Les avis de - minot

Le début de l’album (la lutte contre Al Capone) est plaisant, mais la suite des aventures de TINTIN EN AMERIQUE n’est guère passionnante (les séquences au far-west). Un album très inégal, et pour moi le moins bon des albums d'Hergé. La suite de la série sera sans commune mesure.

Au Congo, TINTIN dégomme 130 animaux sauvages, mais se montre bienveillant avec les sauvages ...
Ce n’est pas la facette du personnage que je préfère, même si enfant j’adorais voir TINTIN poursuivi par des lions, des éléphants, des buffles ou des crocodiles, et que j’aimais beaucoup le petit Coco (auquel je m’identifiais volontiers) qui secondait notre héros (moi aussi j’aurais bien aimé aider TINTIN à poursuivre les gangsters et les méchants sorciers !).

Un album "à lire absolument" néanmoins, ne serait-ce que pour se rendre compte de comment nos ancêtres européens, dans les années 30, percevaient les Africains ...

Lire TINTIN AU PAYS DES SOVIETS, c'est comme regarder un film muet en noir et blanc de Charlie Chaplin ou de Buster Keaton : techniquement, ça a beau être imparfait, peu importe, tant on se retrouve transporté par le rythme et le comique du scénario. C'est en tout cas l'effet que me fait cet album : malgré tous ses défauts, je me suis régalé à suivre une histoire rocambolesque qui va à cent à l'heure (de la première à la dernière page, Tintin fonce en utilisant tous les moyens de transports possibles et imaginables : trains, voitures, side-cars, avions, canots à moteurs ...), autant que je me suis bidonné grâce à l'humour souvent absurde qui se dégage de nombreuses situations (avec une mention spéciale pour les dialogues - notamment ceux de Milou - qui sont très souvent d'une grande drôlerie).

"Indispensable"; et donc, note maximale (5/5), sans hésitation !

Aussi drôle que déjanté ! Le dessin, tout en courbes et en rondeur, n'a rien de vraiment exceptionnel, mais reste très efficace, en ce sens qu'il participe grandement à l'ambiance comique de ce GUIDE SUBLIME.
Un ouvrage bien rigolo, qui aurait pu s'appeler "le petit guide de l'apprenti dictateur illustré".

Ayant éliminé un à un tous les anciens lieutenants du professeur Moriarty, il ne reste plus à Sherlock Holmes qu'à se débarrasser du dangereux colonel Moran, l'ancien bras droit du défunt professeur. Mais la mise hors d'état de nuire de ce tireur d'élite hors pair et chasseur impitoyable va s'avérer éminemment compliquée. Et bien sûr, ce sont LES QUATRE DE BAKER STREET qui risquent d'attraper les balles perdues de la partie de chasse qui se joue entre Holmes et Moran ...

Encore une franche réussite, avec un album remarquable, dans la lignée des précédents opus : scénario bien élaboré, suspense bien dosé, personnages secondaires réussis et dessins magistraux. Un régal.

Je suis très amateur du travail de Winshluss, et pourtant la lecture de ce nouvel album m'a laissé sur ma faim. Si l'on retrouve l'humour typique de l'auteur (féroce, grinçant), les situations sont moins trash qu'à l'accoutumée. Le scénario évolue sans grande surprise, avec beaucoup d'idées piochées ça et là parmi les albums antérieurs, donnant comme une curieuse impression de "déjà vu". Quant au dessin, il est assez à l'arrache, et beaucoup moins soigné que dans d'autres albums (par exemple le sublime PINOCCHIO). C'est sûrement voulu, mais ça fait limite travail bâclé.

Un bon album tout de même, bien drôle par moments, même si Winshluss nous a déjà habitués à mieux.

C'est ce qui s'appelle un beau plantage. Si le dessin reste de belle facture (bien qu'il m'ait semblé un cran en-dessous des deux précédents albums), hélas le scénario est cette fois-ci bien décevant.
D'abord car il n'arrive rien de très épique à nos "héros" (en tout cas, c'est beaucoup moins angoissant que dans les deux tomes précédents), ensuite car tous les nouveaux personnages phares de cette UW2 ont autant de charisme qu'une huître de Bouzigues. Même Kalish, qui nous avait tant plu dans UW1, a énormément perdu en prestance et en intérêt, tant il est réduit dans cette histoire à un vieillard ronchon et inutile.
Et pour couronner le tout, les dialogues sont d'une médiocrité affligeante, en plus d'être souvent d'une grande vulgarité (les personnages passent leur temps à s'injurier ... vive l'intérêt littéraire de cette bd !).

Heureusement que les dessins relèvent un peu le niveau, mais cet album constitue quand même, pour moi, une grosse déception.

Un dessin magnifique et une histoire passionnante tirée d'un fait réel. Ou comment au tout début du XXème siècle, des anarchistes qui rejetaient la société, affluèrent de toute la France (et même d'autres pays d'Europe) dans les Ardennes, pour fonder une communauté autosuffisante et régie par leurs propres lois, celles du travail et de l'entre-aide.

Un joli conte utopique qui a réellement existé et fonctionné, rendant cette bande-dessinée d'autant plus intéressante. Les dessins, de leur côté, sont superbes pour retranscrire les dures conditions de vie de l'époque, dans ces régions rurales assez hostiles du nord de la France.

Gé-nial ! Franchement génial !

L'idée de représenter Mickey sous les traits d'un vieillard et de lui faire narrer ses aventures de jeunesse à son arrière-petit-neveu est vraiment bien trouvée. Une astuce scénaristique qui permet ainsi à Tebo de revisiter l'univers de Mickey, le mettant en scène dans des courtes aventures où on retrouve notre souris tour à tour cow-boy, prisonnier dans le Bayou, as de l'aviation pendant la Première Guerre Mondiale, trafiquant de chocolat durant la Prohibition ou encore astronaute !

C'est frais, c'est léger, c'est bourré d'humour, chaque histoire est vraiment bien imaginée et mise en scène, et "pépé Mickey" et son arrière-petit-neveu Norbert sont mignons tout plein. Quant au dessin, il est très séduisant, plein de pep's, et j'aime énormément le côté rondouillard des décors et des personnages. Sans parler de certaines trouvailles graphiques géniales, comme les pleines doubles pages qui sont visuellement très chouettes !

Bref, LA JEUNESSE DE MICKEY est, pour moi, une très très jolie surprise.

Un dessin épatant et, mine de rien, très travaillé (admirez les cadrages !). Une histoire très originale et plaisante à suivre, avec, cerise sur le gâteau, plusieurs intrigues menées de front. Des références à la série-mère et aux albums antérieurs (personnages, décors, gadgets ...) nombreuses mais discrètes, et donc bien jouées. Et surtout, un personnage de SPIROU moderne, en phase avec son époque (autant dans son comportement, ses paroles, que ses tenues vestimentaires) et pourtant très fidèle à l'idée que l'on peut se faire de ce personnage.
Bref, un album soigné et d'une grande intelligence, qui rappelle effectivement par bien des points la période bénie de TOME & JANRY. Quelle agréable bouffée d'air frais ! J'ai beaucoup aimé.

Paris, 1942. De retour de captivité, NESTOR BURMA reprend du service en ré-ouvrant son agence de détective privé. Mais en ces temps troublés, les clients ne se bousculent pas au portillon. Tout va cependant changer quand, au hasard d'une rue, notre ami Burma tombe sous le charme d'une jolie rouquine et décide de la suivre ... sans se douter que la donzelle le conduira bien malgré lui dans une histoire de meurtres et de lingots d'or à retrouver.

Moynot revient aux commandes de la série, et ce n'est franchement pas une réussite ! Le dessin est minable, plein d'approximations, et les couleurs très mal choisies. Le scénario est lui très confus, on s'embrouille facilement à la lecture, entre les noms trop nombreux et les rebondissements successifs qui ne sont pas tous très clairs. Bref, pour moi l'un des albums les moins intéressants de la série, surtout à cause du dessin de Moynot qui ne me plaît pas du tout.

Le dessin est trop rigide et statique à mon goût. Quant à l'histoire, elle ne m'a absolument pas passionné, sans parler de la fin totalement incompréhensible. Bref, voilà une série unanimement reconnue qui me laisse totalement de marbre.

Pas certain que cette BD convienne aux enfants, tant les sujets abordés sont morbides. A part ça, visuellement, c'est très chouette. Le dessin est vraiment plaisant et la mise en page est originale et variée. Un album et une série qui sortent vraiment de l'ordinaire, et qui fera plaisir à celles et ceux qui n'ont pas oublié leur âme d'enfant.

Hormis le scénario qui se révèle au final surprenant (dans le bon sens du terme), cet album ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Le dessin est grossier, l'univers est archi-vu et revu, et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, tous plus fades les uns que les autres.
Une BD de SF divertissante, mais rien d'extraordinaire.

L'originalité graphique de David.B conjuguée à l'imagination fertile et débridée de Joann Sfar ... à moins que ce ne soit le contraire.
Cette histoire, écrite et dessinée à quatre mains, promettait une série forcément originale et entraînante, quand on connaît le talent des deux auteurs. Malheureusement, si les dessins restent appréciables (encore faut-il adhérer à ce style particulier !), le scénario de cet album est très décousu, rendant la lecture pas vraiment joyeuse. Et surtout, l'album se termine n'importe comment et cet opus n'a jamais eu de suite, la série ayant été laissée en plan. Très frustrant !

Bézian est un virtuose, ça, pas de doute ! Cela fait un bail que je ne suis plus objectif quand il s'agit de qualifier son dessin, qui pour moi n'a guère d'équivalent. Hélas, malgré un dessin une nouvelle fois sensationnel, la lecture de cet album m'a fortement ennuyé. Beaucoup trop snob pour moi. A lire néanmoins pour apprécier pleinement le graphisme fou de l'auteur.

En pleine période électorale, un mystérieux éditeur s'apprête à publier un ouvrage qui risque de faire trembler toute la classe politique. Ce qui n'est pas forcément pour déplaire au CHOUCAS, sauf quand l'éditeur en question promeut des auteurs dont l'idéal politique se situe à la droite de la droite ... Voilà donc LE CHOUCAS en mission pour empêcher la publication du fameux bouquin.

Encore un bon épisode, malgré quelques scènes plutôt loufoques et peu crédibles (le commando de mégères, la secrétaire nymphomane ...). Toutefois l'album se lit agréablement, avec un scénario complexe juste ce qu'il faut, et des dessins toujours aussi expressifs (notamment des angles de vue tout à fait remarquables).

