Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71369 avis postés dans la bedetheque
    Erik67 Le 17/07/2021 à 08:53:10

    J'aurais nettement aimé accorder plus de 2 étoiles à une bd qui est consacrée en hommage à Primo Levi, un auteur juif italien qui a connu les camps de la mort. Cependant, malgré tout l'estime qu'on peut avoir pour cet homme admirable, on doit noter objectivement la bd avec ses qualités graphiques et scénaristiques.

    Si le graphisme ne m'a pas indisposé outre mesure, il n'est pas non plus très séduisant. C'est plutôt au niveau du découpage de ce récit que cela fait défaut. On ne se passionne guère pour Primo Levi qui a pourtant connu une vie pour le moins non ordinaire.

    Construction, progression et chute ne sont pas constitutives de cette oeuvre qui manque de cohérence et de fluidité. Prix Révélation 2016 au festival d'Angoulême tout de même. Cependant, toutes les distinctions au monde ne feront rien pour changer mon avis.

    Au Fil des Plumes Le 16/07/2021 à 14:04:10

    J'ai vu passer cette BD, il y a un petit moment sur les blogs. Je n'ai pas franchement été déçue de cette attente car ma lecture fut un véritable plaisir.

    Le scénario raconte l'histoire de Béatrice, une vendeuse qui trouve un sac à main rouge. Ce sac à main va complètement bouleverser sa vie. En effet, Cette découverte va la transporter vers un autre temps, vers une autre vie!

    L'histoire de Béatrice m'a tout simplement transportée. Cette BD sans parole m'a séduite dès les premières planches. Tout comme l'héroïne, je me suis lentement laissée dériver. Les pages ont défilé à une vitesse folle et ce fut une superbe aventure. Le quotidien de Béatrice nous est présenté de façon simple. Et puis ce sac, qui attend dans un coin et qui devient très vite un élément central. Ce sac qui va tout changer. J'ai adoré suivre les changements qui vont opérer dans la vie de Béatrice mais qui vont également la changer petit à petit. L'évolution de notre héroïne est fascinante. 

    Esthétiquement, c'est sublime! J'ai eu un vrai coup de cœur pour l'esprit graphique de cette BD. Le crayonné est envoûtant. Les traits sont précis et les expressions des personnages sont tellement pleine de vie. Les couleurs donne une ambiance un peu vintage. J'ai adoré la façon dont on bascule peu à peu dans un monde en noir et blanc. Tout est fait de façon naturelle et subtile. Cette BD m'a subjuguée tout simplement et c'est un véritable coup de cœur!

    Pour plus d'avis: http://aufildesplumesblog.wordpress.com

    creator livres Le 16/07/2021 à 10:59:27
    Astérix - Tome 35 - Astérix chez les Pictes

    Jacquadix j'ai vu tes avis sur les album de ferri et de Conrad et je te trouve critiqueur,bon d'accord on s’éloigne totalement de goscinny mais c'est pas si mal que ça.Je te conseille de visiter le site officiel pour connaitre l'album "Astérix et le griffon" même si je ne suis pas sûr que ça va te plaire.Pour en revenir a cette BD c'est le succès de ferri et Conrad avec la transitalique.

    sebastien01 Le 16/07/2021 à 10:39:07

    Je ne connaissais ni le terme, ni la pratique du "shangaïage" – qui consistait à kidnapper une personne, fût-elle ou non marin, et à la faire embarquer de force comme main d’œuvre sur un navire, fût-il ou non en partance pour Shanghai – et j’ai donc mis un petit moment à comprendre le titre de cet album. Mais, à l’exception de cette légère incompréhension, il s’agit d’une très belle découverte (Shanghai Red 2019, #1-5).

    Cette histoire suit le retour à Portland de Molly, dit Red en raison de sa rousseur, "shangaïée" et avide de vengeance après une dernière traversée du Pacifique au cours de laquelle elle a subi de multiples épreuves et dont elle parait sortir traumatisée. Partant à la recherche de ceux qui l’ont kidnappé, elle se lance dans un terrible cycle de violence.
    Au-delà de l’héroïne badass qui joue facilement du flingue ou du couteau, l’intrigue de Christopher Sebela s’attache à l’identité de Red. Celle-ci répond en effet également au nom de Jack depuis qu’elle a pris l’habitude d’opter pour une apparence masculine afin d’exercer des métiers réservés aux hommes et ainsi subvenir aux besoins de sa famille. L’histoire effleure en cela le sujet de la transidentité, notamment à la fin où l’héroïne conserve son prénom et son apparence masculine une fois sa quête achevée, sans pour autant que ce ne soit trop marqué.

    Bref, c’est un comics plutôt sombre, une longue et sanglante vengeance, superbement illustrée par Josh Hixson dont le trait brut, gras et très encré me fait penser à Sean Phillips. Le registre du polar lui conviendrait parfaitement.

    Erik67 Le 16/07/2021 à 07:47:16

    Venice Beach ressemble au paradis sur terre mais c'est loin d'être le cas en réalité. On va suivre un sans-abris Eddie dans les bas-fonds de ce quartier construit par un milliardaire au début du XXème siècle.

    Ce riche homme d'affaire voulait reproduire Venise en Amérique et avait fait construire des canaux qui ont depuis été rebouché pour former de large promenades. J'ai eu la chance de visiter ce quartier qui 'avait laissé un bon souvenir.

    Notre héros le clochard s'est mis en tête de résoudre une affaire policière concernant un meurtre dont il a été le premier à découvrir le cadavre d'une jeune fille paumée dans une benne à ordures.

    C'est un récit assez sordide comme je ne les aime guère. Cependant, il y a du style et une certaine âme qui fait que c'est objectivement bien réalisé. On va entrer dans le monde de la prostitution, de la drogue, des promoteurs immobiliers avides d'argent. On est loin de la belle carte postale touristique pour un polar qui s'inscrit dans un contexte très particulier.

    Erik67 Le 16/07/2021 à 07:45:43

    Mis à part le jeu de mots concernant une série américaine que j’aimais beaucoup en son temps, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ces trois femmes sont mexicaines et vivent dans une période où il régnait encore la loi du plus fort sur fond de révolution.

    Certes, le soleil d’Acapulco et de Mexico n’est pas très loin avec un verre de pina colada ou de mojitos à la main. Les burritos et les tacos ne seront pas servis à volonté.

    C’est un western qui se veut pétillant et plein d’humour et qui avance tout doucement comme pour tisser une toile qui tienne la route. Comme dit, il vaut mieux boire un verre de tequila avant de commencer cette bd beaucoup trop légère et sans réelle consistance.

    Erik67 Le 16/07/2021 à 07:43:14

    C'est un conte qui commence comme un rêve éveillé d'un jeune garçon perdu dans les bois d'une forêt des Ardennes. Il va parcourir une bonne partie du monde suite à sa rencontre avec un cheval nommé caillou. Il va rencontrer de nombreux animaux qui parlent et qui lui enseignent des choses comme une sorte d'initiation.

    Ce conte veut nous faire comprendre qu'il faut sauvegarder les richesses de l'humanité à travers la nature, la culture et une certaine forme de civilisation primitive. Cela résonne comme un message de prévenance.

    Je n'ai pas été subjugué par tout cet onirisme malgré de beaux dessins assez contemplatifs.

    madlosa Le 15/07/2021 à 20:14:30

    Je viens de terminer cette histoire... Quel voyage ! L'adaptation du roman de Michel Bussi est une vraie réussite et "vole de ses propres ailes" si j'ose dire. Elle ne présente pas le défaut de certaines adaptions où le roman écrase l'esprit créatif des auteurs de BD.
    Fred Duval a écrit un scénario solide, mêlant le suspens et les émotions. Le récit s'appuie sur un découpage des planches et une mise en page d'une grande précision, le tout servi par des dialogues qui portent.
    Les dessins de Nicolaï Pinheiro collent à l'histoire; ils campent parfaitement les personnages et les lieux. Les couleurs participent à cette justesse. et au plaisir de lire.
    A découvrir sans attendre... Attention chef-d'œuvre !

    philjimmy Le 15/07/2021 à 19:46:07
    Les beaux étés - Tome 6 - Les Genêts

    Après le tome 5 raté, voici un album qui est un ton au dessus.
    On est dans les beaux étés du début, même si ça ronronne au niveau de l'histoire familiale.

    Quand je vois les réactions par rapport à l’homosexualité, par contre, je ne comprends pas la levée de boucliers de certains avis ci dessous. Ça démontre juste que même homosexuel, l'amour, c'est de l'amour. Ne vaut il pas mieux deux hommes ou deux femmes qui s'aiment d'un amour sincère qu' un homme qui finit par assassiner sa femme en pleine rue à coup de couteau ?

    Le summum, c'est quand même : '' à ne pas mettre entre les mains des enfants'', comme si l'homosexualité s’attrapait comme une maladie !!!!! Certains sont restés dans les années 70.

    Yovo Le 15/07/2021 à 18:57:26
    Le réseau Bombyce - Tome 1 - Papillons de nuit

    Habituellement je préfère commenter des albums récents mais une relecture du "Réseau bombyce" m'incite à poster un avis. Tout simplement parce que cette qualité de scénario se trouve de moins en moins à l'heure actuelle.

    Rien d'extraordinaire non plus mais juste une très bonne histoire, solide et bien bâtie : des héros charismatiques et vulnérables avec de vrais personnalités ; un univers soigné ; une intrigue élaborée, cohérente et fluide où toutes les scènes sont justifiées et habilement interconnectées ; un ton sombre et poignant ; un rythme soutenu... Bref, un travail impeccable.
    Alors on aime ou on n'aime pas mais c'est un vrai bon scénar comme on en fait peu aujourd'hui. Bravo monsieur Corbeyran !

    Comme le dessin de Cécil a aussi un caractère affirmé qui crée une superbe ambiance steampunk crédible et sans esbroufe, cela en fait une BD à part qui vieillit en se bonifiant et que je suis fort heureux d'avoir dans ma bibliothèque.

    A lire obligatoirement, bien entendu.

    Rody Sansei Le 15/07/2021 à 14:11:34

    Énorme coup de cœur 2021 que ce one shot, sur un phénomène que je ne connaissais absolument pas. C'est beau, c'est bien raconté, et même si le rythme est lent et assez contemplatif, ma lecture ne m'a jamais donné l'impression d'un roman graphique long et ennuyeux (comme il y en a trop souvent à mes yeux depuis quelques années).
    C'est, à ce stade de l'année (mi-juillet), la meilleure BD parue en 2021.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:12:51

    Les œuvres de Boris Vian sont désormais adapté en bande dessinée comme par exemple « J'irai cracher sur vos tombes ». Il faut dire que cet auteur a été plutôt avant-gardiste pour son époque. Certaines de ses œuvres ont même été censuré comme pendant la guerre d'Algérie.

    Ainsi, il a crée dès les années 40 le personnage de Vernon Sullivan que nous découvrons dans cette BD. Il s'agit d'un jeune homme blond qui n'a pas encore 20 ans et qui a de beaux muscles. Il va mener une enquête policière qui le mènera dans le monde de la génétique pour la création d'être humain parfait c'est à dire non-laid. Le culte de la beauté avant tout. Il s'agit de tuer tous les affreux.

    Il faudra s'accrocher pour croire à une quelconque authenticité. Mais bon, c'est surtout le style qui compte. C'est assez irrévérencieux dans les dialogues. Il y a un aspect assez sensuel pour ne pas dire sexuel où notre héros à la base puceau va vite se rattraper. Il y a également de l'humour noir dans ce polar. J'ai bien aimé au final alors que ce n'est pas mon style de prédilection.

    C'est un pastiche burlesque, très drôle, avec de nombreuses péripéties et des retournements de situation assez savoureux. A découvrir !

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:11:01
    Streets of glory - Tome 1 - La Dernière Bataille

    J’ai beaucoup aimé le dessin et un peu moins le scénario qui se laisse suivre mais qui n’est guère emballant. Il manque vraisemblablement un peu d’originalité.

    Certes, il y a des scènes choc d’une rare violence mais que je n’ai pas apprécié car un peu dans la surenchère gratuite. Il manque une âme à notre héros qui fait dans le genre vieux briscard. Les personnages m'ont laissé totalement indifférent.

    Par ailleurs, au niveau du découpage, ce n’est pas ce que j’ai lu de mieux pour bien comprendre la cohérence des scènes.

    Au final, c’est assez moyen sans doute à réserver aux fans d'Ennis Garth.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:09:40
    Ping Pong (Matsumoto) - Tome 1 - Volume 1

    Ce que je n'aime pas dans cette bd, c'est tout. En effet, le dessin est affreux à regarder ce qui rend les différents personnages plutôt moches. On dirait que les protagonistes ont sérieusement besoin de consulter un dentiste sans vouloir être méchant. Et puis, il y a tout les stéréotypes du genre qu'on préférerais éviter de voir.

    Par ailleurs, le scénario est si mortel qu'on s'ennuie à mourir malgré une partie de ping-pong. Certes, il y a de la compétition entre les écoles, des explications sur les différentes techniques de ce sport mais cela n'assure pas le suspense tant c'est prévisible.

    Oui, c'est du vieux manga au papier jauni qui n'a pas résisté à l'âge. On pourra trouver beaucoup mieux sur le marché.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:08:46

    En effet, cet album de Vance, l'excellent dessinateur de XIII, n'est pas aussi nul que cela. Il est composé de deux récits totalement "kitsch". On a du mal à croire que cela a été publié en 1995 tant il apparaît comme totalement décalé.

    Je me suis bien amusé à le lire malgré une narration pesante. Et puis, même s'il y a de l'invraisemblance, ce n'est pas absurde et cela a un sens.

    Cependant, on est très loin de l'excellent Universal War One. Alors, deux étoiles et pas plus.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:02:25
    Smax - Tome 1 - la Guerre des boutons

    Je n'attendais pas grand chose de cette lecture sinon qu'elle essaye de me distraire un peu de cette triste période que nous vivons tous collectivement. Malheureusement, elle n'y est pas parvenue.

    Pire que cela, c'est totalement affligeant ! Les gags sont vraiment médiocres et n'ont pas réussi une seule fois à m'arracher le moindre sourire. Au secours, Fabcaro !

    Maintenant, il ne faut pas s'attendre à grand chose émanant de la bd de supermarché. Cela semble être juste une œuvre de commande et cela se ressent tellement. Bref, nous avons là le degré zéro de l'humour. La collection Tchô nous avait habitué à mieux.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 13:01:42

    Quand un conte est normalement destiné aux enfants mais que c’est trop violent pour eux que cela soit dans le propos ou le graphisme des images véhiculées, c’est que l’auteur a alors de fortes chances de louper la cible.

    Cela arrive parfois dans certaines œuvres qui ne rencontrent pas leur public. Je ne peux que regretter cette situation. J’ai cependant conscience que l’auteur a sans doute voulu réinventer le genre ou l’orienter dans une autre direction. Le résultat reste mitigé.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 12:58:57
    Valkyrie Apocalypse - Tome 8 - Tome 8

    Mon Dieu ! Ce titre avait tout pour plaire à commencer par une belle couverture et une édition de qualité. Le graphisme est plutôt satisfaisant même si certaines cases apparaissent assez inachevées dans la finition. Quant au scénario, c’est une tout autre histoire.

    J’ai rarement lu quelque chose d’aussi pathétique et d’invraisemblable. Bref, admettons qu’une assemblée de dieux de toutes les religions veut détruire la Terre dans une grande apocalypse sur un coup de caprice.

    Nous avons de gentilles walkyries qui proposent des combats dans l’arène entre le meilleur spécimen du genre humain et les dieux. Il y aura en tout 13 combats pour sauver l’humanité de 1000 années supplémentaires. Dans l’arène, on pourra retrouver Jack l’éventreur contre Zeus etc… On choisit les 13 héros humains les plus légendaires.

    Rien n’est crédible. Tout est tourné pour de la baston divertissante avec des pointes d’humour. Il y a une très mauvaise exploitation du pitch de départ car on perd tous les enjeux. Franchement, on peut faire l’impasse sur ce titre qui n’apportera rien. Ki-Oon nous avait habitués à beaucoup mieux. C’est presque une honte.

