Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Un album rythmé et franchement beau, qui n’est pas là pour réellement nous apprendre quelque chose sur cette période de la saga, mais nous en offrir un aperçu.
J'ai beaucoup de mal à mettre une note. Le dessin est un bel hommage à la série originale (la couverture est magnifique), la relation entre les deux Thorgal est intéressante, mais parfois traitée de manière un peu légère ou simpliste.. bref, pas très convaincu par le scénario, mais j'ai aimé redécouvrir Thorgal
Je suis assez déçu. L'histoire est d'une banalité ennuyeuse (et les états d'âme de Thorgal sont peu lourds) et le dessin n'est pour moi clairement pas au niveau. Les visages sont trop différents dune planche à l'autre, on peine parfois à reconnaître Thorgal et surtout Kriss. Les couleurs sont un peu criardes. Cette série hommage mérite un peu mieux, surtout pour son prix
Un album qui se lit bien, sans être extraordinaire. Le dessin est de qualité mais l'histoire est un peu convenue. Au passage, quelle magnifique couverture!
Un album très fidèle à l'esprit de la série-mère, que ce soit au niveau du scénario comme du dessin. Peut-être aurait-il fallu d'ailleurs que les auteurs sortent légèrement des rails tracés par Van Hamme et Rosinski, afin de lire quelque chose de vraiment original (comme ce fut le cas pour le tome 1 de cette série, pour l'instant mon préféré). Là, ça fait un peu album standard de la série officielle ...
L'ensemble reste néanmoins sympa à lire et le parti pris des auteurs de placer cette aventure au cours d'un cycle qui est loin d'être le meilleur de la saga est finalement assez courageux et mérite d'être salué.
Sans surprise...
Scénario gentillet et dialogues attendus
De bonnes idées mais mal exploitées et manquantes cruellement d'émotions.
On aurait pu vibrer sur quelques passages.
Ça manque de profondeur, d'audace.
Idem pour le dessin qui offre un bon graphisme mais sans imagination dans la composition des planches et les cadrages.
Les auteurs n'ont pas donné le meilleur d'eux-mêmes, c'est évident.
Je pense que réaliser une série hommage demande de se surpasser...
Ce troisième opus de « Thorgal saga » a été imaginé pour s’intercaler juste avant le vingt-deuxième album de la série mère de Thorgal, « Géant ». Le créateur de la série, Jean Van Hamme, avait laissé son personnage légendaire, devenu soudainement amnésique, aux mains de son ennemie Kriss de Valnor, dès le dix-neuvième album, soit « La marque des bannis ». Les inégalables auteurs Van Hamme et Rosinski ouvraient alors le cycle de Shaïgan-Sans-Merci. Thorgal, dépossédé de son identité, devint par la manipulation de Kriss un chef impitoyable à la tête d’une troupe de pirates sanguinaires.
Voici pour le contexte tant de la démarche de Yann (au scénario) et Surzenko (au dessin) que du récit en lui-même. Là où les auteurs initiaux n’avaient fait qu’effleurer le rapport de domination absolue que Kriss de Valnor exerça sur Thorgal alias Shaïgan, le scénariste Yann s’est faufilé dans la brèche pour creuser le fonctionnement diabolique de ce couple antinomique. Le duo d'auteurs nous livre une histoire semi-fantastique liée à la quête d’identité que poursuit Thorgal-Shaïgan pour retrouver la mémoire.
Était-ce vraiment une bonne idée d’opérer cette introspection d’un Thorgal pris au piège de sa compagne maléfique ? Car si Van Hamme ne s’était pas attardé sur cette partie de l’histoire, c’était peut-être pour ne pas se heurter aux incohérences de la situation. En effet, j’ai du mal à adhérer que Thorgal soit tourmenté par ses doutes et par la cruauté de son entourage tout en participant de son plein gré aux carnages, et en s’en remettant totalement à la femme qu’il dit détester… tout en lui sauvant par trois fois la vie !
Côté dessin, le travail est soigné, la couverture sublime. Il aurait peut-être mieux valu chercher un style plus personnel plutôt que de trop vouloir s’approcher de Rosinski : la comparaison est impitoyable. À aucun moment je n’ai retrouvé la sensualité torride de la Kriss de Valnor que je connaissais, à moins bien-sûr que ce ne soit dû à l’inévitable vieillissement de ma libido tombant bientôt dans mes chaussettes, mais je ne crois pas. Thorgal et Kriss paraissent amaigris, raides, parfois difformes, et semblent glisser dans une histoire cousue de fil blanc ou de grosse ficelle.
L’album présente certes des qualités, comme s’inscrire dans la série d’origine, remettre les personnages dans les combats et la brutalité de leur époque, rendre compte de la mauvaise conscience tourmentant le personnage principal… Mais les contradictions narratives tout comme les quelques erreurs graphiques au niveau des anatomies me laissent un goût mitigé. C’est un 2,5 arrondi à 3.
Je n'ai pas aimé:
- Les dessins: les visages de Thorgal et Kriss sont parfois mal représentés.
- Les références un peu lourdes à l’univers Viking par une utilisation excessive de termes scandinaves
- Un pitch qui ne correspond pas à l'album: l'épée ne permet pas à Thorgal de se souvenir.
