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Malgré un graphisme toujours aussi approximatif, typique du style de Joann Sfar, la lecture de ce quatrième tome est tout à fait plaisante. On se régale à suivre les aventures du Malka, du lion et du chat (et du serpent !) dans le désert, qui est un décors fascinant. Et comme d'habitude, sous couvert d'humour ou de conte, Sfar arrive à traiter joliment de thèmes plus profonds (ici la vieillesse, la mort ou le racisme). Album bien sympa au final !
Un troisième tome très comique, entre un rabbin qui rouspète sans cesse, un chat qui discute avec un chien, une Zlabya qui voudrait paraître plus parisienne qu'une parisienne et des juifs français qui transgressent à peu près toutes les lois de leur religion dont ils semblent se ficher éperdument.
Un ton comique renforcé qui plus est par un contraste saisissant entre Alger la chalereuse et Paris la pluvieuse, qui désole le chat et sa smala par son climat abominable.
Encore une fois on apprécierait certainement davantage cette aventure si le dessin n'était pas autant foutage de gueule.
Avis sur l'ensemble de la Saison 2 de la série ALTER EGO.
Pas mauvais dans l'ensemble, mais les défauts de la Saison 1 persistent. Les dessins sont par exemple toujours autant peu élégants et les couleurs criardes assez déplaisantes. Quant au scénario, il se montre cette fois moins ambitieux que dans la première Saison (on a droit à seulement 3 albums au lieu de 6 dans la saison initiale + un album de conclusion).
On appréciera finalement la morale de ce dernier album : "aucun principe n'est absolu et toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire."
Une série au final divertissante mais loin d'être incontournable.
La série LONG JOHN SILVER se conclut de manière explosive (c'est le cas de le dire ...) avec ce très bon quatrième volet. Un scénario qui fait la part belle aux scènes d'action spectaculaires, malgré quelques passages assez confus (pas tout pigé à l'enchaînement des séquences "mystiques" ...). La narration dans les trois dernières pages offre une conclusion pleine d'émotion.
Un dernier tome digne de cette série épique, magnifié par des dessins et des cadrages impressionants.
Si vous cherchez une série accrocheuse et de la grande aventure à l'état pur, LONG JOHN SILVER est incontestablement la série qu'il vous faut !
Très très bon troisième tome ! LONG JOHN SILVER et ses pirates trouvent la route menant à Guyanacapac, et s'enfoncent inexorablement dans une jungle étouffante recelant d'innombrables embûches. L'ambiance est magistrale; pesante, lourde, suffocante, et la fin de l'album grandiose avec un soupçon de fantastique parfaitement amené.
Les dessins ne cessent de s'améliorer, et certaines planches sont visuellement superbes.
Un second tome nettement plus épique et bien meilleur que le premier ! Toute l'action se déroule sur le navire "le Neptune", et le scénario est réellement haletant. La plupart des thèmes abordés sont des classiques du genre pirate (mutinerie, duel au sabre, tempête effroyable, déchiffrage de carte au trésor ...), mais ils sont magistralement mis en scène. Et l'intrigue offre quelques passages bien chargés émotionnellement, qui font que la lecture de cet album est palpitante de bout en bout.
A noter le dessin en très nette amélioration, et la colorisation très sombre qui renforce l'ambiance pesante du scénario.
Xavier Dorison et Matthieu Lauffray ont imaginé la suite des aventures de LONG JOHN SILVER, le fameux pirate du célèbre roman d'aventure L'ILE AU TRESOR, de Stevenson.
Le scénario de ce premier tome est bien ficelé : on y apprend comment Silver, en échange d'une poignée d'or, sert de guide à Lady Vivian Hastings, une femme qui s'embarque pour l'Amazonie sur les traces de son mari chercheur d'or. Rien d'épique pour l'instant, mais ce T1 fait office de bonne introduction à cette série qui va vite décoller dans les albums suivants.
Le dessin n'est pour l'instant pas transcendant, souvent imparfait malgré quelques angles de vue plutôt impressionants. Néanmoins il sert bien l'histoire et la lecture de cet album est un vrai plaisir.
Mais qu'est-ce que c'est que ce navet ?! A croire que les auteurs ont fait exprès de dénaturer l'esprit de la série-mère ... Le scénario est confus et indigeste; les personnages, scènes et répliques n'ont absolument rien à voir avec l'univers SPIROU (ça parle de nazis et de camps de la mort (!), on croise Jean-Paul Sartre et des personnages des albums de TINTIN comme Allan (!!), il y a même des scènes de cul (!!!) ...). Le pire étant pour moi le dessin en mode "ligne claire" façon TINTIN, à l'opposé du style graphique de SPIROU et du fameux trait typé "école de Marcinelle".
Bref, cet album est une sacrée nullité. Vouloir être iconoclaste n'est pas forcément un gage de qualité.
Nous revoilà partis pour un nouveau grand cycle d'aventures avec RALPH AZHAM ! On retrouve dans ce huitième tome les éléments à succès du premier cycle de la série : un scénario bien construit qui fait la part belle à l'aventure, de l'humour finement distillé, des péripéties nombreuses, des énigmes, un soupçon de mystère et un héros toujours aussi attachant qui n'a pas son pareil pour se fourrer tout seul dans le pétrin.
Tout ça joliment mis en image grâce à un dessin d'une grande clarté et une belle colorisation.
Pour l'instant on ne sait absolument pas où tout ça va nous mener, mais je fais confiance à Trondheim pour nous embarquer dans une aventure aussi épique que celle développée au cours des sept albums précédents.
Dans la continuité du tome 1. Une jolie histoire, avec quelques passages plutôt marrants, une galerie de personnages qui s'étoffe et divers thèmes universels joliment traités (la tolérance, la liberté d'opinion …). Néanmoins l'humour du T1, largement basé sur les chamailleries et les dialogues pleins de malice entre la chat et le rabbin, se retrouve malheureusement moins dans cet album, puisque le chat a perdu la parole. Dommage aussi que le dessin soit toujours autant "so underground".
Je suis assez partagé sur cet album. D'un côté c'est très beau, c'est vrai. Les dessins sont magnifiques et toutes les histoires et les héroïnes sont très belles, très touchantes. Mais ... l'album se lit finalement assez vite et j'ai même bien peur qu'il ne s'oublie encore plus vite. Si la lecture demeure plaisante, elle ne laisse pas non plus un souvenir impérissable (du moins dans mon cas).
Album feuilleté seulement. Quelques gags assez marrants, mais ça reste globalement faible niveau humour. Faible et peu inspiré. N'est pas Trondheim ou Boulet qui veut ! Et puis le dessin de Zep, bon ... je sais bien que tous les goûts sont dans la nature, mais franchement il ne me transporte absolument pas.
Une histoire originale, assez flippante même, mais néanmoins plaisante. On s'attache vite à l'héroïne, qui suscite beaucoup d'empathie. Les dialogues sonnent justes et la fin laisse un petit arrière-goût aigre-doux. Quant au dessin de Pénélope Bagieux, c'est un style, et il faut aimer. Perso ce n'est pas du tout ma tasse de thé mais cela ne m'a quand même pas empêché d'apprécier cette histoire.
