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Péché de jeunesse, ce 1er album a les défauts de ses qualités, et inversement.
C'est du pur FB de l'age d'or, paru dans le merveilleux journal de Tintin de la grande époque.
Ce n'est pas encore le souffle de la grande aventure, mais une présentation des personnages.
J'aurais aimé posséder cette édition, qui semble mieux coloriée que la réédition BD Must.
Les Gille et John (Lardier et Torrent) manifestent. Contre le prix du diesel à la pompe de Dinant ? Contre la hausse de la CSG belge ? Non, l’un pour l’autre une rancune tenace datant de la seconde guerre mondiale sur fond de bombardement foireux. Ah quand même ! L’un des deux casseurs sera-t-il interpellé ? Et l’autre comptabilisé par la police ? Mystère, mystère… Bloquez votre weekend pour cette sombre histoire de famille. Gille et John : solidarité !
Un roman-photo. Oui oui, comme celui que lit madame pour se détendre après la vaisselle et avant le ménage, le repassage, la lessive et les commissions. Un roman-photo-graphique sur l’abnégation, tout droit sorti du trait minutieux de Raymond Reding, qu’il faut lire et relire ne serait-ce que pour trouver quelqu’un de plus malheureux que soi. Ça fait toujours du bien.
Prenez le professeur Jouvray. En voilà un qui n’a pas de bol. Non content de piquer une syncope, il faut qu’il se ramasse sur les bouts de verres du flacon qu’il a foutu par terre dans sa chute. Comme si ça ne suffisait pas, on lui hache son bateau menu et un chauffard envoie sa femme et son fils au cimetière. Rien que ça. Ajoutez trois malaises - heureusement sans gravité - et on trouve un toubib qui creuse à lui tout seul le trou de la sécu. Un comble.
Oui mais c’est que. Le professeur Jouvray est l’un de nos plus éminents chercheurs. Figurez-vous qu'avant de ne pouvoir s'empêcher de se faire justice lui-même, il était sur le point de trouver un remède contre la leucémie et de sauver des milliers d’innocents enfants d’une mort horrible. C’est ballot. La dernière case de la page 34, où le brave homme, les mains jointes, implore le seigneur de lui donner le courage de continuer sa mission est particulièrement poignante. Comme si ça ne suffisait pas, il doit se coltiner un jeune playboy, échappé tout droit des "Tricheurs" de Marcel Carné, redresseur de torts et talentueux tennisman à ses heures. Adroit de la main gauche, mais pas gauche de la main droite pour ses coups droits (pages 53/54). C’est pas gagné. D’ailleurs voilà une histoire où même les gauchers sont contrariés. Mis à part nos amis Jimmy et Jari, tous les personnages sont ambidextres et confondent leur droite et leur gauche comme le fait si bien notre bon premier ministre. Vous pouvez vérifier si vous n'avez que ça à foutre. D’ailleurs …D’ailleurs, je crois que je vais remettre à deux mains la suite que je pourrais faire aujourd’hui, tiens.
Tout ça pour ça ! C’est à croire qu’une malédiction pèse sur les épaules du jeune champion anglais. Snobé par les éditions du Lombard, il lui aura fallu attendre plus de 15 ans et la reconnaissance d’une édition N&B pour que l’on nous sorte…la première case de l’histoire en guise de couverture. Dire que depuis 1962 traîne une magnifique couv’ du journal Tintin (une Jari cover anglaise, pas écossée mais qui fait son pois) qui ne demandait qu’à faire l’affaire. Et cette typo de supermarché à la place du lettrage "Tintin" d’origine !…
Encore heureux qu’on ne nous ait pas coupé la scène finale, au point ou nous en sommes. Une sorte de résurection aquatique, épique et symbolique, mais pas pratique. Jari aurait pu acccourir avec une trousse de première urgence et surtout un vieux pneu attaché à une corde pour faire office de bouée de fortune. A une condition : qu’il n’arrive pas sur la tête de la victime, fou-rire et bonne tasse assurés. Mais ne le blâmons pas. Ce n’est pas tous les jours que l’on sauve la vie de son tuteur.
Hydrocution, agression, disparition, dépression et points d’exclamations. N’en jetez plus, rien ne sera épargné au pauvre Jimmy, pour notre plus grand plaisir. Il n’aurait plus manqué que notre champion de tennis soit victime du racket. Une vraie malédiction.
Jimmy Torrent, champion de tennis, renonce à sa sélection pour la coupe Davis pour venir au secours d'un savant.
Une histoire classique du Tintin des années 60. Des dessins ligne claire très lisibles, une bonne histoire avec un jeune comme héros sans humour, pleines de bons sentiments mais bien racontée.