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Le thème des gueules cassées a été abordé dans la bande dessinée il n'y a pas si longtemps quand on a suivi le parcours de Suzanne Noël, première femme médecin en chirurgie esthétique (à mains nues). Il y a eu également « L'atelier des gueules cassées » mais ce titre n'avait pas été une réussite du genre.
Avec la chambre des officiers, on a droit à une proposition tout à fait intéressante sur ce phénomène qui a touché des milliers de combattants lors de la première Guerre Mondiale qui fut une boucherie sans nom à cause de politiques et des généraux irresponsables. Je suis toujours abasourdi d'horreur quand je vois une rue qui porte le nom du maréchal Joffre. Mais bon.
La France a payé un lourd tribut avec plus de 2 millions d'homme, des jeunes notamment qui sortaient à peine de l'adolescence. Bref, une véritable génération sacrifiée. Les survivants n'ont pas eu une vie facile avec un corps souvent meurtri par les éclats de balle ou d'obus.
Nous allons suivre un beau jeune homme Adrien Fournier qui sera victime d'une explosion dès le commencement de la guerre avec comme conséquence un véritable trou dans le visage qu'il sera particulièrement difficile de réparer pour rester en vie.
Il était tombé amoureux d'une jeune femme lors de la mobilisation. Il lui sera impossible de la reconquérir avec un tel visage qui est complètement détruit. On éprouve beaucoup de peine et de compassion pour lui sachant que des milliers d'autres ont vécu réellement un tel calvaire.
Cette BD montre cet aspect des choses qui est l'une des caractéristiques de cette guerre. Les avancées technologiques ont provoqué la mort, la destruction et les blessures. Il convenait sans doute de s'adapter à ce nouvel état de fait sans faire la guerre comme autrefois en ligne rangée dans des tranchées.
La fin de cette BD est tout de même marqué par de l'espoir même si cela n'a pas été facile. C'est une touche sans doute bienvenue pour ne pas terminer dans la dépression la plus ultime. Le pire, c'est qu'on pensait à la fin de ce terrible conflit que cela serait la dernière des grandes guerres. Cependant, l'Allemagne sous Hitler n'avait pas dit son dernier mot...
J'ai beaucoup apprécié ce dessin tout à fait réaliste qui décrit à la fois les paysages et les personnages de façon remarquables. Il est question de difformités et ce n'était guère facile de pouvoir en faire une représentation aussi réaliste. C'est bien quand les images ne gâchent pas le résultat.
Sur un sujet qui ne m'attirait guère au départ, cet album a su m'emporter et me toucher. C'est donc un pari réussi. En tous les cas, c'est un album que je conseillerais sans hésiter.