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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71373 avis postés dans la bedetheque
    Erik67 Le 02/06/2021 à 07:56:50

    Il y a des auteurs de l'ancienne génération qui sont incontestablement reconnu par tout l’establishment mais que je n'arrive pas à apprécier leur travail. C'est ainsi et je l'assume.

    Au niveau du dessin, c'est toujours aussi statique et comme figé dans le marbre. Cela fait peur. Les expressions des visages sont souvent vides, voir indéchiffrables.

    Par ailleurs, ce "destin exceptionnel d'une jeune fille" est loin de celui de notre bien-aimée Sissi ! Peut-on seulement aimer une bd si le personnage principal vous paraît totalement insipide ? C'est juste une question que je me pose.

    Pourtant, il s'agit d'une pauvre orpheline encline à la solitude qui a dû subir l'enseignement des bonnes sœurs. Cela aurait dû m'émouvoir et ce n'est pas le cas faute à un graphisme impersonnel et à un scénario beaucoup trop conventionnel pour me plaire et me séduire. J'ai franchement eu une impression de vide. Cela pêche dans la réalisation.

    On peut passer totalement au travers de cette lecture datant tout de même de 1980 qui ne restera pas gravée dans les mémoires.

    Touriste-amateur Le 01/06/2021 à 23:58:36
    Airborne 44 - Tome 8 - Sur nos ruines

    Bien dessiné mais scénario compliqué et d'un intérêt limité.
    Pour un peu plus de détails, confer mon avis donné sur le tome 7

    Touriste-amateur Le 01/06/2021 à 23:57:11
    Airborne 44 - Tome 7 - Génération perdue

    Moi aussi, surpris de ne jamais avoir déposé d'avis sur les 3 précédents diptyques que j'ai beaucoup appréciés!

    Cet avis couvre les tomes 7 et 8 que j'ai lus dans la foulée.

    Certes, comme les opus précédents, c'est toujours aussi bien dessiné avec des détails merveilleux sans aucune "erreur" entre les planches.
    Mais le dessin ne fait pas tout. Le scénario est inconsistant, long, compliqué. On se perd dans la multiplicité des personnages et c'est pénible.

    Bref, chaque diptyque étant indépendant des autres, à mon humble avis on peut éviter d'acheter celui-là qui me semble le moins réussi de tous.

    Touriste-amateur Le 01/06/2021 à 23:48:04
    Les artilleuses - Tome 2 - Le Portrait de l'antiquaire

    Mince alors! A l'heure où j'écris cet avis, je constate que la moyenne des critique est 2.1 sur 5 alors que je donne 4. Tant pis : j'assume!

    J'ai passé un très bon moment à lire cet album, un peu plus épuré de gnomes et autres dragonnets que le précédent pour se concentrer sur l'histoire et les personnages. C'est détaillé, drôle, pétillant, pétulant.
    Je me suis régalé en espérant un dernier troisième tome du même niveau pour finir en beauté une histoire vraiment sympatoche et très bien dessinée!

    enrixavier Le 01/06/2021 à 21:59:03
    Double M - Tome 1 - Le Trésor des Chartreux

    Je kiffe grave, la montagne, le dessin, les personnages. Il faudrait que la série continue. Je t'en supplie Félix, continue!!!!

    darwin03 Le 01/06/2021 à 21:30:38
    Le merlu - Tome 2 - Les routes du sang

    Bonjour encore plus fort que le numéro 1 Que de détail dans l histoire de la résistance Une bd qui présente les 2 cotés de la guerre Vivement la suite

    Saigneurdeguerre Le 01/06/2021 à 21:00:09
    La guerre des Lulus - Tome 3 - 1916 - Le tas de briques

    Décembre 1915. Quelque part dans une forêt du nord de la France.
    Sur les conseils du pilote français qui a tué leur ami allemand Hans, les Lulus ont fui leur cabane en quête d’un endroit où la guerre ne les atteindra pas.
    Dans une forêt, ils tombent sur un sabotier, Gaston, qui les aide comme il peut mais ne saurait nourrir cinq bouches supplémentaires. Les Allemands volant tout ce qui se mange, il n’est même pas certain d’avoir encore le minimum pour s’alimenter lui-même. Cependant, il leur conseille de quitter les bois, décidément trop fréquentés par les Boches et de se rendre en ville où ils passeront plus facilement inaperçus. Les Lulus se mettent en route pour Guise, une « grande » ville de six mille habitants. Vont-ils seulement y parvenir et si oui, dans quel état ?

    Critique :

    L’air de rien, cette BD est très didactique. Après avoir abordé les menstruations dans l’épisode précédent et « peut-on être ami avec un ennemi », cette fois-ci les auteurs vont nous faire découvrir le Familistère de Guise. Une création de l’esprit du scénariste ? Pas du tout ! Un bâtiment voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers. N’hésitez pas à vous renseigner à propos de ce bâtiment et de son histoire très captivante, mais vous en saurez déjà beaucoup en lisant la bande dessinée. On y découvrira aussi des soldats allemands écœurés par la guerre, en convalescence, et pas pressés d’y retourner se faire charcuter. Les Lulus s’y plaisent dans ce Familistère mais une rumeur leur laisse entrevoir un avenir plus souriant, d’autant que les Boches occupent les étages les plus bas du Familistère…

    Alibaba Le 01/06/2021 à 20:36:01
    Canardo (Une enquête de l'inspecteur) - Tome 7 - L'île noyée

    Avec le départ de Sokal, je me suis décidé à relire mes Canardo. J'avais un excellent souvenir de la série et en particulier de cette septième enquête et cette relecture m'a à nouveau enchanté. Mégot au bec, imper couleur mastic sur le dos et Kluutch à la main, le détective palmé nous livre une de ses meilleures enquêtes dans une ambiance de fin du monde. A lire et relire...

    Saigneurdeguerre Le 01/06/2021 à 19:18:22

    Et si Staline, Hitler, Castro, de Gaulle, Elvis Presley avaient utilisé Internet avec des applications telles que Facebook, Snapchat, ebay ou s’étaient inscrits sur de multiples sites de rencontres… Qu’est-ce que cela aurait pu donner ?

    Imaginez Landru sur le site « Rencontres SM » ou ouvrant l’ « Agence matrimoniale des Enfants de Jésus »… Le blog de Trotski où il se paie la tête de son compère Joseph… Joseph qui ? Mais Staline, bien entendu ! Le petit Père des Peuples… Et comment Staline aurait-il réagi ?
    N’oubliez pas de jeter de temps en temps un coup d’œil aux petites annonces « leboncoin.fr », actuellement, par exemple, un certain Kim-Jung-Il cherche une bombe atomique neuve ou d’occasion pour usage domestique… S’il vous en reste et que vous ne savez pas quoi en faire…
    Grâce au blog de Fidel Castro, vous pourrez découvrir le succès faramineux de son ami le Che qui explose la vente des T-shirts et des bérets à Auchan où une foule se presse dans l’un des magasins pour obtenir sa dédicace.
    Et comment le petit Adolf va-t-il réagir quand sa mouma chérie va l’appeler pour le gronder parce qu’il est méchant avec des tas de gens ?

    Critique :

    Comme d’habitude avec Reuzé, le second (ou le troisième, voire le quatrième) degré est de mise. L’idée de confronter ces hommes politiques qui ont marqué l’histoire, pas toujours en bien, avec nos technologies Internet d’aujourd’hui est vraiment cocasse. Les dessins de Reuzé et de Fayol, très joliment caricaturaux, contribuent à faire de cet album un must ! Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas connu le succès de « Faut pas prendre les cons pour des gens ». Peut-être était-il trop novateur ?

    Saigneurdeguerre Le 01/06/2021 à 19:02:22
    La guerre des Lulus - Tome 2 - 1915 - Hans

    Janvier 1915. Froid et humidité.
    Les 4 Lulus, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, sont très embêtés : que faire de leur prisonnier allemand ? Ils ont faim. Ils ont froid. Leur cabane prend eau de toute part… Et ils ont un prisonnier sur les bras !
    Luce est celle qui en souffre le plus. Sa fièvre pourrait bien l’emporter. Le breuvage conseillé par l’Allemand semble faire effet. Elle serait peut-être morte si elle n’avait pas avalé ce traitement.
    Les Lulus se demandent s’il ne serait pas temps de le libérer. Luigi n’est pas d’accord… Et c’est Luigi qui tient le fusil de l’Allemand. Dans son agitation, Luigi presse la détente. Le soldat s’écroule…

    Critique :

    Un beau scénario montrant l’aide apportée par ce soldat allemand, Hans, à cette bande d’orphelins afin de les aider à mieux surmonter leurs dures conditions de vie. L’amitié règne entre eux. Leurs provisions s’accroissent. Tout va pour le mieux. Tout ? Quand Hans est parti à la guerre, sa femme était enceinte… Hans, le déserteur qui porte sur ses vêtements le sang de son meilleur ami, Hans qui vomit la guerre et ses atrocités, Hans a hâte de la revoir…

    Voilà une histoire qui humanise le « Boche ». Au sortir des deux guerres mondiales, et même des décennies plus tard, pareil récit aurait été considéré comme une trahison tant l’ennemi était chargé de toutes les tares et jugé incapable de se comporter avec humanité. Il aura fallu beaucoup de décennies après le dernier conflit pour qu’on puisse enfin écrire que tous les ennemis n’étaient peut-être pas des salauds.

    C’est cet aspect qui est mis en évidence dans cet album moins cocasse que le précédent, surtout si on y ajoute que Luce devient une jeune fille et ignore tout des changements qui s’opèrent en elle. Mais un ange gardien veille…

    Une excellente série jeunesse, mais que même les « vieux » peuvent avoir du plaisir à lire.

    Nattorres68 Le 01/06/2021 à 17:43:57
    Daredevil (100% Marvel - 2020) - Tome 1 - Connaître la peur

    Daredevil est un personnage Marvel pour lequel j'ai énormément d'affection. J'apprécie le côté réaliste et urbain qui aide à l'immersion du lecteur. J'ai adoré découvrir la série Netflix (il y quelques années) donc je souhaitais découvrir un run de comics dans le même ton.
    Suite aux critiques positives sur ce run de Chip Zdarsky, je me suis lancé et j'ai trouvé mon bonheur ! L'histoire nous présente un Daredevil fatigué, en proie au doute...
    Gros coup de coeur pour les dessins de Checchetto qui sont parfaits pour Daredevil. Les planches sont absolument magnifiques ! L'utilisation de la couleur est sublime notamment lors des flashbacks.
    J'ai apprécié le fait de voir d'autres personnages de l'univers Marvel que j'espère revoir par la suite.
    J'ai hâte de dévorer le tome 2 pour lequel j'ai désormais d'énormes attentes.

    Reginhard Le 01/06/2021 à 17:40:48

    Topor, on le trouve dans les premiers Hara-Kiri et il participe à la fondation du mouvement Panique avec Sternberg, Arrabal et Jodorowsky. Ce n'est pas un monsieur très gentil.
    En 1968, date de la véritable édition originale (72 planches seulement) de "La vérité sur Max Lampin", à l'heure où d'autres veulent faire la révolution, il tente d'enseigner comment et pourquoi détester quelqu'un. C'est méchant et même pas drôle. On aime ou on aime pas. De toute façon, il ne vous aime pas non plus.

    Avollant Le 01/06/2021 à 16:38:33
    Getter Robot - Tome 3 - Tome 3

    AVERTISSEMENT : CE MANGA EST DESTINÉ À UN PUBLIC MATURE !

    WOW! Quelle finale ! Ce dernier tome clôture cette série sur une apothéose des plus apocalyptiques. Dans cet ultime chapitre, l’auteur fait grimper les enchères à leur paroxysme avec, en plus, deux twists que je n’avais pas vu venir au cours des précédents volumes… le tout sur un fond de batailles royale qui ne vous laisseront presque pas souffler de la première à la dernière page..

    Les points forts ; le graphisme comme toujours, y est impeccable. Du point de vue du scénario, ce sont le sacrifice de Musashi, ainsi que l’intervention de l’armé des démons, qui m’ont pris par surprise. Bien que le sort de Musashi m’ait attristé, l’arrivée de ces entités démoniaque m’a littéralement décontenancé. Vas t’ont en profité pour nous introduire à l’univers de « Devilman » (autre personnage de Go Nagai) ? C’est une bonne question. Quant aux scènes de combats, elles sont tout simplement superbes.

    Les points faibles ; les seules que j’ai remarquées sont le destin de Musashi (parce que je trouvais ce personnage sympathique) et le fait que cette série se termine après 3 tomes; j’aurais vraiment espéré que l’histoire puisse continuer.

    Mon opinion ; j'ai vraiment adoré cette saga. Si vous êtes comme moi, des nostalgiques des dessins animés des années 80, vous raffolerez tout autant ce produit… même si la violence y est des plus extrême.

    En conclusion : Si vous avez aimé les deux premiers volumes de cette trilogie, vous allez aussi apprécier celui-ci. Actions, aventures, drames le tout assaisonné d’humour noir et absurde vous offriront un dépaysement garanti pour vous sortir de votre monotonie quotidienne.

    Bonne lecture à tous.

    minot Le 01/06/2021 à 14:26:15
    Sibylline - Tome 10 - Sibylline et le violon de Zagabor

    Plongé dans un hiver extrêmement rude, le Bosquet Joyeux est sous la menace de furets dévoreurs de petits herbivores. Mais la venue d'un échassier muni d'un curieux violon pourrait les sauver.

    Scénario risible et très creux. On s'ennuie de la première à la dernière page, et la fin est qui plus est torchée en deux-deux. Heureusement il reste le dessin pour se consoler, et encore celui-ci n'est pas à son meilleur niveau (cf. tomes 2 à 7)

    minot Le 01/06/2021 à 14:15:40
    Sibylline - Tome 9 - Sibylline et le chapeau magique

    Tout juste libéré de prison, le rat Elixir cherche à se venger de SIBYLLINE (responsable de son emprisonnement un an plus tôt). Par chance pour lui, il croise la route d'un esprit maléfique qui a aussi un compte à régler avec notre héroïne. Les deux scélérats scellent un pacte et préparent leur vengeance.

    Un épisode peu inspiré, avec une histoire de vengeance à la fois très classique et sacrément tirée par les cheveux, avec l'introduction du surnaturel qui a du mal à fonctionner en ce qui me concerne.

    La seconde histoire, "Flouzemaker et Patakès", met en scène, comme le titre l'indique, le personnage de Flouzemaker dans une aventure teintée de mystère bien imaginée, mais hélas un peu trop courte. Notre corbeau se rend à la "maison du marais", un lieu de sinistre réputation où de nombreux oiseaux ont disparu ces derniers temps, afin d'éclaircir ce mystère. Suspense et humour sont au rendez-vous mais l'histoire est malheureusement beaucoup trop courte.

    minot Le 01/06/2021 à 14:04:40
    Sibylline - Tome 8 - Sibylline et Burokratz le vampire

    L'album regroupe trois histoires courtes, malheureusement toutes aussi fades les unes que les autres et qui plus est bien mal dessinées (la dégradation du trait par rapport aux tomes précédents saute aux yeux).

