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Pour la petite histoire, il faut savoir que les auteurs Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray avait repris la série des Bob Morane dans une renaissance en 2015-2016 qui ressemblait plus à un enterrement du personnage principale Bob Morane. L'auteur des romans originels Henri Verne n'avait pas du tout apprécié cette reprise qui dénaturait son œuvre. Au bout du diptyque, les auteurs ont été débarqué du projet.
6 ans après, voilà un nouveau duo et pas des moindres qui s’attelle à la reprise sous la bénédiction de l'auteur Henri Verne qui souligne bien dans la préface qu'il confie les rênes l'esprit tranquille sachant que son œuvre et ses personnages seront enfin respectés. Cela peut être analysé comme un cinglant message aux auteurs précédents. D'ailleurs, dans les remerciements des deux scénaristes Bec et Corbeyran ainsi que ceux du dessinateur Grella, tout ceux qui avaient fait vivre ce personnage mythique sont cités sauf Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray qui avaient pourtant réalisé un très bon travail. C'est le monde impitoyable de l'édition.
Déjà à l'époque, certains lecteurs pensaient qu'on avaient échappé au pire en ne confiant pas le scénario à Christophe Bec qui peinait avec une série dénommé « Lancaster ». Leur pire cauchemar s'est réalisé. Moi, je n'ai rien contre cet auteur prolifique dont je suis plutôt acheteur. Pour autant, je juge aux résultats et je dois bien avoué que c'est mauvais après lecture.
Je vais commencer par le personnage de Bill qui est le compagnon de route de Bob Morane. Ce dernier fait sa chochotte pour ne pas sauter en parachute au-dessus de la jungle d'Indochine. Résultat: tout le régiment se trouve être massacré sans qu'il éprouve d'ailleurs le moindre remord. Pour autant, ce peureux change complètement de comportement quelques cases après en adoptant une position farouche de guerrier aventureux partant à l’assaut d'une base entière. Si on ajoute les nombreuses pitreries et autres imbécillités qu'il débite toutes les deux pages, on va toucher le pompon. J'ai rarement un personnage aussi stupide après 6350 lectures.
Que dire du reste du scénario concocté par les deux meilleurs de leur génération ? Improbable et complètement désincarné. Les explications sont vaseuses, on n'y croit pas une seule seconde.
Je vais donner un exemple: nous avons un général que Bob Morane a sauvé lors d'une attaque aérienne lors de la dernière guerre mondiale et ce général lui en veut beaucoup de l'avoir aidé au point de se montrer très désagréable et peu coopératif. Bref, l'explication ne m'a absolument pas convaincu car ce n'est pas une réaction normale. Si encore il n'y avait que cet exemple, mais cela va se déployer tout le long de cet album au point de rendre cette lecture assez pénible.
On ajoute un méchant très ridicule et des clones et on frise l'indigestion. C'est hautement paresseux dans la mise en scène. Peut-être fallait-il respecter un certain cahier des charges mais cela a rendu l'ensemble totalement imbuvable et risible entre des guerrières amazones sanguinaires et des monstres extra terrestres à la Alien.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il est tout à fait convenable et dans l'esprit des Bob Morane avec une mystérieuse jungle cachant bien des secrets. Paolo Grella s'en sort honorablement. Je reste objectif dans mon analyse. Cependant, pour moi le graphisme ne suffit pas.
Bon, je sais que certains retrouveront la joie de revoir le Bob Morane qu'ils voulaient avoir. Moi, je préférais nettement la version de Brunschwig qui était résolument moderne. Là, on retourne dans le vieillot nostalgique d'une certaine époque disparue. C'est hautement naïf.
C'est clair que cela ne m'a pas du tout convaincu et je suis assez déçu par cette reprise. Espérons tout de même que les ventes seront au rendez-vous afin de relancer la franchise Bob Morane.
Depuis longtemps, Gaston Lagaffe a accompagné ma vie. Je me souviens des albums qui trainaient ici ou là dans la maison familiale de vacances que je partageais avec mes cousins lorsque nous avions une quinzaine d’année, albums que l’on s’échangeait le soir.
Avec le temps, j’ai acheté peu à peu les recueils de Gaston, mais dont les éditions ou les numérotations changeaient au fil des ans, si bien que j’avais une collection assez disparate des Gaston. Il a fallu que les éditions Hachette proposent une édition assez belle en 2015, avec frise et dos toilé, pour qu’enfin, je puisse acquérir la collection complète, collection qui a fini dans les mains de mon père qui ne se lassait pas de lire Gaston Lagaffe, et était assez admiratif de travail réalisé par les éditions Hachette.
J’ai, à la mort de mon père, récupéré l’ensemble de la collection Gaston Lagaffe, mais je n’ai pas résisté à l’envie d’acquérir l’intégrale Gaston, qui vient d’être rééditée dernièrement sous une nouvelle couverture. Bien sûr, le format est plus petit, mais cela n’est pas dérangeant, et la présence de suppléments publiés dans le journal "Spirou " est un atout de cette édition.
Avec Les Tuniques Bleues , Sammy ,ou Le Scrameustache, les pages consacrées à Gaston étaient celles que j’attendais le plus dans le journal Spirou dans les années 70.
J’avoue avoir un faible pour les histoires de Gaston Lagaffe avec Fantasio, en particulier celles liées à la signature des contrats avec de Mesmaeker ou encore avec le gaffophone. Les planches de l’époque avec l’alter ego en latex de Gaston me font encore hurler de rire, même après moults lectures ! Au fil des pages, on se demande encore comment Franquin a pu produire tant de gags sur tant d’années, en multipliant les séries (Spirou et Fantasio, Modeste et Pompon)
Au fil des albums et des années, le dessin de Franquin devient plus nerveux, ce qui coïncide presque avec l’arrivée de Prunelle sur le devant de la scène, et les décors plus fouillés. Les thèmes évoluent également avec le temps, de la flemmardise sympathique au bureau, Gaston devient un chantre de l’écologie avant l’heure et un adversaire acharné des parcmètres (c’est peut-être d’ailleurs, les gags qui avaient moins de résonances pour moi à l’époque –j’avais 13 ans- )
J’ai relu les 913 gags de Gaston Lagaffe présents dans cette intégrale, et je suis toujours aussi admiratif du travail de Franquin, que je place au sommet de mon panthéon avec Hergé, Jacobs, Peyo, et Tillieux. Et on ne peut que souligner l’honnêteté et le courage de Franquin, lorsqu’il met en avant les noms de Jidéhem, ou d’Yvan Delporte sur la couverture de ses albums, à une époque où les co-auteurs n’avaient pas droit de cité
C’est une série qui ne vieillit pas avec le temps, et qui traverse les générations, j’en suis la preuve.
Avec des personnages secondaires à jamais gravés dans la mémoire des lecteurs, Mademoiselle Jeanne, Monsieur Boulier, Lebrac, De Mesmaeker, Labevue, Longtarin, Prunelle et Fantasio, Franquin a inscrit dans le monde du 9ème art, une œuvre inoubliable et magistrale avec son Gaston Lagaffe .
Cette intégrale est une occasion unique, pour ceux qui ne connaissent pas encore l’œuvre de Franquin, et pour les autres aussi, de découvrir ou de relire les aventures de Gaston.
En un mot, chef d’œuvre !
Le tome 8 de la série Orcs & Gobelins est dédié à ces derniers, et c’est peut-être le meilleur des 8.
Les 2 éléments que je préfère habituellement chez les peaux vertes sont peu présents : des relations très basiques entre les personnages, assez peu de culture gobeline (le héros est au service des hommes du début à la fin, seuls quelques rares flashbacks évoquent sa vie d’avant). Mais le scénario bien tordu, la noirceur générale du ton, la psyché subtile et douloureuse du héros subliment le tome. Les dessins sont ajustés à l’ambiance, transpirant la sueur, le gras et la douleur. Seul le visage de Renifleur dégage intelligence, volonté et émotion. Les couleurs sombres et glauques viennent étoffer l’atmosphère générale.
Cet album d’exception confirme, après le titre La Poisse, la dérive attendue vers la dark fantasy qui génèrera les meilleures histoires d’Orcs & Gobelins. Ensuite viendront Kor'nyr, Silence, Pest, Saasha, Lardeur…
Des personnages souvent mal dessinés ce qui qui gâche la lecture... problème de proportions et de perspective notamment
C est dommage .avec un scenario pareil c est du gâchis.
Déçu par les derniers albums de la série, j'avais cessé l'achat des albums depuis le tome 36 "Aniel".
Et voici que l'on m'offre les trois derniers de la série dont "Neokora", qui ajouté aux deux tomes précédents, me réconcilie avec cette série que je suis depuis plus de 30 ans. Le dessin de Vignaux renoue en effet avec le trait des premiers Thorgal, même s'il n'en atteint pas encore la maitrise (mais il s'en approche), ce qui est bon signe.
Yann, qui m'a parfois déçu, signe là un scénario intelligent et qui nous renvoie aux anciens albums. Le seul point qui m'a dérangé c'est la représentation de Kriss de Valnor ; Yann en fait une véritable hystérique !
Mis à part ce reproche, cet album se présente comme la première partie d'un diptyque qui s'avèrera , je l'espère prometteur.
LES QUATRE DE BAKER STREET enquêtent pour savoir qui a agressé Polly Perkins, une chanteuse de cabaret avec qui ils sont amis depuis peu. Une enquête dangereuse au coeur de l'East End, l'un des quartiers les plus mal famés de Londres.
Comme d'hab', le dessin joliment dynamique et le scénario très prenant (avec quelques scènes d'une violence assez crue) font passer un très bon moment de lecture. Cette série est excellente depuis le premier tome et n'a jamais faibli au fur et à mesure de la parution des albums. C'est assez rare pour le souligner.
Oui, les ficelles sont un peu grosses. Oui, c'est plein de clichés dans l'air du temps. Oui, c'est totalement surréaliste de voir la jeune esclave manier le colt mieux que Lucky Luke (chacun ses références, hein BudGuy!).
Mais ça aa été un bon moment de lecture, pas trop noir même si le sujet s'y prête, justement pas la finesse du dessin et de certains choix scénaristiques.
Toujours trop chou ! Les personnages sont mignons tout plein, les gags amusants, il y a une vraie tendresse et beaucoup de bons sentiments qui se dégagent de cet album (comme de tous les autres de la série) ... et franchement ça fait du bien !
Comme d'hab', chaque nouveau tome paru ne se contente pas d'exploiter une recette qui marche mais enrichit l'ensemble, voire renouvelle certains codes de la série. Ici nous avons donc droit à Panda qui souhaite quitter le cocon familial pour poursuivre ses études dans de meilleurs conditions, à Ondine qui s'affiche avec Efix sous les yeux d'un DAD très (trop) protecteur, à Bébérénice qui continue de grandir et à Roxane ... qui adopte un chien en cachette !
Bref, une lecture toujours aussi agréable, d'autant que dessin et couleurs conviennent parfaitement au ton de cette série.
Malgré une couverture aguichante, le reste de l'album est plutôt moyen. J'ai aimé les dessins, même si la profondeur du souvent croqué quartier de Whitechapel ressort moyennement. De même, les nombreux détails et tenues de ces demoiselles dans le lupanar manquent d'intérêts.
Le scénario m'a laissé sur ma faim. Ok, il va y avoir un second tome sauf que 1an et 3mois plus tard: toujours rien.
Le scénariste nous évite la classique opposition dans le duo "le flic de quartier" et "le bon élève propre sur lui parachuté par le ministère". C'est original et plutôt un bon point vu de moi.
Ca se lit. Oui, ça se lit, ce n'est pas cata non plus. Mais c'est tout.
Un bon album
Encore un bel album jeunesse pour cette série. Qui met toujours en valeurs de bel valeur comme l’amitié et pleines de bons sentiments. Malheureusement, au bout du 5e album ça commence à tourner en rond, ce n’est pas encore trop grave et on appréciera quand même cette aventure, mais il est temps qu’un nouveau cycle commence. Les dessins sont toujours aussi époustouflants et le dessinateur n’hésite pas à réaliser d’incroyable plan panoramique digne de blockbuster.
