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Les Sam Spade, Mike Hammer et autres Nestor Burma ont tous un problème avec l'alcool. ( à en passer des nuits d'orgie)
"J'ai essayé de boire, vous savez." Explique l'un des outremangeurs dans la société anonyme sur l'addiction qui figure, génialement, dans l'album: " C'est pas très glorieux mais c'est plus propre, plus littéraire. Les gens qui boivent peuvent se raconter des histoires....Pas nous. "
Le commissaire Maigret, Phillip Marlowe picolent aussi et même Sherlock se pique à l'acide. Le commissaire Séléna, lui, mange jusqu'en crever...et c'est moins glorieux dans une œuvre.
Benacquista, auteur de polar, construit un scénario expressément pour une BD et il connait bougrement le langage du 9ème art. Sur une addiction qui se cache pour manger mais s'exhibe par le corps, Tonino construit plus un conte sur la rédemption plutôt qu'un roman noir. Tonino utilise les hors champs, ne raconte pas ceux qui n'a besoin de l'être pour son propos et privilégie les cases et mêmes les planches silencieuses. Il va à l'essentiel des émotions et oblitère le caractère maudit et sacré du personnage du détective génial qui savent par déduction ou instincts. On sent que Séléna est un grand détective et pourtant ce n'est pas ça qui importe. Seul la quête rédemptrice compte pour le scénariste et c'est pour cela que l'œuvre est à la fois classique et lente dans l'action comme nerveuse et épidermique dans les émotions.
Avec un telle pépite au scénario, Ferrandez n'a qu'à dérouler son savoir faire. Et il est bon comme à son habitude pour s'effacer devant l'histoire tout en offrant une partition classique qui sert comme il faut le propos. C'est le Ferrandez des carnets d'orient ici et non celle du commissaire Raffini. Et si je devais avoir un désidérata sur cet album génial, j'aurais peut être préféré le noir et blanc polar de "Raffini" ou de "l'heure du loup"...
J'ai plutôt bien aimé l'outremangeur car il mêle une aventure personnelle liée à la perte de poids d'une énigme policière plus classique avec un meurtrier. Tout cela va se croiser pour un scénario qui tient la route malgré une idée de départ un peu hasardeuse.
C'est vrai qu'il y a une véritable insistance sur le fait qu'on se moque des personnes obèses. Je crois que cela serait le cas entre des enfants mais les adultes me semblent beaucoup plus mesurés dans la vraie vie. Je sais que je peux me tromper car on est jamais à l'abri d'une langue de vipère. Mais bon, cette lecture avait un côté un peu larmoyant sur le pauvre obèse commissaire de police en proie à toutes les moqueries de l'entourage.
Pour autant, j'apprécie les gens qui se mettent en cause, qui n'acceptent pas de laisser tomber et qui se battent pour s'en sortir. Ici, tous les moyens sont bons pour échapper à un traumatisme plus profond que l'obésité qui n'est souvent que la résultante d'un problème larvé. C'est tout l'intérêt de ce parcours psychologique.
Pour la petite histoire personnelle, avec l'âge, on prend du poids et c'est malheureusement bien connu. J'ai décidé de maigrir à titre personnel de 10 kilos en deux mois pour retrouver une IMC correcte. J'ai déjà perdu 6 kilos. Mais comparé à l'outremangeur qui passe de 160 kilos à 80 kilos environ à vue de nez, il n'y a pas photo! En tout cas, cette lecture est certainement venue au bon moment (pour moi). Cependant, ne croyez pas que je pèse plus de 100 kg!!!
C’est très bon, ce tome !!!
Chaque personnage principal (et même secondaire mais plus diffus) a son caractère bien construit et une évolution logique.
L’intrigue est claire et se suit avec plaisir, cheminant tranquillement mais avec précision dans la narration, par petits détails essentiels pour nous montrer l’évolution.
Le dessin cadre bien avec l’histoire et m’a plutôt plu – même si d’habitude j’aime bien les traits plus fins…
Un bon moment.
Une atmosphère pesante (sic), inquiétante et originale flotte autour de cet album. L'outremangeur (j'adore ce titre) est un personnage attachant bien que pas particulièrement sympathique a priori. Il se dévoile trop vite à mon goût car il aurait incontestablement l'épaisseur (sic) pour être un personnage récurrent de série ...
Une agréable BD qui a pour thème principal : la rédemption et l'obésité/boulimie. Le personnage du commissaire est intéressant, possède un certain caractère, à la fois dure et sensible, j'aurai aimé le découvrir dans d'autres aventures....
Le dessin de Ferrandez que je connaissais grâce à la série "Commissaire Raffini" contribue pas mal à la réussite de ce récit, grâce notamment à ces effets de lumière, ambiances nocturnes et décors urbains...
Le final est par contre un peu brusque et trop vite expédié à mon goût, il me laisse sur ma faim.... A découvrir.
Pour qui ne connait pas l'univers de Tonino Benaquista; l'outremangeur est un bon début. Ce n'est pas sa meilleure oeuvre mais la bd vaut le détour. J'ai préféré de loin "La boîte noire" mais comme je suis vendue 100% à cet auteur, tout ce qu'il fait me paraît bon. L'outremangeur se lit d'un seul trait comme on lirait une nouvelle en attendant le punch final. Cette histoire a été portée au grand écran en 2003 avec Eric Cantona dans le rôle du commissaire Séléna. À ne pas manquer pour découvrir l'univers Benaquista...