Le dessin de Pénélope Bagieux ne me plaît pas vraiment, mais l'histoire est agréable à lire, même si on voit arriver la fin gros comme une maison. C'est léger et il y a de l'humour. Ce n'est certes pas la bédé du siècle, mais ça se lit facilement et avec amusement.
Dans le 5ème arrondissement de Paris, NESTOR BURMA enquête sur le soit-disant suicide d'un jeune étudiant en médecine, pour le compte de son ex-petite amie.
Un chouette NESTOR BURMA ! Le dessin est très bon (bien dans l'esprit de la série) et le scénario alambiqué comme il faut, avec plein de personnages secondaires bien retords. Pour moi, ça ne vaut pas Tardi, mais c'est l'un des tout meilleurs albums post-Tardi, si ce n'est le meilleur !
Ce n'est pas le meilleur album de la série, mais il est tout de même excellent. Un scénario très cohérent dans l'absurde, de l'humour de situation très amusant, des trouvailles géniales (excellent l'idée de l'anti-case !), un dessin noir&blanc; très réussi ... bref cette série est géniale et cet album ne déroge pas à la règle.
Si vous aimez les histoires méchamment glauques, vous allez vous régaler avec LE ROI DES MOUCHES. C'est l'histoire d'une banlieue pavillonnaire terne, peuplée de personnages dépressifs et mal dans leur peau qui baisent, picolent, se défoncent, se tabassent à l'occasion et se méprisent tous mutuellement. Un univers bien trash servi par un dessin à l'unisson, qui renforce le sentiment de malaise à la lecture. Une lecture assez dérangeante mais qui personnellement m'a bien plu.
Ce second cycle semble relancé avec ce tome de bonne facture, après un précédent album un peu molasson. Plus nerveux, plus dynamique, on retrouve des séquences d'action bien tendues dignes des meilleurs épisodes de la série. Qui plus est Nao, plus déterminé, plus héroïque, retrouve des couleurs, et enfin on commence à en savoir un peu plus sur les principaux méchants de ce cycle. Le dessin quant à lui est toujours aussi impressionnant.
Très largement inspirée de l'univers de SHERLOCK HOLMES (les références sont évidentes), cette BD est l'une de mes préférées de la série SEPT. Le scénario est vraiment tordu (trop à mon goût) mais j'ai bien aimé certains éléments originaux, comme la présentation des héros en pleine page en début d'album ou certains extraits de carnets de notes durant la narration. Le dessin est particulier mais il ne m'a pas gêné, bien au contraire.
Un album amusant qui revisite le conte de Blanche-Neige en teintant celui-ci d'humour noir et d'un soupçon d'obscénités. Le dessin est bon sans être transcendant. Une histoire plutôt originale même si la fin s'avère baclée à mon goût.
Une dernière aventure extrêmement confuse et sans grande saveur. On s'ennuie pas mal à la lecture de ce neuvième épisode, qui tente par tous les moyens de faire le lien avec tous les albums précédents. Reste tout de même le plaisir de retrouver ADELE BLANC-SEC et tout son univers attachant, peuplé de personnages grotesques qui baragouinent l'argot parigot et s'envoient des calva à six heures du mat' dans les petits troquets de quartier de la capitale.
Quelle déception ! Déception graphique d'abord (on est dans la continuité du T4, avec des dessins très basiques) et déception scénaristique ensuite : quelle idée saugrenue d'avoir introduit des nazis dans ce récit ! Cela ne correspond pas du tout à l'esprit de cette série et ça casse hélas toute la poésie et la légèreté qui s'en dégageaient. Il est vraiment dommage qu'une série si sympathique se termine sur cet album bien décevant.
Une fois de plus le scénario est très bien pensé. L'histoire en elle-même est très plaisante, à la fois intelligente et drôle, et de plus cet album fait habilement le lien avec les opus précédents de la série. Malheureusement si l'intrigue est à la hauteur le dessin lui ne suit pas. Le changement de dessinateur est fortement préjudiciable tant ce nouveau trait paraît à la fois rudimentaire et plein d'approximations. Un dessin que je trouve pour ma part raté et qui nuit hélas au plaisir de lecture.
Dans la continuité du précédent opus, cet album reste dans une trame assez sombre et relate des évènements assez tragiques, sous ses faux airs d'ode au printemps et à la nature en fleur. Un album qui porte une fois de plus l'empreinte de Sanctifer, décidément le personnage le plus intéressant de cette série.
Scénario très inventif, dessin impeccable, sens de la tragédie … Colman et Desberg auront réussi à construire une série pour enfants d'une grande intelligence et pleine de sensibilité, ce que n'arriveront hélas pas à reproduire leurs successeurs, qui conduiront BILLY THE CAT vers des aventures plus humoristiques et plus enfantines, mais en perdant hélas toute la dramaturgie psychologique des personnages qui faisait l'intérêt même de cette série très attachante.
Ce tome 5 est l'occasion de retrouver le personnage de Sanctifer (que l'on avait perdu de vue depuis le T1), sorte de génie du Mal, plus cruel et malfaisant que jamais. Cet épisode renoue également avec une ambiance plus sombre (certaines scènes sont assez troublantes pour de la littérature enfantine) et se rapproche encore un peu plus du premier opus de la série. Décors enneigés glaciaux, personnages fourbes (les rats sont excellents), plus de tension, moins d'humour … la série vire du côté obscur de la farce et personnellement ce changement de ton me convient parfaitement.
Un épisode moins enfantin que les précédents, assez cruel même, mais qui se lit avec grand plaisir.
BILLY THE CAT retrouve sa famille mais son chien Saucisse ne l'entends pas de cette oreille ! Qui plus est le retour de Billy dans la peau d'un chaton lui donne l'occasion unique de se venger des tours que lui faisaient subir autrefois ce petit garnement.
A coups sûr l'album le plus drôle de la série. Le personnage de Saucisse est formidable, à la fois ridicule et hilarant. Son appétit insatiable et sa rivalité avec Billy sont source de nombreuses situations comiques. L'histoire de ce T4 est très bonne et on s'amuse du début à la fin. A côté de cela Colman assure toujours autant au dessin; ses paysages urbains sont notamment très réussis.
Sans conteste l'album le plus touchant de la série. Billy retrouve sa petite soeur Marie en colonie de vacances d'été en Italie, et leurs retrouvailles sont très émouvantes. Pour ne rien gâcher, l'histoire est très plaisante et les dessins de Colman, particulièrement les décors italiens, sont superbes. Un album qui se lit avec un grand plaisir et un petit pincement au coeur.
C'est peut-être l'album le moins réussi par le tandem Desberg-Colman. Certes le dessin est toujours autant remarquable, mais le scénario est quelque peu enfantin (des animaux qui conduisent une camionnette en pleine ville … mmoui bon …). L'histoire est un peu naïve, en tout cas on perd beaucoup de la mélancolie qui donnait ce ton unique au premier album.
Une histoire tout de même rigolote qui vaut surtout pour le bestiaire foisonnant qui parsème cet épisode, et qui plaira certainement aux enfants.
Une lecture hyper prenante que celle d'AMERE RUSSIE ! Le scénario a le mérite de mettre en lumière de façon claire et réaliste le conflit entre Tchétchènes et Russes au coeur des années 1990, qui n'est pas la guerre la plus médiatique et la mieux informée de ce côté-ci de l'Occident.