- des liens entre Kriss et Thorgal qui sont plus proches d’une relation toxique, alors que Kriss est folle amoureuse de Thorgal dans la série.
- des recherches de tombes un peu trop façon Indiana Jones
- une gestion du temps dans les recherches en écart avec la réalité.
Décu.
Cette série est vraiment une excellente idée, j'aimais jusque là le fait d'avoir un regard un peu neuf sur Thorgal, drôle d'idée donc de confier cet album a des habitués de l'univers Thorgalien, je suis assez d'accord avec Hervé Yann et Surzhenko s'en sorte pas mal (du moins je m'attendais à moins bon). Cela reste pour moi malgré tout l'épisode le plus faible de la saga. Pressé de lire le suivant....
Ce troisième tome ne s'inscrit pas dans le meilleur des cycles de Thorgal, pourtant Yann s'en sort assez bien avec ce hors série.
C'est pourtant curieux d'avoir confier à Yann et Surzhenko, les deux auteurs de deux séries dérivées de Thorgal, la réalisation de ce hors série.Nous sommes loin de l'idée géniale d'aller trouver Robin Recht pour "Adieu Aaricia".
Et passons aussi sur le tirage spécial, dans lequel j'ai lu cette aventure, exclusivement en noir et blanc, contrairement aux deux premiers tirages spéciaux des précédents albums .
Revenons à l'album, que j'ai trouvé nettement meilleur que "Thorgal Wendigo" qui ne m'avait pas entièrement convaincu.
Ici Yann nous livre une aventure que l'on aurait pu trouver dans la série mère. Pour une fois, Yann ne nous accable pas de références inutiles et j'ai été littéralement séduit par cette nouvelle quête de notre immortel héros.
N'ayant lu ni "Louve", ni "la jeunesse de Thorgal", je découvre le dessin de Roman Surzhenko et il s'inscrit parfaitement dans les pas de Rosoinski.
Un scénario solide, avec un dessin qui m'a séduit dans sa version noir et blanc, bref j'ai passé un très agréable moment.
Voici le troisième tome de ma saga préféré du moment à savoir Thorgal. La période de sa vie explorée n'est certes pas la meilleure car il était alors sous l'emprise de la belle et machiavélique Kriss de Valnor en devenant un combattant sans pitié se faisant appelé Shaigan.
Il faut dire que l'amnésie de Thorgal a bien profité à Kriss de Valnor qui en profitera d'ailleurs pour tomber enceinte. Il était sans doute assez intéressant de se replonger dans cette période sombre qui donne un autre aspect à cette série.
Le même procédé d'intrigue du héros jouant à contre-coeur a d'ailleurs été repris dans le dessin d'animation «Dragons» avec d'ailleurs une grande intensité dramatique. Bref, ce n'est pas nouveau. Pour autant, le scénariste a pris soin de ne pas totalement assumer. Au détour d'une phrase, on apprendra que Thorgal n'a pas lui-même participé au massacre de population innocente mais bon, cela serait encore pire !
Le thème sous-jacent est le fait de régner par la terreur. Or, c'est le chef qui doit montrer l'exemple en se montrant le plus cruel et impitoyable face à tout adversaire. S'il n'est plus respecté, alors c'est l'équipage qui se retournera contre lui. Cela vaut d'ailleurs pour tout dirigeant politique.
Il est vrai que ce troisième tome est en-deçà des deux premiers qui étaient absolument magnifiques tant sur la qualité du dessin que du scénario. C'était quand même difficile de rivaliser avec un tel niveau.
Néanmoins, cela se laisse lire assez agréablement d'autant que la partie graphique offre de très belles planches ainsi qu'une très belle couverture. On trouve chez le dessinateur Roman Surzenkho toute la finesse du trait ainsi que le classicisme de la mise en page.
C'est quand même un habitué de notre héros puisqu'il a officié par rapport aux trois séries dérivées sur le monde de Thorgal (Kriss, Louve et la jeunesse). On sait qu'il respecte véritablement l'esprit de Rosinski ce qui constitue un atout indéniable.
Sur le fond, il y a des réflexions assez intéressantes comme celle de rechercher son passé qui anime Thorgal alors que tout le monde souhaite au contraire connaître son avenir auprès des devins. Par ailleurs, cette aventure ressemble un peu à un Indiana Jones à la recherche d'une relique en explorant les tombeaux piégés des anciens chefs vikings combattants. Il y a également un soupçon de surnaturel en faisant intervenir des morts-vivants.
Au final, nous avons là une lecture distrayante assez agréable en attendant le prochain tome pour relever un peu le niveau. On peut dire que c'est un album de transition qui se situe d'ailleurs tout juste avant l'épisode « Géants » de la série mère où Thorgal va retrouver la mémoire grâce au Prince Galathorn.
Assez déçu par cet album, pour ma part. Histoire certes bien racontée, mais sans réelle surprise dans le déroulement. Et surtout, un lien ténu avec Thorgal. J’entends par là que ça aurait très bien pu être une aventure de Tartempion, ça aurait été pareil.
En gros, vite lu,vite oublié. Reste de très beaux dessins.
