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Plus on avance dans cette série et plus on se régale, avec des albums toujours meilleurs ! Le preuve avec ce troisième tome, en tout point excellent. Le scénario est une nouvelle fois impeccable, navigant dans des directions inattendues mais tout ça est remarquablemment cohérent. Des scènes d'une violence rare, des passages troublants, une tension extrême ... un thriller pour l'instant parfaitement mené !
Très bon deuxième tome ! Le climat est toujours aussi angoissant et le scénario toujours aussi haletant, avec davantage de complexité et de profondeur. La narration est très efficace grâce aux nombreux flashbacks tous très bien gérés. Le dessin sert bien l'histoire et on se régale vraiment à la lecture.
Un thriller psychologique bien accrocheur ! C'est noir, c'est glauque, c'est violent, et pour tout dire assez effrayant, mais c'est justement cette ambiance "film d'horreur" qui est très prenante à la lecture. Le scénario est bien mené (le long flashback en deuxième partie d'album éclaire beaucoup de choses) et le dessin, s'il date un peu et manque parfois de précision, est néanmoins satisfaisant. A suivre.
Un polar "tarantinesque" qui mélange les genres, entre scènes bien trash et passages comiques. C'est assez déroutant mais c'est très plaisant, d'autant que le dessin, dans un style particulier, est très accrocheur. Pour les amateurs d'humour noir et de polars poisseux.
Je suis d'habitude très fan de ce que propose Andreas mais alors là j'avoue, je suis complètement passé à côté ! L'histoire est nébuleuse, pas franchement emballante, et on n'a pas le temps de rentrer dans le récit que c'est déjà terminé. Reste le dessin et ce découpage si original, qui constituent pour moi le seul intérêt de cette étrange BD.
Ce n'est pas parce que les dessins sont splendides que cela fait nécessairement une bonne BD. L'histoire n'est en effet vraiment pas fameuse et ne paraît pas très réaliste. Quant aux personnages, ils sont tous très caricaturaux. 2/5, et encore, uniquement grâce au dessin.
Ayant pu s'échapper du piège que lui avaient tendu ses assaillants, L'EPERVIER embarque à bord de "la Méduse" et met le cap sur le Canada ... sans se douter qu'à terre, ses ennemis complotent toujours pour le mener à sa perte.
Un tome moins passionant que les autres malgré quelques bonnes idées. L'intrigue avance assez lentement et mis à part les premières pages, il ne se passe pas grand chose de palpitant. Un tome de transition, qui bénéficie tout de même d'un dessin magnifique, marqué par une grande clarté et une belle précision.
L'EPERVIER se rend à Versailles où le Roi lui remet une mission secrète : il doit se rendre au Canada pour poursuivre les recherches entreprises par le chevalier de Talmont, espion à la solde du Roi, mort depuis. Sa découverte pourrait être cruciale pour l'avenir du royaume de France mais voilà que déjà, alors qu'il entreprend les préparatifs de son expédition, de nombreux bâtons se mettent dans les roues de L'EPERVIER car des espions ennemis ont découvert la mission de notre héros et ils sont prêts à tout pour entraver celle-ci.
Un nouveau cycle d'aventures s'ouvre et il démarre sur les mêmes bases que le précédent : un mystère initial, un complot contre L'EPERVIER, une belle galerie de personnages secondaires, des coups de théatre, de l'action sur fond de réalité historique ... avec en prime un dessin encore mieux travaillé. Pour résumer, c'est tout bon !
Le trésor de Kermellec n'a jamais été aussi proche d'être découvert ... mais qui mettra le premier la main dessus ? L'EPERVIER et Agnès, sa nouvelle alliée ? Ou les sournois marquis de la Motte et vicomte de Villeneuve ? La course est lancée, dans une jungle plus hostile que jamais !
Sans être le meilleur tome de la série (certains passages sont beaucoup trop rocambolesques, notamment la fin qui déçoit légèrement), ce sixième tome conclut de manière efficace ce premier cycle de L'EPERVIER. Une série d'aventure historique au final en tous points remarquable : scénario cohérent et bien élaboré, dessin minutieux, personnages charismatiques ... Une belle découverte pour ma part.
Parvenus en Guyanne, les odieux de la Motte et de Villeneuve entament leurs recherches pour découvrir le trésor des Kermellec ... sans se douter que L'EPERVIER a enfin retrouvé leur trace et que tapi dans l'ombre de la forêt tropicale, il prépare sa vengeance ...
Un excellent épisode ! Le scénario est riche en rebondissements, les ruses de L'EPERVIER sont plus audacieuses que jamais et les décors de la forêt guyanaise créent un climat étouffant très appréciable qui rend cette aventure palpitante. L'aventure à l'état pur !
Voguant à bord de "la Pomone", L'EPERVIER et son fidèle équipage prennent en chasse leur ancien navire de "la Méduse" que leur a volé le marquis de la Motte. Mais la traversée de l'Atlantique, des côtes de France à Cayenne, ne sera pas de tout repos et L'EPERVIER devra faire face à de nombreux dangers.
Une aventure entièrement maritime plaisante mais moins exaltante que les épisodes précédents. Certes la présence d'un traitre parmi l'équipage tient en haleine une bonne partie du récit mais le rythme de cette aventure est globalement moins soutenu que celui des précédents albums. Néanmoins les dessins restent de toute beauté, particulièrement les vaisseaux et autres navires de guerre qui sont d'un réalisme remarquable.
Ayant échappé une première fois à de la Motte, L'EPERVIER tente de regagner Brest pour délivrer le gros de ses hommes prisonniers dans les cachots du château ... sans se douter qu'un piège lui a été tendu.
L'aventure continue ! Après deux très bons premiers albums, ce troisième opus se révêle tout aussi palpitant. Le scénario est encore mieux ficelé, avec de nombreux retrournements de situations imprévus. L'EPERVIER n'est pas au bout de ses peines tant les embûches sur sa route sont nombreuses, mais en bon héros qu'il est, il a toujours une corde à son arc pour se sortir d'une situation mal embarquée. On se régale vraiment à la lecture.
Traqué par ses ennemis qui l'accusent à tort d'un crime qu'il n'a pas commis, L'EPERVIER se réfugie dans son repaire secret. Avec les hommes qu'il lui reste, il va tenter de contre-attaquer.
Très bonne suite du tome 1, avec un scénario toujours aussi solide et un dessin toujours aussi impeccable. Les renversements de situation se succèdent et on va de surprises en surprises. Une lecture très prenante.
Je crois que tout le monde sera à peu près d'accord avec moi si j'écris que Vehlmann et Yoann n'auront jamais ni la fantaisie et la poésie de Franquin, ni l'audace et l'humour de Tome et Janry. Perso je les mettrais au même rang qu'un Fournier, à savoir un duo d'auteurs qui ne prend pas trop de risques avec la série, recycle les recettes qui marchent (personnages, décors, gadgets, etc.), et qui au final produit des albums de qualité assez inégale, allant du bon au médiocre, voire pire.
Avec LA COLERE DU MARSUPILAMI, Vehlmann et Yoann s'en sortent plutôt bien à mon goût, et cet album est peut-être ce qu'ils ont fait de mieux dans la série (j'aimais bien le tome 51 aussi). Evidemment tout n'est pas parfait, loin de là.
