Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2025 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 12/01/2025 à 14:35:48 en 0.1973 sec
extraordinaire, superbes bd,
super scénario, super concept, super dessinateur
une perle rare
l'ambiance est superbement réussi, le miroir blues/boxe est digne des grandes histoires de la prohibition
il fallait que j'écrive un commentaire pour vous dire à quel point cette BD était géniale, j'en reviens pas j'ai tout dévoré en quelques minutes et quel voyage !
Je la recommande à tout le monde !
Les dessins sont super, l'histoire géniale et meme moi qui n'ai pas lu les Marvel (juste vu les films) j'ai tout suivi sans probleme c'etait extra !
Après le vin, Eric Corbeyran s'attaque au parfum comme sujet de sa nouvelle série dans le monde du luxe. On va être au cœur d'une lutte de pouvoir dans une société qui compose les différentes flagrances pour le marché. C'est toujours intéressant de voir le processus de création de ces ingrédients qui vont composer une formule unique. La filière parfum est l'une des plus concurrentielles et les plus secrètes. Bref, on va découvrir en profondeur l'univers du parfum.
Il est vrai que cette saga familiale va démarrer avec une série de personnages et d'événements qu'il sera difficile de relier dans un premier temps. Pour autant, au fur et à mesure, on se rend compte des enjeux, qui sont les gentils et les vilains qui veulent le pouvoir dans cette entreprise très convoitée. Il y a également ceux qui se font avoir en beauté. Nul doute qu'il convient de ne pas accorder sa confiance à n'importe qui et surtout dans sa propre famille.
Je suis de ceux qui vont suivre la famille Capella installée dans la capitale du parfum à savoir Grasse. Cette guerre de succession promet de belles surprises. J'ai hâte d'avoir la suite. C'est bien dessiné et c'est bien ficelé au niveau de l'intrigue. Bref, voilà un auteur qui a du nez !
L'histoire n'est pas inintéressante, c'est même plutôt prenant, mais qu'est-ce que c'est moche... les dessins sont vraiment rebutants, et les couleurs sous Photoshop fades et grossières.
Les personnages sont à peu près tous complètement idiots, et la conclusion ...n'est pas super satisfaisante mais bon pourquoi pas après tout. Je ne vois pas bien ce qu'ils auraient pu en faire d'autre.
Pour un passionné d'Histoire et de BD, comme moi , un vrai plaisir de voir ces deux passions réunies dans ce récit, d'autant plus précieux que de nombreux anciens combattants et résistants ne parlaient pas de leur guerre et sont maintenant partis sans laisser de témoignage ! Ce livre m'a fait regretté une nouvelle fois de ne pas avoir fait parler plus mon arrière grand mère, résistante de la première guerre mondiale (et oui cela existe) et ma grand mère au fort caractère et picarde comme Madelaine, et du même âge.
Merci aux auteurs de leur rencontre avec elle, de leur travail pour restituer cette histoire et d'avoir inclus dans l'album le récit de cette rencontre.
J'ai une grosse envie de lire la suite, non pas parce que les faits sont inconnus, on les trouve sur internet, mais par le plaisir de connaitre la version de Madelaine, son récit et sa traduction par les auteurs , scénarios, dessins, et couleurs qui rendent ce récit plus facilement accessible qu'un simple livre de mémoire pour les plus jeunes.
Mon seul regret, il va falloir plusieurs années pour avoir le récit complet !
C'est en 1946 que se déroule ce quatrième tome du "Décalogue". Le destin de quatre amis bosniaques va se retrouver bouleversé par la guerre et ses horreurs, dans une intrigue remarquablement écrite. Il y a du suspense, des rebondissements et un final aussi réussi qu'implacable. Et le livre "Nahik" qui survole tous ces évènements de sa présence maudite... Tout est vraiment remarquable, et seul un dessin pas toujours maîtrisé empêche ce tome d'être parfait. Le meilleur tome jusqu'à présent.
J'ai bien aimé ce road-trip sans voiture dans la province de Bolzano qui est située à l’extrémité septentrionale de l’Italie, aux confins de la Suisse et de l’Autriche. Riccardo, 18 ans, décide de convier son meilleur ami Lorenzo pour une randonnée destiné à remettre le compteur à zéro.
J'ai beaucoup aimé le dessin tout en rondeur et douceur qui va nous montrer également de magnifiques paysages de l'Italie et ses lacs entourés de montagnes. Cela donne envie de découvrir cette histoire de randonnée.
Riccardo souffre du divorce de ses parents et il vient à peine de terminer le lycée sans savoir ce qu'il veut faire vraiment. Bref, il a du mal à communiquer avec son meilleur ami sur le fond des choses ce qui le soulagerait sans doute. Il va falloir tout un cheminement extérieur et intérieur. Il y aura également des rencontres intéressantes au gré de ce voyage.
C'est le genre de récit où il ne se passe pas grand-chose d'extraordinaire. C'est juste des petits moments à travers une escapade. Mais bon, c'est cela la vraie vie et cela demeure toujours aussi passionnant pour moi.
Une BD qui est passée un peu inaperçue mais qui est une vraie bd d'auteur qu'il convient de découvrir car c'est une quête assez salutaire.
Je pensais avoir lu toutes les Rubriques à brac et non, il m'en manquait une. Ce n'est pas la meilleure mais malgré tout c'est très bien. L'humour de Gotlib est là par petites (et grosses) touches au gré de différentes présentations (véridiques) de tableaux emblématiques. La coccinelle et professeur Burp se promènent au fil des pages.
Non vraiment c'est à lire et posséder pour les inconditionnels de Gotlib dont je suis.
On est monté crescendo avec cette aventure. Là, on peut vraiment dire que les auteurs se sont surpassés avec le final d'anthologie, c'est très spectaculaire et les dessins sont fantastiques.
Visiblement Charlier s'est amusé à reprendre les codes du film Rio Bravo pour cet album. Une fois encore, on suit les exploits de Blueberry avec délectation. Cette fois, il doit débarrasser la ville de Silver Creek des frères Bass, deux fripouilles qui n'hésitent pas à liquider de sang froid les sheriffs qui leur barrent la route au pouvoir. Les coulisses nous donnent plus de détails concernant la couverture et l'inspiration de Moebius pour la dessiner.
Un plaisir de me replonger dans le travail commun de Hubert et Zanzim. La sirène des pompiers vaut le détour ! Un récit qui va mêler hargne de découverte de cette sirène et désespoir de ce peintre Gélinet. Leur rencontre va propulser Gélinet au sommet de l'Art (qui était pourtant bien mal parti avec ces oeuvres plates et sans intérêt) mais dégouter la sirène de Gélinet.
Un récit qui explique avec l'imaginaire d'Hubert l'ascension de Gélinet.
La sirène touche par son innocence et sa métamorphose en Femme qui s'impose !
tres bonne BD: l histoire est bonne (et surprenante). le dessin est bon (si vous avez aimez Katanga vous aimerez). bref n hesitez pas a l acheter
Très bonne BD, à lire d'une traite sur cette intégrale c'est encore mieux ! Une enquête à la Sherlock avec un personnage féminin rend ce récit d'actualité. Une mafia tentaculaire dans les hautes sphères londoniennes. Un dessin sombre qui colle parfaitement à cette atmosphère. Un chouïa désappointée par ce changement radical d'ambiance graphique sur le dernier tome qui jure un peu néanmoins.
C'est le portrait d'un vieil homme Monsieur Vadim qui était autrefois mercenaire et qui semble reprendre du service pour aider un belge mafieux contre un autre dans les milieux sordides de la côte d'azur.
Malgré son arthrose, le vieux solitaire sera plutôt d'une redoutable efficacité. Tous les services secrets devraient l'embaucher à commencer par celui de Sa majesté ! Mais bon, il s'est mis du côté de la pègre contre une autre. Il joue plutôt du côté du mal. A chacun son truc.
J'avoue que ce type de récit n'est pas trop ma tasse de thé mais bon parfois, il faut découvrir de nouveaux horizons. Ce polar demeure tout de même assez divertissant même s'il ne fait pas dans la dentelle. Certaines scènes sont ultra violentes mais il y a toujours une pointe d'humour pour adoucir l’œuvre.
Bref, les retraités n'ont pas dit leurs derniers mots ! Les lecteurs des vieux fourneaux seront ravis. Les autres aussi ! Suite et fin dans le prochain tome.
Un album qui a repris du coffre au niveau ambiance et scénario pour flirter à nouveau sur ces aspects là avec les premiers opus de la série.
Un dessin qui fait lui aussi honneur à ces prédécesseurs même si on regrettera l'absence (ou l'extrême rareté) des excellents gros plans qui remplissaient les cases des toutes premières aventures de notre détective préféré.
Un bon rebond suite au tome 5 un peu en dessous, des trognes retrouvés, une atmosphère des plus glauque, des escrocs toujours plus malhonnêtes et un Blacksad en pleine forme.
Excellent !
Un petit bijoux...
Cette adaptation du roman d'Hector Malot (bien plus connu des quadra grâce à récré A2) est une vrai réussite. Si le scénario couvre parfois un peu vite certains passages qui auraient mérités meilleur traitement, le dessin et la colorisation, d'une délicatesse absolu, concèdent une tonalité bienveillante au récit qui fait chaud au cœur. Et quel plaisir au final de retrouver Vitalis, Jolie cœur, Capi et consorts...
A dévorer sans retenu !
Dans la continuité du 1er tome, un scénario qui prend effectivement quelques raccourcis faciles avec ses personnages secondaires (trop souvent superficiels) mais une histoire finalement assez rythmée et bourrée d'action, le tout accompagné d'un dessin qui dynamise l’ensemble et nous offre un album plaisant dans la lignée des meilleurs aventures du genre.
Toujours fan, vivement le 3ème opus...
Toujours aussi bien que le premier tome.
Humour, action sont au rendez vous
Je recommande pour les fans de ce style de bd
pour ma part, très bonne surprise.
