    Une œuvre intime et sincère mais que je n'ai pas aimé. Le raconter sous forme de BD peut être une forme de thérapie pour l'auteure. Je peux parfaitement le comprendre. Cependant, je ne suis pas obligé de partager l'esprit perturbé d'une jeune femme. Je ne suis pas Charlie.

    El-Rej Le 28/03/2021 à 21:28:37

    J'ai découvert Baptiste Pagani sur les réseaux sociaux pendant la création des Lames d'Ashura... chaque nouvelle image qu'il postait me donnait un peu plus envie d'avoir le livre entre les mains et, lorsque j'ai enfin pu le lire, je n'ai pas été déçu !
    Artiste complet, il a su créer un univers vraiment plaisant. Ses dessins et ses couleurs collent parfaitement à l'histoire qu'il a voulu raconter ; une réussite totale... !

    Yovo Le 28/03/2021 à 21:18:19
    Les chefs-d'œuvre de Lovecraft - Tome 6 - Celui qui hantait les ténèbres

    Chaque nouveau tome des "Chefs d’œuvres de Lovecraft" est une pépite, même si l'intensité semble légèrement faiblir au fil des parutions. Les 2 récits réunis ici peinent à saisir le lecteur et ne parviennent jamais véritablement à le plonger dans l’effroi ressenti par les personnages. C’est un peu dommage tant cette série est magnétique et superbement éditée.

    Mais si le scenario de « Celui qui hantait les ténèbres » manque selon moi d’épaisseur et de frisson, la lecture reste fascinante grâce au toujours superbe dessin de Gou Tanabe qui parvient à créer des ambiances expressionnistes de toute beauté.

    Les amateurs de la série l’achèteront les yeux fermés ; ceux qui voudraient la découvrir, préférez plutôt "les Montagnes hallucinées" ou "La couleur tombée du ciel" pour commencer.

    Strictly Sequential Le 28/03/2021 à 19:14:17
    Les centaures (Desberg/Seron) - Tome 1 - La porte du néant

    (1a a un 2 sur la colonne vertébrale pour des raisons inconnues)

    Un bon livre pour ce naturiste américain.

    Touriste-amateur Le 28/03/2021 à 19:01:56
    Le château des Animaux - Tome 2 - Les Marguerites de l'hiver

    Magique!!!
    Tout aussi réussi que le premier album, cet opus m'a serré le coeur d'émotions. C'est pour ce genre d'albums qu'on aime la BD!!!

    Touriste-amateur Le 28/03/2021 à 18:59:59
    Le château des Animaux - Tome 1 - Miss Bengalore

    Je ne suis pas un fan des BD où les héros / héroïnes, sont des animaux qui agissent comme des humains ... Et puis il y a mon libraire qui me dit que cet album est un indispensable!
    Alors je me laisse porter et là .. je suis transporté!!! C'est magnifiquement dessiné, le scénario est juste, les protagonistes sont émouvants.
    J'ai adoré, dévorant l'album avec juste un point au coeur en me demandant si ces "personnes" vont réussir dans leur recherche de liberté, d'indépendance.
    Merveilleux de tendresse et parfois de tristesse. Mais l'espoir l'emporte.
    Quelle claque dans les émotions, quel bonheur de lecture cet album. Merciiiii!!!!

    jr5902 Le 28/03/2021 à 18:51:27

    Une histoire bien écrite au suspense prenant, un dessin parfait, une volonté de rendre justice aux femmes mais fallait-il pour cela magnifier des tueuses islamistes, je me pose la question !

    Touriste-amateur Le 28/03/2021 à 18:51:18
    Viravolta - Tome 2 - Dans le secret du roi

    J'ai été un peu moins enthousiasmé par ce second opus que par le premier.
    Ca a du mal à démarrer: 17pages au début pour lancer l'histoire (un peu comme dans un James Bond)! C'est quand même long.
    Pour le reste de l'album, j'ai trouvé l'intrigue compliquée, avec beaucoup de protagonistes. OK, c'est une histoire d'espionnage et donc avec beaucoup de ramifications! Mais ça doit aussi rester un moment de plaisir et de loisirs! Par moments, j'avais l'impression de devoir réviser une interro d'histoire tellement j'essayais de me rappeler les éléments du puzzle!

    Heureusement : tout fini bien :)

    Touriste-amateur Le 28/03/2021 à 18:43:23
    Viravolta - Tome 1 - L'orchidée noire

    J'ai aimé les dessins très précis et l'intrigue intéressante. Souvent en difficultés, mais jamais battu comme les héros de BD (un petit air du Scorpion dans le personnage!).
    A lire!

    hfauve Le 28/03/2021 à 17:56:22
    La guerre des Sambre - Hugo & Iris - Tome 1 - Chapitre 1 - Printemps 1830 : le mariage d'Hugo

    Si l'on relit la série des Sambre dans l'ordre de la chronologie et non celui de l'édition, on peut avoir un petit regret car la psychologie de Maxime et Constance vieillissants n'est pas parfaitement cohérente avec celle qu'ils ont dans les albums dont ils sont le centre.
    On n'y retrouve pas ces personnages manipulateurs et amoraux qu'ils étaient (ou seront) dans "Maxime et Constance".

    El-Rej Le 28/03/2021 à 12:19:38
    Les 5 Terres - Tome 1 - « De toutes mes forces »

    Je me souviens avoir refermé ce premier volume et l'avoir rapporté aussi sec à mon libraire...
    Je n'ai pas du tout adhéré au parti pris d'avoir choisi des animaux pour raconter cette histoire. Je pense qu'un autre choix artistique m'aurait peut-être plus accroché. Surtout que, dans le registre animalier (de Guarnido sur Blacksad à Sébastien Vastra pour Jim Hawkins en passant par Etienne Willem pour les Ailes du Singe ou Romuald Reutimann sur Cité 14), on a quand-même des pointures.
    Donc là, je trouve le dessin un niveau en dessous.
    Après, au niveau de l'histoire, quand on a quelques classiques d'héroïc-fantasy au compteur (non, il n'y a pas que Game of Thrones !), c'est pas fabuleux non plus.
    Donc, je rejoins tout à fait le commentaire plus bas qui disait que tout était trop lisse ; c'est également ce que je pense.
    Pas de second volume pour moi. Je retenterais peut-être la lecture à la parution d'une première intégrale si les avis sont toujours aussi bons mais, pour l'instant, il y a suffisamment d'autres bonnes BD pour que je m'intéresse à ces 5 Terres.

    sebastien01 Le 28/03/2021 à 12:15:21

    En 2018, DC Comics s’alliait avec Walmart, une enseigne américaine de la grande distribution, pour sortir des comics exclusifs à celle-ci dans l’idée d’y dénicher de nouveaux lecteurs. L’idée a fait long feu et les comics ont rapidement regagné les rayons des boutiques spécialisées. Parmi ces comics, une aventure de Batman par Brian M. Bendis et une autre de Superman par Tom King, deux auteurs habituellement en charge de la destinée du personnage de l’autre. Lecture du Superman pour poursuivre (Superman: Up in the Sky 2019, #1-6 + Action Comics 1938, #1000 "Of Tomorrow").

    Une fillette est enlevée par des extraterrestres et Superman part à sa recherche ; voilà pour le pitch. Mais il ne s’agit en réalité que d’un prétexte pour faire découvrir à de nouveaux lecteurs toutes les facettes de la vie de Superman. Ainsi, le scénario saute d’un sujet à l’autre (Superman défonce des monstres, pratique la boxe, se remémore la Seconde Guerre Mondiale, travaille au Daily Planet, fait la course avec The Flash, sauve un chaton, etc.) et essaye, avec plus ou moins de réussite, de raccrocher ces différentes séquences à l’enquête en cours.

    Le découpage en douze chapitres rend le procédé un peu répétitif à la longue et, pour peu que l’on ait déjà lu quelques aventures du personnage, ce n’est pas très original. Cependant, il s’agit d’une bonne introduction (je le rappelle, destinée initialement aux clients des supermarchés et non aux fans de comics), d’une bonne écriture (mais il faut apprécier les effets de répétition et de rappel, un tic de Tom King dont il s’agissait de la première incursion sur le personnage) et qui bénéficie en plus du très bon dessin d’Andy Kubert (et ça, c’est l’occasion d’en mettre souvent plein la vue !).

    L’album se conclut avec une histoire tirée d’Action Comics #1000. Tom King et Clay Mann racontent les adieux de Superman à la Terre ; c’est aussi bref que beau et sensible, une belle conclusion pour cet album en somme.

    sebastien01 Le 28/03/2021 à 12:14:58

    En 2018, DC Comics s’alliait avec Walmart, une enseigne américaine de la grande distribution, pour sortir des comics exclusifs à celle-ci dans l’idée d’y dénicher de nouveaux lecteurs. L’idée a fait long feu et les comics ont rapidement regagné les rayons des boutiques spécialisées. Parmi ces comics, une aventure de Batman par Brian M. Bendis et une autre de Superman par Tom King, deux auteurs habituellement en charge de la destinée du personnage de l’autre. Lecture du Batman pour commencer (Batman: Universe 2019, #1-6 + The Batman Chronicles 1995, #21 "Citizen Wayne" + Detective Comics 1937, #1000 "I Know").

    J’attendais avec une certaine excitation de voir Bendis sur Batman depuis son arrivée chez DC Comics en 2018. Je voulais retrouver l’ambiance de son run sur Daredevil et la voir quasiment dupliquée à Batman. Malheureusement, ce n’est pas du tout ce que propose cet album. D’une part, l’ambiance est plutôt comique et colorée, loin du ton sale et sombre que j’affectionne pour ce personnage. D’autre part, si le scénario partait sur de bonnes bases (une enquête classique sur un cambriolage du Sphinx), il vire rapidement au voyage spatio-temporel fantastique et multiplie les rencontres exotiques (Vandal Savage, Gorilla Grodd, Jonah Hex, les Green Lanterns, etc.). J’ai même voulu abandonner la lecture lorsque Batman s’est retrouvé avec cette ridicule armure de White Lantern sur le dos. Et le trait de Nick Derington ne m’a pas non plus emballé. Bref, ce n’était clairement pas "mon" Batman.

    L’album se conclut avec deux brèves histoires toujours scénarisées par Bendis. La première est un hommage à Citizen Kane et est illustrée par Michael Gaydos (Alias, Jessica Jones) ; la seconde est tirée de Detective Comics #1000, raconte comment le Pingouin a découvert l’identité secrète de Batman et est illustrée par Alex Maleev (Daredevil, Leviathan). Je ne serai pas objectif s’agissant de deux dessinateurs que j’apprécie beaucoup mais cela offre au moins une belle conclusion à l’album.

    horoloadmin Le 28/03/2021 à 11:56:07
    Chimère(s) 1887 - Tome 2 - Dentelles écarlates

    encore mieux que le T1 déjà très bien.
    l'affaire s'épaissit et l'intrigue avance, super rebondissement en fin d'album.

    j'ai eu du mal à le lacher...

    scénario et dessins toujours très bien!

    BudGuy Le 28/03/2021 à 11:49:49
    Buck Danny - Tome 58 - Le pacte !

    Suite et fin de ce triptyque comprenant "Vostok ne répond plus" et "Opération Vektor", ce dernier opus enchaîne les rebondissements, les séquences de bravoure/d'action à la vitesse d'un TGV.
    C'est très efficace et on ne s'ennuie pas ! D'ailleurs j'ai noté quelques références au film "Broken Arrow" de John Woo (tant visuellement que scénaristiquement).
    Néanmoins, cette efficacité est à double tranchant: en effet, le scénario va trop vite et scénaristiquement parlant, il y a des éléments qui posent problème à la cohérence globale. Exemple: Lady X qui s'associe avec Buck Danny ?!?, on dirait Blake et Mortimer avec Olrik dans certains derniers albums...
    Autre exemple: Buck Danny et Sonny Tuckson qui repartent immédiatement en mission après avoir été dans le coma/failli mourir d'un virus/failli mourir après une tentative d'assassinat... James Bond peut aller se rhabiller !
    Visuellement, le style de Formosa est bon et dynamique: les séquences de vol sont réussies et Lady X n'a jamais été aussi vénale que séduisante ^^
    Dernier point important: les personnages évoluent (enfin) un peu dans le bon sens et il faudrait continuer sur cette lancée sur les prochains albums.
    Un opus sympathique et sans prise de tête.

