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Un père célibataire qui élève seul sa fille va faire connaissance de sa voisine, une femme qui vient d'être plaquée et qui semble avoir du mal à s'en remettre. Il l'emmène tous les jours à la maternelle avec ses trois enfants pour lui rendre service et parce qu'il est épris d'elle. Un jour, ils sont pris en otage par "Human Bomb" dans ladite maternelle. A partir de ce moment, le récit va basculer. On s'y attendait pas vraiment car l'idylle naissante va basculer dans le drame.
Pourtant, l'histoire reste concentrée sur la relation un peu étrange entre ce père et cette voisine. On ne peut que s'interroger sur ce que vient faire le preneur d'otage muni d'une ceinture d'explosif dans cette histoire d'autant qu'il y a un véritable parti pris en sa faveur (ce qui me paraît franchement douteux voir nauséabond). C'est directement inspiré du fait divers qui s'est produit en Mai 1993 de la prise d'otage du l'Ecole maternelle de Neuilly-sur-Seine. On se souvient tous du dénouement et de la polémique qui s'en suivi.
Bref, ce mélange entre le thriller et la comédie romantique a du mal à passer. Cette mise en bouche m'a quand même laissé sur ma faim.
C'est quand même une lecture un peu fade. Non pas qu'il ne se passe pas grand chose, mais surtout qu'on ne retient rien de vraiment intéressant.
Manara joue en l'espèce avec le fantasme de l'homme invisible. Que feriez-vous si vous aviez la possibilité d'être totalement invisible ? Braquer une banque ni vu ni connu ? Non, bien sûr. On préfère mâter une danseuse ringarde dans un grand hôtel : c'est plus passionnant !
J'ai lu l'intégrale. Le second tome n'a pratiquement plus rien à voir avec le premier. On ne reconnaît même pas les traits de ce professeur de physique ayant mis au point la pommade de l'invisibilité.
A mettre au crédit de l'auteur : on ne tombe jamais dans la vulgarité et la pornographie. Cela reste de l'art avec toujours un excellent crayonné surtout pour dessiner les femmes. Cependant, je dois bien avouer que c'est un bien piètre scénariste.
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire un peu étrange d'homme sans visage qui livre un combat sans merci avec les Autorités d'un Paris à l'aube du XXème siècle. C'est également un duel qu'il livre avec un rat de bibliothèque pour les beaux yeux de Monelle. Bref, une double confrontation.
Les rapports entre les personnages me semblent totalement improbables. Le capitaine écarlate n'est point charismatique. Seul le commissaire de police a des réflexions qui laissent à réfléchir. Il faudra s'accrocher sur le bateau de l'histoire... Des pirates dans Paris: on aura tout vu ! Cela dépayse forcément.
Les auteurs puisent dans la littérature du XIXème siècle (je pense à Jules Verne) leur source d'inspiration. Cela donne un côté presque poétique.
Oeuvre intelligente et d'une rare richesse pour les uns, elle m'a laissé totalement insensible.
J'ai été un peu surpris de voir cette bd catalogué dans le genre "thriller". C'est plutôt une bd historique qui retrace l'évasion de l'ennemi public n°1 en France dans les années 70. Elle est d'ailleurs raconté par un témoin direct des faits ayant bien connu l'homme traqué.
Le portrait retracé de Mesrine est plutôt très flatteur. Il est présenté comme un héros un peu antisocial qui brave l'Autorité en les narguant. Ce qui me choque un peu, c'est la manière de présenter une évasion comme un exploit. Le danger est clair concernant l'incitation à en faire de même pour tout les grands criminels qui n'ont plus rien à perdre que de gagner leur liberté. Un peu facile, tout de même !
Cette bd prend un parti pris flagrant. On nous présente les forces de l'ordre comme des êtres malfaisants et sanguinaires. Je ne crois pas que cela soit la réalité. Bien entendu, la prison n'est pas un lieu agréable et il y a beaucoup à faire pour améliorer la condition des détenus.
Au-delà de cet aspect, la bd contient des flash-back qui font un peu perdre le fil de l'histoire. Le dessin n'est franchement pas terrible. Par ailleurs, elle a profité d'un coup marketing à l'occasion de la sortie des films dédiés à ce héros "mort au champ d'honneur" comme dit son avocat dans la préface ! A quand la légion d'honneur ?
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire d'amour impossible sur une banquise d'un pays imaginaire qui ressemblerait étrangement à la Russie septentrionale. Déjà les personnages ont des noms pas très communs qui font tâche d'huile : Cartache, Nicomède et surtout le héros Salpatrès, un jeune savant qui a dû fuir son pays et qui va s'amouracher de la mélancolique Léda.
On se dit qu'il va se passer enfin quelque chose et l'ennui guette très vite. Je ne vois pas où l'auteur a voulu en venir. C'est obscur. Dans l'enchevêtrement des glaces, il y aurait un centre ? Mazette !
Pourtant, la collection Futuropolis serait l'une de mes préférées à en croire les stats. Ce titre ne sera pas emblématique.
J'ai lu le premier tome et je ne compte pas poursuivre cette terrible aventure au pays des Soviets ! C'est franchement abracadabrantesque comme scénario. Des monstres surgissent des souterrains du Kremlin pour cracher leur sang sur les dirigeants communistes qui se livrent des batailles de clans pour la conquête du pouvoir. On n'y croit pas une seule seconde. Incongru serait le mot exact pour qualifier l'intrigue.
J'aime généralement ce que fait Valérie Mangin. Cependant, en l'espèce, c'est vraiment décevant. On ne s'attache pas aux personnages, ni à l'intrigue. Il n'y a pas de véritable construction d'un scénario conférant progressivement une atmosphère terrifiante comme par exemple Christophe Bec sait si bien le faire. La surenchère dans l'horreur n'a jamais rapporté.
Bien sûr, on ne pourra pas reprocher à l'auteur un manque d'originalité. Elle a des idées qu'elle exploite très bien dans ses différentes séries. Néanmoins, en l'espèce, on frise le ridicule voir l'indigestion...
Tout doit disparaître : on dirait un titre tiré d’une pancarte d’un magasin qui fait les soldes. D’abord, on n’est pas obligé d’acheter et de faire disparaître le stock de marchandises, non mais !
Cette lecture m’a été particulièrement difficile. Il y a des passages très denses où il faut se concentrer sur la multitude de dialogues entre les 3 principaux protagonistes. Puis, il y a des scènes contemplatives qui peuvent durer plusieurs pages. Ce n’est pas une très belle harmonisation de l’ensemble notamment au niveau du rythme.
Le dessin n’est pourtant pas trop mal. Cependant, le scénario fait défaut. Je dois bien avouer avoir été déçu par la fin de ce long récit. Pourtant, rien ne laissait présager que cette bd s’enfonce comme cela. C’est une vraie déception à ce niveau.
Les réflexions ainsi que les thèmes brassés étaient intéressants. L’auteur n’a pas su les exploiter correctement. C’est tout à fait manifeste. On a droit presque à 200 pages et tout ça pour cela.
Les relations entre les trois filles pouvaient donner lieu à quelque chose de passionnant. Néanmoins, on se rend vite compte qu’il n’y a rien d’attachant à ces filles totalement disjonctées. Si vous ajoutez à cela des lieux crades et des histoires glauques, on tombe dans la désuétude la plus absolue.
J’aurais pu mettre 3 étoiles ; cependant la déception a été plus forte. Un loupé dans la collection « Futuropolis ».
Je connais très bien Yu-Gi-Oh ! puisque je me suis tapé tous les épisodes avec mes deux garçons qui étaient hypnotisés. Je dois même avouer qu'en qualité d'adulte, j'ai plutôt aimé ces duels de monstres.
Après les cartes, il a fallu acheter les mangas car c'est une véritable industrie. J'avais déjà été déçu par le manga de la série-mère. Malheureusement, ce dérivé ne fait pas mieux. C'est principalement le découpage des cases qui me pose un sérieux problème dans la lecture et donc dans la compréhension. Les décors sont toujours aussi absents.
Cette série manque cruellement d'originalité par rapport au scénario. Il s'agit d'une nouvelle génération de duellistes qui combattent dans le futur. A réserver uniquement aux enfants qui aiment cet univers.
On se dit qu'avec un titre comme cela, on va avoir droit à un récit catastrophe. Cela ne sera pas le cas car on va assister à un dialogue de deux hommes s'entraînant ardemment à la musculation dans une salle de sport. La couverture montre des altères qui écrabouillent un visage. Là encore, on est tout de suite intrigué. C'est encore trompeur car il ne se passera rien. Il s'agit tout simplement d'assister encore et encore à un dialogue insipide entre ces deux musclors. Et comme vous pouvez vous l'imaginer, cela ne vole pas très haut.
L'un d'eux est raciste mais il ne s'en rend pas compte. Du coup, il est convoqué par "des fonctionnaires à la con qui ne ratent aucune occasion de faire chier" comme il dit. Son fils est convoqué par le Directeur de l'Ecole pour avoir proféré des propos racistes. On ne s'étonnera pas ! Vraiment puant...
Bon, j'ai compris où l'auteur voulait en venir car il y a un deuxième degré de lecture non dénué d'humour. Cependant, cela ne m'interpelle pas plus que cela.
Le galérien est un petit bonhomme perdu dans des pages de douze cases carrées où tout est possible. Le format est petit. Je vous laisser imaginer la taille de ces cases. La loupe est de rigueur.
Pour le reste, on a droit à un récit purement absurde au-delà du possible comme je les aime. Il y a cependant une histoire d'amour où le galérien essayera de retrouver la sirène qu'il a rencontrée et qui s'est évaporée à cause du coup des klaxons... en pleine mer (je précise). C'est la Lune qui lui a indiqué que c'était les klaxons qui ont enlevé sa sirène. Et en route pour la Lune pour une promenade lunaire !
Je dois bien avouer qu'il y a une certaine audace dans la construction de cette histoire. Les enchaînements paraissent maîtrisés. Et on se fait facilement au dessin dont le crayonné sur les ombres est plein de nuances. Je crois que cela pourra plaire à un certain lectorat. Je reconnais que ce type de production n'est pas fait pour moi.
Je n'ai pas vraiment aimé ces petites histoires dont chacune fait appel à un style graphique différent. Il est question de crise économique, de terrorisme, de violences urbaines gratuites. Si certains récits semblent sortir du lot notamment le premier, ce n'est pas le cas de la majorité d'entre eux.
Je connais ce genre d'histoires et j'ai déjà lu beaucoup mieux. L'auteur n'approfondit pas assez. C'est presque du surfait totalement abstrait. Cela se veut corrosif sur la société de consommation actuelle. On propose quoi en échange ? On abolit la société libérale ?
Je ne partage pas ces idées bien que je les respecte. Je pense qu'il faut toujours de la modération. Pour moi, la valeur fondamentale est la liberté.
Mon sentiment de lecture a été très mitigé après coup. J'ai éprouvé un peu de curiosité à découvrir l'histoire de ce célèbre gorille unique au monde de par sa couleur blanche. Cela commence en Afrique en 1967 pour se terminer dans le zoo de Barcelone en 2003. L'idée était très bonne ...
L'auteur fait une espèce d'auto-biographie d'un nouveau genre pour donner sa version du roi blanc. C'est trop sporadique par moment voire totalement destructuré. Les histoires s'enchaînent pêle-mêle dans un désordre de bon aloi. C'est dommage car un traitement différent aurait pu donner quelquechose de nettement mieux.
Cette vision de fusion entre l'animal et l'auteur est trop artificiel pour être crédible. La narration n'arrange malheureusement rien à l'affaire. Une oeuvre qui nous dit ce que la fascination peut apporter de pire ou d'ennuyeux. Oui, c'est dommage !
Camille, en couple avec LAPINOT, est amoureuse de ce dernier mais ne supporte pas son ami Richard. Notre héros va-t-il réussir à la fois à sauver son couple et préserver son amitié avec son vieux complice ? Amour et amitié ne sont pas toujours faciles à concilier, et c'est ce que va apprendre ce bon vieux LAPINOT.
Encore un LAPINOT "contemporain", qui a première vue n'apporte rien de plus à la série mais dont la lecture s'avère au final succulente. Narration fluide, dialogues croustillants, intrigue à tiroir qui fonctionne bien, personnages attachants, dessin minimaliste toujours aussi agréable, réflexions pas si bêtes sur certains travers de notre société ... C'est toujours aussi bien vu et décalé; bref, toujours aussi bien. Vivement le prochain !