    Rody Sansei Le 15/07/2021 à 12:50:11
    Urban - Tome 5 - Schizo robot

    Bien bien bien. Voilà, voilà, voilà. Comment dire... heu...
    Une fenêtre pop up me dit qu'il faut au moins 100 caractères pour rédiger un avis, mais là, c'est super difficile...

    Erik67 Le 15/07/2021 à 07:55:43
    S.O.S. Bonheur - Tome 5 - S.O.S. Bonheur Saison 2 Volume 2

    Ce second tome se divise en trois parties en introduisant des personnages nouveaux dont un certain Verdier qui va jouer un grand rôle tout à la fin.

    Je n'ai pas trop aimé par rapport au premier tome car il y a un autre découpage et sans doute beaucoup trop de personnages et d'autres qui passent aux oubliettes. J'ai senti comme un profond décalage et une césure par rapport au départ. Par exemple, le prologue reprend intégralement l'épilogue du précédent tome sans rien apporter de neuf avec un personnage assez fade pour mener l'enquête.

    Bien sur, la lecture demeure toujours aussi plaisante grâce au dessin de Griffo qui excelle véritablement dans son art. J'ai bien aimé la premier récit bien qu'il se termine de façon dramatique pour la principale protagoniste. La télécratie est bien entendu pire que la démocratie. On ressent tout le malaise d'une société actuelle qui pourrait vite dans ces extrémités si elle y était aidée par certains événements provoqués.

    On notera des trouvailles intéressante à l'image de cette rue Pétain dans un monde qui glorifie Hitler et qui considère que l’holocauste juif n'est qu'un détail de l'histoire. Puise un parti ayant ces idées là ne plus jamais gouverné un pays.

    Cependant, on voit bien qu'une révolution est toujours remplacé par un système encore pire que celui qu'on désirait remplacer. C'était d'ailleurs la conclusion du dernier « Hunger Game ». L'objectif est toujours de faire progresser la société vers un bonheur mais cela peut conduire à la privation des libertés et par conséquent à une régression.

    Les lecteurs seront quand même déçus s'ils font la comparaison par rapport à ce que nous avait proposé Van Hamme. Il faut en faire abstraction si on souhaite en profiter. Parfois, il faut tourner la page et laisser place à la nouveauté. C'est une lecture instructive qui invite quand même à des réflexions tout à fait intelligentes sur le devenir de nos sociétés.

    bd.otaku Le 15/07/2021 à 07:52:54

    L’adaptation d’œuvres littéraires en bande dessinée a le vent en poupe. Il n’est que de songer aux cinq albums consacrés à « 1984 » sortis en rafale cette année ou aux multiples variations sur « Moby Dick » par Eisner, Gillon, Chabouté, Alary, Desprez, Lomaev ou encore Sienkiewicz. Certaines maisons d’édition y consacrent des collections entières telle Delcourt avec « Ex-libris » et d’autres, toute récentes comme Philéas, en font leur fonds de commerce.
    Dans un tel contexte, les livres de Michel Bussi traduits en 36 langues et vendus à plus de 10 millions d’exemplaires, ne pouvaient qu’intéresser les éditeurs de bande dessinée. Après « Mourir sur Seine » en 2018, « Nymphéas noirs » en 2019, « Gravé dans le sable » en 2020 voilà donc que paraît aux éditions Glénat l’adaptation du plus grand succès de cet auteur populaire : « Un avion sans elle » avec Fred Duval et Nicolaï Pinheiro aux commandes. S’agit-il d’une simple mise en images ou bien d’une véritable recréation ?

    LE ROMAN DU SUCCES

    23 décembre 1980, un avion de ligne s’écrase dans le Jura. Tout le monde meurt carbonisé sauf un bébé de 3 mois éjecté par miracle de la carlingue. Deux familles se disputent la miraculée que les médias ont baptisée « Libellule » et, comme les tests ADN n’existent pas encore, nul moyen de savoir s’il s’agit d’Emilie Vitral petite-fille d’un modeste couple de vendeurs de frites dieppois ou de Lyse-Rose de Carville héritière d’un richissime capitaine d’industrie. La justice doit trancher et, contre toute attente, « attribue » le bébé aux Vitral. Les Carville ne s’avouent pas vaincus et engagent un détective privé, Crédule Grand-Duc pour enquêter sur l’affaire. Il va y consacrer 18 ans de sa vie et consigner ses investigations dans un carnet qu’il va léguer à Lylie avant d’être mystérieusement assassiné …

    Je n’avais jamais lu Michel Bussi avant de le découvrir grâce au « Nymphéas noirs » de Duval et Cassegrain et d’enchaîner avec la lecture de plusieurs titres. Si je comprends l’engouement qu’il peut susciter car c’est un formidable raconteur d’histoires, un véritable roi du twist, héritier de Dickens ou Dumas pour ses fins de chapitres haletantes, je ne suis cependant pas totalement conquise par ses romans et en particulier par son plus grand succès à ce jour (1, 2 million d’exemplaires vendus). Quels griefs ai-je à l’encontre de cette œuvre, me demanderez-vous ? Eh bien tout d’abord je lui reproche d’être trop longue : « Un avion sans elle » est un pavé de 570 pages dont un bon tiers aurait pu être élagué. Les fausses pistes s’y multiplient à l’excès pour faire durer artificiellement le suspense et l’intrigue s’en trouve malencontreusement délayée. Ensuite, le style dans lequel est écrit le journal de Grand-Duc est vraiment pompeux et même si cela permet de caractériser le personnage, c’est assez fastidieux à lire. De la même façon, les monologues intérieurs d’Emilie sonnent faux. Mais ce qui me gêne le plus c’est le portrait psychologique des protagonistes : l’héroïne est inexistante et les autres stéréotypés. Les riches sont des vilains-pas beaux horriblement malhonnêtes et calculateurs tandis que les pauvres ont pour eux la beauté mais aussi l’intelligence du cœur …On a parfois l’impression de se retrouver dans un film de Chatilliez mais pas sûr qu’ici la caricature soit réellement voulue …. En revanche, je reconnais un vrai talent à ce géographe de formation pour l’évocation des paysages qu’il s’agisse de la ville de Dieppe et de son quartier du Pollet ou du Mont St Odile (devenu le mont Terrible) et des forêts du Jura.

    DE L’ADAPTATION A LA RECREATION

    Si Fred Duval n’avait pas été à nouveau au scénario, je crois que j’aurais donc passé mon chemin … Or, s’il a respecté l’œuvre en en maintenant la double temporalité et le rythme lent sur 18 ans (le récit de Grand-Duc) et très rapide sur quelques jours (la recherche de Lylie par Marc) ; s’il a également gardé le double suspense autour d’une héroïne qui est au centre de l’intrigue sans en être le moteur en nous faisant nous interroger sur sa filiation mais aussi sur le but de ses déambulations dans Paris, il s’est vraiment approprié le roman.
    Il l’a tout d’abord élagué : l’histoire parallèle de l’épouse de Nazim qui mène une contre-enquête est supprimée, il y a moins de meurtres, des personnages secondaires gagnent en importance aussi en condensant d’autres comme Lucile Moraud la journaliste de « l’Est républicain ».

    Ensuite, en bon historien qu’il est, Duval a insisté sur le cadre et l’époque. La ville de Dieppe au début des années 1980 acquiert plus d’importance encore que dans le roman. De nombreuses planches sont consacrées au quartier du Pollet et on a une véritable mise en contexte historique : on aperçoit Giscard conversant avec les de Carville dans un flash-back qui n’existait pas dans l’œuvre source, on voit les affiches de la campagne présidentielle et la liesse populaire lors de la victoire de Mitterrand ou du quart de finale France-Brésil … Duval récrée avec talent des instantanés d’une époque qui trouvent des échos chez le lecteur.

    Enfin, le scénariste propose une version beaucoup moins bavarde que le roman. D’abord parce qu’il aurait été très fastidieux d’avoir des planches entières de « talking heads » et surtout parce que son travail sur les silences -- il propose de grandes vignettes d’ambiances et de décors et des pages muettes d’une grande force -- , permet de mettre ainsi davantage en relief les morceaux conservés de dialogues, la lettre de Lylie, les messages vocaux et les extraits du journal de Grand-Duc en voix off.

    INTERPRETATIONS GRAPHIQUES

    Duval a donc épuré et œuvré dans le sens d’une plus grande lisibilité, brillamment épaulé en cela par Nicolaï Pinheiro qui a travaillé près de deux ans sur cette adaptation.

    Ainsi le passage d’une époque à l’autre et d’un mode de narration à l’autre demeure très compréhensible grâce au code couleur adopté par le dessinateur : cartouche sur fond beige moucheté à la manière des pages d’un vieux livre pour le carnet de Grand-Duc, cartouches bleus ou roses ou verts pour les monologues intérieurs contemporains, couleurs assourdies pour les années 1980 et très vives pour 1998.

    S’éloignant de son style habituel aux cadrages resserrés et plans très rapprochés, Pinheiro « dézoome » et utilise grandes vignettes et vues aériennes ou plans d’ensemble pour ancrer l’histoire dans son contexte socio-culturel. Les lieux sont parfaitement et minutieusement retranscrits après des repérages à Dieppe et Paris. Si le diable est dans les détails, il reçoit l’absolution ! Des panneaux d’affichage pour Eurodisney comme cela s’appelait alors en passant par les best-sellers littéraires du moment (Mary Higgins Clark ou le « Dora Bruder » de Modiano) , les posters des groupes à la mode ( Nirvana, Pearl Jam, R.E.M …) ou le Nokia 5110 jusqu’au modèle de Macintosh bleu turquoise qui faisait fureur à l’époque, tout est authentique et le dessinateur adopte presque le rôle d’un accessoiriste de cinéma !

    Mais Pinheiro ne se contente pas de cette approche quasi naturaliste, il utilise de nombreux symboles (les corbeaux du parc, les statues du cimetière) ainsi que des références cinématographiques : l’affiche d’« Il faut sauver le soldat Ryan » placardée sur les abribus quand Marc se lance à la recherche de Lylie, mais surtout le David Lynch de « Blue Velvet » pour la scène de la découverte de l’assassinat du détective avec la focalisation sur les libellules ou bien le Kubrick de « Shining » pour celle du parc aux jumelles énigmatiques. Le dessinateur adopte également une palette de couleurs chatoyantes presque fauviste parfois par son côté tranché qui peut paraître paradoxale pour un roman noir. Mais ce côté chaleureux rappelle à la fois la lumière qui baigne les lieux de prédilection de l’impressionnisme et surtout la tonalité des romans de Bussi qui finissent sur des happy end.

    Le tour de force du dessinateur est assurément sa caractérisation des personnages. Ces derniers ne sont plus réduits à des idéotypes et gagnent littéralement en épaisseur par un trait tout en volume avec un rendu quasi sculptural. Même si Mathilde de Carville a de faux airs de Christine Lagarde, elle est humanisée. On comprend bien davantage son obstination à ne pas lâcher l’affaire pour ne pas sombrer dans la tristesse et sa difficulté à faire son deuil. Ses regards sont très expressifs tout comme ceux de l’héroïne dont on comprend les déchirements et la crise identitaire à travers toute la palette d’émotions contradictoires qui passent sur son visage cadré en gros plan dans les scènes du parc, du bar, ou de la clinique. L’on perçoit enfin très bien l’anorexie traumatique de Malvina par ses attitudes infantiles ou son accoutrement et on assiste à la déchéance de Crédule Grand-Duc : on le voit vieillir, grossir et s’affaisser sous le poids de sa frustration et de sa culpabilité. Le dessin confère au récit une dimension tragique qui n’était pas présente et le trait semi-réaliste permet de croire à l’histoire.

    Si l’œuvre de Bussi constitue une vraie manne pour les éditeurs et si les adaptations de ses romans se multiplient, ce n’est pas toujours avec une égale réussite… A l’adaptation trop sage (voire paresseuse pour le scénario) de « Gravé dans le sable » répondent les appropriations de Fred Duval qui a su dans « Nymphéas noirs » comme dans « Un avion sans elle » trouver des dessinateurs avec une patte graphique capable de sublimer les romans dont il a conservé « l’essence et les sens ». Il épure, condense, gagne en efficacité et en fluidité mais aussi en nuances en gommant un certain manichéisme et en insistant sur le contexte socio-culturel. Le trait de Nicolaï Pinheiro ajoute, quant à lui, un supplément d’âme aux personnages d’«Un avion sans elle » et ses choix de couleurs anticonformistes donnent véritablement un nouvel éclairage à l’intrigue. Les fans de Bussi y trouveront assurément leur compte (ce qui n’avait pas été le cas pour la série TV) et ceux qui n’ont pas lu l’œuvre se laisseront happer par cette « road Bd » qui, comme l’œuvre source, est un véritable « page turner » mais acquiert à la fois profondeur et dimension poétique. Un excellent album, à la fois percutant et divertissant. On aurait tort de bouder son plaisir …

    bristethobennic Le 15/07/2021 à 07:52:15
    I.S.S. Snipers - Tome 1 - Reid Eckart

    Pour ma part, même si le scénar se devine très rapidement, j'ai trouvé ça, pas mal du tout.
    Et tout n'est pas question de baston, loin de là.
    J'ai noté cet album 4/5, et franchement, je demande à voir sur le second, confirmation, ou pas, de mes bonnes impressions.
    Et ce malgré les critiques négatives, que j'ai pu lire très rapidement ici. J'ai même hésité à le prendre du coup ... :-D

    Erik67 Le 15/07/2021 à 07:49:34
    S.O.S. Bonheur - Tome 4 - S.0.S. Bonheur Saison 2 Volume 1

    Il y a trente ans sortait le premier S.O.S. Bonheur scénarisé par Van Hamme. Ce fut un choc pour toute une génération qui découvrait la BD sous la forme de petits récits d'anticipation de ce que pouvait devenir notre futur. Il est vrai que le bonheur n'était pas dans les prés.

    On retrouve toujours Griffo au dessin mais Van Hamme est remplacé par Desberg. Le grand maître signe tout de même une belle préface pour démarrer cette seconde saison en toute sérénité et pour passer les rênes.

    On ne retrouve plus le génie d'antan mais cela reste tout de même très convenable. Au total 6 chapitres différents et un épilogue où l'on comprend que toutes ces histoires chorales vont se rejoindre dans le second tome.

    Bienvenue dans une France gouvernée par une extrême droite qui a privatisé certains services et qui renie l'histoire réelle de la Seconde Guerre Mondiale. Il y a également un ordre religieux ou des commissaires matrimoniaux nous font la moralité sur nos unions extra-conjugales.

    Au programme de cette société: la peur de l'étranger, la préférence nationale, la censure et le négationnisme, la privatisation de la sécurité sociale, la surveillance et le contrôle, suppression de la criminalité. Perso, je n'aime pas trop ce futur et cette France là. On n'a pas envie de la quitter mais de changer les choses en profondeur dans la révolte. Bref, c'est le combat pour nos libertés fondamentales.

    Erik67 Le 15/07/2021 à 07:47:02

    Quand j'ai commencé à lire cet album, j'ai tout de suite reconnu le style très moralisateur de Derib (voir No limits). Très bien dessiné mais une action totalement orientée pour dénoncer cette fois-ci les méfaits de la prostitution. Nous avons là le dessinateur des grandes causes! Cette bd veut faire passer le message suivant: à bas les métiers du sexe. "Pour toi Sandra" montre que la prostitution est plus qu'un délit car c'est une maladie sociale qui conduit à la perte de la dignité tout en s'exposant aux violences, et à la déchéance de l'alcool et de la drogue. Si Derib effectue un véritable travail de prévention avec ses 80 pages de bandes dessinées, dénonçant les dangers possibles de la prostitution, l'association « Mouvement du Nid », dans l'appendice, donne dans la propagande de ses idées, que certains ne manqueront pas de qualifier de réactionnaires, voire régressistes. Il aurait été plus judicieux de se limiter à un rôle préventif et informatif.

    L'auteur avoue lui-même qu'il se sert de la bd comme d'un moyen de toucher les adolescents pour un travail en profondeur sur les sujets graves. Cela me fait un peu froid dans le dos même si le but est louable... L'auteur réalise une Bd tout en pudeur: aucune scène "chaude" malgré le sujet. Point de voyeurisme! Il réussira même le pari à ne pas montrer la prostitution dans la première partie de l'album. Elle n'apparaîtra qu'avec la prise de conscience de l'adolescente un peu paumée qui va rencontrer une charmante mère de famille ayant vécu dans le passé l'enfer de la prostitution. Vous l'avez compris, le scénario est exagéré pour les besoins de la cause.