Au moment de décider combien d'étoiles donner à ce volume 1, je me suis demandé si j'avais envie de lire la suite (bof), et surtout si je relirai ce pavé dans quelques années.
La réponse est non.
L'histoire est vraiment banale, bancale, et manque de réalisme ; c'est peut-être volontaire, mais le propos est de mettre en avant le principe d'égalité, et il aurait été fort à propos de replacer ce combat dans le contexte d'une époque. Là, les auteurs n'ont visiblement pas eu envie de s'emmerder à faire des recherches historiques, et du coup, le résultat est assez naïf et franchement sans intérêt. Voire comporte des anachronismes et ignore la place de la religion (un comble pour une histoire sensée se dérouler durant le Moyen-Age !).
Le dessin, je ne l'ai pas trouvé époustouflant, et au bout d'un moment, j'en ai eu marre de cette colorisation qui gache parfois le dessin, jusqu'à le rendre illisible.
Je préfère lorsque ce genre de dessins s'incorpore dans une histoire plus classique, pour illustrer une courte fable ; sur plus de 220 pages, c'est usant.
Je suis arrivé au bout de ce livre soulagé d'en avoir fini. Et pas franchement pressé de lire la suite...
Histoire simple, pas l'impression qu'il y ait des enjeux importants. Utilisent de nombreux ressorts émotionnelles pour conserver le lecteur.
Je n'ai pas trouvé ce comics très bon. Après cela se lit tranquillement, avec le plaisir de retrouver Miles ... et ses clones ...
Manque Ultimatum qu'en même.
Dessin funky avec plusieurs styles, dont certain bien funky. Après les transitions d'un style à l'autre.... hum... pas génial.
Ce titre date de 2014 et pourtant, j'étais passé à côté sans même soupçonner son existence. Il a fallu la réédition récente de 2019 pour le remettre sur le tapis.
Il est vrai qu'on devine déjà la fin dès l'introduction ce qui n'est pas de bon augure mais pour autant, je préfère un tel procédé à quelque chose de trop invraisemblable. Ce qui compte parfois, c'est de découvrir tout le cheminement. C'est parfois un procédé narratif utilisé dans des épisodes de séries.
Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié ce récit sur un homme de 40 ans qui a réussi professionnellement sa vie au travail et en famille. Cependant, cela ne lui suffit pas. Il n'est guère satisfait par cette vie bien rangée malgré une maîtresse certes un peu vénale.
Son trip à lui, c'est de se servir des attentas du Word Trade Center pour disparaître totalement des écrans et profiter de sa nouvelle liberté de vie. De PDG, il deviendra clochard itinérant. Avis aux Arnault, Mulliez, Pinault, Dassault, Niel et autres Bétancourt !
C'est à peine croyable mais cela peut arriver parfois. Il se rendra vite compte que ce n'est pas la liberté que de rester pauvre et au bord de la route. Il sera même violenté car certains s'en donnent à cœur joie pour casser sans raison sur des cloportes. Il rencontrera des âmes charitables qui vont l'aider dans son long périple.
Un mot sur le dessin en noir et blanc délavé pour dire qu'il est très agréable ce qui rend la lecture de ce road-movie plutôt fluide.
Bien entendu, tout cela va mal se terminer ce qui nous fait dire comme moral qu'il ne faut surtout pas essayer de sortir de sa classe sociale. Le nivellement vers le bas n'est guère ma tasse de thé.
Au final, un titre plutôt agréable si on aime Rodolphe et ce genre d'histoire évidemment.
Cela y est : nous y sommes ! Après 25 tomes, voilà enfin le débarquement de notre héros Thorfinn en Amérique au fameux Vinland.
Il faut savoir que les viking ont découvert l'Amérique 500 ans avant Christophe Colomb alors que le compas de navigation n'existait pas encore. On a d'ailleurs retrouvé les restes d'un village viking à l'Anse aux Meadows sur l'île canadienne de Terre-neuve. C'est d'ailleurs en ce lieu que notre héros et son équipage vont s'établir. A noter qu'il s'agit à ce jour du seul site d'implantation viking connu en Amérique du Nord.
On sait que les Vikings ont été de féroces combattants qui ont parcouru les mers du VIIIème siècle jusqu'au début du XIIème siècle. La date précise de l'incursion viking au Vinland était encore inconnue. On sait que c'est entre l'an 990 et l'an 1050 d'après les datations au carbone des artefacts découverts.
Leif est le fils d'Erik le Rouge, le fondateur de la première colonie viking nord-américaine au Groenland. C'est son petit-fils Thorfinn que nous suivons depuis le début. Après avoir été un farouche guerrier, il a tourné le dos à la violence. Il a été esclave puis marchand. Vingt années se sont déroulées depuis le début de la saga. Il souhaite fonder une colonie dans un pays de paix afin de cultiver la terre et le bétail. Il faut dire que le sous-sol scandinave était plutôt pauvre avec un climat difficile.
Cependant, le danger rode avec les natifs indiens qui sont déjà sur place depuis des millénaires. Ce tome se termine par un gros clifhanger sur le choc de ces deux civilisations : indienne et viking. On sait que cela va mal se terminer d'un point de vue historique car les norvégiens n'ont pas réussi à s'établir durablement. On va même oublier qu'ils y étaient.
Dans ce tome, on voit que les viking pratique la déforestation afin de construire avec du bois ce qui ne plaît pas forcément aux autochtones. Cela sera le prélude à des relations bien difficiles. On apprendra également que le frère de Leif s'est fait tué par ces indiens lors d'une attaque sanglante dans le passé.
La découverte s'est fait en plusieurs phases. Il y a d'abord l'Helluland qui est dénommé la terre des pierres plates qui est en réalité l’île de Baffin: un endroit stérile, plat et rocailleux. Il y a ensuite le Markland où une partie de l'équipage préfère fonder une colonie. C'est le Labrador appelé terre des forêts. Puis, il y a le Vinland dénommé la terre des vignes avec ses belles prairies vertes à l'image de la couverture de ce tome.
C'est incontestablement l'un des meilleurs tomes de la série car il parle de la découverte de l'Amérique par les tout premiers hommes blancs. C'est véritablement passionnant.
Certes le scénario est conventionnel et déjà vu dans la propre bibliographie de la série. Les hasards sont bien trop heureux. La découverte du premier carnet qui déclenche la quête est tout à fait improbable. L'incroyable possibilité de Jonathan à aller de pays en pays pour une simple intuition est proprement extraordinaire alors que celui-ci est sans le sou.
Il n'empêche, ça fonctionne pour moi. Et la nostalgie est certainement l'énergie qui me porte à être si heureux dans cette lecture. D'abord parce que les grands espaces sont là, oxygénant l'histoire, avec ce "Blanc Cosey" toujours aussi magnifique. Ensuite , il y a ce périple humain ou Jonathan n'est toujours qu'un témoin privilégié d'une histoire d'amour maudite. Les personnages sont attachants, troublés et troublant. Ils construisent à eux seuls l'intensité de l'histoire.
Certes, "Atsuko" est un récit confortable pour un lecteur absolument adorateur de la série. Mais c'est comme ça. Je suis un lecteur de la première génération de cette magnifique série.
Cette histoire de success-story d'une business-woman dans le New York des années 40 ne m'a pas vraiment emballé, voire m'a même profondément ennuyé par moments. Seul le dessin très typé d'Antonio Lapone, avec son trait anguleux aux accents rétro si caractéristique qui personnellement me plaît beaucoup, m'a vraiment plu.
Et encore une Captivante aventure du jeune Albert (Weinberg), comme dirait le Chaland à la librairie de Jeunes (boulevard Saint-Germain).
On dira ce qu’on voudra, il dessine bien les avions. Moins bien qu’Uderzo et Hubinon à ce qu’on dit, mais il dessine bien les avions. Là, il change un peu sa fusée d’épaule. Je l’imagine sortir tout chamboulé de Thunderball de qui vous savez et se dire : Opération tonnerre de Brest ! Marre des avions ! Je vais dessiner des fusées.
On dira ce qu’on voudra, il dessine bien les fusées. Moins bien qu’Hergé à ce qu’on dit, mais il dessine bien les fusées. Là, il faut dire qu’il bâcle un peu la fin, pressé qu’il est de dessiner le suivant. Comme dit le proverbe : un tiens vaut moins que deux tu l’auras. Peut-être parce qu’il en a assez des fusées et qu’il lui reste trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, … plein d’aventures à se taper ! Du pain sur la planche à dessin.
Peu de choses, comparées à celles – au hasard - des Petits Chanteurs à la Croix de Bois ou à celles – au hasard - de Brigitte Vanmeerhaeghe plus communément appelée Brigitte Lahaie et à ses 82 aventures. Celle qui avait innocemment déclaré qu’on pouvait jouir d’un… vol (nous sommes chez Dan Cooper). Je sais ça n’a pas grand-chose à voir, quoique… Une chose est sûre, nous vivions une époque formidable. Bonne année à tous.
Un album qui commence par un retourné acrobatique et se termine par une séquence crypto-gay-bdsm ne peut pas être foncièrement mauvais. Profitez-en pour relire trois fois le : "c’est Goal !", qu’on n’avait pas entendu depuis celui de Baudouin dans Dikkenek et pour vous demander ce qu’il arrive dis donc aux bandages baladeurs des musculeuses jambes du bellâtre enchainé. Tant de sous-entendus…Quant au jeune attaquant de l’USVA, dommage qu’il ait perdu son âme et ses repères du côté du Catenaccio italien. Cela nous aurait évité le difficile mariage sous le régime de la séparation de biens entre foot et SF. L’aurait mieux fait de signer au Red star, tout ça ne serait pas arrivé.
USV, BDSM, SF... Plus de voyelles… Faut qu’on sonne la fin du match. Sans les arrêts de jeu.
Cosey est de retour.
Durant la "3ème époque" de l'auteur, les deux albums précédents n'avaient guère le souffle, la clarté, ni la qualité graphique du maître malgré ce choix judicieux de raconter le réel du tibet au travers de ce témoin privilégié qu'est Jonathan. Cosey cherchait à raconter ses histoires autrement que durant ces chefs d'œuvres précédents. Et à mes yeux cela ne fonctionnait pas.
Avec "Elle", non seulement l'auteur s'est retrouvé mais, en plus , il se sublime. Quelle beau carnet de route que cet album là. Cosey choisit l'écrit d'un journal intime qui n'est pas illustré par les images car les dessins racontent le quotidien d'un Jonathan, témoin de la vie Birmane. Les échanges épistolaires entre Jonathan et Cosey, entre Jonathan et Kate ( pourquoi pas entre Jonathan et Drolma?) sont savoureux de réflexions métaphoriques et d'amitiés intellectuelles. Et j'avoue que cette inversion qu'est l'échange entre un auteur et son personnage fictif, et déjà utilisé durant le premier tome, offre une mise en abime savoureuse.: c'est le double fantasmé qui incite l'auteur à quitter ses crayons pour vivre la vrai vie...donc sa propre vie qui est de papier.
Puis il se déclenchent une histoire malicieuse sur fond de résistance, une histoire que l'on ne voit pas venir puisque l'on se sert de la naïveté de Jonathan pour combattre. Une sorte de manipulation positive qui prouve qu'à vouloir trop intellectualiser le bonheur et sa recherche, on oublie la dictature et l'instant présent. Le final est un truculent pied de nez à toute la réflexion de l'album.
Et il y a les dessins. Enfin, pourrais-je dire, il y a les dessins. les personnages étaient au scalpel, ils le seront désormais toujours mais les profondeurs des visages et des corps reviennent. Les émotions aussi. Il y a les grands espaces de retour. Les belles images de ce quotidien Birman magnifiées par les couleurs et leurs aplats les uns contre les autres. Certes, ont disparu les ombres et les ambiances cotonneuses. Cosey joue avec les couleurs chaudes et vives. Les ombres sont secondaires. Mais, si Cosey a transformé son dessin de manière drastique, il réutilise son savoir faire pour densifier son nouveau style.
