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J'ai découvert la bande dessinée dans les étagères poussiéreuses d'une bibliothèque de province. Je suis devenu aussitôt "bdphage" par la lecture d'un certain nombre d'album. "A la recherche de Peter Pan" fait partie de ces œuvres qui furent révélations. Et après une centaine de relecture, je n'en démords pas : Voici un chef d'œuvre !!! Et avec "Le voyage en Italie" , le chef d'œuvre de Cosey !!!
Car les pages d'introduction sont des merveilles de grands espaces alpins, des cadrages qui permettent l'oxygénation, la limpidité de la narration au travers des galops des chevaux. Parce que le "Blanc Cosey" inonde parfois des pages de neige blanche et lumineuse mais parce que les ocres et le noir nuit aussi sont parfaitement maitrisés. Car, Cosey sait dessiner la brume et le brouillard cotonneux des alpes mais aussi les aubes et les crépuscules. Tout baigne dans des couleurs parfois éclatantes et parfois nocturnes. Chaque visage raconte une vie, une histoire de vie.
Toute l'ambiance mélancolique et heureuse se met en place jusqu'à la page 24 et, dés que le personnage principal se demande ce qu'il va raconter dans son livre, alors, par le biais de la musique de son frère (son Peter Pan, sa quête), l'histoire commence….
Car le scénario est en harmonie avec la splendeur du dessin. Cosey ne commet aucune facilité scénaristique. Il dresse ses personnages par petites touches de détails et d'humanité. Et l'apparition de l'inconnue-naïade dans l'oasis chaud m'avait fait beaucoup frissonner à l'époque. Et aujourd'hui encore, à chaque relecture, j'ose avouer frissonner toujours. Tous les personnages sont interconnectés. il n'y a pas de méchants encore une fois. Il n'y a que des personnages ayant une mission à mener. Et tous sont attachants. Les personnages secondaires d'abord du cocher au gendarmes, et bien sûr les principaux.
Dans ce premier tome tout se met en place. et se clôture. On s'approprie les alpes valaisiennes des années 30 et les enjeux de chacun aussi. Une menace craque parfois mais le temps n'est pas encore à l'inquiétude. Cela viendra au second tome. Le personnage principal, par son choix de rester, entre en combat: la nature lui permettra d'aller au bout de sa quête existentielle?
Et, puis bon sang, quel couverture magnifique ! Comment un tel vide de dessin peut offrir une couverture aussi splendide. Cosey est un maître de l'ambiance et de la couleur.
Je l'avoue sans la torture : je ne connaissais pas du tout Jean-Michel Basquiat. J'imaginais que c'était un surfeur mais non. C'était un artiste américain comme Andy Warhol dans le genre à griffonner sur des tableaux. Il faut dire qu'il avait commencé sa carrière en faisant des graffitis partout à New-York ce qui ne plaisait pas forcément aux autorités. Il était le pionnier de la mouvance underground.
La BD est pour moi le support idéale pour combler certaines lacunes au niveau de la culture générale tant elle traite différents domaines. Je ne suis pas connaisseur des œuvres contemporaines par exemple.
Cet artiste nous a quitté à l'âge de 27 ans (en rejoignant le fameux club) car il a été victime d'une overdose qui lui a été fatale. Il se droguait très régulièrement depuis son adolescence ce qui concourrait selon certains à ses créations délirantes.
Le succès ne lui a pas permis de canaliser son énergie bien au contraire. Il s'est laissé détruire par toutes ces substances illicites et nocives pour la santé. D'origine très modeste, il a accédé à beaucoup d'argent sur le marché de l'art qui s'envolait et a eu toutes les peines à gérer. Angoisse et mal-être ont également contribué à sa destruction de même que la mort d'Andy Warhol son mentor.
Pour le reste, il a même couché avec Madonna que je n'ai pas reconnu dans la BD quand elle était encore jeune et pas célèbre. Il y a une biographie de chaque personnage rencontré en fin d'album ce qui permet de les situer. Ce jeune homme a en effet fréquenté le milieu new-yorkais qui était assez foisonnant. Cette œuvre nous parle beaucoup de sa vie privée pendant son ascension fulgurante.
Bref, c'est la biographie d'un artiste jeune qui a été en proie avec ses démons. Il fascine encore aujourd'hui car il a été l’icône de l'art new-yorkais des années 80. J'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé mais je respecte profondément. Ce portrait est tout à fait sincère et intéressant par bien des aspects.
Comme quoi les goûts et les couleurs...
J'ai retrouvé l'ambiance et le scénario des Bob Morane que j'aimais, enfant, ceux de Vernes, dessinés par Vance, teintés de fantastique, un peu à la "Chapeau melon et bottes de cuir".
Par contre, même si les décors sont plutôt fouillés et le graphisme soigné, je trouve les personnages figés, statiques et peu crédibles.
La bonne nouvelle est que Bob est toujours vivant!
Mais comme quoi les goûts et les couleurs...
Georges Bess continue ses adaptations de roman gothique du 19ème siècle. Sa nouvelle œuvre, Frankenstein est le pendant de son Dracula, on a là 2 monstres créés dans l'imaginaire de l'époque romantique. Cette fois-ci nous ne sommes plus dans la noirceur du mal absolu, mais au contraire dans la compassion du bien incarné de ce nouveau né créé par un chercheur Victor Frankenstein. Le roman soulève les questions suivantes : est ce qu'un monstre peut se faire accepter des autres et vivre une vie normal ? Et quels sont les rapports complexes entre le créateur et sa création, qui est le monstre finalement ?
.Je découvre ce roman qui finalement est moins connu que le mythe de Dracula, mais qui est tout aussi intéressant.
J'ai bien apprécié son interprétation même si graphiquement cela est moins spectaculaire et envoutant que son Dracula. Il reste quand même des planches magnifiques et un super découpage.
Je le recommande en version grand format noir et blanc qui respecte ses planches originales.
J'ai adoré le dessin et les couleurs. J'ai été transporté comme par magie dans le New York du début du vingtième siècle.
Par contre, j'ai trouvé cet opus en dessous des 3 précédents concernant le scénario. C'est compliqué, voire par moments improbable comme l'héroïne qui tombe amoureuse de l'homme qu'elle est sensée tuer. Idem pour la rencontre catastrophique avec sa mère si longtemps crue morte. Et pareil pour ces nombreux allers-retours dans le temps qui m'ont un peu perdu. Boff...
D'ailleurs, si quelqu'un pouvait m'expliquer : Pourquoi les répétitions de la comédie musicale ont lieu en novembre1900 et la première en ... octobre? J'ai relu plusieurs fois les 15premières pages, pensant que c'est moi qui n'ai pas compris, mais je ne trouve toujours pas ...
Enfin, même si ce n'est qu'un détail: Ni le titre, ni la couverture ne m'ont sembler avoir un lien avec cet album!
A la fin, de nombreuses ombres sont levées (Qui-Est-Qui,.. Pourquoi l'Indien...) mais ça reste brouillon dans mon esprit.
J'espère que le dernier tome remettra tout ça dans l'ordre pour retrouver le bonheur de lire comme dans les 3premiers.
Super album de Jeremiah comme d'hab dessins super, scenario rien à dire couleur super.
Résumé
Alors qu'ils fuient un groupe de gars avec qui ils se sont battus, Jeremiah et Kurdy finissent par se réfugier dans une vieille usine désaffectée. Ils y rencontrent le jeune Jason qui les présente ensuite à sa famille, des marginaux qui vivent, seuls, dans la cambrousse, près des marais ! Les différents membres de cette famille ne se supportent plus et la plus petite, Lizzy a bien du mal à se rendre compte des conflits qui l'entourent. De plus, dans la région un fourgon a été récemment attaqué, le butin s'est volatilisé, l'étrange famille semblant être mêlée à toute cette histoire, nos deux personnages vont encore une fois devoir prendre les choses en main pour pouvoir s'en tirer indemne.
Un monument.
Un univers sombre sans aucune sortie de secours.
Une bd ou la narration passe au second plan, ici le trait de Nicolet prend tout son sens. Un trait lourd, sombre, sordide.... Une réaction m'est venu à l'esprit lors de la lecture de ce grand livre un soulagement de fermer l'ouvrage. Un cauchemar.
Oui une une telle efficacité "positive" est rare.
Nicolet est un artiste trop peu connu. Et je le recommande à tous ceux qui aiment les univers de Howard Phillips Lovecraft, et aussi une grande époque de "Métal Hurlant".
Pour ceux qui aiment le noir. Black is beautiful.
La guerre entre les Sylvidres et l'équipage de l'Arcadia vient de commencer et ce second tome se propose de narrer plusieurs péripéties d'Albator à travers l'espace, avec comme but d'en découvrir le plus possible sur ce peuple de guerrières végétales. Qui sont-elles et d'où viennent-elles ? Et quel est leur lien avec la Terre ? Ce second tome conserve les mêmes défaut que son prédécesseur, notamment cette faiblesse graphique vraiment gênante, mais possède néanmoins une intrigue plus intéressante. Les Sylvidres sont des antagonistes fascinantes et les révélations que l'on trouve ici à leur sujet sont plutôt bien trouvées et il faut reconnaître que le tome se lit plutôt bien. Il y a du mieux, mais il y a encore malheureusement beaucoup trop de défauts pour convaincre.
6ème tome dédié aux elfes sylvains et malheureusement la qualité a décliné. Le scénario est pourtant dynamique et la culture sylvaine bien mise en valeur et omniprésente.
Les dessins sont précis mais peu enthousiasmants, notamment sur les combats.
Le héros est un personnage torturé, un peu irritant mais parfois drôle. Son copain le centaure sauve en effet l’ambiance très lourde par des saillies de qualité, ainsi que le héros….
La deuxième partie de l’histoire accumule les incohérences ou les facilités (SPOILER ALERT) :
- L’amnésie du héros, approche éculée
- Le Code de l’honneur du combat, que personne ne respecte plus à partir de la page 12…
- La tendance des elves à coucher avec le premier venu, même s’il a tué votre mère ou si vous avez tué ses parents…
- Les 2 combats de Kaënn, médiocres dans tous les sens du terme
- La mort de Syrienne, elve millénaire, sorcière et guerrière, d’une simple flèche
Forcément, il est difficile de prendre plaisir à la lecture avec des événements aussi stupéfiants, mais le cheminement reste agréable malgré tous les cahots.
Retour en arrière pour les aventures du chat...
Contrairement à ce que je pensais, Joann Sfar ne fait pas une suite chronologiques.
Le seul intérêt de cet album est un éclairage sur la Bible hébraïque concernant les prophètes Elie et Abraham ainsi que le rite de la circoncision.
