Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Bon
Ce n'est pas une trilogie mais une série visiblement abandonnée. On ne connaitra jamais la fin de cette histoire et sincèrement ce n'est pas bien grave. Car Frank et Golo doivent finir leur histoire et il n'y arrive pas. Trop de personnages, trop de situations, trop de verbiage, trop, trop, trop....Même les dessins de Golo que j'aime tant par l'empreinte naïve de son trait sont dissimulés par les bulles trop grosses et trop verbeuses. Le scénariste se prend les pieds dans le plat de sa propre histoire (qui n'avait guère d'intérêt déjà dans les deux premiers tomes).
Car, oui, l'histoire n'était qu'un prétexte pour construire des atmosphères glauques ou orientales et des dialogues bien écrits, tout à la fois argotiques et poétiques. Ce 3ème tome doit retourner à la narration principale et ,comme il y en a pas, c'est mauvais. Pire, a lecture, je ne connaissais plus les enjeux de chaque personnages et, comme ils sont nombreux, que la série soit abandonnée me laisse de marbre...
Il y a des œuvres tout à fait étonnantes.
De celles qui ne payent pas de mine, au dessins grossiers et aux bulles trop verbeuses. Et pourtant…
Et pourtant, il se dégage une ambiance oppressante dans cet opus justement parce que le dessin est grossier mais admirablement cadré pour construire une débauche de silhouettes pour une ville trop petite, un constat aussi d'anarchie totale dans la société égyptienne avec, aussi, des mélopées de poésies traditionnelles. Et tout ça dans un dessin gauche, maladroit baigné de couleurs qui rappelle la chaleur du soleil.
L'histoire entamée par le 1er tome n'évolue guère avec ce second tome. Les personnages se côtoient, toujours avec violence et surabondance de dialogues argotiques plutôt bien foutue bien que trop nombreux mais cela n'avance pas. peu importe, ici le plaisir est ailleurs.
Une certaine vision de l'Egypte. Une réalité de deux auteurs qui, peut être, fantasme cette culture mais qui nous amène avec eux dans leurs représentations.
Et, puis, il y a aussi une certaine vision de la bande dessinée, du cadre et du dessin. Golo est égyptien et il raconte son Egypte à lui comme dans toute son œuvre. On aime ou pas car le parti pris est naïf dans le dessin, sombre dans la narration.
Moi j'adhère totalement à l'univers graphique de Golo. Et j'aime plus encore ses nues féminins. Pourquoi ? Parce qu'il y a du Modigliani, de la courbe simple et efficace. Une sensation d'érotisme qui ne dure qu'une case. Même si ces nues se clôturent presque toujours dans des morts affreuses.
Une lecture atypique qui peut déplaire à beaucoup, qui pourrait se dire navet du 9ème art. Je comprendrais.
Mais moi j'aime parce que c'est rare ce genre de narration visuelle qui, croit on naïve et grossière, ne l'est pas et raconte autre chose que l'histoire. Une ambiance et un climat qui n'existe chez personnes d'autres.
Voila une trilogie qui doit sortir du néant par le biais d'une petite critique.
"Les noces d'argot" est un digne représentant des séries noires de l'époque, ces romans de gare qui fleuraient bon le péché et le vice.
Ici, la violence est partout. La ville n'est qu'un gouffre viscéral de haine. Les personnages, taillés à la cerpe comme ceux qui furent les protagonistes de la collection de Gallimard, ne sont que brutalité outrancières. Les rues sont fétides. Et la nuit est un cloaque. Tout y à vomir.
Et, cet âpreté est en antinomie avec le dessin de Golo que j'aime tant. Car son dessin à lui est gauche, maladroit et parfois même grossier. Il y a un trait naïf chez Golo. Et ce dessin presque enfantin resonne merveilleusement dans cet univers ou tout est dégueulasse jusqu'au flics. Et déambuler dans cette nuit d'outrance et de sauvagerie avec ces dessins là, c'est un périple malaisant.
Certes Frank, le scénariste, est trop abondant en texte argotique et cela freine le rythme. Certes il est gargantuesque dans les multiplicités ésotériques et c'est indigeste. Oui, l'explicatif du brocanteur est d'une facilité scénaristique. Et puis c'est long. Bon dieu que c'est long pour atteindre le final.
Mais dans les noces d'argot, il y a aussi la déambulation nocturne d'un vieil arabe et d'une rouquine qui vont de bar en bar. Et ça c'est bon. Et puis il y a cet ambiance de roman noir, de ville maudite, de destins tragiques. D'âmes à la dérive prêts à mourir car l'horreur est là (racisme, violence, mort froide et perversion mortifère) dessinés comme si c'était un enfant qui le faisait en nous offrant un peu d'orient sur le macadam.
Alors on va vite lire la suite en espérant le meilleur tout en redoutant le pire.
C’est ma série préférée de trois et peut-être le meilleur de tous.
Il a tout ragoût dans le plus grand melting-pot que j’ai jamais vu.
Je suis aussi devenu désespérément amoureux que l’histoire se déroulait- il ya quelque chose en elle que je ne peux pas expliquer ...