Le train des oubliés est encore une de ces histoires facilement oubliables ayant un intérêt tout à fait quelconque. C’est dommage de la part des auteurs de ne pas faire preuve d’une plus grande originalité. Ce qui m’a le plus frappé, c’est de découvrir la réaction du père apprenant la mort accidentelle de son fils au fin fond d’une mine désaffectée.
Déjà, je ne crois pas qu’un adolescent irait faire un feu de camp avec ses copains au milieu des obus de la Première Guerre Mondiale au fond d’une mine. Quelle idée stupide quand même ! Ah bon ? C’est possible d’être aussi futile ? Bon, admettons !
Et puis, ce père ne semble éprouver aucun sentiment ne serait-ce de tristesse par rapport au décès de son enfant alors qu’il était en mission de travail au large du Maroc. Non, tout est prétexte à suivre une de ses éternelles enquêtes pour voir si l’accident aurait pu être évité. On veut des coupables et on veut qu’ils payent ! Je déteste mille fois cette attitude qu’on rencontre souvent. Je vais plus loin en affirmant qu’il y a un total manque de crédibilité voire un manque évident de psychologie des personnages. On veut de l’action pure ! On ne s’embarrasse pas de savoir ce que pensent les protagonistes. Tout ça pour quoi ? Pour taper sur l’attitude d’une entreprise durant la Seconde Guerre Mondiale ayant collaboré avec l’ennemi. Ce scénario pourrait être directement inspiré d’un excellent film d’Henri Verneuil des années 80 qui s’intitulait Mille Milliards de dollars avec le défunt acteur Patrick Dewaere.
Cet ouvrage se laisse lire facilement pour un public peu exigeant. Cela ne sera pas mon cas une fois de plus.
Victor Anthracite parviendra-t-il à enrayer l’imminente pullulation de cafards orchestrée par un oligarque misanthrope ? La question pourrait être existentielle puisqu'il en va de notre survie. Non, je plaisante ...
J'ai rarement lu une oeuvre aussi naïve mais qui se prend au sérieux. L'auteur semble prendre le contre-pied de la ligne claire chère à Hergé. Cependant, le dessin en noir et blanc ne me plait pas surtout les têtes de certains personnages trop carrées.
L'ouvrage que j'ai a été tiré à 500 exemplaires. C'est presque l'oeuvre d'un auteur qui débute avec un label indépendant. Il est dommage de ne pas faire preuve de plus d'imagination au niveau du scénario. L'histoire est absurde tout autant que le dénouement. Ce n'est pas trop mon style.
Je n'ai pas trop aimé "La tour sombre". Pourtant l'univers original mêlant monde imaginaire et western pouvait très bien retenir mon attention. Je découvre également une autre facette du travail de Stephen King connu pour être le maître de l'horreur et d'un fantastique réaliste. Voulait-il imiter Tolkien avec son Seigneur des Anneaux ? C'est à se poser la question.
Il est question d'un pistolero entièrement tourné vers une quête mystique. Cela reste énigmatique et peu entraînant. Le coup de coeur n'a pas eu lieu comme c'était réellement espéré. La lecture a été sans doute trop froide et trop impersonnelle pour me captiver.
J'ai pu repérer le clin d'oeil fait à Clint Eastwood avec un Roland adulte qui lui ressemble étrangement. La narration est également assez fluide. Le dessin est plutôt fascinant malgré un décor minimaliste. Reste que le scénario ne m'a pas convaincu plus que cela. Au final, une oeuvre un peu hermétique...
L’Association en Inde, c’est une joyeuse bande d’auteurs de bande dessinée qui font un périple avec leur famille à travers ce pays fascinant. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’apprendra pas grand chose. C’est vraiment dommage lorsqu’on axe son récit sur un pays particulier. C’est censé être un documentaire sur l’Inde.
Encore une fois, je reconnais la patte si caractéristique de Guy Delisle qui insiste sur des détails liés au manque de confort que tout occidental est en droit d’attendre. Cela en devient presque énervant de tout tirer de l’anecdotique. Ainsi parce qu’ils ont quitté la place deux jours avant le terrible tsunami, ils auraient pu y rester. Oui, ça m’énerve tous ces gens qui vont en Inde et qui ne sont pas capables d’avoir un regard approprié !
Le premier récit est sans doute le plus réussi même d’un point de vue graphique. Bon, il était difficile de faire pire… Sur le fond, on apprendra qu’il ne vaut mieux pas circuler dans un bus bondé de ce pays. Merci pour l’info mais encore ? Les habitants ont un rapport étrange avec la mort. Vous pourriez crever à côté d’eux qu’ils ne réagiraient même pas. Ah bon ? On nous explique que c’est lié à des questions religieuses où l’âme serait transférée dans un autre corps. Espérons que cela soit la bonne théorie. Mieux vaut d’ailleurs ne pas la mettre en application car on ne peut jamais vérifier.
Le guide du routard se paye une sacrée critique. Pour l’avoir abondamment pratiqué l’année dernière, je dois dire que les conseils donnés m’ont beaucoup aidé dans la découverte d’un pays. Du coup, je trouve cette remarque injustifiée.
Voilà, voilà. Vous aurez compris qu’on peut passer à côté car cela n’apporte pas grand chose.
C'est bien la première fois que je lis un shônen ! Cependant, je suis un peu déçu par cette lecture. Très vite, le personnage principal de Naruto m'est apparu comme insupportable. L'histoire d'un élève indiscipliné qui rêve de devenir ninja m'a totalement laissé de marbre.
En effet, il n'y a rien de vraiment original d'autant que l'action devient rapidement répétitive. C'est réellement lassant avec toutes ces batailles. A la rigueur, je peux comprendre que cette série est à réserver au fan de combats avec un découpage de cases assez rythmé. Mon fils adolescent adore cette série par exemple. J'ai même dû lui acheter le jeu vidéo pour Noël !
Ce que je reproche vraiment, c'est que les personnages sont « pris » dans un combat permanent. Sous couvert d’un but moral et altruiste, des affrontements frontaux constituent la trame principale ...
Je suis totalement allergique à cette forme de bd avec ses dialogues qui ne volent pas haut, ses drôles de mimiques et ses curieuses onomatopées pour simuler un bruit. Cependant, je ne ferme pas les portes sur d'autres shônens qui peuvent peut-être s'avérer plus intéressants. Je ne fais pas partie du public visé, c'est tout !
Maintenant, il faut bien avouer que Naruto est pourtant le MANGA par excellence c'est dire celui qui totalise à lui seul près de 25% des ventes. Chaque tome qui sort se hisse immédiatement dans le palmarès de tête (150000 exemplaires environ). Il vampirise beaucoup de productions qui pourraient être plus passionnantes. Les jeunes ne jurent que par Naruto. Je le vois très bien avec mon fils.
J'ai lû récemment un article intéressant qui compare Naruto avec Harry Potter en titrant : "plagiat ou coïncidence ?" Or, Harry Potter est le héros préféré de mon fils. Je m'aperçois qu'il y a la même recette du succès avec le héros orphelin qui s'entoure d'un trio d'amis et d'un sage pour affronter le maléfique.
Cette série était jusqu'à maintenant intéressante et divertissante malgré un dessin de plus en plus mauvais. Mais avec ce quatrième cycle c'est catastrophique aucun intérêt pour cette nouvelle aventure qui nous ennui à mourir. J'attend la fin de ce cycle avec impatience pour voir si je continue la traversée avec ce même équipage.
D'une nullité sans nom, un scénar d'un vide abyssal et un dessin plus que moyen, grosse déception.
Les souscripteurs doivent être bien déçus d'avoir donné vie à cette bd
Les gens le Dimanche raconte l'histoire d'une séparation douloureuse entre deux jeunes gens qui s'aiment. C'est la première oeuvre d'un auteur italien. Le héros s'appelle Fausto et fait chavirer les coeurs.
Il voulait recréer une ambiance nocturne à la fois joyeuse et mélancolique. Pour ce qui est de l'atmosphère, c'est réussi. Cependant, on s'ennuie quand même un peu passablement. Tout semble axé sur un moment d'existence des personnages qui vivent sur l'instant des moments forts mais dont on ignore un peu le passé et le vécu. Dès lors, c'est difficile de ressentir à la puissance maximum toutes ces émotions que l'auteur tente de faire passer.
Le dessin est quant à lui assez réussi bien qu'il manque encore un peu de finesse. Cette oeuvre pourra plaire à un certain public car le ton est juste. Quant à moi, je n'ai pas plus accroché que cela.
Le roi invisible raconte la vie d'un guitariste qui avait toutes les compétences requises pour terminer parmi les plus grands. Au lieu de cela, il termina dans l'anonymat. On rencontre des artistes dans le milieu de la chanson, du cinéma et même de la bd où l'on sent le génie mais ils ne sont pas reconnus. Il est vrai que certains peintres sont devenus célèbres bien après leur mort. L'art est un milieu parfois très ingrat où l'on oublie des génies et où on élève la médiocrité voire l'imposture.
C'était une très bonne idée de départ de raconter le destin d'Oscar Aleman qui était un jazzman de génie, admiré par Duke Ellington, Louis Armstrong ou Django Reinhardt. Et pourtant, ses propres compatriotes argentins l'ignorent totalement ! Oscar Aleman a connu la gloire comme la misère, passant d’un extrême à l’autre, ballotté par les amours et désamours du public. Cet ouvrage est une sorte de réhabilitation. L'auteur nous indique également les causes de cette désaffection qui guette les artistes.
On sent que l'auteur a dû faire de nombreuses recherches qui n'étaient pas faciles d'accès.
Pourtant, je n'ai pas adhéré du tout. J'ai d'abord eu beaucoup de mal avec ce graphisme étrange. Puis, il y a ces nombreuses bulles bavardes et peu intéressantes qui ralentissent sérieusement le rythme de l'histoire. Et enfin, de nombreux flash-backs nous achèvent dans la compréhension de l'histoire. Il n'en fallait pas plus... C'est un peu dommage.
Tour de force est une bd sur le cyclisme qui se lit en 10 minutes top chrono. Le dessin est plutôt gras et coloré. Il faut aimer ce style graphique.
Je devrais préciser qu'il s'agit d'anecdotes plutôt marrantes sur le tour de France du début du XXème siècle. Je dois bien avouer que le Tour de France ne m'a jamais trop passionné personnellement. J'admire cependant la force qu’avaient les premiers coureurs à une époque où le dopage n'existait pas. Les étapes faisaient plus de 300 Km et il n'y avait pas d'assistance technique. Bref, c'était le règne de la débrouillardise, de la volonté et du courage.
On termine par une nouvelle racontant la période 1914-1919. Le Tour avait été suspendu pendant la Première Guerre Mondiale et de nombreux coureurs avaient laissé leur peau sur les champs de bataille. Ce dernier chapitre plus grave tranche avec la légèreté de l'ensemble.
Or, c'est le seul chapitre qui m'a bien plu. Dans le même genre, j'ai préféré L'Aigle sans orteils de Lax.
Entre deux averses est un roman graphique qui conte la vie d’une vieille femme ordinaire. Il n’y aura pas quelque chose de véritablement extraordinaire dans son existence qui incitera le lecteur à s’intéresser davantage à elle. C’est un recueil sur le temps qui passe et sur les actes manqués.
Au début, on se prend d’affection pour cette dame qui ne se reconnaît même plus sur une photo. On se dit que cela pourra nous arriver un jour lorsqu’on aura peut-être la chance d’atteindre un âge très avancé.
J’entends dire autour de moi que 85 ans, c’est encore un âge très jeune pour mourir. J’ai malheureusement une autre conception plus pessimiste. Bien sûr que l’on peut être jeune dans sa tête. Cependant, il faut admettre la vérité. Souvent, on refuse l’inéluctable. Or la mort viendra toucher chacun d’entre nous un jour ou l’autre. On espère toujours le plus tard possible…
Quand on referme ce livre, il nous parcourt un petit malaise et on sent déjà un peu d’arthrite dans les doigts. Bref, ce n’est pas une lecture qui fait du bien. Par ailleurs, sa construction est un peu chaotique. L’auteur a voulu donner un effet de style mais cela ne m’a pas séduit.
Le début de l'histoire laissait augurer quelque chose d'intéressant. Puis à mesure, on se rend compte que c'est vraiment stupide comme idée. Un peuple de dinosaures organisé en société recueille un bébé humain tombé du ciel dans une capsule spatiale. Rien que ça ! Bon, vous me direz que cela commence comme Thorgal à quelques détails près. :)
Ces dinosaures se comportent d'ailleurs comme des humains. Ils veulent étendre un empire, croient à un dieu unique selon les peuplades, veulent asservir en esclavage d'autres sauriens. Cette transposition digne de Dinotopia a du mal à passer. Sincèrement ! Par ailleurs, la couverture ressemble au logo du film Jurassik Park.
