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Le commencement d'une série à succès est un moment de lecture particulier. On sait qu'on s'embarque pour un voyage à travers de nombreux albums renommés et la lecture à postériori de ce premier tome pourrait bien en être terriblement influencée. Ce doute se retrouve balayé car cet album je l'avais déjà lu à sa sortie et j'y avais alors trouvé toutes les qualités qui en ont fait un succès.
Alors certes le dessin est encore hésitant, maladroit par moment, surtout dans le premier récit, mais il souffle dans ces pages un vent d'aventure, un sens de la dramaturgie qui remportent aussitôt l'adhésion du lecteur et le jette avec délectation dans la fabuleuse machinerie de cette grande saga. Thorgal nous devient très vite familier, très cher aussi, et l'on ne peut que ressentir tout comme lui chaque situation et chaque danger qu'il doit affronter. Il devient le double héroïque qu'on rêve d'être, le type bien et inflexible qui sert à tous de modèle.
Le second récit qui compose l'album, d'une petite quinzaine de pages seulement, est peut-être le plus emblématique de tous les récits que Van Hamme à imaginé pour son héros. Il s'y trouve condensé avec une science extraordinaire la dramaturgie type d'une aventure de Thorgal où celui-ci se voit jeté dans une situation périlleuse par accident, découvre un monde qui cache son véritable visage, y affronte des adversaires charismatiques, se lie d'amitié avec un être attachant qui rêve d'une autre existence, et toute cette aventure semble se diriger aussi bien vers le drame que vers la liberté. C'est un modèle du genre. Je me souviens encore du moment où je l'ai découvert dans les pages du journal Tintin. Il m'avait fait une formidable impression, me marquant à tout jamais.
Van Hamme et Rosinski auront réussi à bâtir un jalon essentiel de la bande dessinée franco-belge, à insuffler dans cette œuvre un art singulier vers lequel on revient sans cesse avec un plaisir toujours intact, mais aussi avec admiration et gratitude pour cet incomparrable cadeau.
« Nous ne connaîtrons pas un monde qui prolongera la tendance que nous avons connue dans le passé ». Le constat est sans appel. Comme nous le rappellent quotidiennement les informations, les catastrophes climatiques se répètent plus fréquemment et plus violemment, et l’activité humaine conduit inexorablement à la destruction du vivant, menaçant l’existence même de l’humanité. Le monde arrive à un point de basculement, et nous n’aurons pas d’autre choix que de suivre une voie radicalement différente pour préserver la planète et éviter d’aller droit dans le mur. C’est ce que nous dit en substance cet excellent ouvrage concocté par Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain.
Jean-Marc Jancovici, brillant polytechnicien et conférencier engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, est le fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé dans la stratégie carbone, et de The Shift Project, laboratoire d’idées (ou « think tank » pour ceux qui préfèrent un terme anglais) dont l’objectif est de réduire la part des énergies fossiles dans l’économie. Le fameux « bilan carbone », c’est lui-même qui en est à l’origine ! Quant à Christophe Blain, vous le connaissez sans doute déjà puisqu’il est (notamment) le co-auteur, avec Abel Lanzac au scénario, du formidable diptyque « Quai d’Orsay ».
Les deux hommes se sont donc associés pour produire ce passionnant essai en s’appuyant sur les plus récentes données socio-économiques et scientifiques. Comme on peut le voir ici, la « data », ce ne sont pas seulement des lignes de chiffres arides dans des tableaux excel. Tout dépend de la façon dont on les utilise, et c’est bien là que réside le talent de Blain, qui parvient à nous captiver, non seulement en rendant les graphes plus parlants mais aussi en nous faisant sourire avec ses « crobards » vifs et facétieux, voire en provoquant quelques fou-rires. Tout au long du livre, il se met en scène avec Jancovici dans une mise en page très libre, sans cases. Les démonstrations exposées par l’ingénieur sont régulièrement ponctuées de dialogues entre les deux hommes, des « respirations » qui rendent la narration encore plus vivante, Blain semblant se délecter du rôle de candide avec une autodérision jubilatoire.
Qu’apprend-on sur la question environnementale (exploitation incontrôlée des ressources, changement climatique, pollutions diverses…) que l’on ne sache déjà par le biais des abondants canaux d’informations de notre époque ? L’intérêt de l’ouvrage est davantage dans l’exposé limpide et ludique qui nous est proposé, afin de bien comprendre ce à quoi nous sommes confrontés.
En guise d’introduction, Jancovici remonte aux sources et nous décrit ce qu’est l’énergie, ce qui constituera la base de son raisonnement. Car si l’énergie, en corrélation avec l’exploitation des ressources naturelles, représente en quelque sorte l’élément fondateur à l’origine des progrès de l’humanité, elle s’avère également la cause des nombreux problèmes que nous rencontrons aujourd’hui. Du charbon au nucléaire en passant par le pétrole, elle a permis depuis les débuts de l’industrialisation une progression incroyablement rapide vers un certain bien-être technologique. Le modèle capitaliste a fait le reste, peu soucieux des effets indésirables, en fondant sa croyance sur une théorie pernicieuse élaborée il y a deux siècles, celle de l’économiste Jean-Baptiste Say, qui prétendait que les sources d’énergie étaient gratuites et illimitées. Le problème, c’est que c’est encore cette théorie qui prévaut dans le monde d’aujourd’hui ! Que n’avons-nous choisi de croire celle de son contemporain Charles Dupin, qui disait déjà tout le contraire et souhaitait organiser l’exploitation des ressources… ?
Blain a su trouver par son dessin efficace la métaphore parfaite de ce que l’être humain est devenu : un Iron Man toujours plus assoiffé d’énergie fossile, sa « bibine » favorite étant le pétrole. Notre style de vie a fait de nous des sortes de mutants, et toutes les machines qui nous assistent sont devenues en quelque sorte nos exosquelettes. Si le progrès n’avait pas eu lieu, chaque Terrien aurait en moyenne 200 esclaves (600 pour chaque Français !) à sa disposition pour déployer une force musculaire équivalente à celle de nos machines ! Sachant que nous n’avons pas de planète de rechange et que les ressources vont s’épuiser un jour ou l’autre, que la population terrestre a cru de façon exponentielle avec la révolution industrielle, passant de 500 millions à presque 8 milliards d’êtres humains, il va bien falloir admettre que nous sommes désormais au pied du mur. Et pourtant, alors que la maison brûle, nous nous réfugions dans une forme de déni, peu disposés à renoncer à notre confort moderne, tandis que les vieilles litanies « libérales » sur la croissance sont ressassées inlassablement, tel un vieux vinyle rayé…
Jancovici, lui, tente seulement de nous mettre face à nous-mêmes, sans chercher à nous culpabiliser, privilégie la raison plutôt que la peur, et c’est ce qu’on apprécie particulièrement avec cet ouvrage, car selon lui, « la culpabilité est inhibitrice de l’action ». Certes, le chantier est vaste, et le citoyen, en modifiant ses pratiques de consommation, pourra agir à son échelle, mais cela restera vain sans une réelle volonté des pouvoirs publics. Il propose plusieurs pistes pour tous les domaines (agriculture, transports, logements, etc.), afin d’accompagner une transition inévitable vers la décroissance, à commencer par la sobriété, qui est « choisie et peut s’organiser, tandis que la pauvreté est subie, généralement dans la violence. »
En résumé, « Le Monde sans fin » est une vraie réussite à mettre entre toutes les mains, parce que l’ouvrage réunit de nombreux critères pour une lisibilité parfaite, grâce à sa rigueur narrative et la clarté du propos de « Janco », alliée au dessin plein d’humour de Blain, le tout générant une qualité ludique pour un sujet qui ne l’est pas vraiment à la base. Et l’air de rien, ce livre remet du baume au cœur dans notre contexte particulièrement anxiogène en nous offrant une analyse rationnelle, loin des fantasmes apocalyptiques mis en avant par certains. Il bouscule également nos certitudes et risquerait bien de faire évoluer notre point de vue (c’est mon cas en ce qui me concerne). Ce qui constitue un élément marquant de cet essai, c’est l’approche développée par Jancovici sur le nucléaire, qui prouve de façon très factuelle que cette énergie est aujourd’hui la plus propre, loin d’être aussi dangereuse que l’on veut bien le croire. Notre polytechnicien ne s’est pas fait que des amis chez les écolos avec cette affirmation mais pour lui il est urgent de dédramatiser : « Le nucléaire est un peu comme l’avion de ligne. Les accidents frappent les esprits et créent un sentiment d’effroi. » De plus, les énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire) ne suffiront jamais à compenser l’abandon du charbon et du pétrole, qui aujourd’hui représentent une part largement majoritaire des sources d’énergie. On apprendra en conclusion que notre course folle vers le progrès est directement liée à un bout de notre cerveau, le striatum, qui nous pousse à vouloir toujours plus… En avoir conscience, c’est sans doute une bonne manière d’entamer une thérapie de désintoxication… Reste à savoir si les « décideurs » gravement accros à un système largement corrompu par la doxa capitaliste se sentiront concernés par ces propositions visant seulement à ne pas scier la branche sur laquelle on est assis ! Le temps presse…
::: Avis pour le tirage limité de la collection "Une histoire du journal de Tintin", noté TL2021 :::
Superbe idée, cette édition spéciale du Secret de l'Espadon !
Les planches originales y sont restituées tel quel avec tous leurs défauts de conception et d'impression, en plus de leurs couleurs craspouilles et fanées. On a vraiment la sensation d'avoir en main un authentique journal de Tintin de l'époque. Et ça, ça change tout. Moi qui n'aimais pas forcément Blake et Mortimer en édition normale et bien léchée, ces deux albums vintage m'ont permis de redécouvrir complètement cette œuvre fondatrice que je préfère 1000 fois comme ça. Un peu comme les épisodes noir et blanc d'une vieille série télé, on la lit à travers ce prisme historique sans la juger selon les critères actuels, au regard desquels B&M passe à mes yeux pour une série ripolinée baignant dans son conservatisme propret comme dans du formol.
Je me dis que, même si ce premier opus à quelque chose de désuet aujourd'hui, cela a dû être fabuleux de découvrir ces héros sous cette forme - et en feuilleton - dès 1946 !
Mais désuet ne veut pas dire périmé. Ca reste une BD solide qui m'inspire le plus grand des respects.
Pour tous ceux qui sont attachés au côté patrimonial de la série, cette version, augmentée de nombreux documents inédits, est indispensable. Dépêchez-vous, il n'y en aura peut-être bientôt plus (6000 exemplaires).
Ma grosse claque de cette fin d’année.