Une histoire à la fois dure, cruelle et remplie d'humanité, à l'image des nombreux personages qui parsèment ce récit. Pour ne rien gacher, le dessin est remarquable, notamment en ce qui concerne les décors qui sont d'une précision éblouissante.
Une oeuvre très forte et magnifiquement réalisée !
Le dessin de Robin est assez stylé mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire proposée par Nury. Le scénario est pourtant remarquablement pensé et bien structuré, mais l'atmosphère est beaucoup trop sombre, trop cynique, et parfois même désagréable (la scène du viol par exemple en début d'album est absolument dégueulasse). Toutefois LA MORT DE STALINE reste une bonne fiction, malgré des personnages tous plus antipathiques les uns que les autres.
Difficile de juger LE SPIRIT aujourd'hui. Sûrement qu'en 1940 le dessin typé "ligne claire", aux visages assez réalistes, devait impressioner; de même que les intrigues parues de façon hebdomadaire sur sept pages devaient sortir de l'ordinaire, grâce à des propos plutôt adultes et une certaine dose d'humour. Pourtant aujourd'hui force est de constater que tout ça a très mal vieilli : le dessin apparaît basique et surtout, le histoires proposées sont d'une terrible naïveté. J'avoue m'être beaucoup ennuyé à la lecture de cette intégrale, moi qui en outre déteste les comics américains et les histoires de super-héros.
Une nouvelle fois le scénario remonte le temps, avec ce troisième tome dont l'action se déroule chronologiquement avant le second. Une aventure excellente dans une ambiance qui mêle efficacement l'humour (le personnage de M. de St-Loup), le fantastique (les pouvoirs surnaturels des médiums, les morts-vivants ...) et le tragique, voire l'horrifique (les scènes de famine, de meurtres sordides et de guerre sanglante ...). Les dessins sont de leur côté parfaits pour retranscrire ces paysages désolés de villes assiégées et de campagnes pris dans la tourmente d'un hiver glacé et meurtrier.
L'histoire se passe quelques années avant le premier tome. Nouveaux décors, nouveaux personnages, nouvelle ambiance ... tout cela est un peu surprenant mais le scénario est une nouvelle fois impeccable. Dommage néanmoins que l'on ait perdu le ton comique du premier album au profit d'une ambiance plus dramatique. Les dessins sont toujours aussi agréables.
Très bonne petite série de fantasy, qui démarre avec ce premier opus qui se boit comme du petit lait ! Le dessin "new school" passe très bien et l'histoire est amusante et pleine de rebondissements. C'est plein de fantôme facétieux, de golem meurtrier, d'alchimistes fous, de révolutionnaires, de racailles des bas-fonds ... L'univers est très plaisant et le héros bien comique. Un album bien agréable à lire !
LE CHAT DU RABBIN est sans conteste le best-seller de Joann Sfar. Paradoxallement, c'est l'une de ses séries que j'aime le moins. Malgré une histoire amusante et poétique et malgré des réflexions pleines de bon sens sur divers sujets (la foi, le sens de la vie, l'amour ...), je n'ai jamais réussi à accrocher à cette série. La faute au dessin que je trouve très bordélique et qui effectivemment s'avère pour moi agressif et à la longue fatigant.
Je laisse la série à ceux qui seront moins rebutés par le dessin de Sfar.
C'est le genre de bédé qui vous met du baume au coeur quand vous la lisez. Le dessin très doux laisse rêveur, c'est rempli de poésie et les personnages sont tous très attachants et dégagent beaucoup de tendresse (j'ai un petit faible pour Blanche). A lire les jours de spleen, évasion et détente garanties !
Cet avis vaut pour l'ensemble de la série EMPIRE USA (Saison 2).
Un excellent thriller ! L'intrigue est très accrocheuse, basée sur l'émergence d'une nouvelle guerre froide entre les Etats-Unis et le Kremlin. Ce récit d'espionnage au scénario parfaitement huilé met en scène de nombreux personnages, dont les connexions entre eux s'avèrent complexes. Une série d'action bien orchestrée qui fait penser aux films de JAMES BOND ou aux séries américaines du genre. Etant amateur du genre, la lecture fut très prenante, malgré des dessins qui m'ont paru peu soignés mais qui collent finalement assez bien à ce genre de récit.
Mon Dieu que c’est bon ! Que c’est bon d’avoir retrouvé toute la magie et l’esprit d’ASTERIX ! Le dessin est parfait : énergique, chatoyant, tout en rondeur. Et l’histoire est excellente ! Une intrigue à la fois drôle et entraînante, qui comme à la belle époque s’inspire de quelques faits d’actualité (ici les nouvelles technologies et la communication et l’information en temps réels) en proposant plusieurs niveaux de lecture. Les noms des personnages sont bien trouvés, les jeux de mots sont très drôles (« Toujours en pointe, hein, Asparagus ? ») et les gags sont très bons (Obélix se forçant pour éviter les conflits est bien marrant). Seul (léger) reproche : comme pour l'album précédent, ça manque un peu de bagarres contre les Romains.
Mais tout de même, quel plaisir de lecture ! Un grand bravo et un grand merci aux auteurs, par Toutatis !
Dans la lignée de l’opus précédent, cet album narre les aventures d’Isaac et de Jacques à Paris, loin des océans déchaînés, des îles tropicales paradisiaques et des terres glacées inconnues. On a de plus en plus l’impression que les aventures d’ISAAC LE PIRATE deviennent les aventures « d’Isaac le voleur », et c’est un peu dommage. Le scénario est toujours bon bien sûr, mais la série a changé totalement d‘ambiance. Une ambiance moins poétique et qui incite moins au rêve.
L’album est assez amusant, comique même, mais c’est dommage d’avoir abandonné les aventures maritimes qui faisaient selon moi toute la magie de cette série. L’intrigue de cet opus est certes bien maîtrisée, mais il manque l’ambiance romanesque des premiers tomes.
Isaac est sur le chemin du retour mais ce dernier est loin d’être des plus tranquilles.
Beaucoup de péripéties dans ce troisième tome, dont le scénario s’avère très réussi puisque l’on assiste à une évolution des personnages très nette : les pirates Jean et Henri disparaissent au profit de Jacques qui s’accoquine avec Isaac, Alice assume sa liaison avec Philippe … bref les aventures d’ISAAC LE PIRATE prennent des directions inattendues mais finalement on ne s’en plaint pas, bien au contraire ! Un T3 extrêmement plaisant à lire donc, surtout grâce aux passages de pure piraterie à bord des différents vaisseaux qui font vraiment froid dans le dos !
Dans la continuité du premier opus : de l’aventure, des décors de rêve, des personnages au caractère bien trempé, du romantisme, des histoires de piraterie et d’amour … et toujours beaucoup de vie dans ces toutes petites cases ! La lecture suscite énormément de plaisir, surtout grâce aux paysages polaires extraordinaires et aux aventures maritimes riches en émotions. Le meilleur album de la série pour moi.