C'est beau et limpide à nouveau. Enfin.
Jack Burns est un cow-boy dans la plus pure tradition. Pour autant, on est en 1950 aux States et non plus à la fin du XIXème siècle ce qui peut poser parfois problème. Il traverse par exemple les routes bondées de véhicules avec son fidèle cheval du doux nom de Whisky.
J'ai beaucoup aimé le dessin et notamment la mise en case. C'est un travail graphiquement assez remarquable même s'il y a quelques petits bémols comme un manque de précision au niveau du visage ou une colorisation parfois assez prononcée. On observera également des paysages de l'Ouest américain assez contemplatifs.
On est très vite happé par ce récit d'un cow-boy solitaire et indompté qui veut venir en aide à un ami en prison. Ce dernier n'a pas respecté la loi sur la conscription qui oblige les jeunes gens à servir les forces armées. C'est un enrôlement obligatoire qui a d'ailleurs été aboli aux USA en 1973 au profit d'une armée de métier.
Le thème de cette œuvre est celui de ceux qui vivent en marge d'une société trop bien régulée et qui veulent s'opposer à des lois iniques. Il y a certes l'amour de la liberté mais celle-ci a malheureusement parfois un prix assez élevé surtout pour les indomptés.
En conclusion, un bon album sur fond de chasse à l'homme avec une lecture agréable mais qui laisse à la fin un sentiment assez partagé du genre « tout cela pour ça ».
Un album un peu mitigé, un fin un peu bizarre avec tout cet or qui reste là... Pas totalement convaincu. Très bon dessin, mais au scénario, Charlier est indépassable.
Ce n'est pas mal mais on est loin de Blueberry. Les scénario surtout sont en dessous car niveau dessin on retrouve qqc proche de Giraud. Fin un peu en queue de poisson du tome 2. Celui-ci n'est pas mal mais ce n'est pas du Charlier.
Après une scène liminaire d'une formidable efficacité, l'album perd peu à peu le fil de la tension et du mystère qu'il avait jeté en pâture à notre curiosité. Une suite de scènes finalement assez convenues du polar constituent le reste de l'album, avec un soupçon d'étrangeté malheureusement pas de nature à relever l'intérêt à mon sens. Il n'y a qu'à voir la scène de la bagarre et et de l'interrogatoire d'un duo de dealers par le détective privé Franck Sangaré dans les goguenots d'une boite de nuit: dix pages qui auraient tout aussi bien pu se réduire à une ou deux pages. Tout est du même tonneau, avec des scènes plutôt tièdes qui filent et font tourner les pages sans retenir tout à fait l'attention. Je suis donc arrivé au terme de l'album sans me sentir concerné plus que ça par une intrigue qui tarde à exposer son propos et à exhaler son mystère, peuplée de personnages qui ressemblent davantage à des archétypes de fiction qu'à des êtres humains plausibles.
Heureusement, il y a la partie graphique menée de main de maitre par Peeters qui nous offre une belle partition, avec un sens du découpage épatant et une mise en couleur d'une stupéfiante audace. Il se démène pour faire vivre cette histoire qui malheureusement m'a semblé ne jamais pouvoir décoller.
C'est donc une vive déception que ce premier album de Saint-Elme, un rendez vous raté, même s'il reste malgré tout l'intéressant travail fourni par Peeters. A voir avec les tomes suivants si la machine s'emballe et nous mène vers des sommets.
Pour être honnête, j'aurai plutôt mis 3 que 4 sur 5. car c'est un bon album, mais sans être exceptionnel.
Mais la thématique et la manière dont elle est traitée m'ont séduit. C'est présenté tendrement, avec finesse et pédagogie également. Alors même si le scénario ne m'a pas totalement envahi, j'ai passé un bon moment en lisant une histoire et en me rappelant que nous avons toutes et tous un.e ancêtre qui aurait pu être l'arrière grand-papa ou l'arrière grand-maman décrits par l'héroïne.
Afrique du Sud. Une vingtaine d’années après l’apartheid.
L’apartheid, c’est terminé ! Vive la société « Arc-en-Ciel » voulue par Neldon Mendela !
Mouais. Trop beau pour être vrai. Les blancs continuent de posséder la majorité des terres. La loi sur la redistribution pourrait à son tour créer de nouveaux problèmes car, aussi généreuse soit-elle sur papier, dans la réalité, il manque un certain savoir-faire aux bénéficiaires.
Dans ce contexte très houleux au parlement, d’autres problèmes viennent se greffer. Dans la ferme des Pienaar, Afrikaners pure souche, les ennuis se succèdent pour ces producteurs de vin. Après la grêle qui a massacré les feuilles de vigne, la sécheresse ! Les ouvriers noirs, très mécontents de leur sort, exigent une augmentation de salaire. Pour ne rien arranger, un bébé disparaît dans une petite ferme toute proche. Ah, encore un détail, enfin… Un peu plus qu’un détail… Un ouvrier de l’exploitation vinicole est trouvé mort au pied du tracteur qu’il conduisait après, apparemment, s’être battu.
C’est dans ce contexte qu’une tête brûlée, l’inspecteur Shane Shepperd de la police du Cap est chargé de l’enquête à propos du meurtre. C’est ce même inspecteur qui couche avec la fille d’un célèbre politicien « colored », fille qui n’est autre que la maîtresse du leader afrikaner d’extrême-droite qui est le principal opposant politique du papa de la sublime demoiselle… Vous voyez l’imbroglio ?
Dans le pays, une espèce de bande armée terrorise les petites fermes des blancs en y mettant le feu. Ambiance de guerre civile garantie !
De plus en plus de Sud-Africains noirs se tournent vers les sangomas pour se soigner de maladies telles que le SIDA. Pas les sangomas, soigneurs sortis des universités, nooon ! Les sangomas à l’ancienne… Plutôt le genre sorcier avec des rites magiques assez… Heu…
Une ambiance qui donne clairement envie d’aller passer ses vacances au Cap, non ?
Critique :
Une BD avec un scénario de polar noir de noir (pas parce qu’il se passe en Afrique). Des bandes armées, des terroristes, de la haine à profusion, de la misère et encore de la misère ! Vous n’en voulez plus ? Tant pis, je vous en remets une couche ! Du sexe (un peu, on devine plus qu’on ne voit). Des problèmes sociaux et politiques.
Cette bande dessinée est grandiose par la qualité de son scénario, bravo Caryl Férey, de son dessin, louanges à toi, Corentin Rouge, et de sa mise en couleur, bénis soient Corentin Rouge et Alexandre Boucq !
Une bande dessinée dans une partie du monde à laquelle nous, Français, Belges, Luxembourgeois, Suisses et Canadiens ne sommes pas du tout habitués et qui nous restitue une partie de l’ambiance qui règne dans un pays où il y a des coins extrêmement dangereux.
Sachez encore que notre vaillant inspecteur va se voir doter d’une coéquipière de poids qui est là pour tenter de l’empêcher de faire trop de bêtises. On se retrouve avec un couple à la Laurel & Hardy, mais qui n’est pas là pour rigoler, même s’il y a de nombreuses touches d’humour.
Petit aperçu en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=CJYf2TESfaY
Un album moyen bon
En ouvrant cet album je m'attendais à un album jeunesse, enfaite j'ai eu en mains un album qui intéressera toutes les générations de lecteurs. Un bon point, il parviendra à intéresser tout le monde. Malheureusement, l’auteur veut trop en faire et le récit se perd dans une multitude de lieux avec encore plus de personnages, même si chacun sont plutôt bien introduit et traité, ça fait quand même une histoire trop dense. Le dessin est très lisible, même si ce n’est pas mon style préféré, ça reste très efficace pour une série familiale.
Quand on feuillète l'album il n'a pas vraiment l'air sexy (j'y reviendrai). Mais derrière ces apparences un peu mornes se cache une œuvre irrésistible.
Son scenario est impressionnant d'érudition et pétille d'énergie. Il fait du Livre, avec un grand L, le cœur battant de la connaissance et de la transmission du savoir. 'Savoir' que Lupano sacralise et érige en bien universel, en intelligence collective héritée de siècles de pensée. Il en fait surtout un étendard étincelant contre la barbarie.
Et cette lumière pour l'humanité, il suffira de l'aveuglement d'un seul homme pour l'éteindre à jamais. C'est ce que commet, cet an de grâce 976, le puissant vizir de Cordoue en livrant aux flammes la plus prodigieuse bibliothèque de son temps.
Pour la progression de son intrigue, le scénariste va constamment jouer sur la fragilité du livre - en tant qu'objet - et créer ainsi un suspense digne des plus grands récits picaresques : un archiviste replet, une brillante copiste et un voleur minable vont risquer leurs vies pour sauver d'inestimables manuscrits du funeste autodafé et tenter de les emmener en lieu sûr.
Les ouvrages réchappés du brasier, rudement transbahutés à dos de mule, vont alors subir tous les outrages au fil d'un trépidant périple tragi-comique. Cette équipée est si piteuse qu'elle en devient grandiose. A l'image de ce récit truculent remarquablement fluide.
Les excellents personnages, vivants et parfaitement caractérisés, touchent autant par leur détermination que par leur maladresse et leur impuissance à préserver leur trésor.
S'il s'agit d'une fable, l'auteur nous rappelle également avec force qu'elle est ancrée dans une époque lointaine mais bien réelle : celle où le monde arabo-musulman, pourvoyeur de culture, rayonnait aux portes d'une Europe encore plongée en plein obscurantisme.
Voilà pour l'écriture inspirée d'un Wilfrid Lupano toujours très affuté.
En revanche pour la partie graphique je serai plus mesuré. Il s'en dégage de belles ambiances et beaucoup de vivacité, c'est indéniable. Mais je ne peux pas dire avoir été transcendé par le dessin de Leonard Chemineau, tantôt très caricatural ou crayonné, tantôt réaliste et précis. Sans démériter, ce style incertain m'a semblé bizarre et moins abouti que sur le très réussi "Edmond", par exemple. Mais je salue bien sûr son énorme travail sur ce titre.
La faute également à une qualité d'impression moyenne, et là, je ne rejoins pas du tout les autres commentaires. C'est pour moi une vraie déception de la part de Dargaud, d'habitude irréprochable. Peut-être ne s'agit-il que d'un défaut de mon exemplaire mais le trait manque singulièrement de netteté. Par ailleurs, les couleurs sont belles mais ternes et de nombreux grains et autres impuretés viennent trop souvent salir les aplats, surtout les jaunes. C'est vraiment dommage.
Pour un album qui fait du livre son sujet, l'ensemble du travail éditorial aurait pu d'ailleurs être encore plus soigné. Le signet et la tranche des pages bleue sont sympa, certes, mais le reste ? Au hasard, un papier de meilleure qualité, un dos toilé, un titre embossé ou un simple vernis sélectif aurait eu plus d'allure, surtout à ce prix-là (35€, imprimé en Italie !..)
A titre d'exemple, je viens d'acheter "René.e aux bois dormants" chez Sarbacane, à la pagination comparable mais d'un format beaucoup plus grand, avec un papier plus épais, chatoyant de couleurs impeccables, pour moins cher (32€, imprimé en France...)
Mais mis à part ces bémols qui ne feront sûrement grommeler que moi, je ne peux que recommander cette Bibliomule, une excellente BD pleine d'émotion, d'enseignement et de sagesse. A lire absolument !
Yoni rêve de construire un golem de combat. Les golems ont sauvé l’empire Dunn lors de la guerre des goules, mais une fois la paix revenue, leur rôle se limite à des affrontements dans les arènes pour le plus grand profit du propriétaire vainqueur.
