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Intéressant sur le plan technique...
Si la postface semble émettre un doute quant à la nature du travail de John Vasquez Mejias, il s’agit bien d’art séquentiel, qui plus est en gravure sur bois. De cette manière, le support donne un aspect primitif et assez épais au trait, que ce soit les personnages, les décors, ou même le lettrage (esthétique, mais pas facile à lire...), puisque chaque planche a été entièrement gravée puis photographiée pour ce bouquin. Il y a également de nombreux motifs abstraits, qui contribuent à l’étrangeté de cette BD, très dense graphiquement. La démarche artistique de l’auteur est donc assez intéressante, sachant qu’il s’intéresse aussi à d’autres medium, comme les marionnettes ou le cinéma.
De cette façon, il cherche à faire connaître l’histoire de son peuple, celui des Portoricains, dont l’indépendance a été confisquée par les USA. Sa volonté d'éclairer une période méconnue de l'Histoire est louable et juste. Mais, si comme moi l’on n’est pas subjugué par son découpage et sa composition, il est difficile d’apprécier la narration de ce livre, assez abrupte et plutôt succincte.
Alors, si le livre n’est pas très accessible et qu’en plus la postface contient plus d’informations que son corps d’ouvrage... A quoi bon se donner la peine ? En outre, les planches sont probablement bien plus belles en vrai, plus saisissantes, comme l’indique l’auteur lui même... Enfin, j’ai aussi eu beaucoup de mal avec cette postface, qui semble traiter la BD comme un art mineur, lui préférant le terme de « roman en gravures ». Et puis ces références pesantes à l’art avec « un grand A », ces malentendus sur la BD... Déroutant.
Dans un genre similaire quoique le support d’origine était différent, j’avais été bien plus émerveillé par la BD « Pancho Villa : la bataille de Zacatecas », composée de plusieurs centaines de gravures particulièrement claires et dynamiques. Certes, le livre de Paico Ignacio Taibo II et Eko comportait peu de vignettes, se rapprochant plus d’un livre d’illustrations par moments. Mais au moins j’avais passé un bon moment de lecture.
Si je n’ai donc pas été convaincu par l’aspect de papier de « Et l’île s’embrasa », je serais cependant très curieux de voir en vrai ces planches gravées, lors d’une exposition dans un bar libertaire par exemple.