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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Olivier Soms Le 13/06/2024 à 20:22:14

    Je me souviens de ma surprise à la parution de l’album, en 1997, seulement deux ans après le précédent, « Le cocon du désert », qui se fit par contre attendre durant pas moins de dix ans !

    C’est dire si du coup j’espérais un enchaînement d’un ou deux albums supplémentaires. Mais je dus bien me résoudre au fait que « La goule et le biologiste » demeurera l’ultime Martin Milan, et que nous devrons éternellement nous contenter des treize albums pour cette série pas très connue mais tellement intense dans le cœur et les souvenirs des lecteurs des années 1970 aux années 1980.

    Curieusement, nous avons affaire ici à une histoire statique et urbaine, en région parisienne, alors qu’on avait l’habitude de retrouver le personnage dans des aventures périlleuses aux quatre coins du monde. Martin Milan a momentanément délaissé son avion-taxi pour se mettre au service d’un de ses amis fabriquant des petits avions de plaisance. Martin se mue donc en pilote d’essai, rend visite à sa mère (pourquoi faire apparaître ce personnage dans le tout dernier épisode de la série ?), et se mêle à sa demande à une embrouille autour d’un biologiste riche et renommé, mais malade, dont la famille tente de faire main basse sur la fortune et les brevets lucratifs.

    Une histoire somme toute très classique et qui ne nous donne que peu de surprises, si ce n’est la singularité des rapports entre Martin et sa mère. Il y a aussi ce qui fait tout le sel de l’album : le jeu de séduction de la nièce du biologiste envers Martin, rendant celui-ci confus et intimidé. On assiste plus que jamais aux rapports assez fuyants que Martin entretient avec les femmes, thème déjà effleuré dans certains épisodes précédents. Martin nous quitte sur un monologue existentiel très amer, comme s’il n’arrivait pas à trouver la paix en lui. Ce point final à ce qui a toujours été ma série préférée me laisse d’autant plus sur ma faim.

    Reste les dessins toujours aussi élégants et fouillés de Christian Godard, dans la veine semi-réaliste qu’il avait pris pour les derniers épisodes de Martin Milan. Godard ne dessinera d’ailleurs plus qu’un seul album après celui-ci, le dernier de sa série « La jungle en folie ».

    Olivier Soms Le 13/06/2024 à 20:21:05

    En 1995 Martin Milan nous revient après dix ans d’absence et l’impeccable « L’ange et le surdoué ». Les déboires éditoriaux que Christian Godard traversa à cette époque explique ce long délai. Clin d’œil de l’auteur, la conversation téléphonique ouvrant le récit fait référence à ces dix années de silence radio…

    Cette histoire se situe dans le désert australien où Martin Milan est le pilote attitré d’un médecin de campagne qu’il véhicule par avion dans les villages reculés afin de dispenser des soins à la population. Dans la base aérienne de cambrousse, une étrange jeune femme débarque et sollicite ses services pour une mission loufoque servant assurément de prétexte à un but secret. Sentant l’embrouille, Martin refuse catégoriquement. Puis apparaît un homme maladroit et dépressif qui s’avére être un ancien camarade de classe d’enfance de Martin, mais aussi le mari jaloux et à-priori cocu de la jeune femme qu’il s’échine à épier à son insu, d’autant que celle-ci est flanquée d’un homme protecteur. Et voici comment Martin se laisse finalement emmener dans cette aventure qui mêle service secret français et enfant unique d’homme de pouvoir, atteint d’une maladie mortelle.

    Bien que nous suivions cette longue filature en pleine contrée rocailleuse et désertique, il s’agit davantage d’un album psychologique. Le vaudeville se jouant sous les yeux de Martin Milan au travers du mari éconduit et de la femme mystérieuse lui permet de distiller ses sarcasmes sur les rapports entre les hommes et les femmes et l’illusion du couple. Tout cela avec un zeste de misogynie qu’on pardonne facilement tant Christian Godard fait sentir que son personnage ne s’est jamais remis d’une blessure sentimentale passée.

    Au niveau des dessins l’album est plutôt inégal. Le regard plonge dans des planches qui nous immergent dans le bush australien, mais certaines autres manquent parfois de décors. Les couleurs ne suivent pas toujours la même gamme notamment au niveau de la coloration de peaux. En conclusion, si « Le cocon du désert » ne compte pas dans mes Martin Milan préférés, il apporte toutefois un éclairage sur la psychologie du personnage et sur certaines raisons de son caractère revêche.

    Olivier Soms Le 04/05/2024 à 22:11:52

    Au fin fond de la Dordogne, région du sud-ouest de la France, Martin Milan teste des engins U.L.M. (sorte de mini-planeurs motorisés et ultralégers) en attendant que le « Vieux Pélican », son avion-taxi, ait fait l’objet d’une révision mécanique chez un réparateur à quelques kilomètres de là.

    Un jour sur un sentier de promenade Martin rencontre un enfant solitaire qui semblait l’attendre discrètement. Cet enfant de neuf ans, exceptionnellement surdoué, vit caché dans le village adjacent au petit terrain de vol. Il est en effet pourchassé par les services secrets de diverses puissances mondiales pour sa capacité à mettre au point une arme chimique redoutable. Martin aura la volonté un peu vaine de le soustraire à ces menaces. Dans les mêmes temps Martin découvre que le chien qu’il a adopté et qui le suit partout est son ange gardien. Cette histoire profonde, triste, comme bien souvent dans la série, ne connaîtra pas de dénouement heureux. C’est bien cela la quintessence de Martin Milan qu’on apprécie pour son lyrisme et son rapport subtil au réel.