    El-Rej Le 28/03/2021 à 11:32:28
    Ira Dei - Tome 4 - Mon nom est Tancrède

    A chaque fois que je ferme une oeuvre du duo Brugeas / Toulhoat, j'ai un arrière-goût d'histoire inachevée... c'est ce que j'ai pris l'habitude d'appeler "le syndrome Chaos Team".
    Encore une fois, à la fin de ce second cycle d'Ira Dei (et peut-être dernier album de la série ?!), j'ai l'impression que l'histoire s'achève au moment même où elle commence à devenir intéressante !
    Je trouve que, à l'instar des autres oeuvres du duo, le récit alterne des planches très fluides et des moments de lecture moins plaisants.
    Je ne vais pas dire que je ne me ferais plus avoir car j'attends déjà la République du Crâne, futur titre du duo, mais j'espère vraiment que toutes ces histoires commencées (Chaos Team, le Roy des Ribauds, Ira Dei) auront un jour une fin.

    horoloadmin Le 28/03/2021 à 10:41:29
    Chimère(s) 1887 - Tome 1 - La perle pourpre

    beaucoup de plaisir à me plonger dans l'univers décadent et coloré des maisons closes de fin 19ieme

    le dessin est agréable et se prête bien à l'histoire.

    l'intrigue est bien distillée entre complot historique et l'histoire de Chimère, ça ce lit tout seul.

    yannzeman Le 28/03/2021 à 10:35:32
    Elecboy - Tome 1 - Naissance

    Je ne serai pas aussi dithyrambique que d'autres, ici, sur cet album.

    Côté scenario, c'est confus, le début est longuet, les personnages sont assez stéréotypés ou ont un comportement tellement étrange qu'il m'a été difficile de m'attacher et de suivre l'histoire. J'ai du faire des pauses, ce qui n'est pas bon signe.

    Un bon dessinateur ne fait pas toujours un bon raconteur d'histoire. Jaouen est peut-être plus un illustrateur qu'un dessinateur de BD, dans cet album (alors que je l'ai trouvé très bon dans ses précédentes réalisations où un scénarite l'accompagnait).

    Ce mélange graphique de monde post-apocalyptique et de Grèce antique, c'est du déjà vu (cf ce qu'a proposé le duo Bajram/Mangin chez Quadrants). Et un vaisseau spatial avec un temple grec, j'y crois moyen.... J'ai passé l'age d'apprécier "les chevaliers du zodiaque".

    Même la couverture, si réussie soit-elle, rend un peu décevante la lecture de l'album, puisque la promesse de retrouver cette scène (et ce robot) n'est pas tenue. Cette couverture aura peut-être du sens dans les albums suivants, mais là, ce n'est pas le cas.

    Graphiquement, je reste aussi un peu sur ma faim. C'est beau mais ce n'est pas toujours très compréhensible. Parfois mal cadré, parfois les visages ne sont pas reconnaissables (le mal moderne des BD ou on doit parfois deviner qui est qui).

    J'espère me tromper, et que la suite prouve que le projet est bon. Mais en Saint Thomas, j'attends de voir.

    El-Rej Le 28/03/2021 à 10:07:58

    Cela faisait presque 20 ans que je n'avais pas eu entre les mains une oeuvre de Boris Beuzelin, depuis l'Epouvantail Pointeur.
    C'est donc une redécouverte de son trait très graphique... par contre, c'est la première fois que je le découvre au scénario et c'est un véritable plaisir.
    Je peux dire que je ne connaissais que très vaguement l'histoire de l'expédition du comte de La Pérouse à bord de la Boussole et de l'Astrolabe et découvrir cette fabuleuse aventure aussi bien écrite et mise en image a été un formidable moment de lecture que je ne peux que conseiller.

    Erik67 Le 28/03/2021 à 09:56:35

    Notre héros est un jeune policier qui met des amendes et qui croit qu'il peut y avoir des attentats islamiste sur des petits marchés au beau milieu d'un village de montagne. Certes, les terroristes peuvent frapper partout mais bon, ce n'est pas franchement un lieu privilégié pour ce genre d'acte.

    Il va être au cœur d'une histoire assez insolite pour empêcher un attentat par un vieil homme qui a perdu son épouse lors d'un tragique attentat dans un magasin de bricolage. C'est vrai qu'on frise un peu la paranoïa dans un climat de suspicion et de haine. Mais soit, acceptons le postulat.

    Rien n'est véritablement crédible dans toutes ces déambulations mais on arrive quand même à suivre ce récit jusqu'au bout. La conclusion m'a paru un peu étrange et pas très abouti. C'est presque un non-sens.

    Pour le reste, nul doute qu'il y a un belle mise en scène signée par Bastien Vivès qui ne signera pas là son plus beau succès. La lecture demeure agréable mais c'est tout.

    El-Rej Le 28/03/2021 à 09:51:24
    Les rivières du Passé - Tome 1 - La voleuse

    J'ai adoré ! une lecture très fluide, tout en plaisir...
    Le dessin tout en courbe de Yannick Corboz est toujours aussi magnifique et j'aime beaucoup l'écriture des personnages de Stephen Desberg.
    J'ai passé un excellent moment de lecture.

    El-Rej Le 28/03/2021 à 09:40:03
    Le convoyeur - Tome 1 - Nymphe

    Mon coup de coeur post-apo depuis longtemps... j'adore l'ambiance !
    Le dessin de Dimitri Armand est magnifique et l'histoire de Tristan Roulot prend son temps.
    Les personnages sont convaincants, vivement la suite... !

    El-Rej Le 28/03/2021 à 09:34:12
    Les Âges perdus - Tome 1 - Le Fort des Landes

    Ceci est mon premier commentaire sur le site mais il fallait que je l’écrive : ma déception est trop grande pour ce titre que j’attendais depuis longtemps !

    Bon, ce n’est quand-même pas aussi catastrophique qu’une BD comme Gung Ho (vous savez cette BD soit disant post-apocalyptique au contexte un peu vague où l’ont suit un groupe d’ados dans une colonie où l’on trouve produits manufacturés à foison (clopes, Jack Daniels, essence pour la moto, munitions, fringues etc) et où les règles sont tellement légères qu’elle pourrait faire passer un séjour UCPA où l’on doit faire la bouffe et la vaisselle pour un camp de détenus !).

    Mais les Ages Perdus n’est pas une réussite non plus… !
    Les premières pages expliquent le contexte de l’œuvre : on voit une case du temps de « l’obscure » qui nous montre une terre dévastée, sans une arbre et, 2 cases après, les rares survivants qui ont trouvé refuge « au cœur de grottes profondes » sont autour de feux.
    Alors là, il faut qu’on m’explique comment on peut faire du feu dans un monde sans arbre et donc sans bois (et pour cause, on apprend 2 pages après que « des milliers de générations furent perdus avant que les rayons du soleil n’apparaissent à nouveau »).
    Dans la seconde case de cette même planche, on apprend que, finalement, « le temps de l’obscure s’acheva après des siècles… ». A l’instar du titre de la BD, je dois avouer être encore plus perdu : milliers de générations perdues vs des siècles de peur et de confusion mais passons sur ce détail, la vie pouvait donc reprendre lentement.

    Je me demande quand-même comment, pendant tout ce temps, des personnes ont réussi à vivre au fond de grottes sans se nourrir, sans boire, sans même de lumière… la base de l’histoire est donc un peu fragile !
    Mais bon, tout cela était visible dans la preview et j’avais décidé d’aller au-delà du contexte un peu bancal car j’adore le dessin de Didier Poli.

    On fait donc un bond dans le temps de plusieurs milliers d’années pour se retrouver dans des paysages toujours aussi désolés, sans arbre, pour suivre des groupes de survivants qui se battent pour la possession d’un fort.

    Et là, la fragilité de l’histoire continue : qui sont ces personnes ? il ne s’agit pas de nomades, on en parle nulle part. Alors où vivent les survivants ? Pourquoi partager ce fort et même le laisser vide comme au moment où nos héros arrivent ? Pourquoi tout simplement ne pas construire son propre fort et installer une colonie ?

    Primus, le héros vient de découvrir la possibilité de faire pousser du blé… pourtant, les protagonistes semblent déjà posséder les compétences liées à la forge du métal puisqu’ils ont des armes.
    Notre héroïne à en permanence un carquois dans le dos rempli de flèches ou de pieux qui n’ont aucune utilité pendant toute la durée de ce premier volume…

    Bref, pour moi qui aime les récits bien construits, c’en est trop : l’histoire n’est qu’une succession de scènes d’action ; tout s’effondre et, à la fin de ma lecture, j’ai l’impression que le titre aurait dû être « Le Temps Perdu ».

    Johnny Fletcher Le 28/03/2021 à 00:57:58
    Le décalogue - Tome 2 - La Fatwa

    20 ans après, j'entame une relecture du décalogue. Ce second épisode, à l'instar des neuf autres, me laisse la même impression à deux décennies de distance. La curiosité du départ face à une intrigue déroulée sur dix épisodes cède peu à peu la place à chaque fois à un intérêt plus restreint pour une histoire certes bien pensée et bien écrite mais malgré tout assez convenue. C'est bien, oui, et cependant le grand souffle attendu face à l'ambition scénaristique annoncée au lancement de ce Décalogue sonne aux abonnés absents. Car Nahik, le livre maudit et convoité tout au long de cette série se révèle être davantage un fil rouge pour unir des récits disparates que le cœur battant de l'intrigue.
    Ce second épisode est agréablement dessiné par De Vita qui, il faut le reconnaitre, sait joliment gratter le papier; cela fait de "La Fatwa" un des albums les plus réussis de la série sur le plan graphique sans toutefois être plus brillant que cela. Pour le reste, il manque une étincelle pour rendre réellement prenante cette histoire de fuite en avant aux implications humaines, politiques et philosophiques pourtant exigeantes.
    Du bon travail auquel il manque peut-être l'essentiel, la magie qui rode autour des grandes œuvres.


    note: 2,5 / 5

    Saigneurdeguerre Le 27/03/2021 à 20:48:45
    L'oiseau rare - Tome 1 - Eugénie

    Eugénie est chanteuse de rue. Son talent attire les badauds. C’est une excellente occasion pour ses complices de faire les poches des bourgeois. Leur numéro est bien rôdé. Les victimes n’y voient que du feu.
    Faut dire que les conditions de vie sont bien pénibles pour ces saltimbanques qui rêvent de ressusciter leur paradis perdu « L’oiseau rare » qu’un incendie a dévoré avalant jusqu’aux parents d’Eugénie. C’est miracle si celle-ci s’en est tirée. Pour recréer L’oiseau rare, presque tous les moyens sont bons.
    Mais est-ce là la préoccupation principale d’Eugénie ? La gamine est une admiratrice inconditionnelle de l’immense Sarah Bernhardt. Elle rêve de jouer la comédie sur les planches comme son idole. Elle connaît des tas de textes par cœur et a un réel talent. Son rêve est-il accessible quand on voit où elle vit ?

    Critique :

    Magnifique travail de reconstitution de ce que pouvait être le Paris de la fin du XIXe siècle, ce Paris qui a vu tant de grands travaux en faire une des plus belles villes du monde… Aux dépens des plus pauvres qui voyaient leurs quartiers rasés et qui se retrouvaient repoussés en périphérie, le long des fortifications voulues par Thiers pour empêcher les Allemands de prendre un jour la capitale. Pas sûr que ces coûteuses fortifications aient servi à quelque chose…
    Bref, c’est là que s’établissent ouvriers, artisans, paysans venus chercher du travail en ville. Ils construisent sans autorisation des cabanes avec les matériaux qu’ils trouvent. Les chiffonniers font les poubelles en ville pour récupérer tout ce qu’ils peuvent et le vendre, notamment à des usines qui en ont besoin comme matières premières. Soit il y a des objets récupérables qui parfois finissent dans les taudis où loge cette population parmi laquelle vivent des « apaches ». Qui sont-ils ? Aucune crainte à avoir pour les scalps de la population. Ces apaches-là sont souvent des jeunes gens en bandes organisées qui volent, pillent, menacent, rackettent. Cependant, tous les habitants sont d’accord sur un point : flics et gendarmes ne sont pas les bienvenus. Il faut dire qu’ils ne sont pas spécialement au service de tous les citoyens, mais seulement des nantis.
    Cédric Simon et Eric Stalner ont donné corps à un scénario très vivant, fort bien documenté et crédible. Les dessins d’Eric Stalner, bien servis par la mise en couleurs de Florence Fantini, sont superbes. Les changements d’angles de prises de vues, les expressions des personnages, la minutie dans les moindres détails répondent aux critères les plus exigeants de notre époque. Il va falloir que je me procure la suite… A moi, Sarah Bernhardt !

    Sotelo Le 27/03/2021 à 19:44:00
    Psychometrer Eiji - Tome 19 - Tome 19

    Suite et fin de l'enquête concernant Kazuma, le demi-frère de Toru, en position plus que critique. Le faux contrat qu'il a mis sur sa propre tête a profondément énervé l'impitoyable tueur qu'il a engagé... et qui souhaite plus que tout l'éliminer. Eiji et Toru pourront-ils le sauver ? Si la fin de l'enquête est plutôt réussie, la réalité de la série vient vite se rappeler à notre bon souvenir, les chapitre intermédiaires faisant leur grand retour, pour le pire évidemment. Quel dommage.