    L'histoire "Sibylline et Burokratz le vampire" est la plus longue des trois et donne son titre à l'album. Dans cet épisode, le Bosquet Joyeux est menacé par l'arrivée d'un vampire. Le virage pris par Macherot vers une histoire teintée de fantastique n'est franchement pas une réussite; le scénario est niais et en plus SIBYLLINE se retrouve reléguée au second plan au profit de Flouzemaker, qui est le principal protagoniste de cette aventure.

    "Sibylline et la puce fatale" voit notre héroïne contaminée par une puce malveillante qui cherche à lui nuire. Un scénario déjà pas super passionnant à la base, qui devient en plus complètement ridicule quand l'identité de la dite puce est dévoilée à la fin de l'histoire.

    "Sibylline et le buffet hanté" voit de nouveau Flouzemaker damer le pion à notre héroïne pour être le personnage central de cette histoire, là aussi complètement ridicule. Notre corbeau beau parleur fait l'acquisition d'un meuble qui se révèle être hanté et possédé par un esprit maléfique. A la fin de cette aventure l'esprit en question survit et se jure d'empoisonner l'existence de nos amis, ce qui fait qu'on le verra à nouveau sous d'autres formes les albums suivants.

    minot Le 01/06/2021 à 13:54:02
    Sibylline - Tome 7 - Sibylline et Elixir le maléfique

    SIBYLLINE rend visite à sa tante Hortense qui habite dans les bois de Saint-Mathieu, sans se douter qu'elle va se retrouver au centre d'une terrible machination. Heureusement son courage et son astuce seront ses meilleures armes pour se sortir de ce mauvais pas.

    Dernier bon album "réaliste" (on se comprend) de Macherot, avant qu'il ne bascule définitivement dans son délire science-fiction auquel j'accroche moins. Les dessins sont très chouettes et l'intrigue est bien ficelée, avec de bons rebondissements, et une résolution de l'intrigue bien trouvée que je n'avais pas vu venir à ma première lecture.

    minot Le 01/06/2021 à 13:49:41
    Sibylline - Tome 6 - Sibylline et les cravates noires

    SIBYLLINE et ses amis sont menacés par le gang de "cravates noires", une association d'animaux carnivores malveillants dont le but est de boulotter les souris et autres petits animaux herbivores.

    Suite directe de "Sibylline s'envole", cet album est l'un des meilleurs de la série. Une ambiance polar relativement sombre très plaisante, une bonne intrigue, du danger, un brin de mystère, des personnages bien trouvés, de l'humour ... bref, on ne s'ennuie pas du tout à la lecture, d'autant que les dessins sont très chouettes.
    En outre, bien qu'étant destiné à la jeunesse, le scénario a le mérite de ne rien édulcorer (mort de certains personnages, volonté des méchants de dévorer les gentils ...). Pas sûr qu'aujourd'hui les auteurs "jeunesse" oseraient décrire de telles situations (malheureusement)

    Rody Sansei Le 01/06/2021 à 13:39:11
    Ric Hochet (Les nouvelles enquêtes de) - Tome 5 - Commissaire Griot

    Il y a plein de propos racistes partout (et caricaturaux, qui plus est) : c’est certes pour se moquer des racistes, mais il y a plein de propos désagréables disséminés partout dans le bouquin. Ad nauseam.
    Je n’ai pas pu finir la BD tellement c’est indigeste.

    Erik67 Le 01/06/2021 à 09:15:38
    La trilogie de la violence - Tome 1 - Le Syndrome [E]

    C'est une curieuse enquête policière qui va mener jusqu'au Canada pour de singulières et plutôt horribles expériences utilisant les enfants. Le syndrome E est censé nous manipuler au niveau de la violence ce qui peut être utile pour certains services spéciaux ou l'armée surtout dans des époques de tensions.

    L'auteur arrive à nous faire intéresser aux méandres de cette enquête au travers deux personnages différents bien campés à savoir Lucie et Sharko (non pas l'ex-président!). Il y aura du suspense et des rebondissements. On notera également une influence du film d'horreur «The Ring» pour ceux qui connaissent.

    Je n'ai pas trop aimé cette fin ouverte qui laisse place artificiellement à une suite alors que le récit semblait terminé et les protagonistes étaient tous hors d'état de nuire à moins qu'il y avait encore une enfant cachée. Cela laisse place à une petite incompréhension et à la surenchère un peu gratuite. Visiblement, il y aura une suite annoncée en fin de volume à savoir Gataca.

    Pour autant, c'est vrai qu'il s'agit d'un polar comme on les aime avec une histoire bien ficelée. Runberg maîtrise totalement le sujet d'après une œuvre de Franck Thilliez. Les fans de cet auteur seront ravis. Cela se lit d'une traite.

    Bref, au final, une BD qui mêle à la fois intrigue policière et réalité historique comme pour mieux souligner les dangers de notre temps.

    Erik67 Le 01/06/2021 à 09:13:54

    Il faut bon vivre dans cette petite bourgade côtière du Japon où trois jeunes filles assez sympathiques s'en donnent à cœur joie. Certes mais encore ? Eh ben, plus rien d'autre que la platitude de ce qui est énoncé. Bref, je me suis ennuyé ferme.

    Au rayon des bons points, il est à noter que c'est l'un des rares manga petit format à être entièrement colorisé avec une lecture de gauche à droite pour fidéliser le lectorat européen.

    Cependant, le tout donne un caractère doux et sucré à l'ensemble. C'est très joli mais un peu creux. Cette lecture a été d'une pure mièvrerie à l'image de cette fille qui invite son cambrioleur bon chic bon genre à manger des sushis et qui le livre à la police en guise de livreur de sushis.

    Une lecture sans prise de tête pour jeunes filles écervelées entre ballade sur la plage et festival d'été.

    Erik67 Le 01/06/2021 à 09:11:30

    Béatrice est une jeune femme qui travaille dans le centre ville parisien dans un grand magasin d'un quartier très commerçant où il y a beaucoup de monde. Elle prend le métro et le train chaque jour en remarquant un grand sachet rouge qui traîne dans un recoin de la voie publique. Un jour, elle décide de le prendre par curiosité et toute sa vie sera transformée comme si notre héroïne avait été happé dans un rêve représentant ses désirs d'amour et de réussite.

    On est dans de la BD muette dans le genre « Là où vont nos pères » c'est à dire non comique ou loufoque. C'est un exercice plutôt difficile mais que l'auteur Joris Mertens réalisé avec brio à grand renfort d'un dessin tout à fait extraordinaire pour décrire les grandes artères parisiennes. Il y a des pages qui frisent le sublime.

    C'est juste dommage que cela se lit assez rapidement malgré une certaine densité de cet album qui demeure un très bel objet visuel. En effet, le scénario est assez classique mais il est grandement compréhensible ce qui constitue un atout majeur dans ce genre d’œuvre parfois alambiqué faute de dialogues.

    C'est un titre qui est passé un peu inaperçu comme ce sac rouge dans la rue. Il vous appartient de le découvrir pour votre plus grand bonheur et qui sait ?

    BudGuy Le 01/06/2021 à 09:00:00

    Comme expliqué dans la préface, le scénariste Joe Haldeman est un ancien vétéran blessé au Viêt-Nam en 1968, qui est par la suite devenu écrivain et romancier de Science-Fiction. S'inspirant de son expérience sur le terrain, il en a tiré un livre: "la guerre éternelle" ou "the forever war", en VO. Cette œuvre a alors eu le droit à une adaptation en BD avec Marvano au dessin.

    Pour commencer, cette trilogie est toujours d'aussi bonne qualité malgré son âge (1988) tant scénaristiquement que graphiquement. La BD dresse la synthèse du parcours d'un soldat lambda entraîné et envoyé dans un conflit spatial dont personne ne connaît les ennemis et dont les enjeux géopolitiques échappent à beaucoup de monde. Ici le manichéisme n'existe pas, la frontière entre bien et mal est ténue, seuls les intérêts financiers et politiques priment au détriment de la morale et des vies humaines (comme pour toutes le guerres finalement).

    La guerre est présente dans toute son horreur dans le premier opus avec la scène de massacre des Taurans qui est glaçante et incroyable de par son découpage et sa précision, c'est violent et sans concession.
    La violence sera d'ailleurs présente tout au long de cette trilogie entrecoupée de thématiques futuristes intéressantes, telles que: la manipulation des informations, le retour des soldats au pays, les problèmes sociaux, le contrôle des masses par la censure, le contrôle des naissances via l'homosexualité, la création de soldats clonés..
    Le scénario est à la fois riche, palpitant et sans fioritures, par ailleurs j'ai bien aimé le fait que les gradés en prennent plein la figure en terme de dénonciation (lâcheté, déshumanisation, décisions absurdes et sans état d'âme).

    Les deux premiers opus se suivent bien, seul le troisième accélère les péripéties et le rythme afin de conclure, ce qui me fait penser qu'un opus de transition entre le tome 2 et 3 aurait peut-être été le bienvenue.

    "La guerre éternelle" est un sommet de la BD de Science-Fiction et mérite qu'on s'y attarde.

    TDH75 Le 01/06/2021 à 07:05:25
    X-Men (L'intégrale) - Tome 16 - 1987 (I)

    Cette « X-men, l’intégrale 1987, tome 1 » se montre malgré un coté assez hétérogène et désorganisé d’un très bon niveau.

    J’ai assez peu accroché aux aventures avec les Maraudeurs, que je trouve peu intéressants, en revanche l’exploration des doutes et des fêlures internes de héros meurtris mentalement et physiquement a été des plus passionnantes entre une Tornade dépouillée des ses pouvoirs plus vulnérable que jamais, des jeunes recrues comme Psylocke et surtout Dazzler en mal de reconnaissance, une Malicia toujours aussi mal dans sa peau et même un Wolverine doutant des fabuleux instincts.

    Pour l’affrontement, rien ne remplacera jamais sans doute une force de la nature comme le Fléau mais on peut surtout penser que cette première partie d’intégrale est plus psychologique que physiquement spectaculaire.

    La dernière partie est terriblement touchante avec cette adolescente d’à peine quinze ans qui envisage sereinement la fin de sa courte vie.

    Même si malgré leur indéniable talent, aucun des multiples dessinateurs ne parvient à rivaliser avec le style de John Byrne, « X-men, l’intégrale 1987, tome 1 » confère un aspect encore plus profondément humains à des personnages plus fragiles et vulnérables que jamais.

    Chapeau bas, messieurs !
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1987-tome-1-chris.html

    TDH75 Le 01/06/2021 à 06:50:10
    X-Men (L'intégrale) - Tome 2 - 1977-1978

    Ce « X-men, l’intégrale 1977-1978 » est une nouvelle fois de haute qualité.

    Même si on peut dire que Dave Cockrum fait de l’honnête travail, il faut reconnaître que seul John Byrne parvient par ses dessins fins et puissants, à sublimer le talent de scénariste de Claremont et que les aventures réalisés par l’ancien dessinateur (le Fléau en Irlande, les débuts de l’aventure Shi’ar) sont loin de pouvoir rivaliser avec celle du nouveau maître.

    L’épopée spatiale du Phénix entrant en phase avec une sphère du cosmos puis la terrible revanche de Magneto conduisant en Antarctique puis dans le pays imaginaire de la Terre Sauvage, constituent des merveilles qui font véritablement rêver le lecteur transporté dans un ailleurs incroyablement riche.

    Des années incroyablement prolifiques !
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1977-1978-chris.html

    MSCreations Le 01/06/2021 à 00:50:17
    Vei

    Un bon album mais rien de transcendant. Dessins soignés mais manque de dynamisme et de profondeur.
    Ça reste très correct et agréable à lire

    Thomaswae Le 31/05/2021 à 23:16:11

    j'ai trouvé la trame et l'intrigue un peu "déjà vu" mais l'ensemble se tient
    en effet la fin est peu convaincante mais bon moment de lecture tout de même

    Alyssa Stern Le 31/05/2021 à 22:48:19
    Kebek - Tome 2 - Adamante

    J’ai adoré ce nouvel opus de Philippe Gauckler. Toujours aussi fan de l’univers graphique de ce très grand illustrateur !

    Nadia Clipperton Le 31/05/2021 à 19:33:51
    Kebek - Tome 2 - Adamante

    Après le tome 1, nous sommes plongés à nouveau dans un univers bleu onirique... Avec des décors et une ambiance magique. Les illustrations de ce tome 2 sont éclatantes. Chaque case a été dessinée avec une architecture très personnelle. Adamante est une jeune femme d'une grande beauté et l'histoire nous tient du début à la fin : un grand frisson. Cette édition est particulièrement soignée avec le supplément de dessins à la fin de l'ouvrage. Un livre à offrir !

    Reginhard Le 31/05/2021 à 16:49:03

    Le dessin est approximatif, les couleurs pâlichonnes et la mise en page élémentaire. Seul le dialoguiste tire son épingle du jeu.

    Nattorres68 Le 31/05/2021 à 12:15:30
    Superman : Terre-Un - Tome 2 - Tome 2

    Dernier tome de la saga Superman Terre-Un !
    J'ai dévoré ce volume d'une traite ! J'ai beaucoup aimé la qualité des dialogues et la réflexion autour de la toute puissance de Superman et de la peur qu'il peut engendrer pour l'espèce humaine.
    Les personnages secondaires sont très bien écrits et prennent énormément d'épaisseur dans ce dernier volet. La réécriture autour des origines de Lex est innovante et très plaisante dans son développement.
    Ce comics est l'un des meilleurs que j'ai pu lire sur l'Homme d'Acier.

    Reginhard Le 31/05/2021 à 10:45:08
    Achille Talon - Tome 1 - Les idées d'Achille Talon cerveau-choc !

    J'ai toujours aimé Achille Talon.
    Tout d'abord parce qu'il me rappelle que Greg n'était pas seulement un auteur et un dessinateur mais aussi un amoureux de la BD. Un bédéphile, un vrai puisqu'Achille est un hommage à Monsieur Poche d'Alain Saint-Ogan (dont par ailleurs Greg a repris Zig et Puce).
    J'aime aussi à cause du dessin, avec Franquin et Tillieux un des sommets de l'école de Marcinelle. Regardons simplement dans le gag "Idée noire", page 25, les variations d'expression de Talon et le minimum d'effets mobilisés pour cela...
    J'aime à cause des dialogues, souvent caricaturalement pompeux mais toujours millimétrés. Je ne sais plus où j'ai lu ce récit de Greg où il se souvenait qu'il avait apporté à Goscinny (qui dirigeait Pilote à l'époque) une des premières planche de A.T., dans l'album "Idée vague", page 5) où un petit oiseau sans cesse dérangé finit par prendre son balluchon et dire : "C'est décidé, j'émigre." Goscinny regarde la planche : "Moi, j'aurais plutôt mis "Je migre". Et Greg d'ajouter "Ce jour-là, j'ai pris un cours de scénario." Oui ça me plait de savoir que les scénaristes de cette époque pouvaient avoir ce niveau de précision dans leurs dialogues. Et ça me plait de voir Greg, au travers de son personnage logorrhéique, se moquer de sa propre tendance à pondre des dialogues pompeux.
    A part ça, on sent aussi l'influence de "Modeste et Pompon" dont Greg avait pondu un certain nombre de scénarios, en particulier dans les personnages secondaires qui, au fil des albums, vont se multiplier, jusqu'à permettre à Talon et à Greg de mordre les mains et le journal qui les nourrissaient.