C’est fun, bien fichu, très instructif et pour ne rien gâcher, l’édition est ultra quali (avec en plus une interaction bien fichue en réalité augmentée grâce a l’appli « Delcourt Soleil + »).
21ème tome de ma série préférée des terres d’Arran, au sein de mon arc favori : l’ordre de la forge. Ce biais explique en partie la note parfaite, mais le titre a réellement quelque chose de mythique. Il permet en effet la réunion de la famille de nains la plus énervée et talentueuse jamais racontée : Redwin et sa descendance. Sur un scénario convenu de duel judiciaire contraignant deux frère fâchés à se retrouver, pousse le 5ème récit sur ces nains colériques et obstinés (pléonasmes ?).
La connaissance de la famille via les quatre tomes précédents donne un sentiment de continuité et une cohérence à l’arc extrêmement satisfaisants. En découle un plaisir de lecteur au moins égal à celui des premiers albums des Elfes et des Nains. Ce ressenti se nourrit de l’histoire principale et des émotions générées par les deux frères.
Certains esprits chagrins trouveront les dessins de combat un peu confus et chaotiques, ce qui est le propre de nombreux titres de la série Nains, mais ils insufflent le doute chez le lecteur, nourrissant son inquiétude et sa curiosité. Je préfère m’attarder sur la qualité des visages et des expressions, source des émotions mentionnées précédemment.
L’intervention finale de la légende des terres d’Arran, papa Redwin, constitue une apothéose qui assoit le caractère indispensable du titre. Ce deux ex machina n’en est pas un, c’est un pater ex furia ! A lire absolument.
Astérix est tombé bien bas. Faire des pirouettes avec les fondements historiques des années cinquante av. J.-C., je veux bien. Mais pas un délire uchronique temporel trop fort en café avec Superman, Goldorak et autre OVNI. Non, Monsieur!
Cette collection se veut d'être un bon moyen pour entreprendre son immersion dans le monde de DC.
Dans ce numéro, on appréciera particulièrement le graphisme impeccable d'Alex Ross.
Par contre, le scénario manque de repères pour les débutants qui souffriront beaucoup tout au long de ce récit tortueux. On peine à comprendre les changements fréquents(Trop!) de lieux, de contexte et de combattants. Au final, les dialogues grandiloquents et moralisateurs de certains personnages feront plonger votre appréciation globale bien plus bas que ne le mériterait le visuel.
Quel intérêt ? Une lecture un peu ampoulée case à case de l’album sans aucun apport notable ou de remarque intéressante.
J’ai relu 2 fois en me disant que j’avais loupé quelque chose. Mais non.
Ce second tome a fondu comme neige au soleil !!!
Heureusement, même si la pagination est beaucoup moins importante que son prédécesseur, ce second tome est encore plus abouti.
On poursuit l'enquête menée par Serpent et Œil-Lance chacun de leur côté.
C'est toujours très bien écrit et mis en scène avec des enchainements de révélations, de rebondissements et de questionnements qui donnent un bon rythme à l'histoire.
Les flashbacks dans le passé des protagonistes sont plus nombreux et occupent environ 2/3 de l'album.
Ils permettent d'approfondir la complexité des personnages et de l'univers.
Le graphisme n'a pas changé. Toujours aussi pointu et maitrisé, il permet de poursuivre efficacement notre immersion au cœur de l'empire de Tenochtitlan.
J'adore cette série. Quel dépaysement !!
Hub réussi l'exploit de casser tous les codes connu du genre littéraire pour nous livrer cette superbe enquête Aztèque qui n'a pas finie de nous surprendre.
Les albums adaptés des films adaptés des albums originaux ne sont pas mes favoris. Les dessins sont un peu moins bien faits et le texte souffre un peu. Mais, cet album fait partie de la collection; alors, pas question de s'en passer. Il vaut mieux relire "Astérix et les Normands", comme cela votre plaisir sera intact.
Le livre "Silence" de la collection: Le meilleur du comics, est un prétexte parfait pour faire le tour des personnages de l'univers de Batman et mettre à jour notre savoir à ce sujet. Grâce cette aventure, les retardataires peuvent en profiter pour sauter à bord du train en marche (depuis plus de 80 ans) de cette franchise emballante. Mystère, enquête, humour, ironie font partie des registres de ce récit qui vous captivera. Pour moi, Batman est une valeur sure chez DC et cela ne se dément pas dans cette production.
Au fil des ans, les créateurs du plus célèbre des Gaulois ont produit plusieurs textes, mini-histoires et illustrations qui sont assemblées ici.
Ajoutez à cela, les amis qui pastichent nos héros comme on ne les a jamais vus.
Cette compilation est donc la bienvenue autant pour les collectionneurs avides que pour les débutants qui ne pensent qu'à se divertir et rigoler.
Un exercice très réussi qui s'avère un ajout essentiel à ma collection.
Bravo!
Oeuvre à mains multiples qui expose trois offrandes au temple de la chauve souris.
Soit : L'excellente "Terreurs nocturnes" qui nous laisse malheureusement sur notre faim. Signe indéniable de l'intérêt que j'ai porté au récit et au lapin blanc qui commande un retour, une suite et un approfondissement.
C'est suivi de : " En pleine folie" Un soubresaut plus ou moins nécessaire.
Puis, l'inquiétant "Cycles de violence" qui nous aspire dans son délire avec un graphisme impressionnant et son scénario en bouche cousu fait main.
Finalement, ces histoires sont un peu hors du temps. La chronologie Batmanique ( Héhé!) n'est pas respectée, mais offre quand même quelque chose qui se tient bien.
Les différents styles graphiques nuisent à la cohésion de l'ensemble, mais cela ne semble pas être la cible visée. On y prend un certain plaisir et plus.
J'ai eu le plaisir de lire "le deuil de la famille" dans sa version originale anglaise en 2015. Il va sans dire que cette relecture n'a rien perdu de son efficacité. Cette histoire cerne bien la folie du Joker, les doutes de Batman et la détresse du commissaire Gordon. Pas étonnant quand Scott Snyder est au scénario. La brièveté du récit ne gâche en rien notre plaisir. Les dessins de Greg Capullo et Jock sont splendides et à la hauteur de leur réputation. Ce titre est presque un incontournable qui mérite pleinement sa place dans cette compilation du meilleur du comics de DC.
C'est un secret pour personne, que ce livre est issu du film d'Alexandre Astier et Louis Clichy portant le même titre. Contrairement à cette superproduction qui était en 3D, les illustrations de l'ouvrage qui nous intéresse sont en 2D. Fabrice Tarrin nous présente des dessins magnifiques dans la tradition des albums d'Astérix sans dénaturer l'esprit du film. Les textes bien ficelés par Olivier Gay sont efficaces. Il évite d'en faire trop et concentre son tir sur l'action. Cette aventure originale avec une quête gauloise à la clé, aurait tout ce qu'il faut pour nous faire plaisir. Alors, pourquoi on termine notre lecture avec un sentiment de vide? Je n'en ai aucune idée. Pour une des rares fois, je ne suis pas tombé dedans.
Quatre aventures palpitantes de Luc Orient avec une première concluant la saga de Térango, une seconde sur les effets luminescents d'une expérience du Docteur Kala, une troisième sur les mystérieuses conséquences de la chute d'un météor dans un petit village isolé et enfin le cas de bébés ayant des capacités surnaturelles. Quatre enquêtes différentes faisant la part belle au fantastique rétro. Avant X Files, Greg avait décidément de la suite dans les idées avec cette série bien écrite et bien dessinée par Eddy Paape !
Beaucoup moins bien que les 3 premiers qui sont assez sympas.
Les dessins sont moins fins, l'histoire est un peu creuse, on a surtout envie de comprendre le lien entre les deux cycles.
On se plonge directement autour d'un navire qui traque les pirates afin de rendre plus sûre la navigation en Méditerranée. Je dois dire que les premières pages sont assez terrifiantes pour nous plonger dans l'horreur.
Cette maladie qu'est la peste a fait beaucoup de morts en Europe en décimant près d'un tiers de la population soit à peu près 25 millions de personnes selon les historiens. C'est énorme surtout si on compare à l'actuelle épidémie de COVID. Il est clair qu'il n'y avait pas encore les progrès de la médecine. Pour autant, parfois la science ne permet pas de venir à bout de chaque épidémie.
On voit comment la propagation d'une maladie peut avoir lieu d'un animal qu'est le rat à l'humain puis entre les humains. L'enfer avec son cortège de morts se déplace, c'est un peu cela l'image.
On va progressivement comprendre au fil des chapitres bien séparés qu'il s'agit de suivre le destin de deux personnages à savoir Baldus et Alixe qui vont se rejoindre à la fin de ce premier tome. A noter que les auteurs ont fait dans l'originalité au niveau de la construction de ce récit fleuve.
J'ai bien aimé les explications qui sont données dans les intermèdes sur la situation de l'Europe pendant cette période assez troublée. Ainsi, on apprendra que l'âge d'or de la chasse aux sorcières n'a pas été le Moyen-Age comme on aurait pu le croire mais la Renaissance. Il y aura d'autres choses assez intéressantes à découvrir dans le même registre. Bref, cela a été assez instructif également comme lecture.
Un mot sur le graphisme pour dire qu'il m'a tout à fait convenu avec de belles planches et un souci du détail dans les décors. Cela a rendu la lecture fort agréable. On pourra relever également une excellente mise ne page et une belle colorisation de l'ensemble pour tenir compte des ambiances. Bref, sur la forme, que du bonheur.
Certes, cette lecture fait écho à ce qui se passe actuellement comme pour rappeler que les épidémies ont toujours existé dans l'histoire. Dans ce contexte, c'est toujours intéressant de voir comment ont réagit les gens il y a quelques siècles contre le fléau de la grande peste.
Après nous avoir dévoilé les circonstances de la création de la version reliée de Nahik dans le tome 7, et après nous avoir tout dit sur l'auteur du manuscrit dans le tome 8, Giroud continue de remonter le temps pour nous raconter le périple égyptien d'Eugène. Ce voyage, qui a fait perdre la raison à l'ancien soldat, est en effet capital afin d'en apprendre plus sur les origines mêmes du fameux texte. Ce neuvième tome s'avère tout aussi passionnant, le fameux Desnouettes, le peintre des aquarelles de Nahik, faisant enfin son apparition dans la série. Tout est réussi : une intrigue dépaysante qui ne manque pas de suspense, des révélations, un dessin très joli (les paysages égyptiens de Faure sont splendides). Un vrai régal qui ne laisse augurer que du bon pour le dixième et dernier tome à venir.
Ce n'est peut-être et très probablement pas le meilleur album de la série, les courses c'est souvent ennuyeux et on tourne en rond, c'est le cas de le dire ici. Surtout que l'usurpateur était identifiable dès le départ de l'album, ça gâchait un peu le plaisir. Et je dois avouer avoir lu l'album dans un état de fatigue insupportable, et il manque un peu d'humour aussi (quelques gags).