Cet album est effectivement un des meilleurs opus de la série.
Magnifiquement dessiné. Le récit n'est pas en reste ... crépusculaire, dense.
Bravo!
Redécouvert via l'achat de la 1ère éditions qui comprends des illustrations en N&B en plus. Du beau boulot sombre et charnel.
Pas de bande dessinées. Amateur de rock et metal, par le créateur des 2 cultes Masters of Brutality. Des décors du jeu Salammbô de Druillet. Du bic façon gravure avec comme sujet les 7 péchés capitaux. Un beau livre couillu d'illustrations Infernales, à offrir.
Final du roman graphique de la série Jonathan et le maitre mot est haletant.
les rebondissements s'enchainent. le hasard de la destinée dans la spiritualité tibétaine reste toujours présent certes mais la plus grande partie des péripéties sont crées aussi par la personnalité des protagonistes déjà dressée dans le premier album. Kate par exemple n'est juste pas une pauvre princesse en difficulté en attente de son prince charmant. Elle agit, tout aussi obstinée que dans le tome 7. Il est appréciable que les personnages secondaires demeurent les mêmes au fil de leurs apparitions.
Dans une ambiance visuelle magnifique de tempête et d'orage, les destins de chacun s'entrechoquent les uns contre les autres. le hasard, les actions et réactions se cognent et se recognent comme le sac et le ressac des vagues en furie. Après nous avoir conquis par une narration visuelle urbaine dans l'album précédent, Cosey nous offre une ambiance visuelle en harmonie totale avec le suspense de son histoire dans le chamboulement des destins des uns et des autres. On lit d'une traite. On veut connaitre la fin vite tant l'histoire est trépidante. On relira ensuite pour apprécier d'avantage les dessins superbes du maître.
On pourrait parfois chipoter sur certaines facilités scénaristiques. Certes. Cosey en utilise souvent dans l'ensemble de son œuvre. Mais la destinée est aussi un thème majeur chez Cosey.
Ce diptyque reste l'une des œuvres majeures du maître suisse. D'ailleurs, durant 10 ans, Jonathan ne reviendra plus, Cosey préférant les romans graphiques. Et, 10 plus tard, la série entrera dans la 3ème période artistique de l'auteur qui est pour moi la moins satisfaisante.
1984.
Cosey se lasse de Jonathan. Il souhaite écrire une histoire plus longue, plus structurée. Il propose l'idée à son éditeur. -"Pourquoi? Retorque-t-il" Jonathan fonctionne! Continue sur cette série! Les histoires uniques, ça ne fidélise pas les lecteurs, ça ne marche pas" Cosey insiste. Il aura gain de cause. Ce sera "à la recherche de Peter Pan", à mes yeux l'un de ses chefs d'œuvre absolu. Le succès sera plus retentissant que Jonathan. la collection "Aire Libre" débute et les romans graphiques avec. Cosey en sera le fer de lance.
1985,
Jonathan revient dans un roman graphique. Deux albums pour une même histoire, c'est un roman graphique. Avec " Le voyage en Italie", Cosey construira ses 3 œuvres les plus majeures de sa carrière durant cette période de 5 années.
Ici, Cosey pose les bases d'une histoire ou le suspense sera le thème. Jonathan y apparait toujours témoin privilégié d'une histoire qu'il ne mène pas. Toutefois, il prend des des décisions ( ce qui est rare pour ce personnage), des décisions liés à l'affection. Tout l'album introduit le final haletant de sa suite, dresse les personnages, prend le temps de tous les connaitre par de nombreux détails qui font l'humanité de ces personnes de papier. On prend un plaisir fou à s'y attacher qu'ils soient "bons ou méchants".
Cosey illustre merveilleusement les grands espaces. Dans cet album, il utilise son savoir faire pour rendre somptueux l'environnement urbain des villes… Il nous immerge dans l'ambiance américaine des années 80 ce qui offre plus densité à son histoire.
Un vrai régal
Emile Zola a été un immense écrivain. Il a été l'un des romanciers français les plus populaires. Il a marqué le monde littéraire avec un rayonnement dans le monde entier. C'est un fait incontestable.
Cette BD ne va pas s'attarder sur son œuvre. Non, il s'agit de voir la vie privée de cette personnalité. On va se rendre compte qu'il n'a pas été un modèle du genre. Il va tomber amoureux de la belle Alexandrine qui vient d'un milieu social très pauvre. Elle était une orpheline bien courageuse afin d'affronter les aléas de la vie. L'amour va la sauver.
Elle va tout faire pour faciliter la vie de l'écrivain qui n'est pas encore reconnu. Elle va être le véritable artisan de sa future gloire. Elle va le payer très cher car il lui refusera pendant longtemps de faire un enfant afin de se concentrer sur son oeuvre. Il attendra qu'elle est dans la quarantaine mais cela sera trop tard. Il jettera alors son dévolu sur une servante de la famille en menant une double vie et avec qui il fera deux enfants pour compenser.
En vérité, le grand Emile Zola était un individu sans scrupule qui agit envers sa dévouée épouse d'une façon ignoble. Il s'est comporté misérablement dans sa vie privée ce qui ne préjuge en rien de son talent littéraire qui demeure incontestable. Le lecteur va découvrir au fil de sa lecture les contradictions de cet homme qui a tout donné à la littérature.
Le titre de la BD ne s'intitule pas Zola mais les Zola et cette indication revêt toute son importance. C'est une véritable réhabilitation du rôle de sa fidèle épouse à savoir Alexandrine Zola qui est la véritable héroïne de cette oeuvre.
Il sera également abordé dans la dernière partie l'affaire Dreyfus et le fameux « J'accuse » de l'éditorialiste Zola qui va avoir pas mal de problèmes. En effet, il y aura l'exil suite à une décision de justice assez inique mais également les menaces concrétisée d'ailleurs par cette mort mystérieuse en 1902. Alexandrine restera digne jusqu'à la fin. Bref, une femme exceptionnelle au service d'un homme qui récupérera toute la gloire comme c'est souvent le cas.
Le concept des saisons était assez intéressant à développer d'un tome à l'autre. Cependant, je n'ai pas adhéré à ce quotidien de ces deux amies avec leurs choix et leurs doutes.
L'utilisation de couleur choisie au niveau de la bichromie donne un aspect original à l'ensemble (par exemple l'orange et le noir pour l'été). Cela n'a pas suffit pour me séduire davantage.
Je n'ai pas ressenti la moindre émotion lors de situations dramatiques et larmoyantes ce qui est plutôt grave dans mon cas. Je pense que j'ai été gavé par ces histoires à n'en plus finir sur les uns et sur les autres.
Bref, ce fut une lecture sans grand intérêt avec des personnages assez antipathiques, instables, irresponsables et égocentriques. Sur le fond, c'est plus ou moins le vide abyssal. Oui, ce récit m'a ennuyé au point que les thèmes m'ont semblé insipides et bien fades.
Un tome final dans la lignée des 2 précédents, de l'humour, de l'action, de l'intrigue. Une série de grande qualité divertissante.
J'ai quelques scrupules à mettre 2/5, mais je ne me suis pas plu à lire cet album.
Quelques scrupules parce qu'on sent qu'il y a eu du travail sur la partie graphique ; néanmoins, je ne trouve pas que cela fonctionne. Le dessin est déjà encré et largement noirci ; il en devient peu lisible, et laisse peu de place à la couleur.
Par ailleurs, j'ai trouvé le scénario sans surprise ; et même s'il s'agit d'un adaptation ou d'un hommage, j'aurais aimé une part d'originalité.
Sujet difficile cela part plutôt bien mais le personnage se perd un peu trop dans des questionnements trop décalés du contexte. Un peu de parti pris néanmoins, mais c'est difficile d'être juste sur le sujet. Aucune réponse n'est apportée ni même un axe de questionnement sur une réconciliation possible. Plutôt frustrant car la vision est tout de même plus à charge d'un côté que de de l'autre, et donc n'aide pas tant que cela à réfléchir sereinement. Le dessin est beau et sobre.
La Suite du Ghetto est aussi bien ficelée que le Tome 1 et donne envie de passer très vite au Tome 3. De beaux dessins arrondis qui viennent contrebalancer un sujet dur. Une belle oeuvre.
Histoire poignante mais le dessin vient adoucir le thème. A proposer aux jeunes pour connaitre le passé et retenir les leçons de l'histoire. Belle illustrations et couleurs bien senties. Bravo
Fan de cette BD depuis son lancement je trouve que c'est extrêmement lent, peu de suspense, je m'essoufle sur l'intérêt à la continuer...
J'ai toujours eu une image un peu idyllique de Monaco qui est une principauté indépendante. Il y a une image assez glamour qui est attaché alimenté par une certaine presse. On pense à la princesse Grace Kelly et plus récemment Charlène, à son port de plaisance rempli de yacht, à son prix de formule 1, à son prestigieux casino.
Il faut savoir que Monaco n'est pas la France. C'est même une monarchie constitutionnelle avec un prince héréditaire au pouvoir. Ce n'est pas un royaume mais un état confetti. Il se concentre là-bas de riches fortunes grâce aux largesses fiscales.
J'admire le travail des journalistes indépendants qui ne nous vendent pas du rêve mais qui décrivent une réalité plus dérangeante dans le monde des riches et des puissants. Il faut le savoir mais les personnalités du monde politique et économique ne sont pas exempt de toutes malversations. Les enquêtes pour les confondre sont souvent assez complexes.
Le prince Albert II a indiqué dans un discours que Monaco était un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique. Pour la modestie, il faudra repasser à moins qu'il ne s'agisse d'une pointe d'humour. Il faut dire qu'un habitant sur trois est millionnaire. Peu de pays au monde atteigne un tel niveau.
Le sujet de la corruption à Monaco a rarement été abordé dans la bande dessinée. C'est un plaisir que de le découvrir. Visiblement, tout se joue dans les bureaux de gestionnaires de fortune et chez les promoteurs immobiliers du rocher.
Il y a des indices graves et concordants à des infractions pénales mais les participants sont présumés innocents tant qu'un juge ne les aura pas condamné officiellement. Il faut savoir également que ces prévenus contestent les faits qui leur sont reprochés et clament leur innocence. Cela m'a un peu fait penser au président Nicolas Sarkozy ou à son premier ministre François Fillon, tous deux finalement condamnés par la justice.
D'entrée, on va commencer par l'assassinat de la femme la plus riche de Monaco commandité par son gendre. Cela démarre fort. Une sordide histoire de famille, de haine et d'argent.