    Pour moi, ce récit emprunte à la démagogie d'une société bien pieuse. Même la clientèle des prostituées est diabolisée sans parler du proxénète qui est quand même celui qui profite le plus de la situation. C'est une lecture qui peut nous faire ouvrir les yeux et réfléchir mais c'est une lecture également dangereuse car orientée vers des idées toutes faites. Or, je pense que la disparition de la prostitution pourrait entraîner des situations bien pires que celle que nous connaissons et qu'il ne faut pas avaler tout cela en diabolisant...

    Le Jury œcuménique de la bande dessinée récompense un album paru dans l'année pour l'ensemble de ses valeurs humaines et esthétiques. En 1998, cet album a été lauréat de ce prix.

    Galfandari Le 15/07/2021 à 00:37:59
    Le ruistre - Tome 2 - Femme Aurimonde

    Excellent scénario et très beau dessin.
    Une BD en ancien français, il fallait oser et le résultat fut prometteur. Dommage que la série n’ait pas été achevée. Quelqu’un osera t’il reprendre?

    Kraehn mérite une notoriété bien plus grande qu’il n’a eu. Tramp, bien sur, mais aussi Myrkos, autre chef-d’œuvre, lui aussi n’ayant pas eu le public qu’il méritait.

    Jeanne1 Le 14/07/2021 à 23:46:43
    Johan et Pirlouit - Tome 9 - La flûte à six schtroumpfs

    Méchant assez basique mais menaçant au point que nos héros sont plus débordés qu'à leur habitude pour mettre fin au danger, bonne histoire avec un instrument magique qui fait clairement un clin d'oeil à l'opéra La Flûte Enchantée, notre duo qui a toujours une aussi bonne dynamique dans un Moyen-Âge magique, de célèbres petits être bleus trop choupis optimistes et souriants qui iront jusqu'au bout de leur but pour sauver le pays, des dessins fluides...
    Bref, il y a tout ce qu'il faut dans cet album qui aura droit à son adaptation en film par les Studios Belvision où la superbe musique de Michel Legrand exprimera la magie de la flûte déclenchant des danses à la fois aussi amusantes et angoissantes que dans la BD selon la situation.
    Film injustement trop-estimé qui se ramassa au box-office lors de sa sortie et poussa le studio à faire des films médiocres sacrifiant l'artistique pour le bénéfice; à l'exception de Astérix, le domaine des dieux qui sera leur seul très bon film trente-neuf ans après ce flop injuste avant de rebasculer du côté obscur et continuer leurs mauvais films/bides.
    Si le flop du film La flûte à six schtroumpfs entraîna le début de la fin du prestige de Belvision, la création de l'album, lui, marquera le début de la fin de la série Johan et Pirlouit avec la première apparition des Schtroumpfs qui auront leur propre série qui éclipsera le duo médiéval au point que l'on oublie qu'à la base, Les Schtroumpfs, c'est un spin-off.
    Malgré la publication de La Rose des Sables en 2001 qui tenta de relancer la série sans y faire apparaître les Schtroumpfs, Johan et Pirlouit resteront dans l'ombre des petits êtres bleus dont d'autres albums sont encore publiés aujourd'hui et ont même encore droit à leurs adaptations en films aujourd'hui alors que Johan et Pirlouit n'ont plus droit à quoi que ce soit depuis vingt ans.
    Très bon album donc mais dont les conséquences de la création provoqueront une chute injustifiée qui rend triste ceux qui ont aimé la série.

    Saigneurdeguerre Le 14/07/2021 à 22:37:57
    Louca - Tome 3 - Si seulement...

    L’heure du match fatidique a sonné pour le Lycée Quanfrin. En cas de défaite, plus d’équipe de football !
    Louca se sent bien seul… Où est passé Nathan ? Ce dernier a maintenant le pouvoir de quitter l’enceinte du lycée et son premier réflexe est d’aller rendre visite à sa famille.

    Le début du match ne laisse aucun doute quant à la différence de niveau entre les deux équipes ! Sans Nathan, Louca n’est que Louca-le-Maladroit…

    Critique :

    Une histoire très émouvante puisque Nathan, le fantôme, « retrouve » sa famille, que Louca qui risque l’humiliation totale devant son petit frère et la fille qu’il aime veut faire bonne figure. Mais vouloir et pouvoir sont deux verbes aux sens différents.

    Va-t-on enfin découvrir comment Nathan est mort ? Et l’équipe du Lycée Quanfrin va-t-elle survivre à cette rencontre ?

    Un excellent album !

    Reginhard Le 14/07/2021 à 21:53:08
    Pif Poche - Tome 132 - Ha! les jolies vacances

    Trouvé un vieux Pif poche dans un vieux meuble.
    Surprises. Outre les gags, attendus et classiques, illustrés par Yannick, on y trouve la présentation de la guest-star, Pierre Perret, par Alexis ainsi que certains jeux illustrés par Carali ou par sa compagne, Gudule.
    Sinon, c'est du Pif poche.

    Saigneurdeguerre Le 14/07/2021 à 19:37:49
    Louca - Tome 2 - Face à face

    Louca, notre ado qui rate à peu près tout, a bénéficié de l’aide de Nathan, un fantôme qu’il est seul à voir et remarquable footballeur. Ayant « accompli » quelques exploits, Louca décide d’adopter un look hyper fashion top tendance. Nathan ne peut que se moquer de lui. Il faut dire que Louca a mis au point une stratégie pour séduire les filles, lui qui n’ose même pas leur adresser la parole. Pourtant, il est follement amoureux de Julie, une élève de sa classe très douée qui semble beaucoup s’intéresser à Louca… Mais Adel, qui joue dans la même équipe que notre maladroit se rapproche de Julie en l’absence de notre « champion ». Julie n’a pas l’air contraire au grand dam de notre fantôme qui ne peut rien faire !

    Critique :

    Second album de la série, seconde réussite de Bruno Dequier qui nous entraîne dans le passé afin de comprendre ce qui est arrivé à Nathan, jeune footballeur de l’école hyper talentueux, celui-là-même qui aide Louca le maladroit. Les scènes footballistiques sont d’un dynamisme fou.
    L’équipe de Louca va devoir affronter celle de Hugo, une équipe pleine de qualités, d’autant qu’Hugo est un joueur aux multiples talents plus remarquables les uns que les autres. Mais l’enjeu de la rencontre entre les deux équipes est bien plus important que ce que les joueurs imaginent et les conséquences d’une défaite seraient tout simplement désastreuses.

    philjimmy Le 14/07/2021 à 14:58:03

    Un bon album, qui me fait penser parfois à du Gillon. Rien de bien nouveau dans la sf galactique, mais pas mal fait.
    Un premier cycle correct qui se lit sans déplaisir, mais sans passion.

    thieuthieu79 Le 14/07/2021 à 14:49:06
    Valhalla Hotel - Tome 2 - Eat the Gun

    Toujours aussi tordue, explosive et jouissive, cette suite nous entraîne un peu plus au cœur de cette très mystérieuse ville et de ses énigmatiques habitants.
    Les rebondissements sont nombreux et rendent l'histoire encore plus intense et jubilatoire.
    On sent que le rythme s'accélère et que le troisième et dernier tome va être complètement barré et explosif.
    C'est un vrai régal.

    sebastien01 Le 14/07/2021 à 13:28:53

    Après avoir brièvement collaboré sur le personnage de Thor avec J. M. Straczynski, en 2007, puis Matt Fraction, en 2011, Olivier Coipel remet le couvert avec Jason Aaron, déjà aux manettes de la série principale, dans une mini-série se déroulant au cours de la période où le Dieu du Tonnerre était indigne de porter son marteau et avait passé la main à Jane Foster (The Unworthy Thor 2017, #1-5).

    Ceux qui attendaient une grande explication à ce changement d’identité ont dû être déçus. Celui-ci trouvait son origine en 2014 dans un simple murmure grâce auquel Nick Fury parvint à se débarrasser de Thor au cours de l’event Original Sin. Il coïncidait aussi avec la fin du premier run d’Aaron (cf. "Thor : Dieu du Tonnerre" en deux Marvel Deluxe). Trois ans plus tard, cette mini-série apporte enfin une explication qui tient plus de la pirouette que de la véritable justification. En un mince dialogue entre Thor et son partenaire Beta Ray Bill, l’affaire est expédiée. On peut comprendre la frustration des lecteurs et, dans le même temps, souligner la réussite de ce joli coup éditorial qui aura fait parler de lui bien au-delà du petit monde des comics.

    Hormis cette affaire, cette mini-série raconte surtout l’histoire de Thor se cherchant un marteau (et une dignité). Aidé d’un bouc et d’un chien, il part en quête d’un second marteau qu’il aura tôt fait de disputer au Collectionneur et à Proxima Minuit et Black Swan, deux sous-fifres de Thanos (et donc pas à Thanos lui-même comme la couverture pourrait le laisser penser).

    C’est une histoire correcte et, en son temps, elle aura sûrement ravi les fans heureux de retrouver le véritable Thor et non son "imposteur". Sa grande force est surtout d’être superbement illustrée par Coipel (mais qui pour finir ses cinq épisodes aura eu besoin de l’assistance de plusieurs autres dessinateurs). Elle méritait sûrement d’être rééditée dans ce format Deluxe mais on trouve encore facilement en occasion le kiosque Marvel Saga pour près de trois moins cher.

    Erik67 Le 14/07/2021 à 12:19:46
    Blitz (Biscay/Nishihara) - Tome 1 - Tome 1

    J'ai été parmi les premiers spectateurs à découvrir « le jeu de la dame » sorti en Octobre 2020 sur Netflix. J'ai apprécié cette mini-série comme des millions d'autres à travers le monde. Par la suite, on apprenait que les ventes de jeux d'échecs ont véritablement bondi.

    Ce manga, sorti quelques mois plus tôt en janvier 2020, tombait à point nommé pour surfer sur cette vague commerciale. Evidemment, le récit est différent mais il contient les mêmes ingrédients à savoir un novice qui découvre le monde des tournois de jeux d'échecs et qui devient très fort après avoir essuyé quelques défaites.

    Bon, je n'irai pas jusqu'à dire que ce manga atteint le niveau du jeu de la dame mais il se débrouille plutôt pas mal. On aura droit à une explication des plus basiques sur le fonctionnement de ce jeu qui n'est pas si populaire que cela au Japon mais qui se développe tout de même.

    Il y a bien sûr l'ombre de Garry Kasparov qui signe la post-face. Son objectif est de démocratiser le jeu d'échecs de toute les façons possibles et même en passant par un média tel que le manga. On ne présente plus Garry Kasparov qui a d'ailleurs fuit le régime de Poutine pour se réfugier aux Etats-Unis et qui est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire. Il a même combattu plusieurs fois l'intelligence artificielle lors de parties qui sont restées assez célèbres. Bon, il faut savoir que ce manga est supervisé et parrainé par le champion du monde lui-même.

    On apprendra des choses assez intéressantes sur ce jeu qui vient à l'origine de Perse et qui est désormais reconnu comme un sport cérébral par le Comité internationale olympique. A noter que le blitz qui est le titre de la série signifie jeu éclair, cadence rapide. Hitler lui-même s'en est inspiré lors du début de la Seconde Guerre Mondiale.

    Bref, un manga qui donnera envie de jouer aux échecs soit en ligne, soit sur un vieil échiquier. La partie ne fait que de commencer...

    Erik67 Le 14/07/2021 à 12:18:13
    Hedge Fund - Tome 7 - Pour tout l'or du monde

    Voici le dernier tome de cette série où nous suivons Franck Carvale, un trader pas comme les autres dans les arcanes de la finance internationale.

    Encore une fois, nous avons une intrigue qui tient la route ce qui fait la force de cette série.

    La mise en scène est toujours aussi soignée et bien structurée. C'est plus que réaliste. Cela demeure de la fiction mais cela reste tout à fait crédible.

    Le dessin reste classique et propre mais il colle parfaitement à ce type de récit. Pour moi, il est même assez plaisant.

    Un des gros points forts est que l'on voit la patte d'experts de la finance. On apprend des choses intéressantes au passage car c'est solidement documenté. On peut mieux appréhender les dérives des marchés financiers. C'est ludique.

    A noter que l'album est imprimé sur du papier issu de forêt durable en respectant une certaine norme écologique (label PEFC).

    La série va se clôturer en apothéose dans ce monde impitoyable. Elle a tenue toute ses promesses malgré un passage à vide. C'est clair que c'est apocalyptique mais les dérives conduisent au chaos. Cette BD constitue un sérieux avertissement dont il faudra tenir compte.

    Bref, un thriller financier excellent comme on aimerait qu'il y en d'autres du même acabit.

    Erik67 Le 14/07/2021 à 12:17:08
    Hedge Fund - Tome 6 - Assassin financier

    Franck Carvale a bien changé depuis le premier tome où il était un trader pur arrogant. Bien sûr, son métier reste toujours la spéculation. Il apprend d'ailleurs à son enfant la spéculation sur les cartes rares des Pokemon. Il faut bien commencer jeune à devenir un pur capitaliste.

    Ce tome ouvre un dernier diptyque qui sera basé sur l'or et surtout sur la Chine , cette puissance économique qui compte mettre à genou leur rival les Etats-Unis. Ses derniers dépêchent sur place Franck qui va essayer de faire couler leur bourse de l'or: le Shanghai international gold exchange.

    Evidemment, derrière leur beau discours sur la qualité de l'or, les chinois mentent un peu comme ils ont l'habitude de le faire. Franck devra trouver la faille qui les fera basculer surtout que ces derniers montrent leur navire de guerre en face de Taïwan pour opérer un blocus. La Chine considère toujours cette île comme leur province rebelle.

    J'ai bien aimé le scénario qui se tient d'autant que la femme de Franck va également jouer un rôle de défenseur des droits de l'homme en essayant de sauver une célébrité de la boxe qui a été arrêté par le gouvernement chinois.

    J'aime bien cette série car elle ne se concentre pas que sur l'action au contraire d'un largo Winch qui utilise le monde économique comme un prétexte. Avec Hedge fund, on entre dans les coulisses des mécanismes financiers qui gouvernent le monde.

    On voit également la guerre sans merci entre les USA et la Chine sur ce terrain là. Tous les moyens seront permis d'où le sous-titre à savoir assassin financier. Les requins de la finance sont à l'ouvrage !

    yannzeman Le 13/07/2021 à 23:06:30

    Quel dommage qu'il n'y ait jamais eu de suite...
    L'auteur nous aura laissé en plan, alors que l'histoire prenait forme.

    Pourtant, il y avait tout, des dessins superbes et efficaces dignes d'un Shirow ou d'un Otomo (excusez du peu !), et une ambiance sombre à souhait et extrèmement prenante.

    Mais voilà, ça s'est arrêté, sans jamais reprendre...

    Du gâchis.

    yannzeman Le 13/07/2021 à 22:54:53

    Ouhlala...
    Ca date, ça !

    Mais qu'est-ce que j'avais aimé !

    C'était en pleine mouvance "Akira" et "Appleseed", ça venait du Japon, c'était introuvable en VF, c'était une mini-série dérivée d'un manga inconnu, c'était du cyberpunk complètement déjanté et beau à la fois, avec du fond quand même.

    Graphiquement, ça n'a rien perdu.
    Bon nombre de mangas d'aujourd'hui n'arrivent pas à la cheville de ce manga.

    A lire par nostalgie, mais pas que.