Album incontournable puisque l'on assiste à l'apparition de Pirlouit (et Biquette !) dans la série ! Un album placé donc sous le signe de l'humour, avec un scénario qui plus est bien imaginé. Un bon album, même si évidemment le duo Johan/Pirlouit est loin d'être formé et aussi complémentaire que dans les albums qui vont suivre.

Le dessin s'améliore (même si ça reste perfectible) et le scénario est indéniablement plus recherché que celui du précédent album, même si on devine assez vite l'identité du traître. La série s'améliore donc lentement mais surement avec cet album où les nombreuses bagarres et les combats à l'épée régaleront tous les amateurs d'ambiance médiévale !

Les anciens lieutenants de feu Moriarty cherchent à remonter la piste de Sherlock Holmes, caché quelque part dans Londres. Et c'est en s'attaquant à ses francs-tireurs qu'ils espèrent mettre la main sur le célèbre détective, et l'éliminer définitivement. Voilà donc LES QUATRE DE BAKER STREET traqués comme un gibier aux abois, et plus en danger que jamais !

Le dessin est toujours aussi irréprochable et le scénario est une nouvelle fois parfaitement imaginé, complexe juste ce qu'il faut, avec son lot de suspense, d'action, de personnages bien imaginés, de répliques percutantes, d'humour et d’événements tragiques. En bref, un très bon album, et une série qui se maintient toujours à un très bon niveau de qualité.

Oulala ... ça se complique méchamment ! Le scénario est dense, très dense, et j'avoue que j'ai eu du mal à m'y retrouver au milieu de toute cette surenchère de pouvoirs et d'objets magiques, d'accumulation de nouveaux et anciens personnages, de ces alliances qui se font et qui se défont, de ces bagarres qui se succèdent, de ces traîtres qui n'en finissent plus de trahir, de ces faux alliés, de ces vrais et faux méchants ...
Bref, Trondheim a sûrement bétonné son scénario, mais ce trop plein d'informations fait que, une fois n'est pas coutume, je n'ai pas lu cet album de RALPH AZHAM avec le même plaisir que d'habitude, trop occupé à tenter de renouer tous les fils de l'intrigue.

C'est rigolo au début, mais ça s'essouffle vite. En effet, les gags et situations sont, je trouve, assez redondants. Et puis surtout, l'humour développé n'est pas très fin et est assez vulgaire. Reste au final le dessin humoristique de Larcenet, en tout point réussi. Une BD humoristique au final dispensable, et pourtant, Dieu sait que j'adore Larcenet !

Mon préféré de la série. Parce qu'il est centré sur Mimile, le personnage le plus sympathique de la série je trouve. Un personnage dont on découvre dans cet opus le passé tumultueux et l'histoire extraordinaire. A noter que les personnages secondaires de cet épisode (la vieille bique, l'australien …) sont excellents. Le scénario est vraiment bien ficelé, avec plusieurs sous-intrigues (le passé de Mimile, l'histoire de la vieille voisine, les tracas de Sophie rattrapée par les héritiers Garan-Servier, les actions de Pierrot et de son collectif "Ni Yeux Ni Maître" …) qui s'imbriquent parfaitement les unes dans les autres. Encore une très belle réussite !

Le scénario est ici un poil moins réussi que dans le précédent album, ce qui ne nous empêche pas néanmoins de continuer à rire de bon coeur et à ressentir autant d'empathie et de sympathie pour ces VIEUX FOURNEAUX. Un tome cette fois-ci centré sur Pierrot, ses illusions anar', ses combats utopiques contre la société capitaliste et le grand patronnât, ses amours perdues … Un tome très touchant par moments et surtout parfois bien drôle (le meeting de JF Coppé …). Bref, encore une lecture des plus agréables !

Beaucoup de tapage autour de cette série, qui, pour moi, doit surtout son succès aux héros, qui sont à la fois originaux pour des personnages de BD (des vieillards anarchistes) et surtout terriblement attachants. Après, force est de constater que certains points sont discutables : je trouve que le dessin, par exemple, ne sort pas assez de l'ordinaire. De même, les thèmes abordés (lutte des classes, nostalgie du temps qui passe ...) sont très éculés, même s'ils sont plutôt bien traités.
Malgré ça, la lecture de ce T1 est tout à fait réjouissante, notamment grâce aux dialogues comiques bien sentis. Bref, c'est imparfait, peut-être même surcoté, mais on passe quand même un bon moment à la lecture !

LE CHOUCAS est engagé par un retraité et doit l'accompagner au Québec pour y retrouver d'anciens amis de son fils, mort depuis. Une mission banale, presque de routine, mais qui va vite s'avérer être un sacré traquenard pour notre détective.

Cette dernière enquête de la série propose un scénario assez tordu mais qui tient en haleine jusqu'à la fin. On appréciera surtout un nouveau cadre d'action exotique (un trou perdu du fin fond du Québec), des dialogues très réalistes (grâce aux nombreuses expressions locales) et un zeste d'humour (noir et cynique, forcément) bienvenu. Et bien évidemment, les dessins excellents et parfaitement adaptés au scénario.

Un homme d'église engage LE CHOUCAS pour retrouver la trace de son frère disparu depuis plus d'un an, et dont les derniers signes de vie proviennent de l'île de Madère. Une enquête mouvementée qui conduira LE CHOUCAS jusque dans le nord du Brésil, au cœur de la jungle amazonienne.

Le dessin est toujours aussi plaisant et le scénario sort des sentiers battus puisqu'il envoie notre héros dans des lieux exotiques (Madère, Brésil), ce qui change un peu des décors des quartiers glauques de Paris, et permet donc à la série d'éviter de souffrir de monotonie et de redondance. Bref, encore un bon moment de lecture.

Un commanditaire-mystère somme LE CHOUCAS de retrouver tous les individus présents sur une vieille photo de classe datée d'il y a près de quarante ans. Pour soit-disant fêter des retrouvailles surprises ? Il y a du louche là-dessous, à commencer par l'identité secrète du commanditaire ...

Encore un bon épisode, même si la fin est un peu caricaturale. Toujours est-il qu'on passe un bon moment de lecture et que l'on suit avec un certain plaisir les recherches que mène LE CHOUCAS à travers différents endroits de l'Hexagone.

Minuit, l'heure du crime ... et l'heure aussi d'un mystérieux rendez-vous pour LE CHOUCAS dans un quartier mal famé de Paris, fixé par un énigmatique commanditaire. La mission de notre détective est simple: récupérer, pour le compte de ce commanditaire, un colis au Crédit Municipal. Une mission simple, trop simple ... tellement simple que, sitôt le colis récupéré, LE CHOUCAS se fait agresser et voler le colis. C'est le début des emmerdes pour notre détective ...

Un scénario très bien ficelé et des dessins bien travaillés font de ce second tome une vraie réussite. Les décors de cette intrigue, particulièrement le cratère du volcan du Stromboli ou les ruelles sordides des quartiers mal famés de Paris, sont très saisissants et assurent une sacrée ambiance à cette histoire. Et puis, voir LE CHOUCAS rater à peu près tout ce qu'il entreprend et être continuellement largué au cours de son enquête, est assez jouissif.

La cinquantaine bien entamée, LE CHOUCAS, ouvrier d'usine, est licencié au soir du 31 décembre 1999. Et voilà notre quinqua, grand amateur de polars de Série Noire (Gallimard), de s'improviser détective ! Sans arme, sans licence, sans expérience ... mais avec l'envie farouche de redresser quelques torts. Ce que sa toute première enquête, qui le verra porter secours à une mamie menacée de mort, ne va pas manquer de lui amener.

Une série policière géniale, qui démarre royalement avec cet excellent premier album. Un scénario bien écrit (beaucoup de bons mots), un personnage éminemment attachant, et un dessin nerveux assurent un grand plaisir de lecture. Le personnage du CHOUCAS, la démarche empotée et la conscience humaniste en bandoulière, avec son regard désabusé sur l'homme moderne du XXIème siècle, attise immédiatement la sympathie. Et les décors d'ambiance urbaine en noir et jaune sont un vrai régal.

Lecture fortement recommandée !

David B. n'a pas son pareil pour mettre en scène des monstres en tout genre dans des histoires délicieusement absurdes et surréalistes. Un dessin éminemment personnel, des couleurs très belles, un bonne dose de fantastique, une pincée d'humour noir, une ou deux poignées de personnages hors normes, un soupçon de philosophie ... mélangez, laissez mijoter ... et vous obtenez encore une fois un bel album, très atypique, qui n'a à mes yeux qu'un seul défaut : une fin un peu trop précipitée. Malgré ça, ce ROI ROSE se lit avec beaucoup de plaisir.

Le dessin très épuré n'est pas déplaisant mais ce style "ligne claire" à l'ancienne n'est pas particulièrement ma tasse de thé. Quant à l'intrigue, elle est désespérément trop simpliste et de fait pas réellement passionnante. Enfin, pour couronner le tout, les personnages ne sont pas du tout attachants. Reste l'ambiance (les années 50 et la N7), qui est assez appréciable.
Si vous cherchez une série policière avec des intrigues plus solides, un humour plus percutant et un dessin aussi (voire plus) soigné et élégant, je vous conseillerais de vous tourner vers GIL JOURDAN (pour l'ambiance des années 50/60) ou LEO LODEN (pour un cadre d'action se situant majoritairement à Marseille et dans le sud de la France).

J'ai préféré ce tome au premier. Les dessins ont beaucoup de charme, le scénario est plus original et l'héroïne est plus attachante. Une lecture sympathique.

De très beaux dessins et une histoire plaisante, avec une intrigue située dans une période de l'Histoire propice aux épopées romanesques. Bon album.

Saviez-vous que chaque homme tué au combat renaissait dans le ciel sous la forme d'une étoile ? Ou qu'il porte malheur de mener une offensive la nuit du 1er novembre, car c'est à cette date-là que les morts sortent de leurs tombes ? Ou que le fait de voir en rêve un autobus était signe de mort prochaine, car dans le mot "autobus" il y a le mot "obus" ?