La maman de Yoni est gravement malade. Il ne comprend pas pourquoi son père, réputé être un des plus grands runistes, continue à fabriquer des golems fermiers qui ne rapportent rien. Avec l’aide de son grand-père, qui n’est pas son grand-père, mais bien le mage qui a formé son père, Yoni s’est lancé dans la conception d’un petit golem de combat. Son rêve est de concevoir celui qui sera invincible dans l’arène afin de pouvoir acheter les plantes qui guériraient sa maman et qui coûtent une fortune. Un soir, alors qu’il se trouve chez « son grand-père », il voit le ciel s’illuminer d’une lueur orangée : le village où habite sa famille est la proie des flammes. Quand il arrive sur place, tout est détruit et les habitants tués par des golems de combat…
Critique :
Certaines critiques négatives ont considérablement retardé ma lecture de cette bande dessinée. Les ayant quelque peu oubliées, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de lire ce 6e album de la série des mages alors que le 7e est déjà paru.
Verdict ?
Il tranche avec les autres tomes de la série. On aurait pu s’attendre à une suite du deuxième… Pas du tout ! Nous nous retrouvons avec de nouveaux personnages dans un nouveau lieu. Une histoire de vengeance voulue par un enfant suite à l’assassinat de ses parents et des habitants de son village sur ordre du crapuleux seigneur de la région.
Le style de dessin des personnages est semi-réaliste et paraîtra sûrement caricatural à outrance pour ceux qui ont des goûts très classiques. J’ai beaucoup aimé les dessins de Giovanni Lorusso et la merveilleuse mise en couleurs d’Elodie Jacquemoire.
Un album qui ne fera pas l’unanimité mais que j’ai beaucoup apprécié.
Une fin de 3ème cycle qui ressemble à la fin de la série.
Lilya fait chuter les Dieux qu'il soit du Feu ou de la Lune : elle permet aux humains de choisir leur destinée...
Simple et efficace. N'a pas pris une ride.
Indispensable à tout amateur de Siné.
Et probablement aux autres mais je ne peux pas parler pour eux.
Une très agréable surprise.
Le dessin de F Vignaux est d'excellente facture, il confirme album après album depuis le tome 37 sa maitrise de l'univers de l'enfant des étoiles. Quant au scénario- ce retour aux sources avec le vaisseau de Slive et le peuple de étoiles, c'est sans doute le plus fouillé depuis ...une dizaine d'albums.
A suivre
Très bonne cuvée, bon scénario. On retrouve les premiers Burma. Je reste un peu sur ma faim pour les dessins à partir de la page 56 alors que l'atmosphère de Paris était plutôt bien rendue dans les premières planches.
Je me suis toujours demandé quelle était la plus value de la couleur dans cette série! Peut être l'influence de Tardi?
La couverture n'est pas très avenante et m'a un peu induit en erreur sur cette œuvre. En effet, cela ressemble beaucoup à des titres comme « Traquemage » avec un côté déjanté et humoristique.
Or, la présente histoire ne joue pas du tout dans le même registre. Il s'agit d'équilibre de pouvoir entre deux peuples radicalement différents et opposés qui sont séparés par un mur façon « Game of Thrones ».
Il y a même une certaine originalité à nous présenter une autre Europe du Moyen-Age qui aurait vécu en coexistence avec la civilisation des hommes de Néanderthal qui semble beaucoup plus avancé par bien des aspects. Disons que c'est une véritable uchronie.
On suivra surtout le parcours d'un jeune novice et de son ami également médecin qui va parcourir une contrée étrange afin de remplir une mission de paix pour le prince du royaume.
On ne va pas être au bout de ses surprises avec pas mal de retournements de situation notamment vers la fin du récit. J'avoue que j'aurais préféré avoir une autre conclusion plus heureuse mais souvent le destin du monde est synonyme de guerres et rebellions pour l'acquisition du pouvoir qu'il soit politique ou religieux.
C'est en tout cas également une belle leçon en matière d'écologie et de protection de l'environnement. Il y a une dimension qui dépasse celle de ce récit.
Je donne une bonne note car cela traduit mon ressenti. J'ai passé un très agréable moment de lecture lié en partie à l'originalité de ce récit mais également à une belle mise en scène. C'est du très bon travail. Le graphisme est sans doute le point faible de cette œuvre bien que cela reste tout à fait satisfaisant.
Mégafauna est incontestablement un titre à découvrir tant il recèle de richesses avec un scénario d'une rare intelligence. Cela résonne encore dans ma tête même après avoir refermé l'album. C'est dire !
Grand fan de Corto, j'ai vu arriver cet Océan noir avec beaucoup de méfiance et d'a priori bien que j'aime beaucoup le travail de Vivès. Je n'avais pas l'intention de l'acheter mais on me l'offre à noël, je le lis.
Eh bien, j'ai senti revivre sous mes yeux de lecteur ce personnage que j'aime tant, beaucoup plus qu'avec Pellejero et Diaz qui font un travail très sérieux mais sans âme. Quenehen a parfaitement saisi à mes yeux ce que sont Corto Maltese et ses balades, c'est toujours imparfait mais délicieusement romantique. Alors qu'on se le dise, Corto est bien vivant et c'est bon!
Après B&M en mode Agatha Christie ("Le serment des cinq lords"), voici B&M en mode "Da Vinci Code". "Correct, sans plus" est vraiment l'expression qui convient le mieux pour caractériser cet album. L'histoire se laisse lire agréablement mais quasiment rien de ce qui fait le charme de B&M n'est présent (l'aspect science-fiction, l'action à outrance, la forte présence d'Olrik qui se met toujours en travers du chemin de nos héros, etc.). Le dessin, par contre, est très bon.
Oui mitigé pour moi ce n'est plus Alix.
Niveau scenario même si on voit son nom sur l'album comme scénariste je n'y crois pas une seule seconde on sent qu'il n'a pas mit sa patte .
Coté dessins terminé de voir de grandes vignettes ou ont voit des paysages lointains ou de beaux bâtiments architecturaux...sniff c'est ça qui fessait toute la différence avec le père d'Alix !!!
Si on veut vous faire du Martin s'est raté si c'est pas le cas c'est du pareil au même; je n'accroche pas.
Cette sérié d'Alix aurait dû prendre fin quand l'auteur est disparu personne ne le remplacera.
Une mini-série (aux USA) qui ne restera pas dans les mémoires.
Le dessin est correct, sans être exceptionnel. Couplé à un vrai scénario de superhéros, cela aurait pu approcher le niveau d'un "Invincible".
Malheureusement, ce n'est pas le cas. Cette opération de destruction de ce "Batman" du pauvre (dans tous les sens du terme, vu qu'il n'a pas la fortune de Bruce Wayne) est monnaie courante et finie par lasser.
Mais pire, le discours tenu est totalement absurde, et on se demande comment Kirkman, à l'origine du projet apparemment, a pu valider ça.
Bref, encore un faux comics de superhéros, qui n'a aucune intérêt.
Vite lu, vite oublié.
Next.
De la bien belle ouvrage que cette bibliomule !
Voici un récit qui tire un peu sur le conte philosophique ou la fable, un peu sur le récit picaresque. En touchant à un tas de choses, le contexte historique, la connaissance et la science, la censure, la religion, le pouvoir, les femmes, la guerre.... Et surtout, à l'époque du tout numérique et du data, une ode aux Livres, Livres papier, Livres bien concrets et matériels, vecteurs de connaissance, de culture et de mémoire. Et en prime à la fin un rappel des (trop) nombreux autodafés dans l'histoire, et une postface particulièrement intéressante et instructive.
Coup de chapeau à l'éditeur qui n'a pas hésité à sortir un bel objet, reliure épaisse, tranche des pages colorée à l'ancienne, signet intégré, dos arrondi avec dorures imitées. Une belle histoire, un bel objet, un beau livre que l'on rangera dans sa bibliothèque avec plaisir.
Inconditionnel de cette série depuis son tout premier tome, il y a ... (j'ose même pas dire quand !) longtemps, j'ai retrouvé avec un plaisir enchanteur la reprise de cette série.
L'explication préalable de l'auteur sur le déroulement des différentes sous-séries est indispensable et nous remet en perspective l'ensemble. de l'oeuvre Le dessinateur a changé, et si je regrette toujours Rosinski (pour la première sous-série), et si j'estime que personne n'égale encore Dufaux (pour la deuxième), on finit par entrer dans l'univers de Teng, surtout dans les pages d'action très réussies, et retrouver le plaisir de vivre les nouvelles aventures de SIOBAN.
Le scénario n'est pas hors du commun, mais le plaisir est intact et cette série reste un grand bonheur à lire et relire...
Bon je l'ai acheté parce que je n'aime pas laisser une série en plan. C'est une mauvaise manie car déjà le tome 3 m'avait fortement déçu. Ici nous avons un album avec un scénario d'une incohérence magistrale qui nous plonge dans les délires psychédéliques de l'auteur.
Bref c'est sans queue ni tête et ce qui inquiète le plus c'est que certains éléments pourraient faire penser à la possibilité d'une suite!!!
Album comportant plusieurs petites histoires de TIF ET TONDU, sans qu'aucune ne soit vraiment transcendante. On est dans une ambiance polar assez réaliste et plutôt noire avec tentative de meurtre sur enfant, poursuites en voiture, etc. Ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Le dessin est plutôt correct mais il n'y a rien de fou.
Suite directe de l'album précédent, "Les phalanges de Jeanne d'Arc", cet album voit TIF ET TONDU poursuivre leur lutte contre un groupuscule d'extrême-droite de la Côte d'Azur aux desseins très discutables. Un épisode sans grande saveur dont le principal intérêt réside dans le fait de voir Tif passer du côté des méchants et se retrouver confronté à son ancien compère Tondu.
TIF ET TONDU, en proie à de graves problèmes financiers, se retrouvent rapidement sur la touche et sont obligés de chercher du travail pour subsister. Dans le même temps, un groupuscule d'extrême-droite sur la Côte d'Azur cherche à réhabiliter le roi de France sur le trône, ce que nos héros vont tenter tant bien que mal d'empêcher.
La teneur très politique de cet épisode, inhabituelle pour une aventure de TIF ET TONDU, est assez étrange et fait écho à la percée spectaculaire du Front National dans le paysage politique français à l'époque où est paru cet album (1988). L'ensemble se laisse lire mais il n'y a rien de vraiment transcendant, si ce n'est la fin très surprenante. A noter que cet album n'est que la première partie d'une aventure qui trouvera sa conclusion dans l'album suivant, "La tentation du bien".
Il s'agit de la quête d'un notaire retraité et casanier pour explorer le passé d'un ami qui visiblement racontait des voyages imaginaires aux quatre coins du globe afin de le faire un peu rêver. Cela fait un peu bd de bourgeois nanti qui n'a pas d'autres problèmes et qui regrettent le vent de liberté ayant choisi une carrière juridique ne laissant que peu de marge à l'imaginaire et aux voyages.
Mon regard est certes un peu critique mais j'imagine que beaucoup de monde peuvent considérer que ce sont des quêtes personnelles un peu superficielles tant il y a des problèmes plus graves dans le monde.
Par ailleurs, j'ai lu pléthore sur le même procédé que celui du vieil homme qui regrette un peu le cours de sa vie ou qui voit le fantôme de son ami pour le guider. Cependant, il n'est jamais inutile de prendre connaissance d'un nouveau titre et par conséquent d'un nouveau témoignage de vie.
Mais bon, Amédée est quelqu'un d'assez sympathique qui essaye d’œuvrer pour le bien de son ami et surtout de sa descendance qu'il compte retrouver pour remettre la collection des Pinpin dont les premières éditions valent de l'or. On observera par ailleurs qu'il délaissera un peu sa brave épouse qui l'a toujours soutenu.
Le thème principal est qu'à tout âge, tout est toujours possible pour le moins qu'on fasse un petit effort. Enfin, c'est un hommage appuyé à la bd franco-belge de la grande époque sous des airs de comédie déjanté.