    JohnSheldrake Le 13/07/2021 à 19:54:54
    Lucky Luke (Les aventures de) - Tome 4 - Lucky Luke contre Pinkerton

    C’était une bonne idée de consacrer un album de Lucky Luke à Pinkerton, un Pinkerton qui ringardiserait Lucky Luke en le reléguant au rang de has been. Malheureusement malgré ce point de départ intéressant, l’histoire cale vite et les gags et le comique de situation n’e sont pas au rendez-vous. Je suis bien déçu par cet album, moi qui attendait beaucoup des scénaristes, excellents quand il s’agit d’écrire des romans.

    thieuthieu79 Le 13/07/2021 à 18:34:37
    Gung Ho - Tome 5 - Mort blanche

    Un final à la hauteur de l'attente et de la série.
    On retrouve bien entendu tous les codes et tous l'univers de la série, mais avec une gravité et une lourde atmosphère en plus.
    Les rebondissements fusent, tout part en vrille, tout le monde devient fou, plus personne n'a le contrôle.
    Il y a beaucoup de gros plans sur les visages des personnages et sur leur expressivité plus vraie que nature, c'est un régal.
    On ressent vraiment la tension qui règne.
    Le tout est toujours sublimé par un dessin, une colorisation et des jeux de lumières toujours aussi beaux et maitrisés.
    Je suis à la fois heureux que la série soit restée à la hauteur et est su s'imposer dans le cœur de son lectorat, et à la fois triste de quitter cet univers auquel je m'étais vraiment attaché.
    Vu comment la série se termine, il y a matière à poursuivre l'aventure, et j'aimerais vraiment que les auteurs le fasse.
    On verra bien dans quelques années si mon souhait est exaucé.

    Erik67 Le 13/07/2021 à 08:14:07

    Voici un conte initiatique qui nous fait découvrir l'origine du dessin, de la préhistoire jusqu'aux auteurs modernes de bande dessinée. Il y a tout un parcours assez intéressant à découvrir.

    Au départ, il y a une interrogation toute simple émanant d'un enfant : dis pourquoi , tu dessines ? Il s'agira pour l'auteur de répondre à cette question existentielle qui met en valeur cet art. Il y aura évidemment de multiples réponses.

    Il est vrai qu'étant enfant, on commence par dessiner pour exprimer ce que l'on ressent. Puis, les enfants abandonnent progressivement le dessin pour la parole.

    On va remonter un fleuve d'encre de manière assez onirique. Cette BD recèle de trouvailles qui met bien en avant les différentes théories et petites histoires.

    On retient surtout l'histoire d'amour de cette femme qui a dessiné l'ombre de son amour parti pour la guerre afin de l'avoir tout le temps avec elle. C'est un geste d'amour un peu fou.

    Il y a également le récit de René durant la Première Guerre Mondiale qui dessine pour se créer un abri au milieu de ce tumulte infernal. Une carte dessinée pour éviter la censure.

    A noter que ces deux récits vont se rejoindre vers la fin dans un refuge hors du temps face aux dangers de la guerre.

    On se rend compte de la signification de cet art qui va atteindre une dimension parlant à toute l'humanité. Il y a du beau dans cette œuvre qui transcende les genres pour offrir quelque chose d'unique. Bref, un beau voyage initiatique dans le domaine du dessin.

    Zanusso Le 12/07/2021 à 22:35:53
    Sans-Âme - Tome 1 - Tome 1

    superbe: graphisme excellent et histoire originale. on espère que cela continuera à nous enthousiasmer

    Zanusso Le 12/07/2021 à 22:34:36
    Sans-Âme - Tome 3 - Ombre

    Bon album mais l'originalité du récit et le graphisme sont nettement d'un niveau en dessous du premier tome. Dommage car le premier opus faisait espérer quelque chose d'inhabituel et d'exceptionnel.

    laLectrice Le 12/07/2021 à 09:33:29
    OVNI (Bourret/Pelletier) - Tome 1 - Révélation d'un secret

    Alors la, bravo ! encore une fois le dessinateur et à la auteur de son travail effectué de main de maitre avec l’inénarrable Jean Claude BOURRET, qui, faut il le rappeler , et LE spécialiste OVNI en France depuis de nombreuse années. On passe de chapitre (témoignage) en chapitre sans ce lasser et au passage on y apprend plein de choses ! les témoignages des intervenants sont captivant. La mise en page est splendide, on pourrait presque qualifié cette BD de Comics, tant la mise en scène et le découpage si rapproche clairement. On sent l'influence des artistes US sur le dessinateur Pascal Pelletier ! bref, une BD a porter de tous que je recommande sans hésitation ! Passionnant

    JohnSheldrake Le 12/07/2021 à 09:06:25
    Rantanplan - Tome 11 - Le chameau

    Associer Rantanplan, un brave chameau qui peut vite s'énerver et une légende de l’ouest, ici un Buffalo Bill benêt et vaniteux, est une très bonne idée. Le comique de situation que cela engendre fait souvent mouche et les ressorts comiques ne reposent pas que sur le chien le plus bête de l’ouest. Un petit plaisir dont il serait dommage de se priver.

    Erik67 Le 12/07/2021 à 08:21:05
    Maudit sois-tu - Tome 1 - Zaroff

    Visiblement, le conte russe Zaroff semble faire des émules chez les auteurs actuellement qui reprenne ce personnage à toutes les sauces. Bien entendu, il reste toujours ce chasseur d'humains assez sanguinaire.

    En l'espèce, il souhaite accomplir une vengeance vieille de 150 ans pour punir les descendants ayant causé la perte d'un arrière arrière grand père. Il va employer les grands moyens que lui permettent sa fortune acquise dans la Russie de Poutine. La motivation ne semble pas très crédible.

    L'originalité de ce récit est qu'il va former une trilogie avec deux autres personnages que l'on verra notamment dans les tomes suivants à savoir le Dr Moreau en 1848 puis Mary Shelley en 1816 qui est l'auteur de Frankenstein pour rappel. Chaque récit va apporter des réponses au précédent.

    Le dessin de Carlos Puerto (dont on se souvient de la fameuse série non achevée Adamson) reste d'un réalisme assez saisissant. Il y a une colorisation dans les tons sépia du meilleur effet qui crée une atmosphère assez oppressante.L’alchimie entre histoire et dessin fonctionne vraiment bien et donne un premier tome à la véritable tension dramatique.

    On n'a qu'une hâte: découvrir la suite en remontant dans le temps afin de savoir précisément ce qui s'est passé pour en arriver là. C'est un bon thriller qui repose sur une intrigue digne des meilleures fictions.

    Erik67 Le 12/07/2021 à 08:19:29
    Affaires d'État - Extrême droite - Tome 1 - Un homme encombrant

    L'objectif de l'auteur est de nous montrer que le principal parti d'extrême-droite est née sur des affaires pour le moins douteuse.

    Bien entendu, il prendra soin de changer de nom mais les similitudes avec celui qu'on connaît sont très présentes et sans doute trop forte. Le dirigeant de ce parti, ancien parachutiste militaire, s'est ainsi enrichi en recevant des héritages de membres qui avaient foi en ces idées. Curieuse manière de s'enrichir.

    Après, la BD va tomber dans les assassinats pour éliminer des personnes influentes au sein du parti assez gênantes. Il y a quelques fausses pistes également histoire de corser un peu l'enquête. Je dois avouer que c'est par moment assez diffus mais bon, cela se laisse lire.

    Le monde politique est assez corrompu. Avec cette série qui va parcourir les années 60, 70 et 80 en couvrant les affaires d'état impliquant des politiques; on ne va pas vraiment changer d'avis. Cela reste dans cette même veine.

    C'est une série qui s'avère assez ambitieuse par le nombre de tome couvrant les trois périodes distinctes. A suivre par conséquent.

    Saigneurdeguerre Le 11/07/2021 à 18:35:11
    Momo - Tome 2 - Tome 2

    Rien ne va plus pour la petite Momo. Pourquoi ne peut-elle pas retrouver sa grand-mère. Sa tristesse fait peine à voir. Françoise, l’adolescente qui l’a prise en sympathie, lui propose un chewing-gum, mais rien n’y fait. Momo ne le prend même pas.
    Dans la maison, derrière elle, les débats quant à son sort se poursuivent : qui va s’en occuper ?
    La coiffeuse explique qu’elle a déjà deux enfants et qu’avec son commerce, il est extrêmement difficile de s’occuper d’un troisième enfant. D’aucuns râlent de ne pouvoir joindre son père, marin au long-cours, suscitant la hargne du poissonnier qui leur demande s’ils croient vraiment que le papa de Momo fait ce métier de gaîté de cœur. C’est alors que le poissonnier propose de s’occuper de la petite. Mais sait-elle seulement que sa grand-mère est morte ?

    Critique :

    Les aventures de la petite Momo se poursuivent de façon très émouvante grâce au magnifique scénario concocté par Jonathan Garnier, toujours aussi bien mises en lumière par Rony Hotin. On y découvre de faux durs au grand cœur, des méchants foncièrement gentils, mais aussi des cons… cons…
    Comment, une petite fille va-t-elle se rendre compte que sa grand-mère, qu’elle adore, elle ne la reverra plus ? Ce livre pose des questions existentielles traitant du deuil en se plaçant dans la peau de Momo. Il faudra attendre la fin de l’histoire pour que les couleurs gaies réapparaissent et remplacent les fonds gris et pluvieux qui noient l’histoire dans le chagrin de la petite fille.
    Un magnifique ouvrage !

    Saigneurdeguerre Le 11/07/2021 à 17:55:07
    Momo - Tome 1 - Tome 1

    La petite Momo vit avec sa grand-mère dans un village de Normandie en attendant que son papa, marin au long-cours revienne à terre. Parti pour de longues semaines, son papa lui manque. Sa principale consolation consiste à se rendre au pied d’un phare d’où elle voit passer le bateau de son papa.
    Que faire d’autre chez Mamy si ce n’est se rendre chez le poissonnier pour acheter du poisson, poisson qu’elle déteste manger ! Le poissonnier est un barbu à lunettes au format plus qu’imposant qui s’amuse à se quereller avec la petite fille.
    Ses incursions en ville ne semblent d’ailleurs pas sans danger car il lui arrive de rencontrer un homme, une sorte de SDF qui ressemble davantage à un épouvantail qu’à un être humain et qui se complait à effrayer la petite fille. Un jour qu’elle observe trois garçons qui veulent faire exploser une grosse bouse avec un pétard, elle s’en approche, mais elle est loin d’être accueillie à bras ouverts. Se disputant avec le blond de la bande, qui dit pis que pendre de sa mamy, elle en vient à le frapper violemment à la tête…

    Critique :

    Jonathan Garnier nous offre un récit plein d’émotions en nous narrant la vie de Momo, cette petite fille qui vit seule avec sa grand-mère, bien vieille, bien mal en point. Il trace des portraits pleins d’humour, parfois angoissants et fort crédibles de tous les protagonistes qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes.
    L’ennui des jeunes dans ce village est permanent, facilitant la création de petites bandes qui se déplacent à mobylette dès qu’elles le peuvent.
    C’est aussi l’occasion pour l’auteur de raconter, les amours naissantes entre Françoise, une jeune ado qui a quitté le village, mais qui est « condamnée » à passer ses vacances chez ses grands-parents dans ce trou paumé alors qu’elle rêve de boutiques à New York, et un fils de paysan, « Banane », qui se veut chef de bande.
    La solitude des personnes âgées est aussi remarquablement mise en scène par cette grand-mère qui attend à côté de son téléphone un coup de fil de ses enfants ou de ses petits-enfants, coup de fil qui ne vient jamais.

    Le coup de crayon et la mise en couleurs effectués par Rony Hotin est en parfaite adéquation avec ce récit et sert à merveille les propos du scénariste.

    Si vous ne craignez pas de vous plonger dans une aventure « sentimentaliste » et pleine de bons sentiments, n’hésitez pas à vous plonger dans ce petit chef-d’œuvre.

    sebastien01 Le 11/07/2021 à 11:16:48

    Si le premier tome était une réussite, il n’en va malheureusement pas de même pour le second. De la pauvreté des deux scénarii de Jason Aaron à la succession de piètres dessinateurs, la série sombre alors qu’elle avait si bien débuté (Thor: God of Thunder 2013, #12-25).

    D’une part, alors le super-vilain du T1 – Gorr, le Massacreur de Dieux – était bien travaillé, le premier adversaire que rencontre Thor dans ce T2, Malekith, parait caricatural au possible voire lourdingue par moments. On a peine à croire que c’est un scénariste professionnel et non un simple amateur de fantasy qui a imaginé cet elfe noir / bleu. Je n’ai même pas réussi à aller jusqu’au bout.
    Je zappe l’épisode intermédiaire, plus léger et uniquement destiné à offrir une respiration au lecteur et faire souffler le(s) dessinateur(s) attitré(s), pour aller directement à la deuxième intrigue dans laquelle Thor affronte… le PDG d’une multinationale !?!! Evidemment, c’est un méchant homme d’affaires à lunettes noires qui veut détruire l’environnement pour y installer ses usines ; où comment détourner un comics de super-héros pour y propager des clichés d’extrême-gauche…

    D’autre part, Esad Ribic, qui par son dessin participait pleinement à la réussite du T1, n’illustre plus que la seconde moitié des épisodes de ce T2. Difficile dans ces conditions d’apprécier la lecture d’intrigues moyennes voire mauvaises. D’autant plus qu’on ne puisse pas vraiment dire que les autres dessinateurs soient au niveau, il n’y a qu’à voir la grossière couverture de Ron Garney pour s’en convaincre (alors qu’il y en avait tant d’autres de Ribic).

    En conclusion, une grosse déception et je ne lirai pas la suite de sitôt. Si cette série s’arrête avec le vingt-cinquième épisode, Aaron n’en a pas pour autant terminé avec le personnage. Loin de là ! Comme le tease les dernières pages, son run se poursuivra tout d’abord avec Jane Foster dans le rôle-titre (à retrouver en VF dans les séries Mighty Thor, All-New Thor et Thor Legacy), un changement consécutif à l’event Original Sin, du même scénariste, mais surtout un coup éditorial remarqué qui durera plus de trois ans et demi. Il s’achèvera enfin en 2019, après que le porteur habituel ait retrouvé son marteau.

    sebastien01 Le 11/07/2021 à 11:16:26

    J’ai toujours eu un peu mal avec le personnage de Thor. Qu’il s’agisse des runs de J. M. Straczynski (2007-09), de Kieron Gillen (2009-10) ou, plus récemment, de Matt Fraction (2010-12), cet univers qui marie la mythologie nordique et la fantasy Marvel me parait compliqué – en fait, surtout le dernier aspect –, presque inaccessible à suivre pour peu que l’on préfère les histoires plus rationnelles. La chronologie de ses publications est également malaisée. Mon intérêt ne portait véritablement que sur le dessin d’Olivier Coipel, surtout présent sur les premiers épisodes, et finissait par décroitre péniblement. Après une pause de plusieurs années, et alors que la série Loki débarque sur Disney+, voyons ce que nous réserve le run de Jason Aaron aux débuts de la période Marvel Now! (Thor: God of Thunder 2013, #1-11).

    Et surprise, ce premier tome est une réussite. Avec Gorr, le Massacreur de Dieux, le scénariste créé un nouvel adversaire à la hauteur de Thor (un adversaire à retrouver semble-t-il en 2022 dans le quatrième film Thor: Love and Thunder). Son design, sa motivation antithéiste, sa férocité, sa pugnacité et son très long développement – en onze épisodes tout de même – sont fort appréciables et montrent une nouvelle fois qu’un bon méchant peut à lui seul sauver un scénario passable. Celui-ci ne se résume en effet qu’à un long mano a mano avec Thor dont la seule originalité réside dans les itérations passées, présentes et futures du personnage.

    Bref, un bon moment de lecture, conclut comme il se doit, au vu du sujet, dans une grande bagarre (mention spéciale pour Thor enveloppé de "noirceur" sur la fin). Il faut bien sûr également mettre ce moment agréable au crédit d’Esad Ribic, et de son coloriste, Ive Svorcina, pour ce dessin fin et ces couleurs douces et souligner leur régularité tout au long de cette intrigue.

    Malheureusement, le second tome n’est pas du même acabit…

    Erik67 Le 11/07/2021 à 11:13:23

    On va avoir droit à la biographie d'Emile Zola qui a été l'un des plus grands écrivains du XIXème siècle. Il était également un journaliste reconnu qui a lutté contre les injustices sociales de son époque.

    La dernière partie de sa vie a été marqué par l'affaire Dreyfus et c'est tout l'objet de cette BD. On se souvient de sa publication en janvier 1898 dans la journal « L'aurore » avec le fameux titre: J'accuse. Cela lui a d'ailleurs valu un procès pour diffamation et un exil à Londres. Il a subi une véritable vindicte populaire, chose que l'on ignorait.