    Nattorres68 Le 31/05/2021 à 09:55:15
    Superman : Terre-Un - Tome 1 - Tome 1

    Superman Terre-Un est un parfait point de départ pour les nouveaux lecteurs de comics. L'histoire nous plonge dans une "Origin story" revisitée de l'homme d'acier.
    Ce volume comprend la VF les deux premiers tomes VO (une saga en trois tomes VO).
    Le premier nous plonge dans une histoire similaire à celle que nous avons pu découvrir au Cinéma avec le film "Man of Steel".
    La seconde partie présente la confrontation entre Superman et le Parasite.
    J'ai pris du plaisir à découvrir ce comics même si j'ai moins été captivé que lors de ma lecture des Batman Terre-Un.
    Les dessins sont très beaux malgré le fait que je préfère le visage plus "classique" de Superman (avec la petite mèche rebelle sur le front). Les dialogues sont parfois inégaux avec des expressions un peu datées pour un reboot moderne.
    Je ne peux que recommander ce comics (ainsi que l'intégralité des sagas Terre-un) qui permet de découvrir une relecture des origines de Superman.

    Erik67 Le 31/05/2021 à 08:01:42

    Il s'agit de la biographie du plus célèbre des ingénieurs nazis ayant permis aux Etats-Unis de réussir pleinement son programme spatial et de poser en premier le pied sur la Lune dans la course contre l'Union Soviétique.

    Les américains ont voulu récupérer la compétence de ces ingénieurs en fermant les yeux sur leur passé criminel. Bon, la plupart n'ont pas pressé sur la détente mais ont participé à ce manège infernal ayant conduit à des millions de morts dans des camps d'internement. C'est cela que l'opinion public ne pardonne pas. Pour autant, en période de guerre froide, il convient de se servir de ce qu'on dispose comme ressource pour gagner la partie face à un ennemi autrement plus redoutable.

    En effet, les américains vont grâce à l'opération Paperclip en 1945 récupérer les plus grands scientifiques allemands. Ce pays va surtout s'intéresser à ceux qui ont travaillé à Peenemunde en face de la mer Baltique.

    Wernher von Braun fut connu pour avoir fabriqué les fameux fusées V1 et V2 qui vont faire tant de ravage en Angleterre ainsi qu'en Belgique et aux Pays-Bas durant la dernière phase de la guerre mondiale. Hitler aurait pu sans doute gagner la guerre si cette conception avait eu lieu plus tôt, c'est ce que dira le général en chef Eisenhower dans ses mémoires. Ce sont des armes redoutables notamment pour les V2 que les défenses ne parviennent pas à arrêter.

    Les américains vont se servir allègrement de Von Braun et de son équipe puis tout doucement s'en débarrasser après la victoire sur la Lune. Il faut dire qu'une nouvelle génération d'ingénieurs américains hautement qualifiés avait pris le relai surtout pour le programme de la navette spatiale. Je n'ai pas trop apprécié cette hypocrisie du système pour parvenir à leurs fins.

    La description de Von Braun est fascinante car il a pu s'en tirer à très bon compte grâce à des talents indéniables. Il n'avait qu'un rêve absolu : celui de la conquête spatiale. Et pour cela, il était prêt à tout sacrifier et même à travailler avec le diable pourvu d'arriver à cet objectif. Bref, un pur opportuniste comme on en rencontre assez souvent dans le milieu professionnel notamment.

    J'ai trouvé que cette biographie était tout simplement excellente. Un très bon dessin sert l'ensemble. Par ailleurs, c'est réellement passionnant à souhait. On ne rate pas un passage. Je mets presque la note maximale car c'est vraiment un excellent travail.

    Erik67 Le 31/05/2021 à 07:59:13

    On se pose tous des questions sur l'existence de Dieu à moins de croire béatement tout ce qu'on nous dit et ce qu'on nous enseigne en acceptant dans une démarche de foi absolue. Il est vrai que la croyance se transmet souvent de génération en génération. Les gens adoptent les conceptions religieuses de leur groupe social.

    Cet ouvrage a un titre pas comme les autres pour indiquer que ce sont les hommes qui ont crée les Dieux. Du coup, c'est une sorte de remise en question de la création divine qui apparaît spontanément et qui sait tout sur tout et cela en même temps. Pour autant, c'est assez trompeur car dans la démarche, on va suivre un anthropologue Pascal Boyer qui va nous démontrer par diverses théories pourquoi il existe des religions dans le monde et pourquoi les gens sont croyants. Un groupe de chercheurs est réuni autour de lui pour poser des questions et le suivre dans ses démonstrations. Il tente en effet de décrypter les différents mécanismes qui oeuvrent à la fabrication de la foi et à l'émergence des religions à travers le monde de tous temps.

    On pourrait penser que les réponses sont simples mais Pascal Boyer va complexifier à outrance ses théories afin de répondre à des questions légitimes. Au final, le lecteur que je suis s'est réellement perdu d'où une certaine déception après une grosse attente d'un tel pavé superbement mis en image par Joseph Béhé.

    La religion a t'elle pour objectif d'apaiser les hommes dans la peur de la mort en apportant un message réconfortant ? La question est simple mais la réponse donnée sera assez alambiquée. Visiblement, la religion ne soulage qu'une petite partie de l'angoisse qu'elle crée malgré le nombre et la complexité de rituels protecteurs. La peur de la mort serait toujours là. Le débat est alors occulté par le fait qu'il faut connaître les différents programmes mentaux qui se déclanchent dans certains contextes. Et, nous voilà embarqué dans une nouvelle démonstration qui ne m'a pas vraiment convaincu.

    A noter que certaines dictatures religieuses s'appuient sur des prétextes religieux pour convaincre les opprimés qu'ils ne peuvent rien faire pour alléger leur sort sinon attendre la récompense promise dans l'autre monde.

    C'est un essai très intéressant mais pour des chercheurs, des anthropologues qui analysent tout en décortiquant le moindre concept. Moi, j'avoue que je suis totalement passé à côté malgré tout l'intérêt que je portais à ces questions essentielles. J'aurais aimé un résumé à la fin de chaque chapitre pour répondre précisément aux questions posées et non tourner en rond. Bref, comme il le dit lui-même : le projet d'une explication générale de la religion apparaît comme très mal engagé. Certes mais encore ?

    A noter qu'il y a un réel respect des croyances dans cet ouvrage. Ce n'est pas un brûlot contre les religions mais une explication rationnelle et scientifique de ce phénomène avec des concepts qui sont testés On range le monde dans des catégories et on a des attentes intuitives sur ces catégories.

    Au final, ce titre va devenir une véritable références en la matière car unique en son genre.

    6350frederic Le 31/05/2021 à 07:20:09
    Napoléon (Osi) - Tome 3 - La conquête lombarde

    Aimant bien le personnage , j'ai adoré cette BD , c'est bien détaillé , un vrai livre d'histoire , le dessin manque de finesse mais dessiner des armées n'est pas facile même si globalement c'est tres réussi , A LIRE surtout si on est fan de BONAPARTE

    Saigneurdeguerre Le 30/05/2021 à 20:21:50
    Black Squaw - Tome 2 - Scarface

    Bessie n’est encore qu’une enfant lorsque son frère rentre de la guerre en France où il a été très surpris de constater que les Noirs n’y étaient pas traités de la même façon qu’aux Etats-Unis. Il ramène à sa sœur un cadeau inestimable : une photo dédicacée par le grand aviateur noir, Eugène Bullard, le héros préféré de Bessie, celui qu’elle rêve d’imiter.

    Quelques années plus tard, elle vole à bord de son propre avion pour le compte … d’Al Capone, soi-même ! La voilà chargée d’une mission qui doit la mener, elle et son boss, à Saint-Pierre et Miquelon. Al Capone doit expliquer l’une ou l’autre petite règle de savoir-vivre à un Français qui lui fournit des bouteilles de bon alcool pour éteindre les gosiers en feu des Américains, asséchés par la prohibition.

    Pendant ce temps, le Ku Klux Klan n’a pas oublié qu’il a un petit différend à régler avec cette petite métisse…

    Critique :

    Une fois de plus Henriet s’est dépassé au dessin. Mais peut-on encore se dépasser quand on atteint une telle maîtrise ? Les couleurs d’Usagi sont splendides. Ok ! Et le scénario ? Je ne suis pas sûr d’avoir bien tout digéré. Trop de lieux et d’époques se mélangent même s’il y a une justification à cela : les deux soldats noirs américains qui sauvent un pilote noir, la fin de la guerre où l’un d’entre eux devient cuisinier pour Al Capone, des petits gosses, copains de notre Black Squaw, qui jouent un rôle important, la rencontre entre Al Capone et Bessie, le Ku Klux Klan qui n’oublie pas sa vengeance… J’ai l’impression que les raccords entre toutes ces histoires sont quelque peu boiteux, et même si j’ai beaucoup apprécié cette bande dessinée, je n’en ai pas profité pleinement.

    L’édition spéciale, tirée à 999 exemplaires, un tirage de tête, bénéficie d’un dessin inédit signé par le dessinateur. Il y a aussi une « sur-couverture » avec un dessin inédit.

    Eugène Bullard a bel et bien existé et a accompli suffisamment d’exploits que pour être apprécié comme un authentique héros. Le racisme empêchera cet homme d’être reconnu pour ses nombreux mérites.

    jot001 Le 30/05/2021 à 18:58:17
    Lucky Luke (vu par...) - Tome 3 - Wanted Lucky Luke

    Il est vrai que je pensais que le personnage de Lucky Luke serait plus sombre et pour moi, ce ne fût pas le cas...

    Mais c'est plaisant à lire et ça change des précédents tomes.

    Si vous voulez vous évader du quotidien, je vous le conseille !

    Saigneurdeguerre Le 30/05/2021 à 17:25:10
    Le transperceneige - Tome 1 - Le Transperceneige

    Eh bien, voilà, c’est fait ! Les humains ont réussi à bousiller la Terre. La voilà plongée dans un hiver sans fin. Les reliquats de l’humanité se trouvent embarqués dans un train aux centaines de wagons. Ce train circule à toute vitesse et ne doit en aucun cas s’arrêter sous peine de voir tous les hommes trépasser. Alors, il roule ! Il roule mû par une force vivante quasi magique.
    Tout le monde ne voyage pas en Première Classe. Loin de là. Un nombre important d’individus a réussi à pénétrer dans les wagons de queue, ceux où étaient stockées les conserves. Il règne un froid de canard, mais comme ils sont nombreux, cela réchauffe. Mais surtout… Ils ont des vivres… Au début… Et puis…

    Critique :

    Transperceneige est l’une des histoires postapocalyptiques en bande dessinée qui marque. Cette œuvre marque tellement qu’un Sud-Coréen en a tiré un film… Mais ce n’est pas le propos du jour.
    Que nous narre ce récit ? L’histoire d’un survivant. D’un homme qui s’échappe de son wagon à bestiaux de queue de convoi où il ne reste quasi plus de vivants et qui, affrontant le froid extérieur et le déplacement du train, parvient à casser une fenêtre des toilettes et à s’immiscer dans la « bonne » partie du train. Pas de bol : des militaires veillent et il se fait arrêter. Dans le convoi, certains s’émeuvent des conditions de vie de leurs semblables en queue de train et apprenant la nouvelle, une jolie jeune fille exige de rencontrer le prisonnier…
    A partir de là, le lecteur découvre l’organisation qui prévaut dans cet univers fermé.

    Ayant eu l’opportunité de me procurer l’édition de luxe, j’ai pu en apprécier la qualité de la reliure, du papier et des commentaires en fin d’ouvrage. Cependant, l’histoire n’est pas terminée et nul ne sait quand paraîtra la suite en version « luxe ».

    Encore une petite précision : c’est du noir et blanc. Si vous êtes allergiques à ce type d’album, vous voilà prévenus…

    sebastien01 Le 30/05/2021 à 15:15:41
    Green Lantern : Terre-Un - Tome 1 - Tome 1

    Je ne suis d’ordinaire pas un très grand fan du personnage de Green Lantern et je n’ai quasiment rien lu de ses aventures intergalactiques excepté le début du run de Geoff Johns il y a une quinzaine d’années. Et pourtant, cet album m’a étonnamment beaucoup plu. Je l’ai initialement emprunté pour son auteur, Gabriel Hardman, dont j’avais déjà apprécié le dessin sur Invisible Republic ou plus récemment Aliens : Cendres, et ce fut un réel plaisir d’y retrouver le même style (Green Lantern: Earth One 2018, Vol. 1).

    Débuté en 2010 avec Superman puis poursuivi avec Batman, les Teen Titans, Wonder Woman et donc Green Lantern, le concept des albums estampillés "Terre-Un" est simple : réécrire les origines de ces super-héros sous un angle moderne et réaliste. Sa publication prend la forme d’une trilogie de courts romans graphiques (ce que l’éditeur parait avoir oublié en ce qui concerne Superman…), il s’agit donc d’un excellent moyen de redécouvrir ce personnage que je connaissais très peu.

    Le scénario de Corinna Bechko prend le lecteur par la main et la découverte de Hal Jordan et de l’univers du Corps des Green Lantern est très progressive. Je lui reprocherais juste d’avoir un peu rapidement cédé aux scènes d’action mais ça reste un comics de super-héros après tout. La principale qualité de cette histoire reste cependant son dessin brut et sombre qui, accompagné de couleurs également très réussies, participe grandement à lui procurer son caractère réaliste. Au final, un album avec un cachet très différent et en même temps bien plus qualitatif qu’une grande majorité de comics.

    PY78 Le 30/05/2021 à 13:41:47
    Terra prohibita - Tome 2 - Patient Zéro

    Apres un premier tome prometteur, l'essai n'est pas transformé. Le scénario se rêvele très décevant confus et finalement sans grand intérêt. On a du mal à suivre cette histoire embrouillée et ce deuxième tome qui devait initialement être le dernier ne révèle pas grand chose. Seuls les dessins méritent le détour. Mais ce ne sera pas suffisant pour moi pour continuer cette série.

    yannzeman Le 30/05/2021 à 11:52:05
    Tounga (Intégrale) - Tome 6 - Intégrale 6

    Ohama embellie en même temps que la série perd en qualité ; c'est tout ce que je peux reconnaitre à ce volume 6.