Bienvenue dans l'univers décalé et étrange de David B. ! Dans cet album, l'auteur nous plonge dans la tourmente de la Grande Guerre et nous propose de suivre les traces de Jan Van Meer, agent hollandais rattaché aux services secrets français et folkloriste distingué, dont la fausse mission consiste à retrouver l'ingénieur Hellequin, inventeur du Canon à Rêves et du Fil Barbelé Végétal, afin de mieux dérouter les espions allemands ...

Un récit savoureux pour tout amateur d'histoires oniriques, de péripéties rocambolesques, de personnages extravagants, d'atmosphère fantastique et surréaliste. Avec ce petit plus tout à fait délectable: le dessin unique et non conventionnel de David B. (magnifié par une très belle colorisation). Très très bon !

Les points forts :
- la magnificence des dessins et des couleurs,
- l'originalité du trait (ce style graphique si typique n'appartient qu'à Turf),
- l'univers délicieusement absurde,
- des dialogues très drôles.

Les points faibles :
- une intrigue peu palpitante,
- des personnages pas spécialement attachants.

Au final, un album très intéressant sur la plan graphique mais une lecture un peu ennuyante, à cause d'une intrigue qui manque de souffle épique. Bref, du Turf tout craché !

Bien sûr, il y a de l'originalité : l'univers rétro, l'ambiance fin XIXème dans une république imaginaire, une pointe de fantastique et de surnaturel ... Mais cela ne suffit pas. Entre des idées très caricaturales (les différents courants politiques), une héroïne complètement ridicule ou encore une narration rébarbative (la voix-off du personnage principal alourdit considérablement le récit), la lecture de cet album s'est révélée pour moi passablement ennuyante. Quant au dessin, le trait de Yoann est étrange, mais pas déplaisant, encore qu'il souffre de plusieurs imperfections.
Pour ma part, je vais m'arrêter au tome 1 de cette série.

Ce récit autobiographique raconte la destinée de l'auteur (alors enfant) et de sa famille au cours de la deuxième partie des années 70, quand le Cambodge bascula dans le chaos et tomba sous le joug des Kmhers Rouges.
Le dessin n'a rien de fameux mais cela importe peu. L'intérêt du bouquin n'est pas de réaliser une quelconque prouesse graphique, mais de faire découvrir au lecteur l'horreur du régime sanguinaire et inhumain des Kmhers rouges, probablement l'une des pires dictatures du XXème siècle. Le contrat est bien évidemment rempli, tant la lecture de cet album prend aux tripes.
Un album qui a valeur de témoignage historique, et donc à faire découvrir et à faire lire absolument, notamment à ceux qui croient encore à l'existence d'un improbable "paradis Rouge".

Jubilatoire, déjanté, absurde, loufoque ... les qualificatifs ne manquent pas pour qualifier BAKER STREET, série qui parodie avec bonheur le célèbre mythe de SHERLOCK HOLMES.
Ce tome 4 est mon préféré : une aventure complètement dingo, un cadre d'action fort agréable (l'Inde des Maharadjahs, colonie de l'Empire britannique), des dialogues hilarants et des répliques au vitriol, et toute une galerie de personnages tous plus allumés les uns que les autres. Ajoutez-y un dessin agréable et parfaitement maîtrisé, et vous obtenez une série humoristique d'une grande drôlerie et d'une grande efficacité.
Excellent !

L'un des rares SPIROU de Tome & Janry auquel je n'ai pas accroché. Déjà les histoires de robots ne m'ont jamais vraiment passionné, mais en plus ici les auteurs n'expliquent en rien pourquoi le personnage de Cyanure est si méchant; d'où une histoire un peu étrange. On ne comprend pas bien les motivations de Cyanure dans cet épisode (pourquoi cherche-t-elle à nuire aux Champignaciens ? Pourquoi veut-elle conquérir le monde ?).
Bref, un album pas très emballant, tout juste sauvé par les dessins de Janry, comme toujours très bons.

Bonne BD d'aventure. Le dessin, réaliste, est très soigné et les couleurs sont superbes. Petit bémol sur le scénario, qui, s'il est bien construit, n'a rien non plus de très surprenant (on devine vite à l'avance tout ce qui va se passer). Néanmoins la lecture de cet album reste divertissante, à défaut d'être indispensable.

Un album bien sympa qui nous apprend comment les célèbres frères DALTON, shérifs de leur état, ont basculé petit à petit dans la criminalité. C'est bien raconté (bons dialogues), bien écrit (scénario très bien construit) et bien dessiné (trait agréable, couleurs bien choisies). Moi qui suis d'habitude peu amateur de western, je ne me suis pas du tout ennuyé à la lecture de cette BD et éprouvé au contraire un certain plaisir. Espérons que le tome 2 soit de la même veine !

Après de nombreux rebondissements et de multiples occasions de part et d'autre, la demi-finale entre la France et le Japon se termine finalement sur un score de parité (4-4). Les deux équipes vont donc devoir se départager au cours de la terrible séance des tirs aux buts. Malheureusement pour le Japon, leur gardien Ed Warner aborde celle-ci avec une sérieuse blessure au poignet …
Encore un volume hyper plaisant ! La fin de match entre la France et le Japon est haletante de bout en bout, et Takahashi se montre inspiré jusqu'à la fin en nous proposant une étonnante série de tirs aux buts; un exercice encore totalement inédit dans OLIVE & TOM ! Ce sera d'ailleurs la seule et unique fois dans la série que l'on assistera à des tirs aux buts, ce qui montre bien à quel point ce match France/Japon était l'un des plus originaux de toute la série !

Hormis le plaisir de lire une histoire regroupant tous les plus grands super-héros Marvel (Spiderman, Iron Man, Captain America, Wolverine, les 4 Fantastiques ...), la lecture de CIVIL WAR a de quoi énerver quelqu'un qui, comme moi, est loin d'être fan des comics US. La faute à un ensemble de défauts récurrents dans les comics de ce genre.
Si le scénario de fond est original, hélas les dialogues sont d'une nullité affligeante et ne rendent pas la lecture passionnante. Quant aux dessins, c'est toujours la même chose : trait impersonnel, personnages aux mensurations irréalistes, couleurs criardes ... Bref, une série à réserver à mon sens uniquement aux fans de comics US, dont je ne fais pas partie.

Toto propose à Riri de partir à l'aventure et de laisser ce dernier décider seul des chemins à suivre, chose impensable pour Riri qui n'a jamais pris la moindre décision importante de sa vie ! Autant dire que cette nouvelle aventure s'annonce plus improbable que jamais !
Très chouette album, une fois de plus. Le courage de prendre des responsabilités, la confiance accordée à ses amis et l'acceptation du temps qui passe sont au centre de cette nouvelle aventure, encore une fois magistralement mise en image. Excellent !

Le dessin est vraiment chouette mais le scénario est très très classique (une enquête ésotérique, avec tous les codes du genre). Ajoutez à cela des personnages clichés, des situations improbables (les deux héros qui s'avouent leur amour alors qu'ils ne se connaissent que depuis 2 jours ...) et une fin complètement ratée, et vous obtenez une BD jolie graphiquement mais qui manque cruellement de peps et d'originalité. Je n'ai pas accroché

Après sa victoire spectaculaire (5-4) sur l'Argentine, le Japon se retrouve en demi-finale où il doit affronter le pays organisateur du tournoi, la France. Une équipe de France guidée par un duo de choc, le meneur de jeu et capitaine Pierre le Cid, l'artiste du ballon rond, au jeu élégant et flamboyant, tout en technique et en finesse, et le caractériel attaquant Louis Napoléon (!), l'enfant terrible du football français, qui dispose néanmoins d'un sens du but et d'une puissance de tir phénoménale.
Un volume en tout point excellent, avec à coups sûrs l'un des matchs les plus originaux de la série ! On pensait avoir presque tout vu dans OLIVE & TOM avant ce match France/Japon, mais une fois de plus Takahashi montre qu'il a de la ressource et de l'imagination. En effet, ce match est marqué par tout un tas d'évènements inédits jusqu'alors : arbitrage "maison" qui défavorise le Japon à plusieurs reprises, pénalties, bagarres entre joueurs sur le terrain, cartons rouges, buts refusés de nombreuses fois, public hostile à Olivier et ses amis ... bref le Japon cumule tous les handicaps possibles et imaginables, rendant sa qualification pour la finale d'autant plus ardue ! Des idées qui ont le mérite de casser la monotonie du match et d'amener un vent de fraîcheur dans la série. Par ailleurs, le duo que forment les deux français Pierre le Cid et Louis Napoléon (quel nom à la con!) est très appréciable et très original, car les deux personnages sont très différents l'un de l'autre (dans leur façon de jouer et dans leur caractère). Bref, ce volume n'est peut-être pas le plus épique de tous mais il amène un nombre incroyable de nouveautés dans la série !
(PS: un léger bémol néanmoins : le personnage de Pierre le Cid ressemble par bien des points beaucoup trop à celui de Julian Ross (meneur de jeu au jeu élégant, coqueluche des spectatrices, issu d'une famille aisée ...). Sur ce coup, on peut reprocher à Takahashi un petit manque d'imagination. Mais bon ...).

A quelques minutes du coup de sifflet final, le Japon et l'Argentine sont toujours à égalité (4-4). Un score synonyme d'élimination pour les japonais (qui disposent d'un moins bon goal-average), qui doivent absolument l'emporter s'ils veulent continuer leur aventure dans le tournoi. A cinq minutes de la fin du match, le coach japonais décide donc de jouer sa carte joker en faisant entrer sur le terrain Julian Ross, le prince des pelouses ...
Encore un très bon volume ! Celui-ci est surtout centré sur la demi-finale Allemagne/Uruguay, une rencontre qui réserve quelques surprises, preuve de l'imagination toujours fertile de Takahashi. Ainsi, ce match est l'occasion d'admirer le jeu collectif et la puissance de Karl-Heinz Schneider côté allemand, et le sens du but et la vitesse d'exécution de l'avant-centre Victorino côté uruguayen. Mais ce match est surtout marqué par l'entrée en scène d'un nouveau personnage, l'impressionant gardien allemand Müller, sorte de synthèse entre Thomas Price (pour son talent et son caractère impassable), Ed Warner (pour l'aura mystérieuse qui l'enveloppe) et Théo Sellers (pour son physique imposant). C'est d'ailleurs lui qui met seul en déroute l'attaquant uruguayen Victorino, le plongeant ainsi dans le doute ainsi que son équipe, et facilitant de fait la victoire (6-1) de l'Allemagne. Néanmoins, la scène-clé de ce volume reste sans conteste l'apparition de Julian Ross à la fin du match Japon/Argentine, une entrée décisive puisque c'est lui qui inscrit le but de la victoire (5-4) à quelques minutes du terme. Une scène émouvante, qui rend justice à ce personnage attachant et emblématique de la série.
(PS: A noter que c'est la première fois de toute la série qu'Olivier gagne un match sans avoir marqué un seul but ! Cela démontre une fois de plus le caractère original de la rencontre Japon/Argentine).