J'ai bien aimé le graphisme qui est assez avenant dans un genre réaliste que j'aime beaucoup et qui rend la lecture plutôt agréable. Je reconnais également une belle mise en scène. Il y aura néanmoins un final pour le moins surprenant et qui ne revêt pas la puissance émotionnelle que j'en attendais.
Cependant, la mission a bien été accomplie à l'issue de ce road-movie à la française. A noter qu'à aucun moment, le lecteur n'ira à Tananarive, capitale de Madagascar. Qu'importe car cette introspection même dans le nord de la France va ouvrir de nouvelles perspectives à notre sympathique retraité.
Les Soleils perdus (1982) La fée rebelle
Voici le message principal qui se dégage de chaque histoire de cet album :
Toute cage dorée emprisonne et rassure l'être humain.
La rationalité conduit à la certitude et ferme l'esprit, tandis que l'imagination engendre la créativité, le doute et la remise en question de l'exactitude de nos actions.
Tetfol est une série de bande dessinée composée de sept albums.
Abandonné à la naissance, Tetfol est un jeune garçon élevé par des loups, puis éduqué par un ermite. Au cours de ses aventures, il découvre que, ce que l'on nomme la ''Civilisation'', est un creuset pour la peur, l'ignorance et l'incompréhension, lesquelles engendrent trop souvent la haine et la violence. Dans sa quête d'harmonie de l'homme avec la nature, Tetfol comprend qu'une partie de l'humanité s’épanouit dans un rapport de domination et de destruction au détriment du son bien-être. L'homme veut maîtriser le monde alors qu'il est incapable se maîtriser lui-même. Ainsi, l'absence de sagesse de certains êtres humains les empêche de distinguer la frontière fragile entre le bien et le mal. Les aventures de Tetfol sont des histoires simples et agréables à lire. Ils s'en dégage un message de sagesse, non moralisant. C'est une invitation à découvrir les éléments constitutifs de notre bien-être au regard du mal-être général de l'humanité.
Le Prince du Gévaudan (1981) La vallée des fous
Voici le message principal qui se dégage de chaque histoire de cet album :
La science peut être un outil bénéfique ou nuisible pour l'humanité.
Le bonheur imposé devient la source de la servitude.
Tetfol est une série de bande dessinée composée de sept albums.
Abandonné à la naissance, Tetfol est un jeune garçon élevé par des loups, puis éduqué par un ermite. Au cours de ses aventures, il découvre que, ce que l'on nomme la ''Civilisation'', est un creuset pour la peur, l'ignorance et l'incompréhension, lesquelles engendrent trop souvent la haine et la violence. Dans sa quête d'harmonie de l'homme avec la nature, Tetfol comprend qu'une partie de l'humanité s’épanouit dans un rapport de domination et de destruction au détriment du son bien-être. L'homme veut maîtriser le monde alors qu'il est incapable se maîtriser lui-même. Ainsi, l'absence de sagesse de certains êtres humains les empêche de distinguer la frontière fragile entre le bien et le mal. Les aventures de Tetfol sont des histoires simples et agréables à lire. Ils s'en dégage un message de sagesse, non moralisant. C'est une invitation à découvrir les éléments constitutifs de notre bien-être au regard du mal-être général de l'humanité.
Le Fils du loup (1981) Le guerrier qui cherchait la verveine
Voici le message principal qui se dégage de chaque histoire de cet album :
Une société qui rejette les individus, les transforme en victime ou en monstre.
Un esprit belliqueux n'accède jamais à la paix.
Tetfol est une série de bande dessinée composée de sept albums.
Abandonné à la naissance, Tetfol est un jeune garçon élevé par des loups, puis éduqué par un ermite. Au cours de ses aventures, il découvre que, ce que l'on nomme la ''Civilisation'', est un creuset pour la peur, l'ignorance et l'incompréhension, lesquelles engendrent trop souvent la haine et la violence. Dans sa quête d'harmonie de l'homme avec la nature, Tetfol comprend qu'une partie de l'humanité s’épanouit dans un rapport de domination et de destruction au détriment du son bien-être. L'homme veut maîtriser le monde alors qu'il est incapable se maîtriser lui-même. Ainsi, l'absence de sagesse de certains êtres humains les empêche de distinguer la frontière fragile entre le bien et le mal. Les aventures de Tetfol sont des histoires simples et agréables à lire. Ils s'en dégage un message de sagesse, non moralisant. C'est une invitation à découvrir les éléments constitutifs de notre bien-être au regard du mal-être général de l'humanité.
Une fin de saison de toute beauté !
Emporté par l'histoire et par cet Orkelin aux yeux bleus qu'est La Poisse.
Au rendez vous, toujours des surprises, des rebondissements et une heure de bd bien chargée.
Beaucoup de faiblesses dans le scénario. L'intrigue ne tient pas la route. Duchâteau sème à la fin des indices artificiels que son héros infaillible est le seul à voir.
je ne sais pas si c'est parce que l'on a un scénario fictif mais j'ai vraiment adoré, et les dessins qui sont de mieux en mieux. Hâte d'avoir les prochaines BD.
Ladies with guns, tout est résumé dans le titre.
Des femmes avec des flingues au Far-West américain, ou plutôt la rencontre et l'association improbable de femmes d'horizon divers et variées face à un unique oppresseur: le méchant homme hétérosexuel machiste, phallocrate, pervers, violent (rayez les mentions inutiles). Ouh qu'il est vilain ! Les quelques rares hommes qui ne sont pas pourris tombent comme des mouches ou ne sont rien d'autres que des idiots (le shérif en est le triste exemple).
Si vous ne l'avez pas encore compris ce western est féministe revanchard tendance idéologique actuelle. Je suis bien d'accord pour admettre que le sort des femmes à cette lointaine époque était loin d'être exaltant mais je trouve que l'on en fait un peu trop: tout le monde n'était pas pourri jusqu'à la moëlle et ce, malgré un dialogue dirigé dans ce sens. C'est d'ailleurs à la mode d'être féministe et de le crier sous tout les toits afin de montrer que l'on est dans le camp du bien et que l'on milite pour de bonnes valeurs (sauf envers certaines religions mais je m'égare).
Nous aurons donc le droit à la revanche des femmes/minorités (il ne manquait que l'asiatique pour que le quota soit complet) face au vile patriarcat blanc dominateur et belliqueux.
L'album est généreux en castagne et autant dire qu'à ce niveau-là, on est servi: ça saigne, ça tabasse, ça gifle, ça plante, ça flingue, ça explose et brûle à tout va pour un spectacle que n'aurait pas renié un certain Quentin Tarantino.
Le dernier tiers de cet album est effectivement explosif à tout les niveaux, que cela soit l'action, les jeux de couleurs, c'est à la fois vif, dynamique et un régal pour les yeux et pour le fan d'hémoglobine exacerbée.
Le travail d'Anlor est très bon dans cet opus et j'apprécie de plus en plus son trait depuis 'Camp Poutine'. Le scénario est sympathique à condition de mettre de côté le tract politique un peu trop appuyé et quelques grosses facilités telles que, le coup de la dynamite qui ne tue personne, ou encore la gamine Abigail qui manie le revolver et s'en tire deux fois face à des adultes mieux entraînés !?! Blueberry peut clairement aller se rhabiller.
Album d'une tendresse infinie qui nous transporte sur les valeurs humaines ... et/ou animales...
Le dessin n'est pas de reste. Sous des allures un peu simplètes, tout est parfaitement millimétré et les expressions sont parfaitement retransmises.
Belle leçon de vie. J'ai adoré!!!!!
Contrairement à Dunuyre, je trouve le dessin très bon, et bien meilleur que les productions habituelles du duo Léo-Rodolphe ou du seul Léo (qu'il soit scénariste ou auteur complet de ses albums) qui sont très correctes mais pas le point fort de ces albums.
Mais sinon, je suis en accord avec ce qu'il écrit, et je ne vais donc pas insister sur ces points. Si vous aimez le duo Léo-Rodolphe, c'est pour vous !
(avec donc, ce grand petit plus, le dessin de Alloing, déjà remarquable dans "Robert Sax")
Tout est mystérieux, et j'espère que l'explication sera à la hauteur de ce qui pour le moment interpelle.
En tout cas, le voyage s'annonce sympa !
ca commence très fort et c'est très bien dessiné.
C'est vraiment du manga comme je les aime ; avec un dessin fouillé et posé, qui ne verse pas dans les invraisemblances mais se lit très facilement.
L'histoire est prenante, on entre directement dans le vif du sujet, sans perdre de temps. Pour l'instant, je ne peux que recommander, c'est du manga pour tous, et pas seulement pour les afficionados de certains genres.
une chouette découverte.
Bien sur je regrette que Cosey n'utilise plus sa maitrise sublime des grands espaces, que ses personnages n'aient plus les détails visuels comme les ombres ou les multiples petites traits qui donnent de la profondeur et une sensation d'humanité supplémentaire. Ainsi donc Cosey va à l'essentiel. C'est triste de n'être plus soi même
Oui, les couleurs restent des aplats. mais ici Cosey réutilise son savoir faire de la couleur qui raconte une ambiance à certains moments. Mais alors à certain moment seulement.
Il n'empêche. Cet album ou Jonathan tente de retrouver une personnage du tome précédent, non pas pour un but désintéressé mais bel et bien parce qu'il est amoureux, raconte à nouveau l'horreur du colonialisme chinois dans le pays tibétain par les petites histoires multiples qui tressautent tout autour du double fantasmé de l'auteur.
Les destins se détruiront pour un simple livre qui, pourtant, doit être sauvé. Sans cela, les vies des multiples personnages n'auraient plus de sens. un livre est un symbole capital pour une culture tout entière si celle-ci est condamnée.
L'album est plus abouti. L'histoire est intense. Cosey ne fantasme plus. il raconte le tibet que l'on détruit par le biais des petites histoires humaines comme il sait si bien le faire.
Jonathan est devenu adulte et Cosey aussi. Aller à l'essentiel pour sauver ce qui peut l'être pour l'un comme pour l'autre, voila l'intensité du propos. Mais, l'âme de la série a encore disparu.
Voici l'œuvre reine de l'auteur. La plus mature et la plus magistrale peut être.
"Voyage en Italie" est la quête onirique, dans les espaces superbes d'une péninsule italienne baignée de couleurs chaudes, de trois personnages perdus. Deux hommes vétérans du Vietnam amoureux depuis toujours d'une femme inconséquente. De ce voyage à se trouver, deux d'entre eux ne se trouveront pas. Les émotions qui accompagnent la lecture sont le bonheur de vivre à l'italienne, la joie du moment présent en anecdotes qui construisent l'amitié mais aussi la mélancolie de la vie avant le carnage et le traumatisme de l'avoir vécu.
Les personnages sont sublimement écrits. Celui qui prévient de ne pas se projeter dans l'avenir ne fait que ça pour lui même. et cela le consommera de l'intérieur. Celle qui cherche des réponses les recherchent aux mauvais endroits. Elle ne voit que les murs du sacré alors qu'il lui suffit de lever la tête pour admirer le ciel bleu de la foi (peut être juste en soi d'être là). Et le seul qui assume ses traumas acceptera l'aide d'un enfant qui, simplement, portera sa main sur son front fiévreux alors que les deux autres voudront l'utiliser ou pour trouver des réponses personnelles ou pour encore plus se projeter.
Et, malgré les défauts de chacun, tous sont bigrement attachant. On vibre pour eux dans ce voyage ou l'Italie est magnifiée par les couleurs et les dessins sublimes du maitre suisse.
L'intrigue évolue par petites touches, par de petites scénettes exquises ou terribles, drolatiques ou sublimes de décors silencieux qui collées les unes aux autres donnent un intensité crescendo aux propos de toute beauté. Les personnages évoluent sous nos yeux. L'intériorité de l'un s'extériorise pour accepter enfin les autres. Le faux semblant joyeux et immature de l'autre se renfermera jusqu'à l'extinction d'avoir trop tenter d'oublier.