    Graphiquement, Aidans replonge dans le médiocre ; il est loin, le temps des 1ères aventures des années 60, quand Aidans était proche d'un Uderzo...

    Si Ohama est très belle, sexy en diable, Tounga, au fil des albums, a perdu tout éclat, et bien malin serait celui qui pourrait donner une représentation graphique pertinente de ce personnage.

    Aidans a sans cesse modifié la représentation de Tounga ; puissant à ses débuts, il est devenu tout maigre, presque malingre, au fil des ans.

    Sans doute influencé par "la guerre du feu", le film de jean-jacques Annaud, mais aussi par "Thorgal" ou "Rahan", Aidans n'a jamais réussi à installer graphiquement son personnage titre. Ni à vraiment définir le degré de réalisme voulu (aventure divertissante, comme aux débuts ? ou réalisme de façade par la suite mais qui n'était finalement pas plus réaliste ?)

    Au final, seuls les intégrales 1 et 2 sont vraiment excellents, et les autres oscillent de correct à pas terrible.

    C'est dommage, il y avait vraiment une excellente idée de départ, nous faire vivre des aventures aux temps de la préhistoire, mais gachée par des choix graphiques discutables, et des scénarii qui vont progressivement virer vers le n'importe quoi.

    yannzeman Le 30/05/2021 à 11:25:54

    Attention, petit chef d'oeuvre.

    Je la découvre au moment ou sort cette intégrale (je possédais les 3 premiers albums, mais je n'en avais aucun souvenirs), et je suis très agréablement surpris par la qualité de l'oeuvre.

    Graphiquement, c'est une tuerie.
    C'est beau, c'est fluide, c'est facile à lire, et ça fait rêver.

    Les scenarii ne sont pas en reste, et cela donne envie d'en savoir plus sur ce monde, et sur le mercenaire (des causes perdues, pas un simple exécutant sans valeur).

    Et puis, j'ai lu le tome 4 (cette intégrale regroupe les tomes 1 à 5), et j'ai été pris aux tripes.
    C'est choquant, rarement vu en BD, surtout la BD de divertissement, et j'ai eu du mal à dormir ensuite.

    Une oeuvre à redécouvrir de toute urgence.

    yannzeman Le 30/05/2021 à 11:18:57
    Le mercenaire - Tome 4 - Le sacrifice

    Attention, album choc.
    J'ai rarement été pris par l'histoire, et surtout la fin d'un album, comme cette fois.

    Les 3 premiers albums nous font vivre des aventures tranquilles, qui n'ont pas pris une ride (même si aujourd'hui, on n'oserait plus montrer les femmes comme ça, et c'est dommage). Mais cette lecture paisible des aventures d'un mercenaire dans l'héroïque fantaisie prend, dans ce tome 4, un tournant dramatique que je n'attendais pas.

    D'un seul coup, cette oeuvre prend de l'épaisseur, et je ne la regarde plus de la même façon. Je suis curieux de voir ce que donneront les albums suivants, mais il sera difficile de surpasser celui-là en terme de dramaturgie.

    Les dessins sont toujours aussi bons. L'initiative de ressortir les albums, devenus difficiles à trouver, en intégrale, est excellente.

    philjimmy Le 30/05/2021 à 11:04:07

    Il y a rarement un juste milieu, dans les adaptations de romans : C'est soit une réécriture de l'histoire originale ( comme si garder la même trame était considéré comme étant une arnaque ), et c'est du coup souvent raté ou décevant ( voir ce que Gauckler à fait avec Kebek), soit une mise en images fidèle à l’œuvre de départ, et là, tout dépend du talent des scénaristes à faire la juste synthèse de romans beaucoup plus riches que ce que la bd est capable de produire. Ne reste plus qu'à trouver un dessin qui donne chair à tout ça.

    Et là, banco, on a tout bon. Cette bd est un vrai régal. J'avais un peu peur des statistiques, avec Nymphéas noirs ( un chef d’œuvre) Gravé dans le sable (acceptable) et Mourir sur Seine ( pas au niveau graphiquement), c'était un sacré pari de faire cette adaptation qui a déjà été ratée une fois à la télévision ^-^-.

    Le découpage respecte le roman et ravira aussi bien les initiés que les nouveaux lecteurs ignorants du livre et le dessin réaliste est tout simplement majestueux. Une de mes meilleures bd de cette première moitié d'année 2021.

    Erik67 Le 30/05/2021 à 09:46:02

    Nous allons revoir la terrible triple catastrophe qui a touché le Japon en Mars 2011 à savoir le puissant tremblement de terre, le tsunami géant et la catastrophe nucléaire de Fukushima. C'est la première fois que dans l'histoire, il y a eu un enchaînement assez improbable d'éléments divers pour conduire à un désastre majeur. Mais bon, c'est le résultat qui fut effroyable et qu'on va surtout retenir.

    On suit par les yeux d'une famille d'un brave fermier Naoto Matsumura qui a décidé de rester sur place pour sauver les animaux une fois que sa famille fut mise à l'abri. Il faut dire que des équipes de scientifiques animalier avaient été dépêché sur place pour achever ces pauvres bêtes pour un risque de contamination.

    A noter qu'on apprendra à la fin de l'album qu'il s'agit d'une histoire vraie puisqu'on va voir les photos de ce brave fermier qui donne des conférences dans le monde entier pour nous avertir des dangers d'un accident nucléaire. Ainsi, il avait par exemple manifester pour réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim dans ma région natale alors qu'il a perdu la sienne à tout jamais. Il faut bien avouer que son combat est plein de bon sens. Cela pousse manifestement à la réflexion.

    Je suis toujours assez réceptif à ce genre de récit qui nous apprend les réalités de ce monde et surtout les dangers d'une source d'énergie soi-disant propre.

    Erik67 Le 30/05/2021 à 09:44:27

    Quand on est une héritière Rotschild, beaucoup de gens n'ont que très peu de compassion face à toute la misère du monde. Pour autant, même quand on est riche, on peut être en proie à des problèmes car on est avant tout des êtres humains.

    On va s'intéresser à la vie assez mouvementée de Pannonica de Koenigswarter qui fut surnommée bien plus tard la baronne du jazz. A noter qu'elle a participé très activement à l'effort de guerre durant la Seconde Guerre Mondiale. D'origine juive, elle a eu malheureusement des gens de sa famille pourtant très fortuné qui n'ont pas survécu à la sauvagerie des nazis. Comme dit, il est des cas où parfois l'argent ne fait pas le bonheur.

    A noter qu'elle savait piloter un avion et qu'elle a même participé assez activement à un bombardement en Afrique du Nord où était posté son mari. C'est plutôt le témoignage d'une femme libre.

    Elle va s'intéresser au jazz même avant la guerre. Par la suite, elle va s'occuper de la carrière de Thelonious Monk après avoir fréquenté les plus grands musiciens de jazz de l'époque comme Charlie Parker qui va trouver la mort dans sa chambre d'hôtel ce qui lui vaudra quelques petits problèmes.

    Erik67 Le 30/05/2021 à 09:39:07
    Le dernier Atlas - Tome 2 - Tome 2

    Le dernier Atlas est très loin d'être ma BD coup de cœur. Je n'ai pas trop d'entrain pour ce récit qui commence à s'étaler dans ce second tome pour aller de l'Inde à l'Algérie et combattre ce mystérieux phénomène qui se transforme en ouragan géant. Il y a incontestablement un mélange de genre entre une histoire de ripoux et un combat de robot sur fond de guerre d'Algérie.

    Je sais que ce titre a rencontré l'adhésion du public et du plus grand nombre. Après, chacun de nous réagit différemment face à une même lecture. Moi, j'avoue m'être un peu ennuyé même si tous les ingrédients du genre étaient réunis pour nous faire passer un bon moment de divertissement. Le premier tome ne m'avait déjà pas trop emballé. J'ai voulu laisser une chance à ce titre en poursuivant ma lecture dans un nouveau tome. Je n'y ai pas trouvé mon bonheur et c'est le moins que je puisse dire.

    Pour autant, je suis obligé de reconnaître qu'intrinsèquement, cette Bd est non seulement bien dessinée mais elle offre des atouts incontestables aux lecteurs car il y a de la maîtrise chez les auteurs.

    kingtoof Le 30/05/2021 à 09:16:55
    Klaw - Tome 12 - Phénix

    Beaucoup de mal à suivre cette série. On ne sait pas où le scénariste nous emmène... J'ai l'impression que tout est flou et que cela fait plusieurs albums que c'est le cas. Trop de protagonistes dont les histoires s'emmêlent... Pas certain que cette série trouve son public...

    kingtoof Le 30/05/2021 à 09:12:38
    Voro - Tome 7 - Le Tombeau des dieux - Première partie

    Nous repartons sur un nouveau cycle qui redynamise la série.
    Des alliances contrenatures se créent pour lutter contre le dieu du Feu.
    Toujours une excellente série jeunesse.

    TDH75 Le 30/05/2021 à 08:28:15
    X-Men (L'intégrale) - Tome 9 - 1985 (I)

    « X-men, l’intégrale, 1985, (1) » peine grandement à retrouver de l’allant.

    Le gigantesque crossover avec Kulan Gath tourne à vide avec des dessins médiocres de la part de Romita Jr, l’affaire avec les ridicules Hellions tombe vite à plat et les autres épisodes ne méritent même pas d’être signalés.

    L’apparition du mystérieux Nemrod futur ennemi récurrent un peu à la manière d’un Ultron pour les Vengeurs relève un peu l’intérêt du récit mais la pauvreté du style de Romita Jr ternit quelque peu le plaisir qu’on pourrait goûter à ce nouveau rebondissement.

    Reste évidemment et encore une fois Windsor Smith qui se surpasse avec Tornade comme si la belle mutante africaine l’inspirait de manière surnaturelle !
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1985-1-chris-claremont.html

    TDH75 Le 30/05/2021 à 08:19:47
    X-Men (L'intégrale) - Tome 8 - 1984

    « X-men, l’intégrale, 1984 », correspond à une année bien calme pour les X-men.

    Les épisodes sont d’un niveau assez faible, le principal attrait étant la nouvelle vie d’une Tornade rendue plus vulnérable et femme que jamais.

    A titre esthétique, on saluera la performance de Barry Windsor Smith dont les planches concernant la rencontre Ororo-Forge sont d’une magnifique sensualité.

    Quant aux épisodes sur les Spectres Noirs, ils seront aussi vite oubliés que les aventures de leur ennemi attitré un robot extra terrestre nommé Rom.
    Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1984-chris-claremont.html

    omoide Le 29/05/2021 à 23:11:15
    Giuseppe Bergman - Tome 1 - HP et Giuseppe Bergman

    Je ne peux m’empêcher de voir une parenté entre cette série et le "Garage Hermétique" de Moebius. Dans les deux cas, le dessin semble servir d’exutoire au subconscient de leurs auteurs.
    En réaction aux Années de Plomb italiennes, Milo Manara conçoit un récit d'aventure, où les personnages ont tous du mal à exercer leur liberté. Heureusement, pour lui, Guiseppe Bergman peut compter sur Hugo Pratt pour le sortir des ornières de sa vie terne, et lui faire vivre, enfin ... l'Aventure.
    Manara déploie ici un dessin noir&blanc somptueux, à la limite de la photo de presse. Récit décousu, en segments, qui rappelle les films à sketches italiens des années 60.

    TDH75 Le 29/05/2021 à 22:08:30
    X-Men (L'intégrale) - Tome 7 - 1983

    « X-men, l’intégrale, 1983 » est un grand cru, une heureuse surprise.

    L’implantation d’embryons Broods dans le corps des X-men les oblige chacun à une longue introspection, chacun réagissant à sa manière.

    L’histoire des Acantis est une très belle variante poétique digne des meilleurs romans de Science Fiction.

    Mais l’une des conséquences les plus importantes de l’aboutissement de la Saga des Broods est la métamorphose de Tornade avec une personnalité et un look plus agressif (symbolisé par une crête iroquoise et des vêtements heavy metal) bien loin de l’image de sublime déesse, mère nourricière protectrice, maternelle, pure et respectueuse de la vie qu’elle projetait jusqu’alors.

    J’ai également beaucoup aimé l’exotisme des aventures de Wolverine au Japon et ai été sensible à sa détresse lors de l’échec de son mariage avec Mariko alors que Cyclope lui l’éternel torturé parvenait à trouver un semblant de stabilité et de bonheur avec Madelyne.

    Au fil du temps les personnages des X-men évoluent et ce sont ces évolutions qui les rendent incroyablement attachants pour le lecteur, chacun présentant des failles intérieures le rendant finalement si humain et proche de nous, entre la solitude farouche d’un Wolverine, les tourments intérieurs d’un Cyclope, les phobies d’une Tornade partagée entre son humanité et ses pouvoirs de déesse, les complexes physiques d’un Diablo, le désir d’émancipation de la jeune Kitty amoureuse de Colossus ou l’incroyable complexité mentale d’un Charles Xavier.

    « X-men, l’intégrale, 1983 » peut donc être considéré comme un quasi sans faute maîtrisé de bout en bout.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1983-chris-claremont.html

    TDH75 Le 29/05/2021 à 22:01:12
    X-Men (L'intégrale) - Tome 6 - 1982

    Sentiments assez mitigés sur cette « X-men, l’intégrale, 1982 ».

    On sent une très nette volonté des auteurs de créer une aventure de grande amplitude, un space opera cosmique impliquant des voyages spatiaux et des races extra terrestres.

    Malheureusement cela ne prend pas, Deathbird, sorte de femmes oiseau est assez ridicule quand aux personnages des Broods, il sont pour moi trop copiés sur le « Alien » de Ridley Scott sorti exactement la même année.

    On est donc pratiquement dans le plagiat pour moi…

    La psychologie des personnages est assez peu fouillée et le récit n’est qu’une suite de folles cavalcades spatiales contre des ennemis aussi hideux que peu originaux.

    J’ai en revanche trouvé originale l’idée de Sienkiewiscz de propulser les X-men dans des univers plus ténébreux et mystiques que d’habitude.

    Son style plus sombre m’a également plus séduit que celui de Cockrum.

