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Les Schtroumpfs olympiques : 1/5
Encore une histoire enfantine, simpliste. La morale de l'histoire avec le Schtroumpf chétif est bien, mais le scénario contient l'humour le plus basique qui soit. Même la façon dont le marathon est gagné par le Schtroumpf chétif est ridicule, venant un peu contredire la morale de l'histoire. On est loin des grandes histoires du début de la série... Par contre, je concède que c'est une histoire amusante pour les enfants.
Pâques schtroumpfantes : 1/5
Petite histoire cocasse de vol d'oeuf pour faire plaisir au Grand Schtroumpf, correct.
Le Jardin des Schtroumpfs : 1/5
Mêmes commentaires. Bof. On donne la victoire au Schtroumpf bêta.
Ce volume se déroule intégralement en Égypte où Fox part à la recherche d'Édith et cherche en parallèle des informations sur le livre maudit. L'histoire se lit bien, sans temps mort. En revanche, on pourrait reprocher certains aspects qui paraissent aujourd'hui assez cliché mais qui à l'époque (l'album a quand même plus de 30 ans) devaient mieux passer. Édith en devient un personnage passé au second plan au détriment du super-protecteur Fox... Cela ne nuit pas tellement à la lecture, mais cela donne un petit coup de vieux au scénario.
Les dessins sont réguliers et plutôt bons.
Une bonne lecture, à voir ce que donne la suite !
Le dessin est pas mal. Manque le scénario… si vous aimez Jodorowsky, gardez vos bons souvenirs et épargnez vous ce naufrage insipide (et encore, je suis sympa)
Le début de la fin pour moi...
La Soupe aux Schtroumpfs : 1/5
Même enfant, je n'étais pas grand fan de cette histoire. Pourtant, cette histoire est malheureusement uniquement pour les enfants. Un premier humain avec un rôle prépondérant apparaît depuis Gargamel (le roi du tome 3 n'avait pas de rôle, et on ne compte pas Johan et Pirlouit, une autre série). Mais Grossbouf (c'est son nom) est un idiot fini qui ne pense qu'à manger. Et toute l'histoire tourne autour de ce personnage apparu de nulle part qui veut manger des Schtroumpfs et des Schtroumpfs qui essaient d'user de ruse pour éviter d'être mangés. C'est simpliste, enfantin, l'histoire et l'humour le sont également. Seules les transformations de Grossbouf à la fin m'intéressaient quand j'étais enfant, mais même là, il y a un manque de cohérence!? Lors de la dernière transformation, Grossbouf boit clairement une fiole (glou glou glou) qui aurait dû le faire changer d'apparence encore, mais pour une raison étrange, il reste pareil! C'est bizarre. Grossbouf déception.
Schtroumpferies : 1/5
Encore des gags d'une page! (sauf pour le dernier, qui fait 4 pages) Bâille! Le seul que je trouve intéressant, c'est celui qui fait référence aux Schtroumpfs noirs. D'ailleurs, à quand une suite à cette histoire en album complet? On peut rêver.
Le retour de Nestor - Bon, tout l'humour anar de Tardi vaut bien un 4 sur 5, même si le dessin laisse un peu à désirer. Une intrigue insoutenable par sa loufoquerie et son irrévérence bien salutaires. Parsemé de personnages connus, pas tous identifiés : Pennac, Daeninckx, Dominique Grange et d'autres, à vous de jouer... Merci Mr. Tardi.
Passée la première impression d'un titre assez moyen et une couverture qui aurait pu être mieux choisie, cet album recèle quelques qualités: l'ambiance d'une autre époque, les dialogues "so british", le plaisir de retrouver le binôme de choc ou encore Olrik en tant que méchant calculateur prêt à tout afin de s'enrichir.
L'idée de localiser l'action dans les Cornouailles est aussi une très bonne chose, de même que cette nouvelle invention de Mortimer à savoir la 'Taupe' que n'aurait pas renié un certain Jules Verne.
Pour le reste, c'est devenu un peu trop téléphoné sur pas mal d'aspects (l'identité du fameux Druide) voire capillotracté (Olrik qui sait conduire l'Espadon !?!). Finalement cet album est sympathique mais ne finira pas parmi les plus mémorables de la reprise post-Jacobs mais pas non plus du côté des plus mauvais (le cri du Moloch).
Les 2 albums du Secret d'Elisa Davis forment un superbe diptyque. Ils sont précédés d'un autre excellent diptyque, L'ombre du démon et Le chemin de l'inca qu'il faut avoir lu préalablement. Le scénario de Perrissin est captivant et sort des histoires traditionnelles de piraterie. Le graphisme de Bourgne est superbe. Sous son crayon, les héros habituels de la série sont vraiment réussis. Anny Read ou Elisa Davis est un personnage fort, marquant et attachant. Quand on commence ce cycle de 4 albums, on ne le lâche plus et on regrette qu'il n'y ait pas eu de suite avant la reprise des Nouvelles aventures de Barbe Rouge par Kraehn et Carloni. Perrissin et Bourgne auraient vraiment mérité de poursuivre l'aventure avec ce Barbe Rouge plus adulte. Ces 2 albums de Barbe Rouge sont mes préférés et même devant ceux de Pellerin, c'est dire!!!
Les 2 albums du Secret d'Elisa Davis forment un superbe diptyque. Ils sont précédés d'un autre excellent diptyque, L'ombre du démon et Le chemin de l'inca qu'il faut avoir lu préalablement. Le scénario de Perrissin est captivant et sort des histoires traditionnelles de piraterie. Le graphisme de Bourgne est superbe. Sous son crayon, les héros habituels de la série sont vraiment réussis. Anny Read ou Elisa Davis est un personnage fort, marquant et attachant. Quand on commence ce cycle de 4 albums, on ne le lâche plus et on regrette qu'il n'y ait pas eu de suite avant la reprise des Nouvelles aventures de Barbe Rouge par Kraehn et Carloni. Perrissin et Bourgne auraient vraiment mérité de poursuivre l'aventure avec ce Barbe Rouge plus adulte. Ces 2 albums de Barbe Rouge sont mes préférés et même devant ceux de Pellerin, c'est dire!!!
L'entrée en matière est assez originale : un éboulement dans une mine survient et un américain en sort alors qu'il n'était pas censé s'y trouver. Le récit a un côté action/aventure plutôt sympathique et le dessin s'y prête bien. Une partie de l'album est une histoire retranscrite par Fox alors qu'il vient de sortir de la mine. Le récit dans le récit, cela peut vite devenir lourd à la lecture ; ce n'est pas le cas ici et c'est agencé de manière assez fine.
Un bon premier album qui donne envie de découvrir la suite.
Oui c’est mou, même si l’atmosphère kitsch est toujours là de manière bien sympathique.
La grande différence avec Jacobs tient aux invraisemblances du récit, outre la solidité et l’originalité des scénarios.
Et ça vaut pour presque tous les B et M qui ont suivi le Maître … clin d’œil au Signé Olrik qui nous occupe !
la deuxième partie de ce dytique est scénaristiquement aussi mauvaise que la première. On attend du mouvement, de l'intrigue, du suspens, mais non, rien, et on s'ennuie! Le dessin de Môssieur Xavier reste quant à lui superbe. Malheureusement, le mauvais scénario ne le met pas en valeur. Il faudrait changer de scénariste, ou bien que celui-ci arrive à nous faire vibrer.
Visiblement, le marathon des jeux olympiques de 1904 ne fut pas une épreuve sportive comme les autres. C'est tout le sujet de cette BD !
A noter que ces jeux olympiques qui ont recommencé à Athènes en 1896 et qui se sont poursuivis à Paris en 1900, se sont déroulés lors de leur troisième édition à Saint-Louis dans le Missouri aux Etats-Unis pour la première fois en 1904. C'est la deuxième plus grande ville du Midwest après Kansas City.
Pour la petite histoire, cette ville fut choisie car elle avait organisé également en 1904 l'exposition universelle.12 nations y sont présentes contre 24 lors de la précédente édition. On ne peut pas parler d'engouement.
Les États-Unis terminent largement premiers au tableau des médailles avec plus de deux cents médailles de différence avec la deuxième nation. Ce sont des jeux très américain à cause de la difficulté de se rendre dans cette petite bourgade, porte de l'Ouest américain.
L'épreuve du marathon dans les rues de Saint-Louis est remportée par l'américain Thomas Hicks avec un temps anormalement long de 3h28 min soit le plus long de l'histoire olympique pour un vainqueur. Ce fut également le premier cas de dopage avéré aux Jeux olympiques !
Sur 32 athlètes, seulement quatorze parviennent à terminer la course. Elle était particulièrement difficile en raison de plusieurs collines pentues à traverser sans compter les nuages de poussières rées par des routes de mauvaises qualités mais également de la température affichant 32 degrés.
Cela a suscité beaucoup de méfiance en raison des nombreuses tricheries. On citera l'exemple de Frederick Lorz qui devient célèbre pour avoir embarqué dans une voiture après son abandon et fini à pied la course en se faisant passer pour le vainqueur. Trop facile...
Cette épreuve de marathon connaît une importante postérité en raison des nombreuses situations cocasses et dangereuses qui la composent. Bon, cela a surtout failli provoquer sa disparition. Aujourd'hui, on ne conçoit pas les J.O. sans cette épreuve !
LE JOUR DE TAROWEAN narre les aventures de Corto dans le Pacifique Sud, au cours de l'année 1913. On y apprend notamment comment et pourquoi notre marin s'est retrouvé ligoté à un radeau et abandonné en mer au début de LA BALLADE DE LA MER SALEE.
La tentation était grande d'inventer un préquel à LA BALLADE DE LA MER SALEE pour expliquer la première apparition de CORTO MALTESE sous les crayons d'Hugo Pratt, mais en même temps l'exercice était éminemment casse-gueule tant ce titre est considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la série (voire comme un chef-d'oeuvre de la Bande-Dessinée tout court).
Force est de constater que les nouveaux auteurs s'en tirent plutôt bien. Bien sûr, ce nouvel épisode n'a pas la saveur ni la charge émotionnelle du chef-d'oeuvre de Pratt. Si le dessin singe bien le trait enlevé et distingué de Pratt, le récit est moins onirique, moins trépidant, moins romantique, moins mystérieux. Il n'en reste pas moins un bon récit d'aventure, divertissant à défaut de faire rêver.
Si on est content de retrouver certains personnages-phares de la première aventure de CORTO MALTESE (par ordre de parution), comme le Moine ou Cranio, ce sont surtout les nouveaux personnages inventés pour cette aventure qui amènent un plus au récit (les premiers nommés ne jouant pas un grand rôle dans cette histoire). A l'exception bien sûr de Raspoutine, qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu (une habitude chez ce forban) et qui engendre parfois quelques passages assez comiques.
