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L'auteur Baru s'attaque à un fait d'arme de résistance durant la Seconde Guerre Mondiale où il s'agissait de faire s'évader un certain nombre de prisonniers d'un camp en Meurthe-et-Moselle. En effet, les maquisards ont libéré des hommes et des femmes d'origine étrangère détenu par les nazis.
Certaines femmes ont décidé d'aller jusqu'au bout de leur logique de se battre en refusant de se cacher pour former Rodina, le seul et unique détachement exclusivement féminin de la Résistance française.
En ce qui me concerne, je relève que c'est plutôt intéressant de mettre en lumière des récits méconnus de la Seconde Guerre Mondiale afin de raviver un peu la mémoire collective. Cela sent d'ailleurs le pur jus local avec des gens du pays.
On relèvera un beau dessin à l’aquarelle avec de belles couleurs dans un style semi-réaliste. Par ailleurs, le trait fait d'ailleurs dans une certaine expressivité propre à cet auteur.
C'est vrai que je n'ai pas été plus charmé que cela car cela a manqué un peu de fluidité dans ma lecture avec ses nombreux flash-back et cette construction un peu chaotique. Je reste sur un sentiment mitigé de manque de consistance.
Au final, il s'agit de retenir un hommage pour un groupe de femmes méconnues durant cette terrible guerre mondiale.
Sans être une suite de la trilogie Bella Ciao, Rodina ajoute des épisodes vécus par l’immigration italienne dans le Pays Haut lorrain, centrés sur la période de la seconde guerre mondiale et la Résistance.
C’est toujours Teo qui raconte, entre souvenirs et recherche de ses racines, volonté de ne pas oublier, surtout ceux qui ne sont plus là pour nous le rappeler. Concernant la Résistance, c’est un sujet cher à BARU, pourquoi se retrouve t-on du bon côté ? Ou pas ? Un choix que l’on paye souvent au prix fort, en perdant la vie. Cet engagement comme celui que l’on peut avoir en politique peut déterminer toute une vie. Celle des deux frères Martini, Franco et Giovanni que l’on retrouve avec Lena prisonnière russe évadée du camp d’Errouville. Avec aussi cette folle histoire oubliée du seul groupe de résistantes, donc exclusivement constitué de femmes venues de l’Est, prisonnières, elles travaillaient pour l’armée allemande à la mine ou pour construire une usine de V1 qui ne verra pas le jour. Aidées par les FTP, elles s’évadèrent pour créer ce groupe, Rodina (patrie en russe). Il y a aussi Heinrich ou Enrico, allemand devenu presqu’italien, qui s’invente des passés.
Un témoignage fort, un hommage vibrant à ces Résistant(e)s à qui l’on doit tant. Quand se mêle passé familial et histoire. Du BARU pur jus, assurément.