Le final est un happy end sans en être un. Autant heureux que d'une tristesse infinie, on sent bien que, désormais, Cosey sait écrire une histoire pour nous chambouler à chaque page, pour nous immerger sans fausse note, sans facilités scénaristiques, par petites touches ou des moments brefs de vies permettent de raconter une histoire intense. Et le dessin est somptueux. La narration visuelle est une autre histoire merveilleuse dans l'histoire.
Toujours aussi bon !
C'est un vrai plaisir de lire cette résurrection d'une série mythique, perdue pendant des années dans de mauvais albums mal scenarisés, et qui retrouve une seconde jeunesse avec Zumbiehl et Buendia pour l'histoire.
Philippe assure très bien au dessin, et ce n'est vraiment pas facile d'être comparé au génial Uderzo ; alors parfois, le visage de Tanguy pêche un peu, mais c'est quand même super agréable à lire.
Nos héros sont vraiment de retour, et c'est génial !
6ème tome sur les bleus, une race elfique originale mais dont le suivi a toujours subi le poids de l’histoire globale (dès le tome 1 !). Il bénéficie comme souvent chez les bleus de beaux dessins, avec des cadrages originaux, des visages précis et des combats clairs et puissants.
Le scénario est simple et parfaitement linéaire, mais le flashback est utilisé un peu plus finement que dans d’autres histoires. L’apparition du complot contre les races anciennes est le point clé de ce tome des elfes. Le parallèle avec la présence des ennemis de Rome dans les arènes, remplacés ici par les nains, les elfes, les orcs et les gobelins, est intéressant.
Le couple orc/elfe (déjà présent dans les albums 15 orcs, 18 elfes) est efficace et permet de fouiller la psyché orque en dehors de sa série dédiée. Les autres races ne sont pas négligées (elfe blanc, gobelin, nain), entamant la mise en route d’une alliance globale contre les hums.
Un album de grande qualité, malgré sa linéarité, et finalement en ligne avec les autres albums bleus : la série aura toujours servi à alimenter une grande histoire transverse, impliquant les autres peuples.
c est sur qu il y a de gros interet commerciaux derriere. Ensuite il faut pas se mettre a dos un lobby quelconque donc on fait du politiquement correct. Au final on a un album qui se laisse lire mais sans plus. Comme l a dit un autre commentateur: une fois lu, est ce que j ai envie de le relire : non.
toujours un plaisir de revoir the suicide squad.
On deteste de plus en plus le personnage damanda waller et on aime de plus en plus ces super villains manipulés et utilisés sans vergogne.
Traiter de la pédophilie est difficile. Les autrices ont choisi ici le mode fable et parabole.
Comment sortir du silence pour un enfant, puis un adulte qui a vécu une atteinte à son corps? Comment vaincre cette bête qui ronge de l'intérieur un peu comme une maladie auto-immune?
Mais la réflexion est aussi sociétale comment permettre la libération de la parole? Ici tout est symbolisé par une usine qui avale les cris des enfants victimes.
Je n'ai pas réellement accroché avec cette bande dessinée. Peut être trop feutrée, trop de symboles. La dénonciation me semble trop faiblement exprimée. Ce ne sont pas le sujet (très utile), ni le propos (exact) qui suffisent à faire un grand livre.
Ces trois tomes ont l'épaisseur narrative d'un vrai roman. Prague de 1950 à 1991, la vie sous le joug soviétique avec ses diverses périodes y compris le "coup de Prague" et le "printemps de Prague". Sur 40 ans Giardino nous fait ressentir par un jeune homme, Jonas Fink, et ses relations, un groupe d'intellectuels, le poids d'une société verrouillée, pesante qui détruit les êtres et les familles.
L'histoire est bien structurée, de façon chronologique. Elle est dense, l'apprentissage politique accompagne la naissance des émois amoureux. Les personnages sont riches et multiples ce qui confère au récit une grande épaisseur. Quelques exemple, le vieux libraire de Prague M. Pinkel est un modèle de "second rôle" qui par son existence, ses réflexions apporte beaucoup de distanciation sur ce qui arrive, Fuong étudiante en médecine vietnamienne accroit la dimension internationale et pondère le mythe de l'occident synonyme de liberté...
D'un point de vue graphisme, ici nous sommes en pleine ligne claire, la mise en page est sobre. Tout cela convient parfaitement à un récit précis et une histoire très structurée.
Comme l'a écrit Yovo, le livre raconte une somme de rencontres faites par Ibn Battuta voyageur invétéré du XIVème siècle. Le livre est beau, Joël Alessandra a réalisé de superbes aquarelles sur le monde musulman de cette époque dans toute sa diversité géographique. Cependant, ici il n'y a aucun message, aucune histoire, aucune réflexion, il s'agit d'une juxtaposition d'expériences. Ce qui est dommage c'est que l'on tourne les pages, puis on oublie, on pourrait ne pas lire.
J'ai un peu l'impression d'un beau sujet mal traité.
Bon là niveau couleur on est au top!!!
Mais la couleur ne va pas sauver l'album.
Les dessins après 3 albums avec Martin Morales n'a pas grandi toujours des fautes de perspectives visages sans expressions mouvements des personnages statiques et mal dessiné.
Certes il reste quelques bonnes planches mais pas assez suffisant pour un album correct.
Alors notre bon Jacques pour son scenario il repassera encore un scenario de série B qui met souvent Alix en ridicule oui notre Alix l'intrépide n'est plus l'ombre que de lui même ainsi que son Auteur.
J'ai eu du mal a finir l'album.
Album correct : des explications sont données ENFIN ! et les personnages se retrouvent cela évitera un récit trop décousu.
En accord avec Erik67, il faut clore cette série (en un ou deux albums par exemple).
C'est un récit sur un père modèle et célibataire, récemment sans emploi, qui va basculer dans un job véreux le conduisant à être une balance pour les forces de l'ordre. J'avoue que je n'aime pas trop le milieu des délateurs même si c'est pour la bonne cause. Je ne sais pas mais je pense toujours à Vichy et le fait de dénoncer une catégorie de population ou encore plus récemment avec ceux qui bravaient l'interdiction de sortir pendant le couvre-feu et qui faisaient l'objet de nombreux signalements de type: mon voisin a encore sorti le chien.
On s'apercevra très vite que la police utilise des méthodes pour le moins très condamnables pour arriver à faire pression et obtenir de précieuses informations. Elle joue également sur le chiffre et la productivité. J'avoue aisément que cela me donne la nausée. J'ai encore en tête ma lecture de « La force de l'ordre » de Didier Fassin qui m'a marqué à tout jamais sur ce prestigieux corps de fonctionnaires au service de l'Etat. En même temps, les dérives existent malheureusement partout.
Cette œuvre nous permet de nous plonger dans le monde méconnu des informateurs de la police qui vivent avec la peur au ventre d'être démasqué. Il y a tout un polar assez complexe qu'on suivra jusqu'au bout sur fond de guerre des polices.
Un mot sur le dessin pour dire que le trait est expressif. Je n'ai pas trop a apprécié le côté anguleux surtout au niveau des trognes des personnages. C'est juste une question de goût.
On observera que notre principal protagoniste qui n'était pas très futé au départ et plutôt solitaire va se transformer en grand manipulateur et gagner en popularité dans la cité. Cette évolution va se faire assez rapidement ce qui jette un peu de discrédit sur ce polar.
Certes, cela s'inspire de la triste réalité mais pour autant, cela ne m'a pas vraiment passionné. L'ensemble reste toutefois correct. Les amateurs de polar bien construit aimeront.
Scénario dense et suspens haletant ... Voilà un bon résumé de cet album, servit par un dessin de haute voltige !!!
Sa'ar est une pure réussite, l'histoire d'une incroyable ascension.
Je suis assez d'accord avec mes collègues, une bonne BD, une bonne histoire, quelques rebondissements inattendus mais l'histoire de Gri'im est diluée dans une autre qui prend le dessus pour finalement être presque anecdotique.
Quel déception ! Encore bravo pour les 2 premiers tomes de cette trilogie qui nous a si bien replongé dans cette période si dramatique de notre Histoire ; Alors j' attendais beaucoup de l'APRES-GUERRE : comment revivre , se reconstruire après 5 ans de captivité ? Apres avoir vécu et vu tant d'horreurs ? Ici Tardi n'en a cure et divague sur sa jeunesse , qui méritait mieux MAIS dans un autre album ! Reste le dessin d'un artiste qui a marqué la BD Française .
Waouh ! Un dessin à couper le souffle ! J'ai eu la chance de rencontrer LERECULEY au Festival de la BD à Chambéry il y a quelques années ...Quel talent , quelle modestie ...Il signe avec la série WOLLODRIN une œuvre graphique digne des plus grands . ( il faut également lire et relire son superbe ARTHUR en 9 tomes , et se repaitre de ses planches .)
Un histoire sans intérêt qui permet uniquement de conclure un cycle.
On suit en parallèle le destin de Sigwald qui participe à la 8 eme croisade qui voit mourir le roi Louis IX, et celui d'Hugues et Nolwenn qui meurent également.
A part cela il n'y a rien à dire d'une histoire sans relief ni éclat ou l'on est à la limite de l'ennui.
La première histoire de l'après Hugues de Crozenc et Nolwen, morts dans l'album précédent.
Sigwald se retrouve dépossédé de ses biens et sans le sous, il va retrouver sa soeur Mahaut qui, elle, semble prête à aller très loin pour s'extirper de la misère.
Les ressorts de l'intrigue sont tellement classiques qu'ils en perdent tout intérêt.
Adaptation libre d’une œuvre de Jack London, « Fils du soleil » nous plonge dans les mers du Sud du Pacifique où il va être question d’une vente aux enchères un peu spéciale qui va susciter toutes les passions. Le héros, David Grief, va se retrouver mêler à cette histoire qui lui est plus personnelle qu’elle n’y paraît au premier abord.
Voilà un très bon one-shot ! Les dessins d’Eric Hénninot sont sublimes et vendent du rêve avec ces paysages idylliques des îles du Pacifique. L’efficacité et le réalisme sont les maîtres mots pouvant définir le rendu final de cette œuvre.
L’histoire est découpée en deux grosses parties bien distinctes, où la première installe les tenants et aboutissants de chaque personnage et plante le décor, avant une seconde partie plus prenante et plus rythmée jusqu’à ce final ébouriffant. Je suis un peu plus circonspect vis-à-vis de l’accélération du rythme en deuxième partie, j’aurais souhaité quelques planches supplémentaires afin de distiller davantage de suspense avant le grand final.
Une bande-dessinée hautement recommandable pour celles et ceux qui recherchent une bonne aventure avec des décors dépaysant et doté d'un très bon dessin.
Mon libraire me l'a offert, je ne connaissais pas ce titre de Marcel Pagnol.
Je n'ai qu'un mot : Bravo, les reprises de Marcel Pagnol sont fantastiques, mon fils m'a fait découvrir la Gloire de mon Père, j'ai vraiment envie de finir la collection.
Du grand logan comme on l'aime.
brute mais juste, inquietant mais touchant.
Plus qu'un heros, un justicier.
Un des meilleurs wolverine depuis les old man logan.
Cet album c'est pareil en plus mauvais que le tome 21 Moralés toujours des fautes de perspectives souvent les objets sont de profils sans vie même topo pour les visages je dois dire que les couleurs sont belles par contre encore une fois coté scenario c'est très faible Martin nous met des titans mi lézards mi hommes avec de grosses tètes de varan et de grandes dents et pourquoi pas des éléphants roses jamais vu une débilités pareille dans Alix je pense que Martin nous a fait de la fièvre ce jour là ou qu'il a fumé la moquette
La sentence est sans appel 0/5
pour moi le nouveau dessinateur Moralés fait encore des fautes de perspectives et les visages sont figés.
Le scenario de Martin est discutable il nous a déjà montré mieux.
Un dessin remarquable , un bon scénario , avec de méchants blancs et des gentils noirs ;Bref , à chacun de se faire son opinion dans cette revisite du passé , fait avec une pensée de ce début du XXI -ème siécle .
