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Sans prétendre au scénario de l'année, les auteurs livrent avec ce dyptique une histoire classique, dense, rythmée et bien documentée, dans la lignée de la série historique. Les dessins de Lebras sont très agréables si on met à part les paysages montagneux un peu grossiers. Les couleurs sont heureusement beaucoup moins agressives que celles des derniers albums de la série normale. On en redemande.
Bon je suis en désaccord total avec les autres avis. Je trouve les dessins mauvais et certains sont totalement ratés (voir le profil de Louve). L'histoire est sans queue ni tête, tout est mélangé; les personnages sont caricaturaux. Bref un album à fuir. A un moment il faut savoir arrêter une série et ne pas voir que le commerce.
Autant le premier tome donnait du punch, autant le second semble faire un peu de surplace malgré un gros dézinguage en règle. Après l'emballement, j'ai souvent connu la déception en matière de série. J'espère ne pas être déçu au final. C'est encore trop tôt pour l'affirmer.
On sait qu'il s'agit d'expériences génétiques menées pour créer des êtres hybrides entre l'homme et le cochon sans doute dans le cadre de la race parfaite très chère aux nazis qui rappelons-le se sont réfugiés dans cette ville désertique. Il est clair que le cochon n'aurait pas été mon premier choix.
Ce tome semble creuser certains personnages qui étaient presque apparus comme secondaire dans le premier volet. Par contre, on ne reverra plus le champion de ping-pong que son coach Malone recherche activement avant son prochain match en championnat.
Il y a toujours ce côté absurde et décalé qui crée une ambiance assez spéciale. Le graphisme rend toujours hommage à l'Ouest américain. Il y a toujours ces dialogues assez incisif qui donne envie. Bref, tout n'est pas encore perdu d'autant que certains personnages semblent jouer un double jeu.
Il faut voir la suite pour se faire une réelle idée. Suite et fin dans le troisième tome !
Fin d'un long cycle en 6 tomes qui n'aura pas vraiment tenu ses promesses sur le plan du scénario ni relancé l'intérêt de cette série qui tourne en rond...
Mieux aurait finalement été d'arrêter au tome 5 ou 7.
Nouvelle série post-apocalyptique où l'humanité a succombé à un virus très très méchant, les quelques survivants ont trouvé refuge dans une immense tour organisée selon le niveau social de chacun.
Rien de bien original avec ce postulat de départ, empruntant au 'Transperceneige', à 'the walking dead' ou encore à 'je suis une légende'. Néanmoins, l'intérêt réside au niveau de l'IA protectrice et omniprésente à tout les étages de cette tour de Babel moderne et l'opposition entre les jeunes nés dans cette tour et les "vieux" qui ont connu l'extérieur. Autre intérêt, les décors de Mr Fab qui sont de bonne facture et qui contrastent avec le reste.
Ce premier opus sert surtout d'introduction, que cela soit au niveau du contexte, des tensions entre les locataires, aux personnages principaux, il ne se passe pas grand chose.
Cela reste correct et passable à lire et surtout, nous n'avons pour l'instant pas de personnage sous drogue ou autre mauvais délire psychédélico-mystico-chamanique, chose dont M. Kounen s'est rendu coupable par le passé (coucou Blueberry).
renouant avec le coté larger than life de la série, « X-men : E comme extinction » est une longue et passionnante aventure riche en rebondissements qui tient en haleine le lecteur du début à la fin.
Comme il l’affirme dans son manifeste, Morrison refuse toute influence passéiste et choisit de donner un nouvel élan aux X-men en créant le double démoniaque de leur mentor, une femme aux surpuissants pouvoirs télépathiques et à la haine inextinguible à l’encontre des mutants.
Redoutable tortionnaire mentale, Cassandra Nova va prendre à malin plaisir à faire ressortir les faiblesses de nos héros et parmi eux Cyclope et surtout le Fauve complexé par son physique de plus en plus bestial seront les plus secoués.
Mais « X-men : E comme extinction » met surtout en avant les femmes, Jean Grey bien entendu en tant qu’icône incontournable de l’univers Marvel mais aussi Emma Frost l’ex reine blanche devenue l'un des plus séduisant piliers de l’équipe et une insupportable tentation pour la fidélité de Cyclope.
Cerise sur le gâteau, les dessins de Quitely d’une beauté et d’une force à couper le souffle viennent parachever le chef d’œuvre.
Outre l’épisode made in China assez réussi de Leinil Francis Yu on appréciera également le travail de Ethan Van Sciver dont les pages narrant l’affrontement entre le duo Emma-Jean et Cassandra pour libérer l’esprit de Xavier confinent au sublime.
Seul le style plus grossier d’Igor Kordey sur les épisodes spatiaux semble ici en deçà de celui des maîtres précédemment cités.
Mais globalement il n’y a pas grand chose à rejeter de ce « X-men : E comme extinction » qu'on peut qualifier de grand cru.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/12/x-men-e-comme-extinction-grant-morrison.html
construit comme une variation sur le thème un peu galvaudé des réalités alternative rappelant les « Et si » des années 80, « House of M » ne m’a pas passionné outre mesure.
L’histoire, hyper alambiquée et dramatique à souhait se boucle sur elle-même pour revenir à peu de chose près à son point de départ sans qu’on ne sache trop ou veut en venir l’auteur.
La multitude de super héros nuit à l’action et la plupart d’entre eux n’ont que des rôles de figurants ce qui dans le cas de Namor ou de Fatalis est un monumental gâchis.
L’attaque d’ensemble de Genosha qui aurait du être le point culminant de l’action accouche d’un souris, avec un Magneto qui fuit le combat et des alliés rapidement invisibles laissant Vengeurs et X-men aux prises avec des faire valoir.
Le dérèglement subit des pouvoirs de la Sorcière Rouge fait penser à ce qui était arrivé à Jean Grey transformée en Phenix dans les années 80 sans que l’histoire ne parvienne à égaler le même niveau d’émotion.
Mais avec une réalité en permanence mouvante et des bouleversements aussi radicaux il est pratiquement impossible de trouver ses marques dans une histoire ou seuls les états d’âme psychologiques de Spider Man et Œil de Faucon revêtent un quelconque intérêt.
Un dernier mot sur le graphisme riche et sophistiqué de Coipel qui ne m’a pas séduit en raison d’un trop grand académisme. Vous avez dit sur-coté ?
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/12/house-of-m-brian-michael-bendis-olivier.html
Une histoire qui sort de l'ordinaire qui va au-delà du récits, Que l'on peut utiliser dans le quotidien. Un appuis pour distinguer ses états, ses émotions. Un style graphique magnifique qu'on ne se lasse pas d'admirer et qui emmène le lecteur dans ces émotions. Une magnifique découverte. On attend la suite avec impatience!!!
1977 toujours
Et Cosey dessine et dessine encore. En début d'année était publié le 1er tome de la saga, voici le second, suite du premier, publié en fin de la même année.
Sous ce titre magnifique, voici une histoire de guerre toujours magnifiée dans les grands espaces tibétain. Cosey utilise ses pinceaux pour écrire visuellement son histoire. il le fait dans la continuité de ce qu'il nous a offert dans " Souviens toi, Jonathan.."
Et Cosey se cherche aussi. Ici, son histoire se faufile entre extraordinaire et fantastique. Et ce sera la première fois dans les œuvres de l'auteur. Ce n'était donc pas le bon chemin car il y en aura guère d'autre. Les rebondissements sont nombreux et le final un peu poussif afin d'obtenir une conclusion qui, elle, clôture magistralement le diptyque : Jonathan est un personnage apaisé et le sera désormais toujours.
Alors que son style graphique évolue en douceur et qu'il réfléchit encore aux choix scénaristiques qui lui ressemblent, Cosey développe ici l'art de construire ses personnages et la sublimation du détail. Ici, les protagonistes sont bien plus en finesse (même s'ils manquent encore de profondeur) que ne l'étaient celles et ceux du tome précédent. la construction des personnages seront bientôt la force narrative de l'auteur.
Cosey se cherche donc en dessinant encore et encore. Et suivre sa quête au fil de son œuvre pour un lecteur est assez jouissive. cet album en est une preuve: On y ressent les doutes, les erreurs commises pour faire évoluer l'histoire et malgré tout, ce second tome est d'un plaisir fou à lire!
1977
Cosey quitte Derib avec qui il a appris le métier. Cosey a de la chance. Derib est déjà un géant du 9ème art qui l'incite à créer sa série. Tout deux auront le souci du cadrage et du paysage, tout deux considèrent la narration visuelle plus pertinente aux dialogues. Leur amitié demeurera. Alors que Derib se lance en 1974 dans la série Buddy Longway (alors que Yakari et Go West ont déjà commencé depuis 5 ans), Cosey entame la création de son double fantasmé dans un univers tibétain qui l'est tout autant. Cosey ne se documente que très peu. il se laisse aller à ses pulsions créatrices.
Et, aussitôt, Jonathan devient une référence dans le journal Tintin. Le héros, comme Buddy Longway, est un pacifiste, un anti héros sur qui l'histoire se passe mais qui n'est pas acteur véritable de son destin. Il est un témoin privilégié même si, dans cet album, il est à noter moult rebondissement contrairement aux albums futurs qui privilégieront les ressenties à l'action.
Et, aussitôt, le lecteur est happé par cette narration quasi silencieuse ou les grands espaces sont sublimés par des cadrages qui permettent d'oxygéner plus encore le visuel. le tibet de Cosey est superbe, grandiose par des couleurs bleutés et ocres. Et le "Blanc Cosey" déjà apparait.
Bien sûr ici, tout débute. Rien n'est encore véritablement maitrisé. Nous sommes dans sa première période. Les corps et les visages des protagonistes sont au scalpel. Mais là encore, Cosey sait utiliser les ombres et les contrastes pour effacer les défaillances de trait novice.
Et Saîcha est si belle.
J'étais passé à côté à l'époque et je découvre finalement à l'occasion de la sortie de cette intégrale. Un bijou ! Un enchantement !
Un western du froid façon Dersou Ouzala ou Jeremiah Johnson. Une ville comme l'auteur aime (aimait, snif) les décrire, ancrée dans le monde réel mais dans un lieu géographique imaginaire, un peu glauque et vaguement mystérieuse ; une ode à la nature, au spirituel ; le progrès, inexorable mais pas toujours positif ; des personnages contrastés, bons ou mauvais mais souvent complexes voire ambigus, un personnage central attachant mais parfois sans pitié ni scrupules, et un aigle-narrateur monstrueux. Bref un scénario bien campé, avec un zeste d'ésotérisme (chamanisme plus précisément) mais point trop, une ambiance prenante.
Mais surtout des dessins pour lesquels il faudrait enchaîner les superlatifs, parfois un peu style Canardo pour la ville, les hommes et leurs réalisations, mais plus versant Syberia pour les paysages et les animaux magnifiques.
L'occasion pour moi de rendre hommage une dernière fois à cet auteur de BD complet (scénariste, dessinateur, coloriste) mais qui avait aussi su se faire une place respectée dans le monde du jeu vidéo. Salut l'artiste !
Ok, le scénario est indigeste. D'accord, on peine à arriver à la fin de l'histoire tant les rebondissements sont sans intérêt, abracadabrantesques voire même incompréhensibles. Bon, le scénariste, depuis la sortie de l'album, a disparu des radars et ça, c'est pas plus mal peut être.