    JohnSheldrake Le 27/03/2021 à 17:18:32

    Excellente adaptation d’une histoire qui se déroule juste avant le célèbre Au bonheur des dames. Uns histoire de mœurs, les maris, les femmes, les amants et les domestiques... Ça pourrait être du Feydaux si c’était traité avec humour mais il s’agit là d’une approche plus dramatique qui met en lumière la rapacité de la bourgeoisie su second empire. Une adaptation très réussie tant d’un point de vue scénaristique que du côté des illustrations magnifiques de Stalner.

    BudGuy Le 27/03/2021 à 13:59:05

    Le réseau Mirabelle est ce que l'on pourrait appeler une grosse farce référencée à l'extrême et remplie de bons mots.
    Le scénario est basique à l'extrême: "douze salopards" qui doivent tuer Hitler lors d'un séjour en France; cela va ainsi convoquer des clichés et des séquences d'action mettant en scène des acteurs français, anglais et américains d'anciennes générations, où la subtilité sera aux abonnés absentes !
    Le dessin des personnages est correct, ce qui n'est pas le cas des décors beaucoup trop simples et peu détaillés.
    Cela ne vole pas très haut mais se laisse lire sans déplaisir.

    Au Fil des Plumes Le 27/03/2021 à 13:23:17

    Avec Les Oiseaux, le lecteur renoue avec le personnage qu'il avait côtoyé dans Mon Voisin Raymond. Cette fois ci, notre rêveur, partage ses réflexions entre le Liban et la Dordogne. À travers des moments de vie, mais aussi ses dialogues avec les oiseaux, Troubs, analyse la nature et son environnement. En Dordogne, les forêts s'étendent et pourtant, les oiseaux se font rares. Paradoxalement, à Beyrouth, là où la guerre avait tout détruit et où désormais d'immenses immeubles s'élèvent, les oiseaux ont su s'adapter. Troubs réfléchit, observe et essaie de comprendre. Ce livre se contemple, tout comme le personnage principal contemple la nature environnante.

    Au travers de magnifiques planches, le lecteur découvre de superbes paysages. Le contraste entre les deux pays est frappant. J'ai passé de nombreuses minutes à regarder les planches. J'ai été séduite par les décors de la Dordogne, les arbres, la forêt. Troubs arrive à la perfection à nous faire sentir la fraîcheur des feuillages, la touffeur des branches. Et puis, quelques pages plus loin, Beyrouth s'étale à nos pieds. Et là, on se sent écrasé par la chaleur. Ce livre multiplie les paysages et les sensations. 

    Finalement, lire cette BD, c'est réfléchir sur notre impact sur la nature mais c'est aussi en prendre pleins les yeux.

    https://aufildesplumesblog.wordpress.com/2021/03/31/les-oiseaux/

    BudGuy Le 27/03/2021 à 12:47:38
    Metronom' - Tome 5 - Habeas mentem

    "Vous votez. Nous luttons. Le vote électronique est la solution."

    Avant le très bon "On Mars", Corbeyran et Grun avaient déjà travaillé ensemble sur cette série en cinq tomes, qui bénéficie aujourd'hui d'un intrégral les réunissant.

    Le dessin de Grun est très bon, on différencie aisement les personnages entre eux et les filtres de couleur m'ont rappelé des oeuvres de référence telles que 'Blade Runner'. Les dessins pour le conte sont également bien réalisés et s'intègrent parfaitement au récit.
    Le scénario réserve son lot de rebondissements et de suspense. Auncun personnage n'est épargné par les aléas du récit et c'est sans concession.
    Mes regrets concernent le cinquième tome où l'action se précipite pour vite conclure, certains personnages "disparaîssent" ou on ignore ce qu'ils deviennent.
    La fin est en revanche soignée et impitoyable :)

    Je finirai par préciser un élément qui m'a le plus marqué à la lecture: la vision dépeinte de la société. En effet, au programme nous avons: vote électronique, couvre-feu, contravention, répression policière, délation de voisin, lois liberticides, censure de la presse, contrôle de l'art, science détournée pour contrôler le peuple, illusion du changement par la démocratie...
    La science-fiction rejoint la réalité ! Cette oeuvre n'a pourtant que 5~10 ans mais elle résonne encore plus fortement au vu du contexte politco-sanitaire actuel et cela fait froid dans le dos.

    MERRY1 Le 27/03/2021 à 11:32:00
    Louisiana - Tome 2 - La Couleur du Sang

    les caractères et évolutions des personnages féminins, en particulier Laurette et Joséphine, sont trop rapidement esquissés, avec des décisions et des prises de position trop rapidement abordées (je pense en particulier au meurtre des 2 maris, par l'entremise de Marie, dont la motivation n'est pas suffisamment développée.
    Dommage, cela nuit à la crédibilité de l'ensemble

    AntoineMedard Le 27/03/2021 à 10:34:45
    Dad - Tome 6 - Père à tout faire

    J'ai découvert cette série (et donc cet album destiné à mon fils) hier soir et passé la surprise de voir ce coup de crayon et cette colloration auxquels je ne suis pas forcément habitué, j'avoue que j'ai réellement pris plaisir à le lire. J'y ai retrouvé pas mal de petites scènes de la vie quotidienne apparemment banales mais qui présentées sous la plume de Nob m'ont fait passé un super bon moment. Je pense que je vais m'acheter toute la série...
    Une mention spéciale au Dad de Dad qui est l'archétype de mon Dad à moi, bouffe et foot, les essentiels de la retraite de l'éducation nationale... Excellent en tout cas !!

    Erik67 Le 27/03/2021 à 08:59:08

    J'avoue que je suis plutôt admiratif de ce combat contre l'oubli mené par ce couple hors norme. Un français juif a épousé une allemande dans les années 60 puis l'a sensibilisé à ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale avec la solution finale prônée par les nazis.

    En ce qui me concerne, il est tout à fait normal que ceux qui ont commis ces atrocités soient jugés pour des crimes de guerre qui sont absolument inacceptables même s'ils changent de vie après la guerre comme par exemple conseiller à un dictateur dans des pays d'Amérique du Sud même soutenus par les USA.

    Je suis désolé « mais vous avez été nazi et vous avez tué des milliers de gens civils sans défense ». On ne peut pas appliquer le principe du droit à l'oubli si cher à notre CNIL et au RGDP pour se dédouaner de notre passé et de nos responsabilités. Il faut à un moment donné payer l'addition.

    J'ai adoré quand Beate a giflé le chancelier allemand Kiesinger en 1968 lors d'une réunion politique publique car ce dernier qui avait été un ancien nazi. Cela a montré au monde entier que ces dignitaires même élus démocratiquement devaient payer pour leur crime.

    C'est clair que la méthode est un peu expéditive mais cela fait partie d'un combat pour changer les points de vue. Quel courage quand même pour faire face à une impunité inacceptable. Et c'est elle qui a été arrête après cette action symbolique. Où est donc la justice ?

    Ce couple n'aura de cesse que de pourchasser les derniers nazis au quatre coin de la planète. Je trouve que cette chasse est tout à fait légitime à un moment donné où beaucoup ont voulu tourner la page au nom d'une réconciliation nationale.

    Il y a des choses qui demeurent impardonnables. Le plus marquant en France a été le procès Klaus Barbie qui sera longuement expliqué. A noter que la police allemande avait refermé ce dossier dans les années 70.

    J'ai beaucoup apprécié ce reportage sur la vie de ce couple et ce qu'ils ont fait suscite mon plus grand respect et ma gratitude. On sait que malheureusement, cela peut se reproduire. En tout cas, pour rien au monde, je ne voterai pour une idéologie de haine cachée qui se rapproche ou qui pardonne ces massacres au nom d'un certain nationalisme de bon aloi. Ce n'est nullement un détail de l'Histoire.

    Il faut au contraire rechercher la paix et la liberté dans l'union. L'histoire n'est pas derrière nous. La nature humaine ouvre de terribles perspectives sur la capacité de l'homme civilisé à faire le mal (dixit Donald Trump) comme le rappelle Serge Klarsfeld.

    Strictly Sequential Le 27/03/2021 à 05:34:54
    Les soleils de faïence - Tome 1 - Rue des ombres

    Art fits the story very well.

    Colors create a wise lighting for the movement of the story.

    The story is a well-crafted tense drama.

    La couleur est mal restituée.

    thieuthieu79 Le 26/03/2021 à 20:07:10
    Colonisation - Tome 5 - Sédition

    La série prend un véritable tournant dans le combat qui oppose l'agence, les écumeurs, les Atils et le pouvoir en place. L'album est beaucoup plus sombre et s'oriente davantage dans la dramaturgie. Qui est vraiment l'ennemi ? Ou est t-il ? Pourquoi protéger ainsi ses secrets ? Milla et son équipe sont dans l'inconnu le plus total.
    Encore une fois c'est très bien scénarisé, intelligemment mis en scène avec 2 intrigues parallèles, bien rythmé et superbement dessiné.
    Car oui on en prend encore plein les yeux avec de superbes planches à la colorisation toujours époustouflante.
    Bref, on reste dans la continuité efficace et maitrisée de ce que la série à déjà pu nous proposer, tout en arrivant toujours à nous surprendre.

    Benjie Le 26/03/2021 à 18:55:34
    Le destin des Algo-Berang - Tome 1 - Les infiltrés

    Pour ce qui est du contexte historique dans lequel se situe le récit, ne cherchez pas : c’est une uchronie. Non, il n’y avait pas de président de la République élu pour sept ans en France en 1832 mais peu importe. L’histoire est intéressante, complexe sans trop. On la suit facilement et les personnages se dévoilent petit à petit. Qui sont les mystérieux voisins des Algo-Berang ? Dans quelles affaires troubles a trempé Edmond Algo-Berang ? Toute la famille Delostange fait-elle partie du complot ? De multiples portes sont entrouvertes pour une suite prometteuse… qui, je viens de le voir, n’arrivera pas. A moins que… Le dessin est beau, les vues de Paris et les intérieurs bourgeois sont bien rendus et l’ambiance est là.

    Celan Le 26/03/2021 à 18:43:40

    "Une critique sociale virulente", "une ode à l'émancipation des femmes et à l'égalité des genres" ,"un message de tolérance",nous apprennent Libé, les inrocks ou Télérama...Si vous appréciez les théories à la mode et les oeuvres militantes qui ne s'embarrassent pas de nuances, cette suite de scénettes moralisatrices aux personnages caricaturaux confortera votre vision du monde; Si les leçons de morale lourdaudes vous ennuient, si vous ne voyez pas le monde en noir et blanc, si vous voulez vous poser des questions sans recevoir de réponses,ce livre vous tombera des mains: ouvrez plutôt Pedrosa (l'age d'or) ou Hubert (Beauté)

    Lecture DC Le 26/03/2021 à 14:01:07

    Batman Année Un, c’est LE comics pour débuter cet Ordre de Lecture DC, c’est LE comics pour commencer Batman dans l’âge moderne, c’est LE comics à découvrir ou à redécouvrir de DC… bref c’est LE comics de référence.

    ----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/batman-annee-un/
    ----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr

    INTRIGUES : 5/5
    DESSINS : 5/5
    PERSONNAGES : 5/5

    LES PLUS La narration dynamique Gordon / Batman
    Le développement de la vie privée des personnages principaux
    Une patte artistique intemporelle, surtout pour une œuvre de 1988

    LES MOINS
    Que la Catwoman présentée ne soit pas celle qui soit « canonisée », mais ce n’est pas un gros problème

    MERRY1 Le 26/03/2021 à 09:04:01
    Après l'Enfer - Tome 2 - Le Bayou d'Oz

    Un changement d'optique assez radical, orienté vers le bayou et le vaudou, avec un lien entre les 2 tomes assez distendu. Le plus surprenant est le cahier graphique et son commentaire. Ce dernier est tout entier dédié à chanter les louanges des 2 albums et du scénario, dont la "profondeur est rarement atteinte dans la bande dessinée" (rien que çà !!), avec un retour assez lourd sur les références cinématographiques (pour ceux qui n'auraient pas compris) et la filiation revendiquée vis-à-vis de plusieurs films. Au final des albums et un ton prétentieux, dont on peut se dispenser.

    Erik67 Le 26/03/2021 à 08:00:32

    J'aime bien le whisky contrairement à la bière. Alors une BD sur ce breuvage ne pouvait que m'intéresser. Cependant, c'est surtout le traitement assez ingénieux par les auteurs que j'ai aimé. On échappe fort heureusement au documentaire de rigueur comme c'est souvent le cas. En effet, c'est agrémenté d'un scénario assez haletant comme une chasse aux trésors.

    Il s'agit pour notre héros Fix, un trader déchu, de rechercher 5 whiskies de légende dispersés aux quatre coins du globe. On ne va pas aller qu'en Irlande ou en Ecosse, la patrie d'origine de ce breuvage mais également voyager dans le Kentucky qui regroupe 95% de la production de bourbon des USA ou encore au Japon qui a découvert assez tardivement le whisky mais dont la qualité actuelle n'a plus rien à envier à ses aînés.