    L'auteur de la BD va très loin en nous montrant qu'il a été victime d'un assassinat par un acte malveillant au niveau de la cheminée de son appartement et qui provenait des anti-dreyfusard. Il est mort asphyxié en 1902 avec un classement sans suite de cette affaire afin d'éviter une soi-disant guerre civile en France. Il faut dire que cette affaire avait cristallisé les passions ainsi que la haine du juif dans des proportions incommensurables.

    On critique souvent l'Allemagne qui est tombé dans les bras de l'antisémitisme. Je me rends compte que la France aurait pu également succombé à ces sirènes malsaines tant la haine de cette catégorie de gens était forte. L'auteur et sa famille vont subir en effet les pires désagréments suite à la parution de son article polémique mais ô combien juste et courageux.

    Et puis, il y a surtout l'appareil d'état comme la justice, l'armée ou la présidence qui ne reconnaît pas son erreur et qui s'enfonce en accablant deux hommes serviteurs de la république. Fort heureusement, le Président de la République Félix Faure, anti-dreyfusard notoire, cassera sa pipe au bras d'une prostituée. La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera plus.

    Le dessin n'est absolument pas un problème car il est sans esbroufe et il correspond parfaitement à son sujet.

    C'est en tout cas une belle biographie de Zola car nous avons là un grand défenseur des valeurs de tolérance, de justice et de vérité. Je me rends compte que je ne connaissais rien sur sa jeunesse, sa famille, son épouse et sa maîtresse et surtout sur l'affaire Dreyfus. Bref, c'est l'occasion de s'instruire de cette manière assez ludique. Cela pousse également à une certaine réflexion sur les manipulations du pouvoir et l'instrumentalisation de la justice.

    Erik67 Le 11/07/2021 à 11:12:11

    Voici une grand-mère de 75 ans très active comme on rêverait de l'être à son âge. Elle est malheureusement victime d'un accident de trottinette par un homme en train de rouler et de téléphoner sur son portable en même temps. Cependant, d'après ce que je comprends, c'était à notre héroïne de faire attention pour éviter cet accident qui va un peu la paralyser de sa main.

    Les parents qui partent en vacances avec leurs rejetons aux States vont alors la confier à un organisme spécial à savoir la MARPA (Maison d’accueil rural pour les personnes âgées). Il en existe près de 200 en France avec 5000 places assez chères à obtenir. C'est un organisme spécialisé pour les personnes qui ont une légère perte d'autonomie. Cela tombe bien.

    Notre mamie va avoir beaucoup de mal à se familiariser avec le monde de la vieillesse qui renvoie incontestablement à une image beaucoup plus négative. Pour autant, on sait que c'est provisoire pour elle. Par exemple, elle va beaucoup avoir de mal à organiser une sortie collective dans un jardin botanique de la région car les personnes âgées sont assez sédentaires et réfractaires.

    A noter un dessin bleu en monochromie qui est assez agréable pour la lecture.

    Sinon, j'aime bien cette idée de rester toujours actif même quand on est âgé. C'est vrai qu'on pourra largement se reposer plus tard. On aura même toute l'éternité. Il faut profiter de la vie au maximum. Bravo à cette grand-mère qui demeure un bel exemple à suivre !

    Erik67 Le 11/07/2021 à 11:11:01
    Après l'Enfer - Tome 2 - Le Bayou d'Oz

    Je n'avais pas été franchement convaincu par le premier tome de ce diptyque. Ce n'était pas une raison pour moi de ne pas poursuivre ma lecture du second tome qui clôture ce récit qui s'inspire du magicien d'Oz pour le mêler à la guerre de Sécession et à des faits historiques précis.

    Au niveau du dessin, c'est époustouflant de beauté. Le marais et le bayou sont magnifiquement retranscrits. On s'y croirait au milieu des alligators dans un décors mystique et enchanteur à la fois.

    Bref, on retrouve Alice et Dorothy qui ont dû subir les pires désagréments de cette guerre fratricide et qui vont devoir lutter contre la reine et son chapelier. Il sera également question de la magie vaudou et des zombies qui en découlent.

    J'en retiens une lecture assez originale mais qui ne m'a pas vraiment convaincu bien que possédant d'indéniables qualités.

    Erik67 Le 11/07/2021 à 11:09:34

    Les œuvres de Jason se suivent et se ressemblent toutes. Il y a les mêmes personnages récurrents qui reviennent dans des rôles sensiblement différents. J'ai presque l'impression de lire toujours la même chose. Cela va un moment puis cela devient lassant.

    En l'occurrence, il s'agissait de l'une des premières œuvres de l'auteur. Je dois avouer que je n'ai pas aimé ce récit car je n'ai pas très bien compris l'histoire tant les scènes s'enchevêtrent les unes avec les autres avec des personnages différents. On perd le fil conducteur assez rapidement à moins d'être extrêmement attentifs. Comme il y a absence de dialogues, on n'est pas aidé !

    Erik67 Le 11/07/2021 à 11:08:36

    Le dessin est purement minimaliste dans la veine de ce qu'a produit l'auteur norvégien Jason. Le propos l'est également avec un album quasi-muet à l'exception d'une seule scène de dialogue. Peut-on alors trouver son bonheur ? Il faudrait pour autant que ce récit soit véritablement parlant.

    L'auteur évolue dans un univers qui lui est propre qui apparaîtra poétique pour les uns, humour absurde pour les autres. Je ne reconnais pas dans cet univers. J'ai essayé pourtant de m'accrocher mais le récit m'a vite lassé. Oui, j'ai emprunté un mauvais chemin.

    Au Fil des Plumes Le 10/07/2021 à 13:58:17
    Ma vie de maman - Tome 1 - Tome 1

    Si vous me suivez un peu sur ce blog et sur les réseaux sociaux, vous savez que je suis maman. J'étais donc curieuse de voir ce que cette petite BD avait à offrir. 

    Nous avons donc un recueil de planches humoristiques qui mettent en scène des moments de la vie du quotidien. L'ensemble est centré autour du personnage de la maman. Certains gags sont un peu téléphonés, mais j'avoue que j'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture car certains passages me faisaient penser à ma propre vie. On sent donc bien que les auteurs ont analysé et mis en avant les situations les plus cocasses.

    L'esthétique est de mon point de vue un peu grossière mais reste fidèle à un style humoristique. Les couleurs sont tranchées et colorées. Il y a très peu de décor et l'ensemble est plutôt sobre.

    L'ensemble donne une BD vraiment drôle et qui m'a fait passer un véritable bon moment.

    Erik67 Le 10/07/2021 à 11:56:31

    Ce titre est l'un des premiers à nous fournir une enquête assez approfondie sur le début de la crise du coronavirus en France. Il s'agissait de remonter jusqu'au patient zéro avec les connaissances médicales assez limitées sur la maladie à ses débuts.

    On va voir les malades, les familles, les patients, les chercheurs, les gens des ministère et de la présidence. Bref, il y a eu une réelle mobilisation face à ce virus mortel mais pour un piètre résultat au final.

    Tout a commencé à Wuhan en Chine. Il y a eu ce vol de rapatriés français qui provenait de cette ville et qui fuyaient l'épidémie. On a alors suspecté pendant longtemps la base aérienne de Creil alors qu'un lycée situé à Crépy-en-Valois avait été touché auparavant.

    Au final, on pense qu'un touriste chinois qui visite l'Europe en une semaine aurait pu aisément transmettre ce virus à n'importe qui sur le territoire. On ne savait pas alors qu'il fallait fermer toutes les frontières.

    Bref, tellement d'erreurs ont été commises comme le rappelle justement cette BD à commencer par le port des masques qui ne servait à rien soi-disant. Mais bon, on ne peut accabler un gouvernement face à une pandémie mondiale dont on ne savait pas grand chose.

    A noter qu'on retrouve Nicoby au dessin qui avait déjà expérimenté le sujet via une dimension plus personnelle et familiale à travers « C'est la guerre ».

    Erik67 Le 10/07/2021 à 11:54:12

    Les mots du président de la République résonnent encore suite à la crise sanitaire de 2020: c'est la guerre ! Nous n'avons pas connu la Seconde Guerre Mondiale mais nous connaissons une guerre contre un coronavirus terrible qui a fait des millions de morts à travers le monde. Cela a été pour nous le peuple un profond traumatisme lié à une grande privation de libertés fondamentales comme celle d'aller et de venir ou la liberté de réunion.

    Certains artistes ont profité de ce confinement imposé par les autorités pour faire une chanson comme Calogero (on fait comme si) ou encore notre auteur Nicoby. En effet, ce dernier a eu l'idée de dessiner 2 pages chaque jour pour raconter l'aventure en famille de ce premier confinement.

    Comme il est père de famille, on aura droit à l'école à la maison, au tentative de bricolage et de jardinage. Il est question également d'évoquer la maladie de son épouse qui a dû aller retravailler dans une banque en présentiel car c'est un service indispensable à la nation.

    Le regard qu'il porte ne sera pas anxiogène mais amusant pour nous distraire de cette situation difficile que nous avons tous vécu. Evidemment, on pourra se reconnaître dans la plupart des situations de vie quotidienne évoquée par l'auteur. Je retiens celle de croiser une voiture de police alors qu'on sortait juste pour poster un courrier dans une boîte aux lettres située en face de chez soi en n'ayant pas forcément rempli l'attestation obligatoire pour ce faire.

    Le dessin de Nicoby est toujours aussi expressif et aussi lisible. J'aime bien ses planches qui ont du relief grâce aux couleurs choisies. Bref c'est simple mais efficace.

    C'est un album qui m'a semblé par moment un peu ennuyeux à l'image de ce confinement interminable car les sujets abordés m'ont paru assez futiles. Cela ne sera pas un indispensable mais cela se laisse lire agréablement.

    bdded Le 10/07/2021 à 09:35:27

    Rhaaaa!!! Oui je sais c’est pas un bon avis mais un râle de contentement.
    Cette bd est superbe, de très beaux dessins et une belle mais très belle histoire. Franchement je n’en dirais pas plus il faut vraiment la lire allez y foncer. Quand on lit une bd et qu’on a pas envie qu’elle s’arrête….

    Shaddam4 Le 10/07/2021 à 09:23:09
    Lucky Luke (Les aventures de) - Tome 9 - Un cow-boy dans le coton

    Pour rééquilibrer un peu les avis à sens unique qui semblent avoir très mal apprécié le propos politique de l'album, j'ai retrouvé pour ma part avec plaisir l'homme qui tire plus vite que son ombre. Alors bien sur certains canons sont loin: les Dalton apparaissent peu, la présence du Marshal, très sympa, sort du coup un peu Luke du rôle de héros et le changement de décors ne permet pas les bagarres de saloon. Mais une BD ancestrales jeunesse doit-elle éternellement rester neutre et ne pas poser de questions? Il me semble que Morris était plutôt pour politiser son personnage qui reste marqué par le sceau de l'héroïsme et le refus des injustices. Et c'est le cas ici! Le propos est donc éminemment politique et bienvenu pour rappeler les raisons racinaires des problèmes de l'Amérique d'aujourd'hui. On s'adresse aux enfants et je trouve plutôt chouette de raconter à des gamins la réalité du Sud américain au sortir de la guerre civile. J'ai lu ici ou là que l'album était raciste car les noirs y sont présentés comme des débiles peureux. Je lis ici que les blancs sudistes sont des gros méchants. Par-ce que cela a été autrement dans Lucky Luke une seule fois? Revisons nos classiques et apprécions le travail d'auteurs qui maintiennent le personnage dans une certaine modernité. Et profitons de l'aspect pédagoqique de ce monument de la culture populaire.

    Johnny Fletcher Le 10/07/2021 à 01:35:56

    C'est par l'entremise de cette intégrale que j'ai découvert ce fabuleux triptyque. Avant d'en entamer la lecture, je n'avais pas mesuré le formidable intérêt que représentait ce récit qui conte les jeunes années d'Arsène Lupin. Je dois avouer que je craignais que cette réinvention du célèbre personnage ne fut pas à la hauteur de l'œuvre de Maurice Leblanc. Eh bien je m'étais tragiquement trompé: les scénaristes ont réalisé un travail extraordinaire en donnant à cette adaptation en bande dessinée le ton, la manière et la structure de narration des textes de Maurice Leblanc. Tout ici rappelle les grandes œuvres des feuilletonistes de la fin du 19e siècle et du début du 20e en général et les aventures d'Arsène Lupin en particulier. D'abord il y a ce découpage très rigoureux des actions en scènes qui s'étendent sur une à trois pages comme si chacune d'elles composait un tout, une courte nouvelle pouvant presque se suffire à elle même, formant au fur et à mesure autant de cellules dramatiques qui finissent par donner au lecteur une impression de richesse incroyable dans les rebondissements.

    Et puis il y a cette façon géniale de nous faire entrer dans une scène sans nous en expliquer d'emblée les enjeux. C'est en découvrant l'action, en pénétrant davantage dans chaque scène, que la lumière se fait et que notre compréhension du récit s'opère. Il y a donc toujours du mystère, une situation qui nous échappe de prime abord et qu'il nous faut éclaircir, offrant à chaque petite scène une dimension dramatique puissante.

    Une autre grande force du travail scénaristique proposé ici est de ne jamais appeler la psychologie, ou encore moins la psychanalyse, au secours du récit pour en éclairer doctement les zones sombres et prémâcher le travail de compréhension qu'il appartient au lecteur de réaliser. Car s'il veut rester un être agissant pendant sa lecture plutôt qu'un objet passif que l'on gave sans cesse d'explications psychologiques (à la construction desquelles il ne participe jamais), il lui revient ici de puiser dans les actions et dans ce qui est donné à voir des personnages ce qui lui permettra de comprendre les ressorts qui les animent. En définitive, les actes parlent davantage des individus que les explications psychologisantes qu'un auteur pourrait surligner.

    Du côté du dessin tellement typé de Christophe Gaultier, il peut dans un premier temps dérouter. On peut certes lui trouver des maladresses mais il convient de se pencher davantage sur ce qui en constitue la force pour apprécier ces aventures du jeune Arsène Lupin. D'abord il a un sens remarquable de la composition de ses cases. Elles demeurent toujours d'une lisibilité exemplaire. Ses planches, si elles demeurent très classiques dans leur composition, n'en sont pas moins d'une formidable fluidité narrative. Ses décors stylisés ont une réelle force d'évocation. Son trait nerveux rappelle par quelques aspects certaines gravures sur bois du début du siècle dernier.

    Il est fort probable qu'un autre dessinateur plus consensuel aurait offert à cet épatant triptyque davantage de renommée vu les qualités scénaristiques exceptionnelles mais en l'état, il ne faut surtout pas passer à côté d'une des très grandes réussites actuelles de la bande dessinée d'aventure.

    Un mot sur la mise en couleur qui peut sembler "simpliste". Je la trouve au contraire très élaborée pour parvenir à coller au dessin un peu brut de Gaultier, lui donner du relief et une parfaite lisibilité. La coloriste réalise ici un travail très expressif.

    Quel dommage que cette série ne compte que trois albums; elle constituait assurément le haut du panier de la bande dessinée d'aventure ainsi que le plus beau des hommages à la littérature populaire du début du 20e siècle. Bravo aux scénaristes qui auront su être à la hauteur du défi qu'ils s'étaient proposés de relever.

    Note: 4,5 / 5

    HHUB54 Le 09/07/2021 à 16:46:37
    Les timour - Tome 1 - La tribu de l'homme rouge

    Sirius est un auteur à part, et ce premier album de la série des Timour est lui aussi à part. Une saga de l'évolution humaine préhistorique en raccourci, préfigurant la guerre du feu ou Rahan. Le scenario est prenant, le dessin aussi avec notamment pour moi des cadrages de grottes qui faisaient écho, lors des vacances des années 60/70, aux visites des grottes de Naours ou aux explorations de Pierre la Treiche près de Nancy. La violence est là, la brutalité du combat pour la vie. Une sorte d'OVNI dans la BD classique, même le trait n'est plus vraiment dans la ligne claire, mais une sorte d'impressionnisme du noir et blanc.
    On pardonnera mon côté nostalgique, mais à le relire aujourd'hui, c'est quand même sacrément bon !