Mais il y a le dessin "première époque" de Cosey qui en aura trois dans sa carrière et ça c'est choupinou. Bon, il se foule pas des doigts, le Cosey. Les décors sont au rabais. Il faut voir la capitale du pays perdu! Trois pauvres maisons au milieu d'un désert de paysage. Mais, moi, j'aime bien ce Cosey "première époque" car toute la moelle de l'auteur pointe déjà son bout de nez: la recherche du cadrage, l'utilisation narrative des couleurs entre autres... Cet album respire les prémices d'une quête à raconter une histoire par le dessin. Et puis Clarence est sexy.
Bon, Cosey déteste l'album. Moi, j'y vois plutôt le début de l'un de mes auteurs préférés. Et Rien que pour ça, "Un shampoing pour la couronne" est bel et bien dans ma bibliothèque entre ses "Jonathan" et les autres chefs d'œuvre du maitre suisse.
Nicoby fait actuellement dans le roman graphique où il met en scène sa vie. J'avais lu l'année dernière l'expérience de sa famille par rapport au confinement. Il réitère en nous parlant de son métier et de sa mère atteinte par la maladie d’Alzheimer.
Cette œuvre semble faire le point sur sa carrière comme à la manière d'un bilan à un moment donné. Il nous présente ce qu'il a déjà fait par le passé au détour d'une conversation avec une femme ignorant qui il est dans une exposition. Pour ma part, j'ai acquis la plupart de ses œuvres comme par exemple « Nos ensembles contraires » ou encore « 20 ans ferme » que j'avais adoré sur des sujets plus sérieux et moins marrants.
J'aime bien comment il nous montre les dessous du milieu de la bande dessinée dont les jeune sauteurs semblent admirer la vieille garde qui a montré la voie dans les années 70. Le renouveau de la BD actuelle leur doit beaucoup car ils ont jeté les premières bases. Nicoby nous présente une pléiades de personnages divers existants dont le célèbre Patrice Lecomte ayant fait ses preuves au cinéma après s'être essayé à la BD.
Il y a certains auteurs que l'on va découvrir sous un jour nouveau qui ne sera pas forcément flatteur comme par exemple Davodeau. Certains ont en effet les yeux rivés sur le nombre de ventes ce qui n'est pas en soi un défaut mais c'est souligné assez subtilement par Nicoby qui semble régler ses comptes pour se démarquer. Il faut dire que ce dernier se décrit non pas comme une victime mais comme quelqu'un de facilement impressionnable qui multiplie les gaffes et qui ne semblent pas toujours très à l'aise.
Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé les 4 saisons de Nicoby qui nous fait partager son quotidien et son regard sur le monde. C'est toujours un plus même si c'est autocentré. A noter un final assez poignant quant à l'évolution des troubles cognitifs de sa maman.
J'ai trouvé cette œuvre assez sympathique malgré son côté trop disparâtre parfois. Humour et autodérision seront au rendez-vous pour partager un bon moment de lecture.
Un album de bande dessinée un peu curieux dont la lecture m’a paru très lassante à un moment.
Après un démarrage sympathique et plein de promesses, la narration se perd rapidement dans l’exposé de considérations historiques et techniques sur « les livres » que j’aurais finalement passées si les illustrations n’avaient pas été si réussies.
C’est un peu dommage pour un sujet qui aurait vraiment pu être traité de manière bien plus dynamique.
"Hudson Megalodon" confirme toutes les bonnes intentions qu'avaient affiché d'entrée "Manhattan Jungle".
Il se déroule dans une ambiance assez hollywoodienne et décomplexée, avec de l'action en Cinémascope et des rebondissements en cascades. Les personnages surjouent largement mais leurs répliques, même les plus lourdingues, restent ultra efficaces et adaptées au cadre.
Le clou du spectacle, lui, est assuré par les improbables dinosaures qui peuplent New York et bouffent tout ce qui leur tombe sous les crocs, surtout si ça ressemble à un GI !
Bref, ça peut paraitre n'importe quoi mais c'est super bien fait et ça marche à fond. Le scenario, précis et bien huilé, exploite à la perfection ce ton décalé qui permet constamment d'accrocher le lecteur avec un mélange détonnant d'humour et d'adrénaline.
Avec son dessin qui en met plein la vue et le rythme de dingue qu'il arrive à insuffler à ses planches, Eric Hérenguel est un de ces gars qui maitrisent tous les codes de la BD populaire, auxquels il sait ajouter ce truc en plus pour en faire un succès. On peut parier que ce sera le cas pour The Kong Crew, tant on devine intuitivement que cette série jubilatoire a le potentiel d'un futur Classique.
Je dois bien avouer que ce type d'humour assez corrosif n'est pas vraiment ma tasse de café. J'ai d'autres repères qui me sont bien plus parlants (du genre Fabcaro) et surtout qui arrive à me faire un peu rire surtout en ces temps difficiles pour chacun de nous tous.
Pour autant, il y a deux trois sketches qui sont sortis un peu du lot de cette succession de loufoquerie. Il est vrai que la couverture attire un peu par son côté très intriguant et langoureux.
A noter qu'on aura droit à tout les styles graphiques et qu'on passera de la science-fiction à la vie de tous les jours tout en lorgnant sur les super-héros également. Bref, un joyeux melting-pot !
Au final, je pense que cela peut plaire aux inconditionnels de Fluide glacial et de Goossens dont je ne fais pas partie et que j'assume en toute transparence.
4ème histoire pour l’ordre du bouclier et le sans faute continue. Si l’ordre de la forge touche parfois au sublime dans l’émotion et la création du mythe, le souffle épique est invariablement présent dans cette série. Certains se plaignent de scénarios proches du western, liés à des histoires guerrières dont la ressemblance à travers les contextes est inévitable. Cette fois, les variations me paraissent trop nombreuses pour faire des parallèles évidents.
La réflexion sur l’ordre est bien présente avec son impact destructeur sur les familles et les psychés (cf Volgrir). Le groupe est le plus ronchon jamais créé avec un verbe particulièrement agressif et argotique. Et pourtant chaque nain est énervant à sa manière, pour finir par nous toucher. La dynamique des combats n’est pas le point fort de l’album qui affiche cependant des monstres inattendus et joliment hideux.
La fin particulièrement sombre fait honneur à cette branche de la série moins adolescente qu’il n’y paraît et écho aux meilleurs albums des autres ordres. Nains assure deux séries brillantes qui font honneur à l’héroïc fantasy.
11ème tome de la série et probablement un des moins intéressants. Pourtant le scénario est implacable et les dessins magnifiques, mais la nostalgie n’est pas un art et je la réfute dans l’héroïc fantasy, dessinée ou non. On peut flirter avec les grands anciens, mais on se doit de toujours apporter du sang neuf aux lecteurs.
Le remake affiché d’une histoire de Conan vieillit mal et manque sérieusement de profondeur. Quant aux dessins, ils rappellent les brillants débuts de la bande dessinée de Fantasy, mais ne correspondent plus aux attentes des lecteurs selon moi.
En conséquence tout le sel de la série disparaît : l’orcitude de Kronan est difficile à percevoir derrière la présence spectrale du barbare le plus célèbre de l’histoire. Ses compagnons sont fades et la série ne s’intègre pas dans l’univers des terres d’Arran. La note est soutenue par des qualités intrinsèques indéniables, bien que trop datées.
Qu’est-ce que c’est bon !
Une explication détaillée de la création des contes au fil des âges, de leur évolution, de leur modernisation, du massacre qu’en a pu faire Disney, etc.
C’est instructif, super drôle, et très documenté (la biblio conséquente de fin de volume est étonnante pour une BD).
Un must de cette année 2021 et un must de la BD tout court.
Eh ben hobi wan 135 c'est pas gentil de massacrer ainsi cet album.
Pour avoir lu depuis longtemps la série asterix sans etre fan je ne partage pas du tout votre vision des choses.
Pour moi ferri et conrad ont parfaitement repris la série.
Il faut dire que les asterix canal historique n ont pas été toujours fabuleux et question machine à cash ils en connaissaient un rayon les ancêtres uderzo et goscinny .
Il faut donc prendre cet album pour ce qu'il est
Une suite fidèle avec scenario et dessin de bonne facture .....
Edika dans toute sa splendeur. Son univers, ses histoires qui déraillent et nous entraînent de plus en plus vers l'absurde. Jubilatoire!
J’aime bien ce style un peu science-fiction et voyage dans le temps qui frôle le surréalisme, voire l’absurde.
Tombé un peu par hasard sur cette bande-dessinée, j'ai par la suite découvert qu'il s'agissait de l'adaptation d'une saga littéraire à succès pour adolescent, à l'image de Hunger Games, le Labyrinthe et autre Divergente.
Ce premier volet ne perd pas de temps et envoie notre héroïne dans l'espace en quelques planches, tout en lançant plusieurs intrigues impliquant plusieurs personnages sur Terre comme dans la station spatiale.
Les planches sont de toute beauté ! Que cela soit au niveau des expressions faciales, au niveau des couleurs ou même du rendu général, les planches sont très agréables à admirer.
Thématiquement parlant, cette œuvre entend critiquer les médias de masse, l'hypocrisie qui en découle, la télé-réalité de façon générale, les rencontres en "speed-dating"...
Reste à voir comment les auteurs vont gérer tout cela sur la suite, tout en maintenant l'intérêt du lecteur. En effet, vu qu'il s'agit d'une adaptation pour ado, certains éléments de l'intrigue sont un peu téléphonés voire clichés et certaines ficelles sont aussi grosses que des cordes d'amarrage. J'attends enfin un peu plus de développement au niveau des personnages principaux.
La BD à avoir
rien à en dire, il faut la lire (consulter/voir/regarder/écouter/vivre) pour comprendre
de la poésie à l'état pure
Avis portant sur la série (et quand je vois l’avis d’Erik67 je me dis, une fois n’est pas coutume, que nous n’avons vraiment pas du tout les mêmes goûts…) :
Après des années à entendre parler de cette série, j’ai emprunté la collection complète à la bibliothèque et j’ai tout lu en quelques jours - donc découverte d’une traite.
Tout le problème des séries construites au fur et à mesure est le maintien de la cohérence scénaristique et graphique tout au long des années… et ce n’est pas évident, la preuve ici.
Je dirais que les trois premiers tomes proposant un polar avec un peu de fantastique juste saupoudré étaient très alléchants. J’accrochais vraiment et je me disais alors que cette série allait être incroyable.
Mais les tomes 4 à 6 commençaient déjà à partir un peu loin dans le fantastique, du moins à mon goût. Je trouve que l’on perdait le côté enquête pour partir vers un aspect plus « l’humanité est manipulée depuis la nuit des temps, tout était écrit, etc. » et j’ai trouvé cela un peu facile et peu intéressant.
J’ai néanmoins poursuivi avec le deuxième cycle. Une nouvelle fois les 3 premiers tomes (7, 8 et 9) proposaient une forme de polar, l’histoire se plaçant 7 ans après les révélations fantastiques et fantaisistes du tome 6.
Mais de nouveau la fin du cycle, surtout le tome 12, m’ont paru vraiment alambiqués et très faciles, comme si les auteurs avaient eu du mal à proposer quelque chose de mieux construit, comme si rien n’était prévu dans le cycle 1 et que seul les aspects financiers expliquaient une poursuite de la saga.
Enfin, le troisième cycle devient très vite n’importe quoi. Encore un gap de 7 ans, des personnages incohérents par rapport aux autres cycles (Nivek et Debra notamment)… et surtout une fin qui tombe à l’eau. Je rejoins tout à fait les avis de « tout ça pour ça ? » quand on finit le tome 18.