    On passera du concassage (broyage des céréales afin d'obtenir une farine prête pour la fermentation) au brassage du malt, puis à la distillation, à la maturation, à la mise en bouteille et enfin à la dégustation. Tout un programme !

    C'est parfois déjanté mais on passe un agréable moment de lecture tout en apprenant des choses assez intéressantes sur cet alcool fort. A déguster avec un whisky pur malt et pas autrement ! L'abus d'alcool demeure toutefois dangereux pour la santé. Juste l'abus, pas le reste.

    MERRY1 Le 25/03/2021 à 19:10:22
    Après l'Enfer - Tome 1 - Le jardin d'Alice

    Complètement en accord avec le commentaire d"Erik67.
    Cet album m'a immédiatement mis mal à l'aise avec ce soutien implicite, voire explicite, à la cause sudiste, le Nord étant systématiquement décrit comme étant le mal absolu.
    Je suis malgré tout allé jusqu'au bout, avec le tome 2 en perspective.
    Au crédit de ce 1er tome, un ton, très intéressant et prenant, le dessin bien sûr, malgré quelques imprécisions

    LeoLab Le 25/03/2021 à 19:03:17
    Elecboy - Tome 1 - Naissance

    De très beaux graphismes, mais une histoire un peu brouillonne qui tire un peu l'ensemble vers le bas, bien qu'elle s'éclaircisse vers la fin. À voir avec la suite, que je lirai très certainement.

    LeoLab Le 25/03/2021 à 18:52:39
    Les Âges perdus - Tome 1 - Le Fort des Landes

    Quelle excellente entrée en matière. Les dessins sont superbes et l'histoire promet une belle saga. Vivement la suite. Ça va être long.

    LeoLab Le 25/03/2021 à 18:46:35
    Elles (Toussaint/Stokart) - Tome 1 - La nouvelle(s)

    Bravo aux auteurs pour cette première œuvre. Un style graphique que j'affectionne énormément et une très bonne histoire jeunesse dont la suite se fera attendre avec impatience.

    otsis74 Le 25/03/2021 à 09:12:27
    Buck Danny - Tome 58 - Le pacte !

    J'ai fait l'effort d'acheter cet album car je suis un lecteur de la série depuis 35 ans et l'aviation et tout ce qui s'y rattache me passionne.
    Quelle déception. Même si le tome 53 avait touché le fond en terme de qualité, ça ne s'améliore pas au fil des tomes suivants et c'est de pire en pire et à tous les niveaux. Les scénarios sont d'une pauvreté affligeante, les dessins des personnages montrent que l'auteur n'a aucune notion d'anatomie, et les invraisemblances s'enfilent comme des perles tout au long du récit. Je veux bien que la BD permette de faire ce qu'on veut de la réalité, mais il y a des limites... Ressortir un F4 d'un cimetière et le remettre en vol en une nuit ??? Lady X qui déboule au guidon d'une Harley V-rod au milieu des cactus, sapée comme à un défilé de mode, armée d'un lance-roquette??? Même un enfant de 10 ans aurait du mal à avaler tout ça... A quand un vrai scénario qui ne soit pas un copié-collé des autre séries écrites par le même scénariste? ben pour moi, ce ne sera pas avec le tome 59, car j'ai décidé que les aventures de Buck Danny s'arrêtent au Tome 52. Merci et au plaisir!

    Erik67 Le 25/03/2021 à 07:58:59

    Nous retrouvons l'auteur iranien exilé Mana Neyestani (auteur de « L'araignée de Masshad » et du « Petit manuel du parfait réfugié politique »).

    Dans cet ouvrage, il raconte avec minutie son calvaire pour embarquer lors d'un vol pour le Canada afin de participer à un colloque sur sa dernière parution. Il n'y arrivera pas malgré toute la meilleure volonté du monde car il vivra tout un cauchemar durant trois heures du fait de son statut de réfugié politique.

    Certains pourront se dire qu'il y a beaucoup plus grave dans la vie que de louper un vol mais ce n'est pas le propos. Il s'agit de dénoncer les difficultés que rencontrent les réfugiés même quand ils sont en règle pour voyager à travers le monde avec des papiers réguliers. Il y a toujours quelque chose qui cloche comme le système infoirmatique qui ne reconnaît pas les papiers officiels pourtant si difficilement obtenus.

    Notre auteur exprime une certaine souffrance qu'il nous faut comprendre. Cependant, il s'autorise à une vanne un peu mal placée lorsqu'il se compare à l'une des tours jumelles du World Trade Center sur le point de s'écrouler comme pour simuler un malaise après être resté debout pendant trois heures. Je n'oublie pas que de pauvres gens sont morts dans cet abominable attentat et que cela n'est pas comparable à une attente forcée dans un hall d'aéroport. Certes, c'est désagréable mais tout de même...

    Ceci dit, c'est un épisode autobiographique qui revêt la forme d'un témoignage contre une certaine forme d'injustice touchant les exilés venant des pays du Moyen-Orient. On sait que notre auteur a fuit la dictature iranienne après avoir été arrêté et emprisonné pendant trois mois. Ce n'est donc pas sans raison qu'il a pu gagner la France, le pays des libertés.

    Benjie Le 25/03/2021 à 06:41:00
    Les quatre de Baker Street - Tome 1 - L'Affaire du rideau bleu

    Billy, Charlie et Black Tom, fidèles assistants de Sherlock Holmes sont embarqués dans une série d’aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres. C’est une manière originale de revisiter l’œuvre de Conan Doyle et de le mettre à la portée des jeunes lecteurs. D’assistants à enquêteurs livrés à eux-mêmes, il n’y a qu’un pas qu’ils franchissent à chaque fois que l’occasion se présente… Ce Club des Cinq façon Sherlock Holmes sillonne Londres et ses bas-fonds, côtoyant mendiants et escrocs et mène ses enquêtes tambours battants. C’est sympa, bien écrit, rythmé et le dessin d’Etien est superbe avec une colorisation magnifique. Il apporte énormément à la série dont le scénario reste classique. Au fil des albums, la mécanique bien huilée des enquêtes nous fait vivre différentes aventures tout en faisant évoluer ses jeunes enquêteurs qui grandissent. La neuvième aventure de nos jeunes héros nous plonge une nouvelle fois dans l’ambiance londonienne. Quand on est un inconditionnel de Sherlock Holmes, on attend avec impatience chaque nouvel album. Une de fois de plus, c’est un bon moment de lecture !

    Benjie Le 25/03/2021 à 06:39:49
    Chinaman - Tome 1 - La Montagne d'Or

    J’ai vraiment aimé cette série pour son originalité et la profondeur de ses personnages. Le point de départ est intéressant : le récit d’un immigré chinois qui va parcourir l’ouest américain et à chaque fois qu’il en a l’occasion, faire justice et aider les plus démunis. Dès le début, le scénario ouvre plusieurs pistes de récits que l’on va suivre, perdre de vue et retrouver. C’est bien construit, cohérent, on retombe sur ses pieds. J’ai quand même deux bémols : le premier concerne les dialogues et en particulier la voix off qui tient parfois des propos convenus voire gnangnan. C’est bien d’affirmer les grandes valeurs de l’être humain (l’amitié, la fidélité, l’honneur, le courage…) mais il est inutile d’en rajouter. La seconde critique concerne le scénario qui, au-delà du premier diptyque, se répète un peu. Mais j’arrête là. L’ensemble est très agréable à lire, le dessin est précis, riche en détails et les couleurs très belles. Et les scènes de combat ! … un régal ! Je recommande sans hésiter même si ce n’est pas le western du siècle.

    Saigneurdeguerre Le 24/03/2021 à 22:53:48

    Quand vous êtes né orphelin, il y a peu de chances pour vous de côtoyer le monde de l’art. C’est pourtant ce qui est arrivé à… Appelons-le Stéphane. Stéphane K.
    Au milieu des années 80, il est proche de la jet-set qui passe par Paris. Il y guide même des gens tels que David Bowie. Il fréquente quelques-unes des mannequins les plus célèbres, sans toutefois avoir nécessairement un lieu où se poser, où dormir. C’est au cours d’une de ses « incrustes », qu’en se réveillant sur un canapé, il découvre une sérigraphie d’Andy Warhol… Et c’est le coup de foudre. Le virus de l’art ne le quittera plus jamais.
    Il commence par travailler pour un antiquaire. Il veut étudier l’art ! De temps en temps, il réalise une jolie opération en servant d’intermédiaire.
    Aux puces, il tombe un jour sur un tableau qu’une femme s’apprête à acheter. Mais ce tableau, il le veut ! Quelque chose lui parle, alors il ment effrontément à cette dame en prétendant qu’il est étudiant à l’école du Louvre et que ce tableau est mal dessiné…

    Critique :

    Jamais, je n’aurais cru être à ce point intéressé par un livre que j’aurais cru d’une banalité consternante : un mec qui aime l’art et un tableau en particulier. Bof !
    Ah, mais non ! Pas bof du tout ! Le scénario d’Hervé Richez est admirablement construit. Il est digne d’une des meilleures intrigues policières ! Et en plus, il fait découvrir au lecteur les arcanes du monde de l’art, celui des œuvres qui se comptent en centaines de milliers d’euros, et bien plus, celui des pseudo-experts qui croient tout savoir d’un (ou de plusieurs) artiste(s), celui de ces gens qui peuvent faire chuter, ou au contraire, faire grimper la cote d’un artiste, et surtout d’un tableau. Mais ne voilà-t-il pas qu’avec le temps et les progrès de la science, ces experts tombent de leur piédestal car les techniques scientifiques viennent prouver ou démentir leurs dires de façon bien plus convaincante : faites entrer le microscope stéréoscopique, la lumière ultra-violette, les rayons infrarouges et la radiographie, pour n’en citer que quelques-unes de ces techniques.

    Je ne suis pas certain que le style de dessin très épuré et les couleurs de Winoc séduiront tout le monde. Avant de me plonger dans l’histoire, juste en feuilletant le livre, je ne me sentais guère attiré par l’ouvrage. Mais, bon, voilà, on me l’offre ! Alors que faire d’autre que de le lire par pure courtoisie, histoire de ne pas décevoir la personne qui me l’a offert ? Et là, toutes mes idées préconçues s’effondrent ! Impossible de m’arrêter de le dévorer malgré la fatigue due à l’heure très tardive où j’ai entrepris la lecture. Et impossible de faire l’impasse sur le dossier « L’expertise des œuvres d’art au XXie siècle, par-delà le regard… » ! Et de revenir en arrière pour relire certains passages ! Finalement, le dessin qui ressemble à un amalgame d’esquisses me plaît infiniment. Voilà exactement le genre d’ouvrage que j’ai feuilleté sans éprouver le moindre intérêt, peut-être même en émettant en mon for-intérieur des « Beurk ! Beurk ! Beurk ! » et qu’il me plaît de rouvrir et de lire et relire... Et d’en apprécier les dessins et la mise en couleurs !

    Petite précision : si les noms ont été changés, l’histoire, elle, est vraie !

    lepaperman Le 24/03/2021 à 18:58:24
    Amen - Tome 1 - Ishoa ou la précession des équinoxes

    En 2019, Georges Bess arrive avec une adaptation de Dracula qui se démarque par sa grande qualité graphique et la justesse de sa narration. Il laisse sa trace en 2019 avec cette BD. BD qui est reconnue et appréciée par ses pairs comme par les lecteurs et lectrices. En 2021, l'artiste revient avec le premier tome de Amen. Il délaisse le trait fin, réaliste de Dracula pour arriver avec une approche déjantée, caricaturale dans ce qui se veut une adaptation libre d’Au cœur des ténèbres. Mais c’est avant tout une réaction à l’attentat de Charlie Hebdo qui a eu lieu en 2015. Par cette série, Georges Bess dénonce la folie meurtrière de la religion et des extrémistes dans leur débordement barbare. Une série donc très personnelle qui peut paraître grosse, exagérée mais qui démontre une profondeur monstrueuse.

    Le choix de prendre l’histoire d’Au cœur des ténèbres et de l'exporter dans un contexte de Space opera n’est pas anodin et d’y coller une palette graphique caricaturale, drôle, bouffonne n’est pas non plus le fruit du hasard. Par ce fait l’auteur réussit à désamorcer les propos durs de son histoire en la rendant plus abordable. Tout cela sans dénaturer son message qui se veut très critique. Nous sommes donc dans l’espace et peu de choses ont changé. L’humanité, dirigée par une faction religieuse, essaie d’apporter la lumière divine aux habitants à grand coup de plasma et de je t’aime! Tout cela, mené par l’inquisition qui se donne sans compter dans cette approche du partage de leur parole. C’est grinçant et peu subtil mais ça fonctionne car l’auteur réussit à rendre aucun de ses personnages sympathiques. Ils sont tous exagérés dans leur physique comme dans leur psychologie. Et c’est voulu! De plus, il insère une touche d’humour noir qui fait grincer nos dents!