Même si le dessin est plus que correct, le scénario va être extrêmement manichéen et sans véritable surprise. On peut passer son chemin même si on aime les dinosaures.
J'avais toujours été attiré par la couverture du premier tome. Quand j'avais appris qu'il s'agissait des auteurs de Célestin Gobe-la-lune ou encore Alim le tanneur , je n'ai pas hésité. Mais là, le coup de foudre n'a pas eu lieu. Je n'aime peut-être pas les histoires de drogue et autres hallucinogènes.
La lisibilité des planches m'a beaucoup déçu. J'ai eu du mal à suivre ce récit. L'envie m'a même quitté de poursuivre cette aventure dans un univers cyberpunk. J'ai décroché ce qui n'est jamais bon signe. Il y a des bd où c'est comme cela. Par contre, le dessin ne m'a pas laissé indifférent.
Je ne suis généralement pas fan des bd dites muette car il faut bien interpréter chaque image. Quand c'est un peu absurde ou loufoque comme Là où vont nos pères, cela ne passe pas.
Fort heureusement en l'espèce, c'est d'une simplicité enfantine. Une jeune fille découvre qu'elle a été adoptée. Dès lors, elle va mener une enquête pour découvrir sa mère biologique. Il est dommage que les parents adoptifs soient totalement passés à la trappe. Par ailleurs, cette jeune fille ressemble à un garçon : le dessin ne met pas en valeur le côté féminin.
Il manque également beaucoup de chaleur humaine à cette bd. L'absence de dialogue devait selon l'éditeur nous sublimer de sentiments. Désolé, je n'ai pas ressenti cela...
Sur le même sujet concernant l'adoption, j'ai nettement préféré Couleur de peau : miel qui est d'ailleurs l'une de mes bd préférées.
Je vais joindre ma voix au concert de lamentation. J'ai l'oreille musicale et donc je comprends parfaitement que la musique jouée est totalement fausse.
On ne peut être que déçu si on a été passionné par le livre de H.G. Wells ainsi que des adaptations au cinéma dont la dernière par mon réalisateur fétiche Spielberg. Dans ma jeunesse, c'était un de mes romans préférés également.
Les auteurs ont voulu replacer l'action dans son contexte d'origine à savoir la fin du XIXème siècle pour donner dans l'adaptation fidèle. Ils ne sont pas parvenus à créer l'émotion qu'exige une telle situation catastrophique. L'invasion planétaire est à peine montrée. On dirait que l'action ne se passe que dans la vieille Angleterre. Pourtant, la bd aurait pu donner un champ d'action nouveau. L'angoisse a du mal à passer. C'est franchement dommage d'arriver à un tel résultat.
Je me suis demandé pourquoi notre héros George avait ses horribles tâches rouges sur son visage. Les explications données pour tel ou tel phénomène sont à peine évoquées ou pire encore totalement ignorées. Et puis, plus personne ne croirait actuellement à une invasion de martiens.
Les auteurs auraient pu parler d'extra-terrestres venant d'un autre monde. Y aurait-il eu une trahison de l'oeuvre ? Je ne le pense pas. Ils ont bien oublié d'autres détails. Bref, une déception palpable...
Les auteurs livrent en l'espèce leur première bande dessinée. Je respecte le travail qu'ils ont accompli. Pour ma part, je n'ai pas trop aimé ce polar à la française qui est dans la lignée des vieux films des années 60 avec Lino Ventura. Cela sera plutôt réservé aux nostalgiques de cette époque.
Je trouve le dessin beaucoup trop approximatif. Ce visuel n'invite pas le lecteur à rentrer dans cette histoire de course-poursuite. C'est plutôt un lourd handicap pour commencer. On est loin du réalisme graphique qui m'est cher.
L'action se déroule en 1965. Il est question d'un cheminot mélancolique et ancien résistant qui va aider un truand en cavale à échapper à des poursuivants. L'affaire va se révéler complexe sur fond politico-criminel. J'ai vite décroché par manque d'intérêt. Cela ne devait pourtant pas être aussi médiocre que cela. Il y a des bd comme cela où on passe au travers.
Les portraits de jeunesse de plusieurs lycéens nippons se trouvent ainsi dévoilés dans River's Edge. Sept personnages, tous différents, qui tombent dans des excès, des dépendances ou des systèmes dans lesquels ils deviennent des prisonniers et dans lequel les adultes apparaissent bien absents... Bref, on a droit à une autopsie d'une jeunesse décadente.
Le point de départ de ce qui va rapprocher trois lycéens ayant chacun leur problème est la découverte d'un squelette sur les berges d'un fleuve. L'endroit désolé devient alors le théâtre d'amours, de confidence et de désillusions.
Cette ballade mélancolique ne m'a pas trop emballé, non pas que les sentiments d'adolescents à la dérive ne me passionnent pas. Non, c'est parfois trop cru, à la limite de la décence. Un regard bien sombre et glauque sur une jeunesse en détresse ou plutôt en mal de repères.
Cette histoire d'amour qui finit mal comme un zeste de citron ne m'a pas trop séduit. Je pense que la qualité narrative est au rendez-vous. Cependant, j'ai eu l'impression de lire un long monologue s'apparentant à une oeuvre littéraire plutôt que de ressentir cela en image et donc sur le support de la bande dessinée.
Par ailleurs, les histoires de drogue et de déchéance humaine ne m'intéressent pas des masses. C'est un milieu trop glauque pour susciter mon intérêt. C'est comme ça. Je fais un blocage...
Le monologue qui va durer tout de même 64 pages semble totalement déconnecté des images où on a droit à une expérimentation graphique digne des visions lorsque l'on est shooté. J'ai entrevu vaguement que le couple s'était refugié dans un hôtel où il casse la tuyauterie du lavabo. Les pompiers interviennent ainsi que le directeur de l'hôtel qui apparait comme un vampire. On ne se remet jamais en question. C'est toujours la faute des autres.
Non, j'ai pas été touché par ce récit au point de ne pas savoir aujourd'hui où il voulait en venir. J'ai compris qu'il y avait comme une déformation de la réalité. Cependant, cette torture morale ne fait pas de bien même pour le lecteur qui réussirait à déchiffrer le message voulu par l'auteur.
J'ai trouvé cette histoire bien fade bien qu'elle s'inscrive dans un univers post-apocalyptique intéressant. On se croirait au début dans un western un peu glauque. Puis, cela évolue vers la science-fiction façon Mad Max. Ce passage est assez déroutant pour le lecteur.
C'est dommage car le thème du train isolé sur des rails a déjà été exploité par bien des bds. Je pense au Rails ou encore Le Transperceneige que j'ai lu récemment. Aussi, j'ai un sentiment de déjà vu. En comparaison de ces lectures ferroviaires, c'est bien en-dessous.
Je n'ai pas trop aimé également la fin de l'histoire car on ne connaîtra jamais la réponse au mystère principal soulevé dans la dernière partie. Ce n'est pas du jeu !
J'avais envie au départ de mettre trois étoiles car l'idée de ce récit un peu fantastique était intéressante. Cependant, cette idée n'a pas été exploitée correctement jusqu'au bout. Quand cette histoire se termine, on se fait la réflexion suivante : "Tout cela pour ça ? Non, c'est pas possible !".
La montgolfière fait partie des ratages que l'on peut rencontrer en bande dessinée. La faute à un scénario qui souhaite donner dans le mystère sans jamais apporter la moindre réponse. C'est clair qu'on ne peut pas être convaincu par une telle démarche versant dans la facilité la plus absolue.
Cet ouvrage raconte l'histoire d'une célèbre correspondante de guerre à savoir Anne Nivat. Il a été réalisé en collaboration avec Reporters sans Frontières. Une partie du revenu des ventes reviendra à l'association visant à défendre la liberté de la presse dans le monde. Bref, que des choses très louables.
Pour autant, j'avais envie de découvrir une facette du grand journalisme: ceux qui vont sur le front, ceux qui partent dans des zones du monde très dangereuses. Oui, je voulais ressentir cette émotion. Or, c'est désespérément plat.
C'est beaucoup trop axé sur la personnalité même d'Anne Nivat avec quelques anecdotes croustillantes plutôt que sur le monde extérieur ce qui m'aurait beaucoup plus intéressé. Oui, il y a quelques trucs qui décrivent ce que doit être un bon journaliste c'est à dire à l'écoute des autres sans préjugés. A part cela, on n'apprendra pas grand chose. C'est un peu dommage d'autant que la narration était plutôt fluide et que la construction graphique paraissait originale, presque à la manière d'un vrai documentaire.
Après Le Café du Voyageur, voilà que j'aborde une seconde oeuvre du même auteur à savoir Cailleaux. Il aime bien les voyages et nous entraîne cette fois-ci en Afrique à la recherche de veilles reliques. Cependant, on n'arrive pas à ressentir tout le charme de ce continent ainsi que l'ambiance suave. D'autres bd en comparaison y arrivent beaucoup mieux. Il faut dire que le style graphique épuré n'aide pas forcément. Le format de l'ouvrage est toujours de poche du genre lilliputien. Juste un conseil : prenez la loupe pour lire les dialogues !
Je crois également que c'est un peu la faute à une intrigue qui se complexifie au fur et à mesure. Il y a d'ailleurs une nette différence avec Le Cafe du Voyageur qui était plus léger. Pourtant, cette présente oeuvre a l'air d'être beaucoup plus connue et appréciée par ses lecteurs.
On peut aimer l'Afrique, on peut aimer le thé... sans forcément apprécier ce one-shot.
Michel aborde la question d'un métier qu'on aborde peu en bande dessinée celui de reporter radio. Il se fait virer sans ménagement. Commence alors la galère de la recherche d'un nouvel emploi et des déceptions qu'y peuvent en découler.
Michel est un vrai passionné de son métier. Il espère pouvoir trouver assez de temps pour exercer sa passion à côté de petits boulots. C'est un doux rêveur un peu paresseux. Cet ouvrage est une chronique sociale bien amère.
Il y a toutefois une phrase qui a du mal à passer. On apprend qu'il refuse de travailler pour des mecs qui ont fait des écoles de commerce !!! C'est clair que dans ces conditions, c'est difficile de retrouver un emploi. Je crois que presque personne ne travaille pour un bienfaiteur de l'humanité. Il ne faut pas se voiler la face et grandir un peu... Cette oeuvre manque forcément de maturité.
Ce récit s'ouvre avec une multitude de personnages qui vont vivre des épreuves. Nous avons tout d'abord un magnat de la presse qui reste enfermé dans le haut de sa tour afin de fuir sa femme obsédée par le fric et le luxe. Nous avons également une jeune droguée qui vient rechercher de l'aide auprès de sa soeur (ou devrais-je dire des médicaments substituts). Et enfin un psychologue un peu dérangé qui n'hésite pas à prendre un bain de minuit dans la Tamise.
Toutes ces histoires personnelles vont se rejoindre dans une trame principale qu'on aura pas de mal à imaginer : encore la vengeance ! C'est franchement un peu macabre par moment.
Je n'ai pas vraiment aimé le déroulement de cette histoire. Il y a des passages tellement chargés qui succèdent à d'autres plus flegmatiques. Un thriller dramatique qui pourra plaire ou pas...
Dessine-moi le bonheur comme on peut dessiner un mouton. Le concept de demander à différents auteurs connus de dessiner 4 pages sur ce thème était plutôt une bonne idée. Le point commun de tous ces auteurs étaient d'être soit d'Amérique du Sud, soit passionné par ce continent merveilleux. Le choix demeure assez restreint.
En effet, l'instigatrice de ce projet Pauline Bignon, fille d'un auteur de bd décédé à savoir Alain Bignon (La Voix des anges) avait fait un périple à vélo à travers l'Argentine, le Chili, la Bolivie et le Pérou. Il y avait comme une soif de conquête pour rencontrer des auteurs dans une aventure humaine spirituelle et personnelle. C'est la route du bonheur !
Qu'est ce qui cloche alors ? Tout simplement les récits ! On s'aperçoit que la vision du bonheur par les auteurs n'est pas la même que le commun des mortels. Je m'explique.
- Pour Max Cabanes (le fameux Dans les villages), le bonheur se traduit par le tableau d'un couple qui est prisonnier d'une conjugalité sans sexe et qui se déteste éperdument.