L’intrigue est originale (on suit le destin d’un peintre enlevé par des pirates qui ont besoin de son talent pour immortaliser leurs aventures en mer) et le ton des dialogues ainsi que les thèmes abordés font voler en éclat tous les codes du genre pirate (on est à ce titre plus proche de DONJON POTRON-MINET que de LONG JOHN SILVER par exemple). Quant au dessin de Blain, s’il est certes imparfait, il dégage néanmoins une très grande vitalité, amenant de fait beaucoup d’énergie et de fougue pour animer tout ce petit monde, en amplifiant le moindre mouvement de manière incroyable.
Bref, ISAAC LE PIRATE c’est de l’aventure à l’état pur. Ca ne paye pas de mine de prime abord, mais c’est vraiment très bon.
Indispensable pour tous les fans de foot ! Bouzard croque l'actualité du football (en y incorporant quelques anecdotes croustillantes sur le foot amateur qui sentent le vécu) avec beaucoup d'humour et de dérision, et franchement c'est très drôle ! Bien sûr le dessin n'est pas le point fort de cet album, encore que Bouzard possède un sacré sens de la caricature (on reconnaît très bien les différentes personnalités caricaturées). Certains gags sont vraiment hilarants (les passages sur la coupe Intertoto ou sur Djibril Cissé sont juste énormes) et la lecture de cet album est très réjouissante.
Le graphisme « charbonneux » m’a longtemps rebuté et ne m’a jamais donné envie de lire MAUS. Je m’y suis finalement résolu et je ne suis pas déçu. Malgré le thème de la Shoah mainte fois vu et revu (au travers de romans, reportages-documentaires, films, cours d’Histoire au lycée ou même bande-dessinée), on ne s’habitue toujours pas à cette abomination et cette BD est un récit à la fois fort et poignant - et par moments bouleversant. Quant au dessin, ce style ultra-minimaliste a finalement le gros avantage de rendre la lecture plus supportable (dessiné de façon réaliste, MAUS aurait sûrement été horrible).
Bien que certains passages m’aient moins plu que d’autres et que cette BD soit imparfaite à mon goût, je lui donne quand même quatre étoiles car étant donné le sujet et vu la façon dont il est traité - et vu l’impact que cette histoire a eu dans le monde entier - c’est assurément une bande-dessinée qui est « à lire absolument ».
C'est pour moi un ouvrage de référence. De la fin du XIXème siècle (et même un peu avant) à 2014, ce bouquin retrace l'histoire de la bande-dessinée à la fois avec respect et humour. Les dessins sont bons et les nombreuses citations et autres anecdotes sont amusantes. Evidemment, c'est surtout la rubrique "album de l'année", où un album particulier est mis en exergue avec sa couverture d'origine revisitée par un dessinateur reconnu (Lewis Trondheim, Etienne Davodeau, Anouk Ricard …) qui retient l'attention.
Un livre extrêmement agréable à lire, à la fois instructif et qui rend hommage au 9ème Art.
Relatant le destin d'un certain Siméon Nevzorof pris dans les tourments de l'Histoire, IBICUS est une série hors-norme à tous les niveaux : un scénario dense aux multiples rebondissements qui dégage un vrai souffle épique, des personnages extraordinaires, un univers chaotique (la Russie révolutionnaire de 1917) et surtout un dessin aux tons pastels blancs et gris absolument majestueux, qui rend encore plus tourmenté l'univers et les personnages de ce récit.
Une aventure épique de bout en bout; le genre de BD qui vous met une immense claque dans la figure, même après plusieurs relectures !
Graphiquement superbe, ce quatrième album clôt de belle manière la série, non sans avoir entièrement levé toutes les intérrogations.
Au final MONSIEUR MARDI-GRAS DESCENDRES est une série hors-du-commun mais pas facile d'accès; il faut vraiment persévérer pour aller au bout de cette histoire. J'ai été content de lire cette série mais il n'est absolument pas certain que je la relise un jour, car je doute en éprouver du plaisir.
Si le scénario est quand même encore parfois confus, il s'éclaircit petit à petit et on commence à comprendre un peu mieux le fonctionnement de cet univers et le rôle tenu par chacun des personnages importants de cette saga. Et puis surtout, le dessin est en très nette amélioration avec des cases qui sont parfois d'une beauté époustouflante ! Le meilleur album de la série pour moi.
Un second volet dans la lignée du premier tome : un scénario très brouillon et une histoire dans laquelle on a vraiment du mal à entrer, malgré l'originalité de l'univers qui est très plaisant. De plus, le fait que tous les personnages de cette série soient similaires (tous étant des squelettes) ajoute à la confusion car on a du mal parfois à décerner qui est qui. Une lecture compliquée, donc.
MONSIEUR MARDI-GRAS DESCENDRES est une série très très étrange, et pour le moins originale. Si le synopsis de base de la série est intéressant (les aventures au Purgatoire d'un macchabée qui cherche par tous les moyens à s'en échapper) et si la vision de l'auteur de la vie après la mort est source d'un univers extraordinaire (un monde glacial, vide et désolé, sous un ciel perpétuellement noir, peuplé d'une armada de squelettes), hélas la lecture de cette série s'avère très souvent pénible, la faute à un scénario vraiment compliqué.
Confirmation avec ce premier tome : la découverte du monde du Purgatoire est réjouissante mais la lecture n'est pas aisée, entre une narration passablement lourde, une intrigue opaque et un dessin qui manque parfois de clarté. Toutefois l'originalité du sujet est certaine et donne quand même envie de découvrir les autres volumes pour savoir comment cette histoire va évoluer.
D'habitude, je ne suis pas un grand amateur de western, c'est un genre qui ne me passionne pas plus que ça. Pourtant j'ai beaucoup aimé cet UNDERTAKER. Le dessin est magnifique, très réaliste, et si le scénario n'a rien de révolutionnaire à mon goût (le point faible récurrent du western, l'univers et les personnages étant très formatés), l'histoire vaut le coup par la tension progressive qu'elle installe et le personnage principal qu'elle met en scène, à la fois original et charismatique, et auquel on s'attache très vite. Un album très plaisant au final.
Toujours aussi sympa. L'action se déroule cette fois-ci en Egypte, et les décors du Caire du XVIIIème siècle sont fascinants, créant une atmosphère exotique et envoûtante particulièrement agréable. L'histoire est des plus prenante, le scénario livrant son lot de mystère, d'interrogations, de surprises. Un très bon album au final.
Bonne BD d'aventure. Les dessins sont très sympas et le scénario, basé sur le traque d'une bête mystérieuse qui dévore troupeaux et villageois savoyards, fait la part belle à l'imaginaire. Le cadre du récit (la France profonde du XVIIIème siècle) est idéal pour faire évoluer les personnages dans des ambiances mâtinées de légendes et de superstitions.
SOUS LE SOLEIL DE MINUIT relate le périple de Corto en 1915 dans les vastes étendues gelées du Grand Nord, entre Etats-Unis et Canada. Il est porteur d’un message que son ami Jack London adresse à un amour de jeunesse. En échange, l’écrivain promet à Corto une nouvelle aventure et … un mystérieux trésor !