    Georges Bess est un dessinateur extraordinaire. Il est capable de tout faire. Ici, il s’amuse comme un petit fou et cela paraît! Décors fabuleux, personnages absolument horribles dans tout leur être. Luxueuse faune et flore peuplent le monde perdu sur lequel l’histoire se déroule. C’est une beauté titanesque ces planches de Amen! Il réussit à les charger de détails incroyables qui demandent plus qu’une lecture pour en saisir toute la profondeur. Secondé par les couleurs de Josie De Rosa qui s’éclate tout autant que l’artiste avec ses palettes de couleurs éclatantes et riches pour les planètes mais froide et glaciale pour les décors de science-fiction. C’est donc un sans-faute de Georges Bess et de Josie De Rosa.

    Lire Amen c’est comme un voyage dans le temps dans une époque où la BD explosait tout en gardant son côté sérieux. L’époque des Métal Hurlant, des Mad, des Heavy Metal, de l’Incal. L’époque qui a éclaté le neuvième art. C’est aussi de retrouver le Georges Bess lors de ces collaborations avec Jodo. Dans une BD où rien n’est laissé au hasard. Une BD où l’artiste s’amuse comme un fou avec un sujet extrêmement sérieux et grave. Et sans dénaturer cette gravité, il nous offre une histoire actuelle et universelle qui a un petit côté fataliste car plus ça change, plus c’est pareil. Un premier tome qui donne une folle envie de lire la suite!

    Une grande réussite pour un immense artiste du neuvième art.

    Eric DEMAISON Le 24/03/2021 à 18:51:12
    L'arabe du futur - Tome 5 - Une jeunesse au Moyen-Orient (1992-1994)

    Avis donné sur les 5 premiers tomes.
    J'ai adoré les deux premiers, j'ai aimé le troisième et puis cela s'effiloche au fil des tomes suivants.
    Le regard faussement naïf s'estompe progressivement pour faire place à un point de vue plus construit qui est celui de l'adolescent. Mais j'ai un peu l'impression d'une sauce que l'on délaye et qui perd en saveur.
    Pour que cette série devienne culte il faut aussi penser à la finir.

    Je conseille à ceux qui aiment de lire "Coquelcot d'Irak" de Brigitte Findakly et Lewis Trondheim biographie profonde et tendre en un tome sur un sujet proche.

    vinke02 Le 24/03/2021 à 18:24:53
    Ravage - Tome 3 - Tome 3/3

    Le tome 1 était moyen, mais la lecture n'était pas non plus trop pénible. Le tome 2 ne nous offrait rien de meilleur. Le tome 3, plus de 3 ans d'attentes pour nous pondre un truc aussi décevant, aussi nul, rarement je n'ai vu une BD avec un final aussi inexistant, à la limite du foutage de gueule. On sent bien qu'il fallait finir la BD, alors ils l'ont fini, avec moins que le minimum syndicale. Une série qui au final est à fuir absolument.

    philjimmy Le 24/03/2021 à 14:45:26

    1/5 sans intérêt eut été un peu trop sévère. Mais on n'en est pas loin. Quelques moments un peu plus drôles que d'autres, mais rien qui ne vaille d'en faire une bd.
    Et surtout des dessins de Christian Rossi largement en dessous de ce qu'il est capable de produire.
    Rare que je regrette l'achat d'une bd. Déjà sur un site marchand....

    Cellophane Le 24/03/2021 à 13:03:40
    Atom Agency - Tome 2 - Petit Hanneton

    Bon, j’ai pas marché.
    Je ne comprends pas bien le principe de faire une BD à l’ancienne quand la BD a évolué pour justement ne plus être à l’ancienne.
    On a donc l’impression de lire un vieux truc – de ce côté-là, c’est très réussi mais ce n’est pas vraiment ce qui me branche.
    Comme il n’y a pas de rebondissements majeurs ou surprenants, ça m’a un peu glissé dessus…

    hfauve Le 24/03/2021 à 10:55:32
    XIII - Tome 13 - L'enquête - Deuxième partie

    Non seulement cet album est inutile mais sa numérotation est un piège.
    Il a été numéroté 13 bis et je déconseille aux nouveaux lecteurs de la saga de le lire en treizième car il divulgue (pour ne pas écrire spoiler) tout ce qui se passe dans les albums à suivre voire ceux de la série XIII mystery. Donc fuyez car en plus on n'y apprend rien.

    Erik67 Le 24/03/2021 à 07:59:51
    Hitler est mort ! - Tome 1 - Vigilant et impitoyable

    Là encore, j'ai lu récemment une BD qui traitait sur le même scénario à savoir dans les décombres de Berlin la recherche du cadavre d'Hitler en Mai 1945. On se souvient tous de ce coup de cœur un peu collectif à savoir « Seules à Berlin ».

    Cependant, on est pas dans le même registre émotionnelle. Hitler est mort est de la BD de divertissement pur grand public. On oublie un peu les viols commis par les soldats de l'armée rouge conquérante ainsi que toute la souffrance d'un peuple. C'est certes évoqué mais tout se concentre sur l’événementiel à savoir la lutte de deux services rivaux de l'URSS (NKVD et le mystérieux Smersh) quant à la recherche du cadre d'un dictateur nazi avec ce doute : Hitler est-il bien mort ? A t'il pu s'enfuir en Amérique du Sud comme d'autres dignitaires nazis ? Tel est l'enjeu de ce récit assez passionnant.

    Dans ce registre, la mission est accomplie par les auteurs. Il y a bien quelques retournements de situation. Le tout demeure assez crédible. Au final, un thriller historique palpitant.

    Cellophane Le 23/03/2021 à 21:14:20
    Les tuniques Bleues - Tome 65 - L'Envoyé spécial

    Je ne sais trop que penser…
    D’un côté, je suis fan de Munuera et il a réussi cette reprise haut la main, on retrouve à la fois les Tuniques de Lampil et le style du dessinateur.
    Mais l’ensemble est plus réaliste, moins « bon enfant » que la série d’origine…
    Alors oui, celle-ci tournait en rond mais Cauvin avait quand même le sens de la situation loufoque qu’on ne retrouve pas ici, le dialogue amusant qui est plus sérieux ici…
    En soi, c’est plutôt sympa mais la marche est grande avec la série d’origine et je n’ai pas totalement eu l’impression de retrouver les héros habituels.
    Mais ça reste bien fichu quand même.

    Cellophane Le 23/03/2021 à 20:59:08
    Zombillénium - Tome 5 - Vendredi noir

    Bon, c’est sympa mais je me lasse…
    Même si on a de l’enfance, un autre méchant ou je ne sais quoi, j’ai un peu l’impression de voir toujours la même chose, même si ça se développe ou qu’il y a des combats du Bien et du Mal…
    Sans plus.

    Patouille Le 23/03/2021 à 20:20:27

    Scénario bien écrit et dessin superbe ! Début presque glauque, le déroulement nous transporte et nous dépayse ; il y a une vraie esthétique érotique rythmée par le strip-tease au fil des chapitres. Tout est vrai puisqu'entièrement imaginé !

    Erik67 Le 23/03/2021 à 08:21:44
    L'homme de l'année - Tome 16 - 1989 - L'Inconnu de la place Tiananmen

    La Chine est connue pour avoir envahi le Tibet pour ses richesses et chassé le paisible Dalaï-lama, fait des millions de victimes durant la révolution culturelle sans compter la mise actuelle dans des centres de rééducation de sa minorité ouïghours, avoir également malencontreusement disséminé par inadvertance sur toute la planète un virus mortel (qui a fait très peu de morts localement mais beaucoup dans les démocraties rivales) et bien entendu le massacre au char d’assaut de pacifiques manifestants étudiants le 4 juin 1989.

    Excusez-moi si je n'admire pas vraiment les dirigeants de ce beau pays à la culture millénaire sans être une hyène folle. Ces mêmes dictatures (en incluant la Russie) qui viennent ensuite nous critiquer sur la gestion des gilets jaunes par exemple comme si c'était seulement comparable.

    C'est totalement abject tout comme le fait de diplomates chinois de s'attaquer sournoisement à des blogueurs et chercheurs français qui commentent au nom de la liberté d'expression et qui sont jugés trop critiques à l'égard de Pékin. Ce n'est pas surprenant que ce pays se comporte de manière aussi brutale. Ce qui a changé, c'est qu'ils le font désormais ouvertement vis à vis des occidentaux.

    J'ai lu récemment un ouvrage consacré au massacre de la place Tien-An-Men à savoir « TienAnMen 1989. Nos espoirs brisés ». Il est vrai que cette BD de fiction apporte plus d'images choquantes sur ce qui s'est réellement passé grâce aux travail des journalistes présents.

    On se rappelle tous de cet étudiant anonyme qui s'était mis courageusement devant un char pour l'arrêter. Une image forte et symbolique mais qui cachait en réalité un véritable bain de sang inexcusable et impardonnable. A noter également le rôle des snipers chinois qui ont fait un carton. L'auteur va se concentrer sur l'histoire personnelle de cet étudiant.

    Pecau va en effet nous livrer toute une histoire dont la fin ne tiendra absolument pas debout ce qui est franchement bien dommage. On a du mal à imaginer une telle vengeance auprès d'un mourant qui a perdu son fils durant cette tragédie. Je n'arrive pas à comprendre également le sens de cette photographie adressée à notre principale protagoniste. On arrive pas à faire le lien ce qui est décevant. Tout avait pourtant bien commencé pour démarrer ce récit qui va nous tenir en haleine.

    On ne peut pas oublier de sitôt un tel massacre parce que des jeunes manifestent pour plus de libertés. Aucune excuse n'est valable mais malheureusement, l'impunité face au géant chinois est totale. C'est une froide leçon d'histoire.

    herve26 Le 22/03/2021 à 21:19:44
    Orient Sexpress - Tome 1 - L'Amour en wagon-lit

    Je ne connaissais ni ce titre, ni cette collection, pourtant je possède déjà de nombreux albums de bandes dessinées dites "pour adultes".
    J'ai juste été intrigué par cette couverture et le format qui me rappelait les albums petits formats que je lisais quand j'étais plus jeune, les fameux fumetti.
    Ces trois histoires présentées dans cet album sont il faut l'avouer assez soft. Nous sommes très loin des histoires signées Ardem ou Bruce Morgan. Bref, nous sommes plus ici dans un érotisme old school, que dans de la pornographie débridée.
    Si je devais comparer ces récits, je les rapprocherai de la série "Casino" de l'immense Leone Frollo.
    Mais là où Frollo faisait du One Two Two, le théâtre de l'ensemble de (presque) ses histoires, les auteurs , ici, font de l'Orient Express, qu'un cadre parfois lointain au titre de cette collection.
    La série originale comprenant 27 albums, cela ne me déplairait pas de voir rééditer d'autres titres dans cette nouvelle collection qui compte à présent 5 titres.
    Une curiosité à découvrir.

    etiennelegros Le 22/03/2021 à 18:24:22

    Franchement cela ne casse pas 4 pattes à un canard, le scénario, si il existe, reprend les poncifs du genre... (des nonnes qui découvrent leur sexualité, vu et revue dans la littérature de genre.. rien de neuf...) le trait un dessin est parfois faiblard..

    Strictly Sequential Le 22/03/2021 à 15:53:36

    Le style de l'art fonctionne très bien pour le contenu.

    La tendre simplicité de nemon est bien liée et ses peines se font sentir au cœur.

    hfauve Le 22/03/2021 à 10:58:46
    Tif et Tondu - Tome 26 - Le gouffre interdit

    Une enquête banale de Tif et Tondu bien menée mais sans grand relief ni intérêt. On lit et on oublie tout aussi vite...
    Il y a un air de déjà vu (Le roc maudit) ou des malfrats tentent de faire croire à leur mort après un braquage. Puis un concours de circonstances amène nos deux héros à soupçonner que les choses ne se sont sans doute pas déroulée telles qu'il parait...

    docteur fil Le 22/03/2021 à 10:34:40
    Ravage - Tome 3 - Tome 3/3

    Bon, voilà, j'ai acheté la trilogie...
    Le tome 1 m'a laissé assez déçu.
    Le tome 2 a confirmé cette déception.
    Et alors, le tome 3, c'est le summum : quel dommage d'avoir publié cette adaptation. On aurait mieux fait de confier cela à d'autres auteurs, le dessin étant particulièrement laid.
    Et que dire des dernières pages qui bâclent rapidement le discours de Blanchette... Je comprend que Glénat ait attendu 3 ans et demi avant de finir cette publication.
    A oublier

    Erik67 Le 22/03/2021 à 08:11:43

    C'est ce que j'appelle une œuvre égocentrique à l'image de son héros Franck Olmet, un architecte un peu mégalo dont une de ses créations s'est écroulée dans l'une des monarchies du Golfe faisant beaucoup de morts parmi les ouvriers du chantier. Bien entendu, il déniera toute responsabilité en direct lors d'une interview à la TV. Il va faire l'objet de poursuite devant un tribunal. Bref, un long combat judiciaire l'attend.

