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"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie."
Ainsi s'exprime Charles Denner dans le film "l'homme qui aimait les femmes" de François Truffaut.
Zanzim,dans cet album réinvente un peu l'univers de François Truffaut et c'est très réussi. Le pari pouvait paraitre osé; mais cette BD en est à la fois proche et très différente. C'est plus l'esprit de Charles Denner/Truffaut qui souffle ici qu'un vulgaire copié/collé.
J'ai pris un grand plaisir à la lecture de ce récit très tendre aux multiples références cinématographiques, y compris dans le dernier tiers
Le dessin est alerte, expressif et permet une grande dynamique. Par exemple les planches où petit homme rapetissit sont des modèles du genre., mais ce ne sont que des exemples, il y a tellement de belles planches.
Le scénario comme déjà dit est réellement bien construit, plein de rebondissements, de traits d'humour.
Un super moment de lecture.
Après son sublime « L’île aux femmes » (2015) en tant qu’auteur complet, Zanzim poursuit son exploration fantasmagorique de ce qui semble bien être un amour infini et inconditionnel pour les femmes. Comme ses précédents ouvrages, l’histoire qu’il nous offre est de l’ordre du conte. Mais c’est dans cet effet de style et de narration que l’auteur français excelle et nous touche à chaque fois, très subtilement.
Son personnage Stanislas Rétif est donc un homme de petite taille, complexé par son physique, et empâté d’une insurmontable timidité envers la gent féminine. Zanzim nous en fait ressentir sa solitude, sa frustration, et surtout l’intensité de son fétichisme pour les pieds des femmes. Ce n’est pas pour rien que Stanislas travaille dans un magasin de chaussures pour dames. Dans la ville, les femmes ont investi l’espace avec assurance, portées par la libération sexuelle de la fin des années 1960 -époque où Zanzim ancre son récit. Un jour Stanislas est atteint d’un sort maléfique et se retrouve réduit à la taille d’un pouce de main. Commence alors pour lui les péripéties de survie dont il ne trouvera son salut qu’au travers de son amour immodéré pour les femmes.
Truffé de références cinématographiques dont on se délecte, le roman graphique de Zanzim réussit un mélange improbable de légèreté et de profondeur dont il a le secret. De prime abord le lecteur novice pourrait être dérouté par l’apparente naïveté du trait, mais ce serait sans compter le lyrisme et la poésie que l’auteur distille dans chacun de ses ouvrages, son graphisme dégageant les émotions dans leur pur jus !
Malgré tout, le récit est moins foisonnant que dans « L’île aux femmes » et charrie moins de personnages, le découpage en chapitres se consacrant à mettre tour à tour en avant chaque protagoniste féminine de l’aventure de Stanislas Rétif. Il manque sans doute un épilogue à l’histoire qui nous aurait laissé imaginer ce qu’allait devenir Stanislas. Mais l’album reste du Zanzim, un auteur singulier qui sait nous entraîner dans des sortes de rêveries pleines de réflexions, et qu’on déguste comme un bon vin.
Un album enchanteur, qui mêle humour, tendresse, émotion avec un brin de sensualité. Le tout illustré par un dessin malicieux, délicat et minimaliste qui est tout à fait à mon goût. C'est typiquement le genre de BD que j'aime.