Se laisse bien lire, et avec un dessin et une histoire de qualité
Je recommande
Nous suivons les aventures du lieutenant Armand Colbert de la fin du consulat au début de l'Empire, avec un certain Pierre Cambronne, appelé à passer à la postérité.
Il faut souligner la qualité du dessin, en noir et blanc de Venturi aussi bien dans les costumes,décors et uniformes de l'époque que dans les scènes de sexe.
Car cet album, qui n'est pas à mettre entre toutes les mains, relate les exploits amoureux de ce véritable Don Juan du premier régiment des Hussard, qui n'hésite pas à se frotter à un général, en séduisant sa protégée.
Avec un dessin réaliste, Venturi nous offre une histoire certes pour adultes, mais qui, ce qui est assez rare pour le souligner, repose sur un scénario léger mais crédible.
L'histoire est rapide,à la hussarde, et bien dessinée, bref cela se lit bien.
Autant j'avais trouvé que le tome 1 était bien rythmé, avec un début accrocheur, autant j'ai eu du mal entamer le tome 2 où l'intrigue (la recherche du trésor) met du temps à se mettre en place.
Il faut arriver au milieu de l'album pour que l'action et l'aventure l'emportent sur des dialogues parfois inutiles.
L'auteur prend le parti de nous offrir une histoire de pirates se déroulant sur la terre ferme comme dans le film "le corsaire rouge" ou plus récemment dans la bd "Barracuda"(Dufaux/Jeremy), mais cela ne me dérange pas..
Le dessin de Lauffray nous fait oublier les petites faiblesses du scénario ou certaines facilités (comment le jeune Arthur a-t-il réussi à suivre le groupe de pirate dans la jungle hostile?), mais ne boudons pas notre plaisir avec cette série qui a le mérite de nous divertir.
Après un premier tome un peu décevant, ce deuxième tome réserve quelques surprises et rebondissements... malheureusement gâchés par une fin un peu expédiée, qui nous laisse sur notre faim. C'est rare pour Lupano, mais il a manifestement eu du mal à terminer cette histoire.
Je ne suis pas fan du dessin de Tanco, pas franchement désagréable, mais un peu fade à mon goût.
La conclusion de se second cycle, qui est aussi la conclusion de la série complète, laisse la part belle au combat.
En effet, maintenant que tous le monde est sain et sauf et que l'on connait les tenants et les aboutissants de la série, Mathieu Reynès se fait clairement plaisir, en nous proposant cet ultime album presque entièrement dédié au combat final entre le bien et le mal.
C'est un régal graphiquement. Il y a clairement un hommage au cinéma à travers les superbes scènes aux lumières et aux couleurs époustouflantes.
Je suis triste de quitter définitivement cette série à laquelle je me suis attaché.
Définitivement ?
Peut être pas si sur...
Un nouvel album qui confirme que cette série offre à chaque fois des récits d'aventures très sympas.
Je me plonge dans un "Orcs et Gobelins" avec toujours autant de plaisir.
Les personnages développés sont toujours originaux et j'accroche rapidement à leur background.
Et même si c'est souvent des one-shot, j'attends la suite.
Un léger mieux, car cet album clos le 5ème cycle.
Mais l'on ne peut que trouver le récit poussif...
On souhaite connaître l'histoire mais l'intérêt que je portais à cette série n'existe plus... et je ne pense pas que le 6ème cycle qui s'annonce change la donne...
Même si de mon point de vue, il n'atteint pas les sommets que sont " Artic-Nation " et " Âme rouge ", ce nouvel opus est du meilleur tonneau.
Malgré une couverture assez moyenne, tous les fondamentaux de l'univers Blacksad sont en première ligne : un background 50's hyper détaillé, une galerie de personnages extraordinaire, une enquête en eaux troubles, un rythme trépidant, un ton mâtiné de cynisme et d'humour, de l'action, du suspens, de la culture, de l'amour... et toujours une puissante mélancolie pour napper l'ensemble.
Quel bonheur de lecture après une si longue absence !
Voici un récit sur un médecin alsacien Martin qui a épousé une belle femme juive peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Il va être pris par les événements qui vont se bousculer.
Il y a deux parties bien distinctes en 108 pages tout de même. Alors que le premier acte suivait une trame plus traditionnelle entre la peste et le choléra, voilà la seconde qui semble prendre un chemin assez audacieux pour une troisième voie. En effet, il s'agit pour notre bon docteur de s'en prendre directement au Führer qui est à l'origine des malheurs de bien des familles durant cette époque troublée. La question est de savoir s'il va y arriver et le dénouement surprendra plus d'un lecteur.
Le dessin est tout à fait agréable et lisible ce qui ne gâche rien à l'ensemble. Je regrette juste la fin qui ne me convient pas vraiment. Mais bon, il nous faut l'accepter comme le rôle et les réactions d'Eva Braun qui ne semblent pas très crédibles.
On retrouvera certaines réflexions actuellement à la mode chez les révisionnistes comme le maréchal Pétain étant le bouclier faisant double jeu et le général de Gaulle, le fameux glaive qui joue le jeu des anglais.
Au final, Herr Doktor va nous montrer qu'il existe encore un peu d'humanité chez ce soignant dans une époque inhumaine à souhait avec toutes les horreurs que l'on connaît. Pour autant, il ne sera pas récompensé pour ces bons sentiments, c'est le moins que je puisse dire. Bref, cela mérite lecture si vous tombez sur ce one-shot qui reste encore le témoignage d'une sale époque.
Cet épisode se dévore dune traite mais espérons que cette série aura une suite car il serait dommage de ne pas exploiter plus longuement l'ensemble des éléments originaux qui en font sont intérêt.
Cette collection se veut d'être un bon moyen pour entreprendre son immersion dans le monde de DC.
Dans ce numéro, on appréciera particulièrement le graphisme impeccable d'Alex Ross.
Par contre, le scénario manque de repères pour les débutants qui souffriront beaucoup tout au long de ce récit tortueux. On peine à comprendre les changements fréquents(Trop!) de lieux, de contexte et de combattants. Au final, les dialogues grandiloquents et moralisateurs de certains personnages feront plonger votre appréciation globale bien plus bas que ne le mériterait le visuel.
Un 3/5 car malgré des défauts cet album est bon.
On aime ou pas le dessin de Maltaite. C'est un fait.
Ce qui fait baisser ma note c'est le sentiment que j'ai eu que l'histoire ne convenait pas au style graphique de E. Maltaite.
Pour l'histoire , c'est évident qu'il faut saisir ce que le scénariste a voulu traiter. Et là c'est clairement les sentiments que l'on a suite à la disparition d'un être cher, d'un proche, des conséquences ...
Là où c'est du "Zidrou" c'est que la disparition devient totale. Pas de corps ...juste l'absence.
Et si pour certains c'est le fait de perdre l'être, au final, aimé, qui brisera la carapace, autant pour un autre ce n'est pas la quête du pourquoi , du comment est disparue sa moitié qui le motivera le plus mais de reconquérir un amour perdu suite a cette disparition.
Une fois de plus Zidrou joue sur les sentiments. C'est une fable contemporaine.
On peut tomber amoureux à tout âge. J'aime beaucoup cette idée qui parfois se transforme en conte de fées. En tout cas, c'est le cas pour la grand-mère Suzette qui vient de perdre son mari après 60 ans de mariage.
Avec l'aide de sa petite fille avec qui elle a construit une relation unique, elle va partir en quête d'un amour de vacances qui fut une amourette sans lendemain. Direction pour cela l'Italie.
Encore une fois, Fabien Toulmé arrive à nous séduire avec des histoires simples mais qui sont remplis d'humanité et qui sont tellement vraies. C'est sans doute l'un de mes auteurs préférés du moment car il parvient à me toucher véritablement.
Pour le reste, j'aime beaucoup le trait du dessin tout en rondeur de l'auteur qui rend ses personnages tellement reconnaissables. J'aime également les chaudes couleurs qui font du bien. Les paysages méditerranéens sont de toute beauté.
J'ai bien aimé le passage où on cite une auteure féministe américaine qui avait déclaré que les hommes commencent leur vie en étant rebelles et deviennent plus sage avec l'âge alors que les femmes démarrent dans la vie en étant sages et deviennent rebelles. C'est tellement véridiques.
Au final, une très belle histoire d'amour où s'entremêlent deux générations différentes mais complémentaires. Il y a de la fantaisie et du romantisme dans ce road movie. C'est une BD qui incontestablement fera du bien au moral.
Marshal Bass est une série d'albums de western que je lis depuis le début de sa parution et le principal reproche que je pourrais formuler serait le suivant: un album une histoire différente.
Ce procédé met en relief certains défauts: les personnages secondaires possèdent peu de développement, parfois au détriment de leur importance sur le récit (notamment le méchant principal dans ce dernier opus), l'action est parfois bien trop précipitée et, enfin, chaque histoire aurait très bien être développée sur deux tomes voire plus.
En dehors de ces défauts, les albums sont d'excellente facture possédant un ton désenchanté et grinçant, des personnages aux caractères bien trempés, des histoires passionnantes mêlant critique sociale, drame familial et codes du western.
Une très bonne série qui rend bien plus honneur au Marshall Bass que le pitoyable album de Lucky Luke "un cowboy dans le coton".
Remarquable scénario, on est mené jusqu'au terme de la quête
en voyeur de multiples humanités dévoilées pour solutionner enfin celle de l’héroïne...
un dessin sublime , des contes (4) bien écris par Balzac ,le tout sur 120 pages !!! un grand merci aux freres Brizzi...c'est pas compliqué ,pour moi ,c'est la bd de l'année . Elle est encore mieux que "la cavale du docteur destouche", un autre chef d'oeuvre des Brizzi....
Allez la feuilleter en magasin , et vous verrez un des plus beau dessin du 9éme art !