    Je serai donc assez sévère avec cette « Saga des Broods » de 1982 qui pour moi manque cruellement de souffle et d'impact !
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1982-chris-claremont.html

    tonyayo1462 Le 29/05/2021 à 17:29:32

    Bande dessinée avec un humour qui me plait beaucoup.
    Humour noir, décalé.
    Très bon moment de lecture pour se marrer, je recommande.

    saph Le 29/05/2021 à 17:26:35
    L'emprise - Tome 2 - L'Affrontement

    Une histoire très originale en deux tomes dans un style à la fois vintage et moderne par son contenu. Un vrai coup de coeur personnel. j'ai pu discuter avec l’ auteur pendant la dédicace qui m'a dit qu'il réfléchissait à un éventuel tome 0, une histoire qui se situerait avant le tome 1. À mon avis, une excellente idée!

    janharmony Le 29/05/2021 à 15:51:56

    boum ! un livre pour se faire des amis. Quel "trip" que celui d'un humain à double personnalité où le moi maniaque passe d'un personnage à l'autre, pour finalement commencer à se sentir bien dans la peau de Lilith qui vit à l'étage -9 de l'enfer. Le moi maniaque laisse l'autre moi dans le désespoir, raillé et rejeté, même par les anges du ciel.Finalement, l'écrivain, alias Dieu, alias le phallus, s'en mêle et part en guerre contre la chatte de Lilith, qui vomit des monstruosités. La réunion des deux personnalités après les combats nous ramène au début de ce jeu d'oie, où l'histoire peut recommencer.D'un point de vue graphique, nous avons affaire ici à un style flamand exubérant que les fondateurs de Monsieur Feraille pourraient contempler avec une envie dévorante.
    Entre-temps, aucune nouvelle bande dessinée de Lukas Verstraete n'a été publiée. Peut-être que dans ce livre, il a dit tout ce qu'il voulait dire.

    Saigneurdeguerre Le 29/05/2021 à 15:07:53

    Une petite cité balnéaire. Des putes. Les deux se marient plutôt bien, non ?
    Est-ce encore le cas lorsqu’on retrouve une jeune prostituée, Giorgia Bocelli, 17 ans, sensée être jeune fille au pair, travaillant en réalité comme entraîneuse au « Phare », morte, défigurée après avoir subi d’atroces souffrances, cinq dents arrachées à vif et trois ongles de pieds ?
    Quelques jours plus tard, « Miss Barbecue », 23 ans, Adriana Totti pour l’état-civil, est retrouvée atrocement brûlée. Italienne, comme la première victime. Sera-ce la dernière ou la série ne fait-elle que commencer ? Qui leur en voulait à ce point pour les torturer de pareille manière ? Pour l’inspecteur, Assane Ndiaye, « Nutella » et son co-équipier « Light » impossible de croire qu’il s’agit là juste de crimes sadiques… On a voulu faire « parler » ces filles ? Mais que voulait savoir celui qui les a ainsi torturées ?

    Critique :

    Boum ! Dès les premières planches le lecteur non averti se ramasse un coup de massue sur la tête dont un Neandertal n’aurait pas désavoué la finesse ! Vous refermez le livre et vous allez relire sur la couverture le nom de l’auteur… Zidrou ! … LE Zidrou ? … Apparemment, oui, on n’en connaît pas d’autre… Là, il a quitté sa « zone de confort ». Un polar dur ! Non seulement par le récit, mais également par le trait de Laurent Bonneau (amusant nom pour un dessinateur dont une bonne partie des planches se passe dans la piscine ou à la mer – dans l’amer). La violence du trait et des lavis désarçonne. Je n’en suis toujours pas revenu : dois-je faire Beurk ! Beurk ! Beurk ! tellement le trait diffère de ce que je vois habituellement en BD ou dois-je crier au génie ? Un peu des deux, mon fils ! C’est un album dérangeant. Voilà qui conduira certains à parler d’art. Pas si artistique que cela car « je ne trouve pas ça beau », diront d’autres… Et voilà ! Le débat est lancé.

    Ce qui me perturbe, c’est le découpage du récit que je trouve quelque peu brouillon, côté brouillon accentué par le trait de Laurent Bonneau. Bref ! C’est un livre à lire qui ne ménagera pas votre sens critique et suscitera admiration ET perplexité chez beaucoup d’entre vous, voire même du dégout.

    minot Le 29/05/2021 à 12:45:56
    Les artilleuses - Tome 1 - Le Vol de la Sigillaire

    Scénario trèèèèès classique : trois pétroleuses cambrioleuses, sorte de "Cat's Eyes" de la Belle-Epoque, réalisent un casse et se retrouvent avec toute la flicaille de la région à leurs (jolies) fesses, ainsi que des agents d'une puissance étrangère, qui convoitent un mystérieux artefact qu'elles ont dérobé. Bref, rien de très original.
    Mais comme le dessin est très charmeur, que les répliques sont bien tournées et que l'humour et l'action sont bien dosés, la lecture passe plutôt bien.

    Reginhard Le 29/05/2021 à 12:26:41
    Petzi (1e Série) - Tome 17 - Petzi dans la caverne enchantée

    Dans cet album, Petzi poursuit sa quête stochastique et initiatique. Entouré de compagnons, dont l'incarnation animale symbolise chacune des tentations ou des chausse-trappes de l'existence, il lui faudra, parmi de nombreuses autres péripéties, comprendre que les nourritures les plus tentantes ne sont pas forcément les plus substantielles. Quant il sortira de la grotte, enfin purifié, l'image nous montrera bien qu'il s'agit là pour lui d'une seconde naissance.
    Mais si cet album est essentiel dans la Saga Petzi, c'est surtout parce que c'est ici qu'on trouve le célèbre dialogue :
    - "Sais-tu lire, Petzi ?
    - Euh, je ne sais lire que les images."
    Outre qu'ils expliquent pourquoi les auteurs se refusent à l'usage du phylactère, ces propos échangés comme négligemment posent la véritable question qui hante le monde de la bande dessinée depuis le Yellow Kid :

    Peut-on lire des images ?

    Celui qui pourra y répondre règnera en maitre sur l'univers de la figuration narrative. Est-ce le cas de Petzi ? Nous le saurons peut-être en consultant le prochain album...

    Erik67 Le 29/05/2021 à 08:15:58
    Le bateau de Thésée - Tome 1 - Volume 1

    Le bateau de Thésée qui est le titre de ce manga est un paradoxe. En effet, pour entretenir la mémoire de ce héros légendaire, ses compagnons ont maintenu en état son bateau. Cependant, au fil des années, il a fallu remplacer des pièces si bien qu'après un certain nombre d'années, il n'y avait plus rien d'origine. Peut-on alors encore parler du bateau de Thésée si tout a été remplacé ? Il s'agit maintenant de se poser la même question s'il s'agissait d'un humain régénéré chaque jour par des milliards de cellules. Voilà pour le concept.

    Le pitch est très intéressant puisqu'il s'agit de suivre la vie du fils d'un assassin qui aurait massacré toute une école en empoisonnant le jus d'orange lors du déjeuner à la cantine. Il y a eu beaucoup de victimes. Bien que les faits remontent à une trentaine d'années en arrière, la famille de l'assassin a subi l'opprobre. Son fils est en passe d'avoir un enfant et d'être père à son tour. Malheureusement, il perd sa bien-aimé durant l'accouchement. Par ailleurs, ses beaux-parents veulent lui prendre la garde de son bébé. On ne peut pas dire qu'on fait dans le joyeux.

    Pour autant, sa femme avant de mourir avait mené une enquête pour s'apercevoir de certaines incohérences qui innocenterait le père de son mari. Notre héros endeuillé retourne sur les lieux du drame et se retrouve projeté dans le passé 6 mois avant les faits sanglants. Pourra t-il changer le passé ? Il se retrouve que ce dernier croît que son père est réellement le coupable. Cependant, il va se passer des choses assez surprenantes.

    Je mets 4 étoiles car c'est bien réalisé aussi bien sur la forme que dans le fond. Au contraire de ma dernière lecture de thriller à savoir « My Home Hero » qui bénéficie de la bienveillance de la critique presse, ce titre est moins connu et pourtant, il me semble bien meilleur car il ne commet pas les mêmes erreurs. Je suis persuadé que le savoir-faire de la réalisation d'un mangaka peut faire toute la différence et c'est bien le cas en l'occurrence. Ce dernier dont c'est la première œuvre paru en France réalise un très bon thriller aux accents fantastiques.

    Erik67 Le 29/05/2021 à 08:14:39

    J'avais pris ce titre Falloujah ma compagne perdue dans une autre interprétation comme le deuil d'un mari ou d'un fiancé. En réalité, nous allons suivre le parcours d'un journaliste correspondant à Bagdad qui retourne dans la ville de ses parents pour enquêter sur ce qui s'est passé en 2004 lors de la destruction de cette ville par les américains en campagne contre l'Irak.

    Nous savons depuis que les armes de destruction massive de Saddam Hussein n'existaient pas et que tout était une affaire de pétrole. Beaucoup sont morts en croyant défendre un idéal de démocratie alors qu'en réalité, cela cachait de sombres desseins. Mais voilà qu'avec cette BD, j'apprends que les américains ont utilisé une terrible arme chimique et bactériologique à base de plutonium enrichi sur cette malheureuse ville.

    On comprendra mieux à la fin pourquoi les habitants se sont alors tournés vers l’État islamique comme pour purger leur haine de l'occupant. Il est question de maladies graves et de malformations multiples dans les naissances. Les experts estiment que c'est pire que ce qui s'était passé à Hiroshima. Et dire que je n'en n'avais pas entendu parler. Il est vrai que les médias se concentre souvent sur des sujets bien plus futiles comme la traite des vaches dans le Lubéron...

    Bien entendu, on ne peut que ressortir meurtri par une telle lecture car les faits sont démontrés par le journaliste au terme d'une enquête assez approfondies. Il y aura des témoignages assez accablants et une réalité du terrain qui ne ment pas. Je suis pourtant un occidental mais j'ai honte de ce qui a été fait en cachette à Falloujah. Du coup, on comprend mieux le titre à savoir Falloujah, ma campagne perdue.

    Un roman graphique qui nous dévoile le monde tel qu'il est sans rien cacher de la vérité.

    Erik67 Le 29/05/2021 à 08:12:53

    J'ai adoré le concept de cette BD qui nous livre une certaine morale à savoir qu’il faut se méfier des apparences car elles sont trompeuses. Il est vrai que ce conseil est valable dans la vie de tous les jours également.

    Le graphisme est assez nerveux pour contribuer au dynamisme de ce récit qui fait dans l’adrénaline.

    On assiste au départ à une course poursuite entre des policiers qui tentent d'arrêter des braqueurs de banque en fuite. La course va se terminer dans les hauteurs de Mulholland drive où deux des braqueurs vont trouver refuge dans une riche villa de petit bourgeois américain.

    Cela va assez mal se terminer. Pour autant, on appréciera ce qui nous est dévoilé et qu'on n'avait pas forcément vu venir car même la couverture est trompeuse. Il y a en ce monde des choses encore pire que le braquage d'une banque. C'est certes violent mais c'est un thriller captivant!

    Eric DEMAISON Le 28/05/2021 à 21:05:56

    Lecture rapide et agréable. Du bon travail efficace tant dans le scénario (la chute est un peu invraisemblable dommage) que dans le graphisme. Lisez vous prendrez du bon temps.

    Eric DEMAISON Le 28/05/2021 à 21:02:33

    Dommage la série était bien partie, mais cela se délite au fur et à mesure. A la fin il ne reste que le sexe et c'est bien dommage. La première histoire est charmante et décalée, sur la deuxième on espère que cela va rejoindre le ton initial et la troisième est longue au possible même si par-ci par-là il y a quelques bonnes choses. D'ailleurs ce n'est pas le dessin ni la mise en page qui font défaut mais plutôt le scénario qui s'appauvrit au fil des pages.

    N.Balutet Le 28/05/2021 à 19:46:21
    Capitaine Bonhomme - Tome 2 - Le Capitaine Bonhomme au Mexique - Dynamite et... Tequila

    Entre 1962 et 1977, une émission pour enfants triomphe sur la chaîne de télévision québécoise Télé-Métropole : il s’agit du Zoo du Capitaine Bonhomme qui met en scène les tribulations d’un personnage pittoresque et aventureux, coiffé d’une casquette de marin et pourvue d’une splendide moustache. Ce personnage incarné par Michel Noël (1922-1993) qui, auparavant, avait joué le rôle du Capitaine Hublot dans l’émission L’île aux trésors, va être adapté, au début des années 70, en bande dessinée. Le Capitaine Bonhomme est ainsi couché sur le papier et décrit de manière pour le moins élogieuse : « directeur du cirque du même nom, ceinture noire de judo, karaté et aïkido, haltérophile de réputation mondiale, chanteur de charme, etc., etc. ». Il est accompagné de trois compères : « Mademoiselle Tizoizeau, écuyère, cuisinière et lépidoptérologue (experte en papillons) » ; « Le clown Momo et sa vache Gertrude » ; et « Jules Lemelon, secrétaire du Capitaine et poète méconnu ». Dans une de leurs aventures, ces quatre personnages nous entraînent au Mexique dans un album sous-titré Dynamite… et tequila dont l’intrigue est aussi improbable et compliquée qu’ennuyeuse et décousue .
    A l’instar du sous-titre de l’album, les clichés concernant le Mexique ne manquent pas et c’est bien là le problème de cette bande dessinée qui, à notre sens, exprime parfois des conceptions frôlant le racisme. Passons sur la fiesta avec les mariachis, la cucaracha qui semble être le seul air mexicain connu, la focalisation sur les sombreros, les allusions à l’histoire chaotique du pays en la personne de Veracruz, ce militaire, « démissionnaire quelques années plus tôt après un coup d’état manqué » mais ô combien grand « analyste militaire réputé »… Tout cela fait bien entendu parti du Mexique et sa culture mais les Mexicains, contrairement à ce que montre l’ouvrage dont le graphisme et les couleurs criardes sont par ailleurs particulièrement dérangeants, ne sont pas tous des joueurs invétérés, des voleurs et des personnes « à la mine peu engageante ». Par ailleurs, l’espagnol, limité à quelques phrases, est parfois massacré avec cet horrible vacheros au lieu de vaquero ou le tréma sur l’interjection aï (« ay » en bon espagnol) quoiqu’on relève le bon usage de l’expression idiomatique pour trinquer entre amis « Salud ! Amor ! Pesetas !) qui s’emploie cependant plutôt en Espagne. Plus réussie est la description des paysages désertiques de l’Etat de Chihuahua mais, là encore, la bande dessinée agace par sa propension à souligner le climat aride et inhumain de cette région : « Après avoir traversé plusieurs déserts, la caravane chemine maintenant dans la sierra, région sauvage coupée de précipices vertigineux » ; « gravi des pentes abruptes, traversé des cañons sans le moindre filet d’eau, franchi des gouffres vertigineux ». En conclusion, seul la carte du Mexique et le petit reportage de trois pages qui clôt l’album ont notre faveur. Ecrit par Roger Coulon, ce texte à destination des enfants est bien documenté, fort lisible et complet car il traite de géographie, de botanique, d’histoire, de traditions, bref de culture, le tout accompagné de dessins représentant un pectoral de jade maya, une sculpture du dieu Quetzalcóatl, une pyramide de la cité yucatèque de Chichén Itzá, la célèbre façade la cité universitaire de Mexico, etc.