Après sa victoire à l'arraché (2-1) sur l'Italie, le Japon est maintenant opposé à l'Argentine, une équipe redoutable emmenée par son capitaine et milieu offensif Juan Diaz, un génie du football, au jeu très spectaculaire. Ce même Diaz qui la veille a collé un quintuplé à l'Italie (privée d'Hernandez, blessé) pour une victoire éclatante (5-0) ! Le match Japon/Argentine et le duel Olivier/Diaz s'annoncent donc très chauds ...
Un volume tout bonnement exceptionnel ! Tout l'album est centré sur la rencontre Japon/Argentine, et celle-ci est d'une intensité incroyable ! Un match totalement fou, où les gestes spectaculaires s'enchaînent d'un côté comme de l'autre (avalanche de buts, acrobaties improbables en tout genre, tirs-canons aux effets incroyables, parades de gardien irréelles, dribbles supersoniques ...), avec un scénario absolument renversant, ce qui donne cette atmosphère si typique et ce côté si épique, dignes des grands matchs de la série OLIVE & TOM. Quant au personnage de Juan Diaz (clairement inspiré de Maradona), c'est assurément l'un des adversaires d'Olivier les plus charismatiques de la série, d'autant qu'il parvient à faire jeu égal avec Olivier. Excellent !

L'Italie a finalement ouvert le score (0-1) et le Japon est plus en danger que jamais. Le coach japonais tente donc un coup de poker en faisant entrer Ben Becker sur le terrain, en remplacement d'un des frères Derrick. Le duo Olivier/Ben est porteur d'espoir pour l'équipe, mais les deux amis n'ont plus joué ensemble depuis quatre ans ! Sauront-ils retrouver leurs automatismes pour sauver le Japon de la défaite ?
Un volume très sympa, qui ne reste pas centré exclusivement sur le Japon. En effet, après le match Japon/Italie, Takahashi choisit de ne pas enchaîner tout de suite sur la rencontre suivante, en nous proposant des courtes rencontres d'autres équipes. C'est donc l'occasion de voir à l'oeuvre les futurs adversaires potentiels d'Olivier, tels l'Allemagne de Karl-Heinz Schneider, la France de Pierre le Cid, l'Uruguay de Ramon Victorino ou l'Argentine de Juan Diaz. Une série de matchs sans prétention mais néanmoins sympas à suivre. En outre, ce volume est également excitant car on assiste enfin à la reformation du duo mythique Olivier Atton / Ben Becker !

Après une tournée de préparation compliquée, la sélection japonaise a réussi à se ressouder, notamment en acceptant l'intégration d'Olivier, Ben et Thomas dans ses rangs. Le tournoi international arrive enfin et pour son premier match, le Japon va être opposé à l'Italie, équipe redoutée pour sa défense en béton et notamment son gardien et capitaine Zino Hernandez, surnommé "le gardien parfait" car il n'a encaissé aucun but de la saison ! Ce match d'ouverture s'annonce donc très compliqué ...
Un bon volume, mais avec des airs de déjà-vu. Déjà, Takahashi nous refait le coup d'écarter Thomas de l'équipe, afin de rendre le Japon plus vulnérable pour le mettre en difficulté et nous offrir des matchs épiques. Ainsi, après l'idée de la blessure dans le premier cycle, l'auteur a cette fois-ci l'idée de faire endosser à Thomas le mauvais rôle en le brouillant volontairement avec ses coéquipiers pour améliorer leur cohésion et renforcer l'équipe. L'idée est bien trouvée, mais ça fait quand même deux fois que Takahashi nous fait le coup de laisser Thomas à l'écart et tout ça sent donc un peu le réchauffé. Ensuite, Olivier doit une nouvelle fois affronter un gardien de génie, comme c'est déjà arrivé plusieurs fois depuis le début de la série. Sauf qu'ici, le personnage de Zino n'a ni le charisme de Thomas, ni la fougue d'Ed Warner, ni même l'originalité d'un Théo Sellers. Bref, ce Zino Hernandez est assez décevant et fait un peu figure de gardien standard. Enfin, le match Italie/Japon en lui-même n'est pas super intéressant et manque d'originalité. Il se limite en effet pour l'instant à une attaque-défense (comme la première mi-temps du match Hambourg/Japon) pour faire briller le gardien adverse.
Bref, un tome un peu décevant pour du OLIVE & TOM, même si graphiquement c'est toujours aussi impeccable.

Après une déroute (1-5) contre Hambourg, la sélection junior du Japon, toujours sans Olivier, continue sa tournée européenne où un nouveau match amical l'attend, cette fois-ci contre le Werder Brême ... et c'est une nouvelle défaite (2-3) ! Avec ces mauvais résultats et un moral en berne, les premières dissensions entre les joueurs ne tardent pas à apparaître ... la sélection japonaise saura-t-elle se remobiliser avant le début du tournoi international junior, prévu dans moins de quinze jours en France ?
Un volume une nouvelle fois marqué par beaucoup de fraîcheur, tant les évènements décrits dans cet épisode sont inédits. Défaites à répétition, joueurs pas au niveau, moral dans les chaussettes, disputes et même bagarres entre les joueurs, refus de la sélection de laisser Olivier intégrer leurs rangs ... Takahashi démontre une nouvelle fois toute l'étendue de son imagination pour garder sa série à un niveau élévé d'originalité et de qualité. Un volume plus centré sur la psychologie des personnages et leurs relations dans la vie de groupe, au détriment des matchs qui passent au second plan. Très plaisant !

La sélection japonaise junior, composée des meilleurs joueurs sélectionnés après le tournoi national des collèges, va participer au premier tournoi international junior, qui doit bientôt avoir lieu en France. Afin de s'y préparer, elle se rend en Allemagne où elle doit disputer plusieurs matchs amicaux. Ainsi, son premier match doit l'opposer à l'équipe junior de Hambourg, emmenée par l'attaquant Karl-Heinz Schneider, considéré comme le plus grand espoir européen, et par le gardien ... Thomas Price, qui retrouve ainsi ses amis, quatre ans après son départ pour l'Allemagne ! Mais sans Olivier, resté au Japon pour soigner ses blessures, la sélection japonaise, bien que sûre de sa force, s'apprête à vivre un véritable calvaire ...
Après le tournoi national des écoles primaires et le tournoi national des collèges, la série OLIVE & TOM entame son troisième et dernier cycle avec ce tournoi international junior et les matchs de préparation qui le précèdent. L'idée de faire évoluer dorénavant Olivier Atton au sein d'une équipe nationale junior est bienvenue, pour plusieurs raisons. D'abord, il est très plaisant de voir évoluer tous les joueurs-stars découverts dans les albums antérieurs au sein d'une seule et même équipe. Ensuite, l'idée de ce tournoi international est vraiment salvatrice pour la série, car faire évoluer Olivier au sein d'un troisième tournoi national, qui l'aurait très certainement vu affronter une nouvelle fois Mark Landers en finale, aurait très certainement été lassant. Ainsi, cette tournée européenne permet à Takahashi de proposer de nouveaux adversaires redoutables à Olivier (le personnage de Schneider est très charismatique), en même temps qu'il est très plaisant de voir évoluer tous ces personnages hors du Japon. Enfin, ce cycle permet surtout à l'auteur de ré-intégrer les personnages de Thomas Price et Ben Becker, qui nous avaient cruellement manqué lors du cycle précédent.
Pour en revenir à ce volume, on peut dire que, s'il est un peu moins épique que les tomes précédents, le vent de fraîcheur incroyable qu'il fait souffler sur la série est tout à fait bienvenu et de fait, il est extrêmement plaisant à suivre. Malgré tous les matchs auxquels on a pu assister depuis le début de la série, Takahashi arrive à toujours faire preuve d'originalité. En effet, la rencontre Hambourg/Japon est marquée par les retrouvailles entre Thomas Price et ses anciens coéquipiers et ces retrouvailles ne se passent pas du tout comme on aurait pu les imaginer, principalement à cause de la personnalité arrogante de Thomas qui est très surprenante ! De même, la rouste que se prend le Japon pour son premier match en Europe était loin d'être prévisible !
Bref, une nouvelle équipe, un nouveau cadre, des nouveaux adversaires, de nouveaux enjeux ... ce dernier cycle surprend agréablement et démarre superbement !

La Newteam a pris l'avantage (4-3) en début de prolongations, grâce à un nouvel exploit d'Olivier. Mais la Toho ne s'avoue pas vaincue et, poussée par Mark Landers, elle jette ses dernières forces dans la bataille.
Avec ce volume se termine le second cycle de la série OLIVE & TOM. Un volume incroyablement riche et d'une intensité remarquable, qui se termine qui plus est de manière assez inattendue, Takahashi choisissant de ne pas trancher entre Olivier et Mark, au point de sacrer les deux joueurs et leur équipe respective en laissant se terminer le match entre la Newteam et la Toho sur un score nul (4-4). Un procédé scénaristique certes un peu facile, mais qui personnellement me satisfait pleinement. En effet, je trouve qu'il eut été dommage de ne pas sacrer le personnage de Mark Landers, qui le méritait pleinement, tant par son jeu plein de fougue que par son charisme hors-norme.
Puis l'auteur enchaîne en fin de volume avec la sélection des meilleurs joueurs du tournoi pour former la future équipe du Japon junior, qui préfigure le prochain cycle qui démarrera à partir du volume suivant.

Ayant terminé la rencontre sur un score de parité (3-3), la Newteam et la Toho devront en découdre au cours des prolongations. Mais Olivier, blessé et exténué, est au bord de la rupture. Pour ne pas compromettre plus sa santé et sa future carrière, son entraîneur envisage de le remplacer définitivement ...
Un tome incroyablement épique ! L'intensité dramatique de ces prolongations est phénoménale et le déroulement de ces dernières est à couper le souffle. On finit presque ce volume exténué par tant de péripéties, tant les rebondissement et coups d'éclats sont nombreux au cours de ces minutes supplémentaires. Excellent !

