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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Shaddam4 Le 24/07/2024 à 11:43:17

    Le vétéran et multiprimé Jason Aaron s’associe au Rookie-frenchie Alexandre Tefenkgi dont le Good Asian lauréat en 2022 de pas moins qu’un Eisner et un Harvey Award (les deux prix majeurs de la BD américaine) n’est étonnamment toujours pas sorti chez nous… pour une surprenante série post-apo tragi-comique prévue a priori en trois volumes. Dans L’amour aux temps de la Friche nous suivons l’alliance contre nature de deux jeunes gens perdus au milieu d’un chaos où la nature n’existe plus, où ce qui se rapproche le plus d’animaux consiste en des rats sanguinaires ou des monstres tentaculaires et où ce qu’il reste d’humanité semble être constitué de cadavres en sursis ou des fanatiques Rangers, descendants des premiers survivalistes. L’entrée en matière pose immédiatement les deux personnages dont l’opposition va structurer tout le récit sous forme de fable.

    Maceo vit seul dans une tour protégée des affres de l’époque, jouissant de tout le confort composé d’artéfacts du temps d’avant bricolés et qui semble parfaitement apprécier son mode de vie consistant à profiter d’une nostalgie positive. A l’inverse Mezzy est une survivante, la guerrière ultime qui a appris tout ce qu’il faut auprès des Rangers pour vivre jusqu’à la fin de cet enfer. A quoi bon vous direz-vous? Et c’est bien la petite graine de doute que sa rencontre avec Maceo va faire germer dans ses certitudes et sa rigueur robotique. Alors que les deux entament un périple mystérieux surgit le clan de Mezzy, ces Rangers dont elle a volé l’unique livre, leur Bible vénérée servant de guide au sein de ce monde barbare.

    Ceux qui ont déjà lu du Jason Aaron (et notamment son chef d’œuvre le Massacreur de dieux) ne seront pas surpris de constater qu’il sait manier la langue et son duo est clairement l’atout de ce projet. Si Maceo peut sembler fatiguant au premier abord, ce qu’il incarne avec sa comparse, le positif face au pessimisme, la faiblesse face à la force, le ying et le yang quoi, transforme assez vite cette petite histoire apocalyptique en une réflexion plus élevée. Sans non plus atteindre la grande philosophie, l’auteur utilise son intrigue pour questionner sa société sur ses marqueurs moraux, entrecoupé d’absurde qui évite de tomber dans quelque chose de top sombre. Lorsque surviennent les rangers le message se précise en anticipant la victoire de cette Amérique qui monte et qui ne cesse d’inquiéter les inventeurs d’histoires. Les auteurs américains n’auront jamais autant décortiqué l’essence même de leur société schizophrène dont la déliquescence les amène à traiter de valeurs fondamentales telles que la violence, l’amour, l’humanité. Cela peut paraitre gnangnan mais le questionnement est cruellement actuel alors que toutes les valeurs universalistes semblent remises en question de part le monde et à commencer par le pays des cowboys.


    Alors pour les plus allergiques à l’américano-centrisme comme moi, on pourra se lasser de lire des histoires écrites par des américains pour des américains traitant de gimmicks et de références américaines (clairement, les rangers et autres scouts, on s’en contre-fout…). Il faut dire que le dessinateur français n’aide pas beaucoup à s’immerger dans un récit dont il se contente de dessiner rapidement les personnages principaux, laissant l’arrière-plan totalement vide. Il faut ainsi beaucoup d’imagination pour vraiment découvrir cet univers, laissant la partie graphique clairement de côté. Il semble que les deux autres tomes soient prévus avec d’autres partenaires aux crayons, aussi cet écueil pourra être minimisé sur la suite.