Je n'attendais pas grand chose de cet album...
A l'arrivée sa lecture à été plaisante : même si les histoires cocasses de Kid et ses potes sentent le réchauffé.
J'ai entendu parler de la légende de Roland lorsque j'étais enfant. Il y a eu une bataille assez cruciale en 778 qui a été perdue par Charlemagne où son neveu Roland a succombé à Roncevaux en soufflant dans sa corne olifant. C'est l'image que j'en avais gardé sans rien savoir de plus.
On va suivre par conséquent les mouvements de troupes de Charlemagne où un émir félon lui offre les clés de la ville de Saragosse en Hispanie occupée par l'empire islamiste. Il trouvera porte close devant la cité, l'émir ayant été remplacé entre-temps. Charlemagne attaquera alors sur son retour la ville navarraise de Pampelune avec succès. Cependant, c'est Roland constituant l'arrière garde de l'armée de Charlemagne qui subira une riposte sanglante dans la vallée encaissée de Roncevaux où il trouvera la mort avec d'autres nobles.
La mort héroïque de Roland donnera lieu à un chant 3 siècles plus tard et surtout contribuera à sa légende. Ce qui est un peu incroyable, c'est qu'on m'avait appris lors d'un cours d'histoire que Roland luttait contre des sarrasins pour défendre la foi chrétienne alors qu'il s'agissait en fait de vascons également chrétiens ! Comme quoi !
La BD relate fidèlement les faits de manière assez rigoureuse. Elle est bien construite avec différents protagonistes dans les trois camps en présence. Il manque un peu de chaleur car on ne s'attache pas trop aux personnages. J'ai cependant bien aimé l'un d'eux qui dit que la volonté de dieu ne peut être que les hommes tuent en son nom bien au contraire. Dommage que certains hommes n'ont pas entendu correctement cet appel à travers les siècles...
Passionné de l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs depuis toujours, j'avoue que je n'ai pas été déçu à la lecture de ce livre ! Déjà, les graphismes de Phillipe Wurm sont très beaux et les planches sont très bien découpées ! De plus, la présence de François Rivière au scénario est un gage de qualité ( je suis fan de la " trilogie Anglaise " et j'ai aimé la " Trilogie du Blitz ", 2 séries qu'il a créé avec son complice Floc'h ... ). Entrer dans la vie de l'un des maîtres de la BD Franco-Belge s'avère passionnant de bout en bout. De plus, le livre ne nous cache pas la relation tumultueuse que Jacobs a entretenu avec Hergé, ni la face cachée du créateur de Tintin. J'ai bien aimé aussi la présence d'autres génies de la BD, tels que Franquin ou Jacques Martin ... et aussi les multiples clins d'oeil ( l'apparition de Quick et Flukpe par exemple ... ). Par contre, je mets un petit bémol : le live cache le " coté obscure " de Jacobs à la fin de sa vie : Celui-ci a en effet provoqué un accident de la circulation avec délit de fuite, ce qui l'a profondément marqué jusqu'à la fin. De plus, dans les dernières années de sa vie, Jacobs a vécu reclus dans une solitude quasi paranoïaque ( les conséquences, entre autre, de son accident ... ). Mais cela ne gâche en rien le plaisir de la la lecture de cet excellent livre ! Bref, un superbe ouvrage à acheter ( attention au prix : 22 E 50 ! ) et à lire et relire sans bouder son plaisir !!!!
Ce 7ème tome nous plonge au cœur du passé du Marshall quand il était au service de Maitre Bryce.
Cet album permet d'en apprendre plus sur River, l'origine de ce nom, pourquoi il est habile au tir et comment il a rencontré sa femme...
Ce retour dans le passé donne encore plus de profondeur et d'authenticité aux personnages et à la série.
C'est toujours aussi bien écrit et mis en scène avec encore une fois de très belles planches aux colorisations toujours aussi bien maitrisées.
Pour mettre à plat et pour y avoir jouer, hormis le fait d'être un Gobelin et un voleur, Myth n'a rien avoir avec Styx ...
Au contraire de Myth, Styx est discret, ne sait pas se battre, et surtout il ne crie pas sur tous les toits ses exploits, il utilise d'ailleurs d'autres stratagèmes pour mener a bien ses missions (Clones, pièges, poison ...) sans compter qu'il ne colle pas aux murs.
Pour en revenir enfin a cette BD, le dessin n'est pas mauvais, je le préfère plus détaillé, mais c'est affaire de goût... les personnages sont réussit, notamment le commanditaire, Myth n'est pas en reste non plus, c'est le héros après tout.
Le scénario est très bien amené dans ses différentes phases.
On savoure avec plaisir cet univers.
Tout comme le tome 1 la fin est égale au personnage.
Un bon début pour l'Or des Caïds, les personnages sont campés, l'intrigue est plutôt bonne et montre bien le panier de crabes qu'était le sud de l'Italie à l'époque avec une petite entorse à la Grande histoire mais plutôt bien menée. Les dessins m'ont plu. En résumé, une bonne introduction à la conquête de la Sicile.
Il ne s'agit pas du meilleur, mais le tome reste plaisant. Je suis un peu surpris par la violence de certaines scènes, on s'éloigne de la trame principale pour glisser vers le BD Adulte. Dommage, pour moi Blake et Mortimer est une série tout public...
Après 10 ans, Jonathan revient. 10 ans également que Cosey transforme son travail d'artiste par le biais de ses romans graphiques. voici la 3ème période de l'auteur.
le temps d'un Tibet fantasmé est révolu. le temps de la contemplation et des grands espaces aussi. Cosey veut raconter le génocide d'un peuple, la destruction d'une culture par le colon chinois. Un long préambule écrit exprime le besoin de Cosey à rendre compte.
Jonathan est toujours un témoin privilégié d'une petite histoire qui raconte la grande. il y a du Jo Sacco désormais chez Cosey. Mais la narration est alambiquée. Les ellipses du passé s'intègrent mal dans celle du présent. Et puis je me suis perdu aussi dans la multitude des personnages, dans, parfois aussi, leurs ressemblances physiques. Et cela heurte la lecture, cela la perturbe. Cosey veut raconter une histoire et il va vite. Trop à mon gout. La puissance de ses silences narrative n'est plus car elle a disparu.
Question dessin là encore Cosey va à l'essentiel. Les décors ne servent plus une ambiance mais son histoire. Il privilégie le portrait et le gros plan. Son travail devient minimaliste. A l'instar d'un Hugo Pratt, chaque trait de crayon doit avoir son importance. ce minimalisme qui doit servir toujours et encore la narration ne profite pas à l'ambiance. les pages entières ou le silence était d'or, ne sont plus.
Les couleurs, là encore, sont des aplats. Il n'y a plus de recherche dans la texture, ni dans les dégradés.
Malgré tout cela, il y a des images iconiques, des recherches pour indiquer une émotion dans un seul dessin. Il y a ce besoin de raconter le vrai, la réalité et ne plus être dans le fantasme. Jonathan devient un véritable témoin d'un monde qui détruit d'autres mondes.
Cette histoire qui aura une suite dans le prochain album est une remise en question du travail de l'auteur. le tome 12 n'est pas réussi à mon goût car j'ai tant aimé le travail de Cosey auparavant et il m'est difficile d'en faire le deuil.
Il n'empêche. je ressens le besoin de transformation de l'auteur qui prend un nouveau départ avec un risque véritable à déplaire ses afficionados tel que je suis.
Et on ressent malgré tout cette force inouïe. Très bientôt lorsque l'auteur sera à nouveau maitre de son nouveau style, il sera peut être à nouveau grand.
TIF ET TONDU enquêtent sur le vol de différentes parties de Magdalena, considérée par les collectionneurs et antiquaires comme l'automate le plus célèbre du monde. Une enquête qui va littéralement plonger nos héros dans un nouvel univers, au sens propre du terme.
Le début de l'histoire est sympa, avec une bonne petite ambiance polar et quelques fausses pistes bienvenues, mais à mi-album le délire science-fiction devient vraiment trop lourd voire carrément risible. Le dessin, correct mais sans surprise, ne rattrape pas l'ensemble.
Gags 43 à 115 parus dans le journal de Spirou : Gaston s'installe dans le journal (et dans le cœur des lecteurs).
Plus une douzaine de gags publicitaires pour le soda "Orange PiedBoeuf"... Le soda était-il meilleur et moins lourd que les gags ? Je ne le saurai jamais, mais j'm'en fous, c'est du Gaston !
Après quelques années d'absence, B. B. revint sans être dessiné ni par Peyo et par Will, ni par Walthéry. De là nous pouvons conclure qu'il y a chez ces trois-là quelque chose qui manque à cet album, ce petit plus qui fait passer un scénario indigent : trois méchants très bêtes parviennent à s'attacher les services d'un Benoît fort naïf pour faire quelque chose de pas bien, mais heureusement , il s'en rend compte...
Mais bon, comme c'est lui, on ne lui en veut pas et on aime bien quand même.
la lumière éclatante dans un village alpin abandonné, la nuit cotonneuse puis le repas nocturne dans un hôtel délabré, le périple contemplatif d'une histoire d'amour naissante pourchassée... Cosey est un maitre coloriste de l'ambiance, du silence et de la générosité des grands espaces. Sa narration est limpide, son cadrage inspiré et harmonique.
L'histoire est celle d'une histoire d'amour qui nait. La superbe Evalona n'est pas une princesse attentiste mais agit par des actions claires pour obtenir ce qu'elle veut face à un anglais pétri de courtoisie. Et cela fait du bien ce genre de personnage féminin qui construit son destin affectif. Et j'aime l'épilogue qui nous raconte jusqu'au bout du bout l'histoire d'amour que l'on a vu naitre. Et si cela est clairement fleur bleu, j'assume de l'être.
L'histoire est celle d'un vieux à la recherche d'un graal doré et qui se brulera les ailes ( au même endroit que la cassure du sac) à avoir y été de trop prés. A avoir tant rêver, par trop de solitude en alpage peut être, du trésor de son prédécesseur, il se fera avaler par les légendes réelles du passé.
C'est l'histoire enfin d'une fin d'époque ou tout va être avalé par la beauté blanche. Tout est détruit et tout renait ( par le biais toujours de l'épilogue)
Certes il peut y avoir une facilité scénaristique dans le choix de Wilfried à aller chercher Baptistin vers le glacier, mais Cosey sait écrire une histoire et sait surtout prendre le temps pour que les ressenties des personnages ne soient pas mis en mot et puissent être ressentis aussi par le lecteur. Cosey sait qu'il faut prendre du temps et du silence pour que sa force narrative visuelle soit la plus forte. Une marche dans les alpes, un mouvement de barque, une rencontre entre deux être qui vont s'aimer, cela prend du temps et Cosey prend ce temps-là et le lecteur est immergé.
cette œuvre est un merveilleux classique du 9ème art. L'une de mes œuvres préférées. Une œuvre qui va à l'essentiel: l'émotion.
C'est un one-shot qui se situe dans l'univers de Sunstone qui est un comics assez spécial sous forme de spin-off. Il n'est pas question de super-héros mais de sado-maso ce qui change forcément un peu la donne. Cela fait parfois du bien ou du mal. Martin Scorcese ne dirait pas le contraire.
Il va y avoir deux histoires séparées mais qui se suivent très agréablement avec des personnages secondaires de Sunstone et qui seront agréablement exploités.
On retrouve Alan dans sa période étudiant où il était moqué par ses camarades pour ses goûts pour le moins fétichistes en matière de sexe. Il va rencontrer une étudiante qui est également une adepte du BDSM ce qui provoquera un rapprochement et quelques expériences assez intéressantes.
On va suivre également Anne la gothique qui devient bi lors d'un concert de métal rock. Elle va être confrontée aux préjugés liés à son jeune âge à savoir 19 ans.
On va véritablement s'attacher à ses deux personnages qui ont un côté très humain malgré leur pratique ou leur orientation. Je ne dis pas qu'on va s'identifier forcément à eux (sic) mais on peut se reconnaître par bien des aspects.