Pour situer mon avis, j’ai découvert la série sur le tard, dans la bibliothèque d’un ami, à la sortie de « Moi, Jolan ». C’était sans doute trop tard pour être un fanatique de la série, mais j’ai tout de même un faible pour les premiers volumes. Raison pour laquelle je me suis laissé tenter par le Saga de Recht qui replonge dans cette époque-là.
Un mot sur le dessin d’abord, qui est superbe. Un trait qui rappelle celui de Rosinski, mais pas trop. Un bel hommage de l’auteur, qui n’en oublie pas son propre style. Les couleurs sont parfaites aussi, très bon boulot de Gaëtan Georges. Pour ce qui est de l’histoire, j’ai adoré le prologue et l’épilogue : ouverture intrigante et conclusion subtile. C’est sûrement dans ces deux passages, d’ailleurs, que Robin Recht s’approprie le mieux l’univers. Entre les deux, je l’ai senti un peu gêné aux entournures, comme si le fan qu’il est n’osait pas complètement se confronter au mythe. Le rythme perd clairement en intensité et il y a quelques longueurs.
Il n’empêche, l’ensemble est cohérent et plutôt bien mené. J’imagine que les vrais connaisseurs de Thorgal auront une vision plus affûtée que la mienne.
Déjà dire que je ne connais pas l'univers Thorgal que j'ai découvert en lisant le second opus de cette collection et comme je l'ai bien aimé, j'ai acheté celui-ci.
Il faut aussi préciser que, comme le second album (Wendigo), c'est un one-shot totalement indépendant de la série qui peut se lire même si, comme moi, on n'a jamais lu un album de la série. On comprend vite le concept Thorgal.
Cette fois, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Au début, le dieu maléfique serpent est tellement mal dessiné qu'on dirait une parodie de Kaa, le serpent dans le Livre de la jungle de Disney! Et après il y a du bien et du moins bien, un roi débile, un Thorgal vieillissant qui tient difficilement sur ses jambes. Boff.
A part la superbe couverture, je n'ai pas aimé grand-chose.
Cette Thorgal Saga s'avère être la meilleur des séries dérivées de Thorgal . Ce deuxième opus s'inscrit parfaitement dans l'univers créé par les maitres Van Hamme et Rosinski . Un one shot à posséder impérativement .
Je découvre l'univers Thorgal au travers de cet album conseillé par mon libraire.
Déjà dire qu'il peut se lire indépendamment de tout le reste et surtout si, comme moi, on ne connait pas le reste! Rien ne m'a manqué pour comprendre l'histoire et ses protagonistes.
C'est très bien dessiné avec un scénario haletant qui tient la route même si on est sur du fantastique.
Pour être honnête, c'est de la "lecture détente" qui mériterait plutôt un 3,5/5, mais comme ce n'est pas possible, je mets 4 car je me suis régalé ;) Et je cours de ce pas acheter le premier opus!
Une BD de toute beauté...
Où Thorgal fait un passage en Amérique.
Si je n'ai pas accroché aux dialogues, j'ai aimé le trait de Corentin Rouge, la composition, le découpage... D'une grande maîtrise graphique.
Les scènes dans l'Arbre de Vie laissent rêveur, évoquant pour moi l'univers de Star Wars, en particulier l'habitat des ewok ou le jeu Jedi : Fallen Order.
C'est donc une BD moderne, qui innove aussi, réinventant par exemple l'iconographie amérindienne et viking, ou encore celle de la chute...
Enfin, on apprécie les pleines pages et autres ingéniosités, permises par le grand format franco-belge.
Un plaisir pour les yeux.
Excellent Thorgal, décidément cette série saga me plait beaucoup.
Que dire du dessin de corentin Rouge, un petit bijou ...
Thorgal chez les Indiens !!
La série "Saga" offre de bel ouvrage / un bel objet.
Les auteurs ont décidé de scénariser cette aventure dans le cadre du Nouveau Monde sur les traces des premières communautés vikings.
Une histoire de conflit entre deux peuples amérindiens avec l'intermédiaire des esprits : Thorgal étant comme toujours le jouet des dieux.
Une couverture d'album magnifique !
Déçu par cet album, si ce n'est la couverture ( magnifique ) , j'avoue que je ne comprends pas l'engouement pour cet opus , déception donc aprés les avis "dithyrambiques" sur ce tome , entre autres la disparition des Baalds quand Thorgal( àgé) protége Thorgal ( enfant ) !! autant j'ai adoré les premiers tomes , il est vrai exceptionnels , autant cette fois trés déçu !
Bravo pour ce très très bon Thorgal. Il y avait très longtemps que je n’avais pas lu une bd de cette qualité.
Dessin au top et scénario au top.
19/20
Pour moi c’est pour l’instant la bd de l’année
Thorgal Saga ça marche ! J'ajouterais même que ça me réconcilie avec Thorgal car la façon dont est traité la série mère par le sieur Yann, pour moi, c'est une catastrophe...un vraiu sabotage.
L'histoire ce ce second volet a un fonctionnement à la "Rahan" l'ami de tous les hommes, qui combat des créatures hors normes et réconcilie tout le monde autour de paroles de grande sagesse ...et ça marche.
Suis OK pour cette Saga qui pour moi me permettra de suivre encore un peu Thorgal, avec un certain plaisir, ce qui n'est plus le cas pour les albums purement "alimentaires" que nous pond à présent Yann et que j'ai donc décidé d'abandonner.