Côté dessin, Yoann semble avoir trouvé définitivement son style. Le trait est "calibré", imparfait mais finalement "ça passe", et on s'en contentera. Le déception vient surtout du fait que SPIROU étant une série ultra-populaire, Yoann a certainement dû être bridé au niveau du dessin pour trouver un trait assez passe-partout et qui puisse convenir au plus grand nombre. C'est dommage car le talent du bonhomme est certain et il est évident que SPIROU n'est pas une série qui lui convient pour exprimer tout son potentiel (lisez son DONJON MONSTERS ou des albums de sa série pour enfants TOTO L'ORNITHORYNQUE pour en être convaincu). La superbe couverture en couleurs directes de ce T55 en est d'ailleurs l'illustration parfaite !
Côté scénario, Vehlmann souffle le chaud et le froid, comme toujours depuis qu'il est aux manettes de la série. Au rayon bonnes idées on notera bien évidemment en premier lieu le plaisir de retrouver le personnage attachant du Marsupilami, mais également une aventure rythmée et agréable à suivre, un humour décalé assez rigolo (notamment grâce aux personnages de Franquin issus de GASTON LAGAFFE) et de nombreux liens (évoqués ou plus subtils) avec les albums antérieurs qui sont plutôt sympas. L'ambiguïté de placer une série vieille de 70 ans dans une époque contemporaine est également bien évoquée à travers le personnage de SPIROU himself (représentant tout le côté traditionnel de la série) et celui de Fantasio (résolument moderne) qui n'arrêtent pas de s'opposer sur ce terrain-là.
Hélas la scénario souffre de plusieurs défauts majeurs. En premier lieu l'explication assez bancale pour justifier l'absence du Marsu depuis 30 albums. La zorglonde est également exploitée de manière grossière, et elle devient de fait bien pratique pour justifier le scénario. La morale de Vehlmann au sujet des grosses boites phyto et firmes agricoles est aussi assez saoûlante et enfin, la fin est vraiment trop précipitée et l'album se termine malheureusement plutôt brutalement. Enfin, les dernières cases qui annoncent l'album suivant sont vraiment flippantes : ainsi le prochain opus verrait nos héros confrontés à un piège nazi !? Non mais c'est sérieux là ???
Quoi qu'il en soit, malgré ses imperfections, j'ai vraiment passé un bon moment à la lecture de cet album. J'avoue avoir hésité à lui donner quatre étoiles mais la dernière page m'a vraiment énervé. C'est pourquoi je lui attribue trois étoiles, ce qui est à mon avis mérité puisque LA COLERE DU MARSUPILAMI est globalement un "bon album".
J'étais sceptique vis-à-vis de ce projet, dubitatif après la lecture des 4 - 5 premières pages puis je me suis laissé prendre au jeu … pour finalement m'amuser comme un fou et me régaler !
Le dessin de Kéramidas est impeccable de bout en bout : les décors et les personnages ont un look rétro hyper sympa, ce côté "old school" se retrouvant dans la mise en page et la colorisation volontairement "à l'ancienne". Quant au scénario de Trondheim, il est particulièrement jouissif : une aventure échevelée, un rythme soutenu, des ellipses gérées parfaitement et surtout un humour décalé particulièrement drôle sans qu'il ne dénature pourtant les personnages-phares de Disney.
Un exercice de style parfaitement maîtrisé selon moi, et particulièrement rafraîchissant !
Bien meilleur que le volume précédent ! L'intrigue est beaucoup plus prenante : l'histoire est plus tragique, il y a plus de rebondissements et l'ambiance policière est davantage perceptible. Et la fin de cette histoire, bien que triste, est excellente ! Le dessin, lui, est toujours autant agréable.
Un chouilla moins bien que les deux premiers volumes, principalement à cause d'un ton moins policier et d'une histoire à priori plus à l'eau de rose (bien qu'on devine que derrière ce romantisme de façade se cachent de sombres intrigues). Toutefois l'univers et les personnages sont toujours aussi attachants et la lecture de cet épisode est fort plaisante.
Suite et fin de l'histoire entamée dans le tome précédent. Un album excellent, tant graphiquement - avec un dessin toujours aussi exquis - que du point de vue de la trame avec une histoire savoureuse bien qu'assez sordide. On en redemande !
J'adore cette série, et ce premier album tout particulièrement ! Le dessin des Kerascoët est tout en délicatesse et très poétique; malicieux, léger, élégant, il me fait penser à du Sempé en couleurs ! Et le scénario est un vrai petit bijou ! A première vue, le dessin laisserait supposer une histoire humoristique mais il n'en est rien. MISS PAS TOUCHE est au contraire un vrai polar, sanglant et assez noir, avec pour héroïne une jeune pucelle qui se fait embaucher dans un bordel de luxe parisien pour enquêter sur l'assassinat de sa soeur.
Ce premier tome de cette sympathique série mêle intrigue bien cousue, personnages secondaires hauts-en-couleurs, humour et univers pittoresque (le "Paris by night" de l'entre-deux-guerres). A lire !
Je découvre tout juste la série. Pas spécialement fan de cette période de l'Histoire, j'ai néanmoins passé un bon moment de lecture avec ce premier opus. Le scénario est très bon et constitue le point fort de ce premier album. Un cocktail efficace mêlant action, aventure, manigances, énigmes et réalité historique.
J'émets plus de réserve en ce qui concerne le dessin. S'il est vrai que le trait réaliste est d'un grand classicisme et d'une remarquable précision, j'ai eu toutefois un mal fou à faire la distinction entre plusieurs personnages ! Je trouve en effet qu'ils se ressemblent à peu près tous (particulièrement les méchants), ce qui m'a assez gêné à la lecture.
Un premier épisode largement correct toutefois, qui donne envie de continuer la lecture de cette série d'aventures maritimes.
C'est drôle et intéressant. On découvre en effet le fonctionnement du ministère français des affaires étrangères sous un angle humoristique : son ministre omnipotent, sa "cour" de diplomates, conseillers et autres gratte-papiers qui lui sont dévoués corps et âmes et qui stressent à l'idée d'être placardisés au moindre faux pas de leurs parts ...
Comme évoqué, le dessin de Blain est parfait pour retranscrire toutes ces situations stressantes et d'extrême urgence où la moindre minute de repos semble être une faute professionnelle.
Un album au final amusant, malgré effectivement beaucoup de situations redondantes et quelques longueurs. Néanmoins l'exercice de style demeure réjouissant pour éclairer de façon humoristique les dessous de l'écriture du célèbre discours de Dominique de Villepin à l'ONU le 14 février 2003 contre la guerre en Irak.
Pas mal du tout ! Le dessin est très classe et le scénario de cette enquête policière est bien fichu. Une lecture prenante, pour peu que l'on adhère à l'univers particulier d'HOROLOGIOM.
Si l'on fait abstraction du dessin très pauvre et de la colorisation criarde absolument abominable (ça pique les yeux, au sens propre !), alors on pourra apprécier cette bédé humoristique qui est basée sur un humour très très con et super lourd. Trop lourd ? Cela dépend, c'est à vous de voir. Le style est pleinement assumé et personnellement je me suis bien fendu la poire en suivant les aventures de cette troupe de bras cassés.
Et puis pour l'ancien amateur de jeux de rôles que je suis, c'était vraiment fendard de trouver une bédé de ce style, où les personnages correspondent bien aux clichés que l'on se faisait d'eux : le nain râleur constamment assoiffé d'or, le barbare débile bien bourrin, le voleur d'une grande lacheté, etc.