- Pour Lepage, cela sera de se perdre dans un champ de caillou au milieu des montagnes du Népal dans une solitude quasi-absolue. Cela passe encore.
- Pour Rodolphe et Léo qui nous offrent un épisode inédit de Trent, cela sera dans le mensonge de se créer une famillle imaginaire alors qu'on est tout seul.
- Pour Mosquito, rien de mieux que de jeter un pavé contre un bus qui a refusé de vous prendre alors qu'on travaille dans le bénévolat social pour la mission catholique du tiers-monde.
-La palme revient quand même à ces auteurs sud-américains De santis et Valiente pour qui il n'y a pas de plus grand bonheur que d'écrire des histoires tristes. Sic !
Tout cela me fout véritablement le cafard. Ils sont dérangés ou quoi ?! C'est cela le bonheur pour eux ? Si j'étais prof, je mettrais hors sujet à leur copie. Ou bien pour eux le bonheur rime avec souffrance. Je conçois que le bonheur peut revêtir bien des apparences. Je ne partage tout simplement pas leur vision du bonheur. Vous m'en excuserez.
Bah j'ai l'avis exactement inverse. AUtant le scéario m'intéresse guère, mais rien que pour le dessin, je suis admiratif de cet album. Garrès est clairement un héritier de Corben, avec son univers grotesque, massif et désarticulé, et c'est un bonheur pour les yeux.
Les éditons « Petit à petit » se sont spécialisées dans un genre : celui de reprendre les chansons de différents chanteurs en bd. Chacune des chansons est confiée à des auteurs différents. La plupart sont des débutants ce qui se ressent dans l'hésitation du dessin. Le scénario ne surprend guère.
Dans le cas de Mickey 3D, deux choses m'ont surpris :
- Le choix du groupe tout d'abord : certes, il y a eu des victoires de la musique en 2004 (album rock de l'année), des ventes autour de 350 000 albums vendus et des tournées marathon...
Ce trio a marqué par un titre lors de la parution de son troisième album qui a un peu percé dans le monde de la musique. Depuis, c'est un peu le néant ou presque. Bref, ce que je veux dire, c'est que le choix de se porter sur un groupe naissant puis disparaissant n'était peut-être pas aussi judicieux. Il n'en demeure pas moins que ce groupe a certainement beaucoup de talent.
- Puis le choix des 5 chansons retenues à savoir: "Quand on avait 7 ou 8 ans", ''Matador'', "Rodéo", "La mort du peuple", "La chasse à la vipère" ou encore "Le tube de l'été". Tiens, il n'y a pas la chanson phare qui avait fait connaître véritablement ce groupe à savoir "Respire". Leur clip était d'ailleurs magnifique avec cette petite fille qui découvrait une nature virtuelle qui avait disparu vraisemblablement à cause de la pollution. J'aurais bien voulu voir ce que cela donnait en bd. Me voilà bien déçu.
De manière générale, on voit que cet ouvrage a été conçu à la va-vite pour profiter de la vague d'un succès éphémère. Du coup, les différentes petites histoires souvent mal dessinées nous livrent un scénario peu intéressant qui ne marque point.
L'idée de départ était pourtant intéressante. Il s'agissait pour l'auteur de donner sa vision de ce qui avait inspiré trois célèbres peintres. Le récit est donc divisé en trois chapitres consacrés à un de ces peintres à savoir Van Gogh, Gauguin et Munch.
J'ai bien aimé le premier récit consacré à un Van Gogh transporté à notre époque dans un TGV où il fait la connaissance d'un voyageur dans un compartiment un peu isolé. Le final est mûrement bien réfléchi.
Cependant, les deux autres récits sont vraiment tarabiscotés ce qui déséquilibre l'impression d'ensemble. 2 étoiles donc pour ce petit délire.
C'est la quatrième histoire autour du golem que je lis après Le Silence de Malka, La Vengeance du Golem Africain et Poème Rouge. Visiblement cette créature mythique inspire bien les auteurs ! Je me demande bien pourquoi. C'est idiot un golem surtout celui de ce récit !
Joann Sfar est l'un de mes auteurs préférés en ce qui concerne la bande dessinée humoristique. Les dialogues sont toujours fins et savoureux à souhait. Cependant, je n'ai pas trouvé totalement mon bonheur pour une fois. Je me dis que cela devait être l'une des premières oeuvres de jeunesse de l'auteur dont le style s'est beaucoup amélioré depuis. C'est quand même un peu vide...
J'ai l'impression d'un remake des histoires de vampires si chères à l'auteur. Bref, rien de très novateur.
Je ne vais pas faire preuve de suivisme par rapport à l'écrasante majorité d'avis positifs alors que je n'ai pas aimé ce récit. Je me suis pourtant accroché de toutes mes forces en essayant de faire preuve de beaucoup d'indulgence.
Je connaissais déjà le style de Dumontheuil et je savais à quoi m'attendre. J'avoue que son dessin en style d'aquarelle avec des personnages un peu caricaturaux me plaît assez. Les dialogues font souvent mouche. Le style est inimitable avec un humour toujours noir qu'il faut savoir apprécier.
Pourtant, je n'ai pas aimé l'absurdité qui se dégage de cette oeuvre. On a l'impression de pénétrer dans un village de fous. C'est réellement loufoque à souhait. Beaucoup trop à mon goût. Cela enlève toute crédibilité à l'histoire et finalement, on s'en fout de qui a tué l'idiot !
On se perd totalement dans ce récit qui part dans toutes les directions mais pas dans la bonne !
Un scénario trop déjanté qui nuit finalement à l'intérêt. Suis-je un peu trop conservateur ? Je ne le pense pas au vu de mes lectures récentes aux antipodes du conformisme. Un peu de folie est toujours un peu libérateur et même souhaitable. Pour autant, l'absurde dans toute sa splendeur me fait fuir désespérément. Pourquoi ? J'aime comprendre le sens de chaque chose dans la vie. C'est ainsi !
Cette histoire aurait pu être très intéressante même si elle reprend des thèmes déjà exploités dans d'autres oeuvres cinématographiques comme Matrix qui semble être la référence. Il est également question d'une matrice... Les univers parallèles donnent lieu à une multitude d'intrigues plus ou moins originaux. J'aime pas par contre le repompage à une sauce différente (ici on prend un New-York des années 30).
Par ailleurs, on va complètement se perdre dans les méandres de ce récit. Peut-on être nulle part et partout à la fois ? Même si on accepte tous les postulats de départ, on n'éprouve aucun plaisir à cette lecture qui mélange réalité, réalité virtuelle et monde parallèle. Je ne trouve pas que ces concepts sont habilement exploités : au contraire...
Le dessin et la colorisation étaient plutôt réussis : il faut le reconnaître. Cela donnait réellement envie de s'y plonger. Cependant, il faut s'accrocher pour pouvoir comprendre la moindre parcelle d'image. Oui, c'est une bd prise de tête : n'ayons pas peur des mots ! A réserver aux inconditionnels !
Quand on commence la lecture, on se dit que de grandes choses se préparent et qu'on va vivre une aventure très intéressante. On déchantera très vite.
Pourtant, les personnages sont intéressants à défaut d'être attachants. Il y aura beaucoup de lourdeurs également. Les clins d'œil sont toujours acceptables dans une œuvre. Ils deviennent un inconvénient majeur quand tout tourne autour. Je pense à la reprise de la fameuse série TV Les mystères de l'Ouest comme une parodie du genre. Franchement, cela ne le fait pas !
Au final, bien que l'on ne s'ennuie pas, on trouvera l'ensemble bien léger. On aurait aimé un peu plus d'originalité.
Love Stores : c'est une page, une histoire. Il y en aura 80. Chaque page porte le nom d'un protagoniste et on vit son histoire en 6 cases invariablement. Cela donne Marta, Henry, Sara, Luc, Maria, Elena, Rocco, Laura, Eva, Marco, Oscar, Carla... J'arrête la liste mais imaginez 80 noms qui se suivent. Vous avez déjà envie de vous arrêter à la dixième page non sans rire.
Vous allez me dire que ces personnages à peine évoqués vont vivre des choses passionnantes. Même pas ! Extrait au hasard : Licia est romantique. Licia travaille dans un call-center. Elle aime imaginer les visages des interlocuteurs. Elle aime dessiner ce qu'elle imagine. Licia accroche les dessins au mur de sa chambre. Et le soir, avant de s'endormir, elle parle avec eux. Fin. Vous aimez ? Alors, cette bd est faite pour vous.
Bon, je ne devrais pas taper sur un auteur qui revient après 30 années de longues absences dans le monde de la bd. Elfo qui est le pseudo de Giancarlo Ascari. Sa première bd date de 1977. Il préparerait actuellement un roman graphique où il serait question de sentiment, de politique et de culture : tout un programme ! Puis, il faut bien admettre que l'exercice de style était quand même difficile. Le résultat s'en ressent.
Cette compilation d'histoires est cependant plutôt bien dessinée en bichromie et mêlant différents styles.
Ce tour du monde en 80 pages m'a réellement paru fastidieux même si on doit bien admettre que certaines avaient le bon mot ou une philosophie qui ne serait pas à renier.
Jason sort enfin un peu de son oeuvre habituelle même si on a droit toujours aux mêmes personnages.
Ici, il s'agit d'un mélange indigeste entre le dernier mousquetaire qui a survécu pendant 400 ans on ne sait comment et la planète Mars qui est habitée par un empereur rêvant de conquérir la Terre avec des robots dignes du film "Planète interdite". Oui, c'est kitch à souhait.
Bien entendu, même la nonchalance des protagonistes fait mal passer la pilule. On s'ennuie également très vite car les péripéties sont enfantines.
Je me demande ce que l'auteur a voulu prouver en réalisant cette bd. Un clin d'oeil aux invasions martiennes ? Etait-ce pour souligner éventuellement que c'est un OVNI dans le paysage de la bd européenne ? Un pour tous et tous pour un dans une société en perte de valeurs ? ... Bref, ce n'est pas la joie.
"La ballade de Hambone" nous conduit au fin fond de l'Etat du Mississippi, royaume du Ku Klux Klan dans le milieu des années 20. C'est de la bd purement italienne par des auteurs italiens. Futuropolis l'a faite traduire pour une édition en France. L'oeuvre rend hommage à la musique noire américaine.
Il y a une véritable atmosphère qui rappelle le Sud des Etats-Unis entre le blues, l'humidité ambiante en raison de la proximité du fleuve et les rues désertes de cette bourgade. La narration est parfois un peu pesante mais quelques dialogues font mouche.
Il faut dire également que le trait de ce dessin retranscrit à merveille cette ambiance pesante. La première planche donne le ton sur l'ensemble. On est tout de suite conquis par un très beau travail visuel proche de la gravure. C'est dommage que le récit s'embourbe assez rapidement. Reste le charme du Sud...
Que m'a apporté en mon fond intérieur "Un air de paradis" ? Rien mais absolument rien. Cette bd ressemble à ces longues descriptions pénibles des romans d'antan. Il ne se passe rien mais on décrit dans une centaine de pages les descriptions quitte à faire les présentations à la fin ce qui m'a laissé totalement pantois. L'exercice de style en noir et blanc est plutôt réussi au demeurant bien que je n'aurais pas dit non à un peu de couleur.
On aura droit au souvenir d'enfance de l'auteur sur un endroit de campagne qu'il décrit paradisiaque. Tout est beau et merveilleux. C'est le bonheur absolu. Je veux bien mais personnellement, au lieu d'étaler le bonheur à la face du monde, je préfère les histoires tristes où des gens luttent pour leur survie, où des gens souffrent et se battent pour s'en sortir. Tant mieux qu'il ait vécu une enfance heureuse avec des gens merveilleux tout autour : ce n'est point de la jalousie de ma part. Ce genre de récit ne m'apporte pas grand chose car c'est à sens unique dans l'intimité d'un auteur. Je me passerai bien de ce genre de partage.
Que ce voyage de Léna est long et ennuyeux ! Entre récit intimiste et espionnage, l'histoire ne parvient pas véritablement à décoller. Il faut attendre la page 40 pour que cette histoire ait un sens. Une banale vengeance sans queue ni tête !
L'histoire commence à Berlin-Est. Une femme un peu quelconque et mélancolique a rendez-vous avec un homme qui lui remet une liste de noms et d'adresses. Après l'avoir apprise par coeur (Ouah, la femme!), elle détruit la liste et part pour Bucarest où un autre rendez-vous l'attend. Et le voyage ne fait que commencer.