La bataille fait rage en finale entre la Newteam et la Toho pour décrocher la victoire. La fin du match approche et les deux équipes sont toujours à égalité (3-3). Mais Olivier, à bout de forces et miné par les blessures, ne semble plus être en mesure de continuer à jouer. Il laisse ainsi s'échapper Landers, qui se retrouve seul devant le gardien, à quelques instants de la fin du match ...
La finale se poursuit dans un climat de tension et de dramaturgie de plus en plus présent au fur et à mesure qu'on approche de la fin du match. Surtout, ce volume est marqué par un fort contraste entre Mark Landers, qui en plus de sa rage de vaincre fait part d'une certaine noblesse d'esprit, et Olivier, complètement sur les rotules. Un tome au final très prenant.

La finale Newteam/Toho se déroule sur un rythme effréné et les deux équipes se rendent coups sur coups. L'intensité est telle que la première mi-temps laisse déjà des traces des deux côtés : Olivier Atton pour la Newteam, et Ed Warner pour Toho, voient ainsi leurs vieilles blessures refaire surface ...
Le match entre la Newteam et Toho s'emballe enfin et la rencontre gagne en intensité. Surtout, les figures les plus folles et les plus improbables, qui font tout le charme d'OLIVE & TOM, sont de la partie : doubles retournés acrobatiques, "tir de l'aigle" contrant le "tir du tigre", propulsion en prenant appui sur les poteaux, ballons qui crêvent les filets, parades de gardien façon karaté ... presque tout y passe, et c'est un vrai plaisir ! Un tome au final en tout point satisfaisant.

Après avoir finalement écarté de justesse (3-2) la Flynet en demi-finale, la Newteam retrouve la Toho en finale. Un match qui s'annonce très compliqué pour Olivier et ses amis puisque l'entraîneur de la Toho a finalement décidé de réintégrer Mark Landers dans l'équipe et de le titulariser pour ce match !
Pour la deuxième fois dans la série, Olivier Atton affronte donc Mark Landers en finale d'un tournoi. Comme en plus ce dernier est accompagné de ses coéquipiers Ed Warner et Danny Mellow, on a quand même l'impression que sur le papier cette finale Newteam/Toho ressemble beaucoup à la finale Newteam/Muppet du précédent tournoi. Une rencontre à priori peu originale donc, d'autant que ce début de match se résume pour l'instant à un duel à distance entre le "tir de l'aigle" d'Olivier et le "tir du tigre" de Mark. Bref, niveau originalité on est en-deça des précédents volumes. Heureusement, Takahashi compense par une mise en scène grandiloquente qui donne à cette finale ce côté épique qu'on aime tant dans les matchs de la série OLIVE & TOM. C'est bien, mais on attend quand même mieux au prochain volume.

La demi-finale entre la Newteam et la Flynet tient toutes ses promesses. La rencontre est équilibrée et les deux numéros dix, Olivier Atton et Philippe Callahan, se neutralisent. L'équipe qui remportera la bataille du milieu de terrain prendra une option certaine sur la victoire. Mais qui, de la Newteam ou de la Flynet, parviendra à s'imposer ?
Un tome particulièrement prenant, grâce à ce match acharné entre la Newteam et la Flynet et le duel que se livrent leurs deux capitaines. Un match qui, en plus d'être très rythmé et plaisant à suivre, a le mérite de mettre en lumière les autres joueurs des deux équipes. Il est ainsi très rafraîchissant de voir d'autres joueurs qu'Olivier avoir un rôle important dans l'équipe au cours d'un match. Enfin, Takahashi a eu la bonne idée de proposer dans ce volume autre chose que des matchs de foot, avec une scène finale d'une forte intensité dramatique, qui voit Landers, ses coéquipiers et leur coach régler leurs comptes.

Après une improbable "remuntada" et une victoire inespérée (4-3) sur Hirado, la Newteam devra affronter en demi-finale la Flynet, une équipe réputée pour son très bon jeu collectif et son sens du fair-play, qui est conduite par son meneur de jeu Philippe Callahan. Dans l'autre demi-finale, la Toho, emmenée par Danny Mellow (Takeshi Sawada) et Ed Warner, mais toujours privée de Mark Landers (exclu par son coach), est opposée à la Muppet, l'ancienne équipe de Landers, Mellow et Warner.
Un très bon volume bien qu'assez inégal. En effet, le match Toho/Muppet n'est pas extraordinaire, malgré plusieurs éléments originaux (affrontement entre anciens coéquipiers, incapacité de Danny Mellow à contrôler le jeu en l'absence de Landers, jeu offensif d'Ed Warner ...). Le début de match entre la Newteam et la Flynet est en revanche beaucoup plus convaincant, avec ce duel entre Olivier Atton et Philippe Callahan qui s'annonce passionnant. Enfin, il faut souligner l'inventivité toujours vive de Takahashi à travers la fin du match Newteam/Hirado, où pour la première fois de la série ce n'est pas Olivier qui fait gagner son équipe, mais en l'occurrence deux autres personnages secondaires (les avants Johny Mason (Teppeï Kisugi) et Ted Carter (Hajime Taki)).

Après leur victoire pleine de panache (3-2) sur la Hotdog, Olivier et ses amis se retrouvent en quarts où ils sont opposés à la Hirado, une équipe méconnue qui parvient pour la première fois de son histoire à ce stade de la compétition. Une fois encore donnés largement favoris, Olivier et ses coéquipiers vont pourtant éprouver d'énormes difficultés et le match ne va pas du tout se passer comme prévu ... En effet, cette équipe cachait volontairement ses forces aux tours précédents, afin de mieux surprendre la Newteam ! Emmenée par son capitaine et libéro Clifford Hume (Hiroshi Jito), un défenseur physique et bagarreur, au tempérament chambreur, la Hirado colle un cinglant (3-0) à la Newteam en à peine une mi-temps ! L'espoir d'une qualification semble être définitivement perdu pour Olivier et ses amis ...
Un volume incroyablement épique, avec ce match renversant entre la Newteam et la Hirado ! Un match marqué par un retournement de situation énorme et un rythme à couper le souffle. Une fois encore, Takahashi fait preuve d'inventivité avec ce match riche en surprises. C'est en effet la première fois dans la série que l'on voit Olivier être autant dominé dans un match, au point de se prendre un terrible (0-3) en 20 minutes et d'accuser un retard de 3 buts à la mi-temps ! Quant à Clifford Hume, c'est l'un des adversaires d'Olivier les plus réussis : physique imposant, caractère arrogant, jeu mélangeant puissance et anticipation, tempérament de battant ... Enfin, c'est dans ce volume qu'Olivier parvient à maîtriser son célèbre "tir de l'aigle", un tir à effet absolument invraisemblable, et qui sera dorénavant son coup favori jusqu'à la fin de la série. Un volume en tout point exceptionnel !

Après avoir frôlé l'élimination dès le premier tour et avoir difficilement battu (2-1) la Alarm, la Newteam doit affronter en huitièmes de finale la Hotdog des frères Derrick, connus pour leurs combinaisons acrobatiques et la qualité de leur jeu aérien. Le duel s'annonce une fois de plus serré ...
Un volume surréaliste mais extrêmement jouissif ! En effet, c'est dans cet épisode que les jumeaux Derrick emploient leur fameuse "catapulte infernale", acrobatie irréelle et spectaculaire qui aura vraiment marqué la série. Ce n'est pas le seul point d'intérêt de ce match car les rebondissements et coups de théatre sont nombreux, et la rencontre se déroule sur un rythme extrêmement élevé, ce qui fait qu'elle est très plaisante à suivre. Enfin, l'auteur a eu la bonne idée de nous proposer dans ce volume d'autres rencontres, comme celles de la Toho ou de la Flynet, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas, comme cela aurait pu être le cas si on était resté centré exclusivement sur la Newteam.

Pour le match d'ouverture du tournoi national, la Newteam est opposée à la Alarm (Azuma), une équipe inconnue dont c'est la première participation au tournoi. Mais ce match, que tous les observateurs pensent que la Newteam va remporter facilement, est un véritable match-piège pour les tenants du titre. En effet, la Alarm compte dans ses rangs Ralph Peterson (Makoto Soda), un défenseur rugueux, surnommé "le tueur de champions", qui fait subir à Olivier un marquage impitoyable et qui n'hésite pas à faire des fautes volontaires et blesser son adversaire pour l'empêcher de développer son jeu. Dans le même temps, la Toho joue son premier match sans Mark Landers, exclu de l'équipe par son entraîneur, qui lui reproche d'avoir séché des entraînements juste avant le début du tournoi !
Le second tounoi national de la série débute et il est placé sous le signe de l'originalité ! En effet, c'est la première fois dans la série qu'Olivier est opposé à un défenseur intransigeant. Alors que tous les adversaires "stars" d'Olivier étaient jusqu'à présent des joueurs offensifs, Ralph Peterson dénote des autres personnages par son jeu purement défensif et sa personnalité provocatrice et antisportive. Cela démontre l'inventivité de Takahashi qui sait se renouveller en proposant des personnages toujours originaux. De plus, certains évènements décrits dans ce volume sont inédits (match cadenassé poussant la Newteam dans ses derniers retranchements, consultation d'Olivier à l'hôpital pour soigner sa blessure, brouille entre un entraîneur et un joueur avec exclusion de ce dernier ...), preuve que l'auteur a encore suffisament d'imagination pour rendre sa série attractive et ne pas sombrer dans la monotonie. Un excellent volume au final.

Ayant finalement battu assez aisément (3-1) Otomo, la Newteam se qualifie pour le tournoi national des collèges. Dans le même temps, la finale départementale de Tokyo oppose la Toho de Mark Landers à la Mambo de Julian Ross, revenu au foot après trois ans d'arrêt pour soigner sa maladie cardiaque.
Un volume bien prenant, principalement centré sur le match Toho/Mambo et le duel entre les deux joueurs emblématiques que sont Mark Landers et Julian Ross. Un duel qui tient toutes ses promesses et qui tourne à l'avantage de Julian, malgré la défaite de son équipe. L'élimination de Julian Ross est finalement un mal pour un bien car cela permet à Takahashi d'imaginer de nouveaux adversaires pour Olivier au tournoi national. En effet, revoir toujours les mêmes têtes aurait pu entraîner une certaine lassitude dans la série, ce qui ne sera aucunement le cas avec ce second tournoi national.