Je ne regrette pas la lecture, puisqu’elle ne m’a rien coûté. Mais si j’avais investi dans l’intégrale j’aurais été déçu je pense…
Dommage le projet de départ était alléchant mais une bonne idée ne fait pas une bonne série en 18 tomes ! Sans compter les spin-off.
Encore un bon opus. Pas grand chose à rajouter : Goscinny et Uderzo sont très inspirés et ça se ressent tout au long de cette aventure, rythmée et drôle !
Suite des aventures de la "Strange Academy" de Scottie Young dessinées par Umberto Ramos.
J'avais bien accroché au premier tome qui offrait de magnifiques planches avec une colorisation remarquable. Cette suite est dans la lignée du premier volet avec une alchimie entre les personnages qui fonctionne toujours aussi bien. Les relations sont davantage développées tout en restant dans un ton très "teenage".
Je vous conseille cette suite si vous aviez aimé le début, cela permet une petite pause rafraîchissante entre deux lectures à l'ambiance plus sombre ou mature.
Un album bourré d'humour avec de bons gags et une histoire qui se suit avec délectation. Les dialogues sont très drôles et les graphismes magnifiques. Un bon cru !
Digne suite du tome 1, toujours aussi bon.
Je recommande, à lire et à relire.
Pour le coup les versions couleur et N&B sont toutes les deux superbes. on dirait deux bd différentes tellement ça change l'ambiance.
la version couleur est pétillante et pleine de folies
la version N&B est plus classique et davantage livre d'art et de collection.
Les 2 versions sont complémentaires, bon ok je suis fan!
Je suis fan...
J'ai lu ce tome 1 à sa sortie, il m'avait laissé une bonne impression dans le temps.
Aujourd'hui je reprends la lecture de la serie et quel plaisir.
je ne me souvenais plus qu'il y avait autant d'actions, de dialogues truculents et de détails sympathiques cachés dans les dessins.
QUE C'EST BON !
Et non ce n'est pas qu'une BD pour ados pré pubère comme un membre l'a écrit, c'est une bonne vraie bd de fantaisy, avec un Y
La qualité du scénario ainsi que les nombreux retournements de situation valent à cette aventure sa légitime popularité auprès du public. C'est une incontestable réussite graphique et narrative.
Comment ? Que deux étoiles pour un digne roman d'Agatha Christie adapté en bande dessinée ? Est-ce un sacrilège ? Cela traduit juste le ressenti d'une telle lecture où j'ai été vidé après des hypothèses de meurtriers les plus abracadabrantesques dans une sorte de surenchère au crime parfait et indécelable par le commun des mortels.
Certes, c'est bien dessinée et les personnages étaient parfois assez sympathiques comme par exemple l'assistant d'Hercule Poirot. Mais bon, l'intrigue et ses multiples rebondissements à outrance ont eu raison de ma patience. J'ai pas pu tenir la route sur la distance.
Le crime du golf me semble beaucoup trop alambiqué à la lecture. Je n'ai pas retenu grand chose et je suis sorti totalement épuisé d'une telle enquête. Je ne pense pas que ce soit l'objectif premier d'une bande dessinée.
Tome 29 des elfes avec la dérive rouge. C’est la première branche elfique qui ne répond à ma connaissance à aucune référence du canon elfique à travers la littérature ou les jeux de rôle. Personnellement cela attise d’autant moins mon intérêt que les rouge étant éteints, leur culture n’existe plus et l’histoire ne peut la développer (pour le moment).
Ce centre d’intérêt absent, le groupe de personnages est de plus malheureusement assez monochromatique avec la dureté sardonique de Turuk et la dureté pragmatique de Lea’saa. Seule la jeune cartographe apporte de l’humour, mais peu de profondeur.
Un scénario limité à une excursion en terres d’Ogon n’apporte pas de satisfaction supplémentaire. Quelques scènes d’action peinent à sauver l’ensemble de l’ennui.
Bref j’avais détesté, et puis je l’ai relu. Les frustrations d’alors ont cédé la place à une certaine tendresse. La fin ouverte haletante avec des points d’interrogation variés est une première source objective de satisfaction. En fait on a un album de transition (géographique bien sûr mais aussi en terme d’intensité), énervant en l’absence de suite publiée, mais plutôt divertissant, comme un voyage contraint qui s’avère exotique et prometteur.
Une histoire brouillon qui finit en queue de poisson, un pseudo-triangle amoureux qui n'a pas sa place dans Spirou. C'est simplement nul.
Ah non là c'est difficile....
le dessin est mauvais, pale immitation de tardi en loupé
le scénario est bon ça sauve l'album
Ah que c'est bon, on en redemande des comme ça...
Des dessins en noir et blanc supers agréables qui apporte beaucoup pour l'ambiance.
ça donnerait presque envie de fumer une pipe en écoutant du blues dans un recoin perdu du salon...
Des dialogues avec du punch, un vrai scénario.
UNE VRAIE BANDES DESSINÉES
Très bon album, je retrouve l'esprit des premiers tomes.
le scénario et les dessins sont parfaits, un vrai burma a lire près du feu en écoutant du jazz.
il manque juste une pointe d'irrévérence pour passer à 5 étoiles.
Série indispensable, incontournable. Jacques Martin était un géant qui nous manque terriblement. Pour moi, les meilleurs albums se situent entre le 2 et le 15, le top du top étant Les Légions perdues et Le Dernier spartiate où Jacques Martin, alors en pur état de grâce, se surpasse.
C'est un titre assez original car cela se passe dans la région du Primoré dans l'extrême-Orient russe près des frontières de la Chine et de la Corée du Nord où il y a de grandes entreprises forestières.
On apprendra qu'il y a un fort déboisement plus important encore qu'en Amazonie alors que les yeux du monde entier se concentre actuellement sur le Brésil. La Russie n'ira pas de main morte avec ses forêts sibériennes comme on le verra dans cette oeuvre.
Dans un contexte de lutte entre mafia locale, brigade forestière et écologistes militants, un tigre de Sibérie sème la pagaille après avoir été victime d'un chasseur. C'est inspiré d'une histoire vraie qui fait froid dans le dos.
J'ai bien aimé le ton résolument moderne sur les enjeux écologistes actuelles pour la protection de la nature. Le dessin s'inscrit à merveille pour nous faire ressentir le froid et les émotions de ces habitants vivant dans des conditions climatiques extrêmes.
On a hâte de découvrir la suite et fin dans le second tome en espérant le même niveau.
Benoit Dahan serait-il un génie? Je ne m'attarderai pas sur l'intrigue ici, mais je passe juste pour dire que j'ai rarement lu des BD aussi bien écrites, avec un français aussi impeccable, où l’imagination dépasse l'entendement, que celles de Benoit Dahan. D'ailleurs, je recommande très fortement le Psycho-Investigateur du même auteur si vous aimez le style, pour le même genre d'histoire avec une touche fantaisiste en plus.
Dans une entrevue accordée à la chaîne Youtube Sher[UN]Locked, Cyril Liéron mentionne qu'ils sont des amoureux de l'ère victorienne et de tout ce qui a trait à Sherlock Holmes. Ça se voit. L'époque fait craquer les coutures de partout, ça dégouline de clins d’œil aux histoires de Sir Arthur Conan Doyle, et l'histoire a été méticuleusement créée avec respect pour l’œuvre originale. C'est intelligent, c'est divertissant, c'est beau. Un véritable délice.
Léger bémol pour le message qu'ont voulu faire passer les auteurs, par contre. Dans la même entrevue, Liéron souligne qu'ils voulaient dénoncer des travers de l'époque et pas seulement écrire un polar. Mais à quoi ça sert? Même si je crois qu'ici à peu près tout le monde va être d'accord pour, par exemple, condamner les pratiques abjectes qui se pratiquaient à l'époque, ce ne sera pas nécessairement toujours le cas si dans de futures histoires d'autres sujets sont amenés. La société occidentale, européenne, francophone ou même française n'est pas un gros bloc monolithique où tout le monde pense de la même manière. Heureusement, les auteurs évitent de tomber dans l'anachronisme quant aux réactions et personnalités des personnages. Ils évitent aussi la lourdeur qu'injectent certains auteurs à leurs histoires lorsqu'ils veulent faire passer des messages, et on peut apprécier l'effort fourni pour que les personnages demeurent ancrés dans leur époque.
Autrement, rien à redire. Un véritable petit bijou de la bande dessinée. À lire et vivement la prochaine enquête!
Pari réussi pour Tiburce Oger... Et oui ! Mener à terme un projet aussi monumental était inespéré. Réunir 16 fines gâchettes du western sur papier pour mettre en image son rêve américain, afin de raconter la grande Histoire des Etats-Unis sur 175 ans à travers 14 récits. Ce n'était pas gagné d'avance !
Le récit commence par sa conquête entre les colons Anglais et les Amérindiens, et poursuit avec les pionniers de ce grand ouest américain : les trappeurs, les cowboys, le Pony express, pour finir avec la guerre de sécession, les guerres indiennes, la quête de l'or noir, puis la révolution Mexicaine . Jusqu'à la désillusion de ce fameux rêve américain...
Les grands thèmes qui sont traités : guerre civile, racisme, esclavage, extermination des amérindiens, reflètent les cicatrices profondes de cette Amérique d'aujourd'hui... la vérité n'est pas belle à voir finalement.
Tout cela tient la route grâce à un scénario intelligent; chaque récit peut se lire indépendamment, mais aussi l'ensemble est unis grâce à un fil conducteur qui est une montre. Symbole d'espoir et de ce temps qui passe trop vite pour chaque possesseur, une sorte de porte malheur.
Une belle réussite !
Merci à tous ses grands auteurs d'avoir réalisé le rêve d'un homme, et chapeau bas à ce spécialiste de l'Amérique : Monsieur Tiburce Oger. Bravo à vous !
Voila une des meilleures séries comiques " franco-belge " , pas assez reconnue , mais très bien dessinée et toujours pleine de rebondissements inattendus , comme dans cet excellent numéro !
Une adaptation de la Dame-Blanche en plein cœur de la Suède.
Un album qui s'attarde sur la fixation du personnage principal Marcus, qui a eu le malheur de croiser le chemin de cette mystérieuse femme. Le héros n'aura de cesse d'essayer de la retrouver voire de prouver son existence.
Une histoire bien construite.
après un 1er cycle très agréable à lire et une véritable histoire , ce tome de ce 2eme cycle est étonnamment en dessous et on tourne les pages en ce disant oui mais non ..
Bien sûr, il y a un coté comique dans l'enchainement de catastrophes de plus en plus improbable.
Peut-être aussi cette ironie amère, que l'amour et les relations humaines se retournent aussi facilement qu'une chaussette, quand la survie est en jeu.
Mais pour le reste, je me suis senti devant un album trop générique, et je n'ai pas perçu assez de renouvellement.
Quelle déception, mais quelle déception !!!!!
L'histoire est creuse, vide et sans aucun intérêt.
Il ne se passe absolument tien du tout !
Coté graphisme, c'est pareil. Des planches aux grandes cases vident et au dessin approximatif, sans détails...
Mais qu'est ce qui c'est passé putain !! ??
Quand on voit la qualité du premier cycle, qui était véritablement un énoooooorme coup de cœur pour moi, on se demande comment on en est arrivé là !!...
En plus, difficile de dire si on démarre un second cycle ou si on a désormais à faire à une suite de One Shot.
Je ne comprend vraiment pas et je suis extrêmement déçu. Il y avait pourtant matière à faire un deuxième cycle aussi puissant et complet que le premier...