    Le vétéran et multiprimé Jason Aaron s’associe au Rookie-frenchie Alexandre Tefenkgi dont le Good Asian lauréat en 2022 de pas moins qu’un Eisner et un Harvey Award (les deux prix majeurs de la BD américaine) n’est étonnamment toujours pas sorti chez nous… pour une surprenante série post-apo tragi-comique prévue a priori en trois volumes. Dans L’amour aux temps de la Friche nous suivons l’alliance contre nature de deux jeunes gens perdus au milieu d’un chaos où la nature n’existe plus, où ce qui se rapproche le plus d’animaux consiste en des rats sanguinaires ou des monstres tentaculaires et où ce qu’il reste d’humanité semble être constitué de cadavres en sursis ou des fanatiques Rangers, descendants des premiers survivalistes. L’entrée en matière pose immédiatement les deux personnages dont l’opposition va structurer tout le récit sous forme de fable.

    Maceo vit seul dans une tour protégée des affres de l’époque, jouissant de tout le confort composé d’artéfacts du temps d’avant bricolés et qui semble parfaitement apprécier son mode de vie consistant à profiter d’une nostalgie positive. A l’inverse Mezzy est une survivante, la guerrière ultime qui a appris tout ce qu’il faut auprès des Rangers pour vivre jusqu’à la fin de cet enfer. A quoi bon vous direz-vous? Et c’est bien la petite graine de doute que sa rencontre avec Maceo va faire germer dans ses certitudes et sa rigueur robotique. Alors que les deux entament un périple mystérieux surgit le clan de Mezzy, ces Rangers dont elle a volé l’unique livre, leur Bible vénérée servant de guide au sein de ce monde barbare.

    Ceux qui ont déjà lu du Jason Aaron (et notamment son chef d’œuvre le Massacreur de dieux) ne seront pas surpris de constater qu’il sait manier la langue et son duo est clairement l’atout de ce projet. Si Maceo peut sembler fatiguant au premier abord, ce qu’il incarne avec sa comparse, le positif face au pessimisme, la faiblesse face à la force, le ying et le yang quoi, transforme assez vite cette petite histoire apocalyptique en une réflexion plus élevée. Sans non plus atteindre la grande philosophie, l’auteur utilise son intrigue pour questionner sa société sur ses marqueurs moraux, entrecoupé d’absurde qui évite de tomber dans quelque chose de top sombre. Lorsque surviennent les rangers le message se précise en anticipant la victoire de cette Amérique qui monte et qui ne cesse d’inquiéter les inventeurs d’histoires. Les auteurs américains n’auront jamais autant décortiqué l’essence même de leur société schizophrène dont la déliquescence les amène à traiter de valeurs fondamentales telles que la violence, l’amour, l’humanité. Cela peut paraitre gnangnan mais le questionnement est cruellement actuel alors que toutes les valeurs universalistes semblent remises en question de part le monde et à commencer par le pays des cowboys.

    Alors pour les plus allergiques à l’américano-centrisme comme moi, on pourra se lasser de lire des histoires écrites par des américains pour des américains traitant de gimmicks et de références américaines (clairement, les rangers et autres scouts, on s’en contre-fout…). Il faut dire que le dessinateur français n’aide pas beaucoup à s’immerger dans un récit dont il se contente de dessiner rapidement les personnages principaux, laissant l’arrière-plan totalement vide. Il faut ainsi beaucoup d’imagination pour vraiment découvrir cet univers, laissant la partie graphique clairement de côté. Il semble que les deux autres tomes soient prévus avec d’autres partenaires aux crayons, aussi cet écueil pourra être minimisé sur la suite.

    Ainsi Once upon a time… propose un concept intéressant et des personnages qui auraient dû nous emmener vers une jolie aventure mais ce premier tome est vraiment peu inspiré graphiquement, manque singulièrement d’action et fatigue un peu avec son adresse très américaine. On pourra lui laisser sa chance sur un second tome qui a (au vu de la structure) la capacité d’un gros rebond, mais ce démarrage reste assez faiblard. Avec la profusion d’albums disponibles on a le droit d’attendre plus.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/06/25/once-upon-a-time-at-the-end-of-the-world-1/