On va comprendre que le prix de location est le plus élevé au monde. Un loyer d'un deux pièces de 42 m3 avoisine 4900€ par mois. C'est 8000€ pour un trois pièces. L'objectif non avoué est de devenir résident à Monaco et ainsi échapper à l'impôt sur le revenu. Par ailleurs, il n' a pas d'impôt sur les successions, pas de taxe d'habitation ou foncière, pas d’impôt sur les plus-values, ni d'impôt sur la fortune. Monaco est en effet un véritable paradis fiscal pour ces millionnaires. C'est le seul état du continent européen à offrir de tels privilèges à ses résidents.
La seconde grosse affaire concerne un oligarque russe. Il faut savoir qu’après la chute de la Russie en 1989, certains amis du pouvoir se sont partagés les richesses de la Russie en se les accaparant de manière assez outrancière. Ces hommes sans foi ni loi sont alors partis dans les paradis fiscaux afin d'être moins exposés aux aléas du pouvoir.
Un de ses oligarques russes richissime avait des liens assez privilégiés avec certains membres du gouvernement monégasques via le club de foot de l'équipe de Monaco ainsi que des autorités de police. Bref, le favoritisme est poussé à son paroxysme dans la mesure où les services du Prince sont les seuls à pouvoir accorder la nationalité monégasque qui vaut de l'or.
L'auteure Hélène Constanty ne se fait guère d'illusion dans la mesure où Monaco fera tout pour étouffer le scandale afin de ne pas ternir son reflet. Suite à cette lecture, on ne regardera plus Monaco de la même façon.
« Iron man : le diable en bouteille » est a prendre pour ce qu’il est, un vestige du passé et un bon album de super héros avec des histoires assez basiques mais néanmoins plaisantes car rythmées.
Le plus séduisant pour moi dans ce recueil a été les dessins de John Romita Jr que je trouve incroyablement beaux et soignées comme dans la scène du casino.
Les ennemis d’Iron man tiennent ici la corde car même s'ils ne font pas le poids individuellement leur association leur permet de venir menacer le vengeur doré tels Blizzard et le Melter alliant leur glace et leur chaleur pour temporairement le paralyser.
Bien entendu les amateurs d’introspection apprécieront les premiers signes de faiblesses chez le trop parfait play boy Tony Stark et son combat intérieur contre la dépendance alcoolique.
Pour toutes ces raisons, « Iron man : le diable en bouteille » demeure tout à fait digne d’intérêt.
Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/01/iron-man-le-diable-en-bouteille-bob.html
Un bon album
Cette histoire est très agréable. Le système interactif nous rend vraiment acteur de l’histoire, même si on peut regretter qu’il n’y en ait pas assez, tellement le procédé est intelligent. L’enquête est très bien menée, on veut savoir la fin, bien qu’un peu plus de rebondissements auraient pu rendre l’album parfait. Les différents niveaux de lectures sont un régal pour les petits, mais aussi les grands. Les dessins effrayants vont très bien avec l’ambiance de l’album, sans effrayer le public cible.
Encore une fois, le duo Leo/Rodolphe fonctionne à merveille. Leurs mises en place de scénario sont parmi les meilleurs que j’ai pu lire : tout y est remarquable.
Après les dessinateurs qu’ils choisissent sont inégaux dans leurs prestations et en toute honnêteté le dessin d’Alloing n’est pas inoubliable, loin de là. C’est d’ailleurs le seul reproche que je ferais à ce tome.
Le mélange entre une Amérique des sixties en plein rêve américain et une France post-apocalypse en déclin total, le suivi de deux groupes de personnages et donc de 2 histoires parallèles et la mise en relation des 2 par le biais d’un « rêve commun » : tout est réuni pour que cela plaise.
La science de la narration et du dialogue de Rodolphe, les choix de décors et le bestiaire de Leo, la construction des personnages commune aux deux auteurs : voilà autant de points forts que l’on retrouve toujours dans une œuvre des deux compères, de Trent à Centaurus en passant par tous les cycles de Kenya/Kathy Austin.
Encore une fois, nous avons un produit estampillé « Léodolphe » et je suis un aficionado comblé. A l’inverse, si vous n’aimez pas ces auteurs rien ne sert de lire cette histoire : c’est un condensé de ce qu’ils savent faire et bien faire.
Un véritable chef d'oeuvre.
L'émotion et l'harmonie se glissent dans chaque case, dans chaque bulle, dans les mots de Jean Dufaux à propos de Béatrice dans la postface.
L'émotion jusque dans le cahier graphique qui continue de nous raconter cette histoire.
Il flotte dans cette édition un air de perfection.
C'est la larme à l'oeil que j'ai refermé ce magnifique Livre.
Que la paix soit dans vos coeurs.
Apres lecture des tomes 11 et 12, je suis déçu, énormément déçu ! J'ai commençé à avoir un doute en voyant que Pécau était au scénario. Certes, il a fait de bonnes choses, mais pas mal de bouses bien commerciales qui s'éternisent (Jour J, l'histoire secrete ...)
Bref, j'étais positivement emballé par cette serie jusqu'au T10, mais là, patatras ! Ca m'a fait penser à mon prof de français, au siecle dernier, qui disait : "il vaut mieux une tete bien faite qu'une tete bien pleine".
Ces 2 tomes sont plein de graphismes superbes, de références à des films de SF, saupoudré un peu d'évenements récents. Mais çà ne fait pas tout ! Résultat, un grand goulbi-goulba sans saveur et sans substantifique moellle, contrairement aux tomes précédents.
Soleil aurait mieux fait de se passer des services de Pécau pour cette série.
Un bon album qui met l'eau à la bouche pour découvrir la série.
Le scénario est bien ficelé, certains ressorts sont déjà vus mais les surprises fonctionnent et l'on s'attache à tous les personnages.
Un bon divertissement plaisant.
Le seul point qui me choque, c'est le traitement des femmes, même si les orcs ne sont pas vraiment finauds ou poètes, cette vision n'est plus acceptable aujourd'hui.
Finalement cette fin sied à notre cher Turuk.
Je suis curieux de le voir évoluer dans L'albums des Elfes rouges.
HOX - POX est souvent présenté comme étant un véritable renouveau pour les X-men après une longue période de errance scénaristique.
J'ai longtemps hésité avant de franchir le pas et de me lancer dans cette histoire et je suis aujourd'hui très heureux de l'avoir fait.
Si vous voulez lire un comics "détente" passez tout de suite votre chemin car ce dernier vous poussera à la réflexion et demande une réelle concentration. Je pense même que ce n'est qu'après plusieurs lectures qu'on peut percevoir toute la poésie et la profondeur de ce récit.
En résumé, je ne peux que vous poussez à vous lancer si vous avez envie de lire une histoire innovante et que vous disposez de quelques bases concernant l'univers des mutants.
Je trouve l'histoire décousue. En dehors des décors parisiens bien sympa, les dessins des personnages ne me plaisent pas beaucoup. J'ai été globalement déçu de cette BD.
Devant l'avalanche de parutions qui submerge les étals, j'avais fait l'impasse sur La Venin lors de sa sortie, non sans avoir hésité.
Mais quand j'ai vu que Rue de Sèvres allait ressortir chaque tome en grand format N&B (tout ce que j'aime) ce fut l'opportunité de rattraper mon retard en m'offrant le premier et je ne le regrette pas.
"Déluge de feu" est un bon album.
Il ne fait certes pas dans la dentelle ! Mais malgré la trame classique et les clichés, les rebondissements s'enchainent sans mollir en impulsant un rythme hyper dynamique, boostés par des cadrages très efficaces. Emily - mélange de pin-up badass et d'ange de la mort - en devient une héroïne attachante et suivre sa cavale, aussi invraisemblable soit-elle, est un vrai plaisir.
Du coup, je suis bien content de découvrir enfin la série dans cette belle édition, écrin idéal au dessin bien typé de L. Astier.
Ah Hermann un homme à tout faire dessinateur, scénariste et coloriste de génie.
Ce tome 20 de Jeremiah est encore un un petit chef d'œuvre... moi personnellement je n'aimerais pas y vivre on est tenaillé par la peur, la saleté, les salauds ou chacun y fait sa loi comme bon lui semble une vie de terreur perpétuelle.
Le post-apocalyptiques dans la vie de tous les jours par pour moi.
Par contre les albums d'Hermann OUI
Génial! Van Gogh projeté pendant la première guerre mondiale sur la ligne de front pour essayer de capter le moral des troupes dans ses peintures: délirant, noir, grinçant, décalé, comique... un pur plaisir.
Le propos est délicieusement subversif. L'absurdité de la guerre est montrée. L'incompréhension, l'arrivisme des politiques et commandements à l'abri sont mis en avant à travers leurs petits jeux. Les dialogues sont savoureux.
A lire absolument.
C'est la première fois que je lis une BD de cet auteur italien. Il y a des BD qui semble ne pas payer de mine au premier abord mais qui se révèle d'une richesse incroyable à la lecture. Celle-ci en fait partie. C'est une petite découverte.
Bien sur, le sujet n'est pas nouveau: celle d'un jeune homme Mattéo qui se cherche encore dans la vie et qui n'ose avouer son coming-out à sa famille un peu conservatrice. Il est d'ailleurs fâché depuis trois ans avec son père qu'il a quitté pour Milan et vivre une relation amoureuse qui s'est d'ailleurs achevée. C'est un retour aux sources de ce qu'il avait voulu fuir.
Il ne faudra surtout pas juger ce garçon qui ressemble à tant d'autres de cette nouvelle génération qui a parfois un poil dans la main. Non, il faudra passer outre pour le comprendre de l'intérieur.
En effet, il va grandir en acceptant un projet professionnel et surtout d'affronter les difficultés. Il va prendre ses responsabilités et bâtir quelque chose pour son avenir sous l'influence de sa cousine et de l'aide-soignant de sa grand-mère. Certes, il s'est accepté tel qu'il est. Ce seront aux autres membres de la famille de s'adapter. C'est intéressant de suivre tout ce cheminement.
Pour une fois, j'ai trouvé les dialogues pas insipides ce qui est malheureusement trop souvent le cas dans ce type d’œuvre. Bref, cela a été un plaisir de lecture ce qui n'était pas gagné à l'avance.
Au final, il y aura une belle conclusion sur la notion de génération qui se suivent. A découvrir !
merci à tous ceux qui ont posté un avis: c'est grâce à eux que j'ai découvert ce petit bijou.
L'histoire est simple, mais on y retrouve les ingrédients d'un Sherlock.
Les couleurs et dessins sortent de l'ordinaire, sans être mirobolants.