Ce n'est absolument pas de la grande BD, il n'y a rien de spirituel, mais c'est à lire pour se vider le cerveau ... et pour le coup ça marche très bien !
J'en avais lu du bien et c'est pourquoi je suis pas mal déçu ! Le dessin est franchement médiocre (même si on finit par s'y habituer) et les évènements narrés dans ce T1 sont d'une grande banalité, et vraiment peu intéressants. Je n'ai pas non plus accroché à l'humour de l'auteur, et les expressions sudistes utilisées à outrance sont à la longue fatigantes (et pourtant elles me sont compréhensibles, étant moi-même un méridional).
Bref, cela ne m'a pas donné envie de poursuivre la série.
Très étonné (en bien) par cette bédé. Une histoire muette qui retrace les errances d'un homme de Cro-Magnon ... dit comme ça ce n'est pas très emballant mais très vite on est transporté par l'histoire. Déjà car le dessin de Matthieu Bonhomme est à la fois très efficace et très plaisant (magnifié qui plus est par une belle colorisation), et ensuite car le scénario paraît tout à fait crédible pour montrer comment se déroulait la vie des premiers Hommes sur Terre. Peut-être que les premiers âges de l'humanité ressemblaient vraiment à ça, et que notre planète avait cet aspect-là, qui sait ...
En tout cas voilà un album original drôlement rafraîchissant !
C'est typiquement le genre de Bd qui m'insupporte. Même si on sent bien à travers les notes et les croquis de Blain toute la passion qui anime Alain Passard, tout ça est terriblement snob, à la fois ridicule et désuet. Payer si cher un album pour voir pendant plus de la moitié des pages un mec en train de découper des légumes ... waouh ! Fallait oser !
Blain a du sûrement se régaler (dans tous les sens du terme) à l'élaboration de cet album (on sent bien son enthousiasme) mais le résultat final n'a que très peu d'intérêt pour le lecteur que je suis. Dommage, car les dessins sont comme d'habitude amusants et très expressifs (les émotions des personnages sont toujours super bien rendues et j'adore les tronches que Blain donne à certains d'entre eux suivant les situations).
Le dessin réaliste est bien maîtrisé mais le scénario n'est guère accrocheur. Il y a tellement de données sur le Cognac que l'on a parfois l'impression que les auteurs ont voulu nous faire un cours sur cette majestueuse eau-de-vie (production, exportation, terroirs, etc.). C'est toujours instructif, certes, mais ça alourdit considérablement le rythme de ce thriller policier. Le tout n'est au final pas très emballant.
J'ai vraiment du mal à comprendre l'engouement pour cette série. Si la noirceur des situations est appréciable pour un polar, je trouve le dessin typé manga très déplaisant (d'autant que les couleurs plutôt ternes ne le mettent vraiment pas en valeur) et surtout, c'est souvent très très caricatural (le héros quasi-invincible qui se sort indemme des situations les plus désespérées ... c'est totalement improbable ! Autant que les scènes de bagarres façon manga qui paraissent très incongrues pour du polar glauque).
Bref, le mélange des genres est très déroutant et je n'ai pas accroché.
C'est typiquement le genre de Bd que j'apprécie. L'histoire est décalée comme il faut, l'humour est léger mais omniprésent, tout ça entremêlé de poésie, d'un soupçon de cynisme et d'une pointe de mélancolie. Et les personnages sont parfaits car extrêmement attachants. Le dessin malicieux pourra peut-être surprendre mais il est parfaitement adapté au ton de cette série. Bref, c'est vraiment bien.
Un polar sympa, mais sans plus. Le dessin "cartoonesque" est plaisant, même si je trouve qu'il colle assez mal à l'ambiance policière de cette série. Et l'intrigue, malgré quelques bonnes idées, ne sort pas assez des sentiers battus.
Un album toutefois distrayant mais qui ne révolutionne en rien le genre.
Ce onzième tome ouvre un nouveau cycle, le troisième depuis le début de la série. Une nouvelle énigme, de nouveaux mystères, de nouveaux personnages, un nouveau voyage … Malgré pas mal d'éléments réchauffés des albums précédents et quelques nouvelles têtes à priori peu intéressantes (le personnage de Charles-Henri est assez ridicule), on prend tout de même plaisir à suivre LE SCORPION dans ses nouvelles aventures. Personnellement je ne suis toujours pas lassé par cette série. Les nouvelles énigmes suggérées sont suffisamment intrigantes pour que l'on ait envie de poursuivre la lecture et le dessin est toujours autant un régal pour les yeux.
Ce tome 10 clôt le second cycle de la série, que l'on pourrait en quelque sorte nommer "le cycle des origines". C'est en effet dans cet album que LE SCORPION découvre (enfin) l'identité de son véritable père. Une révélation qui se veut sensationnelle mais qui tombe un petit peu à plat, tant on s'en doutait depuis maintenant un (voire deux) album.
Néanmoins, malgré un final moins haletant qu'espéré et malgré quelques longueurs ennuyeuses, l'album est bon et se lit bien, notamment grâce au dessin toujours aussi magnifique.
C'est l'histoire de trois amies parisiennes socialement très différentes (la gosse de riches en rebellion contre ses parents, la fille d'immigrés qui cartonne à l'école pour réussir et s'intégrer dans la société, la gamine d'une mère célibataire qui n'a jamais connu son père). Le récit évoque ainsi les joies et les tracasseries de l'enfance, ainsi que les rêves et la dureté (parfois la cruauté) de l'adolescence et du passage à l'âge adulte.
Un récit touchant mais parfois beaucoup trop cliché. Cette chronique sociale vaut tout de même la peine d'être lue, d'autant que le dessin d'Emmanuel Lepage est plutôt convaincant, même si on sait suite à la lecture de ses reportages à Tchernobyl ou en Antarctique qu'il peut faire beaucoup mieux.
De l'héroïc-fantasy à l'ancienne. Le dessin est plutôt classe et le scénario est bien goupillé, malgré un univers sans grande originalité. Un album qui ne renouvellera probablement pas le genre mais qui a le mérite d'être distrayant et de faire passer un agréable moment de lecture.
Ce premier tome ne m'a guère emballé. Si le dessin aux couleurs flashys passe plutôt bien, et si l'univers déluré est original, j'avoue que l'intrigue ne m'a pas passionné. Personnages peu attachants (hormis l'héroïne), fanatisme religieux parodié, une pointe d'érotisme et de grivoiserie … mmouais bof ! J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans cette histoire.
Un premier tome réussi graphiquement mais qui ne m'a pas donné envie de poursuivre la série.
Superbe album une fois de plus, qui lève le voile sur pas mal de mystères, en particulier sur les origines du SCORPION enfin dévoilées (enfin, en partie ...) ! Un mystère qui nous tenait en haleine depuis le tout premier tome de la série. Rien que pour cette révélation l'album est indispensable. Ce ne sera pas la seule raison car comme d'habitude le dessin est magistral et justifie lui-aussi pleinement la lecture de cet album trépidant.
Sûrement l'un des meilleurs tomes de la série. En plus du dessin toujours aussi fabuleux, le scénario est extrêmement bien construit. Les complots et autres machinations sont plus machiavéliques que jamais, et au final LE SCORPION a fort à faire dans cet épisode pour échapper à tous les pièges qui lui sont tendus. Une histoire construite telle une partie d'échecs, où chacun avance ses pions, et où le carnage peut arriver à tout moments. Une lecture palpitante et un excellent épisode !