Etonnant second tome, avec une intrigue qui part dans une situation totalement inattendue ! La lecture est toutefois fort plaisante (j'ai adoré découvrir cet univers minier et toute cette faune qui peuplait ce monde souterrain), avec un scénario riche en mystère et surtout un dessin très "DONJON compatible" très coloré et particulièrement agréable. Hâte de connaître la fin de cette improbable histoire !
GRANDIOSE et le mot est faible tout pour plaire dessins sublimes et histoire à couper le souffle de la BD comme on aime pas de la BD de Bobo. Ouffffffff
Suite et fin de l'enquête démarrée dans le volume précédent. Encore une fois c'est un sans faute.
Déjà l'enquête est très bien racontée, avec un mystère qui s'éclaircit vraiment au fur et à mesure, au fil des indices récoltés par notre détective et de ses réflexions et déductions. Mais c'est surtout sur la forme que cette BD est enthousiasmante. Comme pour le premier opus, le dessin est extrêmement recherché, avec un trait anguleux, un découpage d'une originalité folle et tout plein de trouvailles graphiques variées. La lecture est réellement ludique et c'est au final un vrai régal visuel.
De la BD inventive et innovante comme je l'apprécie, et comme on aimerait en voir plus souvent.
Dernier acte de la lutte impitoyable entre le détective Ferdinand Straub et le machiavélique DOCTEUR RADAR.
Si le scénario plait par son extravagance et son ambiance "julesvernesque" (sic) autant que "jamesbondienne" (re-sic), ainsi que par l'ironie de ses dialogues, c'est surtout graphiquement que cet album frôle le génie. Bézian est un p*** de virtuose, aussi préparez-vous à recevoir une immense claque graphique à la lecture de cet album !
DOCTEUR RADAR est une série d'aventures assez convenues (c'est bien évidemment voulu) graphiquement hors-norme. Merci aux auteurs pour ces très bons moments de lecture.
Juste avant la grande première d'une adaptation controversée de "Carmen" à l'opéra de Marseille, la cantatrice incarnant Carmen est victime d'un accident sur scène au cours d'une répétition, un élément du décor s'étant effondré sur celle-ci. Simple accident, sabotage pour empêcher l'opéra d'être joué ou tentative de meurtre ? C'est ce que devra déterminer LEO LODEN, dans une enquête compliquée qui mêlera notre détective au monde très particulier de la Culture, et le verra arpenter plusieurs lieux de Marseille, de l'opéra en centre-ville à l'hôtel Intercontinental, en passant par les anciens abattoirs de Saint-Louis.
Une bonne enquête avec toute une galerie de suspects qui ont tous une bonne raison de voir la pièce sabotée, ce qui fait qu'on ne devine pas le coupable trop vite. Comme les dessins sont toujours aussi bons et que l'humour suit bien, la lecture est fort plaisante. Petit plus : dorénavant Léo est papa et aux contraintes du métier de détective privé viennent se mêler les contraintes familiales, ce qui engendre encore plus de situations humoristiques.
Plaisant à lire même si ce n'est pas le meilleur roman graphique de Zerocalcare. La raison ? Il s'agit en fait du second album de Calca', paru il y a près de dix ans en Italie, et qui vient donc seulement d'être traduit en français maintenant. C'est donc moins profond que AU-DELA DES DECOMBRES ou OUBLIE MON NOM, et bien évidemment que KOBANE CALLING, tous parus après UN POULPE A LA GORGE.
On retrouve néanmoins avec plaisir l'univers autobiographique de l'auteur, sa capacité à nous faire sourire et nous attendrir et son dessin à la fois simple et rond, très lisible. Mais comme dans toutes les BD de Zerocalcare, je crois que ce que je préfère ce sont ses délires de geek et ses souvenirs d'enfant des années 80 et d'ado des années 90 qui personnellement me parlent beaucoup.
J'ai donc dans l'ensemble bien aimé, mais ça fait longtemps que je ne suis plus objectif quand il s'agit de critiquer une BD de Zerocalacre ...
Quelle affreuse déception à la lecture de ce premier tome. Je ne connaissais pas le roman dont cette bd propose l'adaptation.... et je n'ai pas l'envie de remédier à cette opportune lacune. Car le cadre du récit parait bien fragile et artificiel, l'intrigue bien chiche et les personnages bien stéréotypés et bien peu attachants. Autant dire que le sort de cette horde et des individus qui la composent m'a fait autant d'effet qu'un bol de chips proposé à un buffet gastronomique.
Ce premier tome passe le plus clair de son temps à exposer en long en large et en travers toutes les techniques utilisées par cette horde pour remonter le courant du vent et atteindre l'extrême-amont. A vrai dire on y entend à peu près rien. Mais quel est donc l'intérêt de détailler à ce point - et finalement si mal - les arcanes d'une profession imaginaire? pour ma part j'ai trouvé ça royalement barbant.
Et puis il y a ces textes aux velléités littéraires un peu trop forcées pour faire mouche, et ces dialogues tout droit sortis par instant d'un film de série z des années 90 (Je pense à Golgoth, celui qui mène la horde) et qui ne nous aide pas à croire un seul instant au personnage.
Bref, cette horde pouvait bien finir sa course au fond d'une ravine, je me contrefichais déjà de son destin au bout d'une vingtaine de pages.
Quant au dessin, il n'élève à aucun moment le sujet au delà de son aspect essentiellement anecdotique: les personnages paraissent falots, les cadrages passe partout et peu inspirés. Les décors quant à eux, de même que les couleurs, sont plutôt réussis.
En fait, le dessin se contente d'illustrer sans le sublimer ou lui donner un caractère graphique marquant un récit auquel les auteurs ne sont jamais parvenus à me faire croire et à m'intéresser. Et pourtant cette série m'attirait grandement. Voilà ce qui s'appelle une vraie grande déception.
J'aime beaucoup la civilisation viking. J'en apprend toujours un peu plus. Je ne savais pas par exemple que leur roi avait converti son peuple au christianisme en mettant fin aux croyances des différents Dieu vers l'an 1000.
Il faut dire que ce récit se contre sur un mystérieux objet que l'on va cacher dans le nouveau monde à savoir Terre-Neuve non loin du Groenland. On va suivre le parcours de la jeune Sigrid qui va tomber sous la protection puis le charme d'un indien sauvage de ces contrées mystérieuses.
Le scénario est plutôt bien construit malgré les nombreux flash-back car on ne perd pas le fil. Par ailleurs, le dessin m'a réellement convaincu malgré un trait plutôt rude mais fougueux. Tout y est pour suivre une belle aventure dans des paysages véritablement magnifiques. J'ai remarqué la finesse de certains détails comme les drakkars ou les armes.
Ceux qui ont aimé Vinland Saga peuvent suivre aisément cette nouvelle série. Les autres aussi. J’ai passé un agréable moment de lecture et c’est bien là l’essentiel.
Suite des aventures de Raven, flanqué de Darksee et de ses sbires, à la recherche du fameux trésor de Chichen Itza. Faux semblants, coups bas, trahisons, indigènes hostiles, exécutions, rebondissements et autres morts peu enviables sont au menu de cet album sur cette île pas fantastique pour un schilling.
La caractéristique principale de cet album réside dans le fait qu'une très grande partie de l'action va se dérouler à terre, et nous permettre ainsi de suivre d'un côté Raven/Darksee et de l'autre Drago/le comte, chacun essayant de tirer son épingle du jeu, par le biais d'un rythme bien soutenu et d'un découpage dynamique.
J'ai noté deux/trois facilités scénaristiques un peu grosses à avaler (Anne qui chevauche un vigoureux étalon noir sans arme ni équipement quelconque sur une île remplie de dangers, puis qui tombe sur Raven et Arthur par le plus grand des hasards quelques pages plus loin).
L'auteur maintient le cap et remplit bien son contrat pour l'instant, à savoir, nous livrer un bon gros divertissement de piraterie à défaut de renouveler le genre.
Cette BD a été publiée au départ en italien, et a donc été traduite. Il est dommage que les documents mis en annexe soient restés en partie en italien, comme la reproduction de la couverture du 'journal de bord' du commandant A. de Gerlache. Ayant travaillé en Antarctique et connaissant le petit-fils dudit commandant, Je poste en image supplémentaire la couverture du journal originel (en français)
J'ai été conquis par cette histoire d'amitié ébranlée et de recherche personnelle. Les dessins de Vallée sont jolis servent l'histoire et nous rendent les personnages très attachants et humains.
J’adore les expérimentations formelles en BD (comme Wika ou Saccages dernièrement) et avec cet album j’ai été servi! Dès la couverture (qui est l’une des plus réussies de l’année) on a une invitation à ouvrir l’album qui est construit à la manière des livres jeunesse mêlant histoire et jeu. On lit donc la page comme un jeu de piste, s’amusant à voir Sherlock traduire avec son système mental les diarrhées verbales d’informations qui lui arrivent des témoins, où il filtre le stricte nécessaire… Tout est réussi dans cet album, jusqu’au choix de l’intrigue en diptyque qui permet un cliffhanger tout à fait feuilletonesque de bon ton. Et quand on voit que la tomaison laisse envisager d’autres enquêtes sur le même modèle on ne peut que se réjouir. Dans la tête de Sherlock Holmes est l’excellente surprise de l’année, une jolie lecture rafraîchissante qui peut en outre (grâce à son système visuel) être lue assez jeune. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/12/04/dans-la-tete-de-sherlock-holmes-1/
Deux chroniqueurs reporters à savoir Chloé Célérien et Karim Nedjari ont décidé de nous montrer le portrait de 10 sportifs qui ont marqué leur époque par un combat politique. C'est la génération poing levé. Exit Maradona ou Zidane qui n'ont pas leur place dans le combat politique héroïque malgré leur indiscutable symbole en qualité de légende du sport.
J'avoue avoir beaucoup aimé les biographies de Marcus Rashford, le grand frère des pauvres ainsi que le grand Mohamed Ali et évidement Tommy Smith et son fameux point levé au J.O de Mexico en 1968.