Par contre pour la mise en page, cela pousse dans ses retranchements ce que la BD peut nous offrir: un vrai bonheur de suivre, au sens propre du terme, le fil rouge de l'histoire.
Changement d'auteurs pour ce nouvel opus mais toujours les mêmes problèmes que pour son prédécesseur, à savoir: vulgarité excessive, action épileptique et décousue, dessins à l'ordinateur qui gagneraient en qualité/détails, voix off trop présente, personnages pas développés en dehors des principaux (et encore je suis gentil sur ce point).
Pas sûr que je lise le troisième opus…
Jésus, tout là-haut, s’ennuie. Zach, un petit garçon, le sait bien, c’est pourquoi, de temps en temps, il prend une échelle et l’appuie contre un nuage permettant ainsi à Jésus de descendre sur Terre et de s’amuser avec lui… Mettez-vous un instant à sa place, celle de Jésus : des hommes l’ont placé sur une croix, et depuis 2000 ans l’y ont laissé. Avouez qu’il y a mieux comme Paradis ! Heureusement, grâce à l’échelle de Zach, Jésus revient sur terre…
Dans un premier temps, les adultes, curé en tête sont incrédules, d’autant qu’ils voient un petit garçon et non un adulte barbu portant les stigmates de la crucifixion…
Critique :
Pas foncièrement drôle, ce roman graphique est davantage porté vers la philosophie et le questionnement. Jésus est-il un sauveur ou est-il là pour proposer un chemin que suivent ceux qui le désirent ? La déception de certains croyants est évidente tant le comportement de ce Jésus redevenu enfant est loin de ce qui leur a été enseigné. Où est passé le « J’ai souffert pour vous sur la croix » ?
Avec ce Jésus, ni prêche, ni sermon, mais un jeu d’enfant… Embêtant pour des gens qui attendaient un guide qui leur dise comment se comporter !
Le plus grand des paradoxes n’est-il pas d’avoir fait de l’amour de Dieu la plus grande crainte ? Comment être crédible si l’on ne propose pas une vie de sacrifices, prônée depuis des siècles par la plupart des religions ?
Les dessins très expressifs et caricaturaux à souhait sont amusants. L’intérêt que vous porterez à cet ouvrage dépendra en grande partie de votre goût pour les réflexions philosophiques.
Ouais ouais ouais... Il ne faut quand même pas être exigeant pour trouver cet album excellent.
Pour ma part, ce furent 20 mn de lecture sympa, sans plus. Dès les premières pages j'y ai vu des défauts qui ne m'ont pas lâché jusqu'à la fin. Le principal d'entre eux est qu'il n'y a aucun enjeu à cette histoire, totalement anecdotique, presque inutile. En fait, les Sarmates se débrouillent très bien toutes seules et n'ont nul besoin de nos gaulois qui, du coup, ne servent à rien. Tout comme César n'a nul besoin d'un griffon.
Sur la forme j'ai trouvé l'ensemble peu drôle, et malgré de bonnes situations, les dialogues sont rendus artificiels par des kyrielles de jeux de mots lassants à longueur de bulles qui m'ont provoqué plus de soupirs que de sourires.
Mais bon, par respect pour les auteurs qui ont fourni un travail honorable, je ne vais pas me répandre en critiques.
Pour les qualités : l'originalité des décors, les nombreux personnages féminins et le dessin, bien sûr, vraiment bon.
2,5/5
Vaut pour la série complète que j'ai lue d'une traite (Paquet exagère, 7 ans pour 5 albums, il serait temps de changer les mentalités et accélérer le processus, car nos voisins italiens y arrivent très bien sans parler des américains, et pour une qualité qui est au RDV /Mais le mercantilisme frappe aussi la BD, tant pis pour les éditeurs, il y a maintenant des médiathèques très bien fournie en BD, ce qui évite bien des dépenses inutiles)
J'ai beaucoup aimé le concept, servi par un dessin et des couleurs hors norme...
Les personnages sont attachants, même s'ils montrent parfois un visage détestable, mais justement, c'est l'esprit de cette série, sans concession sur l'âme humaine...
Le rythme est soutenu, pas de morale, pas de politique, chacun peut se faire librement une idée de la situation... Une certaine légèreté qui colle très bien aux ados qui font cette BD... Une petite part d'inconnu qui ne gâche rien, bien au contraire...
En grand format les planches sont magnifiées et augmentent grave le plaisir de la lecture, avec des dialogues justes, percutants, et d'un humour subtil, très frais et très à propos...
Excellente fiction, qui pour moi est très proche de beaucoup de réalités de notre société qui n'a peut être pas si grand chose que ca, à offrir comme avenir à nos adolescents... Qui pourtant sont appelés à bâtir le monde de demain!!!!
Un très bon album
L'ambiance est extraordinaire aussi bien dans son scénario, que dans son ambiance, son histoire, son dessin. L'héroïne découvre son passé au fur et à mesure et on a envie d'en apprendre plus avec elle tellement l'histoire est bien écrite et donne envie. Son voyage initiatique est digne des meilleurs récits de BD et même de fiction. Le graphisme s'accorde très bien avec l'histoire. Il a la magie des meilleurs dessins animés. Deux auteurs à suivre, que j'attends avec impatience de relire.
Mmouais bof ... Si graphiquement l'ensemble est très plaisant (avec une jolie ligne claire tout en sobriété et une magnifique colorisation), hélas l'histoire se montre moins convaincante. Le début est très prenant, une bonne atmosphère un peu angoissante s'installe mais la fin en queue de poisson se montre décevante, avec un certain nombre de pistes qui n'aboutissent même pas.
Au final il en ressort un goût d'inachevé et on termine la lecture en se disant : "Tout ça pour ça ?".
en voyant la couverture chez mon libraire, j'ai pensé à une réédition de Dracula...
En relisant le titre, je me suis précipité pour le dévorer.
Du mythe Frankenstein, je ne connaissais que le monstre, j'ai découvert le reste de l'histoire qui traite de la difficulté de l'intégration et des relations familiales.
Merci pour les dessins, la mise en page et les émotions qu'ils ont provoquées.
Encore un chef d’œuvre !
Pour suivre le propos d'un auteur, il faut que se construise un pacte de confiance entre celui-ci et son lecteur.
Croire, par exemple, qu'un adolescent puisse être mordu par une araignée (même radioactive) est assez facile en fait si, tout au long du récit, demeure une certaine logique réaliste dans l'univers au fil de lecture.
Ici hélas Cosey n'a pas su construire ce pacte avec moi. Trop de "Dux ex machina". Un chien à peine rencontré peut-il sauvé une vie? Un enfant peut il se balader de la sorte, sans le sou, en territoire occupé ? Une œuvre, aussi gigantesque soit-elle, peut elle être visible dans le monde sans presse, ni service de communication? Combien de temps un homme peut vivre sur un récif qui est à trois mètres du sol ?A chaque rebondissement, je quitte la narration pétrie d'une multitude de questions.
Et Sylvester, ce compagnon invisible, me ramène à Drolma. La bible de cette série n'est pas épaisse en personnages secondaires et l'une d'elle a disparu corps et bien depuis 3 albums déjà. Nous n'avons plus de nouvelles de Drolma, l'enfant adopté de Jonathan. Et cette disparition crispe mon plaisir de lire. Je m'étais attaché à cette princesse sauvage qui était sous la responsabilité du héros. Qu'est elle devenue? Va-t-elle bien? Les questions continuent. C'est après la lecture de cet album que je me suis convaincu que Drolma fut l'amie imaginaire de Jonathan. Voila pourquoi Jonathan est si compréhensif vis à vis de Neal. A la relecture des albums ou elle est présente je me dis que c'est une merveilleuse solution à remplir ce vide narratif.
Reste la maestria de l'auteur pour les dessins, les cadrages et les couleurs. C'est simplement somptueux, merveilleux, unique. J'en ai donc pris encore plein les mirettes…
Mais voila tout.
Que j'aime cet album!
il est toute la quintessence de ce que j'aime chez Cosey : Des personnages attachants et empruntés d'un parcours en quête de sens, et de leurs rencontres avec Jonathan, témoin privilégié de la transformation, les grands espaces et le dessin magnifique de l'auteur, l'humour aussi… bon enfant.
Ici, c'est un point de vue sur la les valeurs du hippie qui fait le corps du propos au travers du personnage de Casimir. ( Derib au tibet après Cosey au far West chez Buddy Longway!). Présomptueux et généreux, il est savoureux de suivre sa mauvaise foi, ses lâchetés, ses certitudes et sa confiance en lui tout d'apparat vêtue.
Alors que c'est la seule fois en album ou Jonathan construit une petite entreprise, Casimir est une sorte d'inverse du double fantasmé de l'auteur depuis le début de la série. alors que le parcours de Jonathan résonne littéralement par des valeurs spirituelles de partage ( prépondérante dans la culture hippie), Casimir les utilise à des fins plus personnelles sous les artifices de la bienveillance.
Mais, il n'est pas un méchant. Car, d'abord, il n'y a pas de méchant chez Cosey. Et c'est parce que casimir est cela mais aussi en proie au doute, que Casimir est follement attachant. Les personnages...la force incroyable narrative de Cosey.
Et, après une scène à la fureur de vivre ou j'ai sincèrement tremblé pour lui, le final est d'une ironie malicieuse. Aurait-il changé après sa rencontre avec Jonathan? Certes oui., il a une plus grande confiance en sa virilité. Ce changement est-il en harmonie avec les valeurs qu'il tente de transmettre par ses théories psychologiques de comptoir? Oh que non. La dernière image le montre clairement.
Le dessin raconte une autre histoire que les mots.
Et j'ai adoré cela…
9ème tome des orcs et une claque. Le scénario est plaisant et malin, il s’articule autour de flashbacks, récurrents dans les terres d’Arran (mages 4, orcs 10, elfes 27,…). Les deux époques finissent par converger brillamment dans les dernières pages.
Les dessins sont précis, clairs, faisant la part belle aux décors et les couleurs demeurent parfaitement en osmose avec l’atmosphère désabusée du récit.
Le couple orc/gobelin (recréé ensuite dans les tomes 10 et 13) est une belle découverte et restera pour moi le plus attachant car Freill est à la fois authentique, sournois et affectif. Silence est une nouvelle fois diffèrent des autres orcs (cf tomes 1, 5, 10) mais il s’agit cette fois plutôt d’un détail formel : il se tait au combat. Sa folie en fait un personnage touchant, en symbiose avec le gobelin.
La culture orque est décrite comme dans aucun autre album (à part le 7), appuyée par la présence omniprésente de la guerre dans les deux temporalités.