    Pour autant, il a besoin de faire un petit break sous la forme d'un voyage d'affaire au Japon où il va rencontrer une jolie guide qui ne le ménagera pas. On découvre un Japon très moderne tourné vers le futur. Il est question d'un prestigieux concours d'architecture à Osaka.

    J'ai beaucoup aimé le graphisme qui fait très architectural avec des plans à tomber. Il y a la ligne claire mais également des lignes droites et une parfaite maîtrise de la couleur. L'esthétique sera de rigueur pour une lecture assez agréable.

    Pour le reste, cela rester une œuvre introspective qui se terminera dans une forme de rédemption pour son principal protagoniste qui après avoir connu des succès a pu rencontrer un échec retentissant. L'essentiel est de toujours se relever.

    Saigneurdeguerre Le 21/03/2021 à 18:46:30
    La guerre des Lulus - Tome 1 - 1914 - La maison des enfants trouvés

    Valencourt. Nord de la France. Eté 1914.
    Pourquoi les nomme-t-on les Lulus ? Simple ! Ils s’appellent Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien. Quatre enfants sans famille recueillis dans l’orphelinat de l’Abbaye de Valencourt et confiés aux bons soins de monsieur l’Abbé, de frère Guillaume et d’un instituteur, monsieur André. Enfin, monsieur André, il ne faut plus trop compter dessus… C’est que monsieur André a été rappelé à l’armée. C’est la guerre ! Les Allemands ont envahi la Belgique pour attaquer la France sans avoir à en découdre avec la zone fortifiée de Verdun où les Français les attendent de pied ferme. (Fichus Boches, on ne peut jamais compter sur eux ! Vous préparez tout pour les accueillir à un endroit et ils débarquent à un autre, saletés de doryphores.)
    L’abbaye étant proche de la ligne de front, des soldats français viennent pour faire évacuer l’abbé, frère Guillaume et tous leurs orphelins. Tous ? Non ! Car quatre irréductibles manquent à l’appel : les quatre Lulus ! Une fois de plus, ils ont fait le mur.
    Quand ils reviennent à l’abbaye…

    Critique :

    Splendide scénario de Régis Houtière, fabuleux dessins de Hardoc qui se charge avec David François de la mise en couleurs.
    Le scénario nous entraîne en un lieu qui n’existe pas, Valencourt. Cependant, en Haute-Marne, il y a bien un village du nom de Valcourt. Bref, vous l’avez compris, le scénariste rend son histoire crédible en la plaçant dans un contexte plausible mais non rigoureusement historique. Ces quatre orphelins (plus une, mais ça, ça vous demandera de lire l’histoire) ont des âges différents, des personnalités différentes, des aptitudes différentes… Ils se bagarrent souvent, mais quand vient la nuit, ils sont tous unis dans le même dortoir car les lits sont attribués en fonction de l’ordre alphabétique des prénoms. Et la nuit, souvent la tristesse les envahit. Sans parents, la vie n’est pas géniale. Heureusement, les amis, vous savez, les types avec qui ils se sont chamaillés durant la journée, les amis sont là. La Guerre des Lulus va nous faire traverser la Grande Guerre, celle de 14-18, en nous réservant bien des surprises, tout en émotions diverses et variées.

    Strictly Sequential Le 21/03/2021 à 18:27:39
    Cairn - Le miroir des eaux - Tome 1 - L'élu des armes

    Pour nous naturistes dans un monde habillé c’est une terre merveilleuse fantaisie sans tenue encombrante!

    herve26 Le 21/03/2021 à 17:33:02
    Buck Danny - Tome 58 - Le pacte !

    Derrière une couverture que je trouve ratée, la fin de ce triptyque se joue à un train d'enfer !
    Pas de temps mort ici, les scènes d'action sont efficaces et les combats aériens tout autant.
    Débutée en 2018, cette histoire autour d'un virus mutant est d'une actualité criante.
    Cet album donne la part belle à Lady X, ou encore Jane, comme l'appelle Buck Dany qui est ici manipulatrice à souhait.
    Une très belle conclusion d'une histoire débutée il y a 3 ans, avec un rythme de parution assez rapide, il faut l'avouer.

    Après une série d'albums plus faible, les deux auteurs reprennent avec brio cette série que je suis depuis au moins 40 ans.

    herve26 Le 21/03/2021 à 16:46:26
    Buck Danny - Tome 57 - Opération Vektor

    Pour la deuxième partie de cette aventure, le scénario tient toutes ses promesses. Avec l'intervention des armées russes, françaises et américaine, l'intrigue prend une dimension internationale et aventures, espionnages, et scènes aériennes rythment la lecture de cet opus.
    Je ne me suis pas ennuyé une seconde, même si les retournements de situation sont un peu trop nombreuses ici.
    J'ai l'impression que Gil Formosa maitrise mieux le trait de ses principaux personnages et les décors et aéronefs sont parfaits dans cet album.
    Vivement la fin de cette histoire avec "le pacte !"

    Strictly Sequential Le 21/03/2021 à 15:35:34

    Commande spectaculaire de médiums mixtes - au moins trois techniques diverses sont utilisées dans ce thriller d’horreur tout en étant conceptuellement impressionnant et expressif tout au long.

    MAL75 Le 21/03/2021 à 12:46:30
    V-Girls - L'Œil du diable - Tome 1 - Incantare

    Géniale ! Encore une série géniale qui démarre sur les chapeaux de roue autour d'un thème comme seul Maitre Pécau sait les trouver.
    Ukropina nous sert un dessin tout à fait attachant.
    Vraiment très bien !
    PS : le tome 2 est du même calibre.

    hfauve Le 21/03/2021 à 12:44:49
    La caste des Méta-Barons - Tome 8 - Sans-Nom le dernier Méta-Baron

    Je n'ai pas été convaincu par ce dernier album de cette saga. Côté dessin et mise en page, cela reste au top. Mais question scénario on commence à s'enliser et tourner en rond.
    On sent des piste laissées en jachère, notamment celle de la relation de Sans-Nom avec son père-mère qui aurait mérité d'être creusée davantage... Bref cette fin de cycle m'a déçu.

    MAL75 Le 21/03/2021 à 12:42:00
    Ian - Tome 1 - Un singe électrique

    Relire en 2021 le tome 1 d'une histoire de SF de 2003 est un exercice risqué.
    Verdict : une très bonne histoire d'aventure avec une interessante réflexion (tout à fait d'actualité) sur l'Intelligence Artificielle.
    Un 3,5 / 5 parfaitement mérité.

    Erik67 Le 21/03/2021 à 12:37:51

    Je sais bien que c'est difficile actuellement pour un jeune issu directement du Maghreb de venir étudier en France et de faire face sournoisement à un racisme latent.

    La scène de la fouille corporelle sans aucune raison Gare du nord à Paris par des forces de l'autorité m'a particulièrement choqué. Si les agents ne trouvent rien de répréhensible, on ne dit pas « tires toi » après une fouille humiliante devant les voyageurs. Il faut se montrer plus respectueux envers des êtres humains pour ne pas les affecter et les conduite vers un sentiment de haine et d'injustice. Je pense sérieusement que les codes de conduite de nos honorables policiers seraient sérieusement à revoir sans vouloir m’immiscer dans leur gestion parfois difficile des situations rencontrées.

    Certes, les attentats ont fait beaucoup de mal à notre pays et à d'autres parmi nos démocraties, et cela se ressent comme c'est souvent évoqué dans cette œuvre qui pose de bonnes questions. Cependant, tous les musulmans ne sont pas des terroristes et rien que de faire cet amalgame peut paraître choquant.

    Maintenant, je comprends que Bilal puisse être vexé par les amis de sa petite amie quand ces derniers évoquent des expatriés pour parler de jeunes européens qui travaillent à l'étranger quand on parle d'immigrés pour des africains venant en Europe. Là encore, il y a une différence de valeur dans la sémantique. Et il y aura plein d'exemples de ce genre qui mis bout à bout conduit à une conclusion peu enviable.

    Cependant, Bilal va se fâcher avec une frange de la population qui se montre beaucoup plus ouvert que des racistes purs qu'on croise ouvertement dans le métro part exemple. Je l'ai trouvé bien dur avec sa petite amie mais au fond, on ne peut que le comprendre. L'auteur va mener sa démonstration jusqu'au bout et c'est tout à son honneur pour faire comprendre le lecteur. J'aime bien ce genre de bd assez engagé.

    J'ai cependant un gros bémol. Le rejet ne se fait pas seulement pour des étrangers mais parfois et souvent à l'intérieur d'un même pays pour des gens de catégories sociales différentes. Le rejet et donc la douleur est la même. On peut savoir ce que Bilal ressent au fond de son cœur.

    Maintenant, j'aimerais dire une chose afin de résoudre cette équation infernale. Je suis persuadé que ces pays du Maghreb sont très mal gouvernés par des gens corrompus et incompétents et qu'il faudrait bâtir une véritable démocratie avec des dirigeants parvenant à construire une croissance économique durable. Ils en ont les ressources par exemple le pétrole pour l'Algérie ou le tourisme pour la Tunisie et le Maroc.

    Cela doit également s'accompagner par une liberté pour tous et notamment pour les femmes et non des entraves au nom d'une religion quel quelle soit. C'est ce qui fait la grosse différence avec une société laïque et donc plus tolérante. Est-ce que Bilal peut entendre également ces arguments ?

    Bref, une lecture qui s'avère assez marquante et qui pose des questions sur ce qui se passe actuellement dans notre société démocratique et pourtant tolérante.

    MAL75 Le 21/03/2021 à 12:36:21
    Hellboy (Delcourt) - Tome 7 - Le troisième souhait

    J'ai eu la chance de trouver une EO de la version limitée noir et blanc de cet album.
    C'est juste remarquable coté dessin et ésotérique à souhait coté dialogues et scénario.
    Mignola est décidément un génie de la BD.

    MAL75 Le 21/03/2021 à 12:28:50
    On Mars_ - Tome 3 - Ceux qui restent

    Cette série est une tuerie !
    Le dessin de Grun est exceptionnel.
    Les couleurs sont remarquables.
    Le scénario est très bien construit et la chute tout à fait inattendue.
    Bref, une véritable réussite en trois tomes.

    Halage Le 21/03/2021 à 12:08:53
    La grande Peste - Tome 1 - Tome I/II - Le Quatrième Cavalier

    Déçu !
    Une seule remarque : mais pour quoi intituler cette BD La grande peste ? On est plutôt face à une BD fantastique qui s'égare en disgressions narratives sans intérêt, l'excellent dessin de Stalner n'arrivant pas pas à porter un scénario défaillant.

    herve26 Le 21/03/2021 à 11:30:48
    Buck Danny - Tome 56 - Vostok ne répond plus

    Cette 56ème aventure de Buck Danny renoue avec ce que j'aime dans cette série.
    Tout d'abord, Formaosa renoue avec une mise en page plus académique, moins audacieuse et déstabilisante que sur les deux derniers titres, pour les vieux lecteurs de la série comme moi.
    Et puis, je suis ravi de retrouver les décors polaires, comme dans "NC22654 ne répond plus", titre qui fait évidement écho à cet opus . De mémoire, je crois avoir découvert Buck Danny avec cette 15ème aventure, que m'avait offert un oncle.
    Zumbiehl s'éloigne ici, des aventures à la James Bond du précédent diptyque , en nous présentant un colonel Dany, touchant, plus humain, et la main dans la main avec la belle Natalya. Il mêle adroitement des scènes d'aviation, et une intrigue scientifique d'une terrible actualité, bref j'ai beaucoup apprécié cet album dont l'histoire va se dérouler sur 3 tomes.

    Attention toutefois, à ne pas user le lecteur avec le personnage de Lady X, que l'on retrouvera donc sur 5 albums à la suite.
    On se souvient de la lassitude des lecteurs pour les personnages d'Olrik, de Zantafio dans d'autres séries classiques.

    horoloadmin Le 21/03/2021 à 11:22:02

    Lecture toujours aussi magnifique pour ce tome 4 version luxe, le bestiaire en fin d'album est magique également.
    j'aime la légèreté du dessin qui va si bien au thème principal qu'est l'étherite.
    l'intrigue continue et passionne toujours, que va-t-il se passer à chaque changement de page...

    Bravo!

    sebastien01 Le 21/03/2021 à 11:18:56

    Après "Empereur Pingouin" et "Jours de colère", Urban Comics continue de publier en librairie la série Detective Comics qui couvrait la période New 52. Il est toujours un peu étonnant de revoir sortir aussi tardivement en librairie des épisodes de cette époque, qui plus est au rythme d’un volume par an et vendus sous la forme de récits complets alors qu’ils n’en sont pas réellement. Mais pourquoi pas, c’était du bon Batman après tout (Detective Comics 2011, #30-34, Annual #3 et #37-40).