J'ai également apprécié celle de Surya Bonaly la patineuse ainsi que celle de Nadia Comaceni la gymnaste roumaine surnommée la poupée du dictateur Ceausescu sans oublier Caster Semenya, une femme qui courait trop vite.
L'histoire de Socrates fut également intéressante pour moi qui ignorait tout de ce grand footballeur ayant influencé toute une génération au Brésil. J'ai découvert également Hiroyi Kon dans la discipline du sumo féminin. Je ne connaissais pas bien non plus Arthur Ashe, le grand tennisman humaniste et Megan Rapinoe dans le football féminin américain.
Ces combats militants raisonnent encore de nos jours et sont toujours d'actualité. J'ai beaucoup aimé cette BD qui est bien réalisé malgré quelques répétitions dans les biographies de ces sportifs par rapport à des mêmes faits historiques comme la mort de Martin Luther King et de Robert Kennedy.
Certes, il y a le sport et la politique qui ne font pas bon ménage. Cependant, il s'agit de lutter contre les discriminations que ce soit raciales ou liées au sexe. Ces sportifs engagées ont montré la voie en mettant en avant dignement leurs convictions. Ils sont des héros à leur manière. Leurs prises de positions sur des sujets sensibles a parfois fait évoluer la société. Certains de ces sportifs ont longtemps été incompris et jeté en pâture.
A noter que le CIO interdit formellement aux athlètes de manifester leurs opinions politiques, religieuses ou raciales pendant les Jeux. Ils sont réduits au silence. Certains ont tout risqué pour défendre les droits de l'homme. Ceux-là ont inspiré toute une génération. Je suis de ceux qui honore véritablement leur courage.
Je le dis sans détour: c'est l'une de mes meilleures acquisitions de l'année. Bref, c'est une BD parfaitement réalisée qui a su me toucher. Elle est parfois dérangeante mais c'est pour mieux souligner ce qui ne va pas. Les auteurs ont un parti pris qu'ils assument avec finesse. J'ai beaucoup appris. Merci à eux également !
Pas de pitié pour le privé
La BD Pas de pitié pour le privé ( 1997-éditions L’écho des savanes/Albin Michel)
du Scénariste italien, Luigi Mignacco, et du Dessinateur italien, Massimo Rotundo,
nous conte la mise à sac d’une ville, Good Haverest, gangrénée par la corruption
à tous les niveaux (police, gangs rivaux, industrie locale), dans les années 30.
Récit en noir et blanc où le lecteur ne découvrira qu’à la fin qui est le mystérieux
privé aux différentes identités .Qui, suite à un meurtre, construit
petit à petit sa vengeance.
Scénario et Dessins classiques mais où l’amateur des polars avec Humphrey Bogart,
retrouvera tous les ingrédients des films classiques en noir et blanc :
anti-héros, gueules de gangsters, scène de billard, alcools, opiumerie, courses poursuites,
corruption, grand chef mystérieux et prostituée au grand cœur.
A lire pour le plaisir, évidemment.
Une petite deception à la lecture de cet album. Qui pêche d'un scénario très décousu, pas suffisamment développé et qui du coup peine à intéresser. Si les références historiques sont bien présentes ( certains y ont décelé quelques erreurs neanmoins) il manque à cet album un souffle romanesque qui lui donnerait de l'intérêt.
Les dessins de Marc Jailloux bien documentés aux traits trop fin et aux couleurs ternes manquent également de présence.
Jazz
Le magnifique petit album d’illustrations Jazz ( 2019- Alain Beaulet éditeur) du Maître, Louis Joos,
nous montre toute la contribution de ce dernier au genre musical qu’il affectionne passionnément.
Qui est Louis Joos ? Ancien élève de l’ Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il n’y trouve pas
son compte et préfère le Jazz ( Charlie Parker ) et le cinéma de la nouvelle vague et de Cassavetes.
Sa vie est dédiée au Jazz. A travers le noir et blanc, et l’encre de Chine qu’il transcende,
pour mieux restituer l’atmosphère marginale de cette musique.
Jazz réunit ainsi ses dessins et recherches sur la fameuse Note Bleue, au moyen de l’encre de Chine.
Ce sont ses portraits de Parker, Mingus et Billie Holiday, entre autres.
Cette œuvre, dédicacée à tous les musiciens de Jazz, est un travail artistique noir et puissant.
Un trait vif d’ombre et de lumière : de la scène au cœur de la Ville nocturne.
C’est donc un album d’un grand Maître incontournable. Petit prix ( 06€00), grande œuvre !!!!
Bonjour Bien sur que le Spirou d Émile Bravo est différent mais il est plein d humanité Les couleurs et le dessin correspondent bien à l époque Spirou va-t-il trouver sa voie ?J attends avec impatience la conclusion de cette série
Un très beau livre, tout en pudeur, sur les destins croisés de deux personnages qui se sont vus sans se connaître, et cette rencontre aura un impact indélébile pour chacun d'entre eux.
Zac Deloupy excelle dans ce registre. Chercher l'humanité dans la noirceur.
un polar social qui fait mouche. J'adore
très bonne série néanmoins j'aurais préféré qu'elle s’appelle LOUPS car moi qui étudie ces magnifiques animaux je peux vous dire que le loup est super intelligent, malin et très craintif vis à vis de l'homme. Malheureusement Didier Convard fait passer les loups pour de véritables abrutis et d'une cruauté digne de certains humains. J'aurais bien vu les nobles Loups tant haï et persécutés rétablir une certaine civilisation et repositionner les hommes soit disant supérieurs mais qui nous conduisent petit à petit vers l'extinction de notre planète. A part ça je conseil vivement cette série et pourquoi pas un jour une bonne BD qui redonnera sa splendeur à ce super magnifique animal qui est le LOUP.
Lu les 2 tomes dans la foulée sans aucune pause et c’est pour moi une grosse claque bedephile!
Claque scénaristique par la qualité et l’originalité du traitement, avec cette Lady Macbeth extraordinaire et la richesse des thématiques brassées par le couple infernal. C’est littéraire, sauvage, furieux et poétique à la fois. Une œuvre exigeante de haut niveau qui se fait malheureusement de plus en rare dans le paysage. On sent que Thomas Day est d’abord un écrivain avant d’être un scénariste de bd. Ça ne plaira clairement pas à tout le monde, on est loin de la bd pop corn hyper accessible mais si l’on est sensible à l’écriture et aux thématiques complexes et torturées, c’est un véritable ravissement.
Claque graphique avec le dessin de l’immense Sorel qui nous livre une de ses meilleures productions tout en ayant fait beaucoup évolué son dessin et son traitement de la couleur. Après 30 ans de carrière, il a encore passé un cap. Flamboyant, paroxystique et inventif, ses planches servent l’œuvre littéraire et la parachèvent de la plus belle des manières. Rarement, je n’avais eu à ce point la sensation du traitement de la couleur comme un personnage à part entière.
Quelquefois et cela arrive, on lit une BD qui paraissait intéressante au premier abord par son sujet et dont la lecture se révèle au final assez fastidieuse et ennuyeuse. Pourtant la vie de George Sand a dû être assez passionnante à l'image de cette romancière et dramaturge célèbre du XIXème siècle.
Elle avait fait scandale à son époque par des tenues vestimentaires assez masculines comme pour démontrer qu'il n'y a que le genre humain qui compte. Elle a lutté toute sa vie contre les préjugés d'une société conservatrice. Elle a volontiers mon suffrage.
Pour autant, on se perd dans ses sombres histoires de famille qui n'en finissent plus. C'est l'adaptation que je n'ai pas trop aimé avec toute cette abondance de détails futiles. Tout se concentre sur le domaine de Nohant où elle accueilli de nombreuses personnalités contribuant activement à la vie intellectuelle de son époque.
Le graphisme n'est absolument pas en cause. Il est beau avec des couleurs plutôt douces et charmantes. L'immersion dans cette époque est plutôt réussie. Mais bon, cette biographie ne me marquera pas.
Scénario simple, dessins simplets, résultat simplissime.
On se lasse très vite des courbes callipyges et dès la page 10, on se tape sur les doigts de s'être fait hameçonner par la couverture aguichante. Alors, rectifions :
Scénario inexistant, dessins puérils, résultat - vous avez dit résultat ?
Astérix est tombé bien bas. Faire des pirouettes avec les fondements historiques des années cinquante av. J.-C., je veux bien. Mais pas un délire uchronique temporel trop fort en café avec Superman, Goldorak et autre OVNI. Non, Monsieur!
Usine Octobre Rouge (Tankograd). Février 1945.
Un bébé survitaminé vient de sortir des chaînes de montage de l’usine Octobre Rouge : le Joseph Staline 2. Un monstre ! Il est doté d’un canon de 122mm ! Un calibre qu’aucun char n’a encore jamais adopté. De surcroît, il dispose d’un blindage des plus conséquents comme nul char russe n’en a jamais bénéficié. Son papa n’est autre que l’ingénieur Sergueï Souvarov. Souvarov envoyé au goulag par Staline. Puis, sur ordre du Petit Père des Peuples, il en a été extrait pour construire des chars. Où ? A Stalingrad ! Pendant les terribles combats, les chars T-34 sortaient de l’usine de tracteurs « Barricade » pour être immédiatement envoyés au combat. Souvarov porte un soin tout particulier à son 500e char. Il fait peindre une dédicace sur la tourelle de ce colosse : « Cette machine tue les fascistes ». En unité, ce tank recevra le n° 101. Il va être engagé dans la terrible bataille de Berlin où les pertes des Soviétiques seront terribles.
Par quel miracle ce char va-t-il se retrouver en 2001 en Afghanistan ?
Critique :
Le scénariste Pécau nous invite à suivre les aventures extraordinaires d’un char Joseph Staline 2 qui parti de Russie ira combattre en Allemagne, sera présent en 1956 pour écraser les velléités de liberté des Hongrois, sera ensuite livré aux Cubains, retraversera l’océan Atlantique pour appuyer les forces du MPLA en Angola… Et terminera sa carrière dans les montagnes afghanes de Tora Bora devant l’un des repères d’un certain Oussama Ben Laden…
Les dessins sont de bonne facture. Un cahier de 7 pages achève l’ouvrage avec des données techniques, des tenues de tankistes, le JS3, son successeur, et le char Tigre allemand.