Il est étonnant de noter qu’il s’agit de la première histoire militaire de la série (viendront ensuite les tomes 11 et 13). La note est un peu élevée, par peur des représailles.
Il s'agit sans doute du meilleur ouvrage sous forme de BD que j'ai pu lire s'agissant de la biographie du pire dictateur de tous les temps à savoir Hitler. En effet, ce vagabond, artiste bohème et caporal antisémite a plongé le monde dans un bain de sang faisant des millions de victimes. Pour l'instant, il n'y a pas eu pire bilan.
Le portrait que l'auteur dresse ne sera pas forcément flatteur mais il est sans doute parfois trop dirigé au point de se demander si celui qui est devenu le führer de l'Allemagne était vraiment un génie du mal ou simplement un homme ordinaire et médiocre ?
On découvrira également sa vie privée et comment il a mené au suicide mystérieux de sa nièce dont il était tombé amoureux en 1931. On verra également qu'il était jaloux de son seul ami plus brillant que lui au niveau des études.
Bref, c'était vraiment un sale type mais qui avait un talent oratoire hors norme. Certains se sont laissé avoir par ses discours haineux recherchant un bouc émissaire aux difficultés économiques d'une Allemagne sortant péniblement de la Première Guerre Mondiale.
Je n'avais pas eu conscience de lire un manga qui est pourtant daté de 1971 soit il y a près de 50 ans. J'ai été surpris car je n'ai pas du tout senti le poids des années. Cela reste une lecture intemporelle qui est nécessaire aux jeunes générations pour ne pas céder encore à des politiciens dangereux pouvant nous entraîner dans une nouvelle guerre plus meurtrière encore.
Pour la petite histoire, le mangaka Shigeru Mizuki voulait faire découvrir à son peuple qui était celui qui a entraîné le monde dans la guerre. L'auteur a d'ailleurs perdu son bras lors de ce conflit ce qui n'est pas anodin. Il réalise en tous les cas un précieux récit historique réalisé 25 ans après la fin de cette guerre.
Ce titre était pour moi un loupé dans le fait que parmi les 6350 titres que j'ai lu, j'étais totalement passé à côté. Par cette lecture, j'ai comblé cette lacune. C'est vraiment une œuvre à lire de par son sujet et sa portée.
Malheureusement la couverture n'est pas à la hauteur du contenu qui vaut assurément le détour. Dommage que Maurice Tilleux n'a pas persévéré dans la Bd réaliste. Mais bon avec Félix et Gil Jourdan on ne va pas se plaindre .
Une petite série sympathique.
On retrouve rapidement la patte de Crisse au niveau graphisme.
Il faut bien reconnaître que tous ses personnages se ressemblent toujours...
Même si ce n'est pas la série du siècle on a space opéra bien rythmé, bien dessiné et distrayant .
la magie des "Heroic Albums" trés bien restituée, Félix dans toute sa splendeur. Des intégrales de qualité, à ne pas manquer !
Ah voici un album haut en couleur.
Un scenario qui m'a plu, pas des plus compliqué mais Herman à réussi son coup sur des allusions que je ne dévoilerais pas.
Les dessins sont très détaillés ils sont sublimés les couleurs aux tons pastel à vous couper le souffle.
Ce album est réussi.
Quel foutoir ! Hubert a trop chargé la barque. A mon avis, il ne sait plus ce qu'il raconte. Le seul personnage qui a aimé sincèrement Morue/Beauté et qui s'appelait Pierre a disparu.
Une grosse déception.
Une 1ère histoire qui est un copier/coller d'une précédente, une 2ième histoire sans aucune originalité et la 3ième une simple colorisation d'une histoire existante.
Bref un recueil sans grand intérêt....
Un album moyen
Moyen pour la jeunesse, à la lecture je me demande si l'écriture est bien ciblée pour les jeunes. Les adultes comprendront probablement plus le message de la BD que les jeunes. C'est dommage pour un album qui se veut être jeunesse. C’est d’autant plus dommageable, que ça aurait pu être un excellent album pour les plus jeunes si l’écriture avait été dirigée vers eux. Les plus âgés pourront prendre du plaisir avec le thème, mais le dessin est jeunesse et pourront les rebuter.
Certes c'est du commerce, mais J'ai pris du plaisir à la lecture. Ce n'est pas du grand art, mais c'est un travail propre et soigné, pour le scénario, le dessin. Cela vaut bien de multiples albums qui sortent au fil de l'année.
Pour la comparaison, certes Goscinny et Uderzo sont loin, mais après tout, il est temps de faire son deuil.
Je me suis pris à relire cet album quelques jours après la première lecture et à y reprendre du plaisir, ce n'est pas si courant.
Du plaisir dans cette BD décalée qui narre une aventure improbable d'un voyage de Freud dans le far-west à la recherche de l'âme d'un chien errant.
Par moment sublime par moment un peu long. Mais le récit est plaisant et le graphisme même si il est minimum est adapté.
Une imposture totale.
Non pas que l'album soit mauvais en soit (on est même plutôt dans le bon divertissement, avec une BD d'aventure honnête, avec un scénario qui tient la route. Encore que je ne supporte pas le "style" graphique de Vivès. Ce dessin approximatif au possible, avec ses personnages aux visages sans yeux, sans bouche, sans nez, etc. me sort par les yeux et le tout m'apparaît comme une vaste supercherie, du gros foutage de gueule. Mais bon après, les goûts et les couleurs, hein ...).
Mais c'est justement parce qu'il est estampillé "CORTO MALTESE" qu'il est mauvais. RIEN de ce qui fait la magie de Corto n'est présent dans cet album. Ni le dessin (doux euphémisme), ni le noir et blanc sublime de Pratt ou de Pellejero, son successeur (remplacé ici par un gris clair / gris foncé très laid), ni la poésie, ni la qualité des dialogues, ni le souffle épique de l'aventure (on se croirait ici dans un vulgaire James Bond), ni la dimension onirique et ésotérique (ici absente), ni tout simplement l'atmosphère envoutante des aventures de Corto (ce qui est hélas grandement dû au fait d'avoir transposé les aventures de CORTO MALTESE au moche XXIème siècle).
On peut critiquer les albums de reprise du duo Canalès / Pellejero, discuter de la qualité des scénarii, des dessins, etc. Mais au moins eux avaient su respecter l'héritage de Pratt et capter l'essence même des aventures de CORTO MALTESE, contrairement aux auteurs de cet OCEAN NOIR.
Plus que la volonté de s'affranchir des codes de la série et de créer une nouvelle série de Corto avec la propre vision du personnage par de nouveaux auteurs, il est évident que cet album (et ceux qui malheureusement vont suivre) est un pur coup commercial dans le but d'engendrer un maximum de profits, en surfant sur la notoriété du personnage pour attirer les lecteurs. Le personnage de CORTO MALTESE, symbole de liberté, de romantisme et d'absence de scrupules, devient une marque à utiliser, à commercialiser et à actualiser selon les goûts et les besoins occasionnels. Pitoyable.
(PS : comble du cynisme et de l'hypocrisie mercantile, le nom d'Hugo Pratt en couverture de l'album, aux côtés de ceux des auteurs. Par respect pour ce grand auteur de BD du XXème siècle et pour ne pas l'associer à cette vaste supercherie, merci messieurs les éditeurs de le retirer des prochaines éditions de cet OCEAN NOIR ainsi que des prochains ouvrages qui ne manqueront hélas surement pas de paraître dans cette nouvelle série).
Le proverbe dit qu'on ne choisit pas sa famille. En effet, Albert n'a pas choisi d'être le frère du reichmarschall Hermann Göring qui a entraîné l'Allemagne et le monde dans un bain de sang au nom d'une idéologie extrémiste et nationaliste.
A la fin de la guerre, c'est l'heure des comptes pour les dignitaires nazis qui vont être jugé par le tribunal de Nuremberg. Albert est obligé de prouver son innocence et cela ne sera pas chose facile quand on est le frère de celui qui a préconisé et favorisé la solution finale.
Les alliés ne vont pas forcément admettre qu'il a pu sauver des juifs avec une telle parenté nocive. On parle de déni de réalité alors qu'ils ne prennent pas la peine de procéder à des vérifications les plus élémentaires dans le cadre d'une instruction sans préjugé et objective. C'est terrible quand on est le frère d'une personnalité peu recommandable.
On apprendra tout de même des choses assez surprenante sur la famille Göring qui fut élevé par un protecteur juif très riche. Il y a également le parcours des deux frères dans des directions opposées qui est assez marquant de cette œuvre. Bref, on ne s'ennuiera pas au gré de toutes ces révélations qui font parfois froid dans le dos.
Nous avons là un thriller sur fond historique assez passionnant. Je suis preneur, pas vous ?
Acheté avant les fêtes, et lu maintenant … comme si je tournais autour de peur d’être déçu … et oui, c’est pourtant ce qui est arrivé !
Un peu comme quand on passe des Doors ou Patti Smith à la soupe de maintenant !!!
Dessin trop chargé pour moi, scénario banal, voire incompréhensible et incohérent … vraiment dommage.
Lisez Fondu au noir … vous aurez du polar … je fais des vers comme du Shakespeare !
C'est bien connu : en BD, les méchants sont souvent plus attrayants que les héros ! Ce bouquin propose ainsi une sélection de cinquante méchants parmi les plus emblématiques de la BD franco-belge, des comics et des mangas, répertoriés en plusieurs catégories :
- "Faux méchants et vrais fâcheux" : Séraphin Lampion, Zorglub, Pat Hibulaire ...
- "Petites pestes et femmes fatales" : Kriss de Valnor, Venexiana Stevenson, Miss Tick ...
- "Franches crapules et vilains messieurs" : Joe Dalton, Zantafio ....
- "Sales gosses et filous losers" : Gargamel, les pirates d'Astérix, Billy the Kid, les Rapetou ...
- "Génies du mal et méchants flamboyants" : Rastapopoulos, Olrik (LE méchant ultime pour moi !), Choc, le Grand Khan ...
- "Fous de pouvoir et savants fous" : Iznogoud, Septimus, Miloch, Galactus ...
Chaque méchant est présenté sommairement sur une à deux pages. C'est plutôt bref, mais ça reste plaisant et intéressant. On y apprendra entre autres l'origine de certains méchants et quelles ont été les influences de leurs créateurs (Kriss de Valnor est tirée de Milady, Choc de Fantomas, etc.).
Un ouvrage extrêmement plaisant au final.