J'espère que les prochains albums seront eux à la hauteur...
Mon exemplaire, je l'avais trouvé aux puces de Saint-Ouen, sur un étal de fringues. Prix raisonnable. Quand je suis repassé, il avait été remplacé par un autre...
C'était avant les rééditions officielles (c'en fut peut-être la cause). Et j'ai connu le bonheur, celui dont nous rêvons tous, d'un être suprême qui nous dirait : "Il existe un un Tintin caché, tu ne l'as jamais vu. Et bien le voilà, il est à toi, lis-le !"
Hmmmm
Nos deux héros vagabonds Jed et Thany sur une route des Etats-Unis à l'époque de la grande dépression ne sont pas rendus sympathiques au premier abord où une jeune femme est tuée accidentellement.
Il faut dire qu'elle a réagit à coup de fusil pour le vol d'une simple tourte à la viande. Son mari, un flic irlandais, n'aura de cesse de vouloir se venger alors qu'il a également sa part de responsabilité dans ce terrible drame qui nous rappelle la législation américaine sur les armes à feu.
Du coup, on oscille entre le comique et la tragédie ce qui met un peu mal à l'aise le lecteur en peine de repères. Par ailleurs, il y a une certaine complicité entre nos deux compères dont l'un semble poursuivre un rêve impossible d'atteindre une ville paradisiaque pour les sans-abris.
Certes, il y aura une sorte de course poursuite mais également des moments de rencontre assez intéressantes comme celle avec la cour des miracles ou le cirque des monstres avec une ambiance très bohême. Cela manque parfois d'une mise en scène plus simple qui serait en cohérence avec le récit et l'intrigue principale.
J'ai tout de même bien apprécié le dessin qui est assez coloré mais qui reste précis dans ses décors et ses personnages.
Au final, une lecture plutôt sympathique même si parfois assez déjanté pour la poursuite d'une joyeuse chimère.
Intégrale des premières histoires de Hulk… Un côté vieillot rétro simpliste mais des découvertes marrantes, comme la première couleur de la bête, Rick Jones que je ne connaissais finalement pas, la Gargouille que je n’ai jamais revue…
Sympa de se plonger dans ces débuts !
Le livre dans le détail :
1. Hulk – 4/5
L’histoire est agréable à suivre, elle avance vite, elle est intéressante… Certes, elle ne s’appesantit pas sur la psychologie des personnages, ça va vite, mais on n’a pas le temps de s’ennuyer et la Gargouille est intéressante dans le principe.
2. L’invasion des hommes-crapauds – 4/5
Episode plutôt sympa, même si Hulk est un peu à pensée unique et relou, à force. Mais les Hommes-Crapauds n’hésitent devant rien, ça marche bien, c’est vif et intéressant.
3. Banni dans l’espace – 4/5
Plutôt pas mal, cette histoire… Il y a de la magouille pour que Hulk entre dans la fusée, de la nouveauté avec le contrôle de Rick, le tout avance bien… Agréable.
4. Origines de Hulk – 1/5
Aucun intérêt, on a déjà eu l’histoire juste avant, on nous la remet… Remplissage.
5. Hulk affronte le maître de manège – 4/5
Une histoire assez originale pour le méchant. Dans l’ensemble, je trouve qu’on ne sait pas trop quoi faire de Hulk (de monstre déchaîné, il passe à petit toutou obéissant) mais ça se suit sans déplaisir.
6. Le monstre et la machine – 3,5
Les choses évoluent, Rick commence à maîtriser Hulk… Intéressante base parce que Hulk gros méchant qui tape partout, c’est lassant.
7. Le gladiateur de l’espace – 4,5
Bien aimé cette histoire qui a une base solide et logique, sans réel nouveau vaisseau spatial. Les combats de Hulk sont variés… Réussi.
8. La belle et la bête – 3,5/5
Rien de réellement novateur dans cet épisode, un méchant, pression sur Hulk et victoire finale. Que de l’attendu même si ça avance bien.
9. Les hordes du général Fang – 2,5/5
Bof… On est entre le ridicule et l’anecdotique. Aucun pouvoir chez ce général Fang qui n’a qu’une armée. C’est donc tellement simple que l’histoire développe des choses inutiles (Hulk décide de prendre l’avion au lieu de bondir sur les lieux ; il est enfermé dans une cage pour à peine une page…). Ça meuble pas mal, dommage…
10. Le maître du métal – 4/5
Assez basique dans le déroulement (Hulk, méchant, bagarre, victoire), c’est plutôt les transformations plus ou moins réussie de Banner/Hulk qui sont intéressantes, nouvelles et mystérieuses… Et la création de la Teen Brigade…
Superbe histoire simple et tellement vraie, des personnages très attachant, et un dessin qui sied parfaitement à l'histoire à l'ambiance.
Ma foi, une bonne adaptation de Barjavel. C'est vrai qu'une fois qu'on a lu '' Kebek'' , inspiré du même roman, tout est forcément bon.
L'adaptation de Christian De Metter ne trahit pas le roman, ce qui est déjà appréciable. Retranscrit dans notre époque, avec notre actualité, ça passe très bien.
Au niveau graphique, Christian De Metter a déjà fait mieux. L'album, très sombre, même dans les scènes du monde d'Eléa, est parfois difficilement lisible. Pas sûr que sans connaissance du roman, on accroche. Mais le résultat est plaisant à lire.
Le bonheur de lire Gotlib dans sa période "grivoise". Toujours le trait précis et riche, avec le texte un peu ampoulé qui est sa marque de fabrique.
Quel bon moment j'ai passé à lire cette aventure sans cesse renouvelée de la rencontre de Gai-Luron et Belle-Lurette qui inexorablement se termine en bataille navale.
Il y a du Snoopy "torride" dans ce Gai-Luron là.
Découverte de la dernière sous-classe de mages : les élémentalistes. Ce titre compliqué et sombre relève le défi de garder la qualité élevée du précédent sur les nécromanciens.
Les dessins sont beaux, mettant en valeur les personnages. Ces derniers sont tous plus noirs les uns que les autres, ce qui change agréablement des tomes 1, 5 et 6. Cette dark fantasy, à peine allégée par le fantasque Orogarion, nous livre donc Arundill, une magicienne badass de très mauvaise humeur. Sa psyché rageuse est très divertissante et rafraichissante, on regrettera seulement un changement d’attitude (je viens pas en prison/je reste en prison) dur à comprendre.
Le style magique matérialisé par des pentacles orange évoque visuellement Dr Strange, ce qui n’est par contre pas positif. Sur le fond, cette magie variée (énergie, illusion, protection, homoncules, …) reste obscure pour le profane (quelle différence avec la runique ?), mais les duels fournissent un spectacle original et vivant.
Le scénario est peut-être le plus tordu de toutes les séries. Le découpage s’appuie sur des flash back qui freinent la dynamique mais permettent des parallèles séduisants (et sont justifiés par une amnésie) ou des diversions malignes (Orogam/Orogarion).
Un album riche qui se digère progressivement et bénéficie de l’omniprésence de l’ordre des ombres dans l’histoire, et donc de son inclusion au sein du « grand tout », pour obtenir cette belle note.
L'habitude s'installe mais tant mieux pour nous car encore une fois un album merveilleux riche en couleurs et que dire des dessins.
Par contre dans cet album il a mis moins de cases que d'habitude au lieu de 18 cases voir 20 il en a mit une douzaine donc le texte est légèrement plus grand.
Encore un album que je vous invite a lire.
Comme d'habitude un scenario qui tient la route et les dessins de Monsieur Martin qui vous invite a tourner les pages avec frénésie.
Sympa mais surfait. Bon, on sent bien qu'une bonne partie du succès de la série vient du fait qu'on est en plein dans le "politiquement correct" et l'idéologie dominante. Sur le fond, ce n'est tout de même pas extraordinaire.
Une bande dessinée comme je les aime. On y retrouve une galerie de personnages intéressants qu'on va sûrement apprendre à découvrir d'album en album.
Le concept de cette série de one shot est intéressant car il va permettre, à chaque tome et au hasard des enquêtes, d'aborder des époques et des endroits variés. Voilà qui devrait donner une belle diversité et une certaine originalité à cette série.
Le scénario de ce premier tome est immédiatement accrocheur dès les premières pages, et malgré la grosse pagination, j'ai dévoré l'histoire page après page. Je pensais qu'il me faudrait 2 ou 3 jours pour lire cet album, et je l'ai lu d'une traite du début la fin. L'alchimie entre Marc Levy et Sylvain Runberg marche à merveille.
Au dessin, l'impressionnant Espé assure, comme toujours, avec tout le talent qui le caractérise. Son style unique et efficace est le gros atout de cette série. Le connaissant uniquement pour des séries assez contemporaines, je suis curieux de savoir si les prochains albums vont lui permettre d'explorer d'autres époques.
La série le permet, et j'espère que ce sera le cas car je rêve de le voir dessiner des décors et des costumes auxquels il ne nous a pas encore habitué malgré son énorme bibliographie.
Son travail est impressionnant dans ce tome. Mention spéciale pour sa capacité à avoir dessiné des personnages si différents les uns des autres, évitant ainsi toute confusion. C'est rare qu'un dessinateur parviennent à différencier si bien ses différents protagonistes, et ici ils sont nombreux. On n'est jamais perdu et les personnages se différencient très facilement les uns des autres, si bien qu'on peut se concentrer sur la lecture et sur l'histoire.
Une très grande réussite, j'attends la suite avec impatience.
Je suis assez sensible aux personnes qui essayent un régime de manière désespérée. Avec l'âge, on gagne parfois quelques kilos trop superflus surtout en l'absence d'activités physiques et d'une alimentation déséquilibrée. Il est souvent difficile de s'en débarrasser. Toutes les expériences de personnes ayant été confronté à ce problème sont toujours intéressantes à découvrir.
Pour autant, le problème de cette femme Chadia était plutôt d'ordre assez intime à savoir avoir une trop forte poitrine qu'elle a voulu cacher en grossissant ce qui n'était sans doute pas la bonne solution. Il faut dire qu'elle a été la cible dès son plus jeune âge non seulement des remarques sexistes et obscènes des hommes mais également de la gente féminine en quête d'une norme. Samantha Fox ou Sabrina ne sont pas vraiment des modèles à adopter !
Fort heureusement, elle trouvera l'homme idéale et fondera une petite famille sympathique qui va la soutenir. Cependant, son combat va continuer sous un aspect que je ne connaissais pas vraiment. Cela va au-delà d'un quelconque régime et c'est là que cette œuvre devient singulière.
Bien entendu, le harcèlement sexuel et moral ainsi que la perte de confiance en soi seront abordés car c'est lié.
Le thème principal reste qu'il faut combattre les préjugés et le fait de nous ranger dans des cases. Je ne peux qu'approuver cette philosophie sociétale. Le tout est enrobé dans une bd plutôt intimiste mais non dénuée d'humour ce qui rend la lecture assez agréable.
Rien à perdre est un combat qu'il faut mener pour se sentir bien dans sa peau.
Avec le début de ce second cycle, les auteurs nous font comprendre qu'ils vont certainement sur au moins 5 cycles, un pour chaque contrée.
Les dessins sont toujours admirables, le scénario est toujours autant travaillé, il n'y a pas à dire c'est du beau travail : qui fait de cette série la meilleure du moment.
Je ne mets que 3 étoiles car j'ai trouvé ce tome d'ouverture moins percutant que l'ensemble des autres albums du premier cycle.