Comme prévu, la Newteam et Otomo se retrouvent en finale du tournoi départemental. Une finale qui s'annonce compliquée pour Olivier et ses coéquipiers, car l'équipe d'Otomo dispose d'une défense de fer et d'un jeu basé sur la contre-attaque qui profite entièrement à son buteur-vedette Patrick Evrett.
Un volume très réussi avec un match Newteam/Otomo très plaisant. Ce n'est pas le match le plus mémorable de la série, mais le fait de voir s'affronter les anciens partenaires de la Newteam donne beaucoup de piment à cette rencontre. Un match placé sous le signe de l'originalité donc, d'autant qu'Olivier évolue au cours de cette rencontre au poste inédit de milieu défensif !

Trois années se sont écoulées depuis la finale du tournoi national junior et le sacre de la Newteam. Olivier est désormais au collège, comme une bonne partie de l'équipe, excepté Ben Becker qui a déménagé pour suivre son père sur les routes et Thomas Price, parti vivre en Allemagne avec son coach personnel. Les qualifications départementales pour la participation au tournoir national des collèges approchent mais ce qui ne devait être qu'une formalité pour la Newteam s'avère cette année plus compliqué que prévu. En effet, l'équipe du collège Otomo, constituée pour partie d'anciens partenaires de la Newteam, fait figure d'ousider sérieux. Qui plus est cette équipe est emmenée par le jeune Patrick Evrett (Shun Nitta), un attaquant véloce à la frappe de balle surpuissante. Voilà de quoi donner du fil à retordre à Olivier et ses amis pour les qualifications ...
Après le premier cycle de la série OLIVE ET TOM (tournoi des écoles primaires), débute donc le second cycle (tournoi des collèges). Un cycle que je trouve un peu moins passionnant car désormais la Newteam est amputée de deux personnages emblématiques, Ben Becker et Thomas Price. Tout tourne donc autour d'Olivier, leader d'une équipe affaiblie, d'autant qu'une partie des anciens titulaires de la Newteam a été remplacée par des joueurs de seconde zone.
Pour en revenir à cet album, après tous les précédents volumes riches en matchs dantesques, Takahashi a choisi de faire une pause en nous présentant la nouvelle vie de collégien d'Olivier (et notamment ses relations avec ses petites amies collégiennes) au détriment des matchs de foot. Ce n'est pas très intéressant en soit mais ça permet un peu de souffler. Toutefois la fin de volume laisse envisager une suite captivante, avec pour fil conducteur une rivalité entre anciens coéquipiers qui s'annonce passionnante.

N'ayant pu se départager durant une première série de prolongations, la Newteam et la Muppet devront en découdre au cours d'une nouvelle - et dernière - prolongation.
Un volume réellement magistral. La fin de match entre la Newteam et la Muppet est incroyablement épique et d'une intensité dramatique inouïe ! Le Newteam parvient finalement à se défaire de son adversaire (4-2 a.p.) à l'issue d'une rencontre mémorable, marquée par le génie défensif et le sens tactique de son gardien Thomas Price (c'est lui qui dicte la stratégie à l'équipe pour remporter la victoire en prolongations), ainsi que par le talent offensif et le sens du sacrifice du duo en or Olivier Atton / Ben Becker. Une rencontre qui s'achève par de très jolies scènes de fair-play et par le sacre émouvant d'Olivier and co.
Takahashi se montre inspiré jusqu'au bout en nous proposant une fin de cycle inattendue et assez tragique, avec la trahison de Roberto à l'égard d'Olivier. Un final très poignant qui clôt de façon magistrale ce premier cycle de la série OLIVE & TOM.

La Newteam et la Muppet n'ont pu se départager (2-2) à l'issue du temps reglementaire. Les voilà donc contraintes de disputer les prolongations. Mais après tant d'efforts et sous un soleil de plomb, les joueurs des deux équipes sont au bout de leurs limites physiques et psychologiques. Le sort de cette finale se jouera donc au mental et la victoire ira à l'équipe qui la voudra le plus ...
Un volume très intense même si au niveau du jeu, la rencontre se résume désormais à une succession d'attaques et de contre-attaques de part et d'autres. Si tactiquement le match entre la Newteam et la Muppet est désormais assez pauvre, tout cela est compensé par beaucoup plus de tension et d'adrénaline, car la moindre erreur d'un côté comme de l'autre s'avèrerait fatale. Qui plus est, à travers son dessin, Takahashi arrive parfaitement à retranscrire la fatigue extrême des joueurs, donnant à cette finale une dimension encore plus épique.

La finale entre la Newteam et la Muppet tient toutes ses promesses. D'abord dominée par la Newteam, la rencontre change de physionomie en seconde mi-temps quand Mark Landers met son égo de côté et décide de jouer plus collectif. Ce changement de stratégie, combiné aux blessures d'Olivier, Ben et Thomas, profite à la Muppet qui mène bientôt (2-1) à quelques minutes du coup de sifflet final ...
Un volume une nouvelle fois excellent. Le rythme du match entre les deux favoris du tournoi est très soutenu et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Un volume marqué par un duel mémorable entre Mark Landers et Thomas Price; un duel dont on attendait beaucoup puisqu'il était annoncé depuis le tome 3 de la série, et qui ne déçoit absolument pas.

Ayant vaincu presque miraculeusement la Mambo (5-4) en marquant à la toute dernière seconde, la Newteam accède à la finale où elle retrouve la redoutable Muppet. Atton/Becker/Price d'un côté, Landers/Mellow/Warner de l'autre; le duel entre les deux équipes s'avère plus indécis et palpitant que jamais.
La série continue sur sa lancée avec ce tome une nouvelle fois épique. La fin du match entre la Newteam et la Mambo est digne d'une tragédie et il est impossible de ne pas avoir un petit pincement au coeur pour Julian Ross, le génie du ballon rond défait à cause de sa maladie cardiaque. On a à peine le temps de reprendre notre souffle à la fin de ce match sensationnel et riche en émotions que déjà l'auteur nous propose de basculer illico sur la finale entre la Newteam et la Muppet. Un début de match très rythmé qui permet de voir enfin à l'oeuvre l'énigmatique gardien Ed Warner et de découvrir tout son potentiel. Les matchs se suivent donc et ne se ressemblent pas, ce qui fait que la lecture de cette série est toujours aussi passionnante.

La Newteam et la Mambo se livrent une lutte acharnée pour une place en finale. Mais c'est bien la Mambo qui se montre la plus forte. En effet, pour la première fois depuis le début du tournoi, Olivier semble avoir trouvé un advsersaire meilleur que lui. Julian Ross se montre en effet supérieur à Olivier dans tous les compartiments du jeu : technique, tactique, mental ... Aussi la Mambo prend rapidement le large (3-1), en même temps que le capitaine de la Newteam s'enferme dans le doute. Olivier et ses coéquipiers sauront-ils trouver les ressources nécessaires pour revenir dans le match ?
Un tome absolument époustouflant. Le match entre la Newteam et la Mambo est remarquable d'intensité et d'originalité. Une partie à couper le souffle, pleine de rebondissements et de surprises (piège du hors-jeu, pluie qui vient perturber le match, désarroi d'Olivier devant la supériorité de Julian ...). Le personnage de Julian Ross est non seulement charismatique par son jeu très technique, sa classe et son sens tactique hors pair, mais il est aussi très attachant par sa personnalité. Ce volume se termine d'ailleurs par un évènement d'une grande intensité dramatique, ce qui laisse suggérer une fin de match épique.

Après avoir facilement battu (5-1) la Northfolk de Théo Sellers en huitièmes et franchi sans difficulté les quarts, la Newteam doit affronter en demi-finale la redoutable Mambo (Musashi FC), emmenée par le talentueux Julian Ross (Jun Misugi), considéré comme le plus grand espoir du football japonais. Dans le même temps, la Muppet de Mark Landers est opposée dans l'autre demi-finale à la surprenante Flynet (Furano), équipe réputée comme ayant le meilleur jeu collectif du tournoi, et conduite par son n°10 Philippe Callahan (Hikaru Matsuyama). Deux grands matchs en perspective ...
Un volume en tout point excellent ! Le macth Muppet/Flynet est palpitant et son déroulement dévoile de nombreuses surprises bienvenues (pénalties, méforme de Landers ...). Surtout, il est très agréable de voir un autre personnage qu'Olivier Atton lutter d'égal à égal avec Mark Landers, ce qui amène un peu de nouveauté dans la série. Mais ce volume est surtout incontournable car il met en scène deux personnages mythiques de la série: l'artiste Julian Ross, meneur de jeu génial, idole absolue des spectatrices mais détenteur d'un terrible secret; et le fantasque Ed Warner (Ken Wakashimazu), gardien de but hors pair de la Muppet, dont la personnalité et le charisme n'ont rien à envier à Thomas Price, dont il est le parfait alter-égo.

Après un match riche en rebondissements, la Newteam parvient finalement à battre la Hotdog des frères Derrick sur le fil (3-2) et se qualifie ainsi in-extrémis pour les huitièmes de finale. Le soulagement est d'ailleurs de courte durée car pour ce prochain match fatidique, Olivier et ses coéquipiers doivent affronter la Northfolk (Naniwa), emmenée par le géant Théo Sellers (Taishi Nakanishi), un gardien de but qui semble invincible et qui n'a pas encaissé le moindre but depuis le début du tournoi.
Un volume une nouvelle fois très plaisant. La fin du match entre la Newteam et la Hotdog est palpitante et Takahashi fait preuve d'inventivité pour rendre ce match passionant (but contre son camp, acrobaties spectaculaires, défense adverse imperméable ...). Le match contre la Northfolk est par contre beaucoup moins intense, et il faut avouer également que le personnage de Théo Sellers est assez étrange. Néanmoins il est intéressant car c'est l'occasion de voir pour la première fois Olivier évoluer au poste de meneur de jeu, et non plus seulement en tant qu'avant-centre pur. Enfin ce volume propose également des matchs d'autres équipes, ce qui est toujours rafraîchissant car ainsi on ne reste pas centré exclusivement sur la Newteam. Bref un tome varié et très agréable.