Ce second tome se déroule entièrement à Angléon, le royaume des Félins. Intrigues politiques, luttes de pouvoir entre les différents clans, complots, trahisons et assassinats sont de rigueur.
Un tome une nouvelle fois parfait, entre un dessin toujours aussi classe et bien maîtrisé et un scénario toujours aussi haletant.
Wahou !!! Quelle claque !!
J'avoue ne pas être fan du tout de la BD américaine en général , et encore moins des comics de super-héros en particulier, mais alors là... !!
(il faut dire que, de super-héros, il n'en est pas question ici)
J'ai eu beaucoup de mal à lâcher la BD, et même si j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver dans ces personnages foisonnants, ou regretté que tous les dialogues en allemand ne soient pas traduits, j'ai vraiment un gros coup de cœur pour cet ouvrage que je trouve remarquable en tous points.
Je n'avais rien lu de cet auteur, aujourd'hui je lui tire mon chapeau.
Lisez cette BD, vous ne pourrez y être insensible.
D'accord avec l'avis du membre "Erik67" sur le côté prévisible de l'histoire.
Ca reste cependant un très bon moment de lecture avec une histoire sur fond d'humaniste.
J'ai découvert tardivement, mais j'ai aimé!
On ne va pas présenter Corto Maltese ni l'oeuvre d'Hugo Pratt! Non, tout a déjà été dit en tellement magnifique!
J'enrichis ma bdtèque de ces albums colorisés que je relis avec bonheur.
Mon seul témoignage sera, justement, sur la colorisation que je trouve totalement adaptée. C'est sobre, efficace!
Alors que j'avais peur que cela dénature l'esprit de ces aventures (et de cet aventurier): il n'en est rien. C'est parfaitement dosé. Bravo!
Sfar et Trondheim se font plaisir en créant le personnage de Bonnie véritable "ONVI" dans son village de lapins xénophobes de Zautamauxime.
Un album correct avec pas mal d'hémoglobine.
Je comprends les avis des déçus car il n'y a rien de nouveau et ce genre d'histoire peut être rééditée à l'infini...
Un bon album
Un récit d'aventure plaisant. Tous les clichés des aventures de pirates sont présents et sont réjouissants car ils sont bien liés entre eux pour former une histoire qu’on prend plaisir à lire. L’humour caricatural se prête bien à l’histoire sans la gêner. Les dessins sont magnifiques pour une aventure de pirates.
Un bon album
Un récit d'aventure plaisant. Tous les clichés des aventures de pirates sont présents et sont réjouissants car ils sont bien liés entre eux pour former une histoire qu’on prend plaisir à lire. L’humour caricatural se prête bien à l’histoire sans la gêner. Les dessins sont magnifiques pour une aventure de pirates.
Un très mauvais album
Une histoire mal écrite qui partait pourtant d'une bonne idée, mais elle est trop mal exploitée pour qu'on prenne du plaisir à lire cette album. Ce qui aurait pu être des bonnes idées sont systématiquement raté. On regrettera la mauvaise qualité de l'écriture surtout que les dessins sont intéressants. On espère revoir l’auteur des dessins avec une meilleure histoire.
10ème tome de la série et Dunnrak est très efficace. Les dessins sont de bonne facture et le scénario malin. L’apprentissage par Dunnrak de son joujou de prédiction évoquera des souvenirs aux rôlistes lors de leurs découvertes d’artefacts. On regrettera juste une ouverture finale prometteuse qui n’a pour l’instant pas été concrétisée…
Le couple orc/gobelin (déjà présent dans les tomes 12, 13 et 15) fournit une jolie dynamique, alors que les autres personnages ont peu d’espace pour exister dans une histoire riche. La personnalité de Dunnrak compense, avec son ironie noire (mais dans une langue châtiée). Il est en effet plus réfléchi et sensible que ces congénères, à l’image de Tsuruk et La Poisse (ces derniers bénéficient de leurs métissages). Et il est victime de la même malédiction qu’eux concernant leur partenaire féminine…
Le complot contre les races anciennes apparaît et permet le lien avec la série Mages à travers la présence d’Altherat, un nouveau « traître » à la cause humaine. La présence des survivants de la Compagnie d’orcs du tome 6 ajoute à l’intégration du titre dans l’univers des terres d’Arran et à la présence de la culture orque. Cela emmène Dunnrak dans la catégorie des meilleurs albums de la série.
2,5 étoiles pour cet album.
La série Alpha sent le "réchauffé" : on change de décor, la Chine avec ses services secrets hightech et ses Triades.
Mais l'histoire reste très banale : récupérer la fille d'un "scientifique" (là c'est un comptable) qui a été kidnappée, pour que son papa collabore docilement.
Il y a bien quelques rebondissements et de bonnes scènes d'actions mais rien de bien palpitant.
Le pitch me faisait penser à un excellent film que j'avais vu et qui mettait en scène trois adolescents qui ont mal tourné suite à un contact avec une entité extra-terrestre. Il s'agissait de Chronicle. Pour l'originalité, il faudra repasser !
En l’occurrence, nos trois adolescents n'ont pas de super-pouvoirs mais ils se laissent progressivement dévorer de l'intérieur par cette entité extra-terrestres en sombrant dans la jalousie et autres sentiments négatifs. On sait d'ores et déjà que tout cela va assez mal se terminer pour certains de ces protagonistes.
Je n'ai pas trop aimé en raison d'une mise en scène assez brouillonne qui foisonnait pourtant d'idées intéressantes mais dont l'exploitation s'est révélée assez catastrophique à mon sens. Il y a tout d'abord une quantité impressionnante de dialogues et on s'y perd vraiment au point de rupture.
Le thème principal de ce comics one-shot est le mal-être adolescent avec toutes ses souffrances. Comme dit, la mise en scène n'a guère été convaincante.
Au final, je n'ai pas accroché du tout. Mais bon, je pense qu'il faut être assez déterminé pour entamer cette lecture d'Alienated malgré un graphisme assez avenant et une mise en couleur assez prononcée. Un certain Gandalf aurait clamé : « fuyez, pauvres fous ! ».
Arghhh, les Crépuscule ne s'améliorent toujours pas! Je trouve l'écriture particulièrement faible dans cet album, voire parfois étrange. L'humour est assez banal. De plus, soudainement, on "censure" la nudité en ne la dessinant pas (une nudité sans détails), ce qui est une première pour cette série et je trouve cela bizarre.
Il y a quelques bonnes idées, et j'aime bien le dessin d'Obion, mais au bout du compte je trouve que l'album est très décevant.
2977. La Terre est désormais gouvernée par des dirigeants arrogants et paresseux, ne pensant qu'à s'amuser. C'est à ce moment que les Sylvidres, un peuple extraterrestre composé exclusivement de femmes guerrières, décident d'envahir notre planète, devant l'indifférence totale des Terriens. Heureusement, il y a une exception : le capitaine Albator et son équipage de l'Arcadia, pourtant activement recherchés par les autorités terriennes, sont les seuls prêts à se battre pour défendre la Terre, sous la bannière de la liberté... "Capitaine Albator" est évidemment culte et immensément connu grâce à ses excellentes adaptations animées, mais qu'en est-il du manga original ? Et bien pour ce premier tome, ce n'est pas très glorieux. Entre une intrigue très simpliste pour le moment, un dessin beaucoup trop faible (les personnages sont tout simplement hideux dans l'ensemble) et un humour gênant, on obtient un tome beaucoup trop insuffisant. La seule lueur d'espoir : le charisme certain d'Albator et des Sylvidres, mais la série aura besoin de bien plus pour convaincre par la suite.
Un retour aux sources d'excellent facture et une pointe de modernité plutôt plaisante. Hormis la scène du drapeau que je trouve parachutée - vous l'avez le jeu de mots :) - un très bon album en one-shot. Du plaisir vous dis-je !
Encore une histoire de lycéen à la japonaise mais qui aurait la particularité de ne pas nous laisser totalement indifférent. Certes, il n'y aura pas d'actions tonitruantes et de vilains méchants dans des péripéties abracadabrantesques. Non, on se situe plutôt dans le quotidien de deux adolescents qui se cherchent et finissent par se trouver. Bref, l'amour naissant entre deux garçons dont l'un n'était pas forcément prédisposé à la chose.
Il y a de la douceur, de la poésie et un peu de mélancolie dans ce titre qui se laisse aller au gré du vent. Certes, il y a comme thème l'acceptation de la différence mais également la bienveillance et parfois l'hypocrisie avec le regard d'autrui. Ce sont autant de réflexions qui nous feront réfléchir quelque soit d'ailleurs nos orientations.
En effet la société nippone ne semble pas aussi ouverte que cela. A noter quer le mariage gay n'est pas encore légal au Japon. C'est le seul des membres du G7 à ne pas reconnaître les unions de même sexe alors même que l’homosexualité y est légale depuis 1880 ! En Chine, comme en Corée du Sud, l’homosexualité n’est pas un crime et n’est plus classée comme « maladie mentale » et ce depuis 20 ans. Le Japon est donc ni en avance, ni en retard sur ses voisins.
Pour le reste, ce manga one-shot reste très gentillet avec un scénario qui aurait pu être un peu plus approfondie. Ce n'est pas forcément mon type de romance même s'il convient de rester ouvert et tolérant. En effet, je préfère Sissi comme chacun le sait.
Au fond, je ne me suis pas trop attaché à ces deux personnages. A noter également un graphisme qui fait dans la sobriété. Cela donne un ensemble assez froid.
Dans le même genre, j'avais nettement préféré « Le mari de mon frère » qui a fait date et qui a surtout rencontré un grand succès parmi les lecteurs. Cependant, ce titre se défend quand même assez bien dans l'ensemble.
Un mauvais album.
Les fans d'Harry Potter pourront sans doute trouver un petit intérêt à cet album et leur arracher un sourire à 2-3 reprises, mais globalement le niveau d'humour est assez faible. On sent que l'auteur tire jusqu'au bout sur la corde du concept et qu'il est bien temps de l'arrêter. Certains gags sont limites, voir misogyne. Le dessin est lui très minimaliste, même pour un album qui veut être parodique.
Une adaptation du Mythe de Dracula fidèle à l'histoire globale du livre de Bram Stoker et proche du film de Francis Ford Coppola, même si George Bess s'en détache sur certain points. Car sa ré-interprétation est moins romantique et plus sombre, ainsi que ses dialogues et voix Off devenu plus fluides et modernes. De plus, la partie sur l'origine du prince Vlad Ţepeş, surnommé « l'empaleur » a été supprimé .