Rappelez-vous le titre : le voyage est long ! Si long !... Après Budapest, Kiev et Odessa, elle ira en Turquie puis en Syrie. Le plus marrant dans tout cela, c'est qu'on ignore tout de son passé et de ses motivations. Accomplit-elle une mission ? Ou cherche-t-elle à assouvir une vengeance personnelle ? Non, c'est une femme en train de se reconstruire. Je n'ai éprouvé aucune sympathie particulière pour ce personnage, c'est dire! :(
Même le dessin respire le classicisme. Aucune innovation majeure... La platitude prend un sens tout particulier avec cet album. André Julliard nous avait pourtant habitué à beaucoup mieux... Une grosse déception ! :(
Je reprends mon avis après la sortie inattendue d'un second tome intitulé "Léna et ses trois femmes". Léna s'infiltre dans une organisation terroriste d'obédiance musulmane intégriste chargée d'envoyer des femmes martyrs se faire exploser au milieu d'une foule de préférence sur un marché.
Malgré le sujet, on comprendra que ce n'est décidément pas une bd d'action. Au moment final, on ne sera rien de ce qui s'est passé. Toute une grande préparation pour un moment fatidique qui se révèlera décevant.
Visiblement, les auteurs ont voulu faire dans un créneau "espionnage et psychologie". Notre héroïne reste toujours aussi froide : presque fidèle à elle-même. Dommage car on aurait voulu une évolution. Les auteurs persistent et signent...
Je n'ai pas trop apprécié ce petit singe en smoking qui s'agite dans tous les sens et qui semble être embarqué dans une affaire d'espionnage à grande échelle sur le territoire américain. Visiblement, ce petit singe ne semble pas être très patriote...
Il va faire des rencontres de toutes les plus grandes stars hollywoodiennes qui apparaissent au détour d'un désert ou subitement dans la voiture. On pourrait se dire que le scénario est sur un mode totalement incohérent s'il n'y avait pas à la fin la découverte du fameux secret qui se cachait dans le journal intime de l'une de ses conquêtes.
Les nombreuses références au cinéma ne suffisent pas à rendre ce one-shot attrayant d'autant que le graphisme est stylisé à outrance. Histoire déjantée et absurde ne font jamais un bon cocktail en ce qui me concerne. Cependant, on ne peut jamais savoir à l'avance ...
Après les enterrements de vie de garçons, voici les enterrements de vie de jeune fille. L'idée de cette virée pré-nuptiale entre nanas déjantées semblait franchement intéressante avant que cela ne tourne au vinaigre.
Ce qui ne va pas dans cette histoire, c'est qu'on passe de moments de joie à des évènements plus dramatiques sans qu'il y ait une transition pour nous préparer. Cela tombe comme sur un cheveu sur la soupe. Les lacunes proviennent d'un scénario mal dirigé.
Et puis, n'ayons pas peur des mots, c'est franchement pathétique par moment. Avez-vous déjà vu des strip-teaseurs faire leur numéro dans une chambre mortuaire ? Oui, il y a vraiment des passages maladroits...
Les contes du 7ème souffle manquent justement d’un peu de souffle épique. Le conte n’est jamais désagréable en lui-même et on en devine assez rapidement la moralité. C’est sympa mais sans le petit plus qui ferait de cette série une œuvre maîtresse. Il y a un manque manifeste d’émotion.
Il faut également dire que j’ai trouvé le graphisme assez moyen notamment dans le dessin des personnages. Il n’y a pas une impression de grâce qui se prêterait parfaitement à l’atmosphère du Japon médiéval. Je préfère nettement le réalisme dessiné à la manière d’un Okko par exemple.
J’ai conscience que tout ceci n’est qu’une question de goût et on n’a pas forcément les mêmes d’un lecteur à l’autre.
Au final, cela se laisse lire mais dans une parfaite indifférence.
Je commence à être habitué à ce genre d'histoires quand des individus se retrouvent à l'occasion d'une fête pour évoquer les petits secrets de leur vie. Encore faut-il que cela soit réellement passionnant.
Or, ici, il est question d'aller fumer sur le balcon toutes les cinq minutes pour se dire des banalités qui n'ont pas vraiment d'importance. Il est clair qu'en fin de soirée, on retrouvera les mégots sur le trottoir et qu'on pourra se rappeler de cette nuit mémorable qu'on surnomma la nuit des cendres. Ouah : comme c'est profondément vide !
Bon, désolé les gars, je ne suis pas fumeur ! Et ni preneur de ce one-shot sympa mais sans substance.
Le cadre de cette cité lacustre dénuée de flore et de faune semblait intéressant au premier abord. Une véritable lecture culte pour des altermondialistes puisqu'elle met en scène une organisation rebelle écologiste. Il est question d'un désastre environnemental qu'avaient orchestré de riches industriels. A l'heure du sommet de Copenhague sur l'avenir de la planète, ces questions écologiques trouveront une résonnance assez particulière. En effet, l'auteur dénonce subtilement l'inertie des grandes puissances face aux enjeux environnementaux.
Les thèmes sont intéressants mais la mise en oeuvre de l'histoire est catastrophique. Notre bande de saltimbanques sont trop tarés, trop gaffeurs... trop pigeons ! Bref, cela tourne à la farce comique. Le récit est déjanté à souhait à la manière d'un film d'anticipation comme "Brazil" par exemple dont il s'inspire. L'hilarité est d'ailleurs assumée jusqu'au bout par son auteur. Moi, je pense qu'il est passé à côté de quelque chose. C'est peut-être au fond qu'une affaire de goût. Une lecture réellement bôf, bôf.
Le Canada, quatre histoires à quatre âges de la vie... A chaque âge ses problèmes. Heureusement que du haut de leurs nuages, les anges veillent... Mais lorsqu'ils s'en mêlent, cela donne lieu à des situations pour le moins inattendues. Les anges sont un peu fripons sur les bords, ne le saviez-vous pas ?
L'auteur a voulu faire une bd muette un peu universelle pour nous montrer que nous sommes tous confrontés à des troubles affectifs et sentimentaux. Or plus l'âge avance, plus ils seront lourds à porter. Pourtant, il suffit quelques fois de presque rien. C'est là qu'interviennent nos petits chérubins malicieux.
On retrouvera avec plaisir le dessin si caractéristique de Jean-Louis Tripp plus connu pour son Magasin général avec Régis Loisel. J'ai bien aimé les deux premières histoires, notamment celle de la rencontre de deux dentiers métalliques repoussants. Après, cela se complique sérieusement pour se terminer dans une partouze de vieillards en folie au nom d'une sexualité épanouie. Pourquoi pas ? Mais avec moi, cela ne le fait pas trop malgré le ton léger de cette divine comédie un peu coquine.
J'ai un avis très mitigé sur cette bd car je ne sais pas où l'auteur voulait en venir. Je devrais plutôt dire que la direction prise de cette sphère parallèle s'intéressant à l'âme des oeuvres me semble trop alambiqué.
Et puis, je n'éprouve pas beaucoup de sympathie avec le personnage principal qui fait preuve d'une extrême violence vis à vis de sa fiancée ou du petit garçon qui colle un chew-gum sur un tableau. Certes, cela ne se fait pas mais inutile de défigurer un être humain au nom de la protection de l'art. On pourrait l'excuser vu qu'il est malentendant et qu'il vît assez mal cette situation ô combien pénible. J'ai quand même eu beaucoup de mal d'autant que l'émotion a du mal à passer.
Cependant, on pourra s'intéresser à la condition des gardiens du plus grand musée du monde avec ses 14 kilomètres de galeries. C'est dommage que le scénario ne soit pas la hauteur de ce qu'on pouvait espérer avec ses scènes répétitives qui deviennent au final très lassantes.
On sent tout de même de la potentialité. Mais désolé de le dire, les rituels chamaniques en plein coeur du musée du Louvre avec des visions de statues qui décollent, c'est trop hallucinogène. Oui, l'idée de l'auteur était de donner vie à toutes ces oeuvres qu'on contemple sans en saisir l'essence même. Message subliminale : on est tous des idiots ? Bon, il arrive parfois que les oeuvres soient incomprises faute d'un langage clair et cohérent. Celle-ci en fera malheureusement partie.
J'ai trouvé ce polar bien terne malgré le lot de drogue, de violence, de meurtres, de flics ripoux et de mafieux etc...
L'histoire n'est pas du tout passionnante à mon propre goût. Pourtant, j'ai essayé de m'accrocher tant bien que mal. Le troisième tome est véritablement confus et on se perd non seulement dans le temps mais sur l'identité de tel ou tel personnage. C'est une lecture prise de tête.
Bien entendu, l'idée était que cette histoire soit bien ancrée dans la réalité du sud de la France et notamment de la cité phocéenne. Oui mais à part cela, rien de neuf... sous le soleil !
Je ne suis pas convaincu par l'idée de l'auteur de nous éloigner d'un Marseille carte postale à la Marcel Pagnol pour nous faire découvrir une cité beaucoup plus sombre façon French Connection. Etait-ce rendre service à cette ville qui a véritablement une âme ? Le mistral sera noir à défaut d'être gagnant.
Je n'ai pas du tout été touché par cette histoire sur le plan de l'émotion. Cela arrive parfois. Un homme souhaite retourner aux sources et retourne pour cela au Maroc. On découvre un beau pays mais également avec sa face cachée à savoir un roi qui jette ses opposants en prison. C'est évoqué avec insistance. Il y a comme une espèce de surplace dans des scènes un peu contemplatives. Un sachet s'envole et on le retrouve ici et là au gré du vent.
Il y a également la place de la femme qui est évoquée avec la vision européenne en tout début d'album. C'est marrant de faire cette comparaison sur l'inversion des rôles. Pourtant, la réflexion s'arrête à des constats sans aller plus loin. Au final, c'est une lecture qui ne semble rien apporter de nouveau.
Cela fait un peu mal au coeur de noter aussi sévèrement une bd dont l'auteur a mis 4 ans de maturation et de finition à la réaliser. Il la définit lui-même comme un recueil de gravures réalisées aux Arts Décos de 2003 à 2004. Ce fut édité en 2008.
Elle met en scène un marin pris dans un tourbillon de péripéties : abordage en sous-marin, crimes, arnaque, traversée du désert, amours... Une petite saga autour d'un anti-héros sympathique mais cynique.
On sent diverses influences dont celle d'Hugo Pratt et d'un autre célèbre marin aventurier... La comparaison s'arrêtera là. Le graphisme n'est pas ma tasse de thé. Par ailleurs, je trouve cette histoire assez décousue. Il manque une maîtrise narrative et quelque chose qui ferait qu'on s'intéresserait au destin de ce héros sans vergogne.
C'est quand même dingue de s'ennuyer pendant la lecture d'une telle bd qui part à l'aventure dans des mondes si imaginaires. D'ordinaire, je suis vite accroché par l'histoire et les différentes péripéties qui peuvent en découler. En l'espèce, la symbiose ne s'est pas produite. La faute à qui ? Ou à quoi ? Peut-être un manque d'originalité associé à un manque de maîtrise narrative.
Alors, il faut bien avouer que les dessins ainsi que la colorisation sont plutôt pas mal. Cependant le scénario est désespérément mal construit et donc confus. Le premier tome est d'introduction, le second est plat et le troisième clos la trilogie d'une manière archi-conventionnelle. Il ne reste pas grand chose à en retirer ! C'est vide ...
Je serai toutefois indulgent dans ma note en évitant à cette série le plancher car on ressent tout de même le désir des auteurs de bien faire. Cela sera peut-être pour la prochaine fois.
Et bien malgré le concert de louanges précédents , je vais mettre mon grain de sel et dire que cet album m'a terriblement déçu!
Il ya ici un gout de déja vu , une fin archi-previsible avec toujours la même histoire : les gentils indiens tuent les méchant- blancs-riches ) . un vrai stéréotype ! Mais deja lu (Bouncer, Wanted ,Catamount) avec l'aide du héros.
Certes le produit final est bien léché, le graphisme et les couleurs impeccables mais je me suis ennuyé!
Et le macaron sur la couverture placant cet album au niveau de Blueberry , alors là NON!
On est très loin de notre Lieutenant à la gueule de Bébel , des scénarios explosifs de Charlier, de son inventivité de sa fluidité!
Désolé mais onne peux comparer , sur cette deuxième phase d'Undertaker , Au tryptique Chihuahua Pearl , avec comme aboutissement l'incomparable "ballade pour un cerceuil"!