Un second cycle qui démarre avec un tome assez semblable au T1 de la série : l'action se situe de nouveau à Rome, et le scénario est basé sur un nouvel affrontement entre LE SCORPION et Trébaldi. Sauf que l'ambiance est beaucoup plus sombre à cause de la terreur que font régner Trébaldi et ses moines-soldats dans la Ville Eternelle.
Cet album est très plaisant, tant par le dessin - toujours aussi épatant - que par le scénario - accrocheur bien qu'il y ait moins d'humour et de frivolité. Un album marqué par une révélation tellement énorme qu'elle semble trop grosse pour être vraie ... A suivre.
Un excellent volume qui termine de belle manière le "cycle de la croix de Pierre". Un album riche en révélations, dont l'une des plus savoureuses est l'identité du personnage de Rochnan. La nature du trésor des Templiers est également très surprenante et bien trouvée. Un tome au final très prenant où action et énigmes font bon ménage dans un cadre exotique à souhait, les décors de la Terre Sainte étant des plus envoûtants.
Les aventures du SCORPION se poursuivent dans ce T5 de très bonne facture, à travers un périple qui prend de plus en plus des allures de chasse au trésor. Le décor change une nouvelle fois et notre héros, ainsi que ses alliés et ses ennemis, se retrouvent désormais en Cappadoce. Les paysages sont superbes et l'histoire avance doucement mais sûrement, dans une ambiance pleine de mystères dont personnellement je suis très friand.
On ne s'ennuie pas un seul instant et la lecture est très agréable !
Un T4 palpitant dans une ambiance qui se rapproche de plus en plus du thriller ésotérique. Si les classiques du genre "capes et épées" demeurent (duels au sabre, poursuites à cheval, cascades, etc.), saupoudrés de quelques jeux de séduction entre les personnages qui viennent pimenter le tout, la vraie bonne idée de cet album aura été de camper l'action dans l'envoûtante cité d'Istanbul. De nouveaux décors qui changent de Rome et évitent ainsi le risque de monotonie dans laquelle la série aurait pu s'enfermer.
Une astuce scénaristique d'autant plus bienvenue que ces décors sont magnifiquement mis en valeur, les dessins étant superbes, comme toujours.
Magique ! J'en ai eu des frissons … Le dessin (exceptionnel), les photos (saisissantes) et la narration (accrocheuse) arrivent parfaitement à nous plonger en immersion dans cette aventure hors-du-commun. On ressent tour à tour la joie, le doute, l'espoir, la déception; bref toutes les émotions très fortes par lesquelles passe l'auteur. Ce récit de voyage est réellement magnifique.
Je m'enflamme peut-être un peu mais de tout ce que j'ai pu lire dernièrement cet album est un gros gros coup de coeur !
Très bon troisième tome, avec un scénario qui s'étoffe petit à petit. Toujours ce mélange efficace d'action, de suspense, d'humour et de mystère. Les dessins restent exceptionnels, notamment en ce qui concerne les décors : la Rome du XVIIIème siècle n'a jamais fait autant rêver !
Un excellent second tome avec une ambiance particulièrement délectable. En effet le suspense et l'angoisse montent crescendo tout au long de l'album, jusqu'à la scène finale qui tient toutes ses promesses.
Le dessin est toujours aussi magique.
Un dessin flamboyant réhaussé de couleurs splendides, et un scénario accrocheur qui insuffle l'esprit de la grande aventure au fil des pages : la série LE SCORPION démarre superbement avec ce très bon premier tome.
Intrigues politico-religieuses, duels à l'épée, acrobaties sur les toits, joutes verbales, charme féminin et humour parsèment ce premier volet. Bien sûr le personnage du SCORPION, avec sa belle gueule et toutes ses qualités, peut paraître caricatural mais peu importe, on s'y attache facilement.
Un premier album vraiment bien mené et une série particulièrement plaisante !
Un excellent épisode, graphiquement très réussi. Un album qui apporte de nombreuses réponses et qui aurait probablement fait une excellente conclusion à cette épatante série ... mais non, Andreas nous prend une fois de plus à revers avec cette étonnante pirouette en dernière page, prolongeant ainsi le mystère et par là-même la série. Où tout cela va-t-il encore nous mener ? On n'en sait rien et c'est tant mieux !
On ne s'attend à rien de particulier en commençant la lecture de cet album et puis on est très vite happé par l'histoire ! Le scénario reprend de manière classique presque tous les codes du western (les bagarres dans les saloons, les scènes de lynchage, les braquages de banque, etc.) mais la narration est diablement efficace et fait toute la force de cette Bd. Quant au dessin, très classique lui aussi, il offre une grande lisibilité et est très agréable.
Les personnages peuvent sembler stéréotypés au premier abord mais en fait ils ont tous une particularité qui les rend originaux (le marshall corrompu, le despérado qui n'a jamais tué, le pied-tendre qui s'endurcit, la lady joueuse de poker et criminelle ...).
En bref un western qui semble très classique au premier abord mais qui cache bien son jeu et revêle une certaine originalité. Très très sympa !
Sous ses faux airs de science-fiction, LUPUS est en réalité une série qui traite du rapport aux autres. La pudeur, la sensibilité, la mélancolie affleurent tout au long des pages. Une série forcément touchante et atypique, mais qui personnellement ne m'a pas séduit plus que ça. Déjà car ce type de Bd n'est pas mon genre fétiche, ensuite car le dessin m'a laissé totalement de marbre (j'avoue ne pas être fan du tout du trait de Peeters).
Toutefois la lecture est agréable, notamment grâce aux dialogues qui sonnennt très justes et sont d'une grande qualité.
Andreas s'essaye à la Bd réaliste avec cette aventure se déroulant pendant la guerre d'Espagne. Outre un scénario assez frustrant car peu développé (l'inconvénient récurrent des one-shots), il est surtout dommage de constater que l'auteur, une fois n'est pas coutume, a fait du très classique en matière de dessin. Pas de cadrage spectaculaire, pas de découpage original, pas de mise en page novatrice comme il en a l'habitude ... bref cet album est assez décevant graphiquement.
Si vous ne connaissez pas l'oeuvre d'Andreas, je vous conseille de ne pas vous arrêter à cette Bd et de découvrir ses séries-phares autrement plus intéressantes (aussi bien en terme de dessin - souvent hallucinant d'originalité - que de scénario - avec des intrigues toujours très sophistiquées).
Personnellement cet album ne m'a guère emballé et je préfère indéniablement les séries de science-fiction d'Andreas à base d'univers parallèles, de mondes oniriques, d'énigmes complexes et de mystères ténébreux telles que RORK, CROMWELL STONE, CAPRICORNE et surtout ARQ (le grand chef-d'oeuvre d'Andreas pour moi).
AAMA se termine superbement avec ce dernier volume. Visuellement très beau, ce tome conclue efficacement cette série, à la fois saga cosmique délirante et véritable récit humaniste. Une série qui procure une vraie sensation d'évasion à la lecture.
Une excellente suite. Des évènements de plus en plus dramatiques, un univers d'une originalité folle, des scènes totalement psychédéliques et d'autres intenses en action ... bref une très bonne série de SF comme on aimerait en voir plus souvent.