    Dunyre Le 09/07/2021 à 15:05:43

    Troisième et dernier volume de cette intégrale Comanche, avec un changement de dessinateur (Hermann est remplacé par Michel Rouge) et le maintien de Greg au scénario... jusqu'à son décès au cours de la réalisation du dernier tome, remplacé par Rodolphe pour terminer le travail.

    Pour le tome 11, les Fauves, on sent que le moteur diesel est encore un peu froid. Le scénario n'est pas très recherché, tout est très (trop à mon goût) lisible, et Michel Rouge n'a pas encore bien pris le coup de crayon pour retranscrire l'univers créé par Hermann. On perd beaucoup au niveau des ambiances, même si il y a un côté un peu plus "réaliste", plus travaillé notamment sur les têtes des personnages (davantage reconnaissables).

    Le tome 12 est le meilleur du duo Greg/Rouge, et son scénario se place au même niveau que celui des meilleurs tomes de la série : Dust est contacté par son frère, qu'il n'a plus vu depuis 20 ans. Bizarre, bizarre : normal, c'est un traquenard. Un récit très rythmé et emballant, dans lequel Michel Rouge a su se détacher d'Hermann pour offrir un travail "à la Rouge", qui convient bien mieux à ce récit urbain.

    Le tome 13 est encore de belle facture, avec un scénario touchant au passé de Comanche, aux tensions latentes après la fin des Guerres indiennes et au phénomène des cirques qui reconstituent à l'époque des grandes scènes mythiques de l'Ouest. C'est très agréable, Rouge prenant encore davantage de maîtrise avec les personnages.

    Le tome 14 est le summum graphique de Rouge sur la série, on retrouve du Giraud par moment (Ted Gallons ressemble parfois à Jim Mac Clure). Mais le scénario est moins bon, il part très bien (vol de bétails, ville fantôme, fleuve asséché, etc.) mais s'essouffle une fois que les héros sont arrivés dans cette ville fantôme justement. La promesse ne tient pas jusqu'au bout, même au niveau du dessin Rouge semble moins virtuose sur la fin. Cela peut se comprendre grâce au dossier, qui explique que Greg n'arrive plus à envoyer convenablement les textes à temps, car il est malade.

    Enfin, le tome 15 qui clôt la série est comme souvent le moins bon. Les graphismes demeurent de qualité, Michel Rouge n'ayant pas lâché complètement.
    En revanche le scénario, déjà très convenu au départ (rivalité entre des compagnies de chemins de fer pour l'obtention de contrats d'exclusivité pour le transport) vire au quasi-parodique une fois que Rodolphe a repris les rênes.

    Je dois dire que j'adore Rodolphe comme scénariste, j'ai un bon paquet de BD de lui à la maison. Mais sur Comanche, au lieu de "faire du Greg" pour finir, il a "fait du Rodolphe". Peut-on lui en vouloir ? Non, il a fait ce qu'il savait faire. Est-ce du "mauvais Rodolphe" ? Non plus. Mais ce n'est pas l'esprit Comanche, très sérieux, avec des enjeux marqués et des dialogues très littéraires.

    Là j'ai l'impression de lire un tome de Trent ou de Kenya, avec des demoiselles peu farouches et pas très malignes, des dialogues bien lourds ("pan pan tu es mort", "oh Dust je vous aime", etc. - j'exagère bien sûr, mais vous voyez l'idée) et un ensemble qui tranche complètement avec le début du récit. On voit la passation de scénariste, et ce n'est jamais bon.

    Au final ce 3e volume est le moins bon et de loin, mais les 5 histoires méritent au moins une lecture, et les tomes 12 et 13 sont tout de même de très belle facture.

    Ainsi, pour répondre à Erik67 qui trouvait la série "vieillissante", qui "a fait son temps", je ne suis pas tout à fait d'accord. Les ambiances d'Hermann restent exceptionnelles et l'idée de bâtir un scénario autour d'un ranch dans le Wyoming plutôt que dans le Sud des Etats-Unis, vers la frontière avec le Mexique, en fait un récit à part, que je place en haut de la pile des Western.

    Quitte à en garder 3, je conserverais "Blueberry", "Comanche" et "Western" (de Rosinski/Van Hamme)

    Dunyre Le 09/07/2021 à 14:52:50

    Après le volume 1, qui mettait en place les protagonistes et l'ambiance générale, on arrive à la maturité de la série.

    Les tomes 7 (Le doigt du diable) et 8 (Les shériffs) forment pour moi le meilleur de la série : les ambiances d'Hermann y sont tout bonnement exceptionnelles et les scenarii sont redoutables d'efficacité.

    Les tomes 9 et 10 sont un peu en dessous (surtout le 10, plus convenu) mais demeurent de grande qualité. Toutefois, on sent que Greg a la tête ailleurs (logique puisqu'il est parti vivre à New York) et qu'Hermann en a un peu marre de dessiner des cow-boys.

    Au final, l'intégrale est de nouveau de grande qualité, toujours avec ce petit dossier de présentation au début (qui ne révèle pas grand chose d'inédit, mais qui offre une bonne recontextualisation).

    Dunyre Le 09/07/2021 à 14:49:59

    J'avoue avoir du mal à comprendre l'avis d'Erik67. Je me suis mis aux Western tardivement, appréciant peu le genre durant un long moment.

    Après avoir découvert Blueberry, j'ai essayé plusieurs autres séries Western, sur conseils de mon libraire ou des lecteurs d'ici. Je suis tombé sur du très bon (Western, Wild West, ...), du bon (Ghost Kid, ...) et du bien moins bon (West Legends, Jusqu'au dernier, ...).

    Parmi le lot de BD achetées, il y avait les 3 intégrales de Comanche, qui traînaient depuis près d'un an dans ma bibliothèque. Je me suis décidé la semaine dernière à me lancer dedans, ayant un peu de temps devant moi.

    Et bien je dois dire que Comanche se positionne juste derrière Blueberry dans les Western de qualité (du moins dans mon classement personnel).

    Si les scénarios sont convenus mais de qualité, c'est surtout la "patte" Hermann qui fait la différence. Les ambiances sont tout simplement incroyables, on ressent ce que les protagonistes vivent.

    Pour cette intégrale, la série démarre doucement mais sûrement : le tome 1 est en fait une sorte de "recueil de nouvelles" version BD, où l'arrivée de Red Dust au ranch "666" de Comanche et Ted Gallons est narrée, ainsi que le recrutement de Clem et de Toby. A la fin de ce tome 1, le décor est planté et les 5 personnages principaux sont connus.

    Le tome 2 est un one shot qui présente la mise en route du ranch, avec les aléas et les soucis de la vie dans ce Wild West.

    Les tomes 3 à 5 forment un triptyque centré sur Red dust et sur le flou entre la justice et la vengeance, et jusqu'où ces 2 idées peuvent pousser un être humain. La qualité est là, mais on sent que les personnages manquent encore d'épaisseur.

    Au final, la lecture des 5ers tomes est très agréable, on sent une longue mise en place du décor et des acteurs, avec une belle amélioration des graphismes au fur et à mesure. On imagine aisément que la série prendra son envol dans le volume 2.

    Demesmeker Le 09/07/2021 à 12:38:56
    Agata - Tome 2 - Broadway

    Avis valable pour les tomes 1 et 2.
    Le récit est prenant : destins mêlées sur fond de grande histoire de la Mafia new-yorkaise. Empathie réussie (à défaut de sympathie) avec Lucky Luciano amoureux jeune et beau, presque délicat dans ses approches sentimentales. Les personnages secondaires sont fouillés et ont autant d'importance que l'héroïne éponyme de la série. le dessin sert particulièrement bien l'histoire et "colle" à l'époque des années trente aux USA et en Pologne.
    bref, j'ai hâte de lire le tome 3.

    yannzeman Le 09/07/2021 à 12:01:52
    Ex-Arm - Tome 1 - Volume 01

    Shaddam4 a tout dit, mieux que je ne saurais l'écrire.

    Je suis également nostalgique des mangas de Shirow, "ghost in the shell" et surtout "Appleseed", et j'attendais un manga dans le même genre, avec aussi du "AD Police" dedans.
    C'est le cas ici, en moins bien fatalement.

    Allez, je prend quand même, ça fait du bien !

    Arrivé à la fin de ce tome 1, j'ai envie de lire la suite, pas tant parce qu'il y aurait un cliffhanger de la mort qui tue, mais pour retrouver ces personnages.
    C'est ce qui compte, non ?

    (bon, je fais abstraction des cadrages sur petite culotte, qui sont monnaie courante dans les mangas, et qui ne cesseront jamais de m'étonner, moi, petit français...)

    Erik67 Le 09/07/2021 à 07:44:45

    Je compatis avec Mindy qui a 27 ans et des contours assez généreux car elle soufre d'un comportement de trouble alimentaire. Il faut dire que ses parents ne l'ont pas laissé tranquille durant son enfance où elle était obligée de finir son assiette bien garnie.

    Elle a abandonné ses études et travaille comme serveuse dans un café à Montréal. Elle vit seule et a juste une amie avec qui il lui arrive de sortir en discothèque. Elle n'arrive pas à se projeter et à concrétiser une relation à cause de son trouble alimentaire.

    Au détour d'une tablette de chocolat, on va revivre les événements de son passé qui montrent pourquoi on en est arrivé là. Il y aura tout un chemin à accomplir psychologiquement avant de pouvoir s'accepter avec amour et bienveillance. On est véritablement touché par ce qui arrive à cette héroïne qu'on peut tous reconnaître dans notre entourage.

    C'est un comics aux couleurs assez vives qui donnent un peu de peps. Le découpage des planches attire l’œil et offre une mise en page d’un bien bel effet même si les couleurs semblent un peu flashy.

    La fin ne sera pas un happy-end de rigueur mais une conclusion assez positive sur une reprise en main dans l'acceptation de soi-même.

    Attention tout de même à ne pas trop dévorer cette BD.

    Erik67 Le 09/07/2021 à 07:43:43

    L'auteure qui vouvoie sa grand-mère à la manière de l'ancien temps chez les aristocrates va répondre à une question fondamentale qu'on ne prend plus la peine de se poser : mais pourquoi fait-on des enfants ?

    Je trouve que ce reportage est très bien réalisé et apporte de bonnes questions et des réponses satisfaisantes. On commence d'ailleurs cette ouvrage par une manifestation ayant eu lieu en 2012 pour le droit au mariage, à l'adoption et à la PMA pour tous les citoyens.

    Evidemment, cela va heurter ceux qui veulent qu'un enfant ne doit avoir qu'un papa et une maman et qu'il ne doit pas être le fils d'une seringue. Comme dit, à chacun ses convictions. Cependant, les mœurs de la société progressent fort heureusement. On pourra reprocher à cette auteure journaliste un certain parti pris mais je suis en accord avec ses idées argumentées donc pas de problème en ce qui me concerne. En effet, c'est l'amour qui doit primer sur tout le reste. Et l'amour n'a pas de genre.

    A noter que la mère de l'auteure qui était une fille d'un déporté durant la seconde guerre mondiale faisait manger des yaourt périmé de 3 mois par rapport à la date limite de consommation ainsi que du pain rassi à ses enfants comme une espèce de traumatisme qui survivait malgré une condition de vie bourgeoise. Cela m'a profondément heurté. Je connais également un riche dans mes relations qui vit comme un pauvre misérable de peur de dépenser son argent. Je suis toujours aussi sidéré quand je lis ce genre d'attitude qui trouve bien entendu ses explications psychologiques.

    On apprendra dans cette BD que ce que sont les GINKS à savoir des femmes qui par conviction écologique pour le bien de la planète ont décidé de ne pas faire des enfants. Après nous inciter à manger des insectes genre cafards plutôt que de la bonne viande, voici cette nouvelle tendance écologique que je ne connaissais pas et qui ne m'inspire guère.

    Au final, voici un petit ouvrage très intéressant sur une des questions les plus importantes de notre vie.

    Dobbs10 Le 09/07/2021 à 06:13:46
    Le clan de la rivière sauvage - Tome 1 - L'Œil du Serpent

    Le Clan sous ses allures de BD Jeuneuse est en fait un récit d'une intelligence rare. Très clairement du 7 à 77 ans et même plus... Qui n'a pas rêvé de rentrer dans la Grande Aventure du bouquin que l'on vient de dévorer, du film de la veille, ... Alors oui je me suis retrouvé un coup de madeleine, de rêve et de jeunesse à la lecture de cet album emprunté à mon fils. Loin des albums jeunes lu en 10 min dans une salle d'attente, le clan est dense, drôle, inventif... Le trait incontournable de Renaud fait mouche bien évidemment... Je souhaite juste un bel avenir à cette série que je vous conseille...ça vous l'aurez compris. A remarquer la double actualité des auteurs de ce bijoux avec la sortie de Abélard (Version intégrale) qui regroupe les albums Abélard et Alvin chez Dargaud... Une très belle intégrale a dévorer si vous n'avez pas déjà les albums.

    Sotelo Le 08/07/2021 à 23:43:08
    Psychometrer Eiji - Tome 25 - Tome 25

    L'heure de la dernière enquête est venue pour Eiji et Ryoko, et leur adversaire ultime est de taille : une organisation secrète au sein de la police, qui ne recule devant rien pour accomplir ses objectifs, et de plus Akira est impliqué... Cette dernière enquête s'avère réussie et prenante, même si personnellement je reste un peu sur ma faim. Les rebondissements restent tout de même assez téléphonés, mais l'efficacité est bien présente. Au final, faut-il conseiller "Psychometrer Eiji" ? À mon sens, pas vraiment. La série est le plus efficace lorsqu'elle propose des enquêtes bien troussées, sombres et prenantes. Le souci c'est que ce n'est pas toujours le cas et que lorsque le niveau des enquêtes baisse, la série s'en ressent énormément. Enfin, comment ne pas mentionner l'humour, qui est une véritable catastrophe dans "Psychometrer Eiji" ? On sent que les auteurs ont probablement voulu se ménager des espaces plus légers, entre deux histoires un peu glauques, mais l'humour est ici tellement raté et vulgaire, qu'il tire la série vers les tréfonds de la médiocrité. Nous sommes donc en présence d'un série sympathique, mais loin d'être parmi les meilleures du genre. Les aventures d'Eiji et Ryoko ne sont néanmoins pas encore finies, car comme l'indique la fin du tome, ce n'est que la fin de la première partie, le duo Asaki/Ando ayant rempilé il y a plus de dix ans avec de nouvelles enquêtes pour notre duo, toujours en cours de publication. À suivre...

    L'ELEVE MOINET Le 08/07/2021 à 14:31:51
    Les pionniers de l'espérance - Tome 4 - Le jardin fantastique

    Un OVNI, posé sur papier, aussi bd que la tapisserie de Bayeux ou le sapeur Camembert. Pas de bulles, d’onomatopées, juste des récitatifs fondus pour la version champêtre de l’homme qui rétréci de Jack Arnold. Raymond et Roger, les auteurs (des noms à gagner le Tour de France), illustrent, décrivent et racontent, mais ne font vivre l’aventure. Parti-pris de circonstance puisque les héros à peine partis sont pris par des bestioles à papattes en veux-tu en voilà, plus acariâtres tu meurs.
    Pourtant, aventure il y a, avec le prof didactique, à l’index aussi levé que le Y’a bon Banania, capable de ressembler au fil des pages à de Funès ayant oublié de chanter Tea for two dans le sauna de La grande vadrouille. Vous me direz pas facile de rester soi-même uniquement vêtu de fils d’araignée autour de la taille. Ah non.
    Le jardin Fantastique, un vrai travail de roumain pour cet album imprimé en… Roumanie (Budapest ?). C’est un peu comme si Godard avait tourné "Planète interdite" sur des dialogues de votre prof de science nat’ ou que vous lisiez cet avis plutôt que la bd elle-même.
    Et sans le regretter. Un comble.