Du côté graphique : je suis sous le charme du vampire ! C'est tout simplement ce qui c'est fait de mieux sur ce thème d'après moi. Un encrage noir et blanc époustouflant, vibrant et habité. Le moindre recoin de la page est exploité jusqu'à l'extrême. Bess nous transporte aux confins de la Transylvanie jusqu'aux rues de Londres, à travers ses doubles pages de toutes beautés. Et nous plonge dans l'histoire avec une ambiance angoissante et étouffante jusqu'à la dernière page. Même le livre fermé, toutes ces images vous reste en mémoire un bout de temps.
Si vous voulez apprécier encore mieux le rendu et admirer le travail de l'auteur, vous pouvez acheter le tirage grand format .
Je suis encore envouté et angoissé par ces dessins fabuleux !
Du grand Art Monsieur Bess !
De la Série B pure et dure, dans la lignée des TRAVIS et autres CARMEN MAC CALLUM. Graphiquement aussi ça suit les codes d'une Série B : dessin réaliste froid (qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, soit dit en passant), colorisation sombre pour coller au scénario et aux thèmes abordés, bien noirs également.
Le tout n'est pas très original mais la lecture reste distrayante.
Recueil de textes illustrés, plus que BD. C'est une parodie d'un univers vénal et spéculatif. Tout est question de confiance: La confiance s'est persuader des gens que vous allez réussir...
si "Kate" a obtenu des prix dans divers festivals, ce n'est pas pour rien. Cet album est le second chef d'œuvre de l'auteur.
Bien sûr, il y a les décors, les couleurs, le dessin et les cadrages qui offrent toujours une narration visuelle limpide. On ressent bien que Cosey utilise ses pinceaux pour mieux raconter son histoire tout en mouvement. Cosey sait que la BD n'est pas le roman. Que tout est utile pour immerger le lecteur.
Mais il y a aussi le scénario et les personnages. Utilisant une nouvelle fois la quête d'un graal inaccessible et spirituel, il construit ici un final plus réaliste et intérieur plutôt que poétique et visuel.
Kate, le personnage féminin, est moins lisse que les précédents personnages construits par l'auteur. Voici une femme écornée par la vie et la maladie, hystérique parfois même en colère, douce et généreuse mais aussi capricieuse et égoïste. elle est surtout en quête de sens de (fin) de vie.
Alors que Jonathan est baigné par la spiritualité tibétaine ou les actions ne sont pas nécessaire puisque le destin agit en tout ( art de vivre pour le personnage qui est établit me semble-t-il lors des tome 2 et 3 qui sont les inverses du tome 1), Kate refuse, s'obstine à agir même sous les fièvres d'une maladie inconnue (et peu importe qu'elle le soit puisqu'e cela ne sert pas l'histoire). quitte à être détestable.
le duo est donc magnifique entre résilience pour l'un et obstination pour l'autre. Les rebondissements sont en harmonie avec ce duo de sentiments antinomiques. Et Jonathan dans cet acceptation en tout permet à Kate d'entrer dans l'acceptation de son propre destin. Et, puisque la destinée est chafouine, un "deux ex machina" pointe son bout de nez qui sert parfaitement le propos final de l'œuvre: le destin ne veut que ton bien
Une œuvre majeure, généreuse de bons sentiments et tant mieux.
Scénario et dessin sont à la hauteur de ce cycle de bonne qualité.
J'ai apprécié ce cycle en 3 tomes car l'histoire est condensée, bien rythmée, pas d'album en trop pour diluer l'histoire....
Concernant cet album il permet de conclure un cycle que j'ai bien apprécié.
Très bel objet, à l'image des merveilleux ouvrages dont il est question dans cette Bd qui se lit très vite, voire trop (malgré ses 260 pages ...).
Si l'écrin est très séduisant, le graphisme déçoit un peu, il ne me semble pas à la hauteur ni de son écrin ni de son thème... la colorisation n'est pas fofolle non plus. Cela manque d'envergure à mon avis.
Et cela ne vaut pas en particulier Le sourire des marionnettes de Jean Dytar.
Mais l'histoire est bien déroulée (n'est pas Lupano qui veut...), on s'attache aux personnages (même à cette bourrique !), et elle est riche d'enseignement sur ce contexte assez méconnu (l'Espagne à la fin du 10ème siècle). On peut saluer le gros boulot de recherches historiques des auteurs.
Quant à la thématique abordée, cette ode au savoir et à la culture qui dénonce les ayatollah de la censure et leurs autodafés, elle justifie à elle seule que l'on lise cette BD qui se présente comme une fable aux résonances, hélas, toujours d'actualité (voir la fin ;))
Très bon album, j'ai été surpris.
D'autant plus surpris qu'à lire les autres commentaires, il semblerait que ce ne soit pas un bon album. Personnellement je l'ai trouvé bon.
Bon dans son histoire. On a quelque chose d'original et d'éducatif. Original car on aborde un thème peu courant : la descendance de Vercingétorix. Éducatif car cet album apporte une jolie morale sur le bonheur des enfants (et quand je dis "enfants" ce n'est pas juste Adrénaline, la fille de Vercingétorix, mais bien chaque enfant du village. Ils ont tous des rôles qui évoluent au sein de cette BD et c'est également chouette et original, pour une fois, de voir d'autres protagonistes être mis sur le devant de la scène).
D'ailleurs on a également une petite mise en avant du personnage d'Agecanonix avec un flashback sur la bataille de Gergovie et c'est plaisant.
Plaisant également de constater la différence de mentalité qui oppose les nostalgiques arvernes aux partisans de la modernité. C'est un thème qu'on retrouve constamment, quelle que soit l'époque et la génération. Certains font le choix d'aller en avant alors que d'autres restent ancrés dans le passé. Mais au fond, le plus important n'est-il pas le bonheur de ceux qu'on aime ? (comme le résume la morale de fin)
Il convient également de souligner les efforts qui ont été réalisés dans l'écriture de l'album. Références à la culture populaire, jeux de mots et humour sont toujours aussi présents. Le centurion qui veut profiter de son départ à la retraite ou l'envie d'Adrénaline de s'habiller en gotique, par exemple (en soi, ce choix de prénom est déjà indicateur de la touche humoristique apportée à l'écriture). On notera également la caricature de Wolfgang Amadeus Mozart (représenté à travers un jeune passionné de tambours) et la référence à Voldemort avec le nom de Vercingétorix (celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom).
Les gags s'enchaînent et c'est l'un des rares albums où j'ai autant ri. Peut-être que le fait d'avoir grandi m'a aidé à y comprendre deux trois références supplémentaires - davantage encore qu'à l'époque où je lisais Astérix plus petit.
Mais on ne se lasse pas de rire, vraiment. Chaque nouvelle page apporte son lot d'humour.
C'est aussi l'un des rares albums où tout est exploité dans son ensemble. Le passé autant que l'avenir. Le rancunier autant que le rêveur. La personnalité des uns à l'histoire des autres.
On découvre de nouveaux personnages : entre, Adictosérix, le jaloux de Vercingétorix, Letitbix, un pacifiste convaincu, Blinix, le fils du poissonnier ou encore Selfix, le fils du forgeron, on enrichit davantage l'histoire de ce village d'irréductibles gaulois - qui pour une fois, ne se limite pas uniquement à Astérix, Obélix + un nouveau personnage gentil + un nouveau méchant comme ce qu'on avait pu voir pour pas d'albums auparavant. Chaque nouveau personnage introduit dans cet album est bien pensé et trouve naturellement sa place. On n'a pas l'impression que chacune et chacun a été rajouté à tel endroit juste pour faire joli : la philosophie de chaque personnage a été correctement pensée pour faire écho avec celle des autres.
En termes d'écriture, là encore j'estime que le travail a été réussi. Entre le lexique marin (les jeux de mots sur la notion de poste ou d'abordage), les références à l'histoire (la France libre, l'île de Thulé), les références à la culture populaire (la Bohème de Charles Aznavour, le BAC)... cet album est définitivement riche et complet.
Idéfix sera peut-être le seul personnage à avoir moins été mis en avant que les autres mais ça n'a rien de déplaisant.
Cet album aura l'avantage de concilier schéma traditionnel et non traditionnel : on reprend les basiques (la potion magique et les traditionnels caméos des personnages classiques de l'univers d'Astérix par exemple (Jules César, les postes romains autour du village, les pirates) et on y ajoute de nouveaux ingrédients, avec un lieu d'action qui pour une fois ne se déroule pas en dehors de la Gaule mais juste à côté du village gaulois, entre terre et mer. Un choix qui rappelle les aventures de la Galère d'Obélix et d'Astérix chez les Bretons, ainsi que le Bouclier arverne (puisque l'intrigue prend place autour des Arvernes, derniers combattants de la Gaule libre).
À noter également une référence à l'album Astérix gladiateur, avec le personnage d'Epidemaïs qu'on revoit brièvement.
Ainsi qu'un lieu d'action qui se déroule à un moment dans la nuit (chose qu'on n'avait pas vue depuis longtemps).
Pour résumer, je dirais que la fille de Vercingétorix signe une histoire originale.
Une histoire originale car les auteurs nous livrent un scénario qui apporte un réel plus à l'univers d'Astérix, tout en conciliant le classique à la modernité.
Philosophie et humour sont ainsi les maîtres-mots de ce nouveau duo Ferri / Conrad. Avec ce nouvel album, les deux auteurs nous livrent ici non pas une fille, mais un digne enfant de la tradition Goscinny / Uderzo.
6ème tome dédié aux elfes blancs, qui clôture l’histoire d’Alyana, l’être vivant le plus puissant des terres d’Arran (mais c’était avant).
SPOILER ALERT : cette critique fournira pour une fois des détails majeurs de l’histoire.
Le scénario est plutôt intéressant même si le pillage systématique des armes magiques est un peu troublant : en tant que pari politique, c’est un peu hasardeux comme stratégie de mon point de vue. Mais le problème important concerne la fin d’Alyana : alors que l’émotion était belle, alignée avec l’état d’esprit désabusé du duo Alyana/ La Poisse, on découvre une cachotterie de polar de seconde zone qui permet à l’elve de finir sa vie aux Bahamas, sans aucun pouvoir. Quel intérêt ?
Les dessins sont parfois faibles : les elfes blancs se ressemblent à tel point qu’Utell semble être cloné dans chaque scène. Heureusement les personnages principaux, les araignées et les artefacts sont très bien servis graphiquement, avec des détails subtils et des couleurs éclatantes.
La Poisse constitue le ressort émotionnel majeur de la série, les elfes blancs, fidèles à eux-mêmes, n’étant pas très attachants. La dépression d’Alyana aurait pu être touchante malgré sa lourdeur, mais son départ en vacances final sabote toute l’émotion.