La thématique commune est la confiance en l'autre quand on a eu le cœur brisé. Cela ne sera pas facile pour nos deux protagonistes mais ils vont réussir à bâtir quelque chose entre domination et soumission. Le ton est toujours d'une grande justesse.
L'auteur croate Stjepan Sejic excelle au niveau du graphisme pour nous offrir de somptueuse planches comme à son habitude. L'accent est mis bien évidemment sur le corps des personnages les rendant d'une beauté absolue et sensuelle.
Ces histoires de cœur vont nous captiver sous un érotisme assez soft. Les fans de Sunstone vont adorer. Il y a beaucoup d'humour que j'ai apprécié même dans les scènes de sexe. C'est tout simplement incroyable et fun.
Je tiens à préciser à toutes fins utiles que ce n'est pas parce que j'ai bien aimé Sunstone Mercy que je suis un adepte de ce genre de pratiques amoureuses.
décidément cette série n'est plus du tout à mon gout.
les dessins sont corrects tout comme la mise en couleur mais alors le scénario n'est absolument pas à la hauteur des premiers albums.
pourtant l'idée d'imaginer le futur d'Opale avec un descendant de Darko est assez bonne et contient pas mal de promesses.
mais franchement je me suis ennuyé avec une furieuse envie d'arriver vite à la fin pour passer à autre chose.
Arleston est un très bon scénariste mais trop inégal dans la continuité de ses séries.
heureusement j'enchaine cet album avec Sangre qui pour le coup est nettement supérieur..
L'un des rares albums de Bézian qui ne m'a pas plu. Déjà, je n'ai guère accroché à l'histoire, que j'ai trouvée aussi confuse qu'inintéressante. Mais c'est surtout graphiquement que cet album m'a déçu. Le trait de Bézian est beaucoup moins abouti qu'à l'accoutumée: le dessin apparaît rudimentaire, très dépouillé, à peine esquissé parfois. Pourquoi de tels choix graphiques ? Je ne sais pas.
Le dessin m'a bien plu mais cette histoire nauséabonde mêlant orgies, cannibalisme et consanguinité m'a pas mal dérangé. Je n'ai pas accroché.
Encore un album qui décoiffe ! Moi qui ne suis pas fan des western à la base, je me régale avec chaque tome de cette série. Encore une fois le dessin très dynamique, en tous points excellent, sert parfaitement un scénario explosif à souhait (c'est le cas de le dire !). De la très bonne BD, vraiment.
Bonjour, je voudrai signaler une petite erreur concernant les albums composant l’intégrale (tirage limité à 1000 exemplaires). Ce tirage ne devrait pas reprendre ‘Double dame’ mais par contre reprendre ‘La traque - Les Tribulations de Roxane’ comme indiqué pour l’intégrale tirage de tête (tirage limité à 150 exemplaires).
Merci.
cet album proche de l'art book est tout simplement magnifique
mais ce n 'est pas une bd
pas de longs bla bla
ouvrez le vous serez scotchés...
J’avoue : j’ai bien ri à la lecture, pas forcément vis-à-vis des sujets abordées (certains sont quand-même haut perchés et pas défendables) mais plus par rapport à l’orientation politique et raccourcis de la journaliste et scénariste (je vais y revenir plus en détail).
Commençons par cette expression déplorable : « fake news », combinaison de deux mots anglais directement transférée dans notre langue sans passer par la case traduction, désignant de fausses informations. Un bel exemple d'anglicisme déplacé dénaturant notre langue et ce n'est malheureusement pas le seul qui pullule dans cette œuvre ni dans notre société.
Cette BD est la compilation ultime des théories du complot et autres vérités alternatives défendus par les méchants extrémistes de droite et autres nationalistes malveillants, au programme donc : le 11 Septembre, l’élection présidentielle de Biden, les réseaux pédophiles, les Illuminati, la Terre plate, Donald Trump… les auteures cherchant à montrer toutes les dérives et autres théories folles que l’on peut générer et trouver sur Internet, et ainsi les déconstruire avec des exemples à l’appui.
Il est intéressant d’examiner ces sujets et les polémiques qui en découlent, malheureusement si certains sont tristes et désolants, d’autres sont biaisés voire non approfondis et c’est là où le bât blesse ! Je ne vais pas revenir sur toutes les pages où il y aurait quelque chose à redire, uniquement sur les points qui m’ont paru capillotractés à l’extrême et qui méritent d’être clarifiés:
- Les réseaux pédophiles mettant en jeu des politiques haut placés sont une réalité (Epstein n’en était qu’un rouage et son « suicide » a arrangé beaucoup de monde)
- Les irrégularités lors du dernier scrutin présidentiel aux Etats-Unis sont bien avérés, et il y en a toujours eu, même au temps d’Abraham Lincoln !
- L’auteure aurait dû un peu plus se renseigner sur George Soros, sur ses activités et ses liens avec la Mafia Khazarde
- Cracher sur Donald Trump est un sport international, on peut lui reprocher beaucoup de choses, sauf son bilan, qu’en est-il de celui de Barack Obama lors de ses dix années de présidence ? qu’en est-il de la momie Biden ?
- Dieudonné se prend un crachat au détour d’une planche, c’est gratuit et sans aucun risque
- "Le journalisme est de ne publier que des informations qui ont été vérifiées par diverses sources" sauf si le journal appartient à un puissant industriel ou à un homme politique voire à un parti politique. Les lignes éditoriales et la fiabilité des sources sont dictées par l’argent et l’influence des politiques qui gouvernent. Bienvenue dans la réalité Mme Bui.
- Pourquoi les gens ne font-ils pas « confiance à la science » ? Parce que les scientifiques sont souvent surpris en train de mentir… avec de beaux conflits d'intérêt à la clé (coucou BigPharma)
- Le summum étant atteint avec le discours sur la vaccination ! Cette BD en fait l'éloge au détour d'une planche « Bref vaccinez-vous » qu’en est-il des effets secondaires de la thérapie génique à travers le monde ? Qu’en est-il des mensonges du gouvernement français depuis plus de deux ans ? J’invite tout le monde à se renseigner sur les travaux et vidéos du Pr. Fourtillan et Pr. Perronne afin d’y voir plus clair dans toute cette hystérie collective.
Il est très simple de taper sur ces conspirationnistes/extrémistes et les « fakes news », de même qu’il est simple de traiter les autres de « conspirationnistes », car oui, l’Histoire nous a prouvé qu’il y a toujours eu des conspirationnistes mais jamais de complots (comme c’est étrange !). J’aurais bien aimé que l’auteure aille fouiller en profondeur des sujets très sensibles et très intéressants (les réseaux pédophiles par exemple), au lieu de nous l’énoncer sans vérifier plus que cela (où est passé le journalisme dans ce cas-là ?)
Enfin j’ajouterai que depuis le début de la crise COVID, les plus grands générateurs de « fake news » ne sont autres que les politiques qui nous gouvernent avec la complicité des médias qui nous servent leur soupe. Etrangement, l’auteure n’en a absolument pas parlé mais n’en oublie pas pour autant de nous vendre l’intégrité du journalisme… à croire qu’elle aussi « défèque des news » avec ce livre, comble de l’ironie !
Une BD bien paradoxale, à la fois une grosse enquête de terrain, mais contrebalancée par des éléments impliquant de la naïveté, du manque d’approfondissement, voire de la malhonnête intellectuelle digne des gens de gauche qui vivent avec des œillères. Il existe des informations confidentielles, cachées voire censurées au grand public, quand ces dernières sont exposées aux yeux de tous, sont-elles toujours des « fakes news » issues de délire complotiste ?
J'ai découvert la bande dessinée dans les étagères poussiéreuses d'une bibliothèque de province. Je suis devenu aussitôt "bdphage" par la lecture d'un certain nombre d'album. "A la recherche de Peter Pan" fait partie de ces œuvres qui furent révélations. Et après une centaine de relecture, je n'en démords pas : Voici un chef d'œuvre !!! Et avec "Le voyage en Italie" , le chef d'œuvre de Cosey !!!
Car les pages d'introduction sont des merveilles de grands espaces alpins, des cadrages qui permettent l'oxygénation, la limpidité de la narration au travers des galops des chevaux. Parce que le "Blanc Cosey" inonde parfois des pages de neige blanche et lumineuse mais parce que les ocres et le noir nuit aussi sont parfaitement maitrisés. Car, Cosey sait dessiner la brume et le brouillard cotonneux des alpes mais aussi les aubes et les crépuscules. Tout baigne dans des couleurs parfois éclatantes et parfois nocturnes. Chaque visage raconte une vie, une histoire de vie.
Toute l'ambiance mélancolique et heureuse se met en place jusqu'à la page 24 et, dés que le personnage principal se demande ce qu'il va raconter dans son livre, alors, par le biais de la musique de son frère (son Peter Pan, sa quête), l'histoire commence….
Car le scénario est en harmonie avec la splendeur du dessin. Cosey ne commet aucune facilité scénaristique. Il dresse ses personnages par petites touches de détails et d'humanité. Et l'apparition de l'inconnue-naïade dans l'oasis chaud m'avait fait beaucoup frissonner à l'époque. Et aujourd'hui encore, à chaque relecture, j'ose avouer frissonner toujours. Tous les personnages sont interconnectés. il n'y a pas de méchants encore une fois. Il n'y a que des personnages ayant une mission à mener. Et tous sont attachants. Les personnages secondaires d'abord du cocher au gendarmes, et bien sûr les principaux.
Dans ce premier tome tout se met en place. et se clôture. On s'approprie les alpes valaisiennes des années 30 et les enjeux de chacun aussi. Une menace craque parfois mais le temps n'est pas encore à l'inquiétude. Cela viendra au second tome. Le personnage principal, par son choix de rester, entre en combat: la nature lui permettra d'aller au bout de sa quête existentielle?
Et, puis bon sang, quel couverture magnifique ! Comment un tel vide de dessin peut offrir une couverture aussi splendide. Cosey est un maître de l'ambiance et de la couleur.
Je l'avoue sans la torture : je ne connaissais pas du tout Jean-Michel Basquiat. J'imaginais que c'était un surfeur mais non. C'était un artiste américain comme Andy Warhol dans le genre à griffonner sur des tableaux. Il faut dire qu'il avait commencé sa carrière en faisant des graffitis partout à New-York ce qui ne plaisait pas forcément aux autorités. Il était le pionnier de la mouvance underground.
La BD est pour moi le support idéale pour combler certaines lacunes au niveau de la culture générale tant elle traite différents domaines. Je ne suis pas connaisseur des œuvres contemporaines par exemple.
Cet artiste nous a quitté à l'âge de 27 ans (en rejoignant le fameux club) car il a été victime d'une overdose qui lui a été fatale. Il se droguait très régulièrement depuis son adolescence ce qui concourrait selon certains à ses créations délirantes.
Le succès ne lui a pas permis de canaliser son énergie bien au contraire. Il s'est laissé détruire par toutes ces substances illicites et nocives pour la santé. D'origine très modeste, il a accédé à beaucoup d'argent sur le marché de l'art qui s'envolait et a eu toutes les peines à gérer. Angoisse et mal-être ont également contribué à sa destruction de même que la mort d'Andy Warhol son mentor.
Pour le reste, il a même couché avec Madonna que je n'ai pas reconnu dans la BD quand elle était encore jeune et pas célèbre. Il y a une biographie de chaque personnage rencontré en fin d'album ce qui permet de les situer. Ce jeune homme a en effet fréquenté le milieu new-yorkais qui était assez foisonnant. Cette œuvre nous parle beaucoup de sa vie privée pendant son ascension fulgurante.
Bref, c'est la biographie d'un artiste jeune qui a été en proie avec ses démons. Il fascine encore aujourd'hui car il a été l’icône de l'art new-yorkais des années 80. J'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé mais je respecte profondément. Ce portrait est tout à fait sincère et intéressant par bien des aspects.