En bref, plutôt content de ce nouveau Corto, qu'il faut savoir apprécier tel quel et qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à LA BALLADE DE LA MER SALEE.
EQUATORIA raconte les aventures de CORTO MALTESE qui, en 1911, parcourt l'Afrique équatoriale à la recherche du "miroir du prêtre Jean", une pierre précieuse qui, selon la légende, serait dotée de pouvoirs magiques fabuleux. Sa route croisera notamment celles de nationalistes égyptiens, de contrebandiers, de trafiquants d'esclaves, de bataillons d'un régiment colonialiste britannique ou encore de femmes qui ne le laisseront pas indifférent ...
Une énigme de départ à résoudre, un mystérieux trésor à découvrir, des voyages, de l'exotisme, de l'aventure, un brin de magie, un soupçon de poésie, des personnages féminins d'envergure, un héros dont la répartie claque toujours autant ... tous les ingrédients d'un bon album de Corto sont présents pour faire de cet opus une vraie réussite. Et comme en plus les dessins en noir & blanc sont superbes et très fidèles au style de Pratt, on passe vraiment un très bon moment de lecture.
Une reprise que je trouve pour ma part très réussie.
SOUS LE SOLEIL DE MINUIT relate le périple de Corto en 1915 dans les vastes étendues gelées du Grand Nord, entre Etats-Unis et Canada. Il est porteur d’un message que son ami Jack London adresse à un amour de jeunesse. En échange, l’écrivain promet à Corto une nouvelle aventure et … un mystérieux trésor !
Plus qu’un plaisir, c’est un vrai bonheur de retrouver CORTO MALTESE ! Ce premier album de reprise de cette série mythique s’avère selon moi une vraie réussite. Le dessin en noir et blanc, raffiné et tout en élégance, est exquis; il se rapproche énormément du trait élégant de Pratt. Quant au scénario, s’il met de côté énigmes alambiquées, songes illusoires et formules magiques, il est en revanche d’une immense puissance romanesque et propose une pure histoire d’Aventure, avec son lot de rebondissements, d’émotions, de décors enchanteurs et de personnages secondaires hauts en couleurs. Les dialogues sont ciselés à souhait et le personnage de Corto, qui mêle humanisme, romantisme, nonchalance, douce ironie et sens de la dérision, n‘a pas pris une ride.
Saluons donc le retour en BD de CORTO MALTESE et félicitations aux nouveaux auteurs !
LA LIGNE DE VIE raconte le passage de CORTO MALTESE au Mexique en 1928 qui, alors qu'il est missionné par Bouche-Dorée pour racheter des antiquités à un archéologue peu scrupuleux, se retrouve à lutter aux côtés des révoltés catholiques qui se battent contre le gouvernement républicain et ses lois anticléricales. Sa route croisera celle de trafiquants d'antiquités, de diplomates américains, de guérilleros catholiques, de soldats républicains mais aussi celle d'un jeune journaliste idéaliste et d'une vieille connaissance : la jolie révolutionnaire catholique Banshee, qui a quitté son Irlande natale pour rallier la cause des "Cristeros" contre le gouvernement mexicain ...
Encore un très bel album du duo Canalès / Pellejero. Les dessins N&B sont sublimes et les textes une nouvelle fois très bien écrits, avec des dialogues aux petits oignons et des planches muettes oniriques à souhait.
Deux (tout petits) bémols à mes yeux : 1/ le scénario, qui fait la part belle à l'Aventure, au sein d'un contexte historique fort bien documenté et décrit, manque en revanche de suffisamment de poésie pour que cet album figure parmi les meilleures aventures de Corto. Et 2/ le personnage de Banshee, si envoûtante dans LES CELTIQUES, apparaît bien peu charismatique dans ce récit et sa présence au sein des révolutionnaires mexicains me paraît très artificielle.
Ces (légers) reproches ne m'ont toutefois pas empêché de savourer comme il se doit ce nouvel épisode du marin le plus attachant de l'Histoire de la bande-dessinée (n'en déplaise au capitaine Haddock ;-) ).
Une suite qui vient à point nommé élargir le monde post-apo dévoilé dans l’excellent premier opus.
Changement radical de style, avec un passage d’un huis-clos à une expédition dans les grands espaces. Là aussi, l’album comporte son lot de surprises finales.
C’est décidément une excellente série à suivre, j’espère que iLatina continuera son très bon travail ainsi que les auteurs pour nous proposer d’autres albums dans cet univers ! (Surtout que la fin appelle une suite)
Suivons lrs quatre amis de tome precedent, devenus adultes, dans une aventure mêlant nostalgie et mystère, où les retrouvailles éveillent des souvenirs d’enfance et révèlent un monde étrange et enchanteur. Dans cette conclusion, la dynamique change pour explorer le fantastique avec profondeur, mais les raccourcis scénaristiques atténuent un peu l'impact final.
Découvrez mon article complet ici :
https://www.alphabulle.fr/ou-le-regard-ne-porte-pas-1/
Suite à la fin osée de 'La mort de Spirou', j'étais curieux de connaître le dénouement de cette singulière histoire.
Le scénario lorgne du côté de Matrix et nous fait revivre une version très fantasmée teintée de fan-service des précédents épisodes de Spirou toute époque et reprise confondues. Il y a de bonnes idées et beaucoup de plaisir à la lecture grâce aux dessins de Schwartz.
Tout cela est malheureusement gâchée d'une part par ce final grandguignolesque avec le retour de Cyanure en mode mécha. Une version en mode Terminator m'aurait davantage fait adhéré à cette ressortie d'un méchant trop sous-exploité en son temps. D'autre part, cet insupportable effet de mode qui consiste à jouer à fond la carte de la nostalgie et de constamment faire des références au passé, comme si les auteurs et les maisons d'édition ne voulaient pas (plus) prendre de risque.
Cet album aurait pu être bien meilleur mais avec le recul, je dirai qu'il reste quand-même correct. Les derniers albums de cette série m'invitent à penser que Spirou et Fantasio doivent évoluer, comme l'on fait avec beaucoup de réussite Tome et Janry dans les années 90 (changement de design, évolution relationnelle entre les personnages, création de nouveaux méchants charismatiques).
Un manga en deux tomes, sorti en France aux Éditions Akata.
Dans ce thriller, l’autrice Asumiko Nakamura raconte une étrange affaire de suicide, concernant deux jumelles à l’identité insaisissable (jugez-en les couvertures), une histoire volée...
Les corps graciles des personnages, ainsi que les fantasmes sexuels qui les tourmentent, renforcent l’atmosphère malaisante du livre, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Ainsi, le style d’Asumiko Nakamura, particulièrement expressif, se distingue des dessins génériques que l’on peut trouver ailleurs, tout en gardant les principaux codes du manga : nuances de gris, trames, patchwork graphique, subjectivité, focale sur les personnages, personnages-témoins, personnage mannequin, story-manga... Mais pas de lignes de tension, car l’action est assez figée. L’autrice a d’autres biais pour représenter graphiquement les émotions de ses personnages, notamment leurs yeux hypnotisant...
Néanmoins, je dois avouer que je n’en maîtrise pas tous les codes et que je préfère la BD européenne, de manière générale.
De ce fait, je n’ai pas été profondément touché par cette œuvre - certes troublante - que j’ai trouvé un peu trop pathétique. De plus, en matière de polar, je reste marqué par le manga Monster, que j’ai pourtant lu il y a très longtemps...
A lire, si l’on aime les mangas de ce type.
Fred est un illustrateur de génie et Jules Renard est virtuose dans la saillie verbale...Est ce que cela suffit donc à construire une oeuvre prodige? Et bien non en fait....
Fred (le corbeau) et Jules (le Renard) discute durant une ballade qui semble être une errance (thème si cher à Fred) dans une campagne glaciale, presque macabre ou le vent remplace le vide, la nature n'est plus la vie, encore moins que l'être humain. Dans ce dessin superbe de Fred on ressent tout le désenchantement voire même la rancœur de celui-ci pour l'humanité.
Illustrations superbes, gaufrier poétique par l'enchevêtrement des dessins, le mélange des cases...et la couleur superbe d'Isa Cochet.
Donc le corbeau pose des questions au renard et ça n'a pas de sens, pas de suite, pas de continuité. Comme si le corbeau posait des questions sur une liste à la Prévert car Fred veut absolument mettre des citations de Jules qu'il aime tant et qu'il est obligé de la faire avec un chausse pied pour que tout rentre.
La déambulation sirupeuse est alors un amoncellement de strip court qui se veut être une longue histoire et, forcement, ça ne marche pas.
Si, évidemment, il n'y a pas d'histoire (ce n'est qu'une ballade désenchantée dans une campagne moribonde ou les bons mots qui fusent sont les seuls joies, les seules actions de l'oeuvre), il n'y a pas non plus de logique les unes aux autres.
C'est donc le choix de narration qui n'est pas la bonne: Une histoire. Si Fred avait choisi la petite histoire comme trame, avec début et fin à la boutade du Goupil, alors le plaisir aurait été absolue. Comme "Le petit cirque" en fait, son chef d'oeuvre.
Nous suivons les aventures un peu indécentes de Patricia Highsmith dans le New-York des années 50. Avant de devenir l'auteure assez célèbre de « L'inconnu du Nord-Express », elle a écrit de mauvais comics pour les incultes soi-disant...
Nous entrons dans les coulisses de l'écriture d'un classique de la littérature en découvrant surtout les mauvaises facettes d'une artiste. Aujourd'hui, son héritage demeure assez controversé et on va comprendre pourquoi.
Il est vrai qu'elle semblait très en avance sur son temps avec une telle libération de mœurs. Ses séances chez les psy valent le coup de cette lecture qui prend parfois un côté amusant malgré tout. On voit à quel point ces soignants de l'âme étaient à côté de la plaque !
Pour le reste, sa rencontre avec Stan Lee, scénariste mais surtout célèbre éditeur de comics spécialisé dans les super-héros, sera également évoqué. Il y a toute une critique des mauvais comics qui pervertissent la jeunesse et l’entraîne dans la délinquance juvénile. Déjà ce débat dans les années 50 ! Il est dommage de ne pas avoir vu un tout autre côté plus positif car il semblait qu'elle n'aimait pas vraiment ce travail qu'elle considérait comme alimentaire.
Son roman le plus célèbre à savoir l'inconnu de l'Orient-Express allait être adapté par un certain Hitchcock pour le cinéma. Visiblement, c'est le roman qui a suivi qui avait toute l'attention de l'auteure mais qui a dû le publier sous un autre nom pour préserver sa notoriété.
Un titre à découvrir à l'occasion pour en savoir un peu plus sur une romancière atypique.
Le scénario de ce second volume est mieux réussi que celui du précédent : plus dynamique, plus fluide, plus intéressant.
Les dessins et la colorisation sont sublimes.
