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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    Aramis90 Le 19/08/2024 à 15:00:59

    Un truc à lire absolument de brubaker avec son daredevil et gotham central.
    Des dessins et couleurs à tomber, on se croirait parfois à la tv ou au cinéma.
    Cette histoire a inspiré les films marvel sur winter soldier, c'est pas pour rien.
    Un véritable chef d'oeuvre du comics us même pour ceux qui n'en lisent pas

    mallrat Le 17/08/2024 à 18:33:58

    La première surprise est de trouver le #25 qui concluait déjà le tome précédent. La version US est identique et c'est vrai que ce numéro clôt autant le chapitre précédent qu'il ne lance celui-ci mais c'est bizarre.
    Il constitue un bon point d'entrée avec les différents monologues des personnages revenant sur leur parcours commun avec Steve Rogers.
    Le Red Skull sort Steve Rogers du jeu et cet omnibus se décompose en 3 parties:
    La première est la mise en place du plan du Skull et le développement conjoint du Winter Soldier et de Sharon Carter. Leurs colères vont mener cette partie autant que leur ennemi avance ces pions. Le SHIELD de Stark, lui, est dans la tourmente.
    La deuxième partie voit Barnes accepter de reprendre le rôle de son mentor. On a un personnage qui doit se faire à la lumière, à un combat plus direct mais aussi moins létal. On constate surtout qu'il lui manque la dimension inspiratrice. Barnes est un soldat et pas du tout un idéaliste ni un personnage qui a une opinion précise du type de société qu'il envisage ou que le "rêve" lui renvoie.
    La troisième partie voit le skull et Lukin lancer son plan en soutenant un populiste et une organisme privé de sécurité pour conquérir le pouvoir. Le fascisme et la Russie.. un populiste.. des intérêts privés... Le monde va a 100 l'heure mais en 2024 il fait du surplace.
    Brubaker met aussi en place un partenariat entre Captain America (Barnes) et le Falcon. Il developpe aussi le passé entre Bucky et Black Widow. Il opposera aussi le personnage à un double dans la pure tradition de la série mais avec un twist intéressant qui paiera bien plus tard.
    Les relations dans le camps opposés sont assez marvelienne, bien dans la lignée d'un super-vilain Team-Up avec le Skull et Lukin qui partage leur corps, leur plan mais pas pour les mêmes raisons mais aussi Dr Faustus ou Zola qui jouent leur propre partition. Tout cela verra une conclusion à la fin du tome et une rédemption pour un vieux personnage. Des questions restent en suspens avec une utilisation de science fiction dont on ne voit pas le bout encore et une grossesse qui interroge.
    Le tempo est plus lent que dans le tome précédent mais chaque épisode continue de fournir des informations.
    Epting est pas mal aidé par Perkins à qui il cède aussi la place. Ce dernier a un style assez figé à l'époque. Epting continue de fournir des planches dynamiques mais aussi continue d'abuser de certains plans. Jackson Guice qui fait quelques épisodes est plus intéressants dans un style moins strict, moins figé, moins fini. On note un bel hommage à Steranko par Epting qui est une des inspirations de Brubaker mais aussi de Guice. On note de vrais moments "Captain America" avec le devenir du Skull, l'opposition entre deux Captain America, la relation Skull/Sin.
    Si ce tome est un peu en dessous du précédent, il reste à un haut niveau et continue de nous livrer une des prestations les plus importante du Marvel des années 2000. A lire!

    mallrat Le 05/04/2023 à 09:22:35

    Plus de 10 ans que je n'avais pas relu tout ça.

    Suite à l'échec éditorial de la série précédente sous le label Marvel Knights où les 3 principaux scénaristes Rieber, Austen et Robert Morales auront été remerciés pour désaccord avec Marvel et profitant de l'effet Disassembled, un cinquième volume de Captain America est lancé fin 2004 (cover date janvier 2005).
    Ed Brubaker, sur les conseils de Bendis, aura été débauché de chez DC Comics où il venait de s'occuper principalement des séries Batman, Catwoman ou Gotham Central avec quelques séries Vertigo et surtout Wildstorm (Authority, Sleeper).
    Le scénariste le rappelle dans son introduction à cet omnibus: il est un fan de captain America et surtout du run de Steranko et du personnage de Bucky Barnes. Tout cela se vérifiera.

    L'ambiance ressemble beaucoup à celle du run de Steranko sombre (couleurs) et inspiré espionnage mais aussi à sa série Wildstorm Sleeper., bien que plus superhéroique que cette dernière.
    Le Red Skull a un nouveau plan de conquête mondiale impliquant le cube cosmique brisé lors d'un précédent combat lors du run de Mark Waid. Un oligarque russe Alek Lukin a ses propres plans qui vont venir compliquer tout cela avec son arme secrète. Ils veulent tous se venger de notre héros.
    Cet omnibus couvre la première partie des plans de ces antagonistes jusqu'à la mort de notre héros.