Plus qu’un plaisir, c’est un vrai bonheur de retrouver CORTO MALTESE ! Ce premier album de reprise de cette série mythique s’avère selon moi une vraie réussite. Le dessin en noir et blanc, raffiné et tout en élégance, est exquis; il se rapproche énormément du trait élégant de Pratt. Quant au scénario, s’il met de côté énigmes alambiquées, songes illusoires et formules magiques, il est en revanche d’une immense puissance romanesque et propose une pure histoire d’Aventure, avec son lot de rebondissements, d’émotions, de décors enchanteurs et de personnages secondaires hauts en couleurs. Les dialogues sont ciselés à souhait et le personnage de Corto, qui mêle humanisme, romantisme, nonchalance, douce ironie et sens de la dérision, n‘a pas pris une ride.
Saluons donc le retour en BD de CORTO MALTESE et félicitations aux nouveaux auteurs !
Décidemment je n'accroche pas du tout ! Une histoire que je trouve ennuyeuse à mourir, des personnages désagréables au possible et un dessin des plus rudimentaires. La suite de la série se déroulera dorénavant sans moi. Dommage, j'aurais bien aimé accrocher ...
Très librement inspiré du roman de Jules Verne "Vingt mille lieux sous les mers", NEMO est l'une des premières séries de Brüno.
J'avoue avoir un gros faible pour le dessin, que je trouve très percutant. Car si le trait de Brüno est loin d'être à maturité, force est de reconnaître qu'il possède une vraie identité. Ce dessin minimaliste et efficace permet d'entrer très facilement dans le récit, qui possède à la fois une vraie puissance romanesque et un scénario parfaitement élaboré.
De l'action, du suspense, de l'aventure, de la tension, des décors extravagants (le Nautilus est fantastiquement revisité) ... la lecture de cette série est un régal et on ne s'ennuie pas un seul instant !
Un gros bémol dans ce concert de louanges ... Effectivemment le scénario a des airs de déjà vu (clairement inspiré d'INDIANA JONES ET LES AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE), donc pour l'effet de surprise on repassera. Mais surtout, on ne ressent pas à la lecture de cet album toute la tension, l'angoisse, le suspense et le mystère que l'on pouvait ressentir à la lecture du cycle originel. Ce qui constituait à mon sens le point fort de la série SANCTUAIRE (le climat oppressant du scénario) a malheureusement disparu ici.
A côté de cela plusieurs questions importantes que l'on pouvait se poser à la lecture du cycle originel restent pour l'instant sans réponse. Quid de l'origine de "la Créature" ? Quid de la civilisation Ougarit ? J'espère en apprendre plus dans le second volet de ce préquel, mais je n'en suis pas sûr.
Le seul point positif de cet album reste pour moi le dessin, beaucoup plus lisible que celui de SANCTUAIRE. Toutefois, si les personnages sont davantage reconnaissables, je n'ai pas retrouvé les grandes planches spectaculaires qui m'avaient impressionné dans le premier cycle.
En conclusion, un préquel un peu décevant qui n'apporte pour l'instant pas grand chose à la série originelle SANCTUAIRE.
Probablement le volume le plus poignant de la série. Un tome en effet uniquement constitué de scènes d’anthologie, à la fois spectaculaires et chargées en émotion. On sent la souffrance atroce de Tetsuo, qui malgré sa monstrueuse métamorphose et ses crimes abominables, n’en reste pas moins au fond de lui lié d’amitié à Kanéda, à qui il demande de l’aide en pleurs, dans une scène absolument époustouflante. Tous les personnages dans ce volume abattent leurs dernières cartouches pour un dénouement totalement ahurissant qui va tenir toutes ses promesses !
Ce dernier tome boucle en effet de façon magistrale cette série mythique qu’est AKIRA. Le voile sur les derniers mystères est levé de belle manière, les explications données par l’auteur étant tout à fait convaincantes. Et la fin ouverte où Kanéda et Kei deviennent les leaders du nouveau Grand Empire de Tokyo est assez inattendue mais me satisfait pleinement.
La fin de la série a tendance à s’étirer un peu en longueur et ce volume a des airs de déjà-vu, entre les bombardements de satellites militaires ou les scènes d’attaque du porte-avion. Toutefois, tout cela est mis en scène de manière grandiose et Otomo s’est véritablement surpassé dans la mise en page autant que dans le graphisme, avec un résultat époustouflant.
Et puis bien sûr ce volume est surtout marqué par les retrouvailles et l’affrontement tant attendus entre Kanéda et Tetsuo. Des scènes très fortes émotionnellement et qui tiennent absolument toutes leurs promesses. Sûrement l’un des meilleurs passages de la série !
La fin de la série approche et les derniers épisodes sont plus apocalyptiques que jamais ! La preuve avec ce volume sensationnel marqué par le duel homérique entre Tetsuo et Kei. Les scènes de combat sur le porte-avions ou au sein du grand stade olympique sont dantesques, et l’apparence monstrueuse que revêt Tetsuo renforce davantage - si cela était encore possible - l’atmosphère cauchemardesque et désespérée des évènements. En parallèle, plusieurs personnages importants commencent (enfin) à mourir, et pas de la manière la plus noble ! Un tome très noir réellement palpitant.
Suite à la destruction d’une partie de la Lune par Tetsuo (!), un raz-de-marée gigantesque ravage Néo-Tokyo. Les conséquences sont cataclysmiques et l’espoir semble définitivement perdu. Pourtant, malgré la noirceur du scénario, Otomo nous offre dans ce volume l’un des passages les plus touchants de la série, avec cette sublime scène entre Kei et Kanéda, qui finissent par s’avouer leurs sentiments réciproques alors que les évènements sont plus dramatiques que jamais. Et comme un jeu de miroir, l’auteur nous gratifie d’une scène très tendre entre Tetsuo et Kaori. Deux scènes intimes très fortes qui contrastent avec le chaos ambiant. Un épisode saisissant !
Grâce aux éléments salvateurs dans le précédent tome, la série AKIRA repart de plus belle dans cet épisode en tout point exceptionnel. Un volume marqué par la fougue et la fraîcheur de Kanéda que l’on est très heureux de retrouver; en effet son côté rebelle et « tête brulée » engendre constamment des situations à la fois épiques et assez drôles, ce qui est vraiment bienvenu dans une série aussi noire comme AKIRA. Tout comme il est très plaisant de retrouver des personnages du tout début de la série (le colonel, le Bouffon …) de nouveau impliqués dans la trame complexe du scénario. Enfin, ce volume se termine en apothéose avec une scène finale grandiose où Tetsuo se retrouve téléporté sur la Lune, engendrant ainsi de nouveaux évènements dramatiques. Vraiment excellent !
Un album qui marque un certain tournant dans la série. D’abord grâce à cette scène à la fois magistrale et psychédélique où Tetsuo se retrouve transporté dans l’Espace et dans le Temps, ce qui met fin temporairement aux incessantes scènes de guérilla urbaines sanglantes qui auraient pu devenir lassantes à la longue; et ensuite car enfin l’auteur fait intervenir des puissances extérieures au Japon, en l’occurrence les forces militaires alliées américaines et soviétiques pour régler la situation de chaos à Néo-Tokyo, ce qui donne une dimension encore plus politique et crédible à cette histoire. Des idées bienvenues qui permettent de casser un peu la routine et de donner un second souffle à la série AKIRA, avec un scénario redynamisé qui gagne en intérêt.