Très bon deuxième tome. Un scénario angoissant, basé sur la découverte par les personnages d'un monde fantasmagorique, inquiétant et hostile. Même si le dessin a toujours assez peu de charme à mon goût, j'ai adoré cette histoire. Un récit de SF vraiment sympa, centrée sur un personnage présentant de nombreuses fêlures qui font que l'on s'attache d'autant mieux à ce "héros".
Etrange, énigmatique, curieux ... telles sont les premières impressions laissées par la lecture du tome 1 de cette série de SF. L'univers développé est autant plaisant qu'intrigant, que ce soit au niveau des éléments organiques (planètes, flore, faune ...) ou des engins technologiques (robots, vaisseaux, gadgets, etc.). Ca fait penser à L'INCAL, à VALERIAN ... ou aux mondes découverts dans des films comme STAR WARS ou LE CINQUIEME ELEMENT.
Côté dessin, je ne suis pas un grand fan du trait de Peeters, assez quelconque je trouve. Heureusement l'excellente colorisation embellit le dessin et rend la lecture plus agréable.
AAMA débute donc de manière plutôt convaincante. A suivre.
La lutte contre les forces du Mal continue. Tandis que CAPRICORNE est forcé de payer sa dette envers Dahmaloch, il se trouve temporairement un remplaçant et le charge pendant son absence, en compagnie d'Astor, de stopper les Cavaliers de l'Apocalypse, en route pour détruire New York. Pendant ce temps, Ash est elle en bien mauvaise posture, trahie par le Passager.
Un bon album qui entame la dernière ligne droite avant la conclusion de la série. Certains mystères sont résolus, mais évidemment pas tout ... et d'autres énigmes apparaissent, ce qui rend la lecture toujours autant addictive.
Côté dessin, si Andreas s'est un peu moins laché que dans certains albums précédents, il varie tout de même les plaisirs en proposant certaines planches originales comme une splendide double page (planches 20-21), des planches très minimalistes (pl. 26-27) ou bien évidemment cette fameuse page au découpage totalement indédit (pl. 18).
Un album au final très intéressant.
Un album qui présente la particularité de proposer uniquement des cases zoomées en gros plans. Un exercice graphique certes original mais qui se révèle au bout de quelques pages fatigant pour la rétine. On retiendra néanmoins quelques planches visuellement spectaculaires (dont effectivement cette fameuse poursuite en voitures planches 28-29).
Niveau intrigue ça avance, doucement mais sûrement. Difficile de prédire où tout ça va nous mener tant de nouvelles questions se posent suite à des révélations qui sont distillées au compte-goutte, mais c'est toujours aussi captivant.
Après un long exil, CAPRICORNE revient enfin dans sa chère ville de New York. Une ville qui a subi d'énormes bouleversements depuis son départ et que notre astrologue préféré va tenter de sauver.
Après plusieurs albums "de transition", ce tome renoue enfin avec l'intrigue principale de la série. Que ce soit au niveau des décors (les gratte-ciels et les tacots typiques de la Grosse Pomme des années 30-40) ou de l'ambiance (avec un scénario qui mélange mysticisme, univers paralllèles, bagarres entre les bons et les méchants ...), il est très agréable de retrouver la saveur des premiers épisodes de la série. Et puis, retrouver les personnages attachants des premiers albums (Ash Grey, Astor, le chat, le club 29 ...) est un réel plaisir, tant ils nous avaient manqué. La scène de retrouvailles entre CAPRICORNE et Astor dès la première page est d'ailleurs très émouvante.
Certainement pas le meilleur album de la série, mais un album qui fait plaisir, comme on aurait plaisir à retrouver des vieux copains perdus de vue depuis longtemps.
CAPRICORNE s'embarque sur un vieux raffiot censé le ramener à New York ... sans se douter qu'il s'avance une nouvelle fois dans un piège tendu par un être étrange.
Un tome où l''action est assez peu présente (Cap est étendu et immobilisé quasiment tout au long de l'album), ce qui permet à Andreas de résoudre quelques mystères entretenus depuis bon nombre d'albums et de démarrer un nouveau cycle avec une nouvelle intrigue : nouvel adversaire, anciens alliés à secourir, nouveaux enjeux, etc.
Une lecture très enthousiasmante.
Pff ... que dire ? Andreas se surpasse une fois de plus dans la construction de son récit et s'amuse avec les codes de la bande-dessinée. La façon de mettre en page et de découper cette intrigue est tout simplement hallucinante et si toutes les planches sont visuellement grandioses et valent le détour, certaines sont carrément jubilatoires (mention spéciale pour les planches 36 à 38).
A côté de ça l'intrigue est un petit bijou, tout le scénario étant basé sur les aventures de CAPRICORNE au coeur de l'un de ses propres rêves, ce qui permet de revoir quasiment tous les personnages apparus depuis le début de la série (!) et d'avancer dans la compréhension générale de l'intrigue avec quelques clés d'énigmes dévoilées.
C'est avec ce genre d'album que l'on se rend compte à quel point Andreas est un auteur hors-norme. Le mec a l'audace de nous proposer un album sans couverture, sans titre, sans texte ! Une histoire entièrement muette (la raison de cette absence de phyllactère, dévoilée planche 8, est d'ailleurs tout bonnement géniale) mise en image de manière grandiose (les décors de vastes étendues enneigées sont envoûtants).
Un album là-encore transitoire mais diablement original, et qui renoue qui plus est avec le côté thriller / fantastique de la série.
Mêmes remarques que pour l'album précédent : si ce tome est visuellement impeccable (avec un dessin exquis et surtout un découpage répétitif qui va de pair avec la monotonie du récit), le ton de cet album ne colle pas trop avec l'esprit général de la série CAPRICORNE (une sorte de polar mystico-fantastique qui mêle très efficacement énigmes et action).
Ce récit intimiste est certes très poignant, mais je suis néanmoins resté sur ma faim. Seule la lecture du manuscrit que Cap détenait sur lui m'a bien plu, car on en apprend un peu plus sur l'origine et le rôle de CAPRICORNE.
Encore un album de transition donc, une nouvelle fois déroutant et très particulier (à noter d'ailleurs la couverture de ce T11 étrangement similaire à celle du T10; est-ce fait exprès ou pas ?).
Intrinsèquement, cet album est très bon : un dessin soigné (même si le découpage est plus "classique", donc moins surprenant) et un très bon scénario, avec des personnages abjects et une histoire très glauque qui installe un climat de tension bien palpable.
Le problème, c'est que ce récit très réaliste s'éloigne fortement du ton fantastique qui était la marque de la série jusqu'alors, et cet album dénote beaucoup trop par son style des albums précédents. A la rigueur, cette tragédie rurale aurait pu très bien se dérouler avec un autre héros que Cap, cela aurait fonctionné aussi.
Un tome très atypique donc, qui fait office d'album de transition, mais dont personnellement je ne comprends pas bien l'intérêt.
Magistral ! Un dessin époustouflant (la transition entre la première et la deuxième page est à couper le souffle), un scénario en béton qui résous de nombreuses énigmes disséminées depuis le début de la série (l’identité de CAPRICORNE enfin dévoilée, l’origine du « Concept », la nature de Mordor Gott, etc.) et une construction une nouvelle fois inattendue et originale (deux albums entrecoupés d’une histoire crayonnée sur huit pages qui fait parfaitement le lien entre les deux récits).