    Je me souvenais d'une narration décompressée mais j'avais oublié que chaque épisode est quand même rempli d'informations. L'action est trés découpée mais le scénariste livre beaucoup d'information entre autre sur la mythologie du héros. On revient sur les différends Captain America, ses amis, son histoire.. et le reste de la série continuera de donner des indications sur l'histoire du personnage, ses histoires les plus importantes, son castings.. tout en restant naturel, sans surcharger le lecteur ou venir le sortir de l'intrigue principale.
    On a un run qui permet de faire un beau tour du propriétaire mais sans non plus faire visite du zoo comme Batman Hush ou le Hulk de Loeb.
    Le #7 centré sur Jack Monroe est assez hallucinant pour cela. Il manque assez peu d'information (Vagabond est absente) sur l'histoire du personnage et le scénariste utilise même le réseau de la série New Invaders pour faire avancer l'intrigue, tout en restant cryptique, vu l'état de Nomad.
    Il montre sa maitrise de la continuité et se permet même certaines retcons (3) intelligentes qui modernise la série.

    Le scénariste utilise aussi les forces des dessinateurs qu'il a à sa disposition le réalisme de Epting et Perkins sur l'intrigue principale, le coté légèrement rétro de Lark sur les flashbacks de la seconde guerre mondiale, JP Leon sur la divagation de Nomad, Marcos Martin et Pulido livre un récit plus enjoué sur la seconde guerre mondiale, Weeks fait du superhéros.
    Je reste un peu réservé sur les dessins "réalistes" de Epting ou Perkins. Je trouve que Epting abuse un peu des visages de 3/4 à moitié dans l'ombre et que les visages que nous donne les deux dessinateurs sont un peu trop tous identiques.
    Cependant Epting peut livrer des scènes assez bluffantes de réalismes comme celle sir le métro New yorkais ou d'autres scènes d'action.

    Dans un premier temps, l'intrigue glisse bien, les arcs s'enchainant bien et se répondant avec le one shot sur le 65th Anniversary. Seule le #10 lié à House oF M vient s'intercaler mais il est mis à la fin de cet omnibus.
    A partir des ties Ins à Civil War, on peut penser que Brubaker a du changer ses plans initiaux. Certaines choses s'accélérant d'un coup.
    Surtout, on ne voit pas encore que le scénariste ne raconte pas l'histoire de Steve Rogers mais plus celle de Bucky Barnes. Il écrit encore sur Rogers, même si la future absence est aussi une façon de parler de lui mais plus tard dans le run, il aura plus de mal à faire exister le personnage de Steve.
    Winter Soldier se découvre ici peu à peu et Brubaker crée quasiment ce personnage de Bucky Barnes qui n'aura été qu'un archétype du sidekick jusque là, à part quelques exceptions (Adventures of Captain America de Nicieza/Maguire et un Sentinel of Liberty de Waid me viennent à l'esprit.
    Il soigne aussi ces personnages en leur donnant à chacun des personnalités différentes qui sont visibles jusque dans des détails du comportement.
    Cependant, les bémols sont minimes et ce premier acte du run est une véritable réussite. Il aura permit aux USA mais surtout en France à faire venir un lectorat sur la série qui jusque là était bloqué par des préjugés sur le personnage (qui parfois malheureusement persisteront sitôt le scénariste parti). Pourtant il reste bien dans le moule de la série. La seule variante restant l'approche plus Soldat que la série Marvel Knights et l'approche Bendisienne (Secret War/New Avengers) ont déjà porté et qui de toute façon était la sienne en tant qu'ancien fils de militaire. Jusqu'en 2002, Rogers avait refusé de s'engager au SHIELD ou d'être un agent gouvernemental. Depuis il est agent du SHIELD depuis toujours.
    La dernière chose qui sera gardée de la série Marvel Knights est le costume à la "Cassaday" plus militaire avec la côte de maille dessinée en entier.

    Il reste un des grands runs chez Marvel des années Quesada et sur le personnage. Il permet surtout un point d'entrée facile pour les nouveaux lecteurs et ceux qui ont des apriori sur le personnage.

    A titre personnel, j'ai parfois plus de tendresse pour le run de Spencer ou de Remender qui sont plus ouvertement politique mais sur un plan plus objectif, Brubaker reste encore celui qui a remis le personnage à la vue du lectorat et qui en propose une version moderne la plus définitive. Il se permet même de le différencier de la version Ultimate en 2 cases, version alors la plus populaire du personnage.

    D'autant plus que ce premier volume couvre la période la plus aboutie des cinq qui suivront.

    A lire absolument!!