    Nicolas Balutet

    Strictly Sequential Le 28/05/2021 à 18:51:02
    Dodo (Leroi) - Tome 2 - La petite pensionnaire

    J'ai apprécié l'effervescence du premier tome en angles-> et c'est une suite merveilleusement drôle et même dramatique! L'art est saisissant, avec une précision aiguë, et les personnages interagissent avec un dialogue approprié dans des situations intéressantes. Recommandation complète à tous ceux qui aiment le sexe gratuit et ne craignent aucun tabou.

    Voltaire:
    L'art a sa qualité. Mais ce n'est certainement pas dessiné par Lévis.

    ADAMSON60 Le 28/05/2021 à 16:17:57

    Il manque 8 strips (2 pages) à cet album si on le compare à la première édition, les 2 histoires concernées sont tronquées sans raison Les histoires sont les mêmes que dans la première édition seuls les suppléments sont différents.

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 12:28:29
    Excellence - Tome 1 - Tome 1

    Si ce premier tome donne parfois l’impression de faire du surplace de par une difficulté à marquer des étapes claires dans la relation entre le père et le fils, le lien qui se tisse entre le héros et son ami est autrement plus intéressant. Les auteurs posent également un jeu de temporalité en nous insérant de brèves incursions d’un combat entre Spencer et le big boss de l’Aegis. On devine ainsi une révolte en préparation mais qui tarde à se manifester, comme si les auteurs en gardaient un peu trop sous le coude. Avec un schéma assez proche de Harry Potter (la société occulte codifiée et règlementée, l’héritier illégitime, …), cette série récente jouit d’un vrai attrait graphique, tant dans le design général fort élégant que par la dynamique des pages mais complexifie un peu trop une intrigue classique traitant du passage à l’age adulte et le souffle du changement sur les conservatismes. L’habillage général est très réussi, le développement plus capricieux, ce qui n’empêche pas de prendre un grand plaisir de lecture et de vouloir rentrer plus en détail dans une série avec un vrai potentiel, mais aussi avec un gros risque de déception vue la tournure de l’intrigue.[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/25/excellence-1/

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 12:26:22
    Les artilleuses - Tome 2 - Le Portrait de l'antiquaire

    Remarquablement fidèle au premier tome, ce second volume confirme la maîtrise scénaristique du romancier Pierre Pevel et sa gestion aux petits oignons des informations, (ni trop ni trop peu) sur son univers foisonnant. Déterminé à permettre une lecture fluide et sans contraintes, il insère beaucoup de phylactères narratifs qui nous rappellent ce qu’il y a besoin de savoir. Non que l’intrigue soit complexe (on reste sur un complot attendu) mais ces inserts permettent de se dispenser la révision des tomes précédents pour se souvenir de qui est qui et huilent les transitions avec les nombreuses séquences d’action fort réussies. Côté graphique, si le décors est vraiment sympathique et semble plaire au dessinateur dans ses multiples détails, certains personnages semblent moins l’inspirer. Vu qu’on parle de BD jeunesse ce n’est pas trop grave, ces derniers sont caractérisés avant tout par leur arme et leur costume. Avec des assassins en chapeau-melon sortis tout droit d’Adèle Blanc-Sec, de l’espionnage 1910, de méchants allemands et une once de steampunk, ce second tome des Artilleuses se savoure toujours avec plaisir. Si l’habillage reste tout à fait attirant, on aimerait avoir plus d’empathie pour les trois héroïnes qui semblent bien passives hors des séquences de baston. Gageons que le scénariste muscle un peu ses personnages sur la conclusion du triptyque et surtout, prévoie un nouveau cycle qui nous permettra de faire plus connaissance avec son monde merveilleux.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/26/special-drakoo-dragon-et-poisons-2-les-artilleuses-2/

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 12:24:32
    Dragon & Poisons - Tome 1 - Greyson, Névo et Natch

    Album très surprenant à plus d’un titre que ce Greyson, Névo et Natch qui nous prend systématiquement à contre pied! D’une couverture indiquant donc une faribole pour la jeunesse on se retrouve avec ce triangle amoureux autour de cette belle Natch à la libido très développée (pas pour enfants je disais). Après une très chouette introduction basée sur l’univers vénéneux de cette série on réalise que ce décors n’est qu’un habillage avec bien peu d’implication sur l’intrigue… celle-ci se basant sur les sauts d’époque assez brutaux bien que maîtrisés. Ainsi après vingt pages on bascule vingt ans plus tard alors que le trio a été brisé. Aucun temps de mise en place, ce sera la seconde partie qui se chargera de détailler un peu le passé des trois lurons. Cet enchevêtrement complexifie un peu la lecture et enrichit une trame qui reste en substance très classique des ouvrages de fantasy.[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/05/13/dragonpoisons/

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 12:22:56
    Dragon & Poisons - Tome 2 - Le Bedonnant et le Balafré

    Dragon & poisons reste une étonnante chronique amoureuse, bien mal vendue, et qui sait clairement marquer sa différence avec le tout venant fantasy. Les équipes artistiques féminines ont souvent cette qualité en BD et c’est tant mieux si cela apporte de la variété à un genre ultra-balisé! Un troisième tome aurait sans doute permis de détailler un peu tout cela mais il faut aussi parfois rester raisonnable et ne pas étirer un concept…[...]

    Lire la critique sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/26/special-drakoo-dragon-et-poisons-2-les-artilleuses-2/

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 12:12:24

    Album quasi-parfait jusqu’à la moitié du récit et l’irruption du fantastique pur, Plunge souffre alors malheureusement de la malédiction quasi-inévitable du genre. S’il évite la grandiloquence qui fait souvent sombrer les meilleurs pitch dans le n’importe quoi, Hill ne sait pourtant pas bien comment se dépatouiller de son histoire dès lors que les Grands anciens débarquent dans son intrigue. Reste les dessins somptueux de Stuart Immonen, qui justifient à eux seuls la lecture de ce (peut-être) one-shot... [...]

    Lire toute la critique sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/27/plunge/

    Shaddam4 Le 28/05/2021 à 11:52:03

    L’immense qualité de cet ouvrage est de donner envie de se replonger dans le texte intégral après avoir été sidéré par la maturité de réflexions (sur elle come sur ses contemporains ) d’une jeune fille qui explose de vie à chaque page. Ce qui rend son destin d’autant plus tragique et émotionnellement profondément touchant.[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/28/le-journal-danne-frank/

    Buckethead Le 28/05/2021 à 11:05:12
    Lorna (Azpiri) - Tome 1 - Lorna

    Un recueil de courtes aventures que Lorna traverse en petite tenue ou carrément nue. Rien d'explicite ici, l'ambiance est plutôt légère. La simplicité des histoires est rattrapée par les excellents dessins d'Azpiri. Sympathique mais sans plus.

    Erik67 Le 28/05/2021 à 08:18:08

    C'est l'histoire d'une femme qui essaie d'avoir un enfant mais cela ne fonctionne pas malgré toutes ses tentatives de fécondation in vitro. Aimée et Jean sont pourtant très heureux en couple. Il ne leur manque qu'un bambin.

    Cependant, ces échecs suscessifs vont sans doute conduire Aimée à s'attacher à un petit garçon dans la crèche où elle travaille. Elle fait la connaissance de Julio qui est pourtant assez difficile dans son comportement ainsi que de sa mère Charlie, une jeune femme qui élève seule trois enfants dont deux plus âgés.

    Les chaussures de l'enfant sont trop petites et elles lui font mal aux pieds de l'enfant. La douce Aimée va commetre l'erreur d'en acheter une paire mais sans le dire à la maman. Est-ce bien une erreur au fond que de faire preuve d'un peu d'humanité ? En tout cas, cela va avoir de nombreuses conséquences assez néfastes car le règlement est le règlement.

    On ne peut pas interférer dans la vie des gens sur la façon dont ils s'occupent ou pas de leur enfant. Charlie essaie de s'en sortir au niveau professionnel et elle est obligée de faire certains sacrifices. Bref, rien n'est vraiment facile.

    J'ai aimé ce dessin tout en rondeur et ces couleurs chaudes qui illumine cet album de vivant. C'est typiquement le genre de graphisme que j'adore. Il y a des scènes contemplatives mais qui font du bien car elles me parlent.

    Pour le reste, la fin sera un peu douce amère comme pour insister sur le fait que la vie n'est pas toujours juste et n'est pas un conte de fée où tout se termine toujours très bien. Pour autant, il y a cette force qui nous permet de surmonter les obstacles et de continuer à vivre.

    Erik67 Le 28/05/2021 à 08:12:35

    C'est le genre d'histoire qui donne envie de pleurer car c'est malheureusement un véritable drame qu'a connu notre pays durant les années d'occupation. En effet, le gouvernement de Vichy et la police française ont livré des milliers de familles juives aux nazis pour les conduire à leur extermination dans des fours crématoires. On est allé cherché des élèves parfaitement intégré dans les écoles pour les massacrer honteusement au nom de préjugés raciaux.

    Une vieille professeur d'école va réunir un groupe d'ancien élèves dans les années 80 pour remémorer la mémoire de Louise Pikovsky qui lui avait laissé son cartable et des lettres avant d'être arrêté par la police. Elle voulait juste que cette professeure assez sympathique et bienveillante puisse les garder jusqu'au jour où elle reviendrait. Mais la vie en ces temps là n'était pas un conte de fée.

    J'ai été bouleversé par cette lecture même si je sais qu'il y en a d'autres qui traitent du même sujet. A la fin, on peut voir les photos de cette fille, de sa famille, de sa professeur, de ses camarades de classe qui ont réellement existé. Ce n'est pas une fiction car c'est arrivé.

    Je recommande bien évidemment une telle lecture dans un souci de mémoire pour ne jamais oublier ce qui s'est passé dans notre pays. Cela concernait également de pauvres enfants qui étaient brillants et qui avaient tout l'avenir devant eux. Tant de vies brisées.

    Erik67 Le 28/05/2021 à 08:11:04
    Comme sur un nuage - Tome 1 - Tome 1

    Un adolescent plutôt jovial vient d'intégréer un nouveau lycée. Il s'est tout de suite bien intégré mais il voit qu'un de ses camarades de classe est laissé un peu à l'écart. Il faut dire que ce dernier est victime d'une terrible rumeur à savoir qu'il est gay comme si c'était la pire maladie du siècle qu'il fallait fuir.

    Cet adolescent va tout faire pour se rapprocher et combattre la terrible rumeur. Il n'y croît d'ailleurs pas car Ko semble avoir une bonne amie qui le soutient. J'aurais envie de dire : et si c'était vrai, c'est grave? Il ne comprend d'ailleurs pas pourquoi il va entraîner du dégoût chez ce camarade de classe. Il n'aura de cesse que de vouloir être ami avec ce dernier sans trop comprendre ce qui se passe.

    Cela dégouline de bons sentiments et c'est parfois assez peu maîtrisé. Pour autant, cela se lit assez bien. On entre dans le quotidien de ces adolescents qui n'ont pas vraiment de gros problèmes à gérer que l'amour ou l'amitié.

    herve26 Le 27/05/2021 à 21:56:13

    C'est la première fois que j'achète et que je lis une bd signée Axel, pourtant j'ai souvent feuilleté ses précédents ouvrages sans pour autant franchir le pas. Alors pourquoi celui -ci? Sans doute en raison d'une couverture plus sobre qu'à l’accoutumée, représentant une femme bien mystérieuse.
    Mais derrière cette couverture assez intrigante, se cache un récit où l'érotisme flirte plus avec la pornographie qu'autre chose. Axel sait mettre en lumière les scènes de sexe voire les sublimer.
    Mais avec cette histoire d'adultère partagé, Axel nous offre un schéma plus complexe que l'on y pense.. En 65 pages, qui se lisent certes très vite -les pages muettes y sont nombreuses-, le destin de Sophie ne nous laisse pas indifférent.
    Le dessin d'Axel m'a surpris de prime abord. Les personnages sont presque ordinaires, et Sophie ressemble à ce que Hugh Hefner appelait "the girl from next door", la femme d'à côté, ce qui donne à ce récit un aspect assez réaliste.
    En abordant différents thèmes, l'adultère, la maladie, le dévouement voire la soumission à un homme, Axel nous offre un portrait intéressant et assez ambiguë de Sophie, une femme "fidèle".
    Finalement, je vais sans doute me lancer dans la lecture de ses autres albums.
    Livre à ne pas mettre entre toutes les mains, il va s'en dire.

    yannzeman Le 27/05/2021 à 21:44:20
    Jylland - Tome 1 - Magnulv le Bon

    Bon album, effectivement.
    La couverture est plus prometteuse que le dessin intérieur, mais l'ensemble se laisse lire de façon agréable et limpide. Le dessinateur ne maitrise pas toujours graphiquement ses personnages, mais cela reste correct. J'espère juste une amélioration du niveau graphique dans les futurs tomes.

    Le scénario est le gros point fort de cet album.
    Il est très bon, et proche de l'ambiance de la série "vikings". Pour qui aime la série, il ne sera pas dépaysé. C'est violent, et les personnages ne sont pas élevés dans de l'eau tiède !

    Hyper réaliste, ce titre a tout pour plaire, si le dessin devient vraiment très bon.

    Sotelo Le 27/05/2021 à 20:43:44
    Psychometrer Eiji - Tome 21 - Tome 21

    Une nouvelle série de meurtres cause la panique à Tokyo. Plusieurs personnes ont déjà été tuées par le biais d'engins explosifs particulièrement précis. En effet, à chaque fois seule la personne spécifiquement visée perd la vie, et ce même si l'explosion a lieu à proximité d'autres personnes. Nouvelle enquête donc pour Eiji et Ryoko, qui doivent vite retrouver le meurtrier, avant qu'il ne fasse d'autres victimes... Un excellent tome, entièrement dédié à cette nouvelle affaire, et il n'y a pas vraiment grand chose à lui reprocher : une intrigue prenante et très efficace, un rythme soutenu qui ne fléchit jamais, des rebondissements parfaits et nombreux, et un tueur surprenant et particulièrement effrayant, justifiant à lui seul une grande partie du tome précédent. Seul l'humour, comme toujours inapproprié et gênant, vient ternir une enquête assez remarquable.

    minot Le 27/05/2021 à 15:44:05

    Malgré un dessin plaisant tout en légèreté et en subtilité, agrémenté de couleurs pastels qui créent une ambiance propice au mystère, je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Si la première partie de l'intrigue est prenante (avec la découverte de ce diabolique Club du Suicide), le seconde est passablement confuse (où trop de personnages aux identités multiples compliquent la compréhension du scénario, à tel point qu'on ne sait plus qui est qui et dans quel camp se situent les personnages).
    Lecture décevante au final.