La série n'est pas un incontournable mais on passe quand même un bon moment de lecture.
Nous sommes en 1709 et l'hiver est rude. Un convoi de blé convoité va provoquer quelques morts et une course poursuite dans la neige.
J'ai toujours adoré le travail de Xavier. Les planches des paysages dans la neige sont sublimes. C'est vraiment la force de cet album, la qualité du dessin renforce grandement l'immersion dans le récit.
Le scénario n'est pas très original mais convient tout à fait. On s'attendait peut être à un peu plus de rebondissements... Les quelques notes historiques sont les bienvenues pour remettre le lecteur dans le contexte de cette période.
Une lecture agréable.
Suite et fin des aventures de Raven et Lady Darksee dans un opus où chacun cherche à tirer son épingle du jeu afin de fuir avec les émeraudes tant convoitées.
Il ne faut absolument pas chercher du renouveau sur le thème de la piraterie, ici le terrain est balisé et il n'y aura pas de réelle surprise puisque le menu est classique mais copieux: trahison, héroïsme, exécutions et combats.
Visuellement, Lauffray assure comme un chef avec cet ultime volet, il nous en donne pour notre argent en termes de découpage, trait, colorisation, encrage…
Si l'emballage est alléchant et que la forme est belle, quand est-il du fond ? C'est malheureusement là où le bât blesse avec beaucoup de raccourcis et quelques ficelles narratives téléphonées.
Même si la série a des défauts très évidents et ne restera pas dans les mémoires, elle aura été divertissante et finalement bien amenée jusqu'à cette conclusion qui n'a pas besoin de suite pour moi. Pour son prochain projet, je conseille à Lauffray d'engager un scénariste afin de corriger les maladresses et autres écueils d'écriture.
Je mets rarement la note 5; Mais là ça mérite vraiment. Un album indispensable comme il en parait peu! L'ambiance oppressante est magistralement instaurée par un dessin superbe qui révèle la folie d'une dictature autarcique et la vacuité d'un système totalitaire où toute création tout sentiment et tout désir sont proscrits... et quelle fin ! Une suite largement digne de 1984 que n'aurait pas reniée ORWELL
La fusion a enfin eu lieu. On a eu droit à quelques planches pleines pages réussies pour illustrer cet événement qui est évoqué depuis plusieurs tomes déjà.
J'avoue être un peu déçu de la fin de cette série sur le plan du scénario. Je m'attendais à plus : plus complexe, plus original, plus développé. La découverte des quelques premiers tomes est vraiment excellente mais l'efficacité du scénario se dissout au fur et à mesure jusqu'à la fin de la série. On s'imagine assez bien comment la série va clôturer, et quand elle se clôture... Et bien c'est à peu près comme ce qu'on avait imaginé, sans surprise particulière. Je trouve cela un peu dommage, au point de se dire "tout ça pour ça" en lisant les dernières planches.
Cela reste un bon album, et de manière générale une série réussie.
Encore une pépite scénaristique par...
JDM (prix Goscinny 2022), scénariste BD ultra-prolifique - pour ne pas dire tout simplement le meilleur actuellement.
Pour cette BD, qui relate la sanglante et sombre ascension du mafieux Toto Riina, il a su trouver le coup de crayon idéal en la personne de Facundo Percio (assisté de Teyo et Merino), un dessinateur argentin au trait vif et pénétrant. Néanmoins, le rendu des planches pose parfois problème je trouve. Il y a une sorte de flou sur certaines cases et il est vrai que les personnages ne sont pas toujours identifiables également.
Autrement, je trouve que c’est d’une grande maîtrise. J’ai été bluffé par la fluidité de la mise en scène, sans fioriture, avec une composition efficace et une iconographie sans ambages. La documentation semble solide et, tout au long de ma lecture, je me suis ainsi interrogé sur la justice (les peines de prison à vie restent préférables à la peine de mort pour plein de raisons), l’éradication du crime organisé, la délinquance juvénile, le virilisme, la résistance des petits contre les grands... Des thèmes cruellement d’actualité en France. On pourra également faire le lien avec l’œuvre de Roberto Saviano (récemment adaptée en BD), journaliste sous protection judiciaire pour avoir dénoncé publiquement la Camora à Naples. Voilà un homme courageux...
Surtout, les auteurs ont su faire une biographie digne de ce nom... Loin des hagiographies habituelles que l’on peut trouver dans la BD. Ainsi, le fauve de Corleone est représenté dans toute la profondeur de son histoire et de sa personnalité, avec des éléments à décharge (condition sociale difficile, accident insoutenable lors de son enfance...), en plus de ceux à charge (le nombre de crimes abominables qu’il a commis fait froid dans le dos...).
Et puis, si ce mafieux terrorise les autres par sa violence d’une cruauté inouïe, ne serait-ce pas pour masquer ses propres faiblesses, sa paranoïa maladive ? Car, ce dont le mafieux avait le plus peur, en plus des carabinieri et même de ses propres collaborateurs, qu’il assassine sans trêve, c’était finalement du juge Falcone... Qui finira par le faire tomber.
Ainsi, cette BD m’a plutôt touchée. Certes, moins que le documentaire filmé sur le méga procès, où l’on voit d’autant plus la réalité des protagonistes. Mais, elle m’a permis d’en apprendre un peu plus sur le système mafieux de la Cosa Nostra...
...Et j’ai été surpris par les dernières pages.
Scénario bien peu original, trop décalqué sur Matrix et donc, comme l'a remarqué un critique précédent sur l'univers dick-ien. De plus, on fait intervenir Cyanure qui n'était pas l'épisode de l'ancienne époque le plus passionnant.
Mais c'est sauvé in-extremis par le dessin de Schwartz.
Un excellent opus, petit chef d’œuvre graphique et scénaristiquement très solide.
Certes le Marsupilami n’est qu’un personnage secondaire, mais l’idée d’évoquer l’ancêtre de « notre » Marsupilami au temps des conquistadors, avec le mythe de l’El Dorado et la naissance de la Palombie est juste excellente.
Historiquement, il y a plein de petites références très sympathiques.
Et, surtout, on est dans une histoire pour toute la famille, loin de récits jeunesse parfaitement niais qui pourraient paraître aujourd’hui.
Je rejoins Diddu : c’est un conte assez enchanteur, aux graphismes absolument extraordinaires.
qu'est ce qu'on se fait chier dans cet album...
c'est plan plan à l'extrème
est ce qu'un jeune des années 50 aimerait lire cette histoire ?
certainement pas
il ne se passe rien ou presque
aucun suspense, aucune action, du blabla sans intérêt
et les couleurs, on en parle ?
du ciel bleu tout le temps !
en angleterre où il pleut plusieurs fois par jour !
le dessin est bon mais le scenario est nul
il faut que Sente passe la main à de vrais scenaristes
Une BD avec des caddies en couverture... Intriguant.
Si son apparence n’est pas très sexy, avec des couleurs assez moroses, elle est pourtant d’un très grand intérêt.
On y apprend tout ce qu’il y a à apprendre sur l’hyper-marché d’Hénin-Beaumont (Nord) et ses enjeux à la fois socio-économiques, politiques, historiques et géographiques voir même psychologiques : périurbanisation, fuite des centres-villes, concurrence avec les petits commerçants, échangeurs autoroutiers, société de consommation, culture, fabrique commerciale du rêve, grande distribution et technique de la triple moulinette, fêtes commerciales, publicité, chômage, esclavage moderne, racisme, cassure des liens sociaux, tyrannie des transports, mobilisations et solidarité, faillite de la gauche, montée de l’extrême-droite... Un livre finalement d’une grande richesse.
A lire malgré l’austérité de son esthétisme.
Encore une BD historique, sur la période des guerres de religion... Chic !
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas Catherine de Médicis (1519-1589, reine de France puis régente à trois reprises) que l’on voit sur la couverture, à la lumière d'une fenêtre ; mais bien un personnage fictif, Gabrielle, membre de « l’escadron » des demoiselles d’honneur de la reine mère. D’un trait élégant, Manon Textoris insiste sur la beauté de cette jeune femme, à la mode de l’époque, mais aussi sur sa passion pour la lecture (et je ne parle pas de la Bible...). Ses grands yeux écarquillés et son front assombri trahissent un sentiment mêlé, entre appréhension et fascination pour sa nouvelle fonction. Gabrielle semble marcher à contre-courant, par rapport aux courtisanes de la tenture en arrière-plan, flanquées de squelettes à l’image d’une danse macabre.
Ainsi, la BD nous plonge immédiatement dans la vie politique de l’État monarchique au XVIème siècle : voyages, fêtes, diplomatie par les femmes, liens matrimoniaux, religion mais aussi espionnage, combats, « mauvaises lectures », galipettes et trahisons sont au rendez-vous. Ainsi, Manon Textoris déconstruit la légende noire autour de Catherine de Médicis, pour nous proposer une vision historique plus moderne de la reine mère. Car, cette dernière a eu un rôle important - mais équivoque - dans l'appareil monarchique, en particulier dans l’équilibre des forces du royaume, tiraillé entre le parti huguenot (protestants) et celui des ultras-catholiques.
Mais, quand on parle de pouvoir à l'époque moderne, les hommes ne sont jamais très loin, avec des personnages de première importance comme Ruggieri, Montmorency, Villeroy, Condé, Coligny, De Guise etc. Or, La fille sage a pour mérite de mettre un peu de lumière sur les grandes oubliées de l’Histoire : les femmes. On y retrouve ainsi les discriminations - fondées sur des stéréotypes - qu’elles subissaient à l’époque (d'autant plus dans la noblesse), le rôle que leur attribuait cette société très religieuse (grosso-modo faire des enfants ou aller au couvent), mais aussi les façons dont elles pouvaient s'affirmer, s'émanciper, jusqu’à gouverner le royaume, comme le fait la reine-mère, non sans oppositions. Néanmoins, les réflexions de Gabrielle me semblent parfois un peu biaisées, alimentées par une vision très contemporaine des femmes.
Lecture faite en parallèle à celle de la BD Charly (IX).
Mustang, c'est un peu le mensuel de Jean Yves Mitton. Il est partout. Mikros est de sa création tout comme Cosmo. Et du côté de Photonik, dans cet épisode là, il aide son copain Tota qui est un peu à la ramasse question timing...
Et Jean-Yves Mitton a un sacré coup de plume ! J'adore la massivité des personnages, le mouvement des combats et les décors dans le cosmos comme dans New York. De plus, le choix des couleurs quadrichromique sont assez génial! la mise en couleurs est pop au possible. On est en plein années 80 et Mitton offre le meilleur de cette décennie dans la mise en aplat et la mise en image.
Question scénario Mikros entre désormais dans la synergie des épisodes à la Marvel, alors forcément c'est un peu plus bof. Après le n'importe nawak et le méta absolue des épisodes précédents, Mikros fait comme tout le monde.