C’est un scénario intéressant, mais je n’ai pas été touché par la grâce en le lisant.
Encore un chef d'œuvre que ce nouvel ouvrage. Première partie d'une histoire prévue en 2 volumes. Comme à chaque fois, et même peut-être cette fois avec plus de maturité encore, la marque de fabrique de Guarnido : Des personnages animaux plus humains que jamais. beaucoup d'humanisme en eux et loin du manichéisme cliché, chacun se présente à nous avec sa part d'ombre et de lumière. une première impression est que l'on parvient trop vite à la dernière page, avec un sentiment de trop court, de "pas assez", mais en y regardant de plus près, en se repassant ce que l'on vient de lire, il s'agit évidemment plutôt de la marque des grandes œuvres qui brillent par leur simplicité et pour lesquelles l'auteur s'efface, disparaît carrément au profit du récit qui atteint une puissance de mythe, tel un bouquin de Steinbeck comme des souris et des hommes par exemple. Ceci grâce à cette entente merveilleusement huilée entre le scénariste Diaz Canalès et le dessinateur Guarnido qui se répondent l'un l'autre en un jeu virtuose dans lequel ils semblent se dire : "-Dans l'idéal il faudrait exprimer ça Juanjo, tu pourrais?" - "-Ah oui, je vois ce que tu veux, que penserais-tu de le mettre en scène comme ça ?" - "Ah si ! c'est exactement mon idéal imaginé, avec quelque chose en plus!" ;-)
Dans ce tome, l'ambiance polar sombre new-yorkais est à nouveau omniprésente, la lourdeur de l'atmosphère est palpable, et on sort de la trêve des tomes hors centre ville, des ballades baignées dans une ambiance musicale de la beat génération : On est dans le monde politique des conflits souterrains, opposant mafia, élus et travailleurs des bas-fonds. Toujours là également les enchaînements de plans à couper le souffle, empruntés au cinéma. Quand on dit "empruntés" , on devrait plutôt dire "réappropriés" car la traduction de certains jeux de caméra exprimant la soudaineté d'une action est pratiquée dans un style incomparable en 4 à 5 cases et avec une sacrée virtuosité. Et comme si tout cela ne suffisait pas, une attention une attention si particulière est portée à tout ce qui est caractère psychologique des personnages. Là-aussi, en quelques mots adroits distillés, quelques attitudes croquées de façon géniale, les protagonistes dévoilent leurs traits de personnalité au lecteur qui ressent sans difficulté ce qu'ils ont en tête et sur le cœur. Pour finir car on pourrait en parler pendant des heures, cerise sur le gâteau, lorsque les auteurs s'amusent car ils en ont sous le pied, à glisser une œuvre de peinture majeure parfaitement intégrée dans le récit et son atmosphère : un agréable petit "bonbon" qui rajoute au caractère jubilatoire de la lecture de ce nectar de la bande dessinée.
La seule décéption apportée par cet album est qu'après avoir l'avoir attendu des années il va falloir patienter deux ans - j'ai cru entendre parler de 2023 quelque part - pour en savourer la conclusion.
Je ne suis pas d'accord avec la critique de la chronique. Il suffit de changer 'BD' par 'roman graphique', une qualification qui pour une fois n'est pas usurpée. J'ai été touché par l'histoire, l'actuelle, celle du fils qui retrouve son père via l'histoire de son grand-père. Quant à cette dernière, je me suis plus attaché à la description de la vie du héros (le grand-père, donc) qu'à ce qui l'a amené à la raconter, ce qui élimine le 'ne fonctionne pas vraiment' de la critique. Pas indispensable, mais à lire absolument.
La BD policière, dans un superbe noir et blanc, Le croc du serpent (1997- Casterman)
des auteurs Jerôme Charyn (Scénariste) et le Dessinateur Argentin, José Munoz, nous pose
la question de la rationalité de l'Amérique du Nord avec son héroine Esther, sergent de Police à New-York
face aux croyances et colonies de drogue de l'Amérique du Sud.
Qui sont les Auteurs? Jérôme Charyn, né en 1937, fils d'émigré dans le Bronx, est romancier de Polars
new-yorkais . Ayant fait des études de Littérature Comparée à New-York, il est tour à tour
auteur de romans historiques, autobiographiques, de BD, sur New-York et sur les Films Noirs.
José Munoz, quant à lui, est Dessinateur argentin de BD, né en 1942, à Buenos Aires
et est lauréat du Grand Prix d'Angoulême (2007).
Elève du grand Alberto Breccia, il rencontre Hugo Pratt qu'il admirait. Il créé, en duo
avec le grand Scénariste Sampayo, le détective Alack Sinner, en s'inspirant de
Romans Noirs et de Cinéma américain.
Ici, Esther, policière, Miss Culturisme de New-York, va chercher son frère, "otage donnant des cours" ,
dans une secte de drogue, en Amérique du Sud, appelée " Le croc du serpent" (d'où le titre),
avec un autre membre de sa famille.
Le Scénario nous présente des personnages hauts en couleurs: une femme à la carrure d' homme ,
un enfant qui l'aide et parle aux lions.
C'est aussi une BD sur le bestiaire surnaturel de l' Amérique du Sud: les lions, les serpents.
Enfin, le Dessin rend hommage aux Films Noirs Classiques avec les déambulations de cette femme/flic
dans son grand manteau dans les rues de New-York.
Il y a aussi des cases superbes de Portraits en noir et blanc et de superbes cases de foule.
C'est donc une BD qui scelle la rencontre de deux géants de la Littérature et de la BD aux goûts baroques.
La rencontre de deux Amériques (Nord et sud) pour le meilleur du Noir.
A lire.
Zone d’ombre
Le Roman Graphique Zone d’ombre ( The Gray Area ,2004, éditions Delcourt ) du Scénariste américain novice , Glen Brunswick , du Dessinateur essentiellement chez Marvel , John Romita Jr et du formidable Encreur , Klaus Janson, nous conte l’histoire d’un policier new-yorkais corrompu qui doit racheter sa conduite dans la « zone grise » après sa tentative de vengeance et sa mort contre les maffieux qui ont tué sa femme et son fils.
La problématique est donc : Comment sauver son âme après l’avoir perdue et être mort ? Comment le lecteur peut-il s’attacher à un policier corrompu ?
Scénario noir et sans concession, sans aucun super-héros car le récit a été publié dans une maison d’ édition indépendante. Histoire unique et coup de maître où le monde de l’au-delà repose sur la solidarité. Cela commence comme un Film Noir où le personnage principal, nommé Chance, le bien nommé, est un flic corrompu. Portant costume blanc classeux à l’opposé de son âme. Seule l’âme de sa défunte femme croit en lui.
En effet, histoire policière sur fond de rédemption dans l’Au-delà. Les Dessins sont classiques et violents. Idéales pour imaginer le monde des morts. La couverture est une référence à l’affiche du film Scarface de de Palma. Ici, le personnage a basculé dans le côté obscur. D’un côté, le monde policier du Film Noir (arme) et de l’autre, celui du Fantastique . Et le personnage au centre devant passer de l’un à l’autre. Dans la zone grise (voir le titre).
L’encrage du Maître Klaus Janson est toujours excellent. Surtout pour les atmosphères sombres.
Excellent Roman Graphique dans le fond et la forme qui mérite une suite, toujours dans les projets de Romita Jr qui était chez DC.
Un 3/5 car c'est un bon album.
Je ne suis pas un grand connaisseur de Blueberry.
Là j'ai lu un bon album de western. Et c'est déjà pas si mal.
En fait il suffirait de changer les noms des protagonistes pour que beaucoup y trouvent leur compte.
Notre chat préféré, détective privé de surcroît, est de retour après une longue absence. C'est un plaisir de le retrouver dans de nouvelles aventures qui vont le plonger dans le cœur de la politique d'une ville entre pouvoir et compromission.
Je suis toujours en admiration devant ce dessin qui est vraiment unique en son genre. Les animaux paraissent tellement humain que cela en devient tout à fait surprenant. C'est pour moi la quintessence de l'art de la bande dessinée. On atteint une sorte de perfection au niveau du dessin qui reste un vrai régal pour les yeux.
J'ai bien aimé ce nouveau scénario ainsi que la profondeur des personnages à commencer par la directrice d'une troupe théâtrale à savoir Iris Allen. On va également faire connaissance avec un aigle pas très commode qui impose une domination urbanistique sur la ville. Cette cité va presque devenir un personnage à part car c'est la thématique principale de ce nouveau diptyque dans l'enquête de Blacksad.
Bref, il y a tout une ambiance et un souci du détail qui font la différence par rapport à d'autres séries. Blacksad, c'est le calibre au-dessus. C'est une lecture que je qualifierais d'indispensable pour tous les amoureux de la bande dessinée. Beaucoup y prendront du plaisir.
Île de Mactan. 27 avril 1521.
Ici s’achève la route d’un des plus extraordinaires explorateurs, Fernand de Magellan en français, Fernão de Magalhães en portugais, Fernando de Magallanes en espagnol. Comment est-il mort ? Officiellement ? Une flèche empoisonnée aurait eu raison de celui qui contre vents et marrées s’est battu pour effectuer le tour du monde par l’ouest prouvant ainsi que la Terre est une sphère, en parfaite contradiction avec les affirmations de l’Eglise disant que la Terre est le centre de l’univers et qu’elle est plate…
Critique :
On croit connaître l’histoire de Magellan, l’homme qui a accompli un exploit surhumain, et pourtant il s’en est fallu de peu qu’il ne tombe complètement dans l’oubli. Pourquoi ? Magellan, en bon soldat et marin portugais proposa à son roi, Manuel Ier, d’ouvrir une route vers l’Orient, non en contournant l’Afrique comme le faisaient les Portugais depuis Vasco de Gama, mais bien par l’ouest. Malgré ses exploits de soldat, les grands du Portugal, grands ingrats et jaloux, ont terni son image aux yeux du roi alors qu’il avait si bien servi son pays. Ne trouvant pas de soutien au Portugal, ne disposant d’aucune fortune, il s’en est allé proposer ses services au jeune roi d’Espagne, un certain Charles qui règnera jusqu’en 1555. Charles l’écouta et lui confia une flotte de cinq navires. Un Portugais aux commandes d’une flotte espagnole ? Comment les capitaines espagnols peuvent-ils accepter pareille infâmie ? Qui a dit qu’ils l’acceptaient ?
