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Un scenario banal. Des dessins un peu bâclés... des dialogues convenus . quelle deception on pouvait s attendre a beaucoup mieux de ce duo pelaez porcel mais voila ca fonctionne pas ...
Troy Denen, infiltré au sein de la Résistance, cherche à venger la mort de sa femme et de son enfant en éliminant la cheffe du groupe. Pendant ce temps, le Régent se fait "remplacer" par l'arriviste Urban Yeiger, ce dernier en profite pour instaurer un régime tyrannique et fascisant sur les bords.
J'ai bien aimé ce second volet qui enfonce le clou en termes de dénonciation politique et des dérives sécuritaires qui en découlent. Il y a d'ailleurs quelques 'punchlines' bien senties telles que "La peur est le premier pas vers l'obéissance."
Les mêmes méthodes que les magnifiques régimes nazis et communistes du siècle dernier sont énumérées dans cet album: manipulation de l'information, élimination des opposants politiques/des scientifiques et destruction du savoir en éradiquant les livres et la connaissance, oppression constante, peur instrumentalisée…
Visuellement, le rendu est toujours très impressionnant et saisissant, je pense notamment aux scènes sous-marines très immersives.
Malheureusement, comme je le pressentais en lisant l'opus précédent, un diptyque est trop court pour tous les thèmes qui sont abordées et les potentiels rebondissements qui auraient pu être apportés au récit global.
Au final, une histoire qui se finit trop rapidement mais qui reste très agréable à lire.
J'ai bien aimé cette idée de départ où l'air est devenue une valeur marchande que contrôle désormais un Etat au détriment des entreprises privées. Qui contrôle l'air, contrôle l'humanité. Il a suffi d'une pluie de météorites sur le permafrost des régions du grand Nord qui a libéré des bactéries et toxines en sommeil rendant l'air irrespirable sans masque de survie.
Cet Etat dirigé par un régent de pacotille va faire en sorte de purifier à nouveau l'air mais le combat n'est pas gagné car des terroristes détruisent les machines permettant cette avancée technologique.
On va vite se rendre compte que les soi-disant terroristes ne sont pas vraiment ce qu'ils semblent être et que cet Etat a plutôt intérêt à maintenir les gens sous son contrôle avec un chantage sur l'air. Il est parfois facile de taxer ceux qui ne sont pas d'accord de terroristes aux yeux d'une opinion publique assez crédule.
Certes, le traitement par la suite sera assez classique mais comme dit, cela part d'une excellente idée à exploiter. J'ai bien aimé ce premier tome sachant que le second viendra clore ce récit déjà bien rythmé. Au scénario, on retrouve l'auteur Philippe Pelaez qui cartonne en ce moment avec pas mal de titres en vue.
On a droit à un dessin des plus correcte pour ce type d'aventure de science-fiction un peu cyberpunk. Les décors seront réellement à la hauteur. Tout ceci facilite la lecture pour notre plus grand plaisir.
Certes, comme le titre l'indique, on sera sous un ciel un peu moins gris. Cependant, les adeptes de 50 nuances de gris devront se raviser. On ne joue pas dans la même cour.
Au final, un titre intéressant à découvrir. On peut attendre la suite avec une impatience non dissimulée.
Pelaez et Porcel se retrouvent pour une nouvelle aventure après l'anxiogène "Dans mon village, on mangeait des chats". Il sera question d'univers steampunk empruntant aussi bien à l'esthétique américaine des années 20 qu'aux régimes dictatoriaux du XXe siècle.
L'histoire est somme toute classique: l'air est devenue impropre à la consommation et un régime policier maintient le peuple sous oxygène moyennant sa soumission et ses libertés. Un terroriste décide de passer à l'offensive en sabotant des installations destinées à assainir l'atmosphère. Passé cet aspect, cette uchronie a la mérite de ne pas uniquement se focaliser sur un environnement rempli de gratte-ciels mais de nous emmener également sous l'océan, lorgnant du côté de Jules Verne.
Les planches sont attrayantes de par leur composition et des différentes teintes chromatiques suivant les lieux et atmosphères. De même que la technologie rétro-futuriste vend du rêve comme on dit aujourd'hui.
Les seuls points où je suis un peu sceptique résident dans le fait qu'il ne s'agisse que d'un diptyque (il y aurait tant à raconter) et dans le rebondissement de fin que j'avais vu arriver.
Suite et fin dans le prochain album.
On touche du doigt quelque chose d'intéressant scénaristiquement sans jamais y parvenir. C'est regrettable car la mise en scène est plutôt attrayante et les couleurs pertinentes. Je serai tenter de lire le second tome, mais il devra se montrer autrement plus convaincant.