Cette "Saga" est pour l'instant une très agréable surprise et une vraie bouffée d'air.
Avant tout, je me dois de préciser que j'ai lu cet album dans la version limitée et grand format avec une couverture que je trouve très en deçà de la couverture de l'édition classique, une des plus belles couvertures qui m'ait été donné de voir sur cette série, sublime couverture heureusement reprise dans le cahier graphique de l'édition limitée.
Je connaissais Fred Duval notamment avec sa série "Mac Callum" mais aussi sa série assez méconnue et sous estimée "Nico". Quant à Corentin Rouge, je l'avais découvert très récemment avec "Sangoma" que j'avais lu aussi en grand format et noir et blanc, ce qui mettait en lumière son formidable dessin.
Avec cette nouvelle aventure,qui se situe tout de même , au niveau scénaristique, bien au delà de la série mère telle qu'elle est reprise actuellement, les auteurs signent un très bon album .Mais avec "Adieu Aaricia", Robin Recht avait placé la barre très haute avec cet album d'une qualité graphique et scénaristique incroyable. Je dois dire que "Wendigo" se situe tout de même un peu en deçà de "Adieu Aaricia", qui avec le temps va s'affirmer comme un summum de la série Thorgal.
Le dessin de Corentin Rouge ne souffre presque d'aucun reproche, sauf peut-être d'un manque de détails dans les arrières plans des cases (souvent vides) et le scénario repose sur les canons thorgaliens que nous connaissons depuis des années (une épreuve que Thorgal doit subir pour sauver un de ses proches, avec l'intervention de dieux ou déesse ), bref sur une intrigue un peu plus classique que celle développée par Robin Recht.
Au final, un album très réussi, qui se démarque de la reprise de la série mère, mais que j'ai trouvé plus faible que la version présentée par Robin Recht.
Un album qui vient se placer comme la suite immédiate du "cycle du pays Qâ", très souvent considéré - à juste titre selon moi - par les amateurs comme le meilleur cycle de la série. Graphiquement l'album est magnifique, avec des dessins dignes d'un "vrai" THORGAL (notamment quelques cases grands formats ou doubles-pages tout à fait saisissantes). Quant au scénario, c'est du très classique, mais ce n'est pas du tout un reproche, tant je me suis régalé à la lecture. Comme dit le proverbe, c'est dans les vieilles marmites que l'on fait souvent les meilleurs soupes.
En tous cas cet album (comme le précédent) a su capter la substantifique moelle de la série-mère et les amoureux de THORGAL peuvent y aller les yeux fermés : c'est à la fois très respectueux de la série originelle tout en ayant sa propre identité.
Cet album, je n'ai pu le ranger de manière habituelle dans ma bibliothèque... obligé de le poser de face pour contempler sa splendide couverture (l'édition simple, j'entends) !
Corentin Rouge a fait un sacré boulot sur la composition de ses planches !!! C'est splendide ! J'ai d'ailleurs commencé à découvrir ses autres albums.
Le scénario nous offre une aventure qui méritait peut-être un peu plus de suspense... Découvrir le Wendigo petit à petit plutôt qu'immédiatement en début d'album. Créer du mystère. Egalement autour du personnage Birkäa.
Bref, c'est un excellent deuxième opus que nous servent ces deux auteurs et j'ai eu une légère déception de découvrir les deux suivants en fin d'album. Yann et Surzenkho qui sont déjà sur la série Thorgal (ou les mondes de) n'ont pas vraiment fait leurs preuves... En tout cas, Surzenkho (auteur adorable je précise) devra se surpasser et confier la couleur (son point faible selon moi) à quelqu'un d'autre pour rivaliser avec les deux premiers tomes.
J'aimerais bien un album retraçant les origines du peuple des étoiles (même si Thorgal en serait peut-être absent). Les tomes 26 et 39/40 n'ont clairement pas été à la hauteur du sujet...
Que sont réellement ces Thorgal Saga ? Pas vraiment des hors-séries, pas une série à part entière non plus… Un truc entre les deux, probablement. Peu importe, j’adore ce concept : partir d’un héros culte et confier aux soins d’auteurs différents, mais talentueux et respectueux, la création d’histoires uniques qui étendent l’univers de la série-mère et l’enrichissent, c’est très bien vu.
Le mot SAGA est d’ailleurs particulièrement bien adapté à Thorgal. Selon Wikipédia : « On appelle saga un récit […] rapportant la vie et les faits et gestes d'un personnage, digne de mémoire pour diverses raisons, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, en n'omettant ni ses ancêtres ni ses descendants s'ils ont quelque importance ». Si l’on rajoute que c’est un mot viking, on ne peut pas faire plus raccord.
Pour ce qui est de « Wendigo », le scenario est sans doute trop simple pour créer la surprise mais il est néanmoins solide et bien mené.
La partie graphique, elle, est irréprochable. Le superbe dessin de Corentin Rouge en fait une lecture immersive qui prête au rêve. Avec ce sentiment familier d’être bel et bien dans un Thorgal mais un Thorgal upgradé, classieux, magnifié par le grand format, la pagination généreuse, l’édition soignée.