Depuis que j'ai acheté cette BD (ou roman graphique, si vous préférez), je la relis systématiquement chaque année durant le temps des fêtes. C'est devenu un classique de ma bibliothèque, et tout simplement l'une de mes BD préférées.
Attention, je n'ai lu et ne possède que la version originale anglaise, alors je tiens pour acquis ici que la traduction française ne gêne en rien le plaisir que l'on peut gagner de cette lecture. Si vous êtes à l'aise en anglais, je recommande que vous lisiez l'édition originale, évidemment.
Seconds, c'est l'histoire des 'si'. Ce que tout être humain s'est déjà posé comme question au moins une fois dans sa vie -- et si j'avais fait ceci au lieu de cela? Qu'est-ce qui aurait changé? Tout serait-il mieux allé? Aurais-je enfin eu la vie parfaite?
Notre héroïne, Katie, est blasée. Le restaurant qu'elle a mis sur pied, Seconds, bien perché sur sa petite colline, est très populaire chez les citadins, mais elle veut s'en ouvrir un deuxième. Un qui est vraiment à elle. Mais la restauration du vieux bâtiment coûte cher. Sa vie amoureuse poireaute également sur zéro. Son ex, Max, qu'elle recroise justement dans son resto, fait encore battre son cœur, mais tout est compliqué. Elle vit une amourette sans avenir avec un cuistot qui travaille dans ses cuisines. Et, comble de la malchance, une serveuse du resto se brûle sévèrement les bras avec de l'huile, alors que Katie traîne dans les cuisines. Katie se sent coupable.
Mais voilà, un esprit de la maison lui apparaît et lui offre un champignon. Elle n'a qu'à écrire son erreur dans un petit carnet, avaler le champignon, aller se coucher, et tada! Une nouvelle chance s'offrira à elle.
Ainsi commence la première révision. La serveuse qui s'était brûlé les bras n'est plus brûlée. Et Katie découvre d'autres champignons. Ainsi, d'erreur en erreur, de déception en déception, elle tentera sans cesse d'améliorer sa vie en la changeant. En lui imposant des révisions. Mais l'esprit des lieux la met en garde -- ingérer trop de champignons est une mauvaise idée. Katie ignore les mises en garde. Elle veut que tout soit parfait. Et à chaque nouvelle révision, de petits changements s'opèrent dans le monde autour d'elle. Les choses semblent devenir de plus en plus étranges...
J'ai déjà tenté par le passé de lire le grand succès de Bryan Lee O'Malley, Scott Pilgrim, mais j'ai moyennement aimé. Pourtant, dans Seconds, quelque chose m'accroche. L'humour est souvent très drôle, avec beaucoup de sarcasme et d'ironie. Beaucoup d'expressions faciales qui en disent long sur l'émotion des personnages. Les personnages sont attachants, pour la plupart. Et ce basculement progressif vers l'étrange et le fantastique au fil des champignons ingérés me plaît énormément.
Le dessin, avec ses petits personnages aux grosses têtes, ne plaira pas à tout le monde. Moi, je le trouve parfait pour ce genre d'histoire. Et même si le récit a une portée universelle, le ton et l'ambiance demeurent très américains, ce qui pourrait empêcher certains lecteurs francophones de "connecter". C'est toujours intéressant de voir comment, même à travers la BD, la culture transsude et se ressent.
L'histoire se déroule pendant l'hiver. Les paysages enneigés sont beaux. Ça aide, pour l'esprit du temps de Noël. Si vous avez la chance de vivre dans un endroit où il neige l'hiver -- installez-vous confortablement devant un feu de foyer, enroulez-vous d'une couverture douillette, posez un bon chocolat chaud à vos côtés, et laissez-vous embarquer par cette aventure magique!
Depuis que j'ai acheté cette BD (ou roman graphique, si vous préférez), je la relis systématiquement chaque année durant le temps des fêtes. C'est devenu un classique de ma bibliothèque, et tout simplement l'une de mes BD préférées.
Attention, je n'ai lu et ne possède que la version originale anglaise, alors je tiens pour acquis ici que la traduction française ne gêne en rien le plaisir que l'on peut gagner de cette lecture. Si vous êtes à l'aise en anglais, je recommande que vous lisiez l'édition originale, évidemment.
Seconds, c'est l'histoire des 'si'. Ce que tout être humain s'est déjà posé comme question au moins une fois dans sa vie -- et si j'avais fait ceci au lieu de cela? Qu'est-ce qui aurait changé? Tout serait-il mieux allé? Aurais-je enfin eu la vie parfaite?
Notre héroïne, Katie, est blasée. Le restaurant qu'elle a mis sur pied, Seconds, bien perché sur sa petite colline, est très populaire chez les citadins, mais elle veut s'en ouvrir un deuxième. Un qui est vraiment à elle. Mais la restauration du vieux bâtiment coûte cher. Sa vie amoureuse poireaute également sur zéro. Son ex, Max, qu'elle recroise justement dans son resto, fait encore battre son cœur, mais tout est compliqué. Elle vit une amourette sans avenir avec un cuistot qui travaille dans ses cuisines. Et, comble de la malchance, une serveuse du resto se brûle sévèrement les bras avec de l'huile, alors que Katie traîne dans les cuisines. Katie se sent coupable.
Mais voilà, un esprit de la maison lui apparaît et lui offre un champignon. Elle n'a qu'à écrire son erreur dans un petit carnet, avaler le champignon, aller se coucher, et tada! Une nouvelle chance s'offrira à elle.
Ainsi commence la première révision. La serveuse qui s'était brûlé les bras n'est plus brûlée. Et Katie découvre d'autres champignons. Ainsi, d'erreur en erreur, de déception en déception, elle tentera sans cesse d'améliorer sa vie en la changeant. En lui imposant des révisions. Mais l'esprit des lieux la met en garde -- ingérer trop de champignons est une mauvaise idée. Katie ignore les mises en garde. Elle veut que tout soit parfait. Et à chaque nouvelle révision, de petits changements s'opèrent dans le monde autour d'elle. Les choses semblent devenir de plus en plus étranges...
J'ai déjà tenté par le passé de lire le grand succès de Bryan Lee O'Malley, Scott Pilgrim, mais j'ai moyennement aimé. Pourtant, dans Seconds, quelque chose m'accroche. L'humour est souvent très drôle, avec beaucoup de sarcasme et d'ironie. Beaucoup d'expressions faciales qui en disent long sur l'émotion des personnages. Les personnages sont attachants, pour la plupart. Et ce basculement progressif vers l'étrange et le fantastique au fil des champignons ingérés me plaît énormément.
Le dessin, avec ses petits personnages aux grosses têtes, ne plaira pas à tout le monde. Moi, je le trouve parfait pour ce genre d'histoire. Et même si le récit a une portée universelle, le ton et l'ambiance demeurent très américains, ce qui pourrait empêcher certains lecteurs francophones de "connecter". C'est toujours intéressant de voir comment, même à travers la BD, la culture transsude et se ressent.
L'histoire se déroule pendant l'hiver. Les paysages enneigés sont beaux. Ça aide, pour l'esprit du temps de Noël. Si vous avez la chance de vivre dans un endroit où il neige l'hiver -- installez-vous confortablement devant un feu de foyer, enroulez-vous d'une couverture douillette, posez un bon chocolat chaud à vos côtés, et laissez-vous embarquer par cette aventure magique!
Second album de la série que je lis et déjà la lassitude pointe. Bien sûr, ce quatrième tome est loin d'être mauvais, il a même d'honnêtes qualités, cependant il n'est finalement en rien remarquable et sitôt refermé, je me dis que je me suis sans doute trop emballé lorsque j'ai acheté trois tomes de la série d'un coup.
Il faut être sensible au graphisme d'Arnaud Poitevin, ce que je ne suis pas vraiment. Je ne suis pas séduit, et ce n'est pas la mise en couleur de Christophe Bouchard, aux teintes un tantinet "éméchées", qui me semble en mesure de lui rendre service. Bref, ce type de dessin doit remporter l'adhésion du lecteur pour pleinement fonctionner et je suis, en l'occurrence, assez mauvais public.
Quant au scénario de Régis Hautière, il est à l'avenant. Ces pérégrinations de l'équipe des Spectaculaires sont sympathiques mais répétitives et un peu attendues. Un jeune public y trouvera davantage son compte, c'est certain. Pour ma part, je reste sur ma faim.
Comme pour les précédents tomes de cette série Buck Danny classic, l'album se lit avec plaisir. Il est évident que pour les nostalgiques des aventures de ce trio de pilotes parues jadis chez Dupuis puis chez Novedi, on retrouve un peu le parfum des travaux d'Hubinon et Charlier.
Les six premiers albums parus dans cette collection classic avaient le formidable atout apporté par le dessin d'Arroyo. Malheureusement, il n'est plus aux commandes mais le dessin repris par Le Bras, honorable à défaut d'être brillant, parvient malgré tout à nous immerger dans cette aventure en Amérique du sud. Quelques problèmes de perspectives ou de proportions physiques dans les cases avec plusieurs personnages peuvent faire parfois tiquer, mais l'application du dessinateur à s'inspirer très fortement des planches d'Hubinon (ou de Bergèse) et surtout la belle mise en couleur de Ketty formaggio emportent l'adhésion pour apprécier cet épisode mouvementé.
Je m'attendais au pire avec ce changement de dessinateur mais je dois reconnaitre qu'au final la casse est limitée et c'est tant mieux. Car le solide scénario de Zumbiehl et Marniquet continue d'entrainer cette série toute en nostalgie vers d'agréables moments de lecture. C'est là l'essentiel.
note: 2,5/5
Bercé par Goldorak dans ma jeunesse, comme de nombreux "vieux" j'étais dans l’expectative pour cet album.
Beaucoup de talentueux auteurs sur cet album mais j'attendais le résultat avec inquiétude...
Allaient-ils réussir à me faire rêver à nouveau ou à me décevoir....
Le résultat est simple : un dessin sublime, un scénario à la fois nostalgique et moderne, des méchas sublimes, des combats dantesques, le trait des personnages respecté, la petite morale à la fin...
Au final, une bonne surprise et une bonne lecture.
Cette album sombre dans le mélodrame...
Terminé les manigances politico-financières avec le suspense haletant des premiers albums...
Cette album présente une banale histoire de vengeance plutôt fade par rapport aux précédents album.
Vite lu, vite rangé...J'espère que la suite sera plus intéressante...
Un one shot avec un bon dessin et un scénario classique.
Pas un album extraordinaire, une fin un peu rapide avec un méchant qui est vaincu un trop rapidement à mon gout mais l'album reste distrayant et j'ai retrouvé avec plaisir les différents personnages de cette saga.
On suit les aventures du club des 4 (troublions) enquéteurs (superzéros) que sont Pétronille, Félix, Eustache et Evariste plus l'inventeur cabotin Pipolet, toujours avec beaucoup de plaisir et on s'attache à eux de plus en plus. Leur parcours personnel et mystérieux nous est dévoilé à chaque album.
La joyeuse bande de bras cassés continue à nous faire rire bien malgré eux et leur nouveau adversaire est tout autant drôle car il s'agit d'un clown et de sa bande d'acrobates mais cette fois-ci leur intention est bien plus politique que leurs adversaires habituels (ce sont des anarchistes qui remettent en cause les idées bien-pensantes de la petite bourgeoisie Parisienne de cette époque, et revendique déjà le droit des femmes dans la société du début du 20ème siècle).