Christian Clot propose ici un scénario qui va au-delà de ce qu’on raconte d’habitude sur Fernand de Magellan. Il fournit une autre explication sur la mort du génial explorateur transformant cette aventure en thriller. Est-ce vrai ce qu’il raconte ? Impossible à dire. Le bougre s’est redoutablement bien documenté et à la fin de l’album il fournit huit pages d’informations qui accréditent sa version… Mais je vous en laisse la surprise !
C’est un sacré travail d’équipe qui a été ici fourni, puisqu’il y a pas moins de trois dessinateurs…
L’histoire est passionnante et fort bien illustrée. Si vous croyiez tout savoir sur l’exploit de Magellan, je vous invite à vous confronter à ce récit qui sèmera le doute dans vos certitudes !
An 777 ap. J.-C.
En Vasconie (grosso modo la Navarre) des soudards francs incendient une maison isolée avec la notable intention d’en griller les Vascons qui l’occupent. Voilà dix ans que les Vascons ont dû se soumettre à celui qui deviendra empereur en l’an 800, Karolus Magnus, mais qui pour l’heure ne porte pas encore ce titre. Deux vaillants Vascons qui passent par là se débarrassent facilement des guerriers francs malgré que ceux-ci soient huit.
Au même moment, très loin de là, à Paderborn, capitale de Charlemagne, arrive une ambassade venue quémander l’aide du puissant roi des Francs. D’où viennent-ils ? Le gouverneur de Saragosse, Wali, un musulman, implore l’aide de Karolus l’assurant qu’en échange de son soutien contre l’Ommeyade Abdelrahman, il promet d’ouvrir toutes les portes des cités qu’il gouverne dès que le très puissant roi franc se présentera…
Au moment de l’arrivée de cette ambassade étrangère, Karolus statuait sur le sort d’un jeune homme vascon qui se refusait à devenir moine dans le Monastères des Brumes. Il s’était enfui en faisant passer de vie à trépas deux des gardes… Pas sûr que sa tête puisse rester fixée à ses épaules…
Critique :
Les éditions Soleil nous ont habitués à des standards de dessin très élevés, n’hésitant pas à aller quérir des talents hors de France. C’est encore le cas pour cette nouvelle saga avec Eon, né en France à Lyon et établi en Italie. De son nom complet, Eon Joseph Viglioglia. Jusqu’ici davantage connu pour ses dessins érotiques, c’est sa grande entrée dans la bande dessinée francophone. Il se charge lui-même de la mise en couleurs. C’est de l’excellent travail.
Pendant des décennies, ce « brave » Charlemagne, Karolus Magnus pour être plus précis, n’a pas beaucoup emballé les auteurs de bandes dessinées. Il semble enfin sortir de l’ombre, les scénaristes se disant que le gaillard a du potentiel puisqu’il eut un très long règne au cours duquel il unifia une bonne partie de l’Europe occidentale en soumettant les uns après les autres ses voisins, portant ses frontières (marches) toujours plus loin. Il le fit « en douceur » à la pointe de l’épée. Il ne faut donc pas s’étonner si dans cette bande dessinée-ci, Jean-Claude Bartoll, le scénariste, le présente comme l’empereur des barbares… Surtout vu du point de vue des Musulmans.
On y retrouve Roland, son neveu, qui a soumis les Bretons et qui, malgré ses exploits ne semble pas fort récompensé par son tonton chéri…
Il va de soi, qu’assoiffé de conquêtes, Karolus va accéder à l’appel à l’aide. Petite pierre dans son soulier, il lui faut traverser les Pyrénées avec une nombreuse armée… C’est qu’il va falloir nourrir tout ça, ma bonne dame… Et leur fournir du fourrage pour les bêtes… Sans oublier du bois pour que les hommes puissent se réchauffer et cuire leurs aliments… Et qui va devoir fournir tout ça ? Les Vascons ! Or ceux-ci n’apprécient pas vraiment les Francs… Et si les Vascons des pleines sont soumis, il n’en va pas de même pour ceux qui vivent dans la montagne !
Cependant, les Vascons n’en mènent pas large : les Francs au nord, les Sarrasins au sud…
Sachez que Charlemagne peut compter sur une maîtresse espionne en la personne de la Saxonne Brunhilde von Bruck, autant maîtresse de Charlemagne, qu’espionne.
Le décor est planté pour la suite des aventures…
Une classe à part ce Docteur Radar !
Du scénario, je retiendrai surtout les dialogues à l’ironie savoureuse, l’extravagance jubilatoire des situations et le panache des personnages, tous très en verve.
Le reste de l’histoire est plus convenu, volontairement cantonné à l’esprit feuilletonesque des années 1920 avec le super méchant, génie du mal à plein temps, qui veut conquérir l’univers depuis sa base sous-marine secrète…
Mais c’est surtout visuellement que Dr Radar est hors norme. A ce niveau ce n’est même plus du dessin mais une véritable création artistique, unique.
Ce 3ème et dernier tome se déroule entièrement de nuit, ce qui donne à la lumière un rôle capital. Les éclairages, très théâtraux, projettent des ombres menaçantes et découpent à la serpe les visages et les décors pour plonger instantanément le lecteur dans une atmosphère vertigineuse de mystère, de glamour et d’effroi.
Le jeu des personnages est à la fois exagéré et subtil, proche d’une pantomime expressionniste. Ils en imposent avec leurs mouvements dansants et leurs yeux écarquillés copieusement surlignés.
Le découpage inventif et des cadrages déséquilibrés renforcent constamment la dramaturgie et confèrent une énergie tourbillonnante à chaque planche.
La couleur, enfin, est la pièce maîtresse de ce langage graphique ; puisée dans une palette inhabituelle et peu usitée, chaque teinte participe à la structure de la case et lui donne son rythme et sa profondeur.
L’ensemble témoigne d’une recherche esthétique et d’une maîtrise éblouissantes. Je n’ai pas d’autre mot que « chef d’œuvre » pour qualifier le travail de Bézian.
Je préviens tout de même que cette trilogie reste exigeante. Le texte est riche et les planches ne se décryptent pas toujours au premier coup d’œil.
Mais pour moi c’est une très grande BD. Bravo !!
Toujours génial, je baisse d'une étoile car on commence à deviner à mes yeux certains rebondissements (scène de fin d'album..) lié à l' avancée de l'histoire et aux révélations du tome précédent mais sinon les détails que l'on avait laissé ou oublié nous réapparaissent bien différent, vivement la suite!!
Top, on continue d'avancer dans ce thriller magnifiquement construit autour de chaque personnage qui apporte en complexité et détails, sacré boulot de ramifications.
Nous voici cette fois-ci en 1958, en Grèce. Shelley McGuire est une chercheuse voyageant avec six autres hommes, dont elle ne sait rien, en direction d'un vieux monastère se trouvant perché au fin fond des Météores. La récompense n'est autre que Nahik, le livre mythique, mais un tueur fou pourrait bien s'être glissé au sein du groupe... Ce nouveau tome du "Décalogue" s'avère sympathique mais il peine à passionner. Entre des personnages à peine esquissés, une intrigue se résumant à un petit "Cluedo" peu mémorable en pleine montagne, et un dessin correct mais très classique, ce troisième tome s'avère le tome plus faible de la série jusqu'à présent. Reste une histoire solide et plaisante néanmoins, mais rien de plus.
Nous avions quitté la jeune Arte dans une très mauvaise posture. Là voilà obligée de fuir, de tout quitter pour être portraitiste à la cour royale de Castille en accompagnant Dame Irène dans un périlleux voyage.
Jusqu'ici , on suivait le combat d'une femme qui voulait devenir artiste dans la Florence du XVIme siècle ce qui n'était guère une chose aisée en cette époque peu propice aux femmes. On perd un peu de vue cette trame générale pour se lancer dans l'aventure des intrigues de cour.
Ce tome demeure néanmoins un tome de transition vers la nouvelle vie de notre héroïne Arte. Elle aura encore l'occasion de dire au-revoir à son maître Léo sachant que la relation est toujours resté très convenue. Il n'y aura pas d'effusion de sentiments. Léo reste toujours aussi taiseux. Pour autant, une surprise de taille attend notre héroïne dans ce tome où elle sera confrontée à son passé.
On va laisser sa chance à ce titre qui commence un peu à s'éterniser au lieu de conclure en beauté sur une note positive. Les planches demeurent toujours d'une très grande richesse avec une mangaka qui a peaufiné un style extrêmement plaisant pour la lecture.
C'est une série que je suis depuis ses débuts et je ne loupe aucun album à l'achat. Pour autant, avec les années qui passent, j'ai l'impression que cette série originale s'est un peu perdue dans une multitude d'intrigues. On n'arrive plus vraiment à suivre le destin de cette multitude de personnages. On a perdu un petit peu de vue Hauteville House et son célèbre occupant.
J'aurais aimé une conclusion mais c'est juste la fin du 5ème cycle. Je pense qu'il serait grand temps de conclure. Cependant, c'est nullement l'intention des auteurs qui trouvent toujours un prétexte pour relancer la sauce comme le final de ce tome 19 qui va redistribuer les cartes.