D’autres éditeurs devraient s’en inspirer pour d’autres personnages (même si oui, les spin-off ne datent pas d'aujourd'hui). Car Le Lombard peut se féliciter d’avoir lancé avec Thorgal Saga une nouvelle référence qui a déjà trouvé son public et pourrait bien en conquérir un nouveau, beaucoup plus large.
Pour ma part, ce 2ème opus m’ôte tout doute ; j’en serai.
Thorgal Saga continue sur sa belle lancée d’avec « Adieu Aaricia ».
Ici, le scénario est assez basique, et plutôt connu : Thorgal est en bateau, Thorgal a des ennuis, et Thorgal, pour sauver un des siens, va en change se battre contre son grès contre de nouveaux ennemis (qui ne sont pas toujours de vrais méchants, au fond). Voilà voilà, sur le papier, du traditionnel, du sûr, et ce n’était pas emballant.
Mais contre toute attente, ça fonctionne.
Pourquoi ?
Parce que les auteurs ont saisi ce qu’était Thorgal (la série), son essence, sa quintessence même.
Là, on a du pur jus, que ce soir au graphisme, dans les interactions de Thorgal avec les autres personnages, ou dans ses choix.
Graphiquement, c’est chouette, très chouette. Le trait de Corent Rouge correspond très bien à cet univers. Couleurs, ambiances, découpage, tout est dans la droite lignée des meilleurs albums de Thorgal. Je ne peux pas faire meilleur compliment que comparer à Rosinski.
Au scénario, on l’a dit, c’est « simple », mais sans bavure. Finalement, cette rencontre de Thorgal avec une énième peuplade exotique fonctionne bien, les personnages secondaires sont tous de très grande qualité, le rythme est intense et sans temps mort, les dialogues sonnent comme du Van Hamme : là aussi je ne pouvais faire plus beau compliment. On a même droit en fait à une utilisation maligne d’une énième légende viking pour parachever le scénario, c’est intelligemment fait.
Bref, si tous les Thorgal Saga ressemblent a ces 2 premiers opus, on va se régaler !
Il ne faut pas oublier aussi un point important, pour mettre en perspective ces réussites : la série mère est moins qualitative, mais leurs auteurs n’ont pas carte blanche pour faire ce qu’ils veulent. Je suis sûr que sans la limitation en nombre de planches, on aurait droit a de meilleurs albums. Dans Thorgal Saga, les auteurs peuvent se permettre le luxe d’avoir une seule case … en double planche. Juste pour exploser nos rétines. Et ça marche …
Dans la série première Thorgal, le cycle du pays Qâ était pour moi le sommet absolue de cette fantastique série qui m'a fait aimer la bande dessinée. Aussi, c'est avec un grand plaisir que je retrouve des années après, un tome qui se situe à la suite des aventures amérindiennes de Thorgal.
Sur le chemin du route en allant vers le Nord, un maléfice pousse Thorgal et sa famille vers le continent nord-américain non loin de la colonie viking sur l'île de Terre-Neuve. Notre héros sera pris malgré lui au milieu d'une guerre opposant deux peuplades. Il devra choisir de se battre afin de sauver une Alicia enceinte et blessée.
On retrouve pour ce tome le scénariste Fred Duval qui a officié sur des séries comme Travis par exemple. C'est assez loin de son univers habituel. Pour rappel, le principe est de choisir une équipe de différents auteurs sur chacun des tomes composant cette série dérivée. Cela donne le loisir à chaque auteur de composer son Thorgal en y apportant sa vision du personnage. Il est vrai que dès le premier tome, Robin Recht avait frappé très fort rendant évidemment la suite plus difficile pour les autres.
Un mot sur le dessin de Corentin Rouge pour dire qu'il faut dans la qualité dans un style réaliste qui lui va bien. Une mention spéciale sur la couverture pour dire qu'elle est l'une des meilleures de Thorgal que j'ai pu voir.
On va se rendre compte que parfois les guerres reposent sur pas grand chose pour séparer les peuples alors qu'il y aurait plus à gagner en faisant la paix. C'était sans compter sur la volonté des Dieux qui s'affrontent comme autant de religions à travers le monde. Comme le dira si justement la brave Aalicia : nos dieux n'ont rien à apporter de bon à ce nouveau monde.
Au final, j'ai adoré le scénario très bien construit ainsi que le graphisme qui magnifie les planches en rendant la lecture particulièrement agréable. On sent qu'on est quand même un cran au-dessus de la série-mère qui commence à patiner. C'est le meilleur de ce qu'un Thorgal peut nous offrir !
Ce format d'album convient décidément bien à Thorgal et cette nouvelle série fait du bien à l'heure ou la série principale a parfois tendance à s'essouffler. Que dire sur Wendigo si ce n'est mon accord parfait avec l'avis de Dunyre album indispensable ne fût-ce que pour la qualité de son dessin et ses grandes cases de paysage, le scénario n'est pas en reste mais ça reste du Thorgal basique (a contrecœur il est obligé de prendre part à une guerre qui ne le concerne pas pour sauver les siens). Pour moi cet album est encore un cran au-dessus du précédent. Vivement le troisième opus.
Je viens de lire ce nouveau Thorgal Saga… quelle claque !