Cosmo reste dans le n'importe nawak et tant mieux avec la destruction du méchant de la série en deux cuillères à pot. Et ça va vite, très vite...Et ça, j'avoue, j'aime bien quand c'est différend.
Et Photonik, tranquille, démarre une nouvelle histoire (Et j'aime vraiment quand on prend le temps, ça donne de l'épaisseur aux personnages et à l'histoire.
Allez, profitons encore de Mitton, durant 3 épisodes encore. Et puis cela se passera ailleurs.
"Esmera" est une œuvre à part dans les propositions de Zep. Le thème qui tourne autour de la sexualité et de l'émancipation, auquel l'auteur nous a habitué, est cette fois-ci plus adulte qu'a l'accoutumé. Le tout grâce aux dessins de Vince (que j'ai connu dans la série "Vortex") qui apporte beaucoup sur la forme, dans les tons sépias, les traits sont gracieux et généreux, comme celui sur le rythme du corps. Concernant la narration, le postulat de départ est apprécié : Esmera se change en homme si orgasme il y a ; elle devient Marcello et vice-versa. S'ensuit alors une véritable question de la vraie nature d'Esmera, de sa condition d'homme ou de femme, de son émancipation selon le genre qu'elle interprète. Je reproche une certaine légèreté dans le propos, Esmera a l'orgasme "facile" et change de sexe comme de chemise. Quelques situations sont cocasses et nous ramène à l'humour connu de Zep (avec la série "Happy Books" notamment), mais cela ne permet pas une réflexion très poussée et complète sur la condition d'Esmera. Cependant, la bande dessinée est très fluide, honnête et se distingue par l'originalité de son thème, cela reste donc une bande dessinée à découvrir pour tout amateur du genre.
C'est toujours une joie pour moi de retrouver nos 3 vieux lascars Pierrot, Mimile et Antoine pour une nouvelle aventure au cœur de l'été sur fond de canicule.
Il est important de situer l'action de nos jours dans un monde où il peut y avoir des sécheresses énormes et puis d'un seul coup plus d'un mètre d'eau dans nos caves tant il pleut. On voit malheureusement les conséquences du changement climatique dans nos contrées, à l'heure où l'homme le plus puissant du monde va remettre en cause les accords climats censé nous protéger tous.
J'ai beaucoup aimé le début avec un Pierrot qui essaye de commander un simple café à un serveur mais on lui demande de scanner le code et de remplir toute une série de choses pour une simple commande. Encore faut-il que cela fonctionne !
Les vieilles générations ne sont pas habituées à ce genre de procédé qui passe par un satellite dans l'espace là où il y avait avant un simple contact humain pour l'échange. C'est vrai que c'est tourné de manière humoristique mais qu'est-ce que cela nous parle ! On est tous victime de ce changement dans la société pour un soi-disant progrès.
Bref, toutes les thématiques qui sont habilement exploitées sont très actuelles. Cela pousse évidemment à une remise en cause et bien sûr à une certaine réflexion. Certes, c'est parfois poussif mais c'est pour mieux faire passer le message.
Pour le reste, je me suis encore beaucoup marré car l'intrigue est assez bien menée avec des dialogues toujours aussi savamment bien orchestrés. On ne veut pas les voir mourir tant ils sont vivants et ils ont des choses à nous apporter ! J'adore ce genre de lecture assez engagé !
Schtroumpf vert et vert Schtroumpf : 5/5
Difficile pour moi de ne pas aimer une histoire qui parle de langue. Je ne sais pas si Peyo s'était fait dire que son langage schtroumpf manquait de cohérence (ce qui était le cas!), mais en tout cas, l'histoire qu'il a concoctée pour ne plus avoir à y penser une bonne fois pour toutes est géniale. Les Schtroumpfs se divisent en « Schtroumpfs du Nord » ou « Schtroumpfs du Sud » selon le patois qu'ils utilisent, selon le mot remplacé par « schtroumpf », et c'est absolument brillant. Une véritable guerre s'en suit, où chaque camp se moque de l'autre et refuse de coopérer avec ceux de l'autre côté de la « frontière ». Le seul défaut de cette histoire, c'est qu'elle ne fait que 30 planches au lieu de 40 comme les autres grands titres de la série (Le Schtroupfissime, La Schtroumpfette...). C'est d'ailleurs l'une des dernières « longues histoires » de Peyo. Dommage, surtout que la deuxième histoire n'est qu'une série de gags (encore)!
Jeux Olympschtroumpfs : 0/5
Le seul côté intéressant de cette série de gags (comme pour le tome 8 ou la fin du tome 7), c'est son titre! Parce qu'en effet, si ici on parle de jeux « olympschtroumpfs », le tome 11 s'intitulera... « Les Schtroumpfs olympiques »!! C'est carrément une référence directe à la première histoire de cet album. Sinon, les gags d'une page sont vraiment très peu drôles et c'est malheureusement la partie qui empêche cet album d'être un chef-d’œuvre.
Bah, encore une fois, clairement, les scénarii de Lehman, c’est du lourd, du très très lourd. Un des BD de l’année.
Les dessins sont un peu moins bons dans ce volume. On remarque parfois des choix étonnant de représenter certains vêtements qui donnent un rendu vraiment moyen. Heureusement cela ne concerne pas un grand nombre de cases.
La lutte se poursuit. Un peu comme pour le volume précédent : la qualité du scénario ne réside pas forcément dans la trame générale (qui a mon sens manque un peu d'originalité et de complexité) mais plutôt dans les dialogues et la diversité des personnages. On reconnaît d'ailleurs parfois le "style" de narration présent dans Walking Dead.
Alors que Thorgal avait enfin retrouver la sérénité dans son village avec son épouse Aaricia, il doit faire face à une nouvelle menace venue de l'extérieur. Il s'agit du retour d'une belliqueux mercenaire nommé Varègue qu'il va devoir affronter dans un duel sans merci.
Cependant, ce tome nous réserve bien des surprises au niveau du scénario car les véritables ennemis sont parfois bien plus prêts qu'on ne le croit. Le récit va prendre une direction assez inattendue comme s'il y avait un autre récit dans l'histoire tout en remuant un peu le passé.
J'ai rarement vu un tome où les personnages se déchaînent véritablement. La petite Louve qui était si sympathique commence à juger la future femme de son frère ce que ne manque pas de faire d'ailleurs Aaricia. Boréale se révélera également assez hautaine en considérant les misérables humains.
Bref, les dîners de famille promettent beaucoup dans la famille de Thorgal. Comme dit, c'est assez inhabituel et cela casse un peu la routine habituelle qui était sans doute trop surfaite. Certes, on cherche à creuser les personnages pour leur donner une véritable densité mais ce n'était sans doute pas au tome 42 de le faire.
Comme dit, certains choix de ce tome vont étonner le lectorat qui risque de décrocher un peu. Pour ma part, j'observe ces petits changements avec une grande attention pour le futur d'autant que j'ai trouvé l'histoire assez prenante avec cet univers aussi riche que fascinant. Oui, cela promet véritablement pour le futur !
Dernier tour de piste de Corto Maltese avec lequel Hugo Pratt clôture sa série, dans ce qui s'apparente à une sorte d'album-somme. En effet, on y retrouve tous les personnages marquants de la série, comme Raspoutine, Lévi Colombia ou encore le professeur Steiner, pour une dernière aventure poussant le bouchon de la magie et de l'onirisme aussi loin que possible. Mais autant Les Helvétiques mêlait onirisme assumé tout en restant maîtrisé et en sachant garder du recul, autant celui-là se perd dans un scénario assez confus, où l'on ne comprend pas tout, et où le propos demeure nébuleux et abstrait. Malgré ces réserves, on doit reconnaître la capacité de Pratt à nous immerger dans un univers, et avec le dessin qui s'accorde bien avec le thème de l'album. Donc, malgré tout, on n'en ressort pas totalement mécontent pour autant.
Je me suis rendu au 20. En vrai. J'étais super hyper pour les 3 premiers tomes qui avaient du potentiel. Mystère, condamnation à mort du perso principal quand la quête sera finie (fallait oser), un mentor et trickster en un seul perso surpuissant, deux femmes fortes dans les persos principaux, des monstres intéressants, un folklore maîtrisé... Mais vers le tome 4, on nous ramène le traditionnel tournois... et ensuite c'est de l'exorciste vs exorciste non stop, même plus d'histoire. franchement, il me reste le tome 21 en stock, je ne vais pas aller plus loin s'il ne retrouve pas quelque chose à me raconter. Je pense que c'est l'histoire que j'ai lu qui c'est le plus effondrer a date...
Ceux qui espèrent trouver dans cette album un récit à la hauteur des Montagnes Hallucinées ou une angoisse digne de The Terror en seront pour leurs frais. Histoire incohérente et facilités scénaristiques font du Gouffre des Resurrections une bd oubliable dont les dessins pourront cependant retenir l'attention.
Très bon et original ! On passe un excellent moment !
Pourtant, le dessin et l'histoire un peu naifs ne m'attiraient pas particulièrement.
Comme quoi, on peut faire du très bon avec 'peu' si je puis dire, car j'impagine qu'il y a un gros travail derrière.
L'esprit de la série y est complétement, le scénario est travaillé, j'aime bien les dessins.
Mais les dialogues sont trop longs, il y a trop d'actions qui partent dans tous les sens... On finit par ne plus savoir où on en est, les ressorts ne marchent simplement plus aujourd'hui ?
Je ne suis juste pas rentré dans l'histoire, malgré, on le sent, un vrai travail sur le scénario et les dessins.
J'ai une version non enregistrée sur le site, qui pourrait être un "b1984", identique à l'album b83, avec les spécificités suivantes :
- en p4 : DL mai 1984 N° 7288
- imprimé en France - Publiphotoffset 75011 Paris - en juin 1984
Reste identique, notamment C4 ( ISBN idem, pas de code barre).
Et bien ça y est, on y est....Mézières maitrisent ses plumes et son encre et Christin se libère de ses inspirations pour construire une histoire unique.
Et ça y est, on y est. Laureline et Valérian sont définis avec précisions, construits avec finesse. Valérian, le bon soldat obéissant mais plutôt dépressif à devoir obéir , un peu bête, m'as tu-vu et beau gosse. Un homme d'abord d'action, ensuite d'action et surtout d'action, amoureux de sa Laureline qui est comme son âme, son humanité. Et il y a Laureline, maternante et empathique, rebelle sans être révolutionnaire, intelligente et sachant poser les mots là ou ils doivent être poser. Et puis frivole aussi. Et ....amoureuse de son Valérian qui est comme ses racines, son corps bien que le sien soit superbe....