Pour son premier match du tournoi, la Newteam doit livrer un combat acharné à la Muppet de Mark Landers. Et contre toute attente, c'est cette dernière qui l'emporte sur le fil (7-6) avec un but à la dernière seconde ! Olivier et ses coéquipiers n'ont donc plus le choix : s'ils veulent sortir qualifiés de leur poule, ils devront remporter obligatoirement tous leurs autres matchs. Mais pour cela, ils devront battre la Hotdog (Hanawa) des jumeaux Derrick (Tachibana), une équipe redoutable qui a même tenu tête à la Muppet de Landers en leur arrachant le nul (5-5) ...
Un volume réellement excellent ! Le match entre la Newteam et la Muppet est d'une intensité inouïe et haletant de bout en bout, avec ce duel homérique que se livrent les deux capitaines respectifs, Olivier et Mark. Un duel sans vainqueur puisque les deux cracks marquent chacun cinq fois, mais au final c'est la Newteam qui perd in-extremis la partie. Ce sera d'ailleurs la seule fois dans la série où Olivier perdra un match, c'est dire la surprise que constitue cette défaite !
Un élément scénaristique toutefois excellent car désormais Olivier et ses amis n'ont plus droit à l'erreur. C'est ce qui fait que la rencontre entre la Newteam et la Hotdog dispose d'une réelle intensité dramatique. Avec le début de ce match en fin de volume, la série OLIVE & TOM entre réellement dans une autre dimension : c'est en effet au cours de cette partie que les jumeaux Derrick utilisent leur fameuse combinaison acrobatique en prenant appui sur les poteaux, une acrobatie irréelle et infaisable mais qui donne tout le charme de cette série, avec des matchs de foot totalement fous et spectaculaires. Excellent !

Après avoir facilement remporté la finale départementale, la Newteam (Nankatsu) se rend à Tokyo pour participer au championnat national. Mais deux coups du sort vont perturber l'équipe. D'abord la Newteam devra se passer de son gardien de but et capitaine Thomas Price, obligé de renoncer au championnat national à cause de sa blessure au pied qui s'est réveillée. Et ensuite le hasard fait mal les choses puisque Olivier et ses amis tombent dans la même poule que la Muppet (Meiwa) de Mark Landers, qu'ils devront affronter dès leur premier match ! On peut dire que la Newteam joue sacrément de malchance ...
Un tome de transition plutôt agréable qui propose autre chose que des matchs de foot (le trajet de l'équipe jusqu'à Tokyo, la présentation des futurs adversaires potentiels ...). Surtout, c'est dans ce volume que Takahashi aura eu la bonne idée d'écarter Thomas Price de l'équipe. En effet, avec Thomas dans les cages, la Newteam aurait certainement remporté tous ses matchs sans encaisser de buts et les rencontres n'auraient eu aucun intérêt. Alors que là, avec son gardien blessé et un remplaçant bien inférieur, la Newteam s'apprête à vivre des matchs compliqués et à nous offrir des rencontres absolument épiques ... ce que confirmeront les prochains volumes.

Un troisième tome une nouvelle fois crucial. Parce que c'est en effet dans cet épisode qu'apparaît pour la première fois le mythique Mark Landers (Kojiro Hyuga), qui sera le rival n°1 d'Olivier tout au long de la série. Un personnage emblématique, doté d'une personnalité et d'un charisme hors-norme. Son agressivité (dans ses attitudes sur et hors du terrain) et son arrogance auraient pu rendre ce personnage antipathique mais l'auteur a eu la bonne idée de nous le présenter ensuite sous un aspect plus humain (Mark, orphelin de son père, doit travailler après ses entraînements pour aider sa mère à élever ses trois petits frères et soeurs), ce qui fait qu'on s'attache vite à cet attaquant racé, au jeu direct tout en puissance.
Un volume essentiel donc, qui révèle plusieurs coups de théâtres (proposition de Roberto d'emmener Olivier au Brésil après le championnat national, blessure de Thomas Price, difficultés de la Newteam en demie-finale du championnat départemental …).

Ce second tome est centré sur le duel mythique entre Olivier Atton et Thomas Price, à travers le match que se livrent leurs équipes respectives, la Newpie et la San Francis. Un match palpitant aux nombreux rebondissements, qui se termine en plus par un match nul, scellant une amitié et un respect mutuel définitif entre Olivier et Thomas.
Ce premier grand match de la série est un parfait exemple du talent de Takahashi. En effet, il démontre ainsi à travers cette rencontre toute l'étendue de son imagination pour rendre les matchs originaux (blessure de Bruce Harper, naissance du duo en or Olivier/Ben, prouesses de Thomas Price …), en même temps qu'il démontre un savoir-faire sans pareil pour faire apparaître énormément de rythme dans ses matchs de foot (quel dynamisme dans les dessins !).

Aaah OLIVE & TOM ! Que de souvenirs ! La série animée était géniale : les matchs interminables, les terrains de 12km de long, les sauts à 8m de haut, les frappes qui duraient 1000 ans, les acrobaties improbables, les stades remplis de 10 000 personnes pour assister à des matchs de poussins ... bref cette série n'était pas du tout réaliste mais c'est ce qui faisait tout son charme !

Le manga est très fidèle à la série. Si le dessin est honorable, il n'est pas non plus exempt de tout reproche (beaucoup de personnages se ressemblent). Il possède néanmoins deux gros atouts à mes yeux : d'abord une très grande clarté, qui fait que les pages restent toujours très lisibles alors qu'elles sont souvent surchargées; ensuite il donne facilement beaucoup de dynamisme aux scènes d'action, d'où une atmosphère épique au cours des matchs.

La série démarre en tout cas sur les chapeaux de roue avec ce premier tome. Découverte des personnages d'Olivier Atton (TSUBASA Ozora en VO), Bruce Harper (Ryo Ishizaki), Ben Becker (Taro Misaki), Roberto Sedinho et surtout du mythique Thomas Price (Genzo Wakabayashi), gardien de but hyper classe (aah cette casquette Adidas !), au caractère bien trempé et au charisme hors-norme !

Bref, graphiquement ce n'est peut-être pas de tout reproche mais peu importe, on prend un plaisir immense à la lecture ! Nostalgie ...

Apparues en songes à Toto, les soeurs Cristallines lui disent qu'elles sont en danger et lui demandent de l'aide. Ni une, ni deux, Toto décide de partir à leur rescousse à son réveil. Mais pour une fois, ses amis ne le suivent pas dans son délire et se moquent même ouvertement de lui. Déçu et contrarié, Toto s'en va alors tout seul mener sa quête.
Quelle magnifique histoire que voilà ! Et quel superbe album ! Une histoire emminement poétique, parfois même onirique, dont l'amour et l'amitié sont les thèmes centraux. Le bestiaire est varié et original (j'aime bien les lézards et le grand serpent à tête noire), les dialogues à la fois plein d'humour et très touchants, et bien sûr les dessins sont comme toujours fabuleux ... bref ce T5 de TOTO L'ORNITHORYNQUE est un petit bijou !

Un mystérieux bruit plonge régulièrement les animaux de la savane australienne dans un sommeil des plus profonds. Toto, accompagné de ses amis Wawa et Fafa, enquête pour résoudre ce mystère.
L'histoire est très très enfantine, assez tirée par les cheveux et pas vraiment passionnante. Heureusement, les dessins splendides et les couleurs chatoyantes sauvent tout.

Dans la lignée du premier opus. Un dessin toujours aussi impeccable, un scénario toujours aussi haletant, et un personnage toujours aussi diabolique, mais souffrant de nombreuses fêlures. La psychologie très complexe de CHOC fait d'ailleurs selon moi tout l'intérêt de cette série, remarquablement réalisée jusqu'à présent (dessin et scénario au top). Vivement la conclusion de l'histoire dans le prochain album !

N'ayant jamais lu un album de TIF ET TONDU (série qui ne m'a jamais vraiment attiré), je me suis laissé tenter par la lecture de ce premier tome de CHOC, suite aux nombreux avis positifs émis sur ce site.

Bilan ? C'est excellent ! L'histoire est sombre, dure, très accrocheuse, et dégage beaucoup de mélancolie, sentiment toujours particulier à la lecture. Le scénario est habile, mélangeant plusieurs flashs-backs sur diverses époques, et si la lecture déroute dans un premier temps, on s'y fait vite. Enfin, le dessin est très agréable. Si le trait en soit n'a rien de sensationnel (bien que de qualité), c'est surtout les cadrages et les différents angles de vue proposés (quasi-cinématographiques) qui régalent.

Un album au final fortement recommandable, même si vous ne connaissez rien à la série TIF ET TONDU.

C'est ce que j'appelle une "bédé de cabinets". Un format miniature, un dessin ultra simpliste (mais bien maîtrisé), des gags en forme de strips sur trois cases et un humour résolument absurde assez drôle la plupart du temps : une BD sans prétention, divertissante sans être géniale, qui vous fera passer le temps quand vous irez aux toilettes.

Le graphisme fou, délié et figuratif, ainsi que les couleurs ultra-vives, vont de pair avec la folie et le génie de Van Gogh. Quant à l'histoire, sacrément barrée, elle illustre bien la démence du peintre. Un bel hommage à l'un des peintres les plus talentueux et hallucinants de l'Histoire. Une bonne BD, complétée en fin d'album par une biographie de Van Gogh très instructive.

N'ayant jamais été attiré par cette série, cet album est le tout premier JEROME K. JEROME BLOCHE que je lis. J'avoue ne pas avoir été vraiment transporté ... Si le dessin réaliste est relativement correct, il n'a rien non plus de très original. Le scénario, lui, est gentillet mais un peu léger pour du polar. Quant au héros de cette série, il a autant de charisme qu'une asperge bouillie. Bref, j'ai lu cet album par curiosité et je n'ai pas spécialement accroché. Je passe mon tour au profit des fans qui semblent y trouver leur compte.

DINGO JACK, c'est ... dingo ! Un album bien déjanté où tous les styles d'humour sont développés : parodie, burlesque, absurde, jeux de mots, comique de répétition ... bref, les aventures foireuses de DINGO JACK sont assez jubilatoires et bien marrantes. Et comme en plus le dessin de Pixel Vengeur est très agréable, la lecture de cet album passe très bien.
Un album original que j'ai bien aimé.