Ce tome nous entraîne en Afrique sur fond de mysticisme et surtout à la quête des cités d'or. On apprendra que les rives de l'Amazonie n'étaient qu'un leurre pour éloigner les explorateurs.
Il y a toujours un mélange d'uchronie et de steampunk qui fait le charme de cette série. Cela reste plaisant à lire, grâce à de magnifiques planches très belles visuellement, et à découvrir pour peu qu'on s'accroche au scénario. En tant que lecteur, on demande parfois plus qu'une lecture divertissante. Sans doute un peu de maturité...
Coup de ♥ direct !
Je ne connaissant pas du tout le roman Le Chœur des femmes écrit par Martin Winckler, mais quelle erreur d'être passé à côté quand je lis la qualité de la BD tiré du livre.
Jean, jeune femme major de promo, voudrait faire un stage dans un cabiner de chirurgie gynécologique pour finir et valider son diplôme. Son souhait ne sera pas exaucé et elle est envoyée en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma.
Celui-ci est un médecin qui patient et doux avec les patients, peut se révéler colérique et sans pitié avec ses collègues. Alors avec le fort caractère bien affirmé de Jean, les esprits s'échauffent.
La suite de critique sur le blog :
https://mediathecaireendoc.wordpress.com/2021/10/04/le-choeur-des-femmes/
Aucun intérêt ! Murry n'est pas Barks, loin s'en faut.
Ses histoires sont sans intérêt et le dessin est super fade.
Exceptionnel : quelle bonne idée d'avoir enfermé ces écrits dans un coffret imitant une ancienne Remington.
Quels moments sombres de l'histoire de France, d'à peine un peu plus de 100 ans. Je n'avais jamais mesuré à quel point l'antisémitisme de cette époque avait fait des ravages, et combien les manipulations les plus odieuses avaient été mises en place pour défendre l'armée à tout prix.
Un ouvrage exceptionnel à lire et à relire.
Et Bresson recommence encore une énième fois ses adaptations intestinales ! Deux livres lus à la suite m’ont réellement facilité le transit ! Certains éditeurs n’hésitent pas à encourager l’adaptation en bd en évitant délibérément tout côté artistique. Bresson devrait connaître le sens du mot art et ce qu’est le 9e. Art
Aux lires des critiques je crois ne pas avoir lu le même livre ! D’une nullité affligeante! Aucun intérêt artistique on prend un sujet historique et on le raconte bêtement sous prétexte de faire de la bande dessinée ! Pourtant le sujet donnait fort à dire ! Bref ce livre est navrant comme son scénariste et indigne de la grande histoire !
Belle adoption de ce chef d’œuvre de la littérature ! Sorel toujours aussi génial et puissant dans ses découpages et son dessin ! Bd absolument indispensable !
Peut être que bedetheque devrait réviser ses cotes ! Car là on est totalement en-dehors des réalités ! Et je vois que le numéro 2 est plus coté que le numéro 1 ! Bref à ce pris là le numéro 1 on le trouve en très mauvais etat ! Ceci vaut pour les 20 premiers strange, les fantask et les Marvel !
« Le tueur, volume 8, le commun des mortels » relance la machine en rendant (enfin !) un peu plus explicite ce jeu à trois pays convoitant un forage pétrolier synonyme d'indépendance énergétique et financière pour Cuba ennemie de longue date des USA.
Vampirisé par la belle cubaine Katia qui lui a promis une vague immunité, le tueur a lui choisi son camp mais joue astucieusement pour ne pas se mettre ses ex-clients américains à dos.
Sa stratégie pour survivre : jouer sur les deux tableaux !
Construit sur un scénario géopolitique bien trouvé, cette nouvelle série prend un tout autre relief et sort un de son quotidien cet homme solitaire radotant ses théories sur un Occident manipulateur et oppresseur du Tiers Monde riche en ressources énergétiques mais trop gangréné par la corruption pour les exploiter.
Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-8-lordre-naturel-des.html
« Le tueur, volume 7, le commun des mortels » se montre pour la première fois plutot décevant.
Le scénario patine et la beauté sensuelle de la Havane magnifié par le talent de Matz ne suffit pas à oublier l'ennui que provoque les longs monologues dans lequel le Tueur déverse son nihilisme et son dégout d'un Occident qu'il affuble de tous les crimes de l'Humanité.
Agaçant sur le fond, ce septième volume s'enlise dans une histoire tarabiscotée en diable dans laquelle seraient entremêlés intérêts américains, cubains et vénézuéliens.
On attend, un sursaut avec impatience dans le volume suivant !
Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-7-le-commun-des-mortels.html
Si vous n’avez pas lu le tome 1, vous n’allez pas comprendre grand-chose… Et si vous l’avez lu, vous comprendrez à peine davantage où Denis-Pierre Filippi veut nous emmener…
Quelques magnifiques planches de Patrick Laumond ne suffiront pas à sauver cette bande dessinée du naufrage tant le scénario est brouillon.
Pour une fois qu’il y avait du steampunk au programme servi par un dessinateur talentueux, on pouvait espérer une histoire plus captivante sans ces nombreux dialogues convenus.
Le découpage entraîne le lecteur dans un voyage où après quelques planches en plein cœur de l’action, on remonte en arrière de cinq heures (et en ce court laps de temps, nos « héros » vont se retrouver au-dessus de la mer au départ de Paris). Qui a dit qu’il fallait nécessairement ajouter de l’invraisemblance à l’invraisemblance parce que c’est une uchronie steampuntesque ?
Ça devient beaucoup trop long, c'est quoi un documentaire sur l'occupationen belgique, en plus spirou ressemble pas beaucoup à spirou, en bref c'est "chiant" et il y en a encore un à venir. La synthèse parfois cela peut avoir du sens. Marre des bd avec des nazis....le prochain blake et mortimer il y en aura encore, les auteurs ont aucune imagination....
Terra prohibita… La Terre interdite… Mais de quoi parle-t-on que diable ? L’Angleterre, vous connaissez ? Eh, bien, l’Angleterre n’est plus ! C’est un pays dévasté, envahi par des organismes exogènes aux effets effrayants et incontrôlables. D’aucuns pensent pouvoir les traiter pour en faire un bon usage…
Critique :
Voilà ce que rapporte le résumé de l’éditeur, Glénat. Ah ? J’ai dû louper un passage… Ou il manque des pages dans mon album parce que ce n’est pas clair du tout pour l’esprit simple que je suis de déduire cela des planches de ce premier album !
Comme beaucoup, j’ai été attiré par la couverture très steampunk et les pages que j’ai feuilletées. Les dessins de Patrick Laumond sont grandioses et encore mis en valeur par la mise en couleur réalisée par Arancia Studio. Voilà les points que j’ai appréciés.
Malheureusement, je me suis égaré plus d’une fois dans ce scénario. Denis-Pierre Filippi, le scénariste, n’a jamais dû entendre dire : « Qui trop embrasse, mal étreint ! ». Ou comme disait l’un de mes instituteurs : « Qui trop embrasse rate son train ! ». Le scénario part dans tous les sens et on se retrouve avec une bouillabaisse (ou un waterzooi pour les Belges) dans laquelle, on finit par se noyer. On ne sait plus pour finir qui est au service de qui, quelle est la mission (les missions ?) et quelle est la nature du drame, si drame il y a.
On débute, en Afrique, avec un tueur à gages, Dorian Singer, qui s’en vient liquider le biologiste qui découvre l’étendue des dégâts provoqués par cet organisme et ses effets incontrôlables et qui pense que le mieux à faire est de tout brûler. Visiblement, le bureau central est déjà au courant et ne partage pas cet avis puisque Dorian Singer est là, envoyé par le bureau, pour liquider ce gêneur. Seulement, Dorian Singer, biologiste, lui aussi, compte bien profiter de cette mission pour se livrer à ses propres expériences, en se servant, in vivo, du corps du scientifique… Pendant qu’il se livre à son expérimentation, il discute avec une apparition. Non, nous ne sommes pas à Lourdes ou à Fatima ! Qui est-ce ? Eh bien, l’apparition est « lui », en plus jeune. Vous suivez toujours ?
Ensuite, on se retrouve dans une cité aérienne britannique, avec monsieur Dorian Singer, encore lui ! J’en reste là pour ne pas spoiler. Comme j’ai acheté les deux albums en un coup, je m’en vais tout de même lire le deuxième… Et surtout profiter des fabuleux dessins…
Et si tout le monde ou presque y trouvait son compte ?
Votre pays est sous embargo, vous avez des voisins hostiles, peu de pays vous aiment… Quelques obus venant alimenter votre artillerie ne seraient pas un luxe…
Vous avez une usine, 2000 personnes qui travaillent pour vous… Et vous êtes à deux pas de la banqueroute. Il faudrait un miracle pour sauver votre usine… Ce miracle ne peut provenir que d’une affaire pas trop nette… 2000 emplois perdus, vous vous rendez compte ?
Vous êtes un jeune énarque ambitieux, un ami vous propose de faire le nécessaire auprès du ministre pour qui vous travaillez pour qu’une livraison d’obus puisse se faire auprès d’un pays considéré comme hostile… Ce service est grassement rémunéré… Bien entendu, vous toucherez votre « petite » commission…
Votre ministre serait prêt à couvrir une vente d’armes fort peu légale et en opposition apparente à la position officielle de votre pays… A condition d’augmenter les rétrocommissions…
Critique :
Philippe Richelle se lance dans une nouvelle série de scénarios dans la collection « Affaires d’Etat » chez Glénat. Lui, c’est le « département » Jihad qui lui a été confié et il nous met l’eau à la bouche avec ce premier album qui n’est qu’une introduction à une série que l’on espère très prometteuse. Le dessin d’Alfio Buscaglia, à la fois moderne et réaliste sert merveilleusement bien le scénario. Claudia Boccato colorise parfaitement bien l’ouvrage.