"Bienvenue sur Afloflol" (mouais... pour le titre) est une oeuvre unique. L'histoire l'est, la manière de la narrer l'est tout autant. Comme dans l'opus précèdent, Christin joue sur deux antinomies pour faire rire et réfléchir. Oui, entre philosophie et économie, travail organique et rituel millénaire, Christin se plait, dans la blague, à nous tendre l'histoire pour construire une piste d'intelligence. Car la lecture l'est, les enjeux, qui semblent secondaires et ne le sont pas, le sont aussi. Certes le final est encore un happy end un peu cabriolesque mais on pense évidemment, durant la lecture, au génocide des amérindiens.
Et Mézières est maitre désormais et définitivement de son art! Comment le prouver. Il suffit juste d'admirer le XB982 ( vaisseau de Laureline et Valérian) qui se nommera plus de la sorte plus tard dans la série car Christin se fiche de la technologie lorsqu'il raconte ses histoires. (Mais nous y reviendrons). Quel élégance ! Quel classe! Quel superbe! Le plus beau des vaisseaux à mes yeux de tout le space opéra mondial !
Et oui, j'ose (et tant pis si les fans de Star Wars me feront la peau plus tard, je suis un fou ! un héros! et je n'ai pas ma langue dans ma poche!!!!) le Faucon Millenium est tout pourri à côté de ce vaisseau divin de prestance! D'ailleurs il se dit que Lucas s'en aurait inspiré et puis pas qu'un peu. Il va falloir qu'il s'arrête le barbu à emprunter des trucs à Pierre. Et, d'ailleurs, t'inquiètes Jean-Claude, c'est toi qui a fait le plus beau!!!
Bonjour, ce tueur qui ne semblait pas avoir d'état d'âme m'apparait presque "sentimental" Comme les visiteurs le soulignent on s'attache à ce personnage antipathique qui montre ses failles morales ou intellectuelles et en devient "humain" . Série qui malgré un graphisme particulier est à recommander. On attend le déroulement final en se demandant si une fin heureuse peut ou doit arriver
Un poil déçu par cet album. Pas graphiquement, car comme d'habitude le dessin d'Alexis Nesme est du caviar pour les yeux. Mais j'ai trouvé que l'histoire concoctée par Lewis Trondheim manquait un peu de substance. Le Marsupilami n'est finalement qu'un personnage secondaire dans ce récit (le véritable héros étant José) et intervient assez peu. De plus, le récit est parsemé de plusieurs grosses ellipses qui fait qu'on passe plusieurs fois du coq à l'âne, ce qui est un peu déroutant.
Bref, ça reste tout de même très plaisant à lire, mais j'avoue que je m'attendais à mieux.
On retrouve Vallée toujours en forme, un éditeur au top, une belle impression de chez PPO GRAPHICS près de Paris... dialogues "actuels "
À lire et relire lentement comme un San Antonio
La qualité des dialogues est indéniables et ce depuis le début de la série. Néanmoins il manque une certaine complexité dans le scénario pour sortir du schéma d'affrontement entre le bien et le mal (ou du moins essayer d'aller au delà), qui en ferait sans doute un album incontournable. Tout est tellement très bon dans cette série que c'est presque un peu dommage de s'enfoncer dans une trame principale qui a du mal à se renouveler.
Cela reste un volume d'une très bonne qualité, et on a hâte de découvrir la suite.
Un sujet plutôt atypique, les odeurs.
Pas évident de mettre sur papier et en bande dessinée un sujet qui ne compte ni histoire, ni aventure mais juste des impressions et des moments très courts de la vie.
C'est plutôt un exercice réussi ici. Je suis tombé sur la BD par hasard mais je sais déjà que je peux la faire tourner dans un cercle d'amis peu interressé par la bande dessinée qui n'y voit qu'un support pour des aventures Héroïques.
Le dessin est simple mais complet, dans le sens où l'auteur a travaillé ses décors et les détails. Pas une cases vide, sans fond, avec juste quelques traits.
Je conseille a tous ceux qui sont sensibles aux parfums, aux vins, aux cuisiniers, etc...
Les graphismes de Dim. D sont qualitatifs, il faut bien l'avouer, mais pas vraiment à mon gout.
Si les prémisses du scénario ont une pointe d'originalité, les grandes lignes sont du déjà vu. La référence à Tolkien est à peine masquée. Mais la mise en scène est plutôt réussi et on se prend à suivre avec intérêt ce vieux mage surpuissant qui doit détruire l'incarnation du Mal qui essaye de répandre les ténèbres sur la terre du milieu.
Oups, ce n'est pas la terre du milieu mais Dyfed.
A-t-on envie de découvrir la vérité sur Socrate ? Est-ce réellement une question existentielle ? On pourra se laisser tenter sur la biographie d'un homme plutôt complexe qui fut le plus grand philosophe grec. C'est le créateur de la philosophie morale ayant laissé une influence culturelle majeure sur le monde.
Visiblement, sa biographie a été plutôt difficile à établir car les témoignages sont souvent contradictoires ce qui laisse une bonne marge d'appréciation et diverses interprétations. Dans ce contexte, c'est toujours bon d'apprendre la vérité.
Chacun de ses disciples (parmi les plus illustre : Platon) va apporter sa vision de cet homme peu de temps après sa mort comme une sorte d'hommage qui lui serait rendu. On va découvrir l'homme dans tous ses aspects et notamment sa vie privée ce qui nous intéresse également pour mieux le cerner. Il est vrai que le vin de Lesbos fera oublier les querelles entre ses amis et disciples.
Un mot sur la réalisation qui est très bien pensé et qui nous permet de nous plonger dans la Grèce antique avec beaucoup de facilité ce qui est non négligeable.
Le dessin d'Eric Stalner est toujours de bonne qualité avec des décors absolument magistraux. Que dire également de ces couleurs qui nous émerveille réellement ?! Bref, tout cela rend la lecture assez agréable comme d'habitude. Il assure toujours !
On dit que Socrate a choisi sa mort en étant responsable de ses actes. Parce qu'il méprisait la mort, son fils Lamproclès accuse ses amis et disciples d'avoir laissé faire une véritable injustice le privant d'un père. En effet, la Justice aux mains de certains hommes haineux peut devenir une véritable arme, comme une condamnation à mort poussé par les cris de la foule.
J'ai bien aimé cette quête de justice à travers le dernier exemple montré dans cette biographie inventée. C'est toute la philosophie et l'idée même de justice car il ne faut pas être injuste envers les hommes injustes. C'est ce qu'oublie souvent une partie de la population quand elle se laisse aller après un fait divers sanglant de type accident de la circulation ayant causé la mort.
Bref, les amoureux de la philosophie vont adorer. Les autres risquent de s'ennuyer un peu. Cependant, on peut toujours s'aventurer hors des sentiers battus pour découvrir non pas la Vérité mais des vérités.
52 gags de Schtroumpfs d'une page.
Y a-t-il quelque chose à dire? Certains font sourire, mais en général, ça vaut ce que ça vaut. Je préfère de loin les histoires longues.
Seul intérêt historique -- le Schtroumpf cuisinier est vu pour la première fois, mais il s'appelle ici le Schtroumpf cuistot!
Probablement le meilleur des trois premiers tomes, mais ça ne veut pas dire grand-chose.
Ce qui fonctionne mieux dans le scénario de Sizlo cette fois-ci, c'est qu'on a un semblant d'histoire qui progresse tout en paraissant mieux développée -- la quête de Shannÿe et Wirkkin qui les mène jusqu'à la grotte du basilic. Mais encore, le fait que des étudiants y passent leur temps comme si de rien n'était, ça vient un peu gâcher le supposé danger qui serait censé y régner.
Heureusement, Arcia et Syriwën jouent un moins grand rôle ici. Parce que leur histoire tourne en rond.
« Tu dois devenir roi! Non, traîtresse! Oui! Non! Blablabla! »
Il ne se passe rien entre eux, les jeux politiques supposés mentionnés par le texte ne sont jamais montrés par Sizlo, on a juste droit à des dialogues circulaires simplistes répété en boucle. Mais où se cache tout le développement de l'intrigue? Les soi-disant manipulations se résument aux personnages qui se font des yeux doux. C'est franchement décevant.
Sinon, le dessin de Shovel comporte beaucoup de jolies planches cette fois-ci, quand on parle de paysages et d'arrière-plans. J'ai été agréablement surpris. Les couleurs d'Otéro sont également très belles. Par contre, les visages sont toujours aussi inégaux, changeant parfois radicalement de forme ou de morphologie selon les cases. Le trait est parfois fin, mais parfois gras et grossier. On dirait deux styles différents qui se superposent mal.
Ultimement, une bribe de potentiel dans cet album, mais on ne refait pas le monde -- ça demeure très moyen.
== Avis pour les 4 premiers tomes ==
Je m'attendais à un autre échec signé Istin, mais j'ai été agréablement surpris par le début. L'histoire est assez intéressante et on prend plaisir à suivre ces deux histoires parallèles, celles d'une guerrière qui cherche un évangile perdu et celui d'un bâtisseur qu'on a trompé. Le dessin de Grenier est superbe, malgré ses visages souvent figés. Le tome 2 continue dans la même lancée.
C'est à partir du tome 3 que les choses se corsent. Les défauts propres au style d'Istin refont surface -- dialogues superficiels, présentation de personnages inutiles, ennemis battus en deux temps trois mouvements pour faire place à d'autres... ça m'a rappelé Le Sang du dragon. Et la chute se poursuit dans le tome 4, le moins bon des 4 premiers... stéréotypes, facilités scénaristiques, prévisibilité... et surtout, il ne se passe pas grand-chose, l'histoire fait du surplace et perd de plus en plus de crédibilité. Le dessin est toujours bon, mais le scénario s'essouffle.
Dommage, parce que c'était bien parti. Je suis quand même curieux de lire la suite. Ça pourrait se reprendre.
Dupuis (Spirou) n’est clairement plus Charlie….
Et honte aux auteurs actuels des divers Spirou qui ont - avec la volonté de se faire bien voir de leur direction - montré leur joie à ce retrait de l’album et critiqué Dany.
Quelle claque visuelle, encore une fois. Corben est ici au sommet de ses capacités créatrices. Quand au scénario, il est maîtrisé et donne envie de lire vite la suite !