    Dans cet album, John Layman laisse sa place au duo formé par Francis Manapul et Brian Buccellato (tous deux en provenance de la série The Flash). Et le premier changement d’importance que l’on observe concerne la partie graphique : on s’éloigne du style super-héroïque habituel (fort encrage, colorisation numérique et effets spéciaux) pour un aspect plus traditionnel faisant penser à de la peinture. C’est vachement beau (les scènes sous la neige tout particulièrement), ça se démarque clairement du reste de la production et cela offre surtout une lecture moins tonitruante et plus paisible que sur les deux premiers volumes.

    Même l’histoire et les personnages mis en scène sont plus calmes que précédemment. Exit le défilé des super-vilains du T1, exit ce bourrin de Wrath du T2, place à deux enquêtes plus terre-à-terre ; la première à propos d’un trafic de drogue, la seconde à propos d’un anarchiste qui a trop regardé V pour Vendetta, le tout le fond de relation toujours assez tendue entre le lieutenant Bullock et le Chevalier noir.

    En conclusion, on sent que les scénaristes / dessinateurs sont en phase, c’est un très bon album de Batman et je lui aurai donné une meilleure note si le scénario avait réussi à échapper à cette systématique dose d’action réglementaire à chaque nouvel épisode. Pourquoi faut-il toujours en passer par là pour parvenir au dénouement…

    horoloadmin Le 21/03/2021 à 11:17:48

    Toujours du plaisir à le lire, mais j'ai pris l'intégrale et non la version grand format pour ce tome 5, du coup certaines case sont compliquées à comprendre.
    Hate de lire le T6 mais qui je l'espère gagnera en clarté sur certaines cases trop fouillis à mon goût.
    car la version luxe c'est tout de même un budget au final...

    patmal Le 21/03/2021 à 10:58:27

    Un témoignage exceptionnel, doublé d'un récit d'aventure maritime maîtrisé de bout en bout. On est embarqué dès les premières pages jusqu'aux dernière lignes de cet album à ne pas rater.

    minot Le 21/03/2021 à 09:06:37

    D'abord, on est décontenancé par le format de la BD, voire même réticent. Puis très vite, on est happé par cette histoire d'Amour très rock n 'roll, et on apprécie sans retenue le sublime graphisme de Blain, élancé, sensuel et magnifiquement coloré.

    Fabrice29 Le 20/03/2021 à 21:24:02
    Harley Quinn Rebirth - Tome 9 - Harley à l'épreuve

    Meilleur que les 2 tomes précédents mais on reste dans un délire de mondes parallèles, les histoires s'enchaînent parfois complètement débiles...Plus on s'éloigne des histoires quotidiennes du monde "réel" de Harley moins c'est bon....

    Fabrice29 Le 20/03/2021 à 21:08:24
    Sisco - Tome 12 - Roulette russe

    Clap de fin pour une excellente série. Jusqu'au bout le lecteur est plongé dans un mélange d'affaires("magouilles") d'état et d'espionnage. Sisco est fidèle à lui même : réglant ses comptes sans concessions, tout en faisant le ménage pour ses supérieurs...
    Merci aux auteurs pour ces bons moments de lecture.

    Eric DEMAISON Le 20/03/2021 à 19:20:46

    Ce n'est pas l'histoire, ici somme toute banale, mais les personnages qui rendent ce livre attachant.Pascal Rabaté a le don de décrire la vie quotidienne et de nous faire découvrir des personnages qui nous font du bien même si l'histoire est tendre et un fond mélancolique.
    Le dessin de Pascal Rabaté depuis cette BD a fait de grands progrès de même que la mis en case qui est devenue moins académique.
    J'ai pris un réel plaisir à lire cette BD, même si je préfère grandement "Alexandrin....". On peut ainsi toucher du doigt la progression de ce véritable auteur.

    Saigneurdeguerre Le 20/03/2021 à 10:23:58

    Paris. 14 décembre 1943.
    A la sortie du lycée, la police française intercepte les étudiants et les oblige à montrer le contenu de leurs cartables. Tout est bon pour humilier ces jeunes gens pour les collabos qui servent avec zèle les nazis. Se contentant juste de ramasser dans la neige le livre d’un petit camarade jeté par le flic pourri, Jacques se voit contraint de décliner son identité. Petit souci, une des grands-mères de Jacques était juive… Cela ne sent pas bon pour lui.
    Son compagnon François, invite alors ses deux grands amis, Jean et Jacques, à passer les vacances de Noël en Corrèze, dans le château familial. Loin de tout, l’endroit semble parfait pour se placer loin des projecteurs de la police collaborationniste, d’autant que le père de François est, non seulement un noble très respecté dans son coin, mais aussi une huile du gouvernement de Vichy. Voilà qui devrait leur assurer une certaine tranquillité. Petit souci, un de plus, Jean et Jacques n’ont pas d’ausweis pour quitter Paris ! Eh puis, Jacques ne voudrait pas abandonner sa mère, veuve de guerre. Quant à Jean, il sait que pour son père, ancien poilu, Noël en famille, c’est sacré. Jamais il ne consentira à ce que son fils s’absente à un tel moment de l’année. D’autant que le paternel trouve les soldats allemands éminemment respectables.
    Pour se changer les idées, les trois garçons, accompagnés de la mignonne Colette, cousine de François, se rendent au Bois de Boulogne. Ils envisagent une petite balade en barque, mais lorsqu’ils s’apprêtent à monter dans la barque, un soldat allemand veut obliger Colette à monter en barque avec lui. Jean, qui est très amoureux de la jeune fille, repousse l’Allemand… qui tombe dans l’eau…

    Critique :

    Ils sont quatre. Comme les mousquetaires ! Sauf qu’ici, d’Artagnan serait une demoiselle. « Coco » pour les intimes, ou plutôt Colette pour l’état civil. Mais ne brûlons pas les étapes comme dirait Jeanne d’Arc (ce rappel historique vous est offert par les briquets ZIPPO). Suite à un incident malheureux, les quatre amis n’ont plus d’autre solution que d’aller respirer l’air pur de la Corrèze. La vie de château les y attend… Sauf qu’à la dernière minute, ils apprennent que le château du père de François est devenu un nid de « doryphores », d’Allemands quoi ! Il n’a même pas dû être réquisitionné, le père de François, en excellent partisan du régime vichyste, l’a lui-même mis à la disposition des boches.
    Pour autant, les jeunes gens ne renoncent pas à la Corrèze. Ils n’ont pas tellement d’autre choix, sauf s’ils désirent goûter aux geôles de la Gestapo (française ou pas).

    Ce qui pourrait n’être qu’un récit d’aventures de pure imagination repose sur des bribes de récits entendues par Patrice Ordas, malheureusement décédé le 9 décembre 2019. Ses personnages sont des ombres du passé douloureux de son père à qui il a voulu rendre vie et hommage. Et quel fabuleux hommage ! Il s’appuie sur les dessins et les couleurs d’Alain Mounier qui traite en peinture chacune des cases du récit la transformant en un vrai tableau.

    Loin des héros mythiques, sans peur et sans reproche, nos personnages sont criants de vérité. Ni leurs qualités ni leurs défauts ne sont ignorés.

    C’est un pur chef-d’œuvre qui devrait concerner un public bien plus large que les amateurs d’histoire.

    Erik67 Le 20/03/2021 à 07:52:31

    Cette œuvre tiré du livre de Valérie Auslender (médecin généraliste à Science Po Paris) est assez unique en son genre puisqu'elle traite du phénomène de maltraitance faites aux étudiants en santé.

    Cela va de l'humiliation à la déshumanisation en passant par l'acharnement et la prétendue incompétence sans oublier l'ignorance ou l'abus de pouvoir tout en passant par l'omerta et l'exploitation. Les cas les plus graves sont des délits pénaux comme le harcèlement sexuel très courant dans ce milieu où le médecin se sent tout puissant.

    Avec cette lecture et tout ce programme, on comprendra pourquoi la France est confinée ce qui provoque des dommages économiques très importants. En effet, il manque des lits dans les hôpitaux pour faire face à l'afflux des patients lié à cette épidémie de coronavirus. Il manque aussi du personnel soignant. Il est vrai qu'il faudrait attirer les vocations et non les décourager en s'y prenant ainsi.

    Cette lecture est si marquante que cela ne donne pas du tout envie de faire ce genre d'études. Il faudrait que les comportements changent au plus vite. C'est franchement intolérable. J'étais loin de penser que cela pouvait se passer ainsi mais je ne mets pas en doute ces très nombreux témoignages d'étudiants maltraités.

    Bien entendu, l'auteur prend le soi de nous indiquer qu'il y a des bons soignants dans des services où tout se passe très bien. Je dirai « encore heureux que cela ne soit pas la norme » mais au vu de ces différents témoignages, il m'est permis d'en douter. Il faut également dire ce qui ne va pas pour pouvoir avancer.

    Une lecture malheureuse mais assez instructive qui met en lumière ce qui ne va pas dans notre système de santé qui a foutu en l'air toute notre société durant cette crise sanitaire.

    Erik67 Le 20/03/2021 à 07:41:55

    Quand une lecture est une réelle déception pour moi, je le dis tout net sans détour. J'avoue avoir été attiré par ce graphisme qui rappelle un peu le manga bien que cela soit un comics dans le genre roman graphique à la Thompson.

    C'est surtout le récit qui ne m'a pas plu avec cette histoire de ruptures amoureuses à répétition entre deux filles sur fond de lycée et de couleur rose bonbon. A la fin, c'est bien la rupture finale qui nous délivre de ce scénario qui tourne en rond et d'une lenteur absolue.

    Cette histoire ne m'a pas touché alors que je suis plutôt un grand sentimental. Maintenant, je dis que cela peut plaire à d'autres lecteurs. Ce n'était tout simplement pas pour moi.

    Le thème est celui de la séparation parfois difficile et qu'il nous faut accepter même quand on est une adolescente attirée par les filles. Il faut aller de l'avant et réussir à faire son deuil. C'est tout à fait louable dans l'intention et dans le message délivré.

    Yovo Le 19/03/2021 à 22:58:56
    On Mars_ - Tome 3 - Ceux qui restent

    « Ceux qui restent » clôt en beauté une trilogie marquante, même si le scenario de ce troisième tome est sans doute moins subtil que les précédents. En effet, la majeure partie de l’album est consacrée à la bataille finale entre les différentes factions présentes sur Mars. Ça tire donc dans tous les sens et il est parfois difficile de distinguer les belligérants. Mais la fin, franchement réussie, rattrape aisément cet aspect parfois peu digeste. Sur l’ensemble des trois tomes, le scenario reste donc particulièrement bien ficelé.

    Il faut bien sûr ajouter à cela l’impeccable mise en image de Grun, dont le trait a encore progressé depuis « Metronom’ ». Son travail est superbe ! En plus d’un character design convaincant et du soin apporté au réalisme des décors, « On Mars_ » brille surtout par sa magnifique palette de couleurs qui plonge instantanément le lecteur dans une ambiance dépaysante.

    Une série de grande qualité, sans aucun conteste, bien éditée par Daniel Maghen.