Les dessins d'Arnaud Poitevin sont truffés de personnages secondaires caricaturaux de célébrités tout comme les albums d'Astérix ou de Lucky Lucke et sont riches en petits détails de situations comiques. On voit bien là un clin d'oeil à ces grands dessinateurs que sont Uderzo, Morris, Maester...
Le nom des personnages est très inspiré aussi : après Arsène Lapin on a maintenant Rouilletabile... un hommage astucieux à notre littérature policière de la part de Régis Hautière.
Bref ça fonctionne bien et le rythme est trépidant. C'est drôle et l'intrigue est bien menée. J'aime ENORMEMENT !
Bravo à la bande des 3 bienfaiteurs : Hautière/Poitevin/Bouchard , et que le spectacle des Spectaculaires continue !
12ème tome de cette série originale, sans trame transverse, ni segment d’appartenance.
Cet album utilise une histoire très « walking dead » pour mettre en valeur les gobelins (accompagnés d’une demi-orque pour le visuel). De jolis surnoms personnalisent bien ces » messieurs » : Vermin, Pest, Stik, Mignon le mal nommé. Le groupe est décrit avec précision, avec des dialogues et des actions bien spécifiques, rendant chaque personnage intéressant. Pour autant, la dureté et la violence de ces 5 voleurs sont omniprésentes et assurent la crédibilité de leurs psychés.
Les dessins sont nets et précis (le visage de Mignon !) dans une coloration sombre parfaitement adaptée aux goules et aux culs verts. Comme souvent, les scènes de combat ne sont pas toujours claires mais la qualité des visages compense. La narration qui passe par les pensées de Pest permet des perles de frustration et de cynisme. Seule sa sensibilité un peu marquée flirte avec l’anthropomorphisme.
On a de fait la recette du succès de l’univers des terres d’Arran : culture spécifique, personnages attachants, histoire dynamique. Je constate avec un étonnement croissant que la série « orcs & gobelins », très correcte dès le départ, ne cesse de s‘améliorer. Le scénario un peu attendu limite la note.
De l'humour, de l'action, de bons gags. Tout ce qu'on aime dans un Astérix. J'ai trouvé le scénario plus réussi que le précédent. Les graphismes sont toujours aussi réussis. Un classique !
Ce n'est pas une BD de Lewis Trondheim (même si j'aime bien ce qu'il fait). C'est toute autre chose.
Histoire de sa compagne et de sa jeunesse irakienne, de cette culture qui est différente, touchante, et qui brutalement disparait sous les coups de butoirs de la folie meurtrière.
Histoire aussi de cette région initialement au carrefour de civilisations ancestrales et maintenant aux carrefours d'intérêts économiques, géopolitiques et d'ambitions qui la détruisent. Tout cela raconté à travers le prisme d'une vie personnelle.
BD touchante mais pas du tout larmoyante. Un grand plaisir de lecture.
Bon, comme toujours me concernant, c'est d'abord le dessin qui m'a attiré pour cette superbe BD : J'aime de plus en plus ce style que j’appellerai « réaliste mais sans excès » : Loin du style « Gros nez » (qui n'est pas un défaut lorsqu'il est choisi et assumé) mais sans excès car si c'est du beau voir très beau dessin, cela ne sombre pas dans un style « roman photos » comme ceux que lisait ma mère dans les années 70. (eh oui cela ne nous rajeunit pas)
Merci donc à Emilio pour ses très beaux dessins, Emilio, grâce à qui j'ai aussi acheté les enquêtes de Margot … Mais ceci est une autre histoire.
Le titre « Aimer pour deux » m'a laissé perplexe, il est aussi un déclencheur de mon achat... Titre bien trouvé que j'ai compris en refermant l'album à la fin de ma lecture (Eh oui je suis pas jeune et parfois lent à comprendre)
Comme le dit mon ami du seul avis déjà écrit sur cette BD : On va suivre le parcours amoureux de Monique, 20 ans, qui se retrouve plongée dans le Paris occupé de la Seconde Guerre Mondiale.
Et même si comme moi, avant d'acheter, vous lisez le résumé au dos de la BD, cela ne vous empêchera de passer un très bon moment de lecture.
J'y ai découvert que la vie des jeunes parisiens n'était pas si noire durant cette vilaine période de l'occupation. Pourtant vous y croiserai bien sûr quelques beaux salauds, et quelques drames aussi...
C'est une période de guerre et l'auteur ne nous l'épargne pas.
Il y a un avant-propos du scénariste, Stephen Desberg au début de la BD : je l'ai lu avant, logique. Mais vous pourriez le lire après comme parfois on fait, je vous conseillerai presque cette solution.
Je tiens à remercier M. Desberg, dont j'avais déjà lu nombre d'autre BD qu'il écrit, sans toujours faire attention. Oui c'est injuste, on se souvient plus souvent du dessinateur que du scénariste, mais je vous assure je change, et maintenant quand une BD m'a plu je cherche ce qu'on fait d'autre les 2 auteurs.
Je remercie donc M. Desberg d'avoir eu le courage de faire une BD avec cette belle histoire.
Et rassurez-vous M. Desberg , vos 3 principaux personnages adultes (je reste vague pour ne pas trop en dévoiler aux autres futurs lecteurs), sont de très belles personnes dans tous les sens du terme.
Oui cette histoire m'a touché, et je ne sais pas si cela peut se passer ainsi dans la vraie vie, mais moi je crois que oui : je vous crois M. Desberg.
Ce 2ème tome est beaucoup mieux que le précédent.
De la bonne SF à l'ancienne, un peu pépère mais dépaysante, avec des décors aussi beaux qu'efficaces et un rythme agréable. Quelques séquences marquantes viennent enrichir un scénario qui reprend du poil de la bête et annonce de belles surprises à venir.
J'ai toujours des réserves sur les personnages, un peu statiques et insuffisamment développés à mon goût. Mais ça n'amenuise pas l'impression de qualité qui se dégage de cet album.
J'ai pris un grand plaisir à le lire en tout cas. En bonus, la couverture est superbe !
Dur dur de tuer la vache à lait mais Messieurs, il va falloir penser à conclure cette série. Pas de scénario, juste un X-ième raid de bombardiers qui échoue face aux supers SS...
De la resucée, comme dirait Rocco...
Une bande dessinée qui se lit rapidement, faite pour un public averti, car l'univers est très sombre et vraiment dégoutant quelques fois. Les dessins sont vraiment bien, et terriblement immondes, ce qui rend vraiment bien avec l'histoire racontée.
J'ai pu lire le deuxième tome et en réalité, chaque tome présente un personnage de l'histoire, l'histoire avance et devient vraiment fascinante, avec les histoires qui entoure les personnages et comment ils voient les événements, on en apprend vraiment plus.
Aucun personnage n'est attachant dans ce premier tome, il n'y a pas beaucoup d'action, on commence la BD sans vraiment comprendre vers où on va. Mais l'intrigue est tout de même très prenante.
L'auteur Koren Shadmi dont j'avais grandement apprécié « Love Addict » et « Mike's place » ou encore « Le voyageur » récidive avec Lugosi qui raconte la vie du célèbre auteur de Dracula. Il est vrai que son nom m'était totalement inconnu. Pour moi, l'acteur du célèbre vampire des Carpates était Christopher Lee mais il ne sera pas du tout évoqué dans cette œuvre.
Il faut dire qu'on est dans une période des années 30 qui est bien antérieure à ces productions qui ont surfé sur la vague du succès. Visiblement, l'acteur d'origine et de nationalité hongroise s'est imposé à Hollywood dans ce rôle phare après une décennie de petits rôles divers. Par la suite, sa vie connaîtra des hauts mais surtout des bas jusqu'à la déchéance dans la drogue et la pauvreté.
Bref, on nous conte sa vie, son parcours, son ascension et sa descente aux enfers sans nous cacher son caractère parfois exécrable avec les femmes. Cela se terminait souvent en divorce. Il a été marié 5 fois pour la petite histoire.
On apprendra surtout qu'il avait refuser de jouer dans Frankenstein qui connut un succès très retentissant. Parfois, on peut manquer de flair. Pourtant, il ne sera sollicité que pour les films d'horreur dont il deviendra le porte étendard comme s'il était resté prisonnier du rôle de Dracula. Par la suite, il aura une grande relation de collaboration avec le réalisateur (le plus mauvais de tous les temps) Ed Wood dont on se souvient tous du film de Tim Burton joué par Johnny Deep.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé cette biographie car la vie de Béla Lugosi ne manque pas de charme, c'est un parcours assez atypique qu'on peut découvrir au travers de cette bd. Cela m'a également permis de faire connaissance avec cette figure du 7ème art qui fut également broyé par le système hollywoodien.
Ce nouveau cycle démarre à Alysandra, la florissante capitale de Lys, Terre du peuple primate. Un univers dépaysant, semblable à la Chine, très différent de l'ambiance minérale d'Angleon.
Autre nouveauté : l'intéressante féminisation de la société. La plupart des rôles-clés sont tenus par des femmes. Et cela semble tout à fait naturel et cohérent.
D'autant que les dialogues sont nettement moins bavards. La bonne idée est d'avoir remplacé les manigances de cour par la chronique d'un puissant clan mafieux au leadership affaibli par des luttes intestines et des gangs rivaux...
Plusieurs autres arcs narratifs secondaires s'entremêlent avec une belle fluidité et un découpage parfait.
Côté dessin, c'est toujours très bon.
Les costumes et décors, bien détaillés, apportent une crédibilité appréciable à l'ensemble.
Les personnages sont aussi très convaincants. Les faciès simiesques étant beaucoup plus proches des visages humains que des têtes de félins. Cela les rend plus expressifs, plus incarnés et charismatiques. On reconnait chaque protagoniste immédiatement, autant par son physique que par son caractère.
Avec ce renouvellement total des acteurs, du background et de l'action, il est juste étrange qu'il n'y ait, pour l'instant, aucun lien avec le 1er cycle. Mais cela s'annonce de bon augure. A croire que les auteurs ont pris en compte les remarques des lecteurs qui trouvaient qu'un trop-plein de discours politiques ralentissait un peu le rythme dans le cycle inaugural : le deuxième s'ouvre sur une promesse d'action tous azimuts.
Et franchement, bravo, ça commence très très bien !
30ème tome dans la meilleure série des elfes, mais son titre le plus faible. En effet le peuple des elfes noirs a bénéficié d’un traitement global de qualité : scénarios rigoureux et précis, analyse psychologique et culturelle de cette race mystérieuse, centrage sur un personnage à la fois représentatif et singulier : Gaw'yn, évolution de ce dernier au fil des tomes. Les dessins sont nets et les couleurs justes, apportant les combats les plus clairs de toutes les séries. Aucun des albums des elfes noirs ne peut certes prétendre au souffle ou à l’émotion de certains titres des elfes blancs ou sylvains, mais la série est cohérente, fiable et élégante. Aucune faille ne venait ternir son éclat, ce que tous les critiques ont mis en évidence, album après album.
Malheureusement, ce dernier (espérons-le pour le souvenir de cette belle série) album des elfes noirs voit des fissures lézarder son parcours parfait. Des dessins dégradés et des couleurs criardes apparaissent. Notre héros solitaire est affublé de deux elves limitées à un rôle caricatural de provocatrices et de chair à canon. Le scénario est limité sur bien des plans et nous achève avec un grand méchant ricanant et démesuré : il est à la fois vampire, loup-garou, premier elfe, surpuissant, quasi immortel, responsable de la création des peuples elfiques… Seule la description du mythe de la création des peuples elfes vient sauver ce titre d’une déception complète.
l histoire est de plus en plus tiré par les cheveux ...
les albums se succèdent et l histoire générale ne veut plus rien dire... quelle dommage pour une si belle série ;(
Bon scénario.