"Helena", une blonde sulfureuse qui fait tourner la tête de Simon, notre protagoniste, au point d'annuler son propre mariage sur un coup de tête. Je trouve ça très gros, à tout remettre en question sur une entrevue. Mais il n'y aurait point d'histoire sinon. Deuxièmement, donner de l'argent à une jeune femme pour la voir tous les jeudis, ça se fait encore moins et ça semble sentir la comédie romantique à plein nez. Cependant, nous sommes rapidement surpris de la tournure des événements et je trouve la narration d'autant plus réaliste. Je trouve le récit beaucoup plus impactant en terme de contenu et de conclusion. Les personnages sont bien travaillés, complexes et nuancés pour rendre le récit attrayant, c'est en général tout le talent de Jim dans sa narration en plus de savoir trouver de bons rebondissements, malgré un début d'histoire bien farfelu (T1). Coté dessin, Chabane a un trait sympathique, mais mon ressenti est que la couleur à tendance a faire perdre un peu de la vie au dessin. J'ai mieux apprécié le travail de Chabane avec Jim dans le diptyque "L’érection", les plans, les traits et l'expressivité des personnages sont bien plus intéressants, je trouve les couleurs de Delphine sont également plus sympathique dans ce dernier.
Histoire horrifique vite lue, vite oubliée.
Certaines scènes sont tout de même perturbantes mais l'atmosphère est trop légère, expéditive pour réellement crée un sentiment de terreur tout du long.
Le dessin se montre parfois brouillon, ce qui nuît à la compréhension de la case.
2,5/5
Une série régulière sur une héroïne qui m'a toujours intéressé, tant pour son histoire que son physique .
C'est très bien dessiné, parfois trop chargé à mon goût, qui donne cependant cet effet psychédélique que peuvent engendrer certains champignons. Et comme il s'agit d'un combat écologique de la flore contre l'espèce humaine, ça colle parfaitement.
Le scénario est assez simple à comprendre, facile à deviner et peut-être rapidement répétitif sur les sujets comme l'écologie et le girl-power .
Le second tome me décidera sur l'avis final de cette série et sa continuation dans ma bibliothèque.
Je viens de terminer de lire ce premier tome, qui s’ouvre sur un très beau plan large : on est bien au milieu d’un empire de rouille, le titre de l’album est on ne peut plus adéquat. De Thomas Legrain, je n’avais lu que « The Regiment » ; il s’empare ici très bien de l’univers post-apocalyptique mis en place : dessin précis, décors fouillés et accord parfait avec les couleurs de Miki, la réussite est totale sur le plan graphique.
Pour ce qui est du récit, il est très dense mais reste lisible. Il est question d’un conflit entre humains et machines qui a provoqué la fin du monde. Rien de bien original à la base, mais Nicolas Jarry ajoute son grain de sel avec un questionnement pertinent sur ce qui définit vraiment l’être humain. La relation entre l’héroïne et son psybot, qui partagent une même conscience, est assez finement décrite. Certains dialogues claquent bien !
La voix off est par contre très présente ; les textes sont bien rédigés, mais ils ont parfois tendance à mettre une distance par rapport aux événements. C’est un peu dommage à mon avis, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier la lecture.
On a donc un album bien touffu, avec une vraie fin, mais qui annonce une suite. J’en serai !
Un reboot sur les origines de l'homme d'acier, qui s'inspire de certaines idées de la série "Smallville" . Un bon point de départ pour entrer dans l'univers de Superman, car rien n'est oublié. De Krypton à Metropolis en passant par Smallville, on apprend tout sur son univers.
J'ai ressenti certaines longueurs en milieu d'aventure dû au fait que je connaissais déjà pas mal le personnage, mais la fin relève l'intérêt avec une série d'attaques contre notre super-homme.
Le dessin est superbe, coloré, bien que certains arrières plans soient baclés .
3,8/5
La suite se gâche dans des explications douteuses... C'est dommage, car le scénario débutait très fort, puis il était question de monde parallèles et d'espaces-temps, là je suivais encore avec plaisir. Mais en fin d'aventure, on se retrouve avec des insectes géants comme nemesis principal de la bourgade de Gideon Falls, ç'a ma clairement déçu.
Ce n'est pas ce que j'attendais, mais ça reste un bon album pour tout fan du genre .
Les deux premiers tomes sont de très bonnes factures, je dirais presque des incontournables du comics indépendant . J'ai adoré l'ambiance générale de ces deux épisodes, les thèmes abordés par des personnages psychologiquement bien construits traitent de sujets importants comme peuvent l'être une relation père-fille après la disparition d'un parent, la folie d'un homme vue par notre société à différentes époques etc ...
Quant au dessin, à la mise en scène et au découpage de Sorrentino, je suis toujours fervent admirateur.
Toujours très british - N'est-il pas Old chap ! Mais un dessin soigné de Juillard, artisan de talent jusqu'au bout. Merci Monsieur pour tous les plaisirs que vous nous avez apportés.
Une approche et un point de vue de la piraterie assez innovant et rafraîchissant.
Le canevas de la narration est également assez original.
La première partie, qui met en place les différents personnages et qui explique leur mode de pensée, est passionnante de bout en bout.
Les dessins très réussi mettent parfaitement en valeur cette histoire.
La conclusion, un tantinet abrupte, n'est que le reflet de la vie d'aventure et de danger que celle de ces pirates que nous avons suivi pendant ces 224 pages captivantes.
Avec pas mal de rebondissements, dans ce tome clôturant ce deuxième cycle des aventures de Lanfeust, les auteurs nous offrent une cloture poignante et expéditive. Si certaines situations sont bien amenées de manière crédible et intelligente, d'autres sont un peu plus tirer par les cheveux, voire grossière.
Il y a un sentiment de précipitation dans les dernières pages qui donne l'impression un travail bâclé. Ce qui est bien dommage.
Ce cycle méritait une fin mieux travaillée , même si l'intrigue, de manière générale, tiens bien la route.
Du côté des graphismes, il n'y a rien à dire. Le coup de crayon de Tarquin reste fidèle à son style caractéristique, pour le plaisir des plus grands fans de la série.
Kyle et quelques proches se sont réfugiés dans une maison un peu à l'écart pour rester éloignés des "fusionnés" qui semblent omniprésents. Ce tome est un peu moins dans le mystère : désormais on sait à quoi on a affaire, on est davantage dans l'affrontement entre le bien et le mal.
Néanmoins ce volume contient de nombreux changements concernant les protagonistes et les liens qu'ils ont entre eux. L'intérêt du lecteur reste éveillé.
Les dessins et la mise en couleur sont toujours au top.
Que de papier gâché, d'encre gaspillée et un album BD inutile. Le scénario est indigent, il ne se passe absolument rien. Le dessin est à l'avenant : maladroit. Ce n'est pas cet album qui va relever le niveau des BD se déroulant dans les années cinquante. Je suis dur, mais je me permets d'écrire mon avis après lecture de la pré-publication dans le magazine La Vie de l'Auto cet été. Un beau zéro pointé.
Parfois, il y a des gens qui ne veulent pas attendre. Alors, ils doublent aisément dans les files d'attente pour passer à la caisse ou entrer dans un lieu de spectacle. Oui, dans la vie, il faut avoir un peu de patience !
Mais bon, le titre de cette BD fait plutôt référence à une jeune femme Camille qui rencontre un vieil écrivain et qui va partager une expérience dans un lieu un peu mystérieux pour un véritable parcours initiatique.
Le concept de cette maison où il se passe des choses pour le moins extraordinaires qui nous transforment complètement est assez intéressant. Cependant, je trouve que la mise en scène des événements a manqué non seulement de subtilité mais également de profondeur. Il aurait fallu un enjeu clairement défini ou une mise en tension beaucoup plus convaincante ou simplement des personnages plus authentiques.
On ne comprend pas franchement le lien entre les différentes vies antérieures et le fait de se transformer en différents animaux. Bref, toutes ces incohérences ont un peu nui au scénario. Si on rajoute le dragueur du bar éconduit qui se transforme en psychopathe, c'est le pompon ! C'est franchement brouillon !
C'est dommage car graphiquement j’adore. Par ailleurs, il y a aussi certaines planches de toute beauté qui sont magnifiés par une bonne colorisation.
Maintenant, il convient de relativiser car dans l'ensemble la lecture a été plutôt agréable avec un récit qui nous emmène sur des voies assez étranges. Il faut le prendre comme un divertissement de série B dans le genre fantastique. Bref, non seulement il faut avoir de la patience mais également une certaine forme de tolérance.
Je vais tenter de ne pas donner un avis aussi dense que le scénario de “La Licorne” car il y a matière à raconter, quelle prouesse narrative sur 4 tomes seulement ! L’effort fourni sur le scénario, tout comme le dessin, montre ici une œuvre très complète, ainsi la lecture d’un tome prend du temps si on s’attarde quelque peu sur les détails de l'intrigue. Même les pages de garde en fin de tome sont une source d’informations on ne peut plus complète. Au niveau du contenu, c’est très fourni, on sent qu’il y a eu un vrai travail de recherche sur les thèmes abordés : la médecine, l’anatomie, le dogme religieux. La quête est passionnante ; notamment avec les primordiaux, ces créatures issus des légendes gréco-romaine, revisitées dans le style écorché, c'est mystique et organique. Ce qui fait la grande force de “La Licorne”, c’est son rythme cadencé, on découvre des nouveautés à chaque fois qu’on tourne une page, les plans initiaux sont constamment remis en question, en tant que lecteur, j’ai été de nombreuses fois étonné des nouvelles tournures que prennent les événement. Et pour cela, je tire mon chapeau aux auteurs.
Au niveau du dessin, c’est également très qualitatif, avec une atmosphère sombre et incroyablement vivante, les traits de Anthony Jean suggère brillamment les mouvements, sur différents plans, mais aussi sur l'anatomie qui demande une vraie recherche en amont sur le corps humain (ou animal), c'est très audacieux de se lancer dans ce genre de récit fantastico-historique, unique en son genre. Les dessins en page complète sur les derniers tomes me font penser aux propositions de Caza dans la série “Le monde d'Arkadi” ou le One shot “Arkhe” du même auteur.
Pour moi, il s'agit d'une vraie proposition ou le 9ème art s’exprime dans tout son potentiel de de lecture, il faut du temps pour l'assimiler, c'est très riche graphiquement, les personnages sont complexes et fournis, le fantastique s'appuie sur des récits existants mais aussi une partie de la science (mouvement perpétuelle). la violence est omniprésente. La lecture nécessite une bonne concentration.
Cependant, je reproche à cette série un scénario trop alambiqué notamment dans son dénouement final avec le T4 difficile à lire. En cours de lecture et à partir du T2, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines situations et personnages, dans quel camp se trouve celui-ci : Ambroise et Nostradamus se ressemblent trop par exemple, le chasseur est en quelque sorte immortel car il dépend des constellations, mais il y a très peu de contexte sur ce personnage qui n’est pas un primordial. Dans le T4, il y a certaines situations que je n’ai pas encore bien comprises. C'est très difficile pour le lecteur de suivre ce qu'il se passe, de s'en arrêt faire et défaire ce qui a été construit, d'introduire aussi de nouveaux personnages de manière aussi rapide, c'est trop indigeste, même avec ma bonne volonté pour comprendre. Résultat, j'ai perdu une partie du fil de l'histoire sur le dernier tome à remettre en question tous les concepts établis et postulats de départ. C’est pour cette raison que je ne donne pas la note maximale. Ainsi, un arrêt au T3 aurait sûrement suffit à la série pour briller sans en faire trop, car la clarté est aussi la démonstration d'un scénario réussi. A lire pour ceux qui apprécient la complexité !