Les blancs constituent la série elfique la plus frustrante, avec une poésie, une beauté, une culture et une atmosphère uniques. Mais les dessins sont parfois décevants sur les personnages et les combats. Les défaites des elfes blancs (tomes 8 et 13) sont difficiles à comprendre et un peu trop pratiques scénaristiquement… Cet album ne fait pas exception, incluant toutes ces remarques à la fois. Il est incontournable pour les habitués, un peu moins pour les autres.
Du Fabcaro pur jus. C'est sans surprise (par rapport à ce que l'auteur fait d'habitude, j'entends). Donc si vous adhérez à l'humour absurde de l'auteur, vous pouvez y aller les yeux fermés. C'est à la fois très con et très drôle. Je me suis bien marré, comme à chaque fois avec Fabcaro.
1980.... Cosey construit deux albums. " l'espace bleu entre les nuages" et celui-ci. L'un est superbe et l'autre peu enthousiasmant. ce fut le même cas avec le 1er et le second tome de la série publiés la même année aussi (1977).
Bref….
Bien heureux de retrouver Drolma la princesse sauvage, il est regrettable d'en faire une sorte d'ésotérique sans le savoir en rêve prémonitoire. Dommage également que tous les rebondissements soient des "ex machina" spirituels. Cosey s'y était essayé dans le second tome de la série, il m'avait d'avantage convaincu. C'est dire. Et un seul personnage secondaire fait du bien. dans cette histoire abracadabrantesque. Un personnage-parfum.
Reste l'incroyable maitrise du trait, du cadrage et de la couleur. Cosey dessine merveilleusement bien durant cette seconde époque. Ma période favorite. la plus belle. J'en prend à chaque fois plein les mirettes.
Voici la première œuvre indispensable du maître suisse. "L'espace bleu entre les nuages" (bon dieu quel titre sublime encore!) est d'une telle maitrise!
Les dessins et les cadrages sont iconiques. Certaines frôlent la poésie pure dans une maitrise du trait absolument idéal…. La Kamba dans la chambre d'hôtel, le cottage au tibet, la balade aux chapeaux et bien sûr le blanc unique de Cosey.
Et le scénario qui raconte par des personnages denses une belle aventure humaine ou l'art se mélange avec les hommes et les grands espaces. Tout y est simple, épuré tout autant qu'intense. Un scénario mélancolique pleines de couleurs vives.
Comme souvent Jonathan est un témoin privilégié d'un conte humain et poétique. Plus que cela, il est surtout un ange qui accompagne certains personnages dans leurs derniers souffles à atteindre leurs inaccessibles étoiles. Ce n'est pas la première fois. Dans le 1er tome, le second et le 4ème tome, il est l'ange accompagnateur de final de vie superbes d'au moins 4 personnages, et de final mérité par mauvaises actions de 2. le principe scénaristique est donc un peu usé? Certes.
Mais c'est dans ce tome qu'il est le plus beau..
Je respecte l'avis très mitigé du membre "bd91130", cependant c'est justement ce que j'ai aimé dans cette BD : la "Grande peste" ne sert que de support à une aventure et il ne s'agit en aucun cas d''un récit historique.
Par contre, je rejoins son avis sur la qualité du dessin :)
Pour amateurs du genre,...
c'est un peu confus et il est vraiment difficile d'avoir de l'attachement pour des personnages palots et sans âmes, excepté SOV, le scribe.
Le dessin est dynamique et beau, mais il est parfois ardu de distinguer les visages masculins du féminin, oups...
Mais le pire pour moi, ce sont les dialogues (qui portent le scénario, c'est dire si c'est important), trop familiers et beaucoup trop souvent inutilement vulgaires (un zéro pointé!!!!)
Dommage car le concept est vraiment intéressant, mais je n'ai pas du tout été enthousiasmé....
Cet avis porte sur les 2tomes lus "dans la foulée".
N'étant pas trop "histoire gore, violente" , j'ai hésité et finalement j'ai franchi le pas. Bien m'en a pris!
Et fait, cette "Grande peste" n'est que le support pour narrer l'histoire d'un illuminé et de celle qui croit cependant en lui.
Le scénario est bien construit, le dessin précis.
J'ai apprécié les rappels historiques.
Parfait!
Au risque de détonner : Bofff...
Déjà, en préface plutôt que les états d'âmes de Jean Dufaux qui ne concernent que lui, j'aurai apprécié un "résumé" car le premier tome date de 28ans et le dernier de 3ans. On a le droit d'avoir un peu oublié l'histoire!
Le scénario n'est pas très surprenant et à peine plus captivant, même si vers la fin on commence à se mettre dans l'ambiance. Sauf que ... c'est la fin! Alors c'est un peu lent et long!
Le graphisme est peu convaincant avec des approximations dans certaines proportions et des dessins de chevaux parfois hasardeux.
Tout ça pour ça?...
Un album qui aurait pu être réalisé par Jacques Martin lui-même ? C'est l'effet que m'a fait cet album. Superbes dessins, une intrigue complexe à souhait, et Lefranc, d'abord journaliste, puis aventurier vers la fin de l'histoire, qui résoud l'énigme. Enfin l'histoire est ponctuée de nombreuses références à la BD du journal de Tintin : l'Ile Noire (Ranko le Gorille), Jacobs, sans oublier la Jaguar verte de Borg....
Les cadavres momifiés commencent à s'accumuler au sein de l'empire unique. Notre héros Oeil-Lance est mandaté par son ami un puissant prêtre afin de résoudre cette affaire criminelle avant qu'elle ne gagne les oreilles de l'Empereur. Il n'est pas le seul sur cette enquête puisque son vieil ennemi assez fourbe le Serpent avance également à grand pas.
C'est un tome qui va nous plonger dans l'enfance de ces différents protagonistes où il y aura des indices assez intéressant pour mener l'enquête à bien. On découvre avec plaisir cette civilisation aztèque décidément bien surprenante à bien des égards. Notons que cela se situe avant l'arrivée des conquistadores espagnols.
Cependant, ce tome est surtout marqué par la rencontre conflictuelle des deux principaux rivaux et cela sera assez marquant pour la suite de ce récit. Inutile de préciser qu'à la fin de ce second tome, le mystère reste toujours aussi entier.
Je n'arrête pas de faire la comparaison avec Okko tant on rencontre certaines posture ou certains détails. Mais bon, on ne peut que féliciter l'auteur pour la richesse de cette œuvre magnifique tant sur le fond que sur la forme.
Parlons du dessin qui est tout simplement magnifique avec un souci du détail hors norme et une colorisation fort réussie. La cité lacustre de Tenochtitlan est d'une beauté absolue. C'est un bonheur que de parcourir ce nouveau monde et de cette fascinante civilisation. Le dépaysement est garanti.
Certes, l'enquête demeure original et parfois assez difficile à suivre. Il faut s'accrocher mais c'est pour un résultat qui en vaut la peine. C'est une lecture pour un album de qualité.
On attend désormais le dernier tome de cette trilogie avec une certaine impatience.
J'attendais beaucoup de cet album et je suis resté sur ma faim dans cette histoire d'un jeune noir qui se passe dans le sud des Etats Unis dans les années 30. Le poids de l'esclavage, même si il a été aboli est toujours là à travers les rapports entre les noirs et les blancs, avec la présence du Ku Klux Klan. Il dépassera sa haine en s'accomplissant dans la boxe.
Le message est angélique et à l'eau de rose, c'est assez décevant. L'actualité nous montre que rien n'est réglé, alors en 1930/40!
Cette histoire est donc peu réaliste et n'a surtout pas de portée universelle. La morale qui est un peu tout le monde est beau et les méchants finissent par vieillir est trop juste.
Quant au dessin, le choix du noir et blanc est judicieux, mais là aussi j'ai malheureusement trouvé René Follet moins bon que d'habitude même si son trait est reconnaissable . Mais là encore peut être est-ce trop "propre".
En conclusion pas une mauvaise BD, mais une qui s'oublie vite.
Oui, E P Jacobs n'est plus ... et nous sommes tous en manque de sa plume ... mais Van Hamme nous offre à nouveau un scenario qui tient la route , il y a des rebondissements corrects, des scenes un peu "modernes", et le dessin est excellent !! oui, l'apparition du drapeau anglais à la place de la bombe reste un mystère, mais meme dans le meilleur 007 ou le recent TENET, tout n'est pas toujours limpide ... et ce tome relance l’intérêt de cette série intemporelle !!
Une suite d'aventures courtes du chevalier noir, pas de mauvaises histoires mais rien de vraiment transcendant, on du mal à se plonger dans les récits car ces derniers sont terminés aussitôt qu'ils sont commencés.
2ème tome de mages pour une découverte de la magie runique.
La faiblesse de ce titre réside dans sa richesse : il est trop ambitieux et aurait mérité plusieurs pages supplémentaires. Développer les personnages secondaires, étoffer l’enquête et ajouter quelques belles images au combat final font partie des éléments qui auraient rendu l’histoire plus lisible et puissante. Les critiques n’ont point aimé l’avalanche de thèmes et je peux les comprendre, mais l’album reste fort et captivant.
Les dessins sont efficaces, en dépit de certaines faiblesses sur les personnages, et le cadre est souvent grandiose. Le scénario, qui louche respectueusement vers le nom de la rose, est dense et captivant. Les caractères sont intéressants et l’émotion présente dans les dernières pages. Evidemment, empiler une enquête dans un monastère, une relation maître/élève compliquée, une bataille magique époustouflante et la description de 7 ou 8 personnages n’était pas réaliste au sein d’un même album sans déstabiliser quelque peu le lecteur. Cependant cette densité assure la pérennité du titre : on peut le relire à loisir.
L’absence de continuité dans le tome 6, alors que Shannon a obtenu une suite dans le tome 5, constitue une vraie déception, mais Eragan est un bon élément de la série mages. Il est profond, épique et mystérieux, avec l’once de noirceur qui manque dans tant d’autres albums. Ce titre est le moins bien noté de la série: cette aberration (cf mes autres critiques) méritait de gonfler ma propre note.
Bonjour pour ma part j’ai adoré cet album Le scénario est un peu léger mais je pense que c est le début de la série Il faut laisser avancer l histoire Par contre le dessin et les couleurs sont vraiment top Bravo Mr Henrichon Cette héroïne m a fais craquer Vivement la suite
Très belle intégrale, on y retrouve des explications sur la genèse de rork e' debut d'album et un HS en fin d'album.
l'histoire est à la hauteur de la scénarisation et du découpage des planches.
à lire si vous aimez l'univers de Andréas