    Aaapollo Le 27/05/2021 à 13:16:06
    Natacha - Tome 22 - L'Épervier bleu

    Pourquoi se plaindre du travail de l'ami Walthéry? Si vous n'êtes pas content, passez outre! Mais ne crachez pas dans la soupe. Vous en connaissez beaucoup vous, des dessinateurs qui sortent encore des albums à l'âge qu'il a? Il faut lui laisser le temps; et s'il utilise des scénarii "vieux", c'est que cet immense bonhomme qu'est François Walthéry reste fidèle à ses amis. Oui, si un scénario a "dormi" dans un tiroir, c'est qu'il comptait certainement l'utiliser un jour. Moi, je suis toujours ravi de voir sortir un nouveau Natacha. J'ai eu l'honneur et l'immense plaisir de rencontrer FW deux fois à Cheratte et outre la sympathie qu'il dégage, j'ai été étonné par se disponibilité et sa gentillesse. Il y aura toujours des râleurs et si vous n'appréciez pas ce que sort Walthéry, passez votre chemin ou achetez des manga! Un seul album m'a quelque peu déçu, Natacha et les dinosaures" mais tous les autres sont magnifiques. François est le dernier "monstre sacré" de la BD et personne ne le remplacera jamais! Regardez donc ce que les "nouveaux" auteurs ont fait d'Astérix! Un véritable massacre et le pauvre Goscinny doit se retourner dans sa tombe s'il voit ce qu'on a fait des ses personnages. Ces deux idiots feraient mieux de s'abstenir car tout ce qu'ils font est exécrable. FW avait "promis" la sortie d'un numéro 24 pour les fêtes 2020, hélas, il a dû être retardé et à moins que je me trompe il n'est toujours pas sortit. Moi je dis MERCI à François pour Natacha mais aussi pour ses autres personnages. Les râleurs: essayez donc de créer, dessiner avant de critiquer l'un de tout meilleurs de la BD. N'oubliez jamais que Walthéry a révolutionné la BD avec la création de Natacha. C'est le premier qui a imposé une vraie femme (avec ses formes) Les autres personnages féminins étaient de vrais "garçons manqués", plates dans tous les sens du terme. Natacha est belle et a un caractère, parfois bien trempé!!! Par contre aujourd'hui, certaine BD est devenue quasi pornographique; à défaut de talent, on montre son c** , un peu comme les chanteuses d'aujourd'hui. Enfin, le SEUL maître à bord, c'est Walthéry qui choisit le scénario qu'il VEUT, n'en déplaise aux râleurs!

    Reginhard Le 27/05/2021 à 11:28:12
    Culottées - Tome 1 - Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent 1

    Œuvre contemporaine destinée à l'édification des masses enfantines.
    Bagieu a un style de dessin libre, inventif, efficace et plus qu'agréable. Mais pour le fond elle s'avère (une fois admis que les normes morales ont changé) être une improbable réincarnation de feu notre Oncle Paul.

    darwin03 Le 27/05/2021 à 09:37:49

    Bonjour un must indispensable à tout amateur de bd Une fois que vous avez commencé on ne le lâché plus même si l intégrale nécessite de gros bras vu le poids

    Reginhard Le 27/05/2021 à 09:29:15
    Best of Marvel - Tome 12 - Les guerres secrètes

    Historique donc indispensable!
    Pour la première fois étaient réunis les douze épisodes des guerres secrètes à destination du public francophone.
    Jim Shooter au scénario, Mike Zeck (deux tiers) et Bob Layton (un tiers) pour le dessin : des bons mais pas les plus grands de l'équipe Marvel de l'époque. Personne n'avait anticipé l'importance que prendrait ce spin-off dans l'Univers Marvel. Ce qui nous rappelle que la puissance mythologique des comics est totalement indépendante de la qualité de leur scénario ou de leurs dessins (pensez aux premiers épisodes de Spiderman).

    Historique donc daté.
    Daté dans le récit et les personnages, daté dans les dessins et la mise en page. Et surtout dans l'édition : Panini ayant conservé la palette de chez Lug, on se croirait d'avantage dans une pochette de MnMs que devant un comics. Et pourtant c'est cette édition que je préfère à celles plus léchées et cartonnées qui viendront bien plus tard. Elle porte en elle la fougue de l'enfance et de l'adolescence d'un genre qui n'était pas encore établi et embourgeoisé. Elle était, elle est
    Historique.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:43:57

    On va suivre le parcours d'une prof pas comme les autres dans un établissement scolaire puisqu'il s'agit de la documentaliste du CDI. On entre également dans sa vie privée car elle doit aussi gérer son adolescente rebelle en plus des élèves dans la journée. Tout un programme!

    Visiblement, elle est parfois dans l'attente de projet pédagogique organisé par les professeurs ce qui lui permet de travailler voir de sympathiser avec les élèves pour leur donner le goût d'accomplir des choses intéressantes liés à la culture de ce monde. Cependant, il y aura également des moments difficiles surtout quand on est face à la détresse psychologique d'une élève. Elle doit également trouver en elle la part d'assistante sociale alors que ce n'est pas forcément son métier. Elle trouvera toujours les mots justes.

    A noter de longs passages où les professeurs se plaignent des élèves et d'une baisse générale du niveau. Il y a de quoi s'inquiéter si cela reflète effectivement la réalité. Je laisse place à une part de doute. D'ailleurs, elle répond que ce n'est pas le niveau qui baisse mais le monde qui change et les élèves avec. Cette explication me convient mieux.
    Il y aura des moments assez amusants lorsqu'elle est par exemple dans un parc en plein été à se prélasser au soleil et qu'elle croise la route d'un ancien élève qui souhaite la présenter à sa femme. J'aime bien cette part de reconnaissance.

    D'autres thématiques propres au métier sont également évoqués comme la concurrence de Youtube en matière de pédagogie où l'on peut mettre sur pause ou revenir en arrière lorsqu'on ne comprend pas un concept ce qui n'est pas forcément le cas lors d'un cours donné par un professeur.

    Bref, au final, on aura droit à une sympathique chronique qui nous explique ce métier et on verra d'ailleurs une réalisation concrète à la fin avec tout un groupe d'élèves qui va beaucoup apprendre sur le thème d'une escapade à l'opéra.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:27:00

    Je suis toujours preneur de récit et de témoignages via le roman graphique ou la BD historique sur ce qui s'est passé dans le monde et que l'on ignore faute de projecteur basé sur l'actualité.

    Il est question d'un massacre à grande échelle perpétré par l'Etat islamique en 2014 sur un peuple vivant sur les bords des monts Shingal dans le nord de l'Irak. Cela serait le lieu où l'arche de Noé se serait échoué d'après certaines légendes.

    On va faire connaissance avec les Yézidis qui ne sont ni chrétien, ni musulman et qui ont une croyance bien à eux : un archange qui se serait transformé en paon. Pas de textes sacrés mais une tradition orale qui se transmet depuis des millénaires de génération en génération.

    Moi, je suis pour la préservation des peuples et des cultures et non pour leur extermination au nom d'une religion ou d'un pouvoir hégémonique. Bref, cela le mérite d'être clair et je tiens à le souligner pour ne laisser aucune place au doute.

    Visiblement, la cause de leur malheur en août 2014 serait que des milliers de soldats kurdes, les Peshmergas qui avaient juré de protéger les lieux se sont enfuis devant l'avancée des forces de l'état islamique. Fort heureusement, des milliers de Yézidis réussiront à s'enfuir grâce aux montagnes et à un corridor tenu grâce à une milice kurde de Syrie. La réalité est souvent assez complexe. L'auteur ne tombe pas dans la facilité de l'explication.

    Cet ouvrage a le mérite de nous apprendre davantage sur un génocide méconnu du XXI ème siècle.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:23:52
    Elin, la charmeuse de bêtes - Tome 1 - Tome 1

    Il s'agit d'un village où l'on élève des sortes de dragons de combat. Il est vrai que cela ressemble beaucoup à de gros crocodiles assez imprévisibles et plutôt menaçants.

    D'emblée, j'ai aimé cette ambiance un peu particulière et un peu sombre. On s'attache assez rapidement à Elin et à sa mère en charge de la garde de cinq Tôda qui meurent brutalement durant une nuit. Elle sera emprisonnée pour ce crime alors qu'elle n'est pas responsable de ce qui est arrivé.

    C'est en effet une société patriarcale très guerrière et plutôt repliée sur elle-même et qui a tout misé sur ces dragons protecteurs. La jeune Elin va devoir alors prendre son destin en main avec un don assez mystérieux.

    La suite ne m'a pas déçu, loin de là. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris au fil des tomes. On suivra Elin dans ses aventures parsemées de beaucoup d'épreuves dans un monde assez rude. de la très bonne fantasy qui dépasse toutes les attentes.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:09:09

    Les fakes sont entrain d’inonder la toile et beaucoup de gens y croient. On peut dire que l'inventeur du fake a été Orson Welles car il a mis en ondes sur CBS « la guerre des mondes » de l'auteur H.G. Wells. Visiblement, certains auditeurs y ont cru fermement et cela a été la panique.

    Ce récit va prendre pour base ce fait pour adapter une histoire où un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider pour échapper au massacre des martiens. Visiblement, la chaîne de radio CBS va subir des plaintes et des procès. Elle dépêche sur place un journaliste afin d'enquêter sur ce qui s'est réellement passé.

    Le thème de cet ouvrage est de démêler le vrai du faux. Il faut parfois beaucoup de perspicacité afin d'y arriver. Il y aura d'ailleurs de multiples rebondissement pour arriver à un résultat que j'ai jugé pas vraiment crédible. Mais bon, passons !

    C'est assez bien exploité mais je ne crierai pas au chef d’œuvre. Et, ce n'est pas une fake news!

    TDH75 Le 27/05/2021 à 07:33:25
    X-Men (L'intégrale) - Tome 4 - 1980

    « X-men, l’intégrale 1981 » vaut surtout le détour par les derniers épisodes issus du tandem Claremont-Byrne, même si le spin off avec Cyclope et l’Homme Chose ne manque pas de saveur.

    Comme conscient de ses propres insuffisances, Cockrum s’associe avec d’ autres dessinateurs comme Josef Rubinstein et Bob Wlace avant même de laisser la place à Jim Sherman, Bob Mc Leod, Rubinstein et Brent Anderson dans la dernière partie de l’intégrale mais cela ne suffit pas à recréer la magie de l’association Claremont-Byrne.

    Néanmoins, Fatalis et Magneto constituent des « valeurs sures » de l’univers Marvel et on ne peut pas dire que ces épisodes soient ratés, ils manquent simplement d’imagination et de style !

    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1981-chris-claremont.html

    DupontDupond Le 27/05/2021 à 00:48:50
    Contrapaso - Tome 1 - Les enfants des autres

    trés bon formidable et tien en haleine, tré bon dessins et couleur Bravo si une suite j'attends avec impatience

    Tiburce2 Le 26/05/2021 à 18:39:03
    Elric (Blondel/Cano/ "Collectif") - Tome 4 - La Cité qui rêve

    Cela reste globalement très bien. Les auteurs ont pris une certaine liberté dans leur adaptation, mais restent fidèles à l'esprit de l'oeuvre. Le personnage d'Elric, torturé, cruel, décadent, rebelle, est parfaitement rendu et maitrisé, notamment dans son refus d'être manipulé par des dieux qui le dépassent et dans son attration/dégout de Melniboné.
    L''atmosphère et l'univers gothiques et décadents sont bien rendus. Le tout est servi par un dessin et un graphisme magnifiques, tant par la précision, la scénographie que par la créativité de certains visuels (notamment les dieux - sublimes!).

    Au final, une belle adaptation d'heroic fantasy solide, maitrisée, et graphiquement très belle. Il ne manque qu'un peu de souffle et de tension dans les enjeux pour en faire une grande oeuvre (ce qui était aussi a mon avis le cas de l'oeuvre de Moorcock).

    4/5 - à lire, surtout si vous êtes amateurs d'heroic fantasy

    LeDocBass Le 26/05/2021 à 17:16:36
    Valhalla Hotel - Tome 1 - Bite the Bullet

    Comment vous dire ?? J'ai ADORE !!!
    Des personnages totalement décalés ou totalement barrés, perdus au milieu des Etats Unis profonds en plein RedNeck country, de l'humour, de l'action, des références en veux tu en voilà, des paysages superbes, un dessin très dynamique, des couleurs splendides et une intrigue un peu louche qui commence à se dessiner dans ce tome et qui nous invite à lire la suite. Si le tome 2 est dans la même lignée, voilà deux albums INDISPENSABLES qu'il faudra avoir dans sa collection. Vivement la suite !!

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 17:14:28

    L’album La Dame, le Cygne et l’Ombre , publié en 1989, présente trois histoires inspirées de l’univers cinématographique. Dans le premier « one shot », intitulé « La dame d’épées », le dessinateur Philippe Berthet aidé par sa femme et scénariste Dominique David nous transporte dans la région mexicaine du Michoacán, plus précisément dans la ville de Pátzcuaro. Là, le cinéaste Gorky Stubborn retrace pas à pas les dernières heures de son ami scénariste Jim O’Henry retrouvé assassiné ou suicidé quelques jours auparavant. Après un entretien avec une vieille chiromancienne qui lui lit l’avenir dans des cartes de tarot xultún représentant des anciennes déités, Gorky part à la recherche d’une jeune femme nommée Almería, l’héroïne du scénario inachevée de O’Henry. La venue de Stubborn n’est pas du goût de tout le monde et il se fait agresser dans sa chambre d’hôtel avant qu’on ne lui dérobe le manuscrit.
    La fête des morts étant arrivée, Stubborn s’embarque sur l’île Janitzio située au centre du lac de Pátzcuaro, convaincu qu’il est que la solution de l’énigme se trouve là-bas. Il y retrouve en effet Almería qui lui apprend son aventure avec Jim. Or, la communauté tarasque à laquelle elle appartient, une communauté qui a conservé en grande partie l’authenticité de ses coutumes, lui interdit d’épouser une personne étrangère à son peuple. Déjà sa mère avait trahi sa communauté en aimant un blanc. Jim fut donc assassiné pour cette raison cependant que Gorky est en passe de suivre le même chemin. C’est sans compter l’aide d’Angel, un jeune vagabond loquace, qui permet à Gorky d’échapper à la mort. Cette courte histoire se termine par le retour de Gorky à Hollywood où le film tiré du scénario de Jim est un succès. De son côté, Almería est enceinte d’un petit garçon.
    Cette histoire est fort bien documentée. Non seulement l’espagnol qui est très présent dans les dialogues des personnages est bien maîtrisé – une seule faute dans le mot « Municiónes » qui n’a pas besoin d’accent – mais les décors sont crédibles et l’univers mexicain de la fête des morts, certes assez topique, est bien figuré.