Dans la lignée du tome 1, avec une histoire peu complexe mais sympathique à suivre, articulée autour d'un jeu de pistes, et un graphisme qui, s'il demeure moins détaillé que dans la série-mère, reste tout de même bien expressif (les trognes des différents personnages sont souvent bien drôles) et donc agréable à l’œil.
Mine de rien, l'album nourrit quelque peu la série d'origine puisque l'on y apprendra notamment d'où vient le nom du "Cabaret des ombres" qui servira plus tard de repaire pour LES SPECTACULAIRES.
Album sympathique qui regroupe quatre courtes histoires, toutes articulées autour du même thème : Donald, grimé en Fantomiald, doit trouver du travail pour pouvoir payer son loyer à oncle Picsou. On reconnaît bien la patte humoristique de Nicolas Pothier au scénario (avec de nombreux jeux de mots, plus ou moins réussis) et Batem fait du bon boulot au dessin, en respectant bien les canons graphiques Disney tout en y ajoutant sa touche personnelle issue de l'école franco-belge classique.
Pas le meilleur album de cette collection, loin de là, mais bien sympa tout de même.
Après les remous provoqués par la manière dont LE TUEUR a résolu la mission qui lui avait été confiée (cf. tome 5), notre "héros" est contraint de prendre du recul et de se planquer quelques temps. Problème : le voilà avec une fillette sur les bras, dont il ne sait que faire. Cette gamine est un véritable poids pour son travail et l'expose de plus dangereusement. Il ne peut toutefois se résoudre à l'abandonner. Aussi, quand il échappe une nuit à une tentative d'assassinat au sein de sa cachette, LE TUEUR comprend qu'il lui faut prendre la tangente avec la petite, le temps de déterminer qui a voulu les éliminer. Et s'il s'agissait de sa propre hiérarchie ? LE TUEUR devient plus paranoïaque que jamais et ne fait plus confiance à personne ...
Excellent tome qui boucle efficacement le second cycle de cette série, entamé au tome 4. Un album où notre "héros" est plus aux abois que jamais et qui va devoir choisir entre se débarrasser d'une enfant pour assurer sa propre sécurité ou continuer à la protéger mais rester de fait exposé. Un dilemme inhabituel pour LE TUEUR qui fait tout le sel de ce sixième tome, comme d'habitude joliment dessiné (bien que ce style graphique puisse paraître très atypique) et riche en réflexions cyniques dont je ne peux m'empêcher de penser que beaucoup soient pertinentes.
Les albums se suivent et se ressemblent pour IDEFIX : nous avons de nouveau droit à trois courtes histoires, au scénario peu complexe, très enfantin (y compris dans l'humour), mais l'ensemble reste plaisant à lire (notamment grâce au dessin fidèle en style à celui de la série-mère). Comme d'habitude, l'album mêle personnages propres à ce spin-off avec protagonistes issus de la série-mère, à présent bien implantés au sein de cette série (ce filou de Lentix et cet ectoplasme de Pleindastus ("La serpe d'or"), l'insupportable Homéopatix ("Les lauriers de César"), le druide Amnésix ("Le combat des chefs"), sans oublier quelques caméos réalisés par Ordralfabétix).
A noter toutefois l'absence inhabituelle du despotique Anglaigus ("Le Domaine des Dieux"), remplacé cette fois-ci par cet incroyable baratineur d'Epidemaïs ("Astérix gladiateur", "L'Odyssée d'Astérix"), l'un de mes personnages secondaires préférés d'ASTERIX.
Excellente série d’aventure à l’ancienne, avec un héros barbouze à la gouaille légendaire.
On voyage, il y a de l’action, c’est haut en couleur, franchement très belle lecture.
Et, contrairement à ce qui est dit dans un avis précédent, le trait de Marniquet ne s’est pas du tout amélioré : ce n’est pas lui qui dessine, mais Chapelle (qui a un très beau trait pour ce genre de récit).
Ravi d’avoir participé via Ulule à l’intégrale.
Un superbe ouvrage de grande qualité, une véritable pièce de collection qui fait son effet.
Après, bien que je ne sois pas la cible de ce type d'histoire fantastico-poético-écologique, le travail est bien réalisé et agréable à lire.
Derrière un titre et une couverture complètement ratés se cache en fait l'un des meilleurs B&M depuis la reprise de la série. C'est simple, je me suis régalé de la première à la dernière page ! Le dessin est excellent et le scénario mêle efficacement enquête policière avec un soupçon de technologie futuriste (la Taupe) et un brin de légendes et phénomènes paranormaux (la légende du Roi Arthur), dans la droite ligne des meilleurs épisodes de BLAKE ET MORTIMER.
Certes, il y a toujours quelques petits défauts si on veut pinailler (comme l'identité du Grand Druide, très vite devinée), mais franchement ce n'est rien en comparaison du plaisir que j'ai eu à lire cet album.
Une série vraiment exceptionnelle sur énormément de points :
- le scénario global des 6 albums est redoutable, c’est un plaisir de faire des retours en arrière pour vérifier certains points nouvellement découverts. Lecture très addictive !
- les dessins sont au diapason, incroyablement bien adaptés et agréables. Le découpage est d’une précision chirurgicale
Des séries comme ça, j’en redemande !
je recherche la BD Pythagore et Cie .L’intégrale ou les 3 tomes de la séries. c'est un souvenir d'enfance que je souhaite relire si je les trouve.
Cet album est un double hommage de l’auteur, rappelé dans une élégante préface, à sa mère, décédée aux commandes de son avion, et à Kara Hultgreen, première femme pilote de chasse. Mais l’objet principal de ce récit est bien sûr le F-14 « Tomcat », emblème de la guerre froide.
J’avoue avoir été assez déstabilisé par l’incipit de cette aventure, je ne suis pas en effet fan des albums se conjuguant à la première personne lorsqu’il s’agit d’objet ou de machine (à l’instar de « la bombe » d’Alcante, Bollée et Rodier). J’ai appris beaucoup à la lecture de ce one-shot, qui est en fait plus une bande dessinée documentaire qu’un récit d’aventure : ce qui a inspiré « Top Gun », mais surtout le destin extraordinaire de Kara Hultgreen. Comme certains je pense, j’ai fait des recherches sur internet pour en savoir plus sur cette pilote de chasse que je ne connaissais pas du tout.
Mais ce qui fait la force de cet album réside dans le dessin de Romain Hugault qui s’est surpassé ici. Une véritable claque visuelle ! Les planches présentées viennent, il faut l’avouer, combler un scénario assez classique, même si le découpage choisi est assez surprenant (une partie sur le Tomcat et l’autre sur Kara Hultgreen). Je crois n’avoir raté aucun album de ce dessinateur depuis ses débuts mais je suis sûr de le relire plusieurs fois rien que pour la beauté des planches. Il faut dire que j’ai acheté la version grand format (déjà épuisée chez le distributeur) limitée à 3000 exemplaires et qui en met pleins la vue au lecteur. Une véritable réussite et Romain Hugault a fait le bon choix de s’associer avec une nouvelle scénariste pour se renouveler. En effet,le scénario du dernier album co-signé avec Yann (« Anything Goes » de la série Angel Wings), volait vraiment très bas ! Seul le dessin avait sauvé l’album, à mon avis.
Je recommande vivement la lecture de récit, qui s’achève de manière émouvante.
Un début qui tire en longueur et une fin vraiment explosive, remarquablement réussie. Un peu d'irrégularité dans ce 4ème volume côté scénario. Les dessins et couleurs sont remarquables.
On ne doit pas s’ennuyer au Label 619 ! C’est étonnant de voir que d’un côté, ils sortent de gros albums d’une qualité exceptionnelle (« Carbone et Silicium », « Hoka Hey ! » ou « Frontier » pour ne citer qu’eux), mais que d’un autre côté, cette bande de geeks semble avoir carte blanche pour se faire aussi plaisir avec des titres complètement décalés, nourris de séries B, de sous-cultures et d’animes underground.
« Jaune » appartient clairement à la 2ème catégorie. Un manga-hommage aux films d’horreur et aux tueurs masqués de notre adolescence, façon Massacre à la tronçonneuse. RUN et Rours – qu’on imagine incollables sur le sujet – ont donc concocté leur propre « slasher », qui fleure bon les soirées vidéo-club. Evidemment, même truffé de références en tous genres, le scenario est plutôt bas du front. Il s’enkyste inévitablement dans tous les clichés qu’il exploite pour servir sa démarche.
Néanmoins, la mise en scène reste percutante et inventive. Ça va vite, il y a de l’envie, c’est maitrisé. J’ai trouvé ça franchement sympa à lire. En tout cas, ce 1er tome est prometteur pour la suite. Au final, la série pourrait s’avérer jouissive, à condition de garder un minimum d'ambition, de ne surtout pas s’auto-censurer et d’y aller à fond !
Si, comme moi, c’est cela que vous êtes venu chercher avec « Jaune », pas de souci, vous êtes au bon endroit et vous serez servis. En revanche, si vous cherchez un truc intelligent, romantique ou élégant, prenez vos jambes à votre cou et fuyez, pauvre fou ! le slasher en ciré jaune est déjà à vos trousses !
On est dans le vrai polar avec ce corps retrouvé dans la baie de San Francisco en plein milieu des années 60 et de sa révolution hippie.
Pour une fois, le point de vue sera féminin avec une inspectrice qui mène l'enquête alors qu'elle doit affronter ses collègues masculins peu enclin à lui laisser sa chance dans ce commissariat. Elle doit également affronter ses démons du passé après la mort de son père également policier.
Son adversaire semble être sorti tout droit d'un film à la Dracula. Il anime en effet une sorte de secte sataniste. On pense évidemment à l'affaire de Charles Manson qui avait secoué la côte Ouest à la fin des années 60 et au début des années 70 avec la mort dramatique de l'actrice Sharon Tate, épouse du réalisateur Roman Polanski.
J'ai bien aimé par contre le dessin de Lucas Varella qui fait dans la ligne claire mais avec une très belle patte qui fait dans l'efficacité et surtout la lisibilité.
J'avoue avoir bien aimé cette première partie malgré un scénario qui reste assez classique dans son ensemble. Ce qui compte, c'est la satisfaction après lecture. On ne sombrera pas dans la parano américaine. Quoique...