De l’action, du suspense, des révélations, de nouvelles énigmes : ce neuvième tome est incontestablement l’un des albums-phares de la série !
La résistance contre l'organisation du "Concept" s'organise, notamment grâce aux gens du peuple des égouts, qu'ont rejoints CAPRICORNE et ses alliés. Ayant mis la main sur un document secret du "Concept" qui semble indiquer la cachette d'une mystérieuse arme, CAPRICORNE et ses amis vont tenter de parvenir à ce lieu en creusant des galeries sous les égouts. Mais à force de creuser dans la roche, un danger enfoui depuis des siècles dans les profondeurs de la Terre pourrait ressurgir ...
Un très bon huitième tome qui mêle efficacement le fantastique à l'aventure. Graphiquement très réussi (les couleurs sont superbes), cet album se termine de manière bien énigmatique ("le Concept" a-t-il volontairement prévu de disparaître ?), ce qui donne bien évidemment envie de poursuivre la lecture de cette série. Et puis ... voir CAPRICORNE tomber amoureux ajoute une dimension humaine au personnage et le rend d'autant plus attachant.
Les évènements relatés dans ce septième tome se déroulent en fait simultanément à ceux subis par CAPRICORNE dans le tome 6. Cet album met donc en exergue la lutte amorcée par Ash Grey, Astor et Mordor Gott (entre autres) contre "le Concept", pendant la captivité de notre héros dans un camp d'internement.
Un album en tout point excellent, entre un dessin toujours aussi original et réussi et surtout un scénario qui éclaire beaucoup de choses (notamment le rôle du personnage aux mains tatouées, dont la présence énigmatique intriguait depuis le début de la série).
Des énigmes résolues, d'autres qui font leur apparition et suscitent l'interrogation, le retour tonitruant de Dahmaloch l'esprit du Mal, des batailles aériennes grandioses, l'invocation du Dragon bleu et la destruction de la bibliothèque, la perte de raison d'Astor, l'alliance temporelle avec Mordor Gott ... et surtout une fin excellente qui donne vraiment envie de continuer la lecture : un album génial à tous points de vue !
CAPRICORNE en mode séquestration dans un camp de concentration nazi. Ce tome 6 est éprouvant, dur et très noir. La lecture a de quoi faire enrager par moments, tant notre héros vit des situations aussi cruelles qu'absurdes.
Un sixième tome très résussi graphiquement, et qui marque surtout un tournant dans la série en basant le scénario de celle-ci sur la lutte entre CAPRICORNE et l'organisation fasciste baptisée "le Concept", lutte passionante qui se déroulera sur bon nombre d'albums suivants.
J'aime bien la manière dont s'ouvre cet album, avec un extrait des aventures romancées de notre héros intitulées "les Etranges Aventures de CAPRICORNE". Cette soit-disante nouvelle, titrée "RORK, l'Enigmatique", est en fait un résumé des tomes 5 et 7 de la série RORK. Une introduction très originale qui permet de faire habilement le lien entre les deux séries.
La suite de cet album est à la hauteur de cette introduction, avec un scénario basé sur une enquête policière que mène CAPRICORNE pour secourir son acolyte Ash Grey, enlevée par de mystérieux individus. Un tome construit de façon très originale, avec plusieurs chapitres qui finissent par s'imbriquer tous les uns dans les autres, et qui propose en outre toute une galerie de personnages secondaires extravagants (super-héros, cyborgs, savants fous ...).
Un tome dont l'action se déroule dans les profondeurs sousmarines, ce qui permet à Andréas de nous offrir des planches de toute beauté, avec un découpage très original. Un album pas forcément évident à suivre à la première lecture mais qui révèle toutes ses qualités à la seconde : un scénario rocambolesque mais plaisant, des personnages secondaires charismatiques, de l'action, du suspense, un soupçon de mystère ... bref on ne s'ennuie pas à la lecture et cet album est un vrai plaisir !
Ceux qui ont lu la série RORK auparavant seront certainement contents d'apprendre dans cet album l'origine de certains personnages-phares de l'univers de CAPRICORNE à cheval sur les deux séries (Deliah, Manga, Mordor Gott ...).
Un album très sympa avec une bonne intrigue et un dessin toujours très spécial, mais qui est en outre assez comique, avec pas mal de scènes humoristiques, ce qui est assez rare dans l'univers d'Andréas pour être souligné.
Un individu doté de supers-pouvoirs grâce à la foudre, un monstre revenu du passé, une organisation gouvernementale dangereuse, des gangsters, des énigmes occultes ... Andréas laisse libre cours à son imagination et développe dans CAPRICORNE un univers très personnel. Ce n'est pas toujours facile d'accès mais c'est toujours original, et j'aime beaucoup.
Ce deuxième album, sans être génial, demeure sympa. L'univers est très prenant et les personnages attachants (surtout les héros). Un album qui en outre bénéficie d'un dessin plus travaillé, avec quelques cases gigantesques et certains angles de vue originaux.
CAPRICORNE est le nom d'un astrologue-détective qui, dans le New-York des années 30, est confronté à tout un tas de phénomènes paranormaux et d'enquêtes étranges.
Cette série très originale débute de belle manière avec un premier tome de qualité, qui explique en gros comment CAPRICORNE s'est installé à NY et s'est emparé du building gigantesque qui va lui servir de QG au cours de toutes ses aventures. Un album sympa très orienté polar-fantastique, sorte de mix entre X-FILES et JAMES BOND.
Rien d'exceptionnel encore (le dessin manque un peu de folie), mais les bases sont posées joliment et cette série ne va cesser de s'améliorer.
"La plus ancienne et la plus forte émotion de l'humanité est la peur ..". C'est par cette citation de H.P.Lovecraft que s'ouvre le récit. CROMWELL STONE est en effet une série qui propose une sorte d'enquête ésotérique où la peur, l'angoisse et le mystère sont au rendez-vous. Des émotions très spéciales qui rendent la lecture particulièrement addictive, même si le scénario peut paraître quelques fois un peu obscur.
Moins onirique que RORK, moins haletante que ARQ, la série CROMWELL STONE n'en reste pas moins très attractive et constitue peut-être la série la plus facile d'accès pour se familiariser avec l'univers d'Adréas et son trait très personnel (son dessin en noir&blanc; sur cette série est vraiment superbe !).
Un tome épique, avec une histoire dynamique ponctuée de nombreuses scènes d'action spectaculaires et très saisissantes. Le personnage de SILAS COREY est toujours aussi attachant; on le sent de moins en moins invulnérable et durement touché - aussi bien physiquement que psychologiquement - au cours de cette mission très périlleuse.
Malgré un dessin qui a légèrement perdu en précision, cette série reste un vrai régal.
Le final est vraiment inattendu et remet totalement en question la vision que l'on pouvait se faire du monde d'HOROLOGIOM. Cette fin très originale m'a beaucoup plu et ce dernier album clot la série de jolie manière.
Le moins bon de la série pour moi. Un épisode décevant avec un scénario qui traîne en longueur (tout tourne autour de cette histoire de Requinqueur), même si on est content d'en savoir un peu plus sur le héros de la série, avec une partie de son passé révélée.
