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Au printemps, le premier tome de ce généreux Birdking sortait chez les Humanos et confirmait le talent du duo pour la création d’univers et des designs très puissants sur une mise en scène inspirée par l’animation. Avec un rythme ralenti par la nécessaire introduction, nous voici cette fois lancés dans une quête pleine et entière de notre héroïne, héritière d’une peuplade insoumise et qui va parcourir (enfin!) de vastes territoires en compagnie du gentil géant, le « roi de la colline aux plumes ». De quoi se faire plaisir avec de vastes panoramas grandioses que seule la Fantasy permet. Retrouvant rapidement les légions du nécromancien Aghul dans ce monde qui semble totalement en guerre, l’héroïne bientôt rejointe par une équipe de jeunes compagnons va tenter de rejoindre le légendaire royaume d’Atlas où dit-on la Lumière domine l’Ombre et dont les murs résistent jusqu’ici aux coups puissants d’Aghul.
Suivant assez classiquement le schéma de l’odyssée désespérée du Seigneur des Anneaux, ce second opus ne lésine pas sur l’action qui est quasiment interrompue et permet de confronter l’armure-esprit à des affrontements titanesques en mode Kaiju. Avec son esprit naïf accompagné d’une flottille de petits oiseaux bleus, le roi tranche avec le désespoir et l’atmosphère crépusculaire qui se dégage de chaque planche. Reprenant le principe de grandes œuvres telles que Le géant de fer ou plus récemment Saison de sang, Birdking nous entraîne très facilement avec des personnages dont les interactions fonctionnent parfaitement et toujours ce talent de designer. Daniel Freedman nous surprend lorsqu’il s’agit d’affronter l’invincible armada du Nécromancien, un dieu du chaos ou un des Spectres frères du Roi de la colline aux plumes. Dans ce monde mort les personnages ne sont pas tous ce qu’ils semblent être et les rôles s’inversent plus qu’attendu. Manquant sans doute encore d’une adversité digne de ce nom, Birdking ne souffre pourtant d’aucune longueur et seul le dessin particulier de CROM pourrait en rebuter certains. Engageons ceux-là à regarder au-delà de la première impression pour observer une des fantasy les plus entières et généreuses depuis longtemps.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/09/05/birdking-2/
L’an dernier le duo nous proposait la très bonne surprise Raiders et remet le couvert cette fois sur une série qui reprend les codes de la dark fantasy où de sombres monarques oppressent les honorables et où l’héroïsme se hissera seul parce que l’injustice c’est mal! « Mêmes joueurs jouent encore » puisque si l’on change d’espace, on retrouve toutes les qualités et caractéristiques du précédent album mais aussi les limites d’un dessin dont l’encrage grossier ne rend pas toujours hommage à la qualité des designs de CROM.
Car la qualité première des auteurs est de proposer de la pure série B en assumant ses clichés, ses références pour le simple plaisir de l’aventure et de l’épique. On sent à chaque instant combien le plaisir de créer de puissants chevaliers en armures ou des tortueux combattants issus du bestiaire fantastique japonais aurait pu prendre le dessus sur l’histoire et étouffer le projet, mais Freedman structure l’ensemble en proposant une narration fluide, simple, basée sur la quête du maitre et de son disciple, en attendant la confrontation contre l’empire du
nécroman. Découpé en sept chapitres courts plein d’une action dynamique influencée par les codes de l’Animation, Birdking se lit agréablement en proposant une progression régulière sans nous frustrer puisque les personnages attendus se révèlent de vrais héros d’action, à commencer par cette sorte de Golem qu’est Birdking, l’esprit du roi de la colline aux plumes…
Comme sur Raiders, l’univers très riche déborde largement des pages et laisse une foule de possibilités narratives après cette prise de contact avec les personnages qui prend soin de laisser le grand antagoniste dans l’ombre. Visuellement sombre (voir un peu vide niveau arrière-plans), Birdking devrait logiquement évoluer au tome deux vers un apprentissage entre l’héroïne bad-ass et son compagnon, reprenant le modèle du gentil-géant doté de pouvoirs qu’il ignore. Comme toute ouverture on reste un peu dans l’expectative mais pour peu que vous accrochiez avec le style particulier de CROM, le duo propose une belle aventure bien ficelée et généreuse.
lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/06/22/birdking-1/