La série se poursuit avec ce volume assez noir qui comporte des scènes encore plus trash et plus gores que d’habitude (exécutions sommaires d’enfants, tentatives de viol …). Moins accrocheur que les tomes précédents, c’est tout de même un album assez essentiel car on en apprend plus sur le projet AKIRA et sur les origines et les pouvoirs de ce dernier. Un tome qui présente l’originalité - pour la première fois depuis le début de la série - de proposer un scénario sans le personnage de Kanéda, dont l’absence profite à Tetsuo, qui est le personnage central de ce volume.
Un sixième tome époustouflant, où l’ambiance chaotique et apocalyptique atteint son paroxysme. Otomo nous en met plein la vue, notamment lors de la fameuse scène où AKIRA se met en colère, avec pour conséquences ce qui semble être pour l’auteur la vision même de l’Apocalypse : un cataclysme nucléaire ravageur, découpé et mis en images sur pas moins de 40 pages !!! 40 pages de folie furieuse, presque sans texte, mais seulement avec des cases d’une immense puissance visuelle ! Du très grand art, et assurément la scène la plus marquante de la série jusqu’alors. Et pour couronner le tout, nous avons droit en deuxième partie d’album au retour inattendu de Tetsuo, plus destroy que jamais. Un tome vraiment exceptionnel !
Un cinquième tome de haute volée, bien que légèrement inférieur aux épisodes précédents. Le scénario est toujours mené tambour battant, et on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer tant l’action se déroule sur un rythme dynamique. Dans ce volume, quatre clans rivaux tentent de mettre la main sur AKIRA sans qu’aucune des parties n’y parvienne complètement, ce qui permet à l’auteur de nous proposer une série de courses-poursuites qui ne semblent jamais vouloir s’arrêter. Un tome placé sous le signe de l’action donc, mais qui met quelque peu de côté la psychologie des personnages, ce qui est un peu dommage. De plus l’album se termine au beau milieu d’un évènement important, d’où une grande frustration à la lecture !
Un quatrième volet en tout point excellent, plus noir et pessimiste que jamais. L’atmosphère de désolation et d’apocalypse semble être à son comble. Certaines scènes sont vraiment magistrales; ainsi le passage où Tetsuo se fait bombarder par le satellite militaire est juste hallucinant, de même que le réveil d’AKIRA est un grand moment. En fin de volume, le scénario rebondit de manière inattendue, laissant augurer une suite pleine de rebondissements. Captivant !
La série AKIRA se poursuit avec un très bon troisième tome. En parallèle d’une action toujours omniprésente, le paranormal et les pouvoirs surnaturels prennent de plus en plus d’importance dans ce volume. Le scénario s’enrichit donc et se complexifie à merveille, en même temps que les dessins s‘affinent et semblent mieux maîtrisés. Un troisième volet captivant, malgré quelques petites incohérences dans le scénario où l’auteur cède parfois à la facilité (évasion des héros dans la camionnette au nez et à la barbe des soldats sans explication ou esquive miraculeuse de Kaneda face aux rafales de fusils ennemis à bout portant dans une cage d’escaliers …).
Un second tome beaucoup plus nerveux et bien meilleur que le précédent. Un scénario mieux maîtrisé, une action trépidante, et surtout des personnages qui prennent de l’envergure et gagnent en charisme avec notamment ce duel épique et fratricide entre Kanéda et Tetsuo. Excellent !
Cet avis vaut pour l'ensemble de la série ALTER EGO (Saison 1).
Au vu des bons échos vis-à-vis de cette série et de l'engouement qu'elle suscite chez les bédéphiles (au 39ème rang des "Indispensables" du site BDGest), j'ai lu les six tomes d'un coup, dans un ordre totalement aléatoire. L'impression majeure qui ressort de la lecture de ces six albums tient en un mot : déception.
Déception graphique tout d'abord : le dessin est des plus basiques et possède peu de charme. Il est malheureusement accompagné de couleurs hideuses qui n'arrangent rien. Déception au niveau de l'intrigue ensuite : j'ai trouvé l'histoire vraiment peu palpitante. Moi qui suis habituellement fan des thrillers et de la science-fiction, j'avoue m'être ennuyé plusieurs fois à la lecture de certains passages. Déception enfin en ce qui concerne le concept même de cette série : le coup du scénario global découpé en six volumes pouvant être lus dans n'importe quel ordre n'a absolument rien de révolutionnaire; Sfar et Trondheim l'avaient par exemple expérimenté (avec beaucoup plus de brio et de bonheur) avec leur génialissime série DONJON.
Bref, évidemment ça se lit, il y a un certain suspense, mais pour ma part je considère le tapage fait autour de cette série beaucoup trop exagéré.
Le dessin au style numérisé n'est pas du tout ma tasse de thé et l'histoire de ce T1 ne casse pas trois pattes à un crabe. Alors oui le sujet est plus qu'original, certaines situations et dialogues sont cocasses, mais dans l'ensemble on s'ennuie quand même pas mal ...
Humour gras, dessin gras et même personnages gras ... c'est sûr, Coyote ne fait pas dans la finesse. N'empêche que ses strips de MAMMOUTH & PISTON sont sacrément marrants ! Ambiance Harley, sex & rock n'roll, façon LITTEUL KEVIN mais en bien plus trash (et bien plus con !).
Une bonne BD d'humour, bien typée "Fluide Glacial", servie par un dessin énergique qui fourmille de détails humoristiques, ce qui renforce d'autant plus les gags de ces histoires bien déjantées.
Le tome 1 m'avait un peu laissé sur ma faim à cause d'un scénario sans grande surprise. Rien à voir avec ce tome 2, en tout point exceptionnel ! Le scénar' est d'une noirceur absolue, complexe juste ce qu'il faut, et les dialogues et les textes mettent parfaitement dans l'ambiance. La galerie de personnages secondaires est extra, comme dans tout bon polar. A côtés de ça, les dessins de Brüno sont franchement réussis, d'une très grande efficacité.
Un album marquant à tous points de vue, qui se dévore de la première à la dernière page.
C'est vrai que c'est drôle. Mais c'est aussi assez répétitif. Quant au dessin de Blutch, il faudra qu'on m'explique ce qu'il a de si extraordinaire. Je veux bien le qualifier d'expressif, mais j'avoue avoir du mal avec ce style tout en spontanéité. Une BD humoristique honnête, mais loin d'être inoubliable.
Cavale épique de deux ados depuis leur Lorraine natale jusqu'à Marseille en passant par la région lyonnaise et les Alpes, L'AUTOROUTE DU SOLEIL est une aventure sociale très bien imaginée.
Un très bon road-movie, mouvementé comme il se doit. Des personnages attachants (les héros) et une ribambelle de salauds (presque tous les personnages secondaires). Le scénario multiplie les rebondissements et la lecture est de fait très accrocheuse. Le dessin de Baru est très bon en ce qui concerne les paysages et les véhicules, moins au niveau des personnages.
Peut-être pas indispensable, mais en tout cas fortement recommandable.