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 17:02:48
    Barracuda (Weinberg) - Tome 2 - Le puits sacré de Chichen Itza

    En 1979, le dessinateur belge Albert Weinberg (1922-2011), bien connu pour son personnage de Dan Cooper, un jeune aviateur canadien, publie les deux seuls albums de la série des « Barracuda », surnom de deux plongeurs, l’Allemand Jan et le Danois Eric. Le premier opus, Les drakkars d’or, nous transporte en Scandinavie cependant que le second, Le puits sacré de Chichén Itzá , nous conduit au Mexique, plus précisément au Yucatan.
    Chichén Itzá qui, selon Jan, « de toutes les villes mayas, [est celle] qui a atteint le plus haut degré architectural de ce peuple », n’est autre que le personnage principal de la bande dessinée. L’ouvrage commence certes à Acapulco, décrite comme sur une brochure touristique (« Côte Ouest du Mexique. La douceur du climat, les innombrables plages de sable fin et le confort des hôtels attirent constamment les touristes par milliers. Le symbole de cette joie de vivre, c’est la ville balnéaire d’Acapulco, baignée par les eaux tièdes du Pacifique. Partout, plantés dans des écrins de verdure et de fleurs, les hôtels luxueux s’échelonnent à quelques pas des eaux émeraude. ») pour nous entraîner ensuite à Taxco (« Taxco est une bourgade très ancienne ayant conservé entièrement son caractère typiquement mexicain et qui est devenu un site classé. Située entre Acapulco et Mexico, Taxco est visitée par des milliers de touristes dont beaucoup sont attirés par les bijoux en argent. Il y a près de 200 « boutiques » à Taxco qui regorgent d’objets en argent. Les mines sont à quelques pas ; elles truffent les flancs de la montagne, depuis plus de 400 ans. Cortès les a visitées avant les touristes d’aujourd’hui… ») mais l’action se déroule essentiellement dans « la mystérieuse cité maya-toltèque, endormie depuis près de cinq siècles ».
    A la lecture des pages de l’album, on ressent l’admiration de Weinberg pour cette cité et la documentation qu’il a réuni afin de reproduire le plus fidèlement possible les décors et les objets. Ce trait de la bande dessinée est à la fois ce qui en fait sa qualité et son plus gros défaut. On y décèle trop le didactisme. Les explications sur les hiéroglyphes (« Tout comme les Egyptiens, les indiens habitant les terres du Mexique et une partie du Guatemala, avant l’arrivée des conquistadores espagnols utilisaient une écriture hiéroglyphique, dont la traduction este encore malaisée, les Aztèques et les Mayas donnant diverses interprétations par signe ou motif peint au gravé. »), sur l’existence – fictive ici – d’un tombeau sous l’Observatoire (« il s’agit d’un croquis de la pyramide des Inscriptions à Palenque. On y a découvert une ancienne crypte dans laquelle reposaient les restes d’un haut dignitaire. Il s’agit d’une découverte qui a bouleversé la théorie admise jusqu’alors [car] on affirmait que les pyramides américaines contrairement à celles d’Egypte ne contiennent jamais de tombes ») et surtout les longs commentaires sur le cenote, le puits sacré, fort bien expliqués par ailleurs, font perdre à l’ouvrage sa part de spontanéité et d’imagination. Voilà pour exemple le texte explicatif du cenote qui accompagne la reproduction des fouilles de 1967 :

    "Le puits sacré de Chichén Itzá, appelé aussi cenote par les Mexicains, n’a pas de caractère unique. Le sol calcaire de la presqu’île du Yucatan en est truffé dans sa partie septentrionale. Beaucoup parmi ces excavations atteignent plus de 70 m. de diamètre et les eaux qui les remplissent seraient d’origine souterraine. Les Mayas qui n’utilisaient aucun système d’irrigation malgré la sécheresse du climat, s’en remettaient à Chac, le dieu de l’eau et de la pluie, pour assurer leurs besoins. Pour attirer les faveurs de Chac, on jetait dans le puits de l’encens, du copal, des objets d’or, des bijoux, du jade, etc. Par la suite, on en vint aux sacrifices humains… Il en fut ainsi durant plusieurs siècles à Chichén Itzá. Ainsi, ces objets accumulés au fond du puits finirent pas constituer une véritable mine d’or pour les chercheurs de trésor et pour les archéologues… Arrivés les premiers, les conquérants espagnols transformèrent en lingots les objets d’or qu’ils récupérèrent. Puis, jusqu’au 20è siècle c’est l’oubli pour le puits des sacrifices. Entre 1904 et 1907, un américain en tenue de scaphandrier est le premier à explorer le cenote. Il en remonte une multitude d’objets d’une valeur inestimable qui sont aujourd’hui au musée Peabody de l’Université de Harvard. En 1954, sous le contrôle de l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire, une expédition est montée et des plongeurs appartenant au club des « frogmen » de Mexico descendent dans le puits. Hélas, l’eau bourbeuse les empêche de localiser les objets ensablés dans le fonds du puits. De 1960 à 1968, nouvelles explorations. Parmi les richesses, des dizaines de crânes humains… macabres présages ? »

    Cela étant, l’album conte les aventures des deux plongeurs européens accompagnés de Beatriz, une archéologue mexicaine blonde et qui déchiffre les hiéroglyphes aussi vite qu’elle lirait un journal !, de deux plongeuses de l’INAH et de Juan, un pilote d’hélicoptère. Ces personnages se retrouvent autour du cenote afin de poursuivre son exploration. Mais, c’est sans compter sur une bande de trafiquants de diamants qui pense avoir perdu leur butin dans les eaux troubles du puits après leur crash d’avion. Pris en otage, nos héros doivent récupérer les sacs de diamants au fond du puits. A cette occasion, ils découvrent un passage qui les mène vers un tombeau inviolé qui va leur permettre de sortir et de prendre à revers les trafiquants. Seul Juan, le pilote d’hélicoptère, meurt dans cette aventure après que son appareil se soit écrasé contre une pyramide. On appréciera la comparaison de cette mort avec celle des milliers de prisonniers sacrifiés : « Comme une victime expiatoire, l’hélicoptère disloqué roule jusqu’à la base de l’édifice ».

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 16:58:59
    Sylvain et Sylvette (albums Fleurette) - Tome 56 - En route pour le Mexique

    La bande dessinée francophone est pleine de couples d’aventuriers, souvent jeunes et a priori peu prédisposés à se lancer tête baissée dans des voyages à travers le monde : Sylvain et Sylvette, deux jeunes fermiers bien franchouillards en sont un exemple frappant. Imaginées par Maurice Cuvillier pour la revue Fripounet et Marisette, les aventures de ces petits héros furent dès 1953 éditées sous forme d’albums brochés. Dans le numéro 56, daté de juillet 1962, ils partent « en route pour le Mexique » .
    Sans que l’on sache, au début de l’album, les raisons de leur voyage – leur ami Isidore Tartalo a décidé de conduire nos deux jeunes compagnons au Mexique dans son ballon mais il n’explicite la raison de son voyage que plus tard (écrire un livre sur les Aztèques) –, Sylvain et Sylvette et leurs animaux (Cui-Cui l’oiseau rouge, Moustachu le chat, Gris-Gris l’âne, Raton la souris et tous les autres) se retrouvent bien vite au-dessus du Río grande « qui longe la frontière des Etats-Unis et du Mexique », découvrent les montagnes de la Sierra Madre puis se posent dans un village accueilli, comme il se doit, par des mariachis ! L’image d’Epinal est souvent présente dans cet album, notamment à travers la figure – typique ! – du Mexicain, dormant sur son âne avec son grand sombrero. Néanmoins, l’ouvrage a le mérite de représenter quelques fêtes traditionnelles mexicaines et d’en donner l’explication, la « danse des rubans », la piñata où « il s’agit de taper, les yeux fermés, sur cette calebasse pleine de bonbons » et la danse des voladores ou « faiseurs de pluie » car « tournant pendant des heures, les anciens Aztèques pensaient obtenir ainsi la pluie ».
    Après un bref séjour dans le village, nos héros décident de partir à la recherche du Temple du Soleil du dieu Tutubetubegay, un nom pour le moins original ! Sur le chemin, ils échappent de peu à la mort en raison de rochers qui se détachent mystérieusement des flancs de la montagne et ils finissent par recevoir un message pour le moins explicite « Malheur aux étrangers s’ils s’approchent du temple sacré », en français dans le texte ! Tartalo, contre toute évidence, ne croit pas à la dangerosité de l’expédition et décide de poursuivre l’aventure. Nos héros arrivent finalement dans le temple, vaguement mexicain, où est conservé un précieux codex, c’est-à-dire des « tablettes de lois écrites et peintes ». Après quelques péripéties, Sylvain trouve un passage secret cependant que Raton la souris réussit à empêcher le gardien du temple de blesser les trois protagonistes. Après sa chute, le gardien se relève et Tartalo reconnaît en lui son vieil ami, le professeur Pailledeblé, disparu depuis trente ans, qui se prenait pour le dieu Tutubetubegay. Ayant recouvré tous ses esprits, le professeur décide d’abandonner le temple et d’écrire un livre sur les Aztèques en collaboration avec Tartalo.

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 16:56:46
    Blondin et Cirage - Tome 5 - Au Mexique

    A l’instar d’Hergé, Joseph Gillain (1914-1980), plus connu sous le pseudonyme de Jijé, fut l’un des plus grands noms de la bande dessinée belge au point que depuis le 26 mai 2003 la ville de Bruxelles compte son Musée BD Jijé. Auteur de plusieurs séries comme Jojo, Freddy Fred ou bien Jerry Spring pour ne donner que quelques exemples, Jijé s’est fait connaître avant tout par les épisodes des aventures de Blondin et Cirage, deux amis inséparables, l’un blond, l’autre noir, comme le suggère leur nom respectif, qui vivent de nombreuses aventures policières mais aussi fantastiques dans l’épisode des soucoupes volantes. Créée en 1939 dans le magazine catholique « Petits Belges » – ce qui explique les références à des Saints et à des personnages bibliques et le fait que les deux héros soient des scouts –, cette série disparaît quelques années plus tard, en 1942, car les religieuses estiment que les albums dissipent les enfants… Après un long séjour en Amérique et au Mexique, Jijé reprend ces héros au début des années 50 (cinq volumes de 1951 à 1955) avant de se concentrer sur la série « Jerry Spring » qui sera une des premières grandes bandes dessinées européennes axées sur l’Ouest américain.
    Jijé publie donc en 1952 les aventures de Blondin et Cirage au Mexique . Le scénario est très dense mais peut se résumer de la manière suivante. Conchita, une jeune fille orpheline, doit partir au Mexique afin de retrouver son oncle Henri (ou Enrique). Alors qu’elle se trouve dans l’avion privé qui la conduit en Amérique, Monsieur González, son tuteur, essaye de la tuer mais c’est sans compter l’intervention opportune de Blondin et Cirage, réfugiés et cachés par mégarde dans l’avion. Après avoir échoué sur la côte mexicaine, nos héros décident de ramener Conchita chez son oncle mais tout a changé. Ce dernier est aux portes de la mort, le médecin et l’infirmière sont des sbires de González et l’on apprend rapidement que les conspirateurs recherchent le trésor de don Roberto, le père d’Enrique. González, qui a réussi à fausser compagnie aux policiers qui le tenaient prisonniers et a éliminé ses associés, ne cesse de jouer de mauvais tour à nos amis avant qu’un serpent mortel ne le pique mortellement. Finalement, la clé de l’énigme se trouve sur une inscription du tableau préféré de don Roberto : « Primo avulso non deficit alter » (« le premier arraché, il y en a un autre »). Sous une partie de la toile, les jeunes gens découvrent la lettre suivante : « En prévision des temps troublés qui s’amorcent, j’ai forgé de mes mains secrètement la rampe de l’escalier d’honneur de mon hacienda. Elle est en or massif dissimulée sous la peinture. Elle constitue toute ma fortune, que je lègue à mes héritiers. Don Roberto ».
    Grand connaisseur du Mexique, le tableau que Jijé nous offre de ce pays et de ses habitants est très réussi. On retrouve toujours les célèbres cactus, les églises coloniales, les mariachis qui distraient les fêtes, les habitants aux vêtements blancs et aux larges sombreros mais il ajoute des détails qui ne sont pas courants dans d’autres bandes dessinées. Il signe ainsi un magnifique dessin représentant un maguey ou agave, une plante magnifique à la couronne foisonnante constituée de feuilles acérées. Cette plante est très importante pour les Mexicains car sa sève fermentée entre dans la composition d’un alcool très prisé, le pulque. Sa consommation provoque parfois des troubles publics ce à quoi fait référence l’officier de police lorsqu’il interroge l’homme qui a perdu son âne et sa récolte de la semaine : « Et vous n’avez pas pu vous garer ? Vous aviez bu un peu trop de pulque, sans doute ? ». Autre référence peu fréquente, celle du zopilote dans le nom de la rue où habite le peintre. Ce mot qui provient du nahuatl tzopílotl renvoie à un oiseau rapace et charognard au plumage noir irisé. C’est une sorte de vautour très présent au Mexique. Enfin, Jijé illustre parfaitement les fameux taxis jaunes mexicains (des Coccinelles), les trains verts, les ambulances ou bien l’hacienda de San Luis Potosí au Nord de la capitale. Par ailleurs, il fait référence aux temps troubles de la révolution mexicaine.
    A l’instar de la description du Mexique, l’espagnol est très bien employé, tantôt dans des phrases françaises (« « il faut raconter cela à la jefatura amigo » ; « la femme avait un rebozo rouge sur la tête ») ou, plus souvent, en rapportant directement les propos des personnages sans prendre la peine de les traduire (« ese muchachito es amigo mío » ; « no puede caminar » ; « yo no sé nada, señor »). Seules deux fautes peuvent être relevées dans le prénom et le surnom de deux des personnages, Alonzo (au lieu de Alonso) Pérez, et pépé au lieu de pepe. Mais tout cela n’est pas bien grave car Jijé réussit à nous transmettre ici une image du Mexique tel qu’il l’a connu et aimé, sans jamais tomber dans un travers courant, à savoir la caricature.

    Nicolas Balutet

    yannzeman Le 26/05/2021 à 14:31:43
    Tounga (Intégrale) - Tome 5 - Intégrale 5

    Le niveau remonte un peu, pour ce volume 5.

    Les dessins sont en progrès, mais restent très loin des 1ers albums. Si les animaux ont toujours été réussis, les humains et les décors se sont dégradés au fil des ans. Aidans a cherché à surfer sur des modes graphiques, alors qu'il avait visé juste au départ.

    Néanmoins, cette intégrale 5 remonte un peu dans mon estime, parce que les dessins sont corrects (j'y retrouve ce que je lisais dans le journal de Tintin), avec une mention spéciale à Ohama qui mérite à elle seule la lecture !

    Et les scenarii sont aussi meilleurs que dans le volume 4.
    Du coup, j'ai passé un bon moment de lecture, pas que nostalgique.