Graphiquement c’est exceptionnel, chaque planche est un régal et certaines sont vraiment de très très haute volée :
SPOILER
Notamment celle de la première vue aérienne sur l’Amérique du Nord, après la sortie des brumes, ainsi que l’incroyable double-planche de l’arrivée vers l’Arbre de vie ou encore toutes celles dans ce même arbre, jusqu’au saut final de Thorgal dans l’eau.
SPOILER (fin)
Scénaristiquement c’est bien fait, cohérent et structuré. Mais ça reste très simple, comme beaucoup de Thorgal d’ailleurs.
Un récit mêlant deux entités divines, deux clans divisés et soutenant chacun une de ces entités, un arbre de vie, des guerriers courageux mais opposés dans l’épreuve, etc.
Il y a cependant des bonnes trouvailles, comme :
SPOILER
Jormungandr tentant de s’implanter comme Manitou amérindien après avoir été chassé d’Europe, le concept de l’arbre de vie avec l’évolution des paysages dans les branches ou le petit clin d’œil au Vinland avec l’implantation de Vikings localement.
SPOILER (fin)
Au final cette lecture fut un véritable voyage, un petit moment de détente hors du temps. J’ai été happé pendant plus d’une heure à arpenter avec Thorgal ces contrées qui lui étaient inconnues.
J’ai préféré ce tome à celui de Recht, graphiquement parce que je préfère le travail de Corentin Rouge (très subjectif je vous l’accorde) et que l’ambiance plus colorée et plus chaude m’a plu, ce fut moins triste et sombre.
Et scénaristiquement parce que j’ai trouvé que le récit était moins truffé de références aux autres tomes, donc plus facile à lire et plus original.
En tout cas c’est un vrai petit bijou que ce Wendigo.
Dieu que ça commence bien ! Je sens qu’on va prendre quelque claques avec cette nouvelle série de one-shots
D'abord, l'album en tant qu'objet est vraiment superbe. La couverture est belle, les couleurs de la couverture et du titre se mélangent à merveille, donc l'approche du livre est très favorable à l'achat.
En parcourant rapidement les pages, le rappel des traits de Rosinski m'ont finalement convaincu de l'acheter.
Alors on est bien replongé dans l'univers de Thorgal, c'est cool...
Par contre j'ai eu un peu de mal... pas que l'histoire n'est pas bien, elle passe relativement bien, mais ça ne colle pas avec le personnage, ni en tant que vieillard (sa faiblesse de se laisser berner si facilement par l'anneau), et sa nouvelle jeunesse remplie de haine à tel point qu'il assassine un roi... la perte de l'amour d'Aaricia... ça ne marche pas dans ma tête...
Mais j'avoue, avec une série comme Thorgal, ça peut être difficile de reprendre le flambeau, relancer l'histoire... Du coup, je me demande ou va partir cette nouvelle saga.. Mais bref, il y a un certain intérêt quand même.
Cette bd est un bel objet.
Les dessins sont bons et le scénario est très original.
L'ouvrage commence par une scène qui restera d'anthologie dans l'univers de Thorgal.
Rien que l'objet en lui même est très beau!
Même si j'attendais ce tome avec une petite appréhension, c'est avec envie que j'ai lu cette histoire d'adieu.
Quel plaisir de revoir le "vieux" trait de Rosinski, le trait qui m'a accompagné de mon plus jeune âge jusqu'à l'âge adulte. Ce trait qui s'est perdu avec le choix du talentueux dessinateur de passer à la couleur directe... Ce trait que j'ai cru entrapercevoir dans le 1er tome de "Kriss de Valnor" et sur les tomes de "Louve"...
Quel plaisir que de se replonger dans une vieille histoire qui n'en est pas vraiment une: Robin Recht arrive à faire revivre la "flamme" de ce qu'on fait Van Hamme et Rosinski par le passé. Il arrive a s'approprier un univers créer par d'autres, et d'en faire très bon usage! C'est tout une émotion qui m'a envahi en lisant ce bel ouvrage qui raconte une belle histoire! Recht réussi aussi à créer de nouveaux personnages qu'on regretterait presque de ne pas en savoir plus quand on a fini de lire la dernière page.
Je mets la note maximale: pour moi ça reste une pépite que nous n'avons pas eu depuis longtemps (trop?)
En espérant que ce ne soit pas une occasion pour le lombard de nous faire des histoires à la "what if?".
Empruntant à des films sauvages tels que le 13° Guerrier ou le récent Northman, Adieu Aaricia sait créer d’intéressants personnages dont l’interaction nous frustre par sa brièveté. N’apportant au final rien de très nouveau aux chroniques de Thorgal Aegirson qui a tant vécu d’aventures, on ne sait si la conclusion bien sombre laisse présager des liens avec les séries principales (Thorgal se déclinant désormais en plusieurs trames) ou juste un tombé de rideau mélancolique. Si on imagine ce qu’un scénariste chevronné aurait pu tirer de la rencontre entre le jeune et le vieux Thorgal, Robin Recht propose donc un album graphiquement irréprochable, qui nous offre un pouce-café bienvenu pour tout nostalgique de l’ère Rosinski et nous ferait presque oublier l’origine commerciale du projet.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/03/08/thorgal-saga-1-adieu-aaricia/
Comme beaucoup d’amateurs de BD, j’ai grandi avec Thorgal et Aaricia, j’aurais donc bien évidemment désiré une ‘happy end”, mais cette histoire, comme la vie, ne fait pas de cadeau.
