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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Arkadi Le 05/01/2025 à 12:12:09

    Griffo qui s'en va est remplacé par Taymans qui arrive. Sauf que Taymans qui connait à n'en pas douter son job (il suffit de lire Caroline Baldwin pour se le prouver) n'a pas le trait hergéen ni la plume qui a construit, dans les opus précédents, l'ambiance folle. Clairement, Taymans a du talent et le montre mais il est en totale antinomie avec le style de Griffo. Et ça, ça décote l'album.

    Par contre question scénario, Di Giorgio demeure vif, incisif et sans temps mort mais cette fois-ci sans Deus ex machina qui, auparavant, partait en cacahuètes question pragmatisme. Certes, on sait qui sont les (vrai) méchants et les (faux) gentils. Munro, comme toujours, rate tout ce qu'il fait mais reste le chef d'orchestre de toute l'aventure. Certes, c'est assez conventionnel question narration mais choisir l'aviation postale en Amérique du sud est source de richesse scénaristique.

    Dommage quand même aussi qu'on aille si vite sur la grande Adrienne Bolland, 1ere aviatrice à avoir franchi les cordillères des Andes et qui n'apparait qu'en hors champ dans cette histoire bien plaisante à la lecture et qui sera la dernière de la série (malgré le préambule final explicatif de l'album)

    Arkadi Le 03/01/2025 à 21:00:23

    Bon... Di Giorgio continue dans ses hasards heureux et ses incongruités. Mais il y a du bon tout de même:

    Les méchants d'abord. Tous sont au sommet de la caricature sauf que c'est le but ici. Et les caricatures sont assez délicieuses. Les gentils ensuite. Munro a toujours aucune chance et se fait pécho presque tout le temps (sauf une fois, enfin!), Miss Crawft est le vrai personnage fort de l'album (et ça c'est bien qu'une figure féminine soit autre chose qu'un love interest!), il y aussi un jeune chinois (qu'on sait pas d'où il vient ni ou il va) avec une personnalité inexistante et un capitaine Hadock rouquin et écossais qui est assez savoureux!

    Après? l'histoire vrombit, trépigne et court de partout avec de bons gros deus ex machina qui permet justement ce rythme. Mais bon....Faut avouer que les Deus sont quand même pas piquer des vers (Faut voir la scène de l'évasion. Tout ce qu'il ne faut pas faire si l'on veut construire une narration pragmatique et sensée).

    C'est amusant certes mais il n'y a rien de neuf au soleil. Mais avec la croisière jaune qui passe et ça, j'ai aimé.

    Demeure le dessin. Griffo nous avait fait voyager dans un New York enneigé et magnifique, Une venise superbe et faite de mystère et voila qu'il réussit avec dextérité l'ambiance du soleil levant.

    Et puis il y a ce petit trait très sympa de plume qui s'amuse dans la caricature Hergéenne. Ce petit trait qui rappelle que tout ceci n'est qu'un pochade sans surprise mais qui fait le taf pour une lecture sans prétention et agréable.

    Arkadi Le 21/12/2024 à 11:04:40

    Que vous arrive -il Mr Di Giorgio ? Incapable de construire une narration correctement? Pour quels raisons les volés reçoivent un papier qui annonce la date du vol? Ok, j'ai bien compris qu'il y a un espion chez les méchants mais pourquoi et pour qui fait-il cela? Que devient le voleur qui chute du toit ? Pas d'identité, d'empreinte, ou de témoignage ? Ah, et comme c'est des italiens, les voleurs, le nœud du problème est à venise ? Pourquoi pas Milan ou Palerme ? Et puis, les méchants, ils vivent carrément tous autour de la table avec leurs masques et leurs capes, tout le temps? D'ailleurs, ils auraient pu trouver un lieu plus secret pour accéder à leurs caves secrètes.....parce que au milieu d'une église ça fait pas très anonyme...Et cette Miss Caudillo, comment connait elle Munro? Comment sait elle tant de secrets? C'est qui d'ailleurs Miss Caudillo? Et une ménagerie d'animaux, c'est juste de l'autre côté du mur d'un casino d'argent? Alors ça sert à quoi d'essayer de tuer Munro par un hippopotame, vu qu'il suffit qu'il crie pour que toute le monde accoure (D'ailleurs ça crie pas un animal en cage? Il doit y avoir un vacarme de fou dans ce casino! ....Bref y a tellement de questions narratives dans l'album que ça en devient rigolo. Une sorte de jeu de 7 familles. Ne payez pas votre shot à chaque fois, vous seriez bourré à la planche 15...