    Saigneurdeguerre Le 19/03/2021 à 22:01:49
    Wild West (Gloris/Lamontagne) - Tome 2 - Wild Bill

    Quand Wild Bill Hickok fait une promesse, même le Diable ne saurait l’empêcher de la tenir.
    Il cherche les individus qui ont massacré la famille d’une gamine. Aucune somme d’argent ne saurait le détourner de la mission qu’il s’est donnée. Se pourrait-il qu’un tel homme existât dans une Amérique où quasi tous les Européens ont débarqué pour faire fortune, même si beaucoup se devaient de fuir leurs pays d’origine pour sauver leur peau ?
    En tout cas, il espère en trouver un en un lieu où l’on construit un pont pour une voie de chemin de fer…
    Pendant ce temps, une jeune fille s’est fait passer pour un garçon afin de s’engager dans l’armée. Elle tient à découvrir cette fameuse frontière qui semble attirer tellement de monde au grand dam des indiens…

    Critique :

    D’abord un grand coup de chapeau à Lamontagne pour la qualité de ses dessins et de la mise en couleurs. Mais Gloris n’est pas en reste avec un scénario bien conçu qui met l’accent sur la spoliation des terres indiennes par des nouveaux venus… Tout en nous offrant une chasse à l’homme et des retrouvailles avec.. Ah, zut ! Le trou de mémoire !

    kergan666 Le 19/03/2021 à 21:02:09

    lors de l'achat de cet album à la FNAC, j'ai eu la surprise d'apprendre que des ordres avaient été donnés de ne pas le mettre en avant mais directement sur les étagères.
    le politiquement correct à manifestement encore frappé.
    pour le coup il ne s'agit pas des l'islamo-gauchistes ni des lobbys LGBT mais plutôt des chrétiens traditionalistes et/ou des coincés du c..
    il est vrai que je peux comprendre que cette BD puisse choquer mais de là à la proscrire dans les recoins des magasins…
    pour ma part, j'ai trouvé cette apologie du plaisir rafraichissante et assez drôle.
    mon seul regret se trouve au niveau des dessins que je trouve inégaux surtout si ils sont comparés à d'autres albums de Christian Rossi.
    mais dans l'ensemble le tout est assez réussi et à garder dans une bonne bibliothéque.

    bd.otaku Le 19/03/2021 à 15:28:01
    Raven (Lauffray) - Tome 1 - Némésis

    Après avoir illustré puis coscénarisé « Long John Silver », Matthieu embarque en solitaire dans l’aventure « Raven » qui reprend le thème de la piraterie. Sur la couverture, bleue comme la mer, on voit un homme (Raven) confronté aux éléments, en haut d’un mât, sabre au clair. Elle donne d’emblée les thèmes principaux de l’album : un jeune héros, des dangers, de la bravoure. Paradoxalement elle n’évoque pas le duo féminin qui aura pourtant une grande importance. Mathieu Lauffray est expert ès piraterie et ça se voit ! Il n’a pas à mettre en place un nouvel univers (ce qui prend du temps en amont) et peut ainsi se consacrer à son scénario -l’intégralité de son triptyque est écrite- et à ses personnages.
    Si « Long John Silver » coécrit avec Xavier Dorrison était inspiré de « l’Ile au trésor » de Stevenson, on apprend dans la courte préface du tome 1 que Mathieu Lauffray a trouvé son inspiration chez le père de Conan, Robert Howard, cette fois en adaptant très librement une de ses nouvelles : « Black’s Vulmea Vengeance ». On y trouvera donc des personnages qu’affectionne l’auteur américain. Il faut aussi noter que Lauffray avait énormément apprécié sa collaboration avec Wilfrid Lupano sur « Valerian » et que cela semble lui avoir donné envie de davantage de légèreté dans sa nouvelle série. Alors que « Long John Silver » était plutôt crépusculaire et se déroulait lors du déclin de la piraterie, « Raven » se passe en 1666, en pleine apogée du monde de la flibuste.

    UN HOMMAGE A LA BD DE GENRE

    Nombre de scènes sont attendues dans un récit de pirates (les abordages, la chasse au trésor, la rivalité…) et le héros arrive à se sortir in extremis de bien des périls mais c’est la loi du genre et l’on ne boude pas son plaisir. On sourit souvent des situations dans lesquelles se retrouve plongé le héros poissard. Il y a un côté décalé, « lupanesque ».
    Lauffray ajoute avec la famille Montignac un autre classique du récit d’aventures : la Robinsonnade. C’est là que l’histoire fonctionne moins bien : le fort construit en 4 mois est bien trop somptueux et les naufragés trop « frais et dispos ».
    Les dialogues sont pittoresques et la narration très facile à suivre puisqu’elle est globalement linéaire : on ne trouve qu’un seul flashback : la scène inaugurale ; l’album est constitué de deux histoires parallèles qui se rejoignent rapidement et d’ellipses facilement identifiables.
    L’intérêt principal du scénario tient dans la rencontre « d’individus qui ne se seraient jamais croisés dans un monde ordonné ». Le trio de personnages principaux va donc produire des étincelles dans le triptyque qui va lui être consacré. Les trois personnages principaux paraissent, de prime abord, archétypaux. Ne serait-ce que par leurs noms : Lady « Darksee » (« mer sombre » phonétiquement) et Raven (« le Corbeau », oiseau de mauvais augure, symbole de la mort). Raven est français ce qui est rare dans un récit de piraterie. Il est jeune, bouillonnant, chevaleresque … ce qui le perd souvent. Il a un visage au couteau et des cheveux hirsutes … noir corbeau. C’est une sorte de « Fanfan la Tulipe », un personnage solaire qui vient sans cesse perturber les plans de son ennemie. Lady Darksee, quant à elle, en impose à ses hommes par son autorité malgré sa petite taille. Elle dissimule sous une mèche de cheveux une cicatrice au visage : elle a été marquée au fer rouge d’un cœur et d’initiales (le nom du propriétaire ? la lettre de sa faute ?) et porte un bandeau comme si elle avait été éborgnée. Elle est machiavélique. : une vraie méchante !
    On pressent que le héros va balancer entre Lady Darksee et Anne de Montignac. Cette dernière est la jeune ingénue préservée des rudesses de la vie, grande, rousse, brave. Elle est solaire elle aussi. Elle représente tout ce que Darksee déteste (et jalouse peut-être secrètement) et qu’elle va s’évertuer à détruire dans les dernières pages du tome introducteur.
    Ce trio m’évoque un autre trio chez Alexandre Dumas : Raven serait d’Artagnan ; Darksee, Milady de Winter et Anne, Constance Bonacieux. En tous cas il promet des relations explosives dans les deux autres tomes à venir qui permettront, je l’espère, de les doter d’une psychologie un peu plus développée. Mathieu Lauffray semble en être conscient puisqu’il envisage déjà de consacrer un diptyque à Darksee une fois la trilogie achevée comme un « préquel » qui permettrait d’en savoir davantage sur son parcours.
    Ce tome 1 est un tome introducteur et il pose donc bien les personnages et les enjeux. On regrettera que le format n’ait pas été un peu plus généreux (62p au lieu de 54) pour éviter un côté un peu superficiel peut-être.

    UN DESSIN SOMPTUEUX

    Lauffray réussit en BD ce que faisaient NC Wyeth ou Pyle dans leurs tableaux de pirates : on a à la fois une acuité historique et beaucoup de dramaturgie. Dans ses personnages il mélange un style réaliste et manga parfois (le marin à la pipe sur le bateau de Black Vane, Tim sur Tortuga). Ses paysages des Tropiques sont somptueux et certaines grandes cases ressemblent à des toiles de Fernand Keller par leurs couleurs et leurs ambiances par exemple le panoramique sur l’Ile de Tortuga (p. 18-19).
    Les couleurs participent à la création d'ambiances. J’aime beaucoup le côté aventureux donné par les cadres de récitatifs transformés en parchemin. Lauffray soigne toujours les détails. Il intègre aussi très bien les onomatopées dans ses pages, contribuant ainsi au dynamisme de l’ensemble.
    Les scènes d’abordage sont très originales : une double page avec le combat « en fond » sur laquelle sont incrustées quelques vignettes narratives et gros plans. Elles permettent d’exprimer la violence et le chaos tout en faisant progresser la narration. C’est dans les scènes de tempête que l’on apprécie le plus l’encrage puissant du dessinateur : la double page consacrée au naufrage des Montignac est ainsi magnifique. On sent bien la puissance des vagues, le mouvement de l’eau et le danger. Il y a souvent des ruptures de tons après les scènes d’action avec des pages muettes. Le découpage est très cinématographique : Mathieu Lauffray ayant longtemps travaillé pour le cinéma, il en maîtrise parfaitement la grammaire.

    En lisant « Raven » on retrouve son âme d’enfant. Ne boudons pas notre plaisir et évadons-nous en ces temps de confinement grâce au talent de conteur et au dessin de Mathieu Lauffray.

    bd.otaku Le 19/03/2021 à 13:35:18

    Même si a priori cela ne m’était pas destiné ( je l’avais chipé à mon fils) j’avais adoré l’adaptation du roman de Julia Billet « la guerre de Catherine » par Claire Fauvel. Je n’avais pas été la seule puisque l’ouvrage avait obtenu le fauve d’or jeunesse à Angoulême en 2018 ainsi que le prix Artemisia. J’attendais donc de découvrir avec impatience son nouvel opus pensant y trouver l’atmosphère de « l’Esquive » de Kechiche et une peinture passionnée à la Julie Maroh.

    J’aurais aimé pour un récit qui s’annonçait épique que Rue de Sèvres choisisse un format plus grand. A la première lecture, les cases paraissent un peu compressées. Je suis aussi gênée par l’aspect très glacé du papier qui fait ressortir davantage le traitement numérique des cases et parasite les émotions. En revanche, j’apprécie tout de suite le découpage : la variation des formats de vignettes, le jeu sur les gouttières, le dynamisme ainsi insufflé et les respirations prodiguées par les pleines voire double pages. Je trouve très belles aussi les pages intérieures et leurs dégradés de bleu nuit (étoilée).

    Pour moi, c’est le scénario où le bât blesse. Tout est trop prévisible. La « trahison » d’un des personnages est visible à des kilomètres. J’ai aussi une désagréable impression d’accumulation de clichés : on a la fille d’immigrés essayant de s’extraire de sa culture et de son milieu d‘origine et entrant en conflit avec ses parents traditionnalistes ; une amitié entre deux filles qui n’ont rien en commun à part leur barre d’immeuble et leur passion pour la musique ; la description d’un milieu musical que je connais guère (celui des labels indépendants parisiens et des festivals provinciaux ) mais qui ne me semble guère être nuancé.

    C’est sans doute que je ne fais pas partie du cœur de cible ( un lectorat féminin ado ?) mais pourtant ça ne m’avait pas gênée pour la lecture de « La guerre de Catherine ». Tout me semble trop convenu ici y compris l’aspect qu’on devine plus personnel (la volonté de s’émanciper d’un destin tout tracé et du schéma grandes études-bon travail-mariage-enfants pour s’accomplir artistiquement).

    Les décors sont moins travaillés que dans les albums d’avant (« Phoolan Devi » compris) et parfois les visages pâtissent aussi de ce traitement rapide. Mais la fougue qui manque dans les dialogues et l’intrigue on la trouve dans les dessins, les cadrages variés et une utilisation originale du lettrage qui lorsqu’il s’agit de textes musicaux devient enveloppant. J’ai bien aimé l’inventivité pour faire passer les émotions ressenties par Nawel lorsqu’elle se sent transpercée et mise à nue par la musique de Isak Olsen ( on a l’impression d’assister à une radiographie avec son squelette apparent) et la composition décloisonnée des double pages liées à la fondation du groupe ou aux concerts. J’ai trouvé superbes les pages nocturnes (y compris la balade à Paris) mais beaucoup trop criardes les pages diurnes au lycée et dans la cité.

    On aurait pu avoir un beau récit d’initiation et de passage à l’âge adulte dans ce parcours où la créativité et la remise en question servent de moteur. Mais il me semble que c’est raté car les personnages sont trop caricaturaux. La seule chose qui me semble avoir été bien croquée c’est le statut précaire et épuisant des étudiants obligés d’avoir un travail d’appoint pour pouvoir étudier. Ceci est fait avec sobriété et subtilité. Les périodes de dépression de Nawel et sa cristallisation amoureuse sont aussi délicatement évoquées. Cela laisse entrevoir toutes les potentialités de l’artiste qu’est Claire Fauvel et creuse encore davantage le regret d’un album inabouti…

    bd.otaku Le 19/03/2021 à 10:37:11

    Ames romantiques s’abstenir ! Si vous croyez au grand amour à la Rose et Jack dans « Titanic », passez votre chemin car dans « Merci l’Amour, merci la Vie ! » Yannick Grossetête met à mal toutes vos croyances et vos fantasmes…en les confrontant à la réalité des relations amoureuses de ce premier quart du XXI eme siècle. Et c’est corrosif à souhait puisqu’à l’heure des réseaux sociaux et des sites de rencontres, l’Amour avec un grand A est aux prises avec l’ego !

    L’auteur qui œuvre ici en solo, contrairement à son diptyque précédent « Michel French lover » où Yann le Gouefflec (« Mondo reverso ») était au scénario, marche dans les pas de Fabcaro. Changeant de style graphique et optant pour une veine beaucoup plus épurée style dessin de presse, il nous distille des instantanés amoureux piquants voire grinçants avec rappels internes et running gags (dont la fameuse variation sur « Titanic »).

    Mais …. et c’est là où le bât blesse, il ne parvient jamais réellement à sortir des sentiers battus et à éviter les clichés en abordant ces thèmes tant de fois visités. Il n’arrive pas contrairement à Fabcaro dans « Et si l‘ amour c’était aimer » ou « Moins qu’hier (plus que demain) » à trouver une voie et une voix nouvelles. L’album format manga se lit très vite et est aussi vite oublié… Plaisant mais nullement essentiel.

    BriusOlivier Le 19/03/2021 à 09:51:50

    Chef d'oeuvre. Après avoir lu des milliers et des milliers de BDs, une conclusion s'impose : les idées noires de Franquin restent en tête de mon Top 1. Un dessin ciselé comme jamais au service un humour noir d'un cynisme accompli servant une série de critiques sociétales sous-jacentes, restant malheureusement d'actualité 40 ans plus tard. Chef d'oeuvre, vraiment.