    La transition d’un dessin humoristique vers un style semi-réaliste que Christian Godard avait entamé dans l’album précédent (« Une ombre est passée ») est ici pleinement aboutie. Autant dire que le trait de Godard est à son apogée et semble correspondre à une face plus tourmentée et amère du personnage de Martin Milan (même si le trait humoristique de la grande époque de la série avait beaucoup de charme). Les décors sont plus séduisants que jamais. Il y a par exemple une superbe séquence où l’enfant surdoué et Martin, pilotant son avion, développent une conversation en plein vol. Sur deux pages l’avion traverse les paysages de la Dordogne. Godard nous régale d’images à ciel ouvert où les vieilles maisons bucoliques de la région partagent la perspective avec le petit avion suspendu dans les airs.

    Encore une histoire poignante et un des meilleurs Martin Milan, même si je ne le compte pas dans mon top 3, mais pas loin derrière. Je considère cet album comme le dernier chef-d’œuvre de Christian Godard en tant qu’auteur complet (le scénariste réalisera encore de belles prouesses avec sa série « Le vagabond des Limbes »).

    Krompir Le 25/06/2019 à 04:50:32

    Le scénario est resté au vestiaire : Une histoire de fantôme mille fois rabâchée. Photographier une projection holographique avec un flash ? Hmmm...
    Ah oui, les dessins sont toujours aussi précis, ce qui permet d'apprécier le minois et les rondeurs de la nièce du biologiste. Et si c'était elle, la goule croqueuse d'homme ?

    nonodu18 Le 11/06/2015 à 23:50:26

    Godard est un grand poète et il le prouve une fois encore avec cette version revisitée de Dracula- en effet, ici Martin Milan fais la connaissance d'un vieil homme à la laideur extrême et aux dents longues que redoute les habitants du village , mais aussi sa propre fille qui griffonne tout ses portraits car elle est d'une beauté saisissante et refuse de faire de peine à son père ! Le résultat est drôle et, bien souvent émouvant.

    sylvain- Le 03/01/2013 à 15:16:58

    Une BD écologiste dans l'air du temps de l'époque de sa sortie au début des années 70... Mais il ne faut pas s'y tromper... avec la poésie, l'humour caractéristiques de l'oeuvre de Godard, on ne s'ennuie jamais et l'histoire n'a pas pris une ride.. elle est même d'une étonnante universalité. C'est tout le talent de Godard qui derrière ses grimaces, ces jeux de mots désopilants, conserve l'âme d'un créateur d'une très grande sensibilité, subtil et au trait impeccable.

    sylvain- Le 03/01/2013 à 15:10:40

    Un très bon opus de Martin MILAN, dans lequel Godard revient à l'un de ses thèmes favoris: le sens de la laideur (physique et morale): qui est LAID qui est BEAU ? dans un domaine où les apparences sont toujours de grossiers mensonges; thème "récurrent" chez Godard mais toujours traité de façon jubilatoire. On ne s'ennuie jamais: umour, tendresse sont au rendez-vous dans cette BD très réussie.

    voltaire Le 06/11/2008 à 17:36:59

    Une gentille petite histoire dans le style qu'affectionne Christian Godard.

    Célestin Krédul est prospecteur en Amazonie. Alors qu'il a trouvé une mine d'émeraudes, il disparaît brusquement. Son jeune fils décide d'en savoir plus. Du journaliste reporter à Martin Milan lui-même tout le monde sera impliqué dans cette quête.
    L'occasion pour Godard de nous trousser quelques portraits hauts en couleurs, avec une jolie morale de surcroît. De la belle ouvrage !

    voltaire Le 06/11/2008 à 17:31:53

    On voit bien que Godard a voulu écrire un jloi "conte philosophique" sur la vie et la mort.
    Il a réuni ainsi tous les ingrédients pour réussir son coup : personnages pittoresques, mots d'auteurs, etc.
    Le problème c'est qu'il a oublié de mettre la sauce et donc du coup cela ne prend pas, ou bien trop peu. On aimerait appalaudir des deux mains, mais c'est bien trop grippé pour qu'on puisse réellement le faire.

    voltaire Le 20/04/2008 à 18:16:10

    Cinq histoires courtes dans lesquelles le fantastique n'est qu'un prétexte pour mieux nous offrir de belles pages de poésie.
    A ce titre la première nouvelle qui donne d'ailleurs de matière très classique son titre à l'album est un pur chef d'oeuvre de poésie et de tendresse.
    Les autres nouvelles ne sont pas à cette hauteur mais ça c'était mission impossible.

    badlorenzo Le 02/05/2004 à 10:33:38

    L'ensemble de la série montre un sens humanitaire et écologique hors du commun dans la BD. Sans appuyer lourdement, avec beaucoup d'humour et même un certain sens du comique, le héros de Christian Godard risque littéralement sa peau tout en maintenant un faux air de cynique blasé. C'est le James Bond en version "homme libre" et sans gadgets. Toute la série est à savourer, mais le numéro cinq est, à mon avis, particulièrement cinglant.