Mais c'est un très bon album dans la lignée de cette série originale, fraîche, aux scénarios dignes de certains excellents polars, saupoudré de jolis jeux de mots (surtout que dans cet album ils sont même au-dessus du niveau), de quelques caricatures et parfois d'un humour à rire de joie. Et même si certains plans semblent simplets ou redondants, le nombre de planches est tout à fait satisfaisant. Bravo aux auteurs pour cela.
Cet album nous présente un nouveau vilain : Arsène Lapin. Il faut avouer qu'il ressemble étrangement et très bien d'ailleurs à l'honorable et gentlemen cambrioleur incarné dans les années 70 par Georges Descrières (aux auteurs de me le confirmer) Paix à son âme. On l'aimait lorsqu'on était enfant, avec sa cape et son haut-de-forme. Certains devraient s'en rappeler. Enfin je l'espère...
Enfin encore bravo pour les quatre Beattles de la page 45 complètement conformes et réussis, sans oublier le capitaine Haddock au premier plan complètement rincé. Et encore une chose : chaque album de cette série est un bel objet pour une belle collection. J'ai enfin ce tome 4 qui me manquait depuis assez longtemps. (voir mes autres commentaires sur ces albums)
A lire sans l'ombre d'une hésitation pour les 7 à 77 ans.
14ème tome de la série la plus étrange des terres d’Arran, celle dédiée à la chair à canon de tous les rôlistes. La violence de l’album rappelle ce statut et pose l'atmosphère. Celle-ci est en effet consubstantielle à la vie des orcs, comme le montrait si bien le titre précédent (Kor'nyr). Le combat nourrit de sa noirceur l’humeur ténébreuse de l’héroïne. En cela, l’histoire fait écho à la dérive autoritaire et mentale du même Kor'nyr. La profondeur de la série y gagne clairement. Apparté : cette profondeur est plus présente dans chacune des 4 séries que certains critiques le laissent penser, mais a tendance à se raréfier (cf albums récents Elfes et Nains).
Que le mercenaire soit une femme fonctionne facilement : une orque est effectivement physiquement supérieure à tout humanoïde citadin. Cependant, sa nature orque est à la fois une évidence visuelle et une incertitude intellectuelle : en quoi le comportement et le phrasé du personnage diffèrent-ils de n’importe quel mercenaire/bourrin dans l’héroïc fantasy ? Ce détail mis à part, le plaisir coupable de suivre ce genre de psyché radicale est là, jusque dans une conclusion bien alignée …
La série fournit à nouveau un bon album de facture classique (au sens noble et artistique du terme), grâce essentiellement à une héroïne badass dont on aimerait découvrir les turpitudes. D’ailleurs cette frustration répétée (cf ma critique du tome 15) que génère la série « orcs & gobelins » interroge : ne faudrait-il pas se servir plus des personnages des 15 aventures précédentes (même si Turuk et La Poisse sont déjà exilés en elfitude) ?
La biographie du conteur dont la vie ressemble elle aussi à un conte.
C'est extrêmement bien écrit, fluide, intelligent. Une galerie de personnages avec chacun leur caractère, leurs motivations... Un dessin tantôt réaliste, tantôt plus fantastique, toujours dans le bon ton par rapport au récit.
Petit bémol : si on ne connait pas un peu les contes d'Andersen, certaines références resteront obscures.
À lire absolument
J'ai lu cette BD sans savoir du tout de quoi il s'agissait et ce fut une très agréable surprise.
Le dessin est maîtrisé (pas mémorable non plus), l'histoire (un polar, donc) haletante...
... Mais surtout, tout est tellement bien narré ! C'est fluide, avec toujours le bon cadrage, la bonne composition, des jeux sur les couleurs, etc. Bref, les auteurs ont tout compris à l' « art invisible ».
À lire absolument.
Prétentieux (mais c'est assumé), partant souvent en private joke (c'est-à-dire qu'il y a pleins de passages qu'on ne comprendra que si on connait l'auteur, sinon c'est complètement abscon)... Et au final, il manque quand même un liant à toutes ces petites histoires plus ou moins drôles.
Sans intérêt.
15ème tome de cette série improbable sur les divers culs verts de la terre d'Arran.... et encore une réussite ! Bien sûr l'histoire est une variante du classique "aubergiste/assassin", d'ailleurs déjà utilisé dans le 12éme titre. Mais comme d'autres critiques l'ont déjà écrit à propos de certaines histoires utilisées dans un des 71 autres albums (!!), les scénarios potentiels, notamment dans des albums isolés, ne sont pas infinis.
La force de l'histoire repose donc comme souvent sur les interactions du groupe, l'humour de ses membres et leur tendresse virile. Ce ressort était également présent dans la compagnie de mercenaires orcs décrite dans l'album 6 (entre autres), mais tellement calqué sur la compagnie noire qu'il en était affadi. Ici l'hétérogénéité du groupe : un vieux, un manchot, un elfe, un gobelin,..., apporte une nouveauté rafraîchissante.
La clarté des dessins apporte une dynamique à l'action qui n'est pas si fréquente dans la collection. L' efficacité de l'album est pour moi garantie par une double frustration (non je ne suis pas fou !): on aurait vraiment voulu en savoir plus sur les disparus et connaître la suite de l'existence des survivants. Mais on connaît les contraintes du format.
Un très bon album d'héroïc fantasy classique (au bon sens du terme) qui ranimera notamment les souvenirs de tous les vieux rôlistes spécialistes des traversées de labyrinthes.
Berlin 1936.
Cela s’agite beaucoup dans la ville de Berlin… Les jeux olympiques approchent. Les SA vont même jusqu’à enlever les panneaux qui stigmatisent les juifs ! C’est-y pas beau, ça ? Mais… Tout le monde ou presque devient nazi… Pas Bernie Gunther qui a quitté ses fonctions de policier à la Criminelle, persuadé que s’il ne s’en allait pas de lui-même, les nazis le mettraient à la porte à grands coups de bottes au cul (oui, mais des bottes bien cirées, tout de même).
Le voilà donc détective privé. Après une soirée de mariage bien arrosée, en sortant de la salle des fêtes, il est invité à rencontrer un avocat qui le conduit chez un monsieur fort riche, Herr Doktor Hermann Six. La fille de ce dernier et son beau-fils sont morts brûlés dans leur maison. Ce n’est pas seulement l’assassin que doit retrouver notre brave inspecteur… Il y a aussi des bijoux de très grande valeur qui ont disparu…
Critique :
J’avais adoré la trilogie berlinoise de Philip Kerr… Alors, la retrouver en BD… Est-ce une bonne ou une mauvaise surprise ? Levons tout de suite le voile pudique sur cette angoissante question ! Le choix des auteurs pour un dessin ligne claire nous replonge des décennies en arrière quand ce style était omniprésent dans la bande dessinée franco-belge… Et c’est une magnifique réussite car cela contribue à nous ramener en 1936. Les couleurs dans les tons bruns ou beiges majoritaires participent pleinement à cette ambiance rétro. Les rares couleurs plus vive étant strictement réservées aux robes des jolies femmes.
Quant au scénario, il met parfaitement en place la manière d’enquêter d’un Bernie Gunther, personnage sarcastique qui ne se fait plus guère d’illusions sur le genre humain, légèrement alcoolique, dragueur impénitent, antinazi à une époque où il ne faisait vraiment pas bon l’être. Un homme qui n’a aucune antipathie envers les juifs, sentiment très en vogue à l’époque du petit Adolf… Mais rien pour non plus ! Il se fait que les juifs disparaissent à son époque et que l’essentiel de sa clientèle lui demandant de retrouver ses disparus, ils constituent l’essentiel de son gagne-pain. Hélas, le plus souvent, il n’a que des mauvaises nouvelles à annoncer… Aujourd’hui, nous savons bien pourquoi.
Lorsqu’il démarre son enquête pour Herr Doktor Six, Bernie se rend vite compte que le gendre idéal était un nazillon plus que convaincu, un fanatique, que les disputes étaient KOLOSSALES entre Herr Six et son gendre, que la femme de celui-ci était devenue alcoolique et ne semblait jamais aussi heureuse que lorsque son mari était absent. Ajoutons que le gendre « idéal » avait dans sa poche des boucles d’oreille qui n’appartenaient pas à sa femme.
Qu’ajouter de plus sinon que les fans de l’œuvre de Philip Kerr ne devraient guère être déçus par cette adaptation que je trouve géniale… Mais vous avez encore le droit de ne pas partager cette opinion… Pour l’instant… Profitez-en… Il se pourrait que cela ne dure plus très longtemps…
Ce septième tome inaugure le second cycle après celui des félins d'Angléon. Nous voici parmi les primates. Nous connaissons déjà un personnage à savoir Keona qui revient d'Angléon libéré par la nouvelle reine et qui va rejoindre son peuple et notamment sa mère qui règne sur ce royaume.
Pour autant, on va se concentrer surtout sur Alissa qui est libéré de prison après 5 années et qui rejoint son clan avec son oncle à la tête. On se demande si Alissa ne serait pas la première fille de la reine car celle-ci n'est pas mentionné dans la présentation des personnages. C'est assez étrange et cela prête à confusion.
Je dois dire que j'ai eu à plaisir de découvrir ce nouveau monde qui semble entouré par une immense jungle où des recherches archéologiques sont entrepris pour découvrir des racines. Il y a également une dimension moins politique que dans le premier cycle bien qu'on puisse percevoir quelques bribes. Je trouve que c'est suffisamment bien dosé.
Il se passera des choses moins fracassantes que dans le premier cycle également comme pour mieux nous présenter les personnages. C'est un tome qui prend un peu plus de temps avec une multitude de protagonistes poursuivant des objectifs variés. Ce n'est pas plus mal.
Pour le graphisme, c'est toujours aussi somptueux. Je suis toujours aussi impressionné par la finesse du dessin et de ces personnages qui ressemblent presque à des humains et dont on capte toutes les émotions. Le découpage entre les scènes est également impeccablement réalisé. Bref, les intrigues sont bien ficelées.
Au final, un second cycle qui semble repartir à zéro pour nous offrir le meilleur après un premier cycle magistral.
Cet album est paru initialement dans une revue dans les années 80 et 90. Comme dit, cela a été tiré d'un vieux tiroir pour le remettre un peu au goût du jour. Je n'aime pas trop ce genre de démarche purement commercial et teinté d'un peu de fainéantise sans vouloir mâché mes mots.