Si vous voulez vous plonger dans les affaires sales de la République française, ne détournez surtout pas le regard de cette série qui promet d’être très intéressante d’autant que Philippe Richelle a déjà démontré par le passé tout son talent dans des histoires réalistes : Amours fragiles ; Les mystères de la troisième république ; Les mystères de la quatrième république ; Voltaire, Le culte de l'ironie ; Les mystères de la cinquième république, etc.
Les affaires d’état sont sa tasse de thé. Pour autant, il fignole les personnalités des petits personnages, en particulier ceux de la DST, avec leurs petites affaires privées et pas seulement des enquêtes.
Vivement la suite !
Quels liens peut-il exister entre une arrestation d’un juif en mai 1943 à Paris, l’attentat à la bombe à Madrid en décembre 1973 contre l’amiral Carrero Blanco que Franco, fort malade, a désigné comme étant son successeur, et l’assassinat de Dupré en France en 1978, Dupré collecteur de fonds pour le parti d’extrême-droite de Jean-Maurice Le Guen, le Parti National ? Vous ne voyez pas ? … Moi, non plus ! … Et pour cause, « Un homme encombrant » est le premier tome de la nouvelle collection de Glénat « Affaires d’Etat – Extrême droite » …
Critique :
Toute ressemblance avec des personnages connus de la politique française de la fin du XXe siècle n’est pas une pure coïncidence, mais ce n’est pas non plus une BD historique rapportant fidèlement des faits réels. Philippe Richelle recrée l’atmosphère qui vit naître un parti d’extrême droite en France dans les années 1970, mais ce n’est là qu’une base de travail pour proposer un thriller de bonne facture avec des personnages antipathiques au possible dans les milieux d’extrême-droite, une extrême-gauche dont on ne sait pas trop bien si elle roule pour elle-même, si elle est manipulée ou si certains de ses membres sont corrompus… Heureusement, à Rouen, il y a le commissaire Pommard, en plein divorce, père aimant, en pleine procédure de divorce, qui a une fille qui souffre de surpoids, pour apporter une touche d’humanisme. Ses deux adjoints sont aussi différents que possible : Bernès qui joue les durs avec toute la délicatesse d’un bulldozer cueillant des pâquerettes et Jacquet, le fringuant inspecteur très policé qui s’apprête à convoler en justes noces avec une fille dont le papa est extrêmement riche…
Philippe Richelle, au scénario, a l’air de s’y entendre pour créer le suspense et un thriller avec de nombreux intervenants. Pierre Wachs au dessin fait preuve d’une grande maîtrise de la ligne claire et sait donner mille et une expressions aux visages de ses personnages. Claudia Boccato maîtrise la couleur et contribue à rendre l’album très lisible. Vivement la suite !
Un subtil mélange des genres (western, enquête policière, critique social, drame familial), un dessin au crayon qui renforce le côté brute de décoffrage, de l'histoire peu de couleur à l'exception du rouge pour le sang, un scénario ménageant habilement son suspense, des rebondissements au compte-goutte bien amenés, des personnages bien écrits.
Christian De Metter réalise un très bon "one-shot" qui mérite plusieurs lectures afin d'en saisir toutes les qualités et subtilités. Un régal.
Je me suis lancé dans la lecture de Naruto.
Je poste mon avis après 7 tomes.
Série manga très sympa qui garde les crédos du genre : humour et baston avec le sens de la camaraderie.
En tout cas, je comprends le succès de cette série.
Quelle catastrophe !
Déjà, la production de Vives connait des hauts et des bas, avec des albums aux contenus très discutables...
Mais alors là c'est le summum.
Si Casterman a besoin de trésorerie, qu'il le fasse savoir.
Cette production ne va pas redorer son blason !
Quelle imposture! On peut plaider pour une adaptation de Corto mais comment se permettre un tel décalage temporel en affublant un numéro à ce tome? Ce roman graphique aurait pu ouvrir une collection parallèle à celle des Corto. Je ne pense pas que Pratt aurait souscrit à de telles libertés: d'ailleurs pourquoi ne l'aurait-il pas fait lui-même? Chaque amateur de Corto sait à quel point les aventures de Corto s'inscrivent dans un contexte historique soigneusement développé. C'est faire peu de cas de la consruction d'Hugo Pratt. Comment souscrire à ce qui apparaît avant tout comme un gros coup commercial? Le duo aux commandes de ce livre doit être bien attristé au final de devoir sa notoriété au branding de Corto qu'à leur talent même, pourtant réel. Les euros rentrent. Qui publiera Corto sur Mars? A qui le tour, à présent?
Je n'avais pas trop apprécié le premier tome que je trouvais vraiment bizarre dans son traitement. Il faut dire que l'héroïne Olive est vraiment à l'Ouest dans un monde imaginaire. Pour autant, c'est une élève qui doit passer son bac dans la vie réelle. Il y a une dualité parfois déconcertante.
J'ai décidé de laisser une chance à ce titre qui nous entraîne loin d'une zone de confort dans un voyage initiatique assez particulier autour d'un mystérieux accident d'avion et de la disparition d'un astronaute.
Ce second tome va nous apporter quelques réponses crédibles notamment sur les véritables origines de notre héroïne ce qui pourra bien expliquer des choses sur le comportement d'Olive sur fond de drame familial. J'avoue que cela a pu relever mon appréciation sur l’œuvre car jusqu'ici, j'étais vraiment perdu dans toutes ces excentricités.
Nous sommes à mi-parcours et le cosmonaute n'a toujours pas été retrouvé. Il faudra voir comment les auteurs peuvent encore nous étonner. Il faut poursuivre le voyage.
Je vais le dire assez franchement: cette adaptation d'un jeu vidéo dans un genre horrifique ne m'a absolument pas convaincu. Cela manque singulièrement de clarté.
Les scènes sanglantes m'ont paru assez surjouées et artificielles. Je ne me suis pas du tout pris au jeu malgré le mystère ambiant de ce massacre survenu il y a 27 ans dans un village.
Pourtant, d'autres mangas ont déjà fait leurs preuves en la matière. On a comparé cette production à « The Ring ». Il y a quand même tout un monde au niveau de la qualité !
Celui-ci n'est pas à la hauteur à commencer par un dessin fort brouillon et sombre à souhait. Je vais donner l'exemple de l'éboulement du début de ce récit. Il fallait le deviner à l'image!
Les ressorts psychologiques sont simplistes voire invraisemblables, et les enjeux de départ sont annulés au cours de cette lecture. Bref, c'est parti en vrille.
Les fans du jeu vidéo seront certainement plus aptes que moi à apprécier ce titre. Moi, je passe mon chemin.
« Le tueur, volume 6 ; modus vivendi » nous replonge avec une certaine délectation dans le monde froid, dur et cynique d'un tueur professionnel.
Cette fois le tueur semble le pantin d'une organisation international de grande envergure et commence à regretter d'avoir repris ce « travail » qu'il affectionne...
Les ingrédients sont toujours les mêmes : un fond intéressant avec de longs monologues justifiant cet « art de vivre » par une logique nihiliste et individualiste et une forme magnifique avec des graphismes somptueux mettant remarquablement en valeur l'Amérique latine.
On se laisse porter avec plaisir et attend impatiemment de découvrir la suite de cette nouvelle ténébreuse affaire.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-6-modus-vivendi-luc.html
Je n'ai lu que la 1/2 de l'album aussi je ne me prononce pas sur l'histoire bien que savoir qu'il y aura une 2de, voire une 3e partie m'inquiète compte tenu du temps qu'il aura fallu attendre pour voir sortir cet album.
Reste ... la désagréable impression quand on ouvre l'album : les pages sont jaunes ! Volontairement ou problème d'impression (j'irai vérifier si les autres albums en vente ont aussi cette teinte dominante) ?
Sorti de ça, les personnages sont toujours saisissants bien que, à mon humble avis, il me semble superflu de vouloir représenter la totalité de la gente animale. Les auteurs sont obligés de grandir exagérément certaines races ce qui fausse le visuel.
je conseille cette nouvelle série pour tous les fans d'aviation et d'histoire ,
Bien que le visuel des personnages soit un peu "léger "par endroit , j'ai particulièrement apprécier les scènes aérienne, de plus , l’histoire de la création et du "créateur" d'un des plus beau chasseur de la WWII m'a vraiment emballé , j’attends avec impatience la suite de cette série....!
J'ai trouvé cette BD sans intérêt. Elle se lit très vite (peu de dialogues) et le scénar n'a rien d'original avec des personnages insignifiants. Ça finit en queue de poisson sans suspens ni émotion.
Le dessin n'est pas très attractif et plutôt simpliste sans expressivité.
Bref, heureusement que ça ne fait pas perdre trop de temps.
Je suis très surpris de tous les avis plutôt négatifs.
Parce que moi, j'ai été vraiment séduit. C'est bien simple, j'ai dévoré l'ouvrage d'une traite sans pouvoir m'arrêter.
Du premier coup d'œil, on reconnaît la patte de Sylvain Vallée, avec son graphisme très caricatural. Les expressions des personnages en sont d'ailleurs puissantes et criantes de vérité.
Mais ce qui m'a vraiment plu, c'est cette touchante histoire très humaine, qui nous rappelle que la vie, quand elle n'est pas cruelle, passe à une vitesse qu'on ne peut imaginer.
Tendresse, humour, légèreté et émotion viennent alimenter ce magnifique road trip identitaire, dans lequel je me suis plongé corps et âme. Merci pour ce délicieux moment.
J'ai eu l'occasion de le lire alors que le dessein n'est pas mon style, trop lisse...
mais finalement j'ai bien accroché à l'histoire, hate de lire la suite.
scénario 4
dessin 3
couleurs 2 faut arrêter la tablette graphique et l'application de filtre ça dessert l'histoire à mon goût. trop d'ombres pixelisées
Autant j'ai apprécié le tome 1, autant celui-ci m'a déçu...
Certains gags sont trop attendus, d'autres pas très drôles.
Le cow-boy principal arrive au bout de sa caricature.
Préférez le tome 1 ainsi que Z comme Don Diego !