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Sans être une suite de la trilogie Bella Ciao, Rodina ajoute des épisodes vécus par l’immigration italienne dans le Pays Haut lorrain, centrés sur la période de la seconde guerre mondiale et la Résistance.
C’est toujours Teo qui raconte, entre souvenirs et recherche de ses racines, volonté de ne pas oublier, surtout ceux qui ne sont plus là pour nous le rappeler. Concernant la Résistance, c’est un sujet cher à BARU, pourquoi se retrouve t-on du bon côté ? Ou pas ? Un choix que l’on paye souvent au prix fort, en perdant la vie. Cet engagement comme celui que l’on peut avoir en politique peut déterminer toute une vie. Celle des deux frères Martini, Franco et Giovanni que l’on retrouve avec Lena prisonnière russe évadée du camp d’Errouville. Avec aussi cette folle histoire oubliée du seul groupe de résistantes, donc exclusivement constitué de femmes venues de l’Est, prisonnières, elles travaillaient pour l’armée allemande à la mine ou pour construire une usine de V1 qui ne verra pas le jour. Aidées par les FTP, elles s’évadèrent pour créer ce groupe, Rodina (patrie en russe). Il y a aussi Heinrich ou Enrico, allemand devenu presqu’italien, qui s’invente des passés.
Un témoignage fort, un hommage vibrant à ces Résistant(e)s à qui l’on doit tant. Quand se mêle passé familial et histoire. Du BARU pur jus, assurément.