Episode correct, où les différents protagonistes jouent au chat et à la souris. Alliances, complots, trahisons sont au programme de cet album, qui brouille fortement les pistes sur la valeur des personnages. Un épisode très bien mené, qui de plus se termine de belle manière.
Décidemment, j'ai toujours autant de mal à accrocher complètement à cette série ! Pourtant il y a pas mal d'éléments iintéressants :
- le dessin, après un petit temps d'adaptation, est particulier mais on s'y fait (les couleurs sont top);
- l'univers, bien que très largement inspiré d'Orwell ou Huxley, est très plaisant (architecture démente, robots étonnants ...);
- il y a du suspense, un peu de mystère, un soupçon d'humour ...
Malheureusement, la lecture n'est pas toujours simple et il est facile de se perdre dans le scénario, entre les divers clans formés, les noms des différents engins, les motivations obscures des principaux personnages, etc.
Franchement je n'ai pas trouvé ce polar très prenant. Le scénario, malgré quelques surprises, tire beaucoup trop sur les grosses ficelles et de plus il comporte de nombreuses redites qui sont passablement agaçantes. Quant au dessin, je l'ai trouvé plutôt froid, sans grande originalité, d'autant qu'il est malheureusement accompagné de couleurs plutôt ternes.
Bien sûr cette saga se laisse lire, mais dans le genre fiction policière aggrémentée de faits historiques, sur fond de Seconde Guerre Mondiale, avec une narration basée sur de nombreux flash-backs, je vous conseillerais plutôt l'incontournable IL ETAIT UNE FOIS EN FRANCE ou encore l'excellente série LE POISSON-CLOWN, toutes deux mieux réalisées, plus surprenantes et davantage excitantes.
Dans ce dernier volume, RORK revient à New-York en compagnie de tous ses principaux amis rencontrés dans les albums précédents. Ensemble, ils vont tenter de résoudre une dernière énigme : trouver quelles sont les véritables origines de RORK.
Effectivemment cet album est très riche en révélations. Peut-être trop d'ailleurs. S'il est plaisant de retrouver tous les personnages découverts dans les précédents albums, le scénario est très confus et finalement tout ça est difficilement compréhensible. Dommage que la trame narrative soit si compliquée et que la série se termine dans le flou, car une fois encore l'aspect graphique de cet album est fascinant.
Un album dont l'action se déroule en Arctique. RORK explore un mystérieux vaisseau (extraterrestre ?) échoué sur ce continent polaire.
Un album réellement ma-gni-fi-que ! Un dessin parfait et surtout, un découpage sensationnel et une mise en page spectaculaire ! Les décors sont très saisissants et les nombreuses cases verticales pour entraîner RORK toujours plus en profondeur sont géniales. En plus de ça, le scénario est très accrocheur, avec un mystère et un suspense qui vont crescendo, jusqu'à la résolution finale qui tient toutes ses promesses. Le meilleur album de la série pour moi.
Un album dont l'action se déroule à New-York. RORK rend visite à l'astrologue-aventurier CAPRICORNE pour l'aider à ramener dans leur monde l'esprit d'une jeune fille, suspendu entre deux univers. Le point de départ d'une aventure trépidante qui conduira nos héros sur la piste de l'ennemi juré de CAPRICORNE, au cœur des égouts de NY.
Un album sympa dans une ambiance très "thriller". Du surnaturel, une enquête policière, des courses-poursuites, de la baston, des énigmes ... bref on ne s'ennuie pas un seul instant à la lecture de cet album qui insère de façon originale des chapitres de romans-feuilletons en plein cœur de cette Bd.
(NB: il est d'ailleurs amusant de faire fi des cases de cette Bd pour ne lire uniquement que les passages écrits du roman-feuilleton : un exercice novateur, drôle et rafraîchissant !).
Dans cet album, RORK est le témoin d'évènements d'ordre surnaturels au sein d'une petite communauté de paysans miséreux, en plein coeur du désert mexicain.
L'un des meilleurs albums de la série ! Le dessin est magistral, et la mise en page alterne efficacement entre grandes planches en pleine page et succession de petites cases carrées qui servent admirablement la narration. Les premières pages, formées d'immenses cases muettes en pleine page, sont juste magnifiques. Un album captivant qui mêle complots, luttes de pouvoir, trahison et recherche de vérité, sur fond d'énigme séculaire à résoudre.
Dans ce volume, RORK, au hasard de ses voyages entre les mondes, rejoint une équipe d'archéologues en pleine forêt amazonienne, partie à la recherche du mystérieux "cimetière des cathédrales".
Un excellent épisode dans une ambiance très ésotérique. J'adore les premières pages de cet album sous forme de carnet qui introduisent de façon originale cette aventure qui une fois de plus, est découpée et mise en page de manière saisissante. Une histoire très prenante, avec un suspense accrocheur et du mystère comme on aime.
Dans cet album, RORK découvre son pouvoir de pouvoir voyager à l'envie dans des mondes parallèles. Un pouvoir qui bien sûr n'est pas sans conséquences imprévues.
Le dessin a peut-être un peu vieilli (ça fait penser aux premiers THORGAL) mais la manière dont les planches sont découpées reste un vrai régal. L'un des meilleurs de la série, d'autant que le scénario est plutôt facile à suivre.
Venu, il y a trois siècles, d'un univers parallèle, RORK traverse le monde en spectateur, en témoin, et parfois en acteur. Il est le jouet de forces tantôt maléfiques, tantôt positives, et il doit se dégager de leur influence, pour devenir le maître de son propre destin. Une quête dont lui-même n'a pas toujours conscience ...
Parue dans les années 80, la série RORK fut pour les lecteurs de cette période un véritable ovni dans le paysage Bd de l'époque (à fortiori dans le très formaté "Journal de Tintin", où les premiers épisodes paraissaient !). Et pour cause : graphisme novateur, mise en page hallucinée et narration alambiquée, mêlant énigmes à tiroirs, illusions et fausses pistes; bref de quoi fortement dérouter le lecteur ! Le plus surprenant étant peut-être qu'en lisant cette série aujourd'hui, tout ça paraît toujours autant novateur et atypique; c'est dire le génie d'Andréas ! Et pour renforcer le côté précurceur de cette série, chaque album présente un univers différent et chaque opus peut ainsi se lire dans un ordre aléatoire.
Ce "tome 0" est ainsi paru en dernier, une fois la série terminée, mais comme il s'agit d'un one-shot, il peut se lire indépendamment, avant ou après la série. Personnellement, je conseille de lire cet album avant d'entamer la série. En effet, l'histoire est facile à suivre et à comprendre, avec un scénario limpide (pour du Andréas !), et cet opus permet de se familiariser avec le trait, la technique narrative et la mise en page particulières de l'auteur, tout comme il permet d'appréhender les thèmes de prédiclection d'Andréas (les mondes parallèles, les rêves, les enquêtes ésotériques). Un album au final captivant.
Un excellent polar, surtout pour qui, comme moi, aime le style de Tardi. L'intrigue se dévoile petit à petit, avec parcimonie, et ce n'est que dans les toutes dernières pages que l'on a la clé de l'énigme. Une enquête compliquée, une atmosphère délectable (le Paris de 1920, sur fond de troubles sociaux et de trafics en tous genres), un dessin très typé qui installe une sacrée ambiance ... bref ce récit à suspense se lit avec beaucoup de plaisir.