Non navré mais , rien à voir!!!
J'avais beaucoup aimé la première phase d'Undertaker , espérons que les scénaristes de western retrouvent des trames différentes , ou au moins pas toujours les même "méchants" ( Riches, chasseurs de scalps, chemin-de-fer-qui-tuent-les-bisons ,cavalerie ,français au Mexique etc etc ) ça nous changeraient ........
Mon Dieu, que c'est bizarre ! On a droit à un type qui fabrique des bonhommes en papier (avec des rouleaux de papier hygiénique non destiné à cet usage). Son chat n'arrête pas de les lui détruire quand il a le dos tourné. Il reçoit alors l'appel désespéré d'un ami qui l'invite à boire une limonade dans un café rempli de cul-terreux. Cependant, tout un drame arrive lorsqu'il veut aller aux toilettes... J'arrête là car la suite est trop trash !
Alors, oui, la lecture est sympathique. Mais, bon, cela ne vole pas bien haut autant le dire tout de suite. Tout ça pour quoi ? Un retour à la case départ ? Est-ce que Epinoche va apporter quelque chose de nouveau à la bd ? Vous aurez vite compris la réponse si d'aventure, cette oeuvre vous tombait sur les bras ou dans la cuvette des WC (en n'oubliant pas de tirer la chasse d'eau !) ...
Quand on commence la lecture, on se dit que l'on va lire quelque chose de bien. On pénètre dans un monde moyenâgeux sur fond de rivalité entre les différentes corporations de métiers. Bref, les idées foisonnent et sont plutôt intéressantes, du moins au début...
Puis, on se rend compte que le récit nous entraîne dans une improbable histoire et l'on commence à décrocher petit à petit. Un nez de cochon pour remplacer un joli nez coupé, ce n'était pas forcément la bonne idée pour nous conter une histoire d'amour digne de Roméo et Juliette. C'est le coup de grâce qui jette cette bd de l'autre côté. Si on ajoute un dessin pas trop top, on ne regrettera rien.
Oui, c'est le type de série qui aurait pu me plaire mais les erreurs de parcours qui se sont multipliées ont tout gâché. Déconcertant...
Marie-Christine Queillé et Marc Lizano racontent la naissance de leur fille Louise née après seulement sept mois de grossesse. Nous suivons leur parcours au quotidien, leurs questionnements, leurs doutes et leurs peurs. Nous observons cette petite Louise alors qu’elle joue avec des figurines de Casimir, se promène avec son père, dessine ou fête ses trois ans. Raconter les joies et difficultés à devenir et être parent a déjà tellement été effectué et sous tous les angles qu’il est assez difficile d’y apporter quelque chose de nouveau.
L’album propose cinq histoires courtes mettant en scène la petite Louise allant de sa naissance à son troisième anniversaire. c'est donc une véritable autobiographie. Louise a d'ailleurs été nominé au Festival International de la Bande Dessinée de Sierre 2004 (Suisse) dans la catégorie « Meilleur premier album ».
Pour ma part, j'ai trouvé que c'est un album de famille à partager en famille dans la plus stricte intimité. Franchement, cela n'apporte rien de nouveau et c'est presque gênant. Bien sûr, cette simplicité si fleur bleue pourra plaire. Ce n'est pas mon cas car j'attendais quand même un peu plus d'originalité.
Les parents sont totalement gaga de leur fille qui est élevée au rang de princesse absolue du royaume. Les casimirs font tâche d'huile comme la résurgence d'une époque parentale qui n'est pas celle de Louise (nous sommes dans les années 2000). Je crois qu'il faut vivre avec son temps. Je n'ai moi-même pas imposé Casimir à mes enfants (mais chacun fait ce qu'il veut, hein !). Tiens, cela me fait penser qu'un de mes collègues refuse de mettre "Bob l'éponge'' à son fils âgé de 3 ans et demi à cause de l'extrême violence des propos de cette série... :|
Au final, trop de béatitude et de banalités... Cela fait album de photos et pas assez bd.
Je suis franchement passé à côté de cette histoire de vengeance d'un vagabond qui a tout perdu à savoir sa femme et sa situation professionnelle. Ce dernier ne souhaite pas qu'on lui vole sa vengeance contre l'homme responsable de cette débâcle. Cela le ronge depuis 30 ans qu'il erre dans les rues. Voilà pour le concept !
Pour le reste, on assiste à un spectacle de couleurs des plus affligeants qui est sensé mettre en exergue les corps ou procurer une certaine chaleur d'un scénario pourtant très froid. Le graphisme m'a fortement déplu ce qui ne m'a pas vraiment permis de saisir toute la finesse de ce récit qui m'est alors apparu totalement obscur. L'envie n'était pas présente car rien n'était offert aux lecteurs pour le permettre.
Je n'ai pas ressenti la moindre émotion pour les personnages et notamment pour ce miséreux vagabond alors que très souvent, il ne me faut pas grand chose. C'est dire !
DMZ offre la vision d'un futur inquiétant en partant d'une assez bonne idée : la seconde guerre civile frappant les Etats-Unis de l'Amérique du futur. On se rend compte que le véritable danger qui a fini par achever cette brillante civilisation dominatrice venait de l'intérieur et non de l'extérieur. Cette vision cauchemardesque a été souvent réalisée dans l'Histoire entraînant la disparition de certains Etats puissants.
DMZ, c'est également une lecture qui procure la peur à chaque instant qu'une balle perdue d'un sniper puisse zigouiller les personnages principaux qu'on va petit à petit apprécier avec une bonne dose de psychologie et d'humanité dans un monde aussi cruel. Il y a quelque chose de vraiment inquiétant et d'oppressant. Et pourtant, cela rappelle bien des conflits réels comme celui qui a frappé l'ex-Yougoslavie. C'est intéressant de voir New-York sous cet aspect ultra-réaliste et pourtant apocalyptique.
DMZ est un bon comics à la fois palpitant et intelligent. De l'anticipation à l'état pur... Cependant, la suite qui allonge la sauce n'aura plus le même acabit que le début qui partait sous les chapeaux de roues. Cela devient lassant et cela laisse un amer goût de déception. Que s'est-il passé ? Les auteurs n'ont pas su s'arrêter quand il le fallait.
Je devrais être normalement satisfait après la lecture de Robur car il s’agit d’un hommage appuyé à l’un de mes auteurs préférés à savoir Jules Verne. Oui, je devrais… Mais je ne le suis pas !
Bien sûr, l’originalité est présente dans ce monde steampunk qui nous présente une époque où l’Histoire et les révolutions technologiques se sont accélérées suite à l’invasion des sélénites : rien que cela ! De la Terre à La Lune …
C’est bien beau d’imaginer de tel univers. Je ne vais pas objecter l’argument fallacieux de la crédibilité car c’est hors de propos dans ce type d’aventure de science-fiction. Il y a quelque chose d’impersonnel et froid qui est d’ailleurs souligné par le graphisme tiré d’un vulgaire ordinateur. On nous présente une aventure digne des comics des années 60 mais sans le charme désuet.
Il est vrai que cette coexistence de vaisseaux flottants dans le ciel de New-York et de ses dirigeables genres Zeppelin n’arrive pas à nous convaincre. Pire encore, on ne vibre pas aux péripéties de tous ces personnages à commencer par Robur. On se croirait réellement dans une très mauvaise série Z avec un manque impressionnant d’inventivité et d’originalité malgré les décors tape à l’œil. L’écrin ne fait pas tout …
Quelle que soit l'origine, j'aime la bd. C'est parfois passionnant de découvrir celle qui vient des auteurs étrangers au continent européen. Tout le monde connait les comics américains ou encore les mangas japonais.
L'auteur Etgar Keret est très populaire dans son pays à savoir Israël. Il est devenu le porte-parole d'une génération désabusée qui refuse l'intégrisme religieux et l'état permanent de guerre. D'ailleurs, de ces nouvelles, se dégage en toile de fond le traumatisme de la guerre du Liban ou encore l'assassinat de Yitshak Rabin.
Pour le reste, on a droit à des scènes un peu contemplatives où il ne se passera pas grand chose. On est franchement à la limite de l'ennui. C'est dommage car il y aurait tant à dire !
J'ai trouvé son autre oeuvre, à savoir Pizzeria Kamikaze, que j'avais avisée, un peu plus inventive.
L'arche aurait pu être une bd agréable qui possédait d'ailleurs certains atouts pour me plaire. On entre dans un monde à mi-chemin entre Blade Runner et Le Cinquième élément pour le décors notamment. Bref, c'est un univers à priori intéressant.
Puis, on va se rendre compte que le traitement est fort banal malgré des rebondissements qui ne tromperont pas le lecteur un peu plus aguerri. Le premier tome qui est pratiquement séparé en deux histoires m'a tout de suite déçu. Je n'avais vraiment pas envie de suivre les aventures d'un ado boutonneux. Et puis, on a du mal à faire le lien. Cela tombe presque comme un cheveu sur une soupe !
Il manque véritablement le piquant qui fait qu'on a l'envie de suivre les destinées des personnages. C'est tellement superficiel bien que situé dans un monde cybernétique. J'ai senti également une absence totale de créativité ce qui est un comble pour de la science-fiction. On est à des années lumières du Cycle de Cyann de Bourgeon par exemple. On pourra passer son chemin car il y a d'autres séries qui valent lecture avant celle-ci.
Je n'ai pas trop aimé car j'ai trouvé cela bien fade. Plus encore, je n'ai pas du tout adhéré à la vision de l'auteur. Un jeune couple de japonais assez branchés viennent en France pour nous donner la leçon sur leur art de vivre au milieu d'une société informatique voire cybernétique.
J'ai été étonné de voir à quel point notre pays pouvait être perçu aussi misérablement par certains japonais : mauvaise bouffe (sic !), pays sale en comparaison à l'Allemagne, des grèves paralysantes partout et tout le temps etc... Bon, la préférence du vin à la bière est pleinement assumée. Cela m'a attristé plutôt que de me mettre mal à l'aise.
Que l'héroïne aime bien se désaper devant tout le monde, toucher à la drogue ou encore s'offrir au premier venu en échange de petites attentions, je veux bien mais qu'elle ne vienne pas nous faire la morale !
Je suis un peu méchant mais c'est ce que j'ai ressenti réellement de cette lecture qui n'apporte pas grand chose au final.
Je pensais avoir droit à un récit sur la robotique. Je m'aperçois qu'encore une fois, la couverture est bien trompeuse sur la marchandise.
On nous annonçait une plongée dans l'espionnage entre James Bond et Arsène Lupin. Il n'en est absolument rien ! C'est plutôt encore une banale histoire de vengeance sur fond de pilules de rajeunissement. Le récit ne sera pas facile à suivre car on détecte difficilement les flash-backs. Par ailleurs, avec tous ces morts qui reviennent subitement à la vie, il y a de quoi s'y perdre !
On n'arrive pas à s'attacher véritablement à l'héroïne malgré la tragédie qui l'a frappée, à savoir la mort de ses parents et surtout malgré une narration introspective de celle-ci.
C'est souvent violent mais le titre ne laissait aucun doute là-dessus. Oui, c'est une sacrée killer mais pas aussi beautiful que cela. Il faut dire que le graphisme laisse vraiment à désirer avec son côté résolument kitsch. L'ensemble n'est pas très réussi mais la lecture se passe plutôt bien. Pour le reste, les amateurs de thriller apprécieront sans doute.
J'avais vraiment envie d'aimer ce roman graphique d'autant que le synopsis me plaisait assez bien. C'est l'histoire d'un homme qui doit choisir entre deux femmes : celle qu'il l'aime ou le mariage par convenance sociale. Classique mais intéressant comme sujet. Encore faut-il qu'il soit bien exploité.
En réalité, c'est un peu trompeur car c'est plutôt sur l'histoire du père que cela se concentre jusqu'au dénouement. A vrai dire, la situation attendue avec le fils va finir par arriver mais vraiment à la fin de cette histoire.
Par ailleurs, c'est beaucoup trop léger par certains aspects qui sonnent totalement faux. Il y a quelques fois des onomatopées un peu humoristiques si caractéristiques des mangas japonais mais qui arrivent comme un cheveu sur la soupe dans un récit clairement mélodramatique. Bref, le choix de l'auteur n'est pas très judicieux. Un peu décevant ce qui est étonnant dans cette excellente collection "écritures" ...
Ce récit qui raconte sous l'angle amusé d'une figure mythologique serbe les pages sombres de la tumultueuse histoire des Balkans aurait pu être intéressant. Le pari était audacieux mais le résultat est décevant.