Je n'ai été ni emballé par l'histoire, ni séduit par le dessin. Je trouve que le dessin (très caricatural) ne s'accorde absolument pas avec le ton du scénario (assez dramatique). Graphiquement domine une impression de pauvreté (beaucoup de cases vides d'arrières-plans), voire de bâclé. Reste le thème de cette BD (les ravages de la grippe espagnole sur l'île de la Réunion au lendemain de la Première Guerre Mondiale) qui a le mérite d'être instructif (pour ma part je ne connaissais absolument pas ce fait historique). Insuffisant toutefois pour faire de LA GRIPPE COLONIALE une bande-dessinée à recommander.
Ha ha ! Quelle blague ! Ce serait soit-disant l'un des chefs-d'oeuvre de Moebius ? Une BD en totale impro, sans aucun scénario, qui se feuillette (je n'ose écrire "lire") en deux minutes maximum. Le dessin ? Irrégulier, tantôt puissant et esthétique c'est vrai, tantôt franchement baclé (la dernière partie de l'album).
Bref, un navet sans aucun intérêt, sauf pour les bobos et les snobs qui raffolent de la masturbation intellectuelle.
Encore un épisode très plaisant, même si certains passages peuvent s'avérer moins surprenants (la fin est assez prévisible). Néanmoins l'histoire se lit avec grand plaisir et suivre le déroulement de la Seconde Guerre Mondiale dans les anciennes colonies françaises (ici l'Algérie) est toujours appréciable. Un album qui vaut notamment pour les séquences d'action où Brüno excelle, entre une mise en scène remarquable et un dessin très efficace.
Autant le premier tome de cette série m'avait laissé quelque peu sur ma faim, autant ce second épisode s'avère excellent. Si le dessin de Brüno est toujours aussi appréciable, c'est surtout la qualité du scénario qui est à souligner. L'histoire débute de manière assez loufoque puis les retournements de situation se succèdent et on va de surprises en surprises. Des paysages sauvages dépaysants, de la tension, de l'héroïsme, des drames ... bref la lecture de ce second volet de COMMANDO COLONIAL est un vrai plaisir !
Enième retour sur ARQ, et énièmes retournements de situation. Les personnages initiaux continuent à évoluer dans cet univers désormais dépourvu de couleur, alors que ARQ continue de mener son enquête sur ses propres origines afin de remplir sa mission.
Après la cassure provoquée par le précédent volume, ce tome se situe désormais dans la continuité, graphiquement parlant. Car le scénario, s'il commence à fournir quelques clés pour résoudre certaines énigmes, continue de distiller son lot de surprises. Bref, encore un moment de lecture passionnant.
Suite aux bouleversements engendrés dans ARQ à cause de ce qui s'est passé à la fin du volume précédent (cf.tome 12), Andreas a le culot de bouleverser son style graphique pour aller de pair avec les bouleversements de son scénario. Car non seulement l'histoire est désormais dessinée uniquement en noir et blanc (avec brio, inutile de le préciser) mais en plus l'auteur se permet de changer carrément le format entier des albums (plus grands, plus étroits). Autant dire que la surprise est colossale et qu'on se prend une putain de claque graphique en pleine figure ! Changer à ce point les codes d'une série en cours de route est tout simplement hallucinant. Andreas est fou - ou génial (ce qui revient à peu près au même).
Qui plus est, le scénario part une nouvelle fois dans une direction inconnue : nouveaux mystères, nouvelles interrogations … et tout est pourtant cohérent. Trop bien.
Après un tome 11 qui mettait en scène à peu près tous les protagonistes connus depuis le début de cette série incroyable et qui proposait différents schémas de scénarios possibles, Andreas brouille une nouvelle fois les pistes en nous concoctant un épisode se déroulant entièrement dans ARQ. Un album superbe graphiquement, avec des scènes très esthétiques (entre autres les aventures préhistoriques ou la grande bataille ayant lieu à la fin de l'album) et qui une nouvelle fois apporte son lot de surprises, la non des moindres étant l'explication de l'origine de l'Humanité par Andreas, et par là-même les révélations sur l'origine d'ARQ ! Enfin, l'album se termine sur un coup de théâtre qui aura des répercussions immenses sur la suite de la série. Un tome 12 vraiment excellent, donc.
La série se poursuit avec ce tome où Andreas se permet de mener de front quatre intrigues distinctes (celle de Gilpatric, de White Dust, de l'American Torch et des embryons vivant dans l'univers d'ARQ). Une nouvelle fois tout est parfaitement maîtrisé : loin d'être brouillonne à cause de ces quatre trames narratives différentes, la lecture est au contraire parfaitement limpide, facilitée par un dessin dynamique et un découpage ultra efficace. Pas mal de zones d'ombres commencent à s'effacer, même s'il reste encore des mystères à éclaircir. En bref, la série ne s'essouffle toujours pas et on prend un réel plaisir à la lecture.
Nouveau retour sur ARQ où les évènements s'accélèrent. Joyce et Dem, guidés par Montana, pénètrent dans la Citadelle. Pendant ce temps, nouveau coup de théâtre : ils ne sont pas les seules entités extérieures au monde d'ARQ à avoir pénétré dans cet univers ! Un agent de l'American Torch est en effet sur place, et ce depuis bien plus longtemps. Le complot semble plus vertigineux que jamais …
Encore un très bon épisode avec un scénario toujours plus complexe, aux ramifications infinies et aux énigmes à tiroir perpétuelles. Classe !
Un tome dont l'action se déroule sur Terre en plein Moyen-Age, ce qui permet d'esquisser quelques indices sur la nature et les origines d'ARQ … bien qu'une nouvelle fois les questions soient plus nombreuses que les réponses ! Un épisode intéressant, avec comme toujours quelques scènes magistralement mises en scène (le passage des Croisés prisonniers en pleine tempête de sable dans le désert est à ce titre extrêmement saisissant, on jurerait se trouver à leur place en pleine tempête !).
Les cinq personnages qui avaient ouvert ce récit et s'étaient retrouvés séparés immédiatement après leur arrivée au sein de l'univers d'ARQ (cf.tome 1) finissent par se retrouver dans cet épisode. Des retrouvailles attendues depuis longtemps et qui tiennent toutes leurs promesses. Désormais leur destin semble plus lié que jamais et leur entente paraît pourtant bien fragile.
Un album une nouvelle fois excellent, avec des planches grandioses et visuellement très expressives.
Une nouvelle fois Andreas brouille les pistes en nous faisant quitter temporairement le monde d'ARQ. Le récit est centré sur le nouveau personnage principal de la série (qui devient de fait le seul vrai personnage principal, même s'il l'était depuis le début sans que l'on ne le sache). Un récit palpitant avec de la tension et qui tient en haleine jusqu'au bout. C'est l'occasion d'en savoir plus sur le passé de l'un des méchants de la série (le scientifique Gilpatric), mais les réponses fournies amènent à se poser encore plus de questions ! Et c'est ce qui fait que cette série est extraordinaire : aux délires graphiques et scénaristiques d'Andreas quant à son univers et ses personnages se mêlent une trame d'une richesse et d'une complexité inouïe qui, loin de provoquer la lassitude, suscite au contraire encore plus d'intérêt et d'interrogations. La suite, vite !