Un album unique en son genre. ICI MEME relate les aventures d'Arthur Même, individu isolé et dépossédé de ses terres par des propriétaires qui ne lui ont laissé que les murs de son ancien domaine (sur lesquels il vit désormais). Attendant le verdict favorable d'un hypothétique procès qui lui rendrait son droit de propriété - comme Vladimir et Estragon attendent Godot - il survit tant bien que mal sur ses murs, ravitaillé au bord d'un lac par un épicier qui lui amène des victuailles par bateau, en compagnie de Julie, jeune fille nymphomane et dévergondée.
Lunaire, rocambolesque, déjanté, cet album est tout simplement un sommet d'humour absurde. Une vraie perle rare !

La vie d'herbivore ou d'insectivore n'est pas de tout repos dans la forêt australienne, quand des carnivores pas sympas comme le diable de Tasmanie ou le loup marsupial veulent vous boulotter ! C'est ce que vont apprendre Toto et ses amis à leurs dépens !
Une histoire rigolote et bien menée, avec un petit suspense sympa et un petit passage mystique très appréciable. Les personnages de ce récit sont tous très attachants (j'adore le diable de Tasmanie !). Mine de rien, cette histoire pose quelques cas de conscience et quelques dilemmes ... C'est pour l'instant l'album que j'ai préféré parmi les trois premiers.

Pour soigner un des leurs, Toto et ses amis s'en vont demander de l'aide au médecin de la forêt. Ce dernier accepte à condition que Toto & Co lui ramènent deux mèches de cheveux d'une créature légendaire, autour de laquelle flottent de terrifiantes histoires ...
L'histoire est naïve et très enfantine, mais la lecture est distrayante. Quelques petites perles d'humour parsèment ce récit gentillet sous psychotropes, où l'acceptation de la différence d'autrui et la méfiance du "qu'en dira-t-on ?" occupent une place centrale. Un vrai et joli conte pour enfants, servi par un dessin fabuleux.

Après le VALERIAN (VU PAR ...) et les SPIROU (VU PAR ...), voici donc le LUCKY LUKE (VU PAR ...) !
Un western qui renvoie aux premiers albums de la série, avec une ambiance assez virile, des personnages farouches et une tension bien palpable. Un hommage que je trouve pour ma part réussi, d'autant que le dessin de Matthieu Bonhomme, clair et aéré, est impeccable (les paysages sont grandioses et tous les personnages sont parfaitement croqués, notamment LUCKY LUKE, élégamment revisité).

Le dessin est très mauvais et l'humour au vitriol qui dézingue les acteurs de tout bord n'est pas d'une grande finesse. Plutôt qu'une bédé humoristique, cet album sert surtout à refléter les préoccupations de la société française en vogue au début des années 2000, lorsque José Bové était au sommet de sa popularité (contestations face à la mondialisation, opposition aux OGM et à la malbouffe, peur de la perte des modes de vie traditionnels, défense d'une agriculture paysanne, etc.).

RAYMOND CALBUTH, c'est mon idôle ! Avec sa femme Monique, ce couple de retraités français très très moyens s'imagine vivre des aventures exaltantes au sein de leur petit appartement d'où ils ne sortent jamais ... et où il ne se passe bien sûr jamais rien.
Comment ne pas se pisser de rire devant ces gros mythos hilarants d'absurdité ? C'est vraiment l'une des rares séries où TOUS les gags de TOUS les albums me font rire. Sans compter que le dessin très underground renforce encore plus cette atmosphère comique.
La série est introuvable aujourd'hui, car plus éditée. Alors un conseil : ruez-vous sur les albums de RAYMOND CALBUTH si vous les trouvez à la médiathèque de votre ville ! Fous rire garantis !

Suite à un concours de circonstances, LEO LODEN, Tonton et Marlène sont amenés à participer à un "rallye" (course de voitures anciennes sur deux jours, avec énigmes à résoudre le long du parcours) entre Arles et Saint-Rémy de Provence. Obnubilés par la victoire, les participants s'échangent coups fourrés et vacheries, comme il est plus ou moins de coutume ... jusqu'à ce que le principal favori de la course soit retrouvé assassiné à l'issue de la première journée ! Pour Léo, cela ne fait aucun doute : l'assassin est l'un des concurrents et se cache au sein des participants. Il décide donc de continuer la course pour pouvoir mener l'enquête ...

J'ai beau éprouver de la sympathie pour cette série, ce dernier opus m'a beaucoup déçu. Si le dessin reste convenable, l'enquête proposée est hélas beaucoup moins passionnante que d'habitude et de plus, on devine très facilement le coupable dès les premières pages. Maigre consolation : le plaisir de voir LEO LODEN se promener dans les Alpilles, indéniablement l'un des plus beaux coins de Provence.

Un désamour croissant est éprouvé par les consommateurs français à l'égard du Camembert. A cause d'une qualité inexplicablement en baisse, les ventes diminuent de façon catastrophique et les marchés à l'export s'effondrent. Ce qui ne peut que nuire au prestige de la France ... Mais comment cela est-il possible !? SUPERDUPONT va mener l'enquête, pour s'apercevoir que les fromages sont odieusement trafiqués ... Parbleu ! Cela ne peut être qu'un coup de l'AntiFrance, cette infâme secte étrangère qui n'a de cesse de vouloir nuire au prestige et à la prospérité de notre beau pays !

Béret vissé sur son crâne dégarni, cape bleue-blanc-rouge qui flotte au vent, "Marcel" sur le bide et charentaises aux pieds, voici SUPERDUPONT, le super-héros français, défenseur de la Patrie, des valeurs et de la noblesse de la France (et aussi du camembert ...) ! Parodie évidente de Superman et des comics américains, ce personnage emblématique de Fluide Glacial est hilarant. Tous les poncifs et clichés du français moyen sont sur-exploités pour caractériser notre héros : franchouillard, chauvin, gras, beauf, amateur de vin rouge et de fromage, habile joueur de pétanque ... le trait est caricaturé à l'extrême (jusqu'à ce gang ennemi de l'AntiFrance, mélange absurde de toutes les nationalités du monde qui parle un langage composé de mots issus de plusieurs langues étangères). Bref, c'est tellement abusé que ça en devient très drôle ! Et cerise sur le gâteau, le dessin de Solé colle parfaitement à l'esprit comique de la série.

Sans conteste l'une de mes séries humoristiques fétiche !

Voguant à bord de "la Méduse" en direction du Canada, L'EPERVIER doit faire face à de multiples tracas, tant à bord de son navire, où les susceptibilités de chacun sont source de nombreux conflits, qu'au coeur des océans où il est pourchassé par plusieurs navires anglais, bien décidés à l'envoyer par le fond. Parallèlement à ces péripéties, de sombres intrigues continuent de se nouer au sol, en Bretagne comme à Versailles, pour anihiler la mission menée par notre héros.

Un excellent épisode ! Au dessin toujours aussi impeccable, et qui fourmille de détails, se greffe un scénario solide aux multiples rebondissements. Un scénario qui mène parfaitement de front trois intrigues (la Méduse, Versailles, la Bretagne) et qui mêle efficacement l'action aux machinations et autres complots diaboliques qui sont un véritable régal. De l'aventure, du suspense, du mystère, des personnages bien travaillés ... vivement la suite !

La rivière où habite TOTO L'ORNITHORYNQUE s'est subitement asséchée en l'espace d'une nuit ! Ce désastre écologique affole complètement Toto ! Pas à cause de sa fibre écolo, mais plutôt parce qu'il n'y a plus une seule crevette ou un seul vers à se mettre sous le bec ... Aussi ce gourmand décide-t-il, en compagnie de ses amis (Wawa le koala, Chichi l'echidné et Riri la chauve-souris), de traverser l'hostile et inquiétante forêt australienne pour remonter à la source de la rivière et percer ce mystère. Une bonne tartine de vers de vase au petit déjeuner est à ce prix !

Une très belle série "jeunesse" ! L'histoire est gentillette, facile et plaira certainement aux plus jeunes lecteurs. Mais ce qui fait toute la force de cette série et de ce premier tome, c'est le dessin de Yoann, en couleurs directes, qui est absolument splendide. Un graphisme très personnel, tout plein de couleurs chatoyantes, que je trouve personnellement très séduisant.

Une série à faire découvrir sans hésitation aux enfants. TOTO L'ORNITHORYNQUE, c'est vraiment chouette !

Une belle adaptation, avec un dessin envoûtant plein de jolies couleurs, et une narration très fluide facilitée par une mise en page très classique en gauffrier, assez inhabituelle pour l'auteur. Une bédé sympa à lire en complément de l'oeuvre originale.

Un grand classique de la BD humoristique. Un dessin parfait et une histoire désopilante où les gags s'enchaînent les uns à la suite des autres, sans un seul temps mort. Franquin au top, c'était vraiment quelque chose !

Contrairement à la majorité, j'ai plutôt bien aimé cet album. Le scénario de Yann et Morvan revisite de façon malicieuse certains anciens albums considérés comme des grands classiques de l'âge d'or de la série, et c'est franchement agréable. Ajoutez à cela d'autres clins d'oeil par l'intermédiaire de Spip (des titres d'anciens albums détournés) et ce qui pourrait s'aparenter à un exercice de style mais qui se veut en fait plutôt un hommage à la série toute entière (ce qui se comprend facilement pour un tome 50) est au final réussi. Un hommage qui d'ailleurs s'effectue jusqu'au bout avec une fin qui n'est pas sans rappeler celle de MACHINE QUI REVE, l'un des albums les plus polémiques de la série.
Seul bémol à mon sens : l'humour. Il est très peu présent (comme dans tous les albums de Morvan et Munuera), d'où l'impression d'avoir affaire à une BD d'action avec un rythme qui va à cent à l'heure.
Quant au dessin, cela reste une affaire de goût. Pour ma part je le trouve plaisant, même si pour moi ce trait "manga" ne correspond pas du tout à SPIROU, série considérée comme un modèle de l'école franco-belge.

A l'heure où ses successeurs se font tous dézinguer les uns après les autres, il est peut-être bon de rappeler qu'en son temps, Franquin lui-même n'avait pas pondu que des chefs-d’œuvres. La preuve avec cet album farfelu et peu palpitant. Malgré un dessin toujours aussi plaisant et un humour toujours aussi efficace, cet album pèche par un scénario très naïf et quelque peu enfantin. Car s'il est rigolo de voir ce dinosaure revenir à la vie après plusieurs millions d'années d'hibernation et semer la pagaille dans Champignac, la plupart des séquences sont nettement prévisibles.
Un album distrayant, mais qui n'a rien d'exceptionnel.