Ce récit se passe dans un monde post apocalyptique où il est devenu difficile de respirer. Il s'agit en fait de sauver la dernière femme de l'humanité d'après les dires des protagonistes. C'est en tous les cas, ce que j'avais cru comprendre mais la situation est en réalité plus complexe entre science fiction et l’œuvre de Tarzan sur un fond mystique.
La narration semi-poétique semble en totale décalage avec l'action assez érotique des situations qui s'enchaînent. Une question existentielle parmi tant d'autres: la nouvelle Eve serait-elle prête accepter les trois piliers de la sagesse sans s'y heurter à tant de limites et de finitude ? En attendant la réponse, elle semble s'envoyer en l'air dans une débauche totale. Bref, vous voyez le décalage dont je parlais.
Les lectrices risquent d'être véritablement choquées par l'image de la femme vision très machiste ou animale, je ne sais pas exactement. En tout cas, c'est assez libéré. Pour certains hommes dont je fais partie, un peu plus de grâce et de délicatesse n'aurait certainement pas fait de mâle.
Les dessins sont vraiment de toute beauté en mettant en avant l'anatomie humaine des corps. Mais bon, le récit m'a un peu laissé sur ma faim. Ce n'est pas mon genre bien que je sois ouvert. Je préfère nettement « Druuna » par comparaison.
Au final, cette présente lecture ne m'a pas apporté de plaisir, c'est le comble.
Voici la suite du T1 encore de très belles choses dans cet album des moyenâgeux plus vrai que nature il faut dire que j'ai toujours eu bcp d'imaginations quand je vais visiter un chateau je me retrouve dans cette 'époque en faite je n'aime pas qu'on embellisse les choses du moyen Age il faut dire qu 'il ne fait pas bon d'y vivre on grève de faim il n'y a pas d'hygiène on marche pieds nus, un bobo et c'est la souffrance ,la douleur on a froid surtout en hiver la galère a cet époque eh oui il n'y a que les films pour vous faire rêver d'une belle princesse avec son chevalier servant ,on fait des tournois on y boit a flot on'y fait ripaille on dort dans un chateau comme dans un palace bref de la vaste couillonnade.
Hermann sait mieux représenter le moyen Age que qui qu'onques.
Douleur, souffrance, guerre, haine voilà le vrai moyen Age d'ailleurs l'existence de vie est de moins de 40 ans souvent les femmes meurent en couche les enfants 7/10 n'atteignent pas les 4 ans AH QU'IL Y FAIT BON VIVRE.
Voici encore un tome excellent.
Rien a redire sur le scenario une histoire comme je les aime.
Niveau dessins ils sont encore mieux que le T 1 ça veut tout dire.
Ambiance ambiance quand tu nous tiens. voilà a quoi ressemble cet album.
Dernier opus de la série Spirou et Fantasio, cette colère du marsupilami est un album réussi qui fournit (enfin !) une explication littéraire sur sa disparition de la série de la créature imaginée par Franquin. D'ailleurs tout l'univers de Franquin se retrouve dans cette aventure qui devrait ravir les fans de la série.
N'en déplaise aux grincheux qui ont perdu leur âme d'enfant, le tandem Vehlmann / Yoann livre un bon album et leur travail depuis leur reprise de la série avec l'album 51, redonne des belles couleurs au titre phare du journal de Spirou. Morvan et Munuera avaient trop dénaturé l'univers du Groom préféré des lecteurs de Bd en le transformant un peu trop en aventures de science fiction. Spirou n'est pas Navis même si j'apprécie Sillage de Morvan et Buchet.
J'aime beaucoup la plupart des hors-séries qui semblent désormais être la norme des aventures de Spirou mais j'attends la suite de la série, car Vehlmann et Yoan nous ont promis un cauchemar nazi qui se fait attendre !
Du grand art.
Chaque vignette est une œuvre d'art à elle toute seule. Larcenet nous déconcerte avec ce road movie d'un psychopathe attachant et effrayant, glaçant. L'auteur hilarant à ses début a fait sa mue comme on dit, pour nous livrer un chef d'œuvre terrifiant, bouleversant par son décalage entre ce que l'anti héros (l'anté Larcenet ?) perçoit et la réalité qui le et nous rattrape. Un polar magnifique et surprenant qui fait de Larcenet un des auteurs les plus génial de la bande dessinée.
La 4eme de couverture annonce la couleur : série culte.
À déguster cette integrale, on se dit oui, voilà une série cultissime ! Fabcaro (un de mes auteurs préféré), James (que je kiffe aussi) et Boris mirror (talentueux comme ses petits complices) signent là un des meilleurs albums Fluide Glacial de tout les temps et je pèse mes mots .
Tout le monde connaît Dallas, les feux de l'amour et autre série TV qui font la joie des maison de retraite.
Et bien c'est ça... enfin presque.
En vérité c'est Santa Barbara chez les prolos. Les membres de la famille avec leur petits secrets, se déchirent pour savoir qui héritera de la cx diesel du paternel qui perd la tête mais reste le plus lucide de tous.
L'histoire se déroule en succession de "gag" de six cases qui peuvent s'apprécier indépendamment les uns des autres et pourtant écrivent une saga familiale complètement surréaliste, caricaturale et hilarante que l'on découvre planche après planche de façon jubilatoire.
Si tu ne ris pas à chaque page, c'est que tu ne sais pas rire, c'est impossible autrement !
J'aime beaucoup Fabcaro, ses albums me font beaucoup rire, son humour est vraiment à part et je pourrais continuer de jeter des fleurs tellement c'est un auteur à part.
Mais là vraiment...
Un délire totalement et littéralement à pleurer de rire. Plusieurs niveaux de lecture qui s'entrelassent et se percutent, une écriture unique et déconcertante, gavé de surprises et de références. Jubilatoire, jouissif, et autres superlatifs. Mon album préféré de Fabcaro sans la moindre hésitation, peut être même ma bd préférée à égalité avec mes autres bd préférées, voir un peu plus.
Un auteur à part, qui partage avec nous sa vie, ses angoisses, ses coups de cœur, sa déprime, ses doutes et sa folie.
Si à 50 ans t'as pas lu Moon River, t'as raté ta vie !
Attention chef d'œuvre !
Le marsupilami comme vous ne l'aviez jamais imaginé.
Un jeune héros bouleversant par son amour des animaux boiteux.
Une mère magnifique de courage.
Un enseignant hommage à Franquin incompris par sa hiérarchie.
Des sales grosses.
Des trafiquants hideux à souhait.
Des flics bêtes et brutaux...
Et tout ça fait une magnifique bd, tantot noire, tantôt lumineuse, tantôt violente, tantôt tendre. J'attend la suite comme un gamin attend Noël !
On ne pouvait pas rendre de plus bel hommage au créateur du mythique marsupilami.
Deuxième album de nos lascars des quartiers, sortis de leur biotope naturel pour un stage de reinsertion à la ferme. Relom comme dans le premier opus, manie l'humour vache et tendre à la fois, caricatural et très juste.
Indispensable rien que pour la planche sur l'œuf !
On sent que c'est du vécu !
Une bd à mourir de rire, aux personnages caricaturaux et attachant de bêtise. Bienvenu au quartier !
Une bd militante et à mourir de rire, que tout anti nucléaire devrait avoir sur sa table de chevet ! Satyre très réussie de notre bon vieux pays au 58 réacteurs nucléaires, tout le monde en prend pour son grade, des politiques de tous les niveaux aux chaînes infos en passant par les préfets, les salariés de la filière atomique, les piliers de comptoir Relom, au scénario, cogne fort et ça fait du bien là où ça fait mal. Petit bémol, si t'es macroniste et pro nucléaire ça va pas te plaire !
Une fois de plus, je suis passé du rire aux larmes, cette série est vraiment une réussite, un bijou dans un bel écrin. Scénario à tirroir avec des personnages très attachant et toujours ficelé aux petits oignons.
Ni yeux ni maître est vraiment une trouvaille qui permet de critiquer notre société par le rire et la tendresse, une bd militante sans en avoir ni l'air, ni la prétention. Ce 5ème volume est peut-être mon préféré par l'émotion qu'il suscite sur un thème brûlant d'actualité. Le dos de couverture a beau annoncer la couleur, on ne s'attend pas au coup d'éclat de Mimil... magnifique !
Ce tome n°12 devait être à l'origine consacré à Xuthal la Crépusculaire. Pour une raison qui m'échappe, voici venu l'heure du dragon ce qui n'est pas pour me déplaire.
On va avoir droit à une magnifique histoire teinté de combat épique et de magie sur près de 82 pages. Conan va affronter l'un de ses plus farouche et mystérieux ennemi vieux de 3000 ans mais qui a été réveillé pour de sombres manigances de trônes par trois hommes dévorés par l'ambition.
Le monde va se réveiller dans la terreur la plus absolue. Conan aura fort à faire pour leur barrer la route. A noter qu'on va retrouver certains lieux exotiques qu'avaient autrefois parcouru notre héros quand il était plus jeune.
J'ai été subjugué par ces décors grandioses dignes de figurer dans cette collection consacré à Conan. Cela s'implique à merveille dans ce type de récit presque ésotérique sur fond de puissance des incantations. Le trait est véritablement sublime pour une aventure assez grandiose. C'est vraiment du bon travail autant sur le fond que sur la forme.
Au final, ce tome est une réussite par l'auteur d'Elric et le dessinateur du Méta-Baron. Bref, une très bonne surprise et je dirai presque un essentiel !
Pour ceux qui auraient vécu au fond d'une grotte et seraient passé à côté de "Tyler Cross", la sortie de cette intégrale est inespérée, providentielle, bénite, miraculeuse... Jetez-vous dessus, une séance de rattrapage s'impose !
J'en rajoute un peu mais je ne peux pas être objectif, Tyler Cross étant au sommet de mon panthéon personnel. Cette série déjà culte, incontournable, est simplement géniale. La lire en N&B était jusque-là un privilège rare réservé aux possesseurs des tirages limités. J'en rêvais... C'est désormais chose faite (merci Dargaud d'avoir lu dans mes pensées et exaucé mon souhait !). Ce bouquin est un bijou.
A découvrir absolument et un auteur à suivre dorénavant ! Ross parvient à dessiner la musique de Beethoven; un must virevoltant et haut en couleur
Super graphisme et scénario et très mauvaise surprise pas de suite à croire que seulement les séries Bobo moralistes et de drames psychologiques ont la côte. Drôle de société
Bel objet de chez black and white pour les fans du beau dessin .
les fans de bernard prince seront hallucinés du travail fait sur les dessins d'origine.
le coffret est superbe !!!!
vivement le suivant!!!!
Cette suite confirme mon impression laissée au premier album.
Je préfère très nettement cette série TERRE à la TER précédente.