Retour une nouvelle fois au sein du monde d'ARQ. Un "monde" en pleine mutation, mis en image de manière hyper spectaculaire et de façon très saisissante. Certaines planches sont de toute beauté et c'est un vrai plaisir de suivre les pérégrinations de chaque personnage dans cet univers hostile et étrange. Qui plus est, le scénario se complexifie avec bonheur et une foule de nouvelles questions viennent s'inviter à la lecture. Un volume épatant.
C'est avec cet album-ci que la série ARQ décolle vraiment à mon sens. Le scénario se fait plus clair (malgré bien sûr les très nombreuses zones d'ombres persistantes). On comprend en effet que ARQ semble être lié à un gigantesque complot d'état, ce qui accentue de manière vertigineuse la profondeur et la complexité du scénario. On est loin d'être au bout de nos surprises (doux euphémisme), et c'est un véritable régal en soit !
Un tome très prenant où se mêlent action, interrogations, nouveaux personnages et retournements de situations imprévus, le tout une nouvelle fois mis en page de manière assez hallucinante. Excellent !
C'est l'un des seuls albums de la série que je n'ai pas aimé. Le scénario est trop confus, trop complexe, on a vraiment du mal à suivre Andreas dans son délire et on comprend mal l'utilité de la Citadelle et de ses habitants (au stade bien sûr de la première lecture). Bref tout ça n'est pas très clair et c'est bien dommage. Heureusement, le dessin et la mise en page audacieuse sauvent tout, certaines planches étant incroyables visuellement.
Après avoir dévoilé le passé de Joyce et celui de Montana (cf.volume 2), Andreas s'attaque ici à celui de Laura, Travis et Alanna. L'une des curiosités de ces tomes 2&3 (et donc leur intérêt), c'est de constater la présence récurrente d'un personnage commun dans l'histoire de chacun des cinq protagonistes. Quel est donc ce mystère ?
Un bon volume, qui forme presque une sorte de diptyque avec le précédent, même s'il est temps à présent de retourner sur ARQ et d'en apprendre plus sur cet étrange univers.
Sitôt le monde d'ARQ présenté (cf.tome 1), Andréas nous ramène dans notre univers terrestre bien connu pour nous révéler le passé de ses personnages principaux. C'est l'une des premières surprises de la série, qui en comptera plus d'une. C'est un peu dommage que cela arrive si tôt (on aurait bien aimé en savoir plus sur le monde étrange d'ARQ découvert dans le volume précédent), mais au vu des albums suivants, ce choix s'avèrera capital et extrêmement cohérent. Et puis c'est sympa au final d'en apprendre plus sur les héros de cette série, de découvrir plus en détails leur passé et leur personnalité, et surtout de comprendre qu'est-ce qui réunit finalement ces cinq personnages.
Un tome plaisant au final, plus ancré dans le réel certes (encore que …), mais qui apporte toutefois son lot bienvenu de mystères et d'interrogations.
Difficile de faire plus déroutant que ARQ ! Un univers fantasy à la limite du cauchemardesque, un scénario ultra-complexe, un dessin chaotique et une mise en page et un découpage spectaculaires font de cette série une référence dans le domaine de la fantasy.
Ce premier tome de cette série déconcertante est hyper efficace : personnages, décors et ambiance sont magistralement campés, le tout baignant dans un mystère des plus excitant. Beaucoup de questions se posent évidemment à la lecture de ce premier opus (quel lien relie les cinq protagonistes ? quel est ce monde mystérieux ? comment et pourquoi les personnages se retrouvent-ils subitement transposés dans cet univers ? etc.), ce qui donne très envie de poursuivre la lecture de cette série.
Entre complot d"état, univers parallèle et science-fiction, ARQ promet le dépaysement le plus total pour qui aime la BD-fantasy.
Encore un album conceptuel et un récit quasi-philosophique qui se savoure sans modération, entre trouvailles graphiques géniales, idées ingénieuses et humour absurde. Une fois de plus JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES voyage entre le réel et l'imaginaire, ce qui permet à l'auteur de déployer toute sa fantaisie scénaristique et graphique. Un auteur qui se paie même le luxe d'offrir au lecteur un véritable cours de dessin au sein de cette histoire, faîte de ligne de fuite, de point de chute, le ligne d'horizon, de ligne claire, de deuxième et troisième dimension ... voire de la 2,333...EME DIMENSION ! Excellent !
Une histoire qui a la particularité géniale de pouvoir se lire en commençant par le début ou par la fin ! En effet Matthieu nous propose dans ce T4 des aventures de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES deux histoires inversées, chacune étant la fin (ou le début, suivant dans quel sens on lit cet album ...) de l'autre. Et comme dans un jeu de miroir, les magnifiques grands à-plats de noirs et de blancs se retrouvent également inversés d'une histoire à l'autre !
Bref, encore un album déroutant d'une série qui décidemment ne ressemble à aucune autre connue. Exercice de style ou BD expérimentale, peu importe, Matthieu maîtrise avec brio son art et ses scénarios sont d'une logique implacable. A lire de toute urgence !
Dessin en noir&blanc; hypnotique, trame scénaristique où se mêle absurde, non-sens et logique implacable : bienvenue dans l'univers ultra-déroutant de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES !
Comme à son habitude, MAM explore les possibilités offertes par la BD pour créer une histoire à nulle autre pareille. LE PROCESSUS propose en effet deux éléments totalement inédits (à ma connaissance) en bande-dessinée : une histoire sans fin qui se répète indéfiniment et l'introduction de la 3D dans un album de BD ! Le résultat est plus que bluffant et fait de cet album (et de cette série) un must indéfinissable à lire absolument, même si le dessin peut en déranger plus d'un (personnellement j'en suis fan).
Avec ce diptyque T11&T12;, le mystère sur les origines de Jim et Jenna (et bien évidemment leur pouvoir) est enfin levé et devrait combler tous les fans de la série. Ne l'étant pas, j'avoue que j'ai trouvé cette aventure quelque peu lassante, avec des longueurs inutiles, malgré bien sûr quelques passages intéressants. Episode correct, mais inférieur à certains albums de la série.
Marnie vient de quitter subitement Beltran et est sur le point de se marier avec son nouveau fiancé. Alors qu'elle converge vers l'autel, Beltran fait irruption le jour des noces et fou de rage, tire une balle en pleine tête de Marnie. Sous le choc, Jim et Jenna vont-ils devoir arrêter leur collègue devenu, selon toute vraisemblance, fou ?
L'album débute parfaitement, avec un coup de théâtre inattendu. Puis les révélations vont vite s'enchaîner et si l'idée de base est bien trouvée, malheureusement tout retombe très vite comme un soufflé, jusqu'à l'apparition du méchant en fin d'album, qui fait plus pitié que peur. Un album que j'ai trouvé décevant.
Des attentats ignobles sont perpétrés en plein York City, tuant des centaines de civils innocents. Afin de protéger la population, Jim et Jenna sont dépêchés par le Bureau Royal pour débusquer les terroristes et les traduire en justice.
Un très bon scénario, où l'identité du (ou des) terroriste(s) demeure incertaine jusqu'au bout. Un volume placé bien évidemment sous le signe de l'action avec de nombreuses scènes très spectaculaires. Très sympa !