Même si cet album a fait fonctionner mes glandes lacrymales, il est à lire absolument, espérons cependant que le prochain opus de la Saga soit plus joyeux :)
J’ai bien sûr lu Thorgal, comme tout le monde, mais je ne l’ai pas dans ma collection. Je n’ai pourtant pas hésité à acheter ce hors-série, premier – je l’espère – d’une longue liste, pour replonger dans cet univers mythique avec un autre regard. Aucun regret, même si des références m’ont sans doute échappé. C’est un bon album, particulièrement respectueux, empli d’une certaine profondeur et visuellement très beau.
En préambule, si vous êtes, tout comme moi, un fan absolu de Thorgal, je vous conseille comme cadeau les intégrales N&B, parues chez Niffle. Les quatre premières évidemment puisque, après le tome 23, la série n'a plus grand intérêt... Vous apprécierez le travail sublime de Rosinski surtout sur les cycles Brek Zarith et Qâ. Honnêtement, pour moi, par sa composition des planches, la finesse de son trait et la maîtrise du clair-obscur surtout en scènes nocturnes, juste le meilleur dessinateur de sa génération.
Bon. Thorgal Saga...
Essayons de voir cette nouvelle série comme un hommage plus qu'un projet purement commercial. Robin Recht a un graphisme qui se prête totalement à cet univers, proche du trait de Rosinski, la lecture est vraiment agréable.
Cependant, je ne comprends pas le postulat de départ ! Quelle est l'idée pour Thorgal, à ce stade, de revoir Aaricia ?!! Selon Niddhog "Tu pourrais de nouveau lui parler, la toucher, et même vivre à ses côtés, si tu le souhaites." Heu ? Retourner dans le passé si tu es âgé de 70 ans pour voir ta femme à 40 ans, ou pire, à 10 ans... Quel intérêt ? Si on se met réellement dans le personnage, plutôt sensé et juste, il est dans l'acceptation de la mort. Au pire, il se suicide...
Je pense qu'il aurait été beaucoup plus intéressant de voir disparaître Aaricia agée sous les yeux d'un Thorgal âgé (un passé modifié par le fourbe Niddhog par exemple) et qu'il remonte le temps, aidé par un personnage, avec l'anneau, ou un dieu, afin de sauver Aaricia. Il y retrouverait son moi plus jeune. Et ensuite, coller avec le scénario de Recht et la fin proposée qui est forte.
Du coup, je suis parti avec ce petit goût amer dans la bouche mais rattrapé par le bonheur de retrouver les personnages de la série.
Qu'en sera-t-il de la suite ? Est-ce que çà va suivre le scénario de Recht ou une toute autre histoire ?
A voir.
Thorgal, Aaricia, m'ont accompagné toute ma vie.
J'ai vécu en lisant et relisant leurs aventures des moments magiques, un bonheur incroyable, un enchantement .
Je ne pourrais pas décrire le plaisir que j'ai eu avec ces histoires et que j'ai encore aujourd'hui, à quarante ans passés.
J'ai transmis cet engouement à mon fils, qui s'est, tout comme moi, plongé dans l'univers incroyablement riche de cette BD, que je rêverais de voir adaptée en film, par un réalisateur qui aime aussi passionnément cette histoire, sinon, sans cette passion, ce sera décevant.
Les gens parlent de la "qualité", des "spin-off", font de belles tirades, mais je ne retrouve chez personne l'émotion qui est la mienne, l'amour des personnages, de leurs valeurs aussi. C'est surtout le bonheur de lire, d'oublier le monde sous mes pieds, de rêver avec les histoires qui me plaît, alors je tombe un peu de haut lorsque je lis les descriptions dignes d'un concours de littérature dénuées de tout sentiment des personnes qui en parlent, c'est surtout cela qui me déçoit.
Lisons un peu avec le coeur, je voudrais remercier du fond du mien les créateurs de Thorgal qui ont embelli ma vie entière. Ma note porte sur 'l'ensemble de l'œuvre, avec une préférence pour Rosinsky
Cela faisait une éternité que je n'avais plus lu un THORGAL, trop déçu par la piètre qualité des albums de la série-mère depuis de nombreuses années (grosso modo depuis le tome 20), ainsi que par ses nombreux spin-off tous plus indigestes les uns que les autres, et n'apportant à mes yeux pas grand chose d'intéressant à la série-mère. Aussi n'est-ce avec aucune attente particulière (ni même avec un quelconque espoir) que j'ai entamé la lecture - presque au hasard - de cet album. Et là ...
... Quelle claque ! J'ai retrouvé en seulement quelques pages l'esprit de la série d'origine (qui plus est celui des albums de l'âge d'or de la série), aussi bien dans le dessin - absolument splendide et très conforme à celui de Rosinski - que dans le scénario, avec une histoire haletante pleine d'événements épiques et de moments poignants - voire tragiques. A ce titre, l'idée d'avoir représenté THORGAL sous les traits d'un vieillard fort diminué fut une excellente trouvaille, cet élément faisant de l'album un épisode totalement inédit.
Un album au final aussi bien pour les fans que pour ceux qui découvriraient la série sur le tard.
Magnifique album avec un scénario très subtil et un superbe dessin.