A noter le clin d’oeil à Jacques Martin / Giaccomo Martini page 7.
Un illustre peintre siennois qui passe plus de temps dans les tribunaux que dans son atelier !
Voici pour son 2 -ème tome un Alix encore plus en forme que jamais.
Dessins super rien à signaler on sent chez Martin bcp de documentation surtout pour les habits.
Vis-à-vis du scenario toujours ce petit problème répétitif a chaque page soudain, mais, tandis, puis, aussitôt Ces mots reviennent à chaque page mais bon pour moi les chefs d'œuvres ça n'excite pas...a part moi bien sur je rigole je rigole.
MONPLAISIR est une cité tentaculaire de 300.000 ha gérée par A.L.I.C.E, une intelligence artificielle omnipotente, et par le créateur de celle-ci, doux dingue solitaire. C'est un vase-clos voué à tous les plaisirs des 16 millions de visiteurs quotidiens qui viennent de toute la galaxie pour y profiter de leurs deux semaines de congés annuels. C'est là que Zach espère échapper à sa condition de fermier en intégrant les forces de police privées. Mais s'il comprend rapidement que lui aussi fait partie du spectacle, la haute idée qu'il se fait de sa mission va l'entrainer dans une histoire bien plus sérieuse et autrement plus périlleuse.
Derrière l'apparente frivolité d'un univers délirant et tout azimut sublimement mis en images par Roberto Ricci, Luc Brunschwig nous dépeint un monde glauque et sombre dans lequel une violence omniprésente le dispute aux atteintes à la dignité humaine. Le scénariste a mis du temps à faire naître ce projet, une première tentative en 1999 avec Jean-Christophe Raufflet (Urban Games - Les Humanoïdes Associés) ayant avorté. C'est sans doute un mal pour un bien lorsqu'on voit la qualité du dessin de la série éditée par Futuropolis. Ricci y déploie un talent rare pour allier la noirceur la plus profonde à une loufoquerie d'apparence, servant parfaitement en cela l'histoire. En effet, le lecteur entrainé au cœur de Monplaisir en saisit petit à petit les ressorts et les travers. De l'aspect comique et joyeux, la perception glisse avec un certain malaise vers la réalité d'un système autoritaire orienté vers le seul profit, quitte à sacrifier toute notion d'humanité.
Voici un récit qui mêle habilement le divertissement d'une lecture jubilatoire à la réflexion sur les orientations que pourraient bien prendre nos sociétés si nous laissons la technologie et l'avidité prendre le pas sur toutes autres considérations.
Ma note : 5/5
Un immense bravo à tous l'équipe des 5 Terres car ce tome 7 est une pure réussite !!!
On le sait tous, commencer un nouveau cycle n'est jamais évident et facile, car le risque de redondance est immense et on est jamais à l'abri de se planter et de perdre ses lecteurs .
Mais là ! Chapeau bas !! Quelle entrée en matière ! A peine ce tome 7 refermé qu'on en redemande tout de suite !
Cette manière de nous présenter chaque personnage telle une série TV est tout à fait dans l'air du temps et c'est très bien exécuté.
Les bases du scénario (voir des scénarios) sont posées et piquent avec brio notre curiosité.
Le dessin et le découpage sont toujours aussi magnifiques, voir même un cran au dessus du premier cycle. Dense, détaillé, rythmé et d'une belle finesse le coup de crayon de Jérôme Lereculey "colle" parfaitement avec l'histoire.
Les couleurs et les lumières ne sont pas en reste dans cet album non plus, le résultat est magnifique, un grand bravo à Dimitris Martinos pour ce travail d'orfèvre.
Bref, pas déçu du tout par ce tome 7 qui nous promet un second cycle des 5 Terres largement à la hauteur du premier.
Longue vie aux 5 Terres !!! ♥️♥️♥️♥️♥️
J'aime bien (sans être ultra enthousiaste non plus) les histoires de cet auteur, même si je place sa toute première au dessus de lot.
Cette histoire , du moins sa première partie, est dense, curieuse, étonnante à bien des égards, mais parfois un peu trop longue aussi.
De plus, j'ai toujours beaucoup de mal avec la colorisation de ses œuvres : elle est très froide, très fade, très photoshop de base. Et je n'aime pas ça du tout.
Plusieurs choses m'ont un peu décontenancé lors de ma lecture de ce bourdonnement d'un moustique. Au départ, on fait la connaissance d'Andréas Ferraris, l'auteur italien qui met en scène son premier récit autobiographique avec son épouse.
Or, il apparaît comme totalement immature dès les premières pages. Ce dernier veut cependant s'engager avec sa fiancée pour adopter un enfant puisqu'il y a des problèmes pour en concevoir un. Il est vrai qu'il y a sans doute mieux comme entrée en la matière.
Par la suite, il nous fera tout un cake parce qu'il a peur de l'avion et qu'il ne peut pas aller chercher sa fille adoptive en Inde dans ses conditions. Le pauvre, on le plaint vraiment !
Enfin, au moment de passer sa première nuit avec le nouvel enfant dans l'hôtel, il se rend compte qu'il a perdu sa banane où il avait tout ses papiers et son argent ainsi que les cartes bancaires. Je ne sais pas comment on fait pour perdre une banane attaché au niveau de la ceinture et le tout sans s'en rendre compte. Je dois dire que j'ai été plutôt scotché.
Et puis, et c'est le plus important car le sujet de cette œuvre, la petite fille âgé de 4 ans n'arrête pas de pleurer depuis qu'elle a trouvé des parents adoptifs car elle tenait à ses racines et à ses amis de l’orphelinat. Avez-vous déjà voyagé en première classe dans un avion où durant dix heures un enfant n'arrête pas de pleurer tout le long du voyage et qu'il n'y a rien à faire pour soulager cette douleur ? Pour ma part, cela ne m'a pas vraiment donné envie d'adopter un enfant. Je ne sais pas quel était l'effet recherché. Je suis sans doute un peu dur mais cela traduit mon sentiment de départ.
Maintenant, je sais que c'est une épreuve pour l'enfant de devoir tout quitter pour une nouvelle vie. On verra une scène hallucinante où un hindou inconnu au bataillon s'approche de l'enfant pour lui parler dans sa langue maternelle alors qu'elle est avec ses nouveaux parents dans la rue pour lui dire « n'oublies jamais d'où tu viens !». Devrait-on les laisser dans le pays et ne pas les ramener en Europe ? La question légitime mérite d'être posé.
Le bourdonnement d'un moustique est le brouillage de communication entre des personnes de cultures différentes. C'est une étape assez difficile à surmonter mais au final, quand il est dépassé, la véritable joie d'une famille peut alors se percevoir et se dire que cela valait quand même le coup.
Au final, j'ai plutôt bien aimé car c'est un sujet peu abordé et sans doute très difficile à aborder. J'ai apprécié l'honnêteté de la démarche également. Il y a eu beaucoup de tristesse mais pour un résultat qui en valait la peine.
Super album ! Beaucoup de travail sur les illustrations qui sont magnifiques ! Un des meilleurs album de la série
Pour son premier tome je dois dire qu'il est très réussi tant au niveau dessins, que la couleur et du scénario .
Les dessins ils sont sublime les visages, bâtiments architecturaux ou encore les paysages.
Le petit hic c'est Alix!
Intrépide certes mais, un peu de trop sur 64 pages il a failli mourir 64 fois je grossi un peu le trait naturellement...pour moi c'est le point faible du scenario il est trop héros ,il a trop la bougeotte, il est bourré de bons sentiments est bon prince, loyal voilà un homme qui n'as aucun défauts dommage qu'il n'a pas un peu d'humour.
Pourtant Jacques Martin a fait toutes sa jeune carrière et plus en Belgique son père est Français et sa mère est Belge il aurait du au moins avoir 50% d'humour.
Un épisode tout à fait plaisant à lire, les auteurs que je ne connaissais que de nom m'ont agréablement surpris, pour moi l'un des tous meilleurs opus de la série.
Le petit dossier de Patrice Louinet à la fin est juste top pour éclaircir la création de l'oeuvre original.
L'intérêt que suscite les prochains épisodes est relancé.
Servais nous ressert les mêmes fables écologistes depuis des années sur le même créneau. Et pourtant, on continue à le lire car c'est malheureusement toujours d'actualité avec une destruction de la nature qui s'accélère au rythme de la pollution industrielle.
Il y aura une certaine audace à nous présenter des personnages qui traversent les siècles pour nous raconter comment le loup qui avait une certaine place dans le cœur des hommes est devenu à un moment donné son pire ennemi.
Le trait du graphisme est toujours aussi fin et délicat. C'est un véritable bonheur de découvrir ces pages.
Cependant, on voit bien que l'auteur essaye d'aller plus loin en nous contant les risques du progrès industriel qui détruit la nature et par conséquent les loups.
Il est dommage que ces personnages soient aussi manichéens dans leur présentation comme le méchant de service qui jette son dévolu sur notre héroïne Ambre qui défend la cause des loups. Les tenants d'un certain modernisme risquent de tiquer malgré tout.
J'aime toujours Servais malgré une certaine naïveté qui cache pourtant une vérité bien cruelle sur le sort de notre monde si on n'y prend garde.
Dans ce contexte, le lien entre l'homme et le loup doit être absolument conservé. Tant pis pour les troupeaux des bergers ! On ne regardera plus le petit chaperon rouge de la même manière. Dis grand-mère, pourquoi as-tu de grandes dents ?
Saviez-vous que le mot 'ange' est épicène? Cela désigne soit un mot qui n'existe qu'au masculin ou au féminin, soit un mot qui reste pareil au masculin ou au féminin. Le mot 'ange' est du premier type. Il ne se dit pas au féminin. "Une ange", ça n'existe pas. C'est *un* ange, que l'ange soit de sexe masculin ou féminin!
Bon, les entorses à la langue dans la littérature, il y en toujours eu, mais celle-ci me dérange parce qu'elle semble émaner d'une incompréhension du langage plutôt que d'une volonté de créer. D'ailleurs, le scénariste lui-même semble avoir de la difficulté avec, puisqu'à la page 31, un personnage traite soudainement notre héroïne d'ange correctement : "Et toi, tu es un ange."
Parfois, ça semble moins grave. "Une androïde", "une elfe" -- mais il demeure que ces formes ne devraient pas être utilisées. Si un jour un scénariste met en scène une marmotte de sexe masculin, l’appellera-t-il "un marmotte"? "Je suis LE marmotte que vous attendiez!" Mickey Mouse est-il UN souris parce qu'il est masculin?
Saviez-vous que le mot "digital" en français ne renvoie qu'aux doigts? Dans le sens de "numérique", c'est fautif. Cette faute est tellement répandue qu'elle me rend fou, mais passons. À la page 6, nous avons la bulle suivante : "Mais la connexion directe à travers les capteurs digitaux est 150 fois plus rapide." J'ai tout de suite cru à une erreur, mais en observant, je me suis rendu compte qu'elle captait effectivement les souvenirs avec ses doigts. Incroyable! Le mot digital est bien utilisé, ici. Mais il porte à confusion puisque le sujet est un androïde. Pourtant, si cette erreur ne s'était pas infiltrée dans la langue moderne (mot calqué sur l'anglais 'digital', soit dit en passant), informatique ou pas il n'y aurait pas d’ambiguïté.