En effet, ce livre va insinuer en vous un ennui extrêmement puissant. Ce n'est guère captivant alors que l'Histoire de cette région l'est en réalité. La Première Guerre Mondiale est directement liée à un assassinat d'un archiduc d'Autriche en viste à Sarajevo. L'éclatement de l'ex-Yougoslavie a marqué toute la mémoire des européens durant les années 90. Oui, il y avait de quoi faire ...
Est-ce alors la faute d'un procédé narratif maladroit et pompeux ? Est-ce plutôt le dessin qui semble pauvre et pataud ? Que dire de cet humour omniprésent même sur des sujets très grave liés à la souffrance de tout un peuple : peut-on rire de tout sans vergogne ? ...
Bref, tout cela ne m'a pas convaincu sans condescendance aucune. Nous avons là un album parfaitement dispensable.
Mon avis ne porte également que sur le premier tome qui ne donne pas vraiment envie de continuer l'aventure dans le second : vous m'excuserez ! Il y a a assez de production actuellement sur le marché pour faire son choix. Si un premier tome n'est guère convaincant alors qu'il le sera pour une autre série, je pense que le lecteur saura ce qu'il a à faire. Bref, un premier tome se doit d'être pour le moins convaincant. C'est tout ce qu'on demande !
L'idée de départ aurait pu être intéressante avec la montée des eaux de la Seine dans le Paris de Janvier 1910. Cependant, l'intrigue est beaucoup trop classique tout en ne révélant rien, ce qui est décevant. Les dialogues du parler de l'ancienne France sont assommants. Seuls les dessins à l'aquarelle méritent le coup d'oeil. Cela ne sera guère suffisant pour emporter notre adhésion. Comment croire qu'une simple crue va bouleverser le monde des parisiens et son ordre social ? Cette atmosphère digne de l'Apocalypse n'est absolument pas crédible. Oui, on pourra dire que Sequana est un polar qui se liquéfie au fur et à mesure.
Matière fantôme est une bien étrange série à portée un peu philosophique voire métaphysique à l'image du film culte 2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. C'est vrai que l'idée de départ était intéressante mais le développement m'a peu convaincu.
Cela se lit pourtant très bien malgré quelques enchaînement hasardeux. Un homme cherche à comprendre pourquoi il se retrouve tout seul à bord d'un vaisseau à la dérive dans l'espace intersidéral. A aucun moment, il ne se passe quelque chose avec le lecteur pour rendre ce personnage attachant. Dès lors, cela n'intéressera guère le lecteur.
Alpha, bêta et delta : l'ordre n'est pas logique à l'image de cette série iconoclaste. C'est certes ambitieux dans le concept mais guère amusant ou émotionnel. Au final, c'est trop abstrait à mon goût pour pouvoir pleinement apprécier.
Des baleines et des puces raconte deux histoires indépendantes qui semblent se rejoindre dans un épilogue de circonstance beaucoup trop artificiel à mon goût.
Cette lecture très légère ne marquera pas les annales de la bande dessinée. C'est quand même assez distrayant pour une lecture de prêt. L'investissement ne vaut pas le coup tant la trame est classique et sans surprise à moins d'être amateur de roman graphique un peu décalé.
On retiendra également qu'il s'agit d'un jeune auteur espagnol qui souhaite percer dans ce métier comme tant d'autres ...
J'avais réellement envie de mettre une note plus élevée à cette oeuvre dont le dessin plutôt sombre est plutôt bien travaillé malgré des cases à de fortes variations de taille. Il y avait une ambiance so british !
Cependant, après coup, je me suis rendu compte que cette lecture m'a profondément ennuyé. Non pas que je n'aime pas les enquêtes policières à la Agatha Christie où il y a toujours un fameux coup de théâtre à la fin quand on découvre l'identité de l'assassin. Non, je ne me suis pas accroché car embourbé dans une intrigue qui a voulu trop en faire et trop en dire. Le flot d'informations et de fausses pistes peuvent véritablement noyer un lecteur lambda qui aura du mal à suivre.
Par ailleurs, le héros parle tout seul ou à un être invisible sans que la moindre explication nous soit donnée. Je suppose qu'il s'agit d'un associé imaginaire, fruit de l'imagination ou un fantôme qui hante l'esprit du héros. Bref, c'est nébuleux malgré un traitement original du scénario.
Au premier abord, ce scénario pouvait être intéressant. On se rend compte très vite qu'il est plutôt tarabiscoté et au service d'une visite touristique de Paris à la sauce panzani. Certes, l'auteur fait preuve d'une grande sensibilité dans son dessin et dans sa mise en scène sur le thème de la difficulté de quitter l’adolescence. Encore faut-il véritablement le percevoir ainsi !
Ces histoires de fantômes ne mènent à rien pour le lecteur qui va très vite s'ennuyer ferme. L'auteur a voulu nous proposer une espèce de ballade de 4ème type dans un Paris romantique et macabre. Il faut aimer cette espèce de vision à la fois intimiste et poétique.
J'avais déjà avisé une série nommée Aïda à la croisée des chemins. Cela y ressemble beaucoup trop par de maints aspects ! L'auteur devrait se renouveler et nous étonner. C'est tout ce qu'on demande !
Je ne suis pas passé loin de la grosse prise de tête avec ces trois savants qui philosophent à longueur de journée en blablatérant des choses certes intéressantes mais ô combien ennuyeuses. C'est ce qui se passe quand on met ensemble un doyen, un recteur et un docteur.
La collection Mirages chez Delcourt, que j'apprécie, m'avait habitué à autre chose. Il y a un manque de rythme manifeste qui confère véritablement à l'ennui. Que dire d'un dessin minimaliste sinon que c'est le minimum syndical !
Honnêtement, cela ne m'intéresse vraiment pas de savoir pourquoi et comment un homme va être conduit à la folie en ayant l'idée saugrenue de réincarnation des âmes dans les animaux, même si c'est la reprise d'une nouvelle de Maupassant qui avait déjà exploré ce thème dans le Horla de manière nettement plus convaincante.
Bref, au final, on a droit à une lecture plutôt très lourde où il faut s'accrocher dans un univers loufoque.
Franchement, cette lecture ne m'a pas emballé outre mesure. Pourtant, on est tout de suite plongé au coeur même de l'action de ce polar qui se veut survitaminé. Mais voilà, le scénario oublie de nous dire de quoi il s'agit au juste. Bref, quels sont les enjeux véritables ?
On sait tout de même après quelques pages qu'un père semble être à la recherche de sa fille qui est en cavale dans les bois enneigés. Cela tire véritablement dans tous les sens dans une orgie de violence gratuite sans compter des scènes stupides (comme se cacher sous le pied d'un lit où s'ébattent amoureusement deux jeunes lors d'une fête). La fin du récit arrive abruptement au détour d'une route et c'est véritablement d'une banalité à regretter pareille lecture.
Je ne sais pas si c'est moi qui suis rapide mais les 55 pages se lisent en 10 minutes top chrono. Il y a des cases vides et contemplatives pour décrire une action pourtant simple. Cela défile vite. C'est bien le principe de la cavale. Je n'ai pas trouvé la moindre once d'intelligence dans cette histoire vite oubliable.
C'est la première fois que cet auteur ayant une grande réputation sulfureuse au Japon est publié chez nous. L'oeuvre se veut subversive, crue et violente et même touchante.
La première, Super biking, propose action et rédemption motorisées sur un fond de réflexion sociale.
La seconde, Une paire plus kicker, est un petit thriller donnant tout leur sens aux mots “amitié” et “sacrifice”.
La troisième, Lamentations d’un nègre, est une introspection nostalgique.
La dernière, Le jour où David s’éveille, est une violente dénonciation politique. À la fois manifeste anti-dictatorial et critique de la politique extérieure parfois ambigüe du Japon.
Un long commentaire de Kazuhiko Miyaya permet de replacer chacune de ces nouvelles dans leur contexte de création et de cerner les motivations de l’auteur.
Les thèmes sont assez variés et on ne voit pas une réelle lisibilité entre ceux-ci car on se perd dans les méandres de chaque histoire. J'ai eu particulièrement du mal à suivre. J'admets que le dessin est plutôt réussi encore qu'il est affiché sur un papier de mauvaise qualité. Il est vrai que la mayonnaise n'a pas pris du côté de ces nouvelles qui n'ont pas provoqué chez moi l'effet voulu.
Il ne suffit pas d'exploiter un thème très sérieux comme un génocide pour obtenir mon adhésion ne serait-ce que par sympathie. Encore faut 'il que cela soit traité correctement. Au fil de ma lecture, la construction et les enchaînements sont si mal réalisés qu'on ne sait plus où l'on se situe réellement au niveau des flash-back sur l'avant et l'après.
Des contradictions, un contexte inexpliqué : cette BD se contemple comme une forteresse imprenable. C'est âpre et dur à la fois mais les promesses de cette Bd ne sont pas tenues. C'est bourré d'idées mais trop complexes pour convaincre.
Par ailleurs, le dessin ne m'a pas convaincu tant le trait semble gras et simpliste. C'est vrai que le graphisme est une question de goût personnel. En l'espèce, je n'adhère pas.
Pour autant, j'admets que l'auteur avait au moins essayé de faire passer un message selon sa propre construction. Je dois également tenir compte de cela dans ma notation pour éviter la note minimale.
L'histoire est assez difficile à suivre car il y a un véritable enchevêtrement de deux récits avec de nombreux flash-back qui reviennent toujours dix ans en arrière. Il faudra véritablement s'accrocher pour comprendre les enjeux de ce combat. Un criminel pyrokinésiste met à feu et à sang la ville de Gotham. Son justicier masqué va tout faire pour contre-carrer les sombres projets. Batman prend en effet le relais d'un autre héros à savoir Deathblow, le plus grand détective du monde (rien que cela !).
C'est la première fois que je lis un Batman qui se situe véritablement dans le monde de l'espionnage puisqu'il s'agit d'une conspiration entre le gouvernement américain et des réseaux terroristes. C'est assez intéressant d'autant que le graphisme réaliste m'a beaucoup plu. C'est très soigné. Gotham City est magnifique et Batman apparaît réellement charismatique.
Il est dommage qu'on se perde dans les méandres de ce récit dont le visuel paraissait époustouflant (par le dessinateur de Joker). On ne peut pas tout avoir !
J'ai rencontré Lee Bermejo lors d'un festival de bd. Il est encore jeune et talentueux et a encore de beaux restes devant lui. Il faut juste qu'il soit au service d'un bon scénariste.
Une lecture qui s'est révélée très facile pour un scénario finalement assez convenu. On retombe malheureusement sur des clichés habituels malgré un bon début. Encore une de ces prophéties qui se réalisera ou pas en fonction des évènements. On croirait lire 3 drôles de dames au pays des maisons hantées avec Charlie dans le rôle du démon. Le fantôme du métro effrayera peut-être ou pas...
C'est finalement très fade malgré une colorisation à outrance. Je dois reconnaître cependant que c'est bien dessiné avec un souci du détail toujours présent. C'est l'histoire qui ne m'a pas emballée avec tout ce mélange entre fantastique et réalité ou entre passé et présent. Le lecteur même avisé pourra bien vite se perdre. On pourra aisément passer à autre chose. Perte de temps assuré ...
Cette Madame avait de sérieux atouts pour me convaincre mais je ne suis pas un lecteur facile. Il m'en faut plus que le côté un peu bourrin de l'histoire. Le scénario est en effet d'une simplicité déconcertante et manque de fluidité.
Cette beauté fatale qui ressemble étrangement à une Rita Hayworth tue les hommes les uns après les autres par pure vengeance. Cela en devient vite lassant. Il n'y a pas de réelles surprises.
Bref, cette superficialité même bien emballée ne m'a guère convaincu. La beauté, même celle du papier glacé ou encore du graphisme hautement dynamique, ne fait pas tout. La suite sera sans moi. Nul doute qu'un jour, un film au cinéma en soit tiré. Je verrai bien Angelina Jolie dans le rôle.
A noter que l'on retrouve Dini dans une de ses dernières créations plus réussie à mon sens à savoir « Batman - Coeur de silence ».
Quand Jason s'adonne au genre humour, cela donne le Secret de la momie. Je n'ai pas trop accroché car l'humour est très spécial. Je trouve que c'est assez bourrin et répétitif dans l'ensemble. Je préfère de loin des histoires complètes plus cohérentes. Je n'aime pas quand cela part dans tous les sens pour donner un effet de style. J'ai rarement souri ce qui est mauvais signe pour une œuvre d'humour même noir.