On sent que Robin Recht est un fan de cette série culte qui a nourri son imaginaire. Son hommage est à la hauteur.
Alors que malheureusement la série mère s'essouffle - notamment le tome 40, ce premier volume de Thorgal Saga comblera les fans.
Pour la partie graphique, c'est un quasi sans faute, pour le scénario je suis moins convaincu, il y a quelques longueurs, mais c'est toujours une gageure que de s'attaquer à un mythe tel que Thorgal. en définitive c'est un bon album qui est s'insère bien à mon sens.
Thorgal revient mais sous une autre forme, celle d'une saga racontée à chaque tome par un auteur différent. On va commencer par Robin Recht qui se penche sur la belle Aaricia, la compagne de Thorgal qui a bien vieillie depuis.
Pour rappel, Thorgal existe depuis près de 40 ans. J'ai grandi avec lui au large de son île scandinave à bord d'un drakkar viking. Je l'ai vu évoluer au fil des années. Il a même exploré le Nouveau Monde bien avant Christophe Colomb au fameux pays Qâ.
Le cocktail du succès ? Un mélange entre mythologie nordique et science-fiction puisque Thorgal est un extra-terrestre. Le duo Rosinski-Van Hamme a laissé la place à une nouvelle génération d'auteurs qui ont pris la relève pour le meilleur et pour le pire avec trois spin-off sur 25 albums en une décennie. Il y a eu incontestablement une surexploitation commerciale qui n'a pas ravi les fans de la première heure et c'est le moins qu'on puisse dire.
Avec ce nouveau concept, chaque auteur va donner sa vision personnelle du mythe thorgalien. C'est un peu ce qui se passe actuellement sur la série consacrée à Conan le Barbare. D'ailleurs, Robin Recht avait signé l'un de mes titres préférés à savoir « La fille du géant de sel » où son traitement m'avait littéralement scotché d'extase. C'est le digne successeur d'un certain Alex Alice.
On peut dire sans rien dévoiler que notre auteur commence très fort avec une prise de risque assez audacieuse qui mènera loin. Je suis plutôt preneur et même acheteur. Thorgal, c'est comme une bible pour moi. Oui, j'ai été convaincu par cette relance de la série. Robin Recht a su donner une dimension supplémentaire au récit de notre héros.
A noter sur la forme un grand format inédit ce qui change de l'habituel. Par ailleurs, le graphisme est sombre et dynamique avec un trait semi-réaliste qui convient parfaitement au récit. C'est efficace avec une belle sensation de fluidité. Les dessins explosent littéralement chaque page et les personnages sont suffisamment nuancés pour ne pas être caricaturaux et capter notre attention. Les planches de dessins sont d'une rare beauté et d’une finesse exquise. La colorisation est également très réussie. Un seul mot : magnifique !
Un mot pour dire que la conclusion de ce récit est absolument magnifique. C'est sans doute le meilleur final de toute la saga. J'ai rarement été aussi subjugué. Bon, c'est 5 étoiles.
En résumé, c'est une lecture qui offre une réelle plus-value par rapport à un personnage devenu un mythe. C'est un bel hommage et même un très bon travail ! Un régal pour les yeux, un must pour les collectionneurs et fan de Thorgal. Une BD à acheter les yeux fermés et à dévorer sans hésitation !
La série "Thorgal" est celle qui m'a fait découvrir un nouvel aspect de la bande dessinée. Habitué aux Tintin, Astérix et Gil Jourdan, je crois avoir dévoré les 15 premiers volumes de la série chez ma sœur au début des années 90. Depuis, j'ai acheté régulièrement les albums jusqu'à "Aniel" qui , après beaucoup d'albums faibles voire très faible, m'avait déçu. Finalement, on m'a offert les suivants et j'ai donc continué cette série (le dernier "Tupilaks" étant particulièrement indigeste). Alors quand j'ai vu que Robin Recht nous proposait son propre Thorgal, je n'ai pas hésité. J'avais adoré son style dans "le troisième testament-Julius'". Évidemment je me suis précipité sur l'édition augmentée qui présente au lecteur un double avantage: un grand format et un papier de qualité supérieur (je passe sous silence les "bonus" assez décevants hormis la reprise de la superbe couverture de l'édition courante). Le dessin de Recht est tout simplement magnifique. Quant au scénario, un voyage dans le temps grâce à l'anneau d'Ouroboros, il nous permet de voir la confrontation entre un Thorgal vieillissant et un Thorgal jeune et fougueux, En empruntant des éléments à "l'enfant des étoiles" et "Alinoë", Robin Recht nous a concocté le meilleurs des albums de la série depuis des années (bien cette aventure doit être considérée comme un album à part de la série).
Pourtant, j'ai quelques regrets sur cet album. Avec 108 pages, je pense que le récit aurait gagné en intensité en réduisant la longue marche à la recherche d'Aarica (un peu trop longue à mon goût) , qui a comme principal intérêt de nous faire découvrir un Thorgal diminué physiquement, et j'ai un peu tiqué sur la violence des combats, qui n'entre pas dans l'univers de Thorgal (Dorison s'y était frotté avec "le feu écarlate", mais ce n'avait pas pris à mon goût).
Et puis pourquoi ne pas avoir conservé la superbe couverture de l'édition courante qui