On poursuit ici l'exploration de ce monde mystérieux au gré de deux intrigues différentes (Mandor et Beth d'un coté, le reste du groupe dont PIP, Mona et les filles de l'autre).
Le suspens est toujours bien présent et les questions de temporalité se posent toujours autour de ce vieux Jupiter et de son équipage.
On évolue au milieu d'un magnifique décor qui fourmille de détail.
Le travail graphique est magnifique et les ambiances sont sublimes, notamment les scènes nocturnes.
On se croirait presque dans un monde paradisiaque si malheureusement la sauvagerie de l'homme ne venait pas encore une fois contredire cette impression.
Le cliffhanger final laisse un suspens insoutenable et donne envie de dévorer la conclusion de ce second cycle qu'il va être très long d'attendre.
L'œuvre la plus aboutie de Timothé !
Quel album !!!!
380 pages d'un ballet narratif hypnotique et envoutant d'une précision et d'une maturité absolument prodigieux.
On retrouve encore une fois une histoire qui tourne autour de la psychologie humaine, sujet ou il y a matière à raconter beaucoup de choses.
Et ça se vérifie encore une fois ici avec la première partie de cette œuvre dense, ambitieuse mais ô combien maitrisée.
C'est très bien construit, scénarisé et mis en scène avec ce dessin très terre à terre facilement identifiable.
Je n'ai pas pu décrocher jusqu'aux dernières pages qui donnent furieusement envie de découvrir la suite.
J'ai été subjuguer par la bonne cinquantaines de pages se déroulant pendant la fête d'halloween au château.
Qu'est ce que c'est bien construit !!!
On entre dans une valse hypnotique et fantastique absolument incroyable. Ce passage m'a presque envouté. C'était tellement puissant !!! Whouaa !!! J'ai reçu une grosse claque !!!.
Timothée Le Boucher est au sommet de son art, à la fois narratif et graphique. Je suis absolument fan de son travail.
Il a un tel regard sur l'homme et sa psychologie... Malgré son jeune âge, il a une maturité et une analyse assidue sur la complexité humaine...
Merci de nous avoir fait vivre cet incroyable album qu'est 47 Cordes.
Vivement la suite !!!!!
L'histoire est bien, très documentée.
Ce n'est clairement pas la meilleure BD de l'auteur, mais c'est très plaisant, et le dessin est en parfaite adéquation avec l'histoire, et il y a même quelques trouvailles graphiques très bien fichues.
La postface par un historien est ultra instructive et montre le gros travail de Lupano (même s'il semble avoir pris quelques libertés).
Et la fin est...
Je suis un fan de la première heure de Lupin Sansei (cf. mon pseudo). Il me tarde puis près de 30 ans de voir cette oeuvre traduite en français. Quelle déception que ce soit ce recueil d'histoires qui ait été choisi pour tester le marché français. Ce livre n'est destiné qu'à ceux qui connaissent très bien l'oeuvre originale, et qui ne seront donc pas rebutés par les différents styles graphiques distillés au fil des pages (entre moche et correct, rarement très bon). Les histoires sont totalement inégales, arbitrairement choisies par une seule personne (le dernier éditeur de l'auteur), et qui ne parleront donc pas à grand monde, si ce n'est à elle.
En bref, c'était le meilleur moyen pour être certain que le succès ne soit pas au rendez-vous et que la série intégrale n'arrive jamais dans son intégralité en France. Un peu écoeuré je suis.
Bon pour le T 1 c'est du noir au blanc avec le T 6.
Je peux dire que celui-ci m'a bien plu le scenario est très bon et l'histoire tient la route.
Les dessins sont particuliers mais ils reflètent une réalité de la vie très dur à cette époque du moyen Age visages burinés, vêtements déchirés, sales ,village merdeux on ne le sent pas mais on ressent une puanteur chez les personnages qui se trouve souvent dans la fange.
Moi je m'y suis cru...bon là je vais me laver.
Décevant, comme d'ailleurs les 5 ou 6 derniers tomes de la série. Les scénarii sont de plus en plus incohérents, sans intérêts avec plein d'invraisemblances. A trop tirer sur la corde, elle se casse. J'en ai un peu assez d'être pris pour un c.. par les maisons d'édition. Les tomes 29 et suivants ne feront pas partie de ma collection (3 500 volumes à ce jour)
J'ai bien aimé aussi même si les personnages sont caricaturaux. La mise en scène de Rabaté est remarquable et on se prend d'affection pour les héros. Un très bon plaisir de lecture
Ce conte un peu sombre ne m'a pas plu convaincu que cela dans son développement bien que le début était assez intéressant à suivre. Puis, à vrai dire, il y a eu comme un décrochage dans ma lecture.
Je ne saurais dire si c'est le scénario qui devient inutilement alambiqué au sujet de l'identité de cette mystérieuse fille et du tueur des femmes enceintes. Tout cela m'a paru confus avec une conclusion qui ne m'a pas satisfait.
Par ailleurs, il y a également des images qui nous montre une ville qui semble être à l'envers sans qu'on ne comprenne vraiment de quoi il s'agit au juste. Était-ce une métaphore d'un monde parallèle ? On sait que le jeune garçon ne souhaite surtout pas poser un pied à terre d'où cet effet optique.
Rien à redire par contre sur la partie graphique magnifiquement composée. C'est de toute beauté et cela paraît incontestable de le dire. Il y a comme une véritable atmosphère presque envoûtante. Cependant, en ce qui me concerne, le dessin ne fait pas tout. C'est une composante importante mais que je ne juge pas essentielle. Le scénario doit tenir la route.
Pour autant, la lecture a quand même été agréable même si je sais bien que cela ne sera pas une œuvre inoubliable. La fille du quai ne m'aura pas marqué à tout jamais.
TIF ET TONDU décident d'en finir une bonne fois pour toute avec M.Choc mais, n'étant pas d'accord sur la façon de procéder, décident d'agir chacun de leur côté. Une certaine rivalité s'installe même entre eux pour savoir qui le premier parviendra au repaire secret de Choc.
Encore un album agréable qui confronte nos héros à Choc, véritable génie du Mal qui tente dans cet opus de se débarrasser des pires sociétés criminelles de la planète pour assoir encore plus la domination de la Main Blanche sur l'univers du crime.
Un album assez détonnant car on assiste pour la première fois dans la série à un vrai clash entre TIF ET TONDU qui se retrouvent dès lors à se tirer la bourre plutôt qu'à s'entre-aider et surtout car l'album se termine par la disparition brutale de Choc.
Reste une question ... Choc est-il vraiment mort ?
Choc a pour projet de déclencher une guerre nucléaire mondiale en fabricant de l'uranium 235 enrichi et en le vendant à prix d'or à diverses organisations terroristes. TIF ET TONDU vont tout faire pour l'en empêcher.
Une histoire sympa de T&T qui se laisse lire malgré de grosses incohérences dans le scénario (notamment au niveau de la manipulation de futs d'uranium ou de la destruction de minerais radioactifs sans aucune conséquence pour les personnages ou l'environnement !). Retrouver nos héros aux prises avec ce scélérat de M.Choc est toujours un plaisir et voir Tif jouer les lover auprès de la jolie Félicita et se prendre râteaux sur râteaux est particulièrement rigolo.
Un regard original, qui pourrait paraître anecdotique, sur la Grande Guerre et sa barbarie quotidienne. Un regard porté d'abord par un marchand sans scrupule, puis par ceux des tranchées.
Le scénario militant est très justement servi par le dessin de Francis Porcel.
Un album à lire et à découvrir.
Un excellent western un peu particulier du fait de sa conception.
Un scénariste et 16 dessinateurs pour 14 histoires différentes qui se succèdent et qui forment un tout commun.
Une récit qui se déroule sur 175 ans et qui par l'intermédiaire d'un fil rouge, ici une montre qui passe de main en main, nous raconte l'histoire terrible et bouleversante de ceux qui l'on possédée.
Dans une période très dure de la conquête de l'ouest américain, les douleurs succèdent aux espoirs et chacun témoigne.
C'est très bien écrit et mis en scène.
Je me suis régalé.
Le casting de 16 dessinateurs spécialisés dans le Western nous livre forcément une superproduction hollywoodienne épique et humaine, dont on ressort conquis et admiratif.
Ce livre et une forme d'hommage au genre.
Un hommage simple, lucide, poignant et particulièrement bien réussi.
Je trouve ce troisième tome un poil décevant.
L'histoire patauge un peu et fait du sur place.
Au gré de la horde qui traverse la flaque de Lapsane et des péripéties qu'elle rencontre, il ne se passe pas grand chose.
Tout tourne autour de Callirhoé et de son bébé. Elle veut continuer la trace , puis elle ne veut plus, elle continue, elle arrête, elle avance, elle recule., elle y croit plus, puis elle y croit de nouveau, elle se sent bien, puis mal, puis de nouveau bien et encore mal ....
Bref ça n'est que ça du début à la fin.
Ca traine et ça m'ennuie.
De plus, tout le coté mystique et spirituel autour des Chrones m'a un peu perturbé.
Les 3 passages (le Corroyeur au début de l'album, puis le Siphon, et le Chrone de la tour vers la fin de l'album) m'ont laissé perplexe et dubitatif.
Bref, la Flasque de Lapsane a été une grosse épreuve à traverser pour la Horde et autant pour moi à le lire.
Heureusement que la série forme un tout qui pour l'instant est toujours très réussi.
La narration, la mise en scène, le découpage, l'ambiance, l'atmosphère... tout est solide, maitrisé et retranscrit parfaitement la fatigue, l'épuisement et la tension qui règne au sein de cette 34ème Horde du Contrevent.
On poursuit l'aventure Nautilus avec autant d'efficacité.
Mais j'ai quand même trouvé que cette suite était un peu lente et que ça tournait en rond. Absolument tout l'album se déroule dans les entrailles du nautilus faisant route vers son objectif. Il ne se passe pas grand chose d'autre et c'est dommage.
Heureusement que la mise en scène, la dynamique et l'histoire forment un tout bien construit et haletant pour faire tenir le lectorat.
Au vue du potentiel de la série, j'espère franchement que la conclusion sera à la hauteur...