    Du côté dessin Griffo fait du Tardi et du Hergé tout cumulé et c'est franchement chouette, surtout qu'il sait aussi dessiner une superbe venise. Il y a là encore une ambiance folle et une belle immersion visuelle.

    Et puis, enfin, il y a ce Munro qui se fait attraper par les méchants à chaque fois et s'en sort avec une chance à décorner les cocus! C'est drôle car, à force, il en devient la princesse à sauver des arc narratifs standard (et inintéressant). Et puis il se fait systématiquement pécho ! Et puis il trouve et découvre avec tellement de chance et de hasard! Et tout ça au premier degré, en plus.

    Ne cherchez pas du grand détective ici mais plutôt une petite aventure sans temps morts, charpentée pour le ludique et le dépaysement dans les années 30. Il faut ouvrir les yeux pour admirer le travail de Griffo et fermer l'esprit critique pour oublier la foultitude d'invraisemblance scénaristique....

    Arkadi Le 15/12/2024 à 11:42:49

    Voila une BD qui fleure bon les années 80 avec toutes les qualités d'une bonne BD des années 80 et les défauts des BD des années 80.

    Di Giorgio emprunte dans les BD des années 80 de partout pour construire son univers New Yorkais 1930. D'abord chez Tardi et son superbe Paris des années1900 avec son surnaturel bien gore. mais sans le grand guignol des poursuites. Ici, c'est Griffo qui nous gratifie de superbes décors sous la neige qui offre une ambiance assez superbe. Di Giorgio ensuite emprunte allégrement chez Chandler et tous les autres du roman noir.(dans lequel beaucoup d'auteurs de BD de ces années là ont puisé) .mais dans cet opus, il y a aussi de l'action, du marrant et du violent. En tout cas, c'est rythmé, sans temps mort, autant violent que fendard.

    Alors, oui, il y a quelques petits désagréments: un serviteur asiatique à la limite de la caricature raciste (mais compréhensible puisque Di Giorgio s'attèle à singer les romans noirs de l'époque ) et une chance de cocu du côté du héros principal qui dénoue l'enquête sans ce que ne soit vraiment de son fait.

    A part ça, la lecture est un très agréable moment sans prétention. Les illustrations, elles, sont d'une ambiance folle d'un New York 1930 magnifique de tout de blanc vêtu et avec des silhouettes de voiture superbes..

    voltaire Le 06/04/2008 à 16:14:18

    C'est en Chine, en plein conflit avec le Japon et en pleine décomposition à cause des seigneurs de la guerre que se poursuit le récit entamé dans l'album précédent.

    La série, toujours sous influence Tardi(esque), glisse davantage vers l'aventure et ce de manière très plaisante. On y retrouve par bribes les parfums du "Lotus Bleu" et c'est fort plaisant.

    A quand une édition intégrale, ou mieux encore une continuation ?

    voltaire Le 06/04/2008 à 16:10:18

    Plusieurs vols très audacieux ont eu lieu dans des musées de Londres, Stuttgart, Paris et dernièrement au Metropolitan Museum de New York. A chaque fois des pièces inestimables ont disparu. Cette fois, c'est le comte Olsen qui est menacé. Il semblerait qu'on en veuille à la tiare des Sroglowf.

    L'enquête, plus classique cette fois, vaudra à Munro de faire un tour à Venise. De rebondissements en rebondissements, l'aventure ne trouvera son épilogue que dans l'album suivant.

    voltaire Le 06/04/2008 à 16:03:19

    Un homme frappe à la porte d'une somptueuse demeure et s'effondre aussitôt la porte ouverte. Son corps est recouvert de pustules vertes, détail assez rare même pour le New York de 1936. L'enquête peut donc commencer.

    Au départ on pense être dans un genre assez proche du "Privé d'Hollywood" ou de "Lou Cale". En fait, ni l'un, ni l'autre.
    Nous sommes dans une variante américaine des 30s d'Adèle Blanc Sec. Griffo pastiche à merveille le style de Tardi et l'histoire nous vaut quelques savants fous et autres monstres.