Sinon, le scénario est correct. J'ai trouvé les phrases saccadées un peu étranges. L'album se lit très rapidement. La finale arrive trop vite, comme si l'auteur avait manqué de pages. L'idée est bonne, mais le développement de l'histoire laisse à désirer. Pas le pire album de la série, mais pas particulièrement bon non plus.
Pour terminer, la phrase suivante, page 51 :
"Si j'étais cynique, je dirais que quelque part, ils sauvent des vies car on sait combien les guerres de décolonisation font de victimes..."
Hein? L'éradication de planètes entières coûte moins cher en vies que les guerres de "décolonisation"? J'ai dû louper quelque chose.
Cet album tombe dans tous les écueils d'une mauvaise biographie : n'être qu'une page wikipedia illustrée (y'a même une allusion là-dessus à la fin de la BD) et n'être qu'un objet pour les fans.
Tout ce qui aurait pu être creusé pour aller au-delà de la simple information et créer un récit est évacué un peu rapidement. On nous annonce par exemple "la plus grande relation d'amour/haine du rock'n'roll", et puis en fait, bof, rien de plus, renseignez-vous tout seul.
Le summum c'est peut-être les pages de citations qui n'apportent franchement rien et la demi-page de noms de groupes qui ont été influencé par le Velvet. Heureusement qu'il y a une blague sur U2, sinon ça aurait été à hausser les épaules jusqu'au plafond.
Après, la BD reste sympathique, il y a quelques scènes cocasses.
Correct, sans plus
Le scénariste semble méconnaître l'oeuvre de Jacobs. ici il "ressuscite" un comparse d'Olrik tué dans un échange de coups de feu avec la police Egyptienne dans "Le mystère de la grande pyramide"! (Ben Youssef) au moment où les bandits tentent d'embarquer Mortimer dans une voiture. Il est clairement indiqué: "Youssef est atteint MORTELLEMENT" Le voilà donc revenu de l'autre monde pour finalement se faire avaler par un hippopotame. ..
13ème tome de la série la plus surprenante des terres d’Arran. Ce titre met en place une histoire à la fois sensible et politique tout en décrivant en profondeur la culture orque. Le scénario s’appuie sur la problématique éternelle de l’union des clans pour une race conflictuelle, violente et fière. Le sujet est captivant, pimenté de l’habituelle dérive du chef autoproclamé, Kor’nyr.
Les dessins sombres et précis fournissent la juste atmosphère de ce drame grec. Ils assument aussi parfaitement les habituelles scènes de combat indispensables à une histoire de cette série. Cette dernière a rarement atteint ce niveau de profondeur, notamment à travers le parcours psychologique du conseiller, Viil le mal nommé.
Il s’agit pour moi du meilleur titre d’Orcs & Gobelins, avec un final amer dans la lignée des tomes 7 (Braagam) et 8 (Renifleur). Il décrit avec passion la spécificité du peuple orc dans toute sa crudité, ajoutant une dimension émotionnelle à travers les doutes de Viil. Un lien avec d’autres éléments de l’univers manque pour atteindre la perfection. Incontournable pour les amateurs de la série.
La trame est assez classique pour un manga après en avoir lu des tonnes. Nous avons une jeune fille de 17 ans Mao Mao qui se retrouve dans un harem appartenant à l'empereur. Elle a été enlevé et vendu comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial. Elle va y exercer par la suite des activités d'apothicaire qui seront fort utile pour les tenants de ce palais.
On nous promets des manigances au sein de ce milieu assez feutré mais cela reste assez bon enfant dans l'ensemble. Certes, il y a les morts suspectes des princes nouveaux nés mais la découverte de la vérité ne sera pas ce que l'on pense communément.
C'est toujours intéressante de voir la vie en communauté dans ces lieux qui étaient coupés du monde et qui ont leurs propres règles comme par exemple la présence d'eunuques.
J'ai bien entendu été charmé par le dessin magnifique notamment au niveau des décors et des costumes des différents personnages. Cela a rendu la lecture fort agréable. C'est toujours un point fort quand le graphisme suit.
Notre jeune héroïne est assez attachante avec toute cette candeur. On apprend à la découvrir mais il est vrai que c'est plutôt un tome d'introduction. Il n'y a pas véritablement d'intrigue principale qui nous fait tenir en haleine mais une succession de petites historiettes autour des talents de la jeune femme confrontée à ce nouveau milieu dans la Chine impériale.
Au final, un titre assez intéressant et qui ne manque pas de charme mais qui semble faire du surplace.
Christophe Bec, c'est toujours du "hit or miss". Ça peut être très bon, ça peut être très mauvais. Ça commence souvent très bien, et ça se termine souvent en queue de poisson. Comme dans cet album.
J'aime le départ, très classique dans son approche, mais aussi terriblement efficace. Des robots envoyés pour combattre des extraterrestres. Les pages 8 à 11 sont probablement les meilleures de l'album. La tension est là. Les robots, en plus, pour la première fois de la série, n'ont pas été conçus pour que leur enveloppe corporelle ressemble trop à celle des êtres humains.
Mais voilà, au lieu de se concentrer sur l'aspect le plus intéressant de l'histoire, on s'enlise dans de la philosophie bas de gamme. Et le problème, ce n'est pas seulement que je ne sois pas d'accord, c'est aussi que c'est, selon moi, plutôt mal écrit!
En particulier, les conversations entre les deux robots déserteurs sont effectivement absolument ridicules, comme mentionné par alboundy plus bas. Voir la page 37, par exemple. La conversation est très artificielle, mécanique... (et oui, je me rends compte de l'ironie de ce que j'avance ici.) Mais ces robots sont censés avoir un "cerveau" de loin supérieur à celui des humains!
Autre chose, page 16 : "En quoi la 'mort' d'un être entièrement robotisé et sans états d'âme pourrait émouvoir l'opinion publique?". Ouf, quelqu'un ne connaît pas bien les êtres humains. Alors oui, et heureusement, les robots ici ne ressemblent pas à des êtres humains. Mais avez-vous vu le film Ex Machina, qui explore beaucoup mieux la question? Il est sûr à 100 % que l'être humain s'attacherait plus aux machines qu'à ses propres pairs, surtout si elles leur ressemblent, comme il le fait déjà pour les animaux. Au moins, les animaux sont véritablement vivants.
En fin de compte, au lieu de nous livrer une histoire de guerre entre humains et extraterrestres par l'entremise d'androïdes, on nous livre une fable beaucoup trop superficielle et naïve sur l'humanité des robots. Dans le genre, je préfère de loin le court-métrage Hoshi no koe (La voix des étoiles) de Makoto Shinkai, qui n'était pas parfait non plus.
Pour terminer, appréciez ce "délicieux" extrait de dialogue qui apparaît vers la fin de l'album. Deux androïdes se parlent.
- Nous avons peut-être aussi été programmés pour être parfois stupides?
- Lol. Puissance maxi??
Tout est dit.
scenario confus et histoire bien médiocre
encore une fois déçu par ce nouvel épisode
les épisodes sont de plus en plus mauvais
Les dessins et le scenario sont mediocres.
SWOLFS ne devrait pas laisser les autres dessiner à sa place
Très déçu par cet album
6ème tome de la plus jeune des séries des terres d’Arran. Cette dernière peine à trouver son style et ce dernier tome n’y change rien : une nouvelle fois, cette série prometteuse sur les sorciers et autres mages se fourvoie. En effet, elle s’attarde à nouveau (5ème tome ?) sur un personnage adolescent en cours d’apprentissage de ses pouvoirs. Or l’attraction de Mages avait trois sources. D’abord la série semblait décrire les acteurs majeurs d’un complot humano-centrique à l’échelle du continent : ce crossover alléchant est en train de disparaître inexplicablement de toutes les séries… Ensuite, Mages annonçait décrire la psyché d’un être complexe et les spécificités d’un ordre magique, éléments qui ont disparu depuis le tome 4. Enfin, la série pouvait, à l’instar d’Orcs & Gobelins, incarner une héroïc fantasy plus sombre et adulte.
Concernant ce titre, l’histoire rappelle furieusement les combats de robot décrits dans « Real steel » ; appartenant à une génération bercée par les anime originels, j’adhère pleinement au concept, malgré le peu de liens entre cette magie de golems et celle du tome 2. En effet, la figure du golem fonctionne bien, visuellement et même émotionnellement : les dessins sont dynamiques et spectaculaires.
Les personnages sont attachants, mais on aurait préféré voir grandir Eragan, le mage runique du tome 2. Le titre se termine sur un Canes ex machina émouvant mais un peu trop pratique…Il devient urgent de recentrer cette série, le prochain tome des nécromanciens sera sans doute très bon, mais comme le signalent certains critiques un sentiment diffus d’industrialisation des concepts monte parmi les lecteurs/collectionneurs. La note est sévère, à la hauteur des attentes.
C'est sans conviction que j'ai entamée cette BD empruntée à la bibliothèque, le graphisme ne m'emballait pas du tout.
Et j'avoue avoir été littéralement entraînée par l'histoire, ces traits épais et ces couleurs contrastées collant finalement assez bien à cette histoire sombre, bien sombre.
Il y a du fond dans cette BD, mine de rien, et la fin glaçante (hu hu), interpelle, ou déçoit, au choix. En tout cas, rien n'est banal dans cette histoire.
Et un héros/personnage principal noir, c'est aussi peu banal...
A lire donc.
Superbe one shot
Sa lecture se déroule... comme un bon film
Dessin et couleur superbes et le scénario tient la route de bout en bout . Bonne découverte pour ma part je ne peux qu’en recommander la lecture
Si nous en savions déjà beaucoup sur Nahik, notamment grâce aux derniers tomes, il nous restait encore un secret à découvrir : les origines mêmes du texte. Giroud remonte ici beaucoup plus loin dans le temps, en l'an 652, à Médine. J'éviterai de trop en dire, mais sachez que cet ultime tome tient toutes ses promesses, avec un scénario une fois de plus passionnant de bout en bout. De plus, ce dixième tome est l'un des plus beaux graphiquement de la série, ce qui n'est pas pour déplaire ! Au final, "Le Décalogue" est une grande série qu'il est toutefois difficile d'appréhender au début. Les premiers tomes, s'ils restent dans l'ensemble très réussis, donnent peu d'indications sur les intentions réelles de Giroud. C'est vraiment à partir du tome 7 que la série se met à enchaîner les révélations et où le récit prend une nouvelle dimension. Une fois le dixième tome terminé, on peut s'amuser à relire les tomes dans l'ordre décroissant, et là tout le génie de Giroud apparaît dans toute sa splendeur. Tout s'enchaîne remarquablement, pleins d'éléments qui paraissaient nébuleux à la première lecture, prennent alors tout leur sens, c'est tout simplement vertigineux. Les thématiques de la série (les rapports qui ont toujours liés le sacré aux êtres humains, à quel point le divin a toujours déchaîné les passions humaines, pour le meilleur et pour le pire, et les dangers immenses encourus par l'Humanité lorsqu'il lui prend l'envie de manipuler ces croyances afin de servir ses propres intérêts, qu'ils soient politiques ou idéologiques) n'en prennent que plus de force encore. Si les scénarios de la série sont incroyables, il est malheureusement impossible d'en dire autant sur son aspect visuel. La multiplicité des dessinateurs ne sert pas vraiment la série, le nombre de tomes bien dessinés se révélant être une minorité. Heureusement, la série se finit sur deux tomes vraiment très jolis, achevant "Le Décalogue" sur une bonne note, et rendant justice à la richesse hors normes d'une oeuvre à découvrir pour tous les amateurs de bandes dessinées.