Après nous avoir dévoilé les circonstances de la création de la version reliée de Nahik dans le tome précédent, Giroud va plus loin ici car il nous dévoile maintenant les origines même du fameux manuscrit. Pour ce faire, il réutilise pour la première des personnages déjà connus, en l'occurrence ceux du tome 7. L'intrigue se déroule quelques années avant les évènements du septième tome. Ninon, la soeur d'Hortense, emménage, avec son mari Alexandre et son fils Benjamin, chez son frère Hector, un romancier de renom. Dans l'immense demeure de l'écrivain vit aussi leur frère Eugène, enfermé à double tour dans l'une des pièces de la maison, car il a complètement sombré dans la folie. En voulant tout faire pour guérir son frère, Ninon va découvrir l'inimaginable... Un tome tout simplement incontournable dans la série, de par toutes les réponses qu'il apporte sur le livre maudit. Les révélations sont très bien trouvées et témoignent de l'immense talent de Giroud, qui maîtrise son récit d'une main de maître. Par contre le dessin est une grande déception et pourtant il n'y a pas vraiment d'action dans ce tome, mais graphiquement c'est vraiment triste. Il n'en reste pas moins que nous avons affaire à un excellent tome, grâce à son superbe scénario.
Plongé au cœur d'une affaire teintée d'espionnage industriel et d'activisme militant autour du sujet controversé des recherches génétiques, Thomas voit sa vie de petit chercheur biologiste totalement bouleversée et, au-delà même, remise en cause.
La science est un des domaines qui enflamme le plus l'imagination des auteurs de fiction. Extrapoler sur les évolutions de nos connaissances et leurs applications concrètes est le fondement même de la science-fiction. Dans ce genre sont pourtant inclues des œuvres qui, sans juger de leur qualité, n'ont pas d'ancrage dans le savoir. En littérature comme en bande dessinée la catégorie est même majoritairement composée de productions ne répondant pas à ce principe… C'est donc un plaisir réel et rare de lire un album qui s'attache au postulat originel. L'intérêt de GENETIKS™ est d'apporter autant de divertissement que de matière à réflexion.
Il est indéniable que l'accroissement des connaissances humaines et le contrôle qu'elles permettent façonnent nos sociétés. Les perspectives de la bio-ingénieurie nourrissent ainsi les espoirs et les fantasmes, la défiance et la peur. La génétique s'accompagne d'une cohorte de
mythes sur lesquels s'appuie habilement le scénario de MARAZANO. Il n'y a pas là de grande nouveauté mais le traitement du sujet est original, amenant petit à petit le lecteur à saisir les enjeux de ce qui se trame. Entre élisions subtilement amenées et contre-champs prenant de plus en plus d'importance, la réalité s'insinue doucement, induisant une lecture fluide et soutenue.
Même si je ne me suis pas extasié sur les planches ou sur quelques cases en particulier, le dessin de PONZIO est efficace et sert parfaitement le récit. Le trait me paraît quelque fois trop photographique et certaines expressions faciales peut-être trop appuyées, mais rien qui m'ai rebuté.
GENETIKS™ est donc un très bon de moment de lecture, de ceux qui se prolongent par les réflexions, les interrogations et l'envie d'approfondir le sujet qu'il fait naître.
Bonne BD qui mélange les genres d'humour et d'héroic fantasy! en plus, des champignons avec des supers pouvoirs, c'est la première fois que j'en vois! Vivement la suite!
J'avais déjà entendu parler de cette désastreuse campagne de Russie de Napoléon. Il l'avait présenté comme une réussite en s’emparant de Moscou. Cependant, dans la réalité, ce sont les russes qui lui ont laissé Moscou en la brûlant. C'est le retour des troupes au pays qui fut marqué par une Bérézina.
On va suivre le récit d'un jeune homme qui fut tambour pendant cette campagne et qui a échappé presque miraculeusement au massacre et autres dangers qui guettaient. Certes, ce fut avec beaucoup de traîtrise, de lâcheté et d'opportunisme. A la fin du récit, on découvrira une petite surprise de taille qui donne de l'intérêt à cette œuvre.
Ce type de dessin presque picturale n'est pas mon préféré mais il a été bien réalisé en l’occurrence. Cela donne beaucoup de style à l'ensemble.
C'est un récit de plus qui souligne l'absurdité de la guerre qui profite surtout aux ambitions d'un général commandant en chef des armées mais au prix du sang. On ne peut blâmer un pauvre homme ballotté dans ce conflit qui essaie de survivre. Comme dit à un moment donné dans cette œuvre, un phare d'innocence dans un océan en perdition.
Cet album me paraît indispensable pour qui veut approcher le scandale pluriséculaire des Kurdes. Il relate comment les femmes kurdes, par leur abnégation et leur héroïsme, essaient de faire avancer leur cause, que l’on sait perdue, cette population étant victime comme l’on sait d’ostracisation des quatre pays où ils vivent et de l’abandon total et indigne de la « communauté internationale ».
Elles ont pourtant joué un rôle éminent dans la lutte contre les obscurantistes en Syrie… et on sait le sort qui leur a été réservé. L’optimisme dont elles font preuve est de ce point de vue incroyable. En creux, nos petitesses apparaissent bien mesquines.
Merci infiniment à BDGest’ d’avoir publié un long entretien avec les deux protagonistes de cet album, particulièrement bien dessiné. Ce coup de projecteur est amplement mérité.
Si j’ai ôté une étoile à mon appréciation, c’est à cause du côté un peu foutraque de la narration, qui s’étale sur plusieurs décennies, au gré des missions sur place de Mylène Sauloy, assez déroutant au début (la suite l’est moins) et, surtout du manque de mise en perspective pour les lecteurs comme moi, incultes quant à la situation au Moyen-Orient. Une ou plusieurs cartes plus vastes et un chouïa plus détaillées auraient été les bienvenues, ainsi qu’une rapide mise en perspective historique. En revanche, le dossier très complet en fin d’ouvrage, résumant en particulier les biographies des principales actrices de ce conflit, est passionnant et renforce l’admiration que l’on ne peut que vouer à ces héroïnes de l’ombre. Les autres fac-similés de ce dossier (« justifications » religieuses des exactions par exemple…) sont stupéfiants.
En conclusion, il me semble que le style choisi (bande dessinée, parfaitement maîtrisé), le propos et la qualité de l’album font honneur au neuvième art, et mériteraient une caisse de résonnance plus sonore…
L'histoire de Mme Tussaud, (équivalent plus ancien du musée Gévin de Paris) racontée de façon romanesque à travers un périple qui commence à la Révolution française, se poursuit sous l'Empire et se termine en Angleterre avec une consécration tardive.
Cette histoire est haletante, pleine de rebondissements, j'y ai pris un réel plaisir. Il y a de nombreux personnages, bien brossés, assez tranchés (pas trop par la guillotine!) et qui permettent au récit de tenir sur la durée.
En complément comment qualifier l'aspect graphique! Superbe est faible! René Follet nous offre ici une réelle splendeur. Chaque case est belle, chaque page aussi et l'ensemble une pure merveille. Que ceux qui aient un peu l'histoire et ne connaissent pas René Follet lisent ces deux tomes.
Cette édition met en valeur le travail de Ralph Meyer sur ses planches qui sont absolument magnifiques. Pour ma part je redécouvre la série d'un autre œil avec cette version noir et blanc.
Indispensable pour les amateurs de western qui aime les grands classiques du genre comme Blueberry. Un bien bel hommage côté graphique au grand maître Jijé (lire les Jerry Spring version noir et blanc en intégrale). Pour le scénario, les codes sont toujours là, avec un peu plus de piments de la part de Xavier Dorison.
J'ai acheté cette deuxième aventure de Negalyod dès sa sortie, et puis devant certains avis négatifs lus ici ou là, j'ai hésité à me lancer dans la lecture .
Quelle erreur !
J'ai commencé à le lire et je ne l'ai pas lâché jusqu'à la fin.
J'avais adoré le premier tome, avec une petite réserve sur un final un peu trop vite expédié. Et là, je suis resté sous le charme. Le dessin est toujours aussi bon, avec des pleines pages voire des doubles pleines pages d'une beauté renversante. Des scènes maritimes aux scènes aériennes, Vincent Perriot nous offre un magnifique travail.
J'ai suivi les aventures de Jarri et de Korienzé , et de leurs enfants, avec intérêt. Même le côté chamanique développé ici ne m'a guère dérangé, contrairement à certains.
Malgré une pagination importante (192 planches) l'histoire se lit assez vite, certaines planches étant muettes.
Bref une suite réussie .
Hormis la valeur historique de cette BD, le Tintinophile averti remarquera que, dans le fac-similé du faux Soir qui y est encarté, en page 2, figure en bas un strip (les aventures du baron de crac) signé par "Jacques Van Melckebeké".
Ce strip ironique fait évidemment référence à Jacques Van Melkebeke, ami d'Hergé, qui participa officieusement aux scénarios de diverses aventures de Tintin, et qui initia la rencontre entre Hergé et E.P. Jacobs.
Van Melkebeke eut le malheur de continuer à travailler au journal Le Soir durant l'occupation nazie, et fut condamné pour collaboration. Il dut quitter les studios Hergé après la guerre.
Voir le bel ouvrage de B. Mouchart (A l'ombre de la ligne claire) à son sujet.
Album qui marque le retour de Choc dans la série, après dix-neuf albums et seize années d'absence, et qui prolonge la série vers le domaine du fantastique.
Un retour réussi, avec un méchant toujours aussi machiavélique, mis en scène dans une bonne petite histoire, à condition bien sûr d'adhérer au délire science-fiction.
Sur la route des vacances, nos amis belges ont quelques soucis mécaniques et sont immobilisés plusieurs jours en pleine cambrousse dans le centre de la France, en attendant que leur voiture soit réparée. Ils sont accueillis dans une ferme exploitée par deux femmes. Débute alors pour nos amis des vacances d'un nouveau genre ...
Honnêtement, c'est l'un des meilleurs de la série. L'ambiance "vacances à la ferme" est sympa (même si les mioches qui s'extasient de tout ce n'est pas très crédible) et les thèmes véhiculés, n'en déplaisent à certains, ne sont pas anachroniques. Le dessin est égal à lui-même, c'est-à-dire très bon.
L'imagination fertile et les talents de conteurs de David B. mis en image par le dessin impressionniste de Christophe Blain, à la fois onirique et unique en son genre. Un album bien noir mais non dénué d'humour (noir, forcément), où nos héros sont confrontés à des individus d'une sauvagerie et d'une bestialité extrême, dans des décors romanesques à souhait. "A lire absolument" si on aime les deux auteurs.
Un B&M 100% science-fiction pas si nul que ça. Je me suis surpris à tourner les pages avec envie pour savoir ce qui allait se passer, preuve que la lecture passe plutôt bien. Après, c'est sûr que c'est vraiment capillotracté et il faut adhérer au délire. Mes réserves viennent plutôt du dessin (l'un des moins bons si ce n'est le moins bons de l'ère post-Jacobs) et de la fin, décevante et trop "facile".
Je n'ai pas ri autant qu'avec le premier album, mais ça reste quand même d'un bon niveau, globalement rigolo. Mes passages préférés : les trois historiettes qui mettent chacune en avant un des gamins qui est confronté à une "amoureuse" : des passages bien drôles pour le coup !