    L'ELEVE MOINET Le 08/07/2021 à 14:12:31

    Jolies filles et jolies pensées. Personnellement, je préfère les 6 – 16 – 21 – 34 -39 -45 - 49 et un peu moins la 98, mais c’est pas grave, on s’arrête à 49 et on en a déjà 7, sans le complémentaire.
    Le jeune Elric, le premier à avoir tout compris aux femmes. Encore plus dur que de gagner au loto

    Shaddam4 Le 08/07/2021 à 10:31:26
    Outsiders - Tome 1 - Tome 1

    Outsiders est une nouvelle création originale des éditions Ki_oon, rangée en Shojo. Assez craintif de ce sous-genre « féminin » du mangaoutsiders-1-ki-oon j’ai été agréablement surpris par un ton moderne d’une génération d’auteurs qui semblent résolument détachés du modèle conservateur de l’archipel nippon. Une jeune fille découvre l’existence de vampires et de Loups-garous, s’affrontant depuis des temps immémoriaux. En présence des deux derniers spécimen de leur espèce, elle n’a pourtant pas du tout l’intention de se laisser dévorer et s’impose à eux comme une humaine fière de sa condition et prête à prendre tous les risques pour protéger sa sœur et découvrir la réalité des relations bien plus complexes qu’elle n’en a l’air entre les deux jeunes hommes… Sous couvert d’un trio très Shojo Outsiders propose dans cette introduction une vraie complexité relationnelle qui laisse un peu de côté les clichés éculés des combats vampire/garou. Les notes de l’auteur en fin d’ouvrage détaillent d’ailleurs son agacement dans la banalité des relations interpersonnelles de la célèbre saga ciné Twilight et sa volonté de donner du corps à ces schémas. Les planches assez chargées en bastons bourrines sont élégantes (dans un style qui rappelle The promised neverland) et utilisent l’humour à la Tex Avery avec ces deux personnages à peu près immortels qu’une poutre en acier dans la tronche n’effarouchent guère… Avec de très légers problèmes de lisibilité, le premier volume assure le cahier des charges introductif et se lit avec plaisir en dévoilant le début d’une intrigue autour d’une agence chargée de retrouver les brebis galeuses des deux espères, ce qui laisse présager de belles enquêtes avec ce trio bien efficace.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/03/30/manga-en-vrac-6-3/

    Erik67 Le 08/07/2021 à 08:21:33
    Les maîtres des îles - Tome 1 - Aux Vents des Antilles : Martinique 1845

    Nous avons l'archétype de la jeune héroïne Eliza Huc qui vient de sortir de l'école des bonnes sœurs pour rejoindre la plantation familiale située en Martinique dans les Antilles en 1845 dans les pires moments de l'esclavage.

    Il est question d'un monde en plein changement avec de nouvelles lois un peu plus protectrice pour les esclaves et l'industrialisation qui aura un effet sur les productions agricoles de l'île.

    On va assister à des scènes assez cruelles qui démontrent que les propriétaires blancs n'étaient prêt à rien lâcher de leur pouvoir. Notre jeune héroïne qui a fleurté avec un black va l'apprendre à ses dépend. Le jeune esclave en question qui devait satisfaire les moindres caprices de sa maîtresse va en perdre la main au sens propre du terme.

    J'avoue avoir eu un peu de mal avec ce graphisme que j'ai trouvé un peu vieillot et trop classique mais c'est une affaire de goût tout simplement. Il faut s'y habituer.

    Au final, c'est une véritable saga historique et familiale, sociale et politique, ayant pour cadre la Martinique ainsi que les plantations de canne à sucre. Pour mémoire, les esclaves se sont soulevés sans attendre le décret de 1848 proclamant la fin de l'esclavage. Bref, cela va être la fin des maîtres des îles pour notre plus grand bonheur.

    Erik67 Le 08/07/2021 à 08:20:16
    L'or du bout du monde - Tome 2 - Doug

    Une domestique est obligé de fuir au bout du monde pour retrouver un trésor qu'un ancêtre lui aurait légué.

    On va croiser l'aventurier et explorateur Sir Burton qui ne sera pas présenté sous un bon angle dans ce récit contrairement à d'autres que j'ai pu lire. Le héros se transforme ici en personnage secondaire avec un rôle plus mesquin.

    Le scénario est assez basique avec des ressorts peu originaux. Ainsi, notre héroïne abandonne anonymement son bébé dans un orphelinat et souhaite trouver un trésor inca afin de reprendre un jour son enfant comme si les choses étaient aussi simples. On n'y croit pas une seule seconde. Tout semble assez artificiel.

    Un trait dynamique, bien servi dans un bon découpage des planches, rend le récit quand même nerveux ; même si l’ensemble est quand même d’une facture assez classique.

    On observera également un véritable reportage en fin d'album sur un aventurier qui a inspiré notre auteur pour ce récit. J'ai bien aimé son appréciation sur les universitaires archéologues qui n'ont pas la carrure pour affronter la jungle et partir à la recherche de trésor loin de toute civilisation. On comprends mieux la démarche de ces chasseurs de trésor.

    Saigneurdeguerre Le 07/07/2021 à 20:19:33
    Les sentinelles (Breccia/Dorison) - Tome 4 - Chapitre quatrième : avril 1915, les Dardanelles

    Plage de Keristos, 2 mai 1915.
    Détroit des Dardanelles (Turquie).

    Un sous-marin allemand débarque le professeur Offenstadt qui n’est pas venu les mains vides. Il offre au colonel turc Ziman de l’Apfelkuchen de Berlin, du Riesling de sa réserve personnelle, quelques petites sucreries à la pâte d’amande…

    Faire venir un sous-marin jusque dans les Dardanelles pour ça ? Ils sont fous ces Germains !

    Ah ! oui, j’oubliais un détail, mais il a peut-être son importance : Offenstadt livre aussi une sorte d’armure offrant à celui qui la porte la capacité de vaincre Taillefer en route pour les Dardanelles. Le professeur pense à un Allemand pour s’en revêtir, mais pour le colonel turc qui l’accueille, il ne saurait en être question ! Un Turc la portera. Il a son héros : Kamal, ancien Maître égorgeur de la secte Hadjid, déserteur de la Légion française, engagé volontaire turc et major dans le régiment du colonel Ziman.

    Les Sentinelles vont-elles venir à bout de Kamal ?

    Critique :

    L’auteur, Xavier Dorison, suit l’évolution de la guerre et n’hésite pas à aborder sur de nouveaux rivages, en l’occurrence, les Dardanelles en avril 1915. Voilà un secteur, où sur ordre de Churchill débarquent essentiellement des Néo-Zélandais et des Australiens. Les Dreadnoughts britanniques qui devaient écraser les forts sous les coups de leurs obus n’y parviennent pas. Les Australiens et autres Néo-Zélandais, une fois débarqués sur la plage ont une falaise à gravir. Les Turcs sont bien commandés et n’ont aucun mal à abattre les malheureux fantassins. Les canons de leurs forts, intacts, pulvérisent les embarcations qui arrivent à leur portée. Très vite, les Australiens et les Néo-Zélandais se retrouvent dans une situation peu enviable : faim, soif, manque de munitions, dysenterie, choléra et autres joyeusetés, essentiellement véhiculées par les mouches achèvent de liquider ce corps expéditionnaire. C’est dans ce contexte que les Sentinelles vont intervenir… Enfin… Si elles y arrivent…

    Il y a toujours ce mélange entre faits historiques et fiction steampuntesque qui rend l’histoire addictive tout en faisant découvrir une page d’histoire à ceux qui ne connaissaient pas cet épisode de la Grande Guerre.

    A la fin du récit, l’auteur donne des chiffres qui font froid dans le dos, ceux de ce monumental échec où on va présenter la retraite comme une victoire ! On se console comme on peut…

    sebastien01 Le 07/07/2021 à 19:28:59
    The old Guard - Tome 2 - Retour en force

    S’il est encore trop tôt pour découvrir sur Netflix l’adaptation de ce second tome (le premier film étant sorti l’année dernière), il ne fait aucun doute que son scénariste, Greg Rucka, l’envisage tant il recycle les éléments-clés du premier : l’ultra-violence banalisée, les allers-retours avec l’Histoire et le rapide traitement d’un sujet de société (dans le T1, l’homophobie ; dans le T2, la traite d'êtres humains). Si l’histoire est un peu plus dense que la précédente, elle n’en est pas pour autant plus intéressante (The Old Guard: Force Multiplied 2019, #1-5).

    A défaut d’une véritable nouvelle mission, le scénariste développe ses personnages et notamment leur romance. Ainsi, l’héroïne voit le retour de sa bien-aimée après plusieurs siècles d’abandon et, à chaque nouvel épisode, tous deux jouent une partition de type "Je t'aime, moi non plus" entre déclarations d’amour et fusillades. Et dans le même temps, la nouvelle recrue s’éprend d’un policier (qui, forcément, enquête sur ce petit groupe…).

    Si la personnalité des uns et des autres est développée, on n’apprend en revanche absolument rien de leur origine ou de leur rôle ; ils sont immortels et il faut faire avec. En somme, Rucka a eu une idée et a brodé autour. Beaucoup de remplissage donc et un dessin correct mais sans plus de Leandro Fernández pour l’accompagner. Bref, très déçu par ces deux volumes ; ceux qui aiment ce registre, les héroïnes badass et ces deux auteurs lui préfèreront Queen & Country en trois belles intégrales chez Akileos.

    sebastien01 Le 07/07/2021 à 19:28:44
    The old Guard - Tome 1 - À feu et à sang

    Pour une fois, j’aurais vu le film avant de lire le comics. The Old Guard est un film d’action sans grand intérêt, sorti en 2020 sur Netflix, dans lequel s’enchainent les fusillades. Malgré son succès, je ne le recommanderais pas à moins d’avoir épuisé le catalogue du genre ou d’être un inconditionnel de Charlize Theron (bien que sa performance y soit très en-deçà d’Atomic Blonde dans le même registre). Plus qu’une adaptation, il s’agit d’une véritable transposition, par son propre scénariste, du comics sur grand écran. Sans une once d’originalité – à l’exception de la romance de l’héroïne, développée dans le T2 –, on y retrouve donc le même schéma narratif et les mêmes scènes. Sa lecture achevée, le matériel de base, par Greg Rucka et Leandro Fernández, s’avère avoir un dernier point commun avec le film : il est également très décevant (The Old Guard 2017, #1-5).

    C’est l’histoire d’un petit groupe d’immortels, ou presque, dont on ne saura rien d’autre qu’ils combattent de par le monde depuis la nuit des temps. Aucune explication quant à leur origine, leur rôle ou leur motivation ne sera donnée au lecteur. Il faudra se contenter de brèves scènes à différentes périodes de l’Histoire et supposer que les deux arcs qui suivent apporteront quelques réponses. Son existence dévoilée, le groupe part en chasse d’un adversaire caricatural au possible dans un déchainement de violence ininterrompu jusqu’au dernier épisode.

    L’album se lit très rapidement, ce n’est pas très subtil et on est plus proche du pitch que du véritable scénario. Rucka aurait su faire tellement mieux, mais il avait déjà probablement son film d’action en tête. Le dessin de Fernández est tout juste correct mais la colorisation très vive le dessert (à l’image de la couverture rose sur laquelle l’éditeur a cru bon de laisser le nom du lettreur de la VO).

    Demesmeker Le 07/07/2021 à 16:55:00
    Dreams Factory - Tome 2 - La Chrysalide des cœurs

    Mouais, joli mais pas convaincant. Beaux dessins, style fortement influencé par le manga, des scènes d'actions parfois confuses mais la faute sans doute à un scénario à "raccourcis" c-à-d que ça sort souvent d'un chapeau (de qui ça ? de quoi ça ? de où ça ?) et qu'à la fin, on ne saura pas tout.
    Bref, un bel objet, pas encombrant (2 tomes) mais mais que tout ça est froid et me laisse, d'abord, insatisfait et, finalement, indifférent.
    Deux étoiles et pas seulement une parce qu'il a de l'idée est du style mais que la promesse n'est pas tenue. Dommage

    Erik67 Le 07/07/2021 à 08:17:29
    I.R.$. (puis I.R.$) - Tome 22 - La résurrection des condamnés

    C'était présenté et vendu comme un nouveau cycle abordant la politique américaine. Il y a évidemment tromperie sur la marchandise car c'est plutôt la psychiatrie qui était visée. De là, à dire qu'il n'y a qu'un pas entre les deux, je ne m'aventurerais pas sur ce terrain...

    Les auteurs ont certainement voulu nous présenter un Larry B. Max moins froid et plus humain. Je ne dis pas que cela décrédibilise ce personnage mais c'est un pari risqué.

    Je trouve que les dessins sont réussis dans l'ensemble et les femmes sont plutôt jolies ! Il y a un certain dynamisme que j'aime bien. Cela reste un dessin propre mais qui manque parfois d'un peu d'âme.

    Le prochain combat de notre héros est déjà annoncé dans un discours qu'il livre en conférence de presse. Il va s'attaquer contre tous ceux qui, à travers le monde, se font des milliards de dollars en profitant de l'écologie et du réchauffement climatique. Les écologistes vont avoir bien du souci à se faire ! On a hâte de voir cela mais il ne faudra pas dévier du sujet annoncé !

    Erik67 Le 07/07/2021 à 08:15:47
    I.R.$. (puis I.R.$) - Tome 21 - La chute des anges

    Voici un nouveau cycle de notre inspecteur justicier du FISC américain. Qu'est-ce qu'on aimerait bien en avoir un pareil en France qui traquerait sans relâche les riches célébrités ou industriels qui cachent subtilement leur argent à l'étranger car cela permettrait de renflouer les caisses de l’état en faveur de la collectivité ! Mais bon, on peut toujours rêver.

    Dans ce nouveau tome, on retrouve Larry B. Max dans sa quarantaine, marié avec deux enfants et sénateur de surcroît. Cette vie bien rangée ne l'empêchera pas d'avoir des problèmes bien au contraire car il se retrouve très vite au centre d'une tourmente.

    A noter que le public ne s'attendait sans doute pas à un grand bond en avant après 20 tomes. Ce procédé a également été utilisé par faire vieillir un certain Largo Winch. Bref, on accompagne également nos héros dans le déroulé de la vie.

    Larry est toujours aussi crédible malgré tout. Il s'agit d'un nouveau cycle qui va se concentrer sur l'aspect politique bien que cela ne ressort pas encore vraiment avec ce tome.

    Un mot sur le dessin réaliste pour dire qu'il est plutôt correct et reste très classique. J'aime bien la colorisation qui donne du cachet à l'ensemble.

    Il y a pas mal de cases contemplatives qui se focalise sur les faits et gestes des différents protagonistes. Aussi, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand chose entre une explosion et un meurtre. Mais bon, on est loin de la recherche et du soin apporté aux premiers numéros de cette saga.

    Au final, il faut voir ce que cela va donner dans le prochain tome qui clôturera ce diptyque. Moi, j'aime toujours.

    Saigneurdeguerre Le 06/07/2021 à 23:20:17
    Les sentinelles (Breccia/Dorison) - Tome 3 - Chapitre troisième : avril 1915, Ypres

    Région d’Ypres (Belgique). 18 avril 1915.

    Les ordres se suivent et se ressemblent : absurdes ! Toujours les mêmes conneries journalières de l’état-major : préparation d’artillerie, assaut, soldats hachés menus, pluie, pas de possibilité d’évacuer les blessés, faim… Le lieutenant Taillefer a beau manifester son opposition à ces ordres absurdes, rien ne change. Ah, si ! Le nombre de morts et d’estropiés ne cesse d’augmenter au même rythme que le moral s’effondre…

    Pendant ce temps, le baron Hubert Marie de Clermont démontre qu’il n’est pas manchot dans le maniement de l’épée, remportant un tournoi. La rencontre entre lui et monsieur son père est glaciale. Mais que reproche-t-il donc à son père ?

    Critique :

    Troisième album des Sentinelles. Nouvelle découverte : les attaques par les gaz, cette arme qui causa plus de 200.000 morts sans à aucun moment s’être montrée décisive. Juste un macabre jouet de plus dans l’arsenal pourtant déjà très riche des moyens dont dispose l’homme pour exterminer son semblable.

    Dans ce numéro, le capitaine de Clairmont devient Sentinelle à part entière, et quelle Sentinelle ! Pégase ! Point de cheval ailé, mais bien un humain doté d’une fusée et d’ailes pour manœuvrer. Les Boches connaissaient déjà l’adjudant Djibouti et le lieutenant Taillefer. Les voilà confrontés à un nouvel adversaire aux pouvoirs dignes des super-héros américains qui revêtent leur slip au-dessus de leur collant. Au moins, les Français savent s’habiller !