Pour moi, il y a érotisme et pornographie ; malheureusement pour "Julia" de Olson, on tire largement du coté pornographique, il n'y a rien a en tirer concernant le scénario, aucune mise en situation, une introduction très pauvre, pour enchainer avec une histoire sans intérêt, si ce n'est satisfaire la gente masculine et sa soif de jouissance. L'avis de Julia dans tout ça, rien à faire, c'est une muse, la femme-objet par excellence, aucun consentement de sa part, elle est l'incarnation du fantasme masculin et/ou du fantasme de son dessinateur. En parlant de dessin, Olson sait dessiner, ça serait mentir de dire le contraire, il a un trait sympathique, mais il est malheureusement peu nuancé dans les formes généreuses de ces personnages féminins, et scénaristiquement, il n'y a clairement aucune recherche.
Se veut disruptif et original … ça l’est … sympa à lire, mais certains dialogues veulent trop nous éduquer et nous prennent pour des pignoufs.
Alors que la polémique sur le Spirou de Dany fait rage et que Trump vient d'être réélu de l'autre côté de l'Atlantique...
Je me suis évadé dans une lecture plus intéressante, qui évoque le petit monde des Comics à New York, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’auteur italien Allessandro Tota y met en scène une jeune femme, à la personnalité touchante, qui a tout quitté pour tenter l’aventure de la Grosse Pomme...
La narration est très riche, complexe, à l’image de la composition générale du bouquin. Les dessins ne sont pas particulièrement beaux, mais dépeignent les différents personnages avec beaucoup de tendresse... Malgré leurs parts d’ombre.
C’est profond, c’est fouillé et ça parlera à tout amateur de BD. On sent une grande culture de l’auteur à ce sujet et sur d’autres encore... Il fait ainsi la part des choses et nous offre une œuvre tout en nuances, pleine de profondeur.
Au final, malgré quelques lenteurs, qui m’ont parfois fait piquer du nez (cette histoire de super-héros chien est bien trop grotesque)... J’ai été agréablement surpris par cette BD, parfois drôle, parfois triste, quelques fois intense, mais surtout très intelligente.
...Je suis bien content de me détourner de la BD de papa.
Même si c’est un peu à contrecœur, je dois l’admettre, la seconde partie de ce diptyque est une déception. La fin du premier volet m’avait pourtant laissé dans de bonnes dispositions, mais celles-ci se sont quelque peu effilochées à la lecture.
Tout d’abord, on ne reviendra pas sur la qualité du dessin, et c’est assurément le point fort d’« American Parano ». L’atmosphère du San Francisco des sixties est toujours aussi plaisante, et on continue à prendre plaisir à admirer le trait moderne et stylisé de Lucas Varela, agrémenté d’une bichromie à dominante rouge terracotta et bleu horizon. Alors forcément, on se demande pourquoi ça n’a pas aussi bien fonctionné qu’avec « Le Labo », la précédente collaboration des auteurs, réjouissante comédie vintage sur la genèse des ordinateurs individuels.
Car en effet, l’ouvrage pêche davantage par son scénario. Celui-ci s’essouffle assez vite, à l’image de l’enquête de Kimberly Tyler qui piétine… L’intrigue a tendance à partir un peu dans tous les sens, avec moult détails qui, s’ils tentent probablement de restituer une certaine réalité de l’époque, ne paraissent a première vue ni vraiment indispensables ni significatifs. Au fil des pages, les personnages ont l’air de se comporter de manière automatique, y compris Kimberly qui apparaît de moins en moins concernée par son affaire et qui pourtant s’était montrée potentiellement attachante dans le premier épisode, du fait de sa personnalité bien campée. Alors certes, cette froideur peut être en partie due à la ligne claire, qui, si séduisante soit-elle, demeure un peu lisse.
On évitera d’enfoncer le clou avec ce dénouement qui sombre assez platement dans le grand-guignol, et cette révélation finale, un brin incongrue, sur le passé du père de la jeune enquêtrice, qui, on l’imagine, aurait dû nous arracher une larme. L’impression qui domine est que Bourhis semble avoir lâché en cours de route son axe narratif. Malgré un certain potentiel, il survole le sujet et retombe assez vite dans le clichetonneux et le superficiel. Mes attentes concernant ce deuxième chapitre était-elle trop forte pour ma part ? Par tous les diables, c’est loin d’être impossible !
Inattendue et décalée, l'idée de base perd malheureusement de son souffle au fur et à mesure de la lecture. Dommage, car la première partie de l'album est vraiment très bonne !
Dans cet album, Lucile, fraîche interne en psychiatrie, lutte avec son sentiment d’imposture et ses angoisses, offrant une immersion dans le monde médical et ses défis psychologiques.
Cependant, le traitement du syndrome de l'imposteur est trop superficiel, malgré des passages documentés et des métaphores graphiques intéressantes.
Si le sujet vous intéresse, retrouvez l'article complet ici :
https://www.alphabulle.fr/le-syndrome-de-limposteur/
Je l'ai lu à ma fille de cinq ans et elle a adoré ! C'est tendre, poétique, romanesque, avec un brin de mystère juste ce qu'il faut pour titiller la curiosité des enfants et les personnages sont tous très attachants. Graphiquement, le trait est doux et les couleurs sont à l'avenant.
L'ouvrage idéal pour initier les enfants à la BD !
"Par la poussière de diamant !"
Après un premier tome centré sur Ikki et un second axé sur Shun, c'est cette fois-ci Hyoga qui est le véritable héros de cet opus, en tous points réussi. Le dessin et la colorisation sont toujours aussi bluffants et le scénario est épique à souhait, venant s'insérer cette fois-ci entre la fin du cycle Poséidon et le début du cycle Hadès.
Le scénario est parfaitement dans l'esprit de la série, entre des combats héroïques et des révélations bouleversantes. L'intrigue en elle-même est aussi passionnante qu'originale; les nouvelles informations données sur le passé de Hyoga et les pouvoirs de son armure du Cygne donnent encore plus d'épaisseur à ce Chevalier de Bronze déjà hyper charismatique; les nouveaux méchants sont aussi classes visuellement qu'ils sont vils et cruels et les décors servant de cadre à cette aventure sont tout bonnement grandioses.
En outre, les Chevaliers d'Or sont des personnages tellement charismatiques que leur présence dans une aventure des CHEVALIERS DU ZODIAQUE est toujours un grand moment; et c'est pourquoi il est particulièrement plaisant de retrouver ici Milo et Camus, respectivement Chevalier d'Or du Scorpion et Chevalier d'Or du Verseau, deux des plus emblématiques Chevaliers d'Or d'Athéna (j'avoue avoir toujours eu un gros faible pour le Chevalier du Scorpion !).
Fin de cette mini-série avec un troisième tome aussi amusant et bien réalisé que les deux premiers. Dessin naïf rigolo, humour décalé, gags originaux ... et en bonus une petite séquence émotion sur la fin. C'est sans prétention mais j'ai adoré.
Mais quel gâchis ! Pourtant, le début était prometteur : SPIROU prisonnier d'une illusion qui l'enfermait dans ses aventures passées, Fantasio et Seccotine à la rescousse, retour du personnage de Cyanure qui faisait un méchant crédible ... ça partait bien. Et puis ... le dernier tiers de l'album est un vrai naufrage, avec en point d'orgue cette scène de carnage au château de Champignac qui est aussi horrible que ridicule (les scénaristes ont confondu Cyanure avec un adversaire de Goldorak ?).
Reste le dessin élégant de Schwartz, dont le côté vintage souligne néanmoins le fait que SPIROU est une série qui n'est peut-être pas adaptée au XXIème siècle (combien d'albums vraiment réussis depuis le retrait de Tome & Janry ?).
Encore un nouvel épisode de DAD vraiment excellent. L'originalité de cet épisode est de raconter l'enfance voire la petite enfance des filles et donc les premières années de DAD en tant que père. Le concept est parfaitement géré et il est très amusant de retrouver Panda, Ondine et Roxane à des âges différents, avec des préoccupations autres que celles que l'on a l'habitude de voir dans les autres albums.
Comme d'habitude, le trait est rondouillard et agréable, les couleurs sucrées et le ton alterne entre humour, tendresse et légèreté. Que du bonheur !
Les losers ont également le droit de vivre même s'ils peuvent se transformer par accident en monstre tentaculaire, objet de tous les fantasmes. Voici une fable mi-érotique sur une ode au plaisir voulue hilarante par l'auteur. Oui, on est bien dans la satire sociale.
Visiblement, Benoît Feroumont aime bien le thème de la transformation qu'il avait déjà abordé dans « Gisèle et Béatrice ». Cependant, force est de constater qu'il va ici beaucoup plus loin dans le concept.
Je n'ai pas trouvé ce récit un peu mou comme l'indique bien le titre mais bien au contraire. Il s'agit d'explorer la sexualité sous toute ses facettes en sortant des sentiers battus. Certes, ce poulpe de l'amour peut se montrer assez adorable mais il devient vite un phénomène et surtout indispensable pour les femmes en quête de désirs sexuels.
J'ai bien aimé ce traitement très original sur le mode de la fable afin de faire passer le message. C'est quand même assez osé mais pas du tout maladroit. L'humour est bien présent pour nous faire accepter un postulat de base assez dégoulinant. Le dessin est toujours aussi sucré avec des couleurs qui font dans la douceur et la sensualité.
Au final, une lecture assez sympathique avec un aspect érotique assez soft et une réflexion bien présente. Bref, j'ai adoré ce titre particulièrement inventif.
Après l'épidémie de COVID, une BD imagine une épidémie où les gens dormiraient 20 heures par jour avant de retomber dans une léthargie assez profonde. Le virus se nomme Morphéus du nom de cette BD. Oui, on tombe véritablement dans les bras de Morphée !
La question est de savoir comment pourrais fonctionner le monde avec de tel obstacle ? Oui, tout ceux qui pensent qu'il faut « travailler plus pour gagner plus », comment faire tourner notre planète s'il n'y a plus personne pour assurer la main d’œuvre qui les enrichit accessoirement ? C'est quand même un vrai problème !
Je n'ai pas trop aimé ce graphisme au trait assez fade sans parler des couleurs. Je n'ai pas trouvé un attrait particulier pour le dessin qui semble être pourtant exécuté honnêtement.
Par ailleurs, le rythme de ce récit m'a paru assez lent et sans véritable profondeur pouvant entraîner un quelconque intérêt. Bref, je n'ai pas été séduit plus que cela. Cela reste assez classique dans l'approche malgré ce soi-disant côté futuriste. Je suis à contre-courant de la moyenne des avis sur cette série mais j'assume pleinement.
En conclusion, un album de science-fiction qui ne m'a pas particulièrement marqué avec une intrigue qu'on oubliera assez vite.
Cette série de Bruno est une tuerie. Si vous aimez Bruno, vous ne serez pas déçu. Si vous aimez cette série et que vous découvrez Bruno, vous aimerez toute l’œuvre de Bruno, un des génies de la BD actuelle.