Encore un album très réussi de Largo Winch de Giacometti/Francq, bien découpé, histoire prenante, cliffhanger inattendu, contrées exotiques, défis technologiques et enjeux environnementaux.
Le seul soucis avec Largo, c'est qu'à force de faire son bon samaritain de premier de la classe, on préfèrerait presque Simon Ovronnaz... un peu comme on préférait Steve Warson à Michel Vaillant.
Notre héros Shizuku rentre dans sa dernière phase à savoir partir à la découverte des fameuses gouttes de Dieu au travers des indices à partir de 5 pages de description sur les 7 existantes. Quel est donc ce vin mystérieux qui trône au-dessus des douze apôtres ? Voilà pour le contexte.
Cet épisode est marqué par une exploration qui conduira notre héros à vouloir réconcilier deux amis d'enfance qui se sont séparés brutalement après avoir marqué leur association par un restaurant dont l'un était un maître de la viande et l'autre un sommelier spécialisé dans les vieux vins. Il s'agissait pour notre finaliste de goûter le mariage du temps au temps. Cela ne sera pas une mince affaire !
J'ai bien aimé le thème de ce tome qui est la réconciliation de deux amis qui en sont venus aux mains pour de petites broutilles comme augmenter la température d'une chambre froide afin de sauver une précieuse cargaison de vins au détriment de la viande maturée. Je trouve la réaction violente un peu excessive et presque surjoué.
Par ailleurs, les retrouvailles se passent plutôt bien alors que dans la réalité, je ne suis pas certain que cela aurait pu se passer de manière aussi douce et apaisée. Même si on a été meilleur ami, il suffit que l'un des protagonistes restent sur ses positions de fermeture totale même 30 ans après. C'est triste mais c'est généralement ainsi. Du coup, je ne dis pas que c'est mal. J'ai toujours bien aimé les happy end.
A noter que j'ai également été surpris par le fait que ces deux professionnels mettent leurs services autour d'une soirée organisé par notre héros, fils de milliardaire ne l'oublions pas. A un moment donné, les deux protagonistes qui sont véritablement ruinés disent que la facture de cette fête sera pour eux. J'ai trouvé peu cavalier de ne pas les payer pour le travail qu'ils ont brillamment accompli. L'un a ramené sa meilleure viande et l'autre ses plus précieuses bouteilles. Certes, on devait comprendre que les retrouvailles, cela n'a pas de prix. Mais bon, c'est une autre culture.
Au final, un tome plutôt plaisant qui semble apporter un indice précieux pour la découverte des gouttes de Dieu. Affaire à suivre. Après 62 tomes, notons qu'elles n'ont toujours pas été découvertes et qu'il n'y aura qu'un seul gagnant qui remportera la mise à savoir l'héritage. On devine cependant que les deux frères ennemis devront également se réconcilier pour parvenir à la vrai richesse.
J'ai trouvé cette lecture assez passable et hermétique dans son ensemble. Je n'ai pas été marqué plus que cela par cette fichue famille de hollandais qui part s'installer dans leur colonie de Java en Indonésie.
En effet, il serait question de secret de famille et une étrange relation père-fils qui m'a laissé dubitatif. A noter que je n'ai pas du tout sympathisé avec ces étranges personnages.
Il y a toute une ambiance pour décrire le passé colonial ainsi que la relation avec les indonésiens. Il y a également tout le poids des différentes guerres qui ont secoué la région à commencer par les japonais lors de la Seconde Guerre mondiale.
J'avoue que malgré un graphisme plutôt avenant dans un style ligne claire, on peut aisément passer son tour. Le scénario m'a paru assez incompréhensible avec une narration totalement divagante faisant peser une certaine lourdeur.
C'est plutôt une bd sur le registre de l'ambiance ou d'une certaine forme de poésie. A réserver de préférence aux inconditionnels du genre !
Quel plaisir de retrouver l'art de René Follet. Il a un style si reconnaissable, si singulier, il est un illustrateur hors pair. Tout n'est pas parfait dans son dessin, il y a bien quelques maladresses ici ou là, les visages se ressemblent parfois, mais il y a surtout une telle vigueur dans son trait, un univers graphique qu'il impose à chaque détail de son dessin et qui ferait presque penser aux inflexions caractéristiques d'une voix qu'on reconnait aussitôt la première syllabe prononcée.
Tout ne fonctionne pas forcément dans cet album qui donne parfois l'impression d'être face à un récit erratique, parcellaire, sans doute à cause du découpage pas toujours fluide et de la complexité du travail d'adaptation du livre de Christophe de ponfilly. Mais qu'importent ces défauts et ces imperfections, l'histoire demeure profondément touchante, poignante même par moment, et l'on est bien obligé d'aimer cet album devant d'aussi évidentes qualités.
1822, dans une France déchirée par des émeutes, Hortense Fleury va se retrouver impliquée dans la Charbonnerie, une société secrète visant à renverser la monarchie. Entre secrets et autres complots, ce tome est capital dans la série, puisqu'on y assiste à la création de "Nahik", le fameux ouvrage maudit, l'objet de toutes les convoitises. Encore une fois, Giroud livre un excellent scénario même si ici il surprend moins, notamment dans son dénouement qu'on devine assez longtemps à l'avance. Le dessin encore est classique mais plutôt joli, par contre niveau mise en scène c'est le calme plat. Un peu d'audace à ce niveau ferait le plus grand bien à la série pour les tomes suivants. Bon tome néanmoins.
Ce nouveau tome du "Décalogue" se déroule en 1902, à New York. La protagoniste de cette nouvelle histoire, Alice Fleury, va voir sa route croiser celle du manuscrit maudit, et va l'amener à découvrir un secret de famille particulièrement sinistre. Giroud maintient toujours un haut niveau de qualité dans ce nouveau récit remarquable et riche en surprises. Dommage que le dessin, très classique, ne se montre pas à la hauteur d'un tel scénario.
Un grand merci à la personne qui a alimenter la base de données concernant cette série découverte pour ma part avec cet album, tout jeune j'étais...
Quel dommage de ne pas avoir d'autres versions françaises, à part les deux albums édités à ce jour, car, parfois, la langue en vo est truffée de double sens...
Avec ce tome 2 , d'une série qui en comptera 3, Eric Hérenguel continue à nous offrir sa vision délirante mais jubilatoire d'un New York dévasté par notamment un King Kong qui défie toute l'armée américaine. Cela peut paraître glauque dit comme cela, mais pas du tout. Le récit est drôle, les dialogues bien enlevés et Eric Hérenguel nous présente ici un certain nombre de personnages et de telles aventures qu'on se demande comment il va boucler son récit. C'est un véritable feu d'artifice : de Spit,le teckel à Virgil, en passant par Jonas et Irvin, Betty, la fille du colonel, les mystérieuses amazones, sans oublier King Kong, nous suivons avec intérêt leurs aventures.
Décomposé en 4 chapitres (dont les 2 premiers ont déjà été publiés en n&b et en anglais dans un format comics), cet album m'a enchanté.
Un récit drôle, surprenant et intriguant, le tout avec un superbe dessin, bref que demander de plus , à part....la suite.
Jubilatoire vous dis-je !
Je rejoins les incohérences soulignées par "@Yovo" (ça me rassure, j'avais peur que c'était moi qui ne comprenait rien. Merci à lui de m'avoir rassuré!).
Cependant, ça reste un album agréable à lire et même s'il y a beaucoup de caricature dans le scénario comme dans le dessin de ces "gueules" de pirates, j'ai passé un bon moment et je trouve que Raven comme Darksee n'ont pas encore livré tous les secrets de qui ils sont au fond d'eux mêmes et cela nous promet un prochain opus passionnant!
Un bon album!
Tous les codes du roman d'aventures sous les Tropiques sont là. Ca se lit bien sans être extraordinaire.
On ne perdra ni son temps, ni son argent en le lisant et/ou il fera un cadeau bien apprécié.
Alors sans être exceptionnel, n'hésitez pas!
Cet album conclut un diptyque commencé avec "Sea Dart", paru en octobre 2020. Les auteurs tiennent donc la cadence pour nous offrir une suite dans des délais relativement rapides. Un petit coup de gueule contre les éditions Dupuis pour commencer. J'ai pour habitude d'acheter le coffret avec le second volume des aventures de " Buck Danny classic" mais là, vu le prix prohibitif dudit coffret, j'ai passé mon tour.
Sinon, j'ai beaucoup aimé cet album, qui mêle adroitement l'Histoire avec un grand H, avec une histoire d'espionnage. Frédéric Marniquet et Frédéric Zumbiehl s'appuient en effet sur des faits avérés voire supposés pour étayer l'intrigue (la fuite de certains dignitaires nazis, et la préparation d'armes secrètes) Certes les ficelles sont parfois assez grosses mais cela se laisse lire avec plaisir. Les auteurs ont en outre réussi un équilibre entre les scènes d'aviation et les scènes d'aventures.
Encore une fois, la collection "Buck Danny classic" arrive aussi bien sur la forme (une couverture digne des années 50) que sur le fond à contenter les nostalgiques de l'âge d'or de cette série.
Cet avis vaut pour les deux albums que j'ai lu l'un après l'autre.
Comme toujours, pas de fausse note dans ces opus de la collection "Signé", même si j'ai trouvé le scénario un peu faible. Il ne se passe pas grand chose! J'ai cependant apprécié l'originalité de placer ces deux tomes l'un dans l'avant 2ème guerre mondiale, l'autre dans l'après.
Et il convient bien sûr de souligner la qualité des dessins car tout est dans la subtilité, le détail d'un regard, l'humilité des personnages, la précision des paysages.
J'ai finalement passé un très agréable moment dans cette lecture qui, sans être exceptionnelle, a sa place dans toute bibliothèque BD.
Je sors très déçu de ce nouveau B&M. Vous pouvez vous arrêter de lire la BD après la note historique, elle explique en cinq lignes ce qui va se passer dans l'histoire. N'espérez pas être surpris tant les ficelles de la série sont prises et reprises dans cet album (les déguisements, les rendez-vous piégés qui permettent surtout au scénariste de transmettre une information essentielle aux héros ). Les invraisemblances se succèdent allègrement (faire convoyer des armes nucléaires par une escorte de 30 gusses sans armes lourdes. Franchement !). Seule originalité, la fin grotesque (le coup du drapeau, je n'ose imaginer la réaction des lecteurs si le récit n'avait pas été signé JVH). La seule chose impressionnante dans toute cette histoire, c'est l'efficacité de ce rouleau compresseur médiatique qui réussit visiblement à faire croire au peuple qu'il s'agit d'un nouveau chef d'œuvre du grand Van Hamme. A fuir !