Pour autant, je ne jette pas la pierre à l'auteur qui a manifestement du talent malgré son dessin minimaliste. Ses personnages animaliers arrivent à nous transmettre même par leur silence d'étonnants messages. Il se dégage une force incroyable de son œuvre qui trouble parfois. C'est pour cela que Jason est un auteur intéressant ! Bref, il ne faut pas se fier aux apparences d'une note trompeuse sur la qualité intrinsèque des œuvres de cet auteur si particulier.
Je me suis interrogé à la fin sur l'utilité d'une telle œuvre. On suit l'ensemble avec un certain plaisir grâce à une atmosphère pesante très bien retranscrite mais on arrive à un résultat tout de même très décevant. L'auteur a voulu reprendre une nouvelle d'un jeune auteur américain du XIX ème siècle de l'époque de la conquête de l'Ouest. Il aurait mieux fait d'imaginer une histoire originale ou de l'adapter d'une autre manière.
Par ailleurs, je n'ai guère aimé ce graphisme trop brouillonné avec des couleurs trop sombres. Le blue hôtel n'a jamais aussi mal porté son nom par exemple. Je veux bien qu'il y ait du blizzard qui empêche de belles vues très photographiques mais tout de même !
Au final, c'est trop quelconque pour convaincre vraiment. Il est rare que je note mal un titre de la collection Futuropolis. On ne pourra pas dire que je ne suis pas objectif...
Alors que du même auteur, j'avais plutôt apprécié «Les Kids», je suis plutôt déçu par la présente œuvre. Il faut dire que l'auteur axe totalement son récit autobiographique sur sa collection de cassettes pornographiques et sur ses séances quotidienne de masturbation.
On se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Bien sûr, on peut être un peu différent pour être original par rapport à ses congénères. Il a d'ailleurs une bande d'amis qui s'intéresse à son sort ce qui ne sera pas forcément le cas des lecteurs.
Je découvre également le pire travers qui puisse exister chez un homme à savoir sa radinerie. Je n'ai toujours pas digéré le coup du restaurant. Maintenant, c'est bien d'avoir conscience de ses défauts mais de là à les exploiter dans une bd, je ne trouve pas que cela m'apporte quelque chose à moi lecteur. Voilà un auteur qui aurait besoin tout de même d'une bonne thérapie !
Je n'ai guère aimé Rébétiko. Non pas que je n'aime pas les danseurs grecs des années 30 : loin de là ! C'est plutôt le rythme de l'histoire qui est très lent et qui s'inscrit dans une certaine ambiance méditerranéenne d'époque trouble.
Au fil des pages, mon intérêt s'est décru jusqu'à éprouver un sentiment de pénibilité quand je tournais une page. Après, je me connais : cela devient un calvaire.
Et pourtant, je me dis qu'il ne faut quelques fois pas grand chose pour me satisfaire. Ici, le scénario confère à l'ennui. C'est beau de voir des gens danser dans des bars où il y a une franche rigolade après des séances de fumette.
Cette bd qui se consacre corps et âme à un courant musical pourra plaire bien entendu à des mélomanes qui imagineront sans doute des figures hypnotiques. Pour ma part, je me suis endormi...
Je n'ai malheureusement pas trop aimé ce récit de super-héros qui évolue dans l'entre-deux-guerre dans une espèce de monde uchronique. Il y a des idées et de l'originalité mais la combinaison ne passe pas très bien. Il manque quelque chose d'essentiel pour que le lien puisse se faire et la magie de la lecture opérer.
Par ailleurs, le dessin qui m'a paru beaucoup trop imprécis dans un graphisme qui ne confère pas à l'harmonie. Je n'apprécie non plus les petites cases.
Il est vrai que le scénario évolue trop lentement pour réellement attirer l'attention du lecteur. Faut-il laisser nécessairement autant de temps aux auteurs pour mettre un récit en place ? J'en doute un peu. Il y a trop d'attente pour pas grand chose.
J'admets qu'objectivement, cette série sera potable pour un ensemble de lecteurs. Subjectivement, cela ne le fait pas. Désolé !
Je dois bien avouer que c'est tout juste marrant quand on en lit un. Après, on voit que cela devient répétitif et réellement lassant au final.
J'ai vraiment l'impression que c'est propre à ce genre de bd d'humour non subtil. Je les range comme des bd catégorielles qui ont fait leur temps et qui ne sont plus d'une très grande utilité que de se divertir le temps de faire ses courses dans un hyper.
Pour le reste, il est vrai que je n'apprécie pas personnellement les personnes qui sont fainéantes. Cela ne me fait pas rire quand j'en vois un !
La fantôme est une exploration intérieure d'une jeune femme aveugle. Cette œuvre est particulièrement intéressante car elle ne sombre pas dans les affres du pathos.
Nous avons un trio qui se forme autour de la désespérance dans un univers rural un peu clos. Les thèmes sont classiques : amitié, courage pour s'en sortir etc...
Pour autant, après un démarrage en fanfare, cela semble descendre en puissance notamment vers la fin. C'est bien dommage car on en attendait un peu plus. Il n'y a pas de réelle surprise. L'ensemble demeure correct mais il m'en fallait un peu plus pour me convaincre. C'est comme un essai raté.
L'hiver est l'élément commun à toutes ces 6 histoires racontées et dessinées par des auteurs québequois différents.
J'ai bien aimé la première nouvelle qui s'intitule "mauve ciel" et qui raconte le début d'une relation amoureuse entre deux adolescents.
Le deuxième récit nous plonge au coeur de l'histoire et d'une des plus sanglantes batailles de la Seconde guerre mondiale à savoir celle de Stalingrad. Hitler surnommait l'ennemi secret le terrible hiver qui a eu raison de ses armées. On comprendra pourquoi.
Le troisième semble être dans un style graphique totalement différent ce qui ne provoque pas une belle homogénéisation de l'ensemble. Par ailleurs, le ton est réellement humorisitique. On a du mal à enchaîner sur des variations aussi différentes.
La quatrième nous présente celle d'un vieux fou qui va combattre l'hiver qui est devenu la saison principale suite à un cataclysme climatique. C'est intéressant mais avec une fin de récit un peu naïve.
Les 2 dernières nouvelles ne présentent guère d'intérêt. D'où au final, c'est une oeuvre plutôt moyenne qui aurait pu être un peu plus captivante.
Il y avait des idées intéressantes dans cette histoire mais cela a été mal orchestré. On n'arrive pas à savoir au début dans quel contexte on se situe. On découvrira sur le tard certains éléments qui auraient pu être posés clairement au début afin de permettre au lecteur de franchir d'autres étapes clés du récit. Bref, on remarquera nettement un manque de maîtrise du scénario.
Le dessin me semble tout à fait correct mais il sera peut-être de très mauvais goût pour d'autres lecteurs qui ont une autre définition de l'art graphique ou du moins une autre approche... En tout cas, ce qui est important, c'est ce que je ressens. Ici, beaucoup de potentialité mais mal exprimée. Dommage !
A noter que le second tome a quand même mis 5 ans pour sortir ce qui est beaucoup trop long dans notre époque actuelle.
La lecture a été certes agréable mais ne m'a pas marqué pour autant. Le dessin n'est vraiment pas formidable. Le talent n'est malheureusement pas toujours communicatif ...
La série souffre de beaucoup de faiblesses à commencer par un scénario d'une platitude qui manque de souffle avec un flot de clichés en tout genre et des dialogues légers. La couverture du second tome est réellement magnifique mais celle du premier opus renvoie incontestablement à la troisième. Par ailleurs, un gros point noir pour le rythme de parution. On n'y croyait plus ! L'Editeur ne voulait sans doute pas laisser grimper les statistiques des séries inachevées.
On nous refait le coup dans le dernier tome d'associer deux groupes de personnages opposés et les obliger à faire cause commune pour sauver leur vie.
Au final, cela reste classique et sans originalité. Que demander de plus ? Mais justement : tout le reste !
Speedway me rappelle beaucoup trop Golden Cup qui n'était déjà pas fameux. Le lecteur est plongé dans un véritable marathon de formule A à l'aube de l'année 2659 à l'occasion des 102 èmes olympiades.
Le scénario est vraiment mince malgré les enjeux qu'il semble poser. Nous avons droit à une course futuriste bien réalisée mais fort peu divertissante. Bref, ce premier tome ne m'a pas donné envie. Il est vrai que le héros manque véritablement de charisme ou d'un je ne sais quoi qui ferait qu'on accrocherait.
Que dire encore des flash-backs incessants qui n'apportent rien ? C'est du conventionnel pur, ce qui est quand même assez navrant s'agissant de pure science-fiction. Au final, c'est trop plat pour susciter l'intérêt.
Ce roman graphique très british champêtre ne laisse pas transparaître véritablement d'émotion. Il y a également une très grande production dans le même genre et ce dernier ne se démarque pas vraiment ce qui nous laisse pantois face aux récompenses obtenues.
On a en effet déjà eu droit au thème "derrière le calme apparent des campagnes se cache une véritable poudrière prête à exploser". L'arrivée de cette femme sulfureuse va entraîner un déchainement de passion aux abords de la demeure d'un écrivain et notamment dans un lieu où vient se reposer le monde littéraire et artistique. Le scénario semble dépourvu de la moindre originalité. Son incrédulité nous terrasse parfois...
C'était sensé nous livrer une critique acerbe de l'élite british : soit mais encore ? Cette chronique n'en demeure pas moins agréable à la lecture mais cela sera sans plus.
On a droit à une bd qui nous fait vivre au coeur d'un quartier populaire de Marseille situé dans le port de l'Estaque. Comme la plupart des cités, il y a des problèmes de drogue, de vol et de violence. L'auteur les aborde sans tabou en apportant sa vision des choses. Le graphisme particulier de Sylvain Dorange convient aux ambiances de quartier dégagées par l'oeuvre tiré d'une adaptation cinématographique.
Bien que le 3 ème tome reprenne l'intrigue de Maruis et Jeannette qui avait fait tout de même 3 millions d'entrées dans les salles obscures, c'est le second qui a retenu toute mon attention. Elle porte un titre qui fait un contre-pied au célèbre proverbe "L'argent ne fait pas le bonheur".
Il est vrai qu'il est souvent prononcé par des gens qui jouissent de tout le confort et la richesse nécéssaire. Bien qu'on puisse vivre pauvre et heureux, j'ai toujours considéré qu'un peu d'argent ne faisait pas de mal. On vit dans un monde où de fort laids princes parviennent à épouser les plus belles femmes de la planète, ce n'est pas pour rien ou par leur grâce divine.
Bref, il faut vivre dans ces cités pour se rendre compte que le manque d'argent est bien le problème qui déclenche tous les maux. La haine va s'estomper à la fin quand l'argent coulera à flot. Tout est un problème de redistribution des richesses. Les beaux discours ont du mal à tenir quand le contexte est si difficile. Pourtant, l'auteur va arriver à cette fin optimiste tout en empruntant d'autres chemins moins conventionnels.
Le point fort est cette restitution des états d'âme de chaque personnage qui va s'intégrer dans un tout. Pour autant, la multitude confère presque à l'indigestion. Il y a des situations vraiment trop anecdotiques.
Cependant, ne nous y trompons pas : c'est d'abord une bd d'ambiance avec ces dialogues à l'accent marseillais. Il faut aimer le Sud également. Ce n'est pas donner à tout le monde surtout pour ceux qui l'ont pratiqué.
Je suis un grand fan de Carmen et de Travis : deux héros qui m'ont fait rêver. Je possède intégralement toute la collection à l'exception de cette série si décriée.
Je trouvais que c'était une mauvaise idée d'associer ces deux héros dans des récits indépendants beaucoup trop courts. Il faut dire que cela s'est confirmé par un ratage total. Il y a quelques fois des mauvaises idées et surtout une ligne à ne pas franchir pour ne pas que le lecteur ait l'impression qu'on tire sur la corde.
Confié à un productif collectif, le dessin est à mille lieues de l'univers futuriste des deux séries mères. Les histoires ne sont absolument pas passionnantes surtout dans le premier tome franchement décevant même si le second commence à se rattraper. Bref, cela n'apporte absolument rien. Le superflu ne paye pas !
Cela me rappelle un peu une démarche similaire sur une autre série culte à savoir Sillage et ses fameuses chroniques. Là encore, c'était ennuyeux et inutile. J'espère que cela servira de leçon à des éditeurs bien trop gourmands !