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Voici une BD typiquement féministe qui va nous expliquer toutes les dérives et les perceptions cachées de la société masculine face aux femmes. Les lecteurs un peu macho sont priés de passer leur chemin; ils ne trouveront guère leur compte à moins de leur imposer de force une telle lecture sans doute sous la torture. Par contre, les femmes vont régler leur compte et cela ne fera pas dans la dentelle !
On commence le chapitre par le fait qu'on nous présente sur Netflix des psychopathes dont on peut tomber facilement amoureux car nous avons leur point de vue subjectif. On pense notamment à des séries comme « You » que j'ai d'ailleurs également vu. Je trouve que la réflexion de l'auteure n'est pas dénuée de fondement. Il y a comme quelque chose de vraiment malsain.
C'est vrai que je ne comprends pas ces femmes qui tombent amoureuse de prisonnier tel que le tueur pédocriminel Nordahl Lelandais au point de lui faire un petit bébé. Au moins, j'ai eu une explication assez sensée dans cette BD purement pédagogique mais avec suffisamment d'humour. Il est vrai que le sujet est quand même grave.
Evidemment, on va réfléchir un peu plus sur la condition féminine qui laisse parfois à désirer dans nos démocraties occidentales. Je ne parlerai même pas du reste du monde notamment musulman où les règles religieuses font que c'est plutôt assez strict en matière de liberté. Certes, il y a toujours pires mais il faut regarder le mieux.
Je tiens à préciser qu'en tant qu'homme, j'ai toujours été sensible à la cause féministe mais sans tomber dans les excès qui par nature oppose les sexes et sans être une péninsule d'indifférence. Je suis pour l'amour et la paix dans le monde dans une vision certes idéaliste. Les femmes doivent être mieux traités, c'est ce que je pense sans être ce que l'auteur appelle un chevalier blanc.
Mais bon, la première partie nous démontre que scientifiquement, les femmes ont plus d'empathie que les hommes. Pardon mais moi qui était harcelé au travail par une femme chef inhumaine arriviste et sans pitié, je n'en suis pas vraiment tout à fait convaincu. C'était ma réflexion tout à fait perso.
Cependant, je sais bien qu'en règle générale et statistiquement, la violence émane des hommes et non des femmes même si cela peut arriver dans des cas exceptionnels. Comme dit l'auteure, le trait typique d'un homme violent, c'est de taper sur sa femme puis de se plaindre d'avoir mal à la main. Aucune empathie pour la victime et des pleurs qui ne le concerne que lui dans une dimension purement égocentrique.
J'ai bien aimé également le passage sur la victimisation. On peut être une victime mais être forte. Ce n'est absolument pas un trait de caractère. Or, c'est souvent perçu comme cela ce qui avantage d'autant plus les agresseurs. On se rend compte que le procès en diffamation est une manœuvre bien pratique qui est massivement utilisé par nos célébrités indélicates. Il y aurait bien une réforme à prévoir en matière de Justice...
La réflexion sur la cancel culture est également assez intéressante dans a mesure où le public acclame et vénère de vrais monstres alors que les victimes sont oubliées. Moi aussi, j'ai jeté l'album CD de Noir Désir après le meurtre de Marie Trintignant car je ne souhaite pas soutenir l'agresseur.
J’exècre ce discours qui nous dit de distinguer l'artiste de son art comme Emmanuel Macron l'a fait avec Gérard Depardieu lors d'une interview présidentielle. Encore faut-il en être émotionnellement capable. Et puis, il y a assez de place pour d'autres talents qui ne perpétuent pas la culture du viol.
En résumé, c'est instructif et c'est divertissant tout en cassant les préjugés de manière percutante. J'ai beaucoup aimé cette BD intelligente et drôle à la fois. Ils abusent grave, quand même !