Le scénario de cette bédé d'aventure est peu crédible mais néanmoins sympa. Il y a de l'action, ça canarde à tout va mais on reste quand même un peu sur notre faim, l'intrigue étant finalement plutôt classique (des malfrats préparent un casse qui foire inévitablement, et rien de tout ce qui suit ne se passe comme initialement prévu). L'originalité de cet album vient finalement du cadre du récit (les routes de France pendant la débacle de l'été 1940 et l'invasion du pays) et du sort réservé à certains des personnages principaux (n'importe qui peut mourrir à tout moment).
Bien que bancal dans son scénario, l'album se lit au final agréablement, notamment grâce au dessin qui est très réussi.
Je n'ai pas du tout aimé. Le scénario abracadabrant oscille entre le fantastique et le thriller, mais n'est à aucun moment convaincant : trop rocambolesque, trop décousu ... Les personnages manquent d'envergure et l'humour n'est pas très drôle. Paradoxallement c'est le dessin que j'ai préféré, alors qu'habituellement la ligne claire n'est pas mon style de trait favori.
Neuf ans d'attente entre cet album et le précédent et franchement tout ça pour ça ? Le dessin est minable (quelle dégradation depuis le tome 1 !), l'histoire bégayante (le chat a peur pour sa place auprès de sa maîtresse à cause de l'arrivée du futur bébé, comme il avait peur à cause de son futur mariage dans le T2) et l'humour est très loin des premiers tomes (pour ne pas dire inexistant).
Une vraie déception.
L'album a vraiment du mal à démarrer (beaucoup de dialogues peu convaincants, des personnages assez fades, un humour assez poussif ...) puis tout s'emballe dans la seconde moitié de l'album, pour finir dans un cynisme total qu'on n'attendait pas et qui mine de rien laisse pas mal à réflexion.
Un album au final divertissant et qui se termine mieux que ce qu'il n'avait commencé, même si je ne suis pas convaincu par le dessin que je trouve peu excitant.
Le moins bon de la série pour moi. L'histoire est moins drôle que celle des autres albums, avec un scénario assez plat. Et surtout, le dessin grossier de Casanave entâche pas mal le plaisir de lecture. Une vraie déception.
Mon préféré de la série ! Une aventure totalement absurde, servie par un dessin comique très efficace. C'est vraiment du grand n'importe quoi, et on rit du début à la fin. Vraiment typique du "style" Larcenet, à la fois dans l'humour et dans le dessin. Excellent !
Bin moi j'ai bien rigolé ! Ce n'est peut-être pas le meilleur Larcenet, mais c'est bien déjanté comme il faut ! Des personnages burlesques, des scènes absurdes, des situations foireuses ... bref tout ça se lit sans prise de tête et en se marrant bien. Et le dessin de Larcenet est excellent, notamment les gueules des personnages qui sont à se tordre de rire.
Un ouvrage remarquable qui dépeint le quotidien des policiers de la Brigade Criminelle de la Police Judiciaire de Paris, la célèbre "Crim'", surnommée encore "le 36" en référence bien sûr à l'adresse de domiciliation de ses bureaux (36 quai des orfèvres). La narration est très efficace pour plonger le lecteur en immersion dans le quotidien de ces policiers ("des hommes ordinaires confrontés à l'extra-ordinaire") et le dessin, aux styles assez variés (crayonnés, aquarelles ...) est remarquable de réalisme.
Un "reportage dessiné" très prenant et magnifiquement réalisé.
Le dessin, bien qu'acceptable, n'est pas vraiment le point fort de cette série, mais le récit dégage une telle mélancolie que cette série est magnifique à lire. La disparition progressive de la jungle au profit de l'urbanisation galopante, la nostalgie de Mowgli, la mort du vieux Baloo, le sacrifice de Kaa, la captivité de Bagheera ... autant de moments très poignants et chargés en émotion.
Une suite pleine d'originalité et de sensibilité au célèbre roman LE LIVRE DE LA JUNGLE, qui se lit avec beaucoup de plaisir et une certaine émotion.
Je n'aime pas le dessin très dépouillé de Guy Delisle mais, pour avoir un temps voyagé en Chine, je reconnais bien la pertinence et la véracité des situations vécues par l'auteur. Les chambres d'hotel toutes identiques, l'eau chaude qu'on vous sert dans tous les restaurants du pays, la nourriture parfois étrange mais succulente, le bruit, la pollution, les toilettes communes sans aucune intimité, les Chinois qui ne parlent pas un mot d'anglais ... bref que du vécu ! C'est la raison pour laquelle j'ai finalement bien aimé cet album qui m'a rappellé beaucoup de souvenirs cocasses.
Un album graphiquement assez pauvre mais qui retranscrit à la perfection la vie quotidienne en Chine, ses incohérences et ses absurdités.
Enfin la clé de l'énigme ! On avait pensé à tout sauf à ça ! Le plus fort dans cet album étant que suite à la révélation finale la série entière prend tout son sens et tout devient cohérent. Parallèlement au scénario de ce dernier tome parfaitement maîtrisé, Andréas nous surprend jusqu'au bout en nous proposant les toutes dernières pages de sa série en couleurs, artifice disparu depuis six albums déjà.
Une fin superbe qui m'a satisfait pleinement et une série que je place définitivement dans les incontournables du genre SF.
La lecture de ce tome 17 s'avère très fluide, cela grâce à une narration efficace, un dessin parfois simplifié à l'extrême et un découpage d'une très grande clarté. Il n'en fallait pas moins pour tenter d'y voir plus clair et essayer de résoudre le mystère de ce formidable récit de SF qu'est ARQ. Où se situe la réalité ? Où est le rêve ? Qu'est-ce qui est vrai, qu'est qui est faux ? Qui existe ? Qui est imaginaire ? On ne connaît toujours pas la solution ! Réponse dans le prochain et dernier tome ...
Le dénouement approche et on croit peut-être deviner la clé de l'énigme, sentiment renforcé par le titre-même de l'album : et si tout ça n'avait été qu'un rêve ? Aucune certitude bien sûr, mais le scénario est construit sur une alternance d'évènement présents et passés entre rêves et réalités. Tout semble tourner autour de Gilpatric et de son passé nébuleux. Un album assez passionant entre les révélations sur le passé de Gilpatric, la nouvelle métamorphose d'ARQ et les tentatives d'évasion des "embryons" présents dans ARQ.
Un tome assez confus, surtout à cause du grand nombre de personnages secondaires impliqués dans cet épisode. Il faut au moins une relecture (voire deux) pour pouvoir y voir un peu plus clair. Mais ce n'est pas vraiment un reproche tant il est agréable de se laisser porter par le récit d'Andréas. Et graphiquement, c'est toujours aussi intéressant et original, surtout en matière de découpage, dont Andréas est un maître incontestable.
On ne sait toujours pas trop où l'auteur veut nous mener mais on se laisse aisément happer par son récit et son univers. L'aventure continue ...
Album plaisant à défaut d'être génial. Un tome beaucoup plus dense que d'habitude (75 pages au lieu de 45), ce qui fait qu'on a malheureusement droit à quelques passages pas très utiles ou traînant un peu trop en longueur. Par contre les passages humoristiques sont vraiment drôles (la rencontre de nos héros avec TINTIN est bien marrante, en plus de constituer un bon petit tacle de la part de Sfar à un style de BD qu'il exècre sûrement).
Un épisode finalement assez distrayant.