Quelle suite !!!!!!
Tout a complètement évolué et changé.
Ca démarre par la suite directe des évènements du premier opus là où on s'était arrêté, mais l'histoire se déroule de façon très accélérée pour nous faire vivre seulement les points forts de ce moment là.
Tout ça pour nous emmener rapidement 16 ans plus tard. Après les interminables périodes de sécheresse, voici venu le temps des inondations.
L'histoire devient alors beaucoup plus sombre et s'oriente vers un univers davantage axé autour du mystique, de l'onirique, du symbolique et de la poésie notamment autour de ce livre et de sa prophétie. Donc oui, c'est normal si on ne comprend pas forcément tout et si on s'éloigne drastiquement du coté terre à terre qu'on avait connu jusque là.
Néanmoins, c'est parfaitement bien écrit, maitrisé et réfléchie. Il n' a aucune incohérence et on plonge aisément dans l'univers.
Coté graphisme, là aussi quelle montée en puissance !!!!
Le dessin est beaucoup plus mûr et abouti avec des personnages qui ont vieillis et un univers qui a grandi.
Les découpages et les cadrages offrent toujours de magnifiques points de vue cinématographiques.
Les perspectives et les dimensions donnent encore plus d'ampleur à l'univers. On peut profiter de très nombreuses magnifiques planches aux ambiances et aux atmosphères époustouflantes.
Ca fourmille de détails partout.
Et tout ça sublimé par un éventail de couleurs qui donne un rendu parfait. Tellement parfait qu'on s'y croirait !
On a entre les mains une véritable fresque hypnotique.
Negalyod est une magistrale œuvre du 9ème art.
Rien de bon, ni le dessin, ni le découpage des planches, ni le scénario pitoyable basé sur le délire des super armes secrètes des Nazis : accrochez-vous bien (sans mauvais jeu de mot) ce coup-ci c'est l'anti-gravité !
Une étoile pour le papier et l'encre.
Nettement meilleur que les derniers post Jacobs (au niveau de l affaire francis blake). Bons dessins et scenario (seul petit bemol, pourquoi avoir voulu ceder a l air du temps et ajouter une scene LGBT (le pseudo baiser de Blake et Mortimer) ?).
A l epoque les personnes de la classe sociale des heros n auraient meme pas embrassés leur epouse en public !
J'ai bien aimé ce documentaire de l'auteur israélien Yuval Noah Harari qui nous explique pourquoi l'homo sapiens a supplanté les autres groupes d'hommes pour par la suite dominer le monde. On apprend qu'il y avait au moins six espèces humaines différentes dont certains étaient nettement plus fort que sapiens comme l'homme de Néanderthal.
Cependant, il y a 70.000 ans, il y a eu une révolution cognitive qui a tout bouleversé chez les sapiens et leurs facultés mentales. Ce fut d'ailleurs une accélération assez rapide à l'échelle de l'histoire. C'est ce grand mystère que cette BD tente de résoudre avec diverses théories assez intéressantes à suivre entre métissage et remplacement.
Je retiens surtout que c'est la capacité à communiquer et à coopérer en grand nombre qui ont permis à sapiens de prendre le dessus. Ils ont fait confiance aux étrangers de leur propre groupe quand l'homme de Néanderthal les considérait comme une menace. Bref, c'est la coopération sociale qui est la clé de la survie et de la reproduction. Il y a un rôle non négligeable aux histoires fictives afin de suivre les mêmes règles et les mêmes normes. Les mythes ont d'ailleurs fondé les religions et les états, bref la civilisation.
A noter qu’on aura droit à un dernier passage assez moralisateur sur le fait que le sapiens détruit la planète et qu'il est à l'origine de l'extinction de la plupart des animaux d'Australie puis du monde entier. Rendez-nous les mammouths et les tigres au dent de sabre ! Et puis rendez-nous les dinosaures ! Ah non, ça, ce n'est pas nous qui sommes à l'origine de leur extinction.
Au final, on apprendra beaucoup de choses de manière ludique si on considère que les théories exposées sont véridiques. Le doute sera certes toujours permis à moins de pouvoir retourner dans le passé et d'observer mais cela semble tout de même assez crédible. Je trouve que c'est bien d'avoir une BD qui traite sur les origines de l'humanité. Cela change un peu.
En balade dans la nature et sous la pluie, Adèle doit s'enquérir de son chien. Elle rencontre alors un homme nu avec une tête de bouc. Sa disparition donne lieu à une enquête de gendarmerie aux répercussions inattendues.
Dès la couverture de cet album le ton est donné. Entre peur et fascination, Eric CORBEYRAN (qui signait là, au scénario, son 400ème album) et Aurélien MORINIERE, instillent lentement et subtilement une ambiance à la fois inquiétante et envoûtante. Le malaise s'empare du lecteur avec un mélange savamment dosé de répulsion et d'hypnotisme. Car le thème abordé concerne chacun, à des degrés plus ou moins profonds. Paganisme, chamanisme et animisme sont en effet aux racines mêmes de notre spiritualité. On peut, comme les personnages qui y sont ici confrontés, les rejeter ou au contraire s'y perdre. Ils ne laissent en tout cas pas indifférents.
Le dessin noir et blanc dans ce qu'il y a de plus maîtrisé est une pure merveille qui justifierait à elle seule la lecture de cet album. Les ambiances proposées par Morinière sont fabuleuses. On ressent la pluie, la puissance de la nature, l'épaisseur de l'obscurité. Il y a une parfaite évocation des atmosphères primitives puissamment teintées de charme et d'épouvante. On pense à certains albums de Comès (Iris, L'Arbre Cœur, …), la noirceur en plus.
Corbeyran s'est mis au service de cet univers graphique. Son histoire, déroulée avec habileté, tient lieu de fil rouge à l'évocation d'un univers à peine esquissé, aux frontières de la réalité cartésienne. Ainsi les deux auteurs convoquent notre mémoire ancestrale, celle qui nourrit nos peurs et notre émerveillement face à la nature. Accepter, croire et célébrer ou bien nier, réfuter et repousser les croyances fait partie de nos vies et c'est cela dont il est brillamment question.
Georges BESS nous comble en poursuivant son sillon qui ne manque ni de profondeur ni de parcours original et maîtrisé. Là encore, la narration n’est jamais un frein aux émotions qu’il transmet ce qui est déjà une gageure par rapport à un texte littéraire qui date de plus de 2 siècles. Et que dire de l’expressivité du dessin au service de l’émotion. C’est bien simple, et à l’instar de ma lecture de son DRACULA, très vite, j’ai volontairement ralenti ma lecture pour la rendre plus intense (quand la qualité est là, on ne peut que craindre de ne pas en profiter intensément) pour m’imprégner du moindre détail, tant le plaisir était grand et fort, Du grand art. Chapeau Monsieur BESS et longue vie
Le dessin remarquable de Bonhomme est le seul intérêt de cet album pour moi. Car la lecture de ce second tome m'a profondément ennuyé (pour rester poli). Je n'ai pas été passionné par toutes ces intrigues politiques, et encore moins par les histoires de fesses de tout ce beau (?) monde. Rien de ce que j'ai lu ne m'a donné envie de poursuivre la lecture de cette série.
Je n'ai pas spécialement accroché à cette BD (il faut dire aussi que le western n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement). Un scénario trop improbable, des personnages trop caricaturaux, un dessin trop daté, une colorisation trop artificielle ... Rien ne m'a vraiment emballé.
Encore mieux que le premier. La fin de l'album m'a littéralement scotché - ce qui justifie au passage pleinement le titre de cet épisode. En lisant cette aventure, on sourit, on doute, on espère, on tremble, on souffre, on rit avec SPIROU. Du très grand art. Vivement la suite.
A la fois touchant et magnifique. C'est empreint d'humanisme, de compassion, de bienveillance, d'humour même (sacré Fantasio !), de personnages terriblement attachants. Le dessin tout en sobriété (lorgnant très fortement sur la ligne claire tintinesque !) colle parfaitement à la morosité ambiante de l'époque et le travail de documentation sur le sujet de cette période sombre de l'Histoire est remarquable.
Je n'ai pas particulièrement accroché. Trop froid, trop cynique, trop glaçant, jusque dans le dessin, totalement dénué d'émotions, avec une répétition de copiés/collés qui accentue cette impression. Bien sûr tout cela est voulu par les auteurs et bien sûr le travail documentaire est remarquable. Mais j'ai partagé ma lecture entre ennui et dégoût.
Je qualifierais volontiers cette BD de "hors norme" (autant pour le fond que pour la forme), mais ce n'est pas pour ça que l'on accroche forcément. A vous de voir.
Les dessins sont toujours aussi incroyables et justifient à eux seuls la lecture de cet album. Concernant le scénario, il ne s'agit que de la première partie d'une histoire en deux volumes, difficile donc de se prononcer. Ce premier épisode est bien mené, l'ambiance est bonne, mais attendons de voir le second volet pour pouvoir juger complètement cette histoire. En tous cas tout cela est très prometteur et j'attends la suite avec impatience !
Le dessin est bâclé mais l'histoire est assez drôle, originale et bien trouvée. Faire d'Averell et de Rantanplan des êtres supra-intelligents engendre de nombreuses situations comiques. Divertissant.
Il y a quelque chose qui cloche dans cette BD. L'ambiance se veut poisseuse, glauque, mais le dessin élégant et raffiné de Berthet est à des années-lumières de ce genre d'ambiance et véhicule tout le contraire ! Du coup on ne rentre jamais pleinement dans cette histoire. D'autant que le scénario n'a absolument rien d'original et que cette histoire se termine en plus par un deus ex machina particulièrement maladroit. Un polar très décevant en ce qui me concerne.
« Nova n°156 » est tout de même supérieur à son pitoyable prédécesseur. Englué dans leur improbable histoire de reve, les FF se montrent plutot stables : Crystal étant une super héroïne charismatique incarnée par le style rond et propre de Buckler.
Si Byrne touche les (tré)fonds de la nullité avec Miss Hulk et devrait plutot travailler avec un véritable scénariste, la surprise provient surtout de Spider-man qui met en scène un ennemi « historique » du Tisseur : Electro pimenté du Shocker et l'arrivée d'un sinistre tueur à gage albinos nommé Tombstone
Enfin l'arrivée de Starlin change complétement la donne pour le Surfer d'argent qui trouve un scénariste digne du style génial de Ron Lim pour nous embarquer au début de la réalité avec le charismatique Thanos.
On pourrait simplement regretter le format de poche pour une aventure cosmique de ce calibre.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce numéro de Nova débute de manière plus engageante cette nouvelle année 1991 !
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