    Vous pensez bien que les Allemands ne vont pas rester les bras croisés alors qu’ils sont à la pointe des sciences et des technologies. Eux aussi vont produire leur monstre, un « Übermensch » bien décidé à venger ses deux fils morts sur la Marne.

    Mais surtout, ils vont se livrer pour la première fois à une attaque aux gaz. Une arme qui fait horreur jusque dans leurs propres rangs. Voilà qui ne va pas arrêter ceux qui décident qui ne sont pas les mêmes que ceux qui subissent…

    Saigneurdeguerre Le 06/07/2021 à 22:44:49
    Les sentinelles (Breccia/Dorison) - Tome 2 - Chapitre deuxième : septembre 1914, la Marne

    Un avion de reconnaissance est en mission du côté de Soissons. Mais où sont donc passés les Allemands ? Pas le moindre Boche à l’horizon. Le capitaine de Clermont, décide de descendre près du sol. Ce n’est pas la meilleure des idées car il n’y a effectivement pratiquement aucun Doryphore… Pratiquement aucun… C’est bête un camion en panne avec des zigues qui, voyant un avion français pointent leur Mauser et abattent l’aéroplane. Avant d’être abattu, le capitaine a eu le temps d’envoyer un message signalant la non présence des Allemands.
    Ce message revêt une importance capitale aux yeux du général Gallieni. Cela signifie que l’armée allemande s’est coupée en deux et qu’une brèche existe. Gallieni pense possible d’attaquer le flanc droit de l’ennemi avec les soldats stationnés à Paris. Mais pour convaincre Joffre de le laisser mener son opération, il lui faut des preuves ! Et des preuves, il en a… Enfin… Presque… Les photos sont dans le Kodak du capitaine de Clermont… Capitaine qui n’est pas rentré… Ce qui signifie qu’il a dû être abattu dans une zone tenue par les Allemands…
    La mission des Sentinelles est donc très simple : retrouver l’avion dans une zone aux mains des Boches, ramener les clichés…

    Critique :

    Dans ce deuxième tome des sentinelles, nous en sommes à peine au troisième mois de la guerre, en septembre 1914, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à moins d’un miracle, L’ennemi va prendre Paris… Et la France est foutue ! Quand tout semble perdu, il ne reste qu’à recourir à une arme secrète : les Sentinelles ! Il suffit de leur adjoindre une section et de les envoyer débusquer cet avion. Sur papier tout est simple. Sur papier…

    Encore un scénario de Xavier Dorison qui mêle l’histoire vraie et ses personnages steampuntesques. C’est bien amené.
    Dans ce numéro, les Sentinelles vont s’enrichir d’un troisième individu, et pas n’importe lequel : un capitaine fier de ses titres de noblesse et du passé de tous ses ancêtres. Tous ? Pas trop vite, il semblerait qu’au moins un ait failli à défendre la France et donc son honneur. Et que pourrait-il y avoir de plus important pour un de Clermont que l’honneur ?

    Je sais que les dessins d’Enrique Breccia en décevront plus d’un. Pourtant, je me suis habitué à son trait avec des visages extrêmement expressifs et caricaturaux. Finalement, ils permettent à la série de se démarquer d’autres.

    Sunderclock Le 06/07/2021 à 22:09:59
    Donjon Crépuscule - Tome 112 - Pourfendeurs de démons

    Dépourvu de "panache" comme on disait autrefois, blagues terriblement poussives, un album sans intérêt, sans ambition, sans rien de ce que j'aime dans tout le reste de la série.

    Shaddam4 Le 06/07/2021 à 15:51:05

    Cette aventure est de celles qui cherchent l’omnipotence, les failles entre les mondes, la rupture du temps et la genèse des astres… de ces combats cosmiques qui voient créer et détruire des soleils, broyer des dimensions et renaître après la mort. Le surfer est théoriquement immortel et tout puissant, doté de la puissance cosmique et son affrontement originel avec le dieu des Ténèbres s’inscrit dans une boucle/paradoxe du grand-père. En revenant à l’Aube des Temps il génère son propre destin, sa propre condamnation tout en cherchant sa rédemption, traumatisé par les infinités de vies que Galactus lui a fait prendre. Il est toujours compliqué pour les héros cosmiques d’intéresser les lecteurs sur des préoccupations humaines (la dualité Norin Radd/Héraut de Galactus) mais cet album parvient à rendre acceptable ce conflit intérieur et cosmique qui fait du Silver-Surfer une cosmogonie à lui tout seul puisque son voyage sera à l’origine de sa propre existence, de celle de son maître mais aussi de l’itinéraire de Knull et Ego. Totalement syncrétique, Cates semble parvenir à rattacher de façon cohérente tout ce qui a été fait sur le surfer auparavant, comme ces références au « cancer » qui dévore Radd dans le magnifique Requiem que lui ont offert Straczynski et Ribic.
    Avec la fraîcheur de la jeunesse Donny Cates, Tradd Moore et Dave Stewart proposent avec ce one-shot un classique immédiat dont on reparlera sans doute dans quelques décennies. Que l’on aime/connaisse ou pas ce personnage si particulier, le Silver Surfer est le seul qui permette de telles odyssées graphiques alliées à la profondeur des thèmes philosophiques de la SF la plus exigeante.[...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/07/06/silver-surfer-black/

    JeanneD Le 06/07/2021 à 15:13:09
    Petit traité d'écologie sauvage - Tome 2 - La cosmologie du futur

    Excellent !
    Le décalage du regard anthropologique est jubilatoire, les dessins à l'aquarelle sont magnifiques, et le propos politique, sous des apparences grotesques, donne véritablement à penser (tout comme celui de Marcel Proust, dans le dernier chapitre).

    Une lecture non seulement jouissive, avec un style de répétition graphique des cases qui fait penser à Fabcaro....

    ...mais également intelligente et instruite qui se clôt avec des pages de textes très intéressantes où l'auteur, chercheur et philosophe, montre l'ancrage de sa pensée dans les travaux anthropologiques de Ph Descola et Pierre Clastres.

    Peut-être le meilleur des 3 albums actuellement publiés du Petit traité d'écologie sauvage.

    Une lecture indispensable et chavirante en ces temps de discours bien-pensants sur l'écologie

    yannzeman Le 06/07/2021 à 10:54:18
    Gil St André - Tome 14 - Une sale affaire

    Retour aux fondamentaux de la série, avec ce nouveau tome.

    Le dessin est toujours aussi bon, depuis que Millien a repris le flambeau. C'est moderne, précis, fouillé, avec de superbes décors. Il y a juste un petit peu trop de soleil quand il fait beau, comme si les nuages n'existaient pas en hiver. Mais c'est un détail.

    Le scenario est étonnant. La voix off est une nouveauté, il me semble, et l'histoire prend un tour surprenant à la moitié de l'album, qui n'est pas pour me déplaire.

    Un point demeure non élucidé, une fois l'innocence du présumé coupable confirmée, sur le devenir du vrai "coupable du passé". Manque de temps, dans une histoire qui tient dans un album, et qui aurait pu mériter une suite, du coup.

    N'empêche, je suis rudement content de retrouver Gil (et son entourage) ; la série est entre de bonnes mains.

    saperlipopeye Le 06/07/2021 à 08:39:35
    Exit (Werber/Mounier) - Tome 1 - Exit

    l'idée de départ m' a enthousiasmé au point qu'après avoir lu le premier tome, je n'ai eu de cesse d'acheter les deux tomes suivants .
    Fatale erreur !
    Le scénario de l'ensemble est catastrophique, semblant avoir été écrit par le petit-fils de Bernard Werber ( vous savez, celui qui a huit ans ...); le dessin est laid mais peut participer au côté morbide de l'histoire .
    Mais curieusement, cinq ans après l'avoir lue, je me souviens de cette bd, alors que j'en ai oublié tant d'autres qui étaient aussi désastreuses .
    En bref, une merde qui restera dans les anales !

    Erik67 Le 06/07/2021 à 07:56:47

    J'avais vaguement entendu parler de cette expédition d'exploration française ad ns le Pacifique sous le règne de Louis XVI. Jean-François de la Pérouse ne revint jamais avec ses deux bateaux à savoir La Boussole et l'Astrolabe. Le sort de cette expédition est resté assez obscur pendant une quarantaine d'années malgré des recherches intensives.

    Il faut attendre 1826-1827 pour que le capitaine marchand Peter Dillon découvre les restes du naufrage à Vanikoro (dans les actuelles îles Salomon). C'est lui le narrateur de ce récit qui nous explique ce qu'il a découvert auprès d'un des rares survivants de cette expédition qui va reconnaître les objets recueillis comme ceux des deux navires.

    J'ai beaucoup aimé cette histoire tirée de faits historiques assez précis. On voit que l'auteur a fait des recherches et qu'il a également interprété certaines péripéties en livrant sa version fantasmé. C'est le cas par exemple de l'hypothétique destin des survivants de l'expédition dans ces îles sauvages.

    J’ai apprécié un graphisme mature, à l’impression des traits de dessin renforcés qui donnent ainsi plus de poids à l’image.

    J'ai bien aimé le caractère assez aventureux de ce récit de naufrage et de recherche des survivants à une époque dangereuse. Pour la petite histoire, le bon roi Louis XVI avait encore demandé des nouvelles de La Pérouse juste avant de monter sur l’échafaud.

    Au final, un très bon thriller maritime qu'on aura plaisir à découvrir.

    Johnny Fletcher Le 06/07/2021 à 01:13:54

    Quel drôle d'album que cette voie de Calliopée... Tout y est déroutant, étrange, décalé. Et pourtant en dépit de toutes ses "étrangetés", l'album se lit avec une grande fluidité. Le scénariste suit la logique du monde distordu qu'il a imaginé avec une telle rigueur qu'il ne perd jamais son lecteur, le guidant à travers le chaos des idées baroques qu'il jette en pâture à notre regard tout à tour curieux et stupéfait.
    Ici le décalage est partout. Ce qui a l'allure de la normalité se révèle bizarre ou absurde, incongru ou grotesque. A l'inverse, lorsqu'on est sûr qu'une situation va glisser dans la fantaisie, les auteurs nous ramènent à un réalisme inattendu. Le récit évolue donc tout du long sur un fil tendu entre l'absurde et le réalisme, développant une musique envoutante et entêtante qui nous fait perpétuellement osciller entre le premier et le second degré sans jamais savoir vraiment où l'on va poser le prochain pied.
    Le dessin de Paul Burckel est remarquable, suivant lui même à son tour la dualité scénaristique évoquée précédemment. Les styles s'entrechoquent et se mêlent avec beaucoup de talent et d'à propos. L'utilisation d'une élégante bichromie pour la mise en couleur donne à l'ensemble de la partie graphique un précieux cachet qui séduit durablement le regard.
    La voie de Calliopée est un très bel album qui nous conduit sur des chemins qu'on n'est pas habitué à fréquenter et c'est tant mieux car à la fin du voyage, on aimerait bien qu'il se poursuive, désolé de devoir quitter si tôt cette antiquité revisitée.

    Johnny Fletcher Le 06/07/2021 à 00:07:39
    Spectaculaires (Une aventure des) - Tome 2 - La Divine Amante

    Je découvre cette série jeunesse de bonne facture avec cet album. Un scénario agréable à suivre et un dessin attachant (en dépit d'une mise en couleur assez peu convaincante qui malheureusement ne donne pas le relief qu'aurait mérité le trait espiègle d'Arnaud Poitevin) offrent un moment de lecture qui ouvre l'appétit pour la suite des aventures des spectaculaires.

    jpda Le 05/07/2021 à 23:26:19

    Humour à ne pas mettre dans les mains de moins de 10 ans.
    Chaque page vous fera sourire ou éclater de rire.
    Les bulles sont sans retenue, simples et décalées.
    A lire absolument pour un petit moment de détente

    Yovo Le 05/07/2021 à 22:36:43
    Green Class - Tome 3 - Chaos rampant

    Ce n'est pas si fréquent qu'un scénariste prenne de tels risques en faisant bifurquer ainsi le cours de son histoire. Ce qui commençait au tome 1 comme un Survival classique se transforme avec "Chaos rampant" en saga ésotérique à la Lovecraft ! C'est plutôt bien goupillé d'ailleurs, malgré la densité du contenu qui m'a demandé de m'y reprendre à deux fois pour commencer à comprendre...

    On peut ne pas accrocher, c'est certain. Mais être étonné à ce point en lisant une série est une qualité que j'apprécie. Du coup, même si tout ça est tiré par les cheveux, avouons-le, je suis curieux de savoir où cela mènera. D'autant que le dessin n'est pas désagréable et colle parfaitement à l'histoire.

    Ça part loin, c'est déroutant, mais dans son genre c'est assez réussi.

    Netdown18 Le 05/07/2021 à 14:01:23
    Le convoyeur - Tome 1 - Nymphe

    J'ai beaucoup aimé les graphismes même si le scénario c'est pas le plus original les personnages se sont bien situé.
    A lire en 20mins

    jlponty Le 05/07/2021 à 12:31:33
    Les beaux étés - Tome 6 - Les Genêts

    Album très sympathique, dans la lignée de ses prédécesseurs et, même si ce n'est à mon sens pas le meilleur de la série, l'ensemble reste très bon, l'esprit bon enfant, et les thèmes abordés le sont de manière simple (mais pas simpliste !), sans naïveté et avec suffisamment de subtilité.

    Le dessin reste excellent et parfaitement adapté à cet esprit "feel good" assumé.

    Je suis par contre très choqué de certains avis, qui parlent carrément de "propagande homosexuelle".
    L'homosexualité fait pourtant bien partie de notre monde, une histoire avec des homosexuels en fait-elle pour autant un récit de propagande ?? Le simple fait de décrire les discriminations -bien réelles - que ces personnes ont pu subir à cette époque (70s) s'inscrit-il dans une démarche de propagande, de pensée unique ? En grossissant (à peine !) le trait, on pourrait s'indigner de l'affreuse propagande indigéniste de certains western, ou du prosélytisme de toute oeuvre qui aborde le point de vue d'une religion.
    Que certains osent même invoquer la pensée unique du socialisme soviétique alors même qu'ils semblent offusqués par la seule présence d'un couple homo dans une oeuvre, les bras m'en tombent...

    Triste vision du monde que celle-ci, et qui à mon sens démontre justement que le message de tolérance de l'album demeure nécessaire et conserve toute sa pertinence.

    Asturn Le 05/07/2021 à 12:06:44
    Le clan de la rivière sauvage - Tome 1 - L'Œil du Serpent

    Yahou ! Une chouette BD jeunesse !
    Mon seul reproche serait la trop grande profusion de dialogues parfois.
    Le graphisme est super chouette et immersif, les personnages sont à la fois drôles, contrastés et attachants, le récit est prenant, bien trouvé, surprenant. Que demander de plus ?

    Asturn Le 05/07/2021 à 12:00:55

    Un très bon récit !! Autant graphiquement qu'au niveau de ce qu'il transmet. Après avoir lu "L'art de perdre", j'ai été happée par ce récit, par le fort caractère de Lisa et le passé tumultueux de Mohamed. Une très bonne découverte, sur ce thème assez peu présent en littérature qu'est la condition et le passé des harkis.

    Asturn Le 05/07/2021 à 11:58:09

    J'ai adoré la première et grande partie du récit, focalisé sur cette femme extralucide, Rachel, qui a le don de prédire l'avenir. Ce qu'elle veut, elle, c'est aider les autres, leur permettre d'éviter les catastrophe, de sauver leurs proches, d'arriver à temps... Mais dans la société dans laquelle elle vit, tout le monde semble focalisé sur cet aspect de "don", ce qui la transforme en véritable phénomène de foire. Ce qu'elle ressent est si compréhensible, si réaliste.
    Les deux autres parties, en revanche, m'ont un peu échappé dans leur fonction. Retranscrire cet épisode par la danse, faire resurgie ce passé...
    Ça reste néanmoins un très, très bon album.

    Asturn Le 05/07/2021 à 11:52:02

    Du très bon, ici !
    Un récit prenant, sur fond de musique classique et de drame familial, qui embarque le lecteur dans la vie d'un grand pianiste dont la renommée n'est plus à démontrer. J'ai adoré découvrir son histoire, j'ai adoré et détesté ce personnage, mais avant tout, j'ai saisi son passé et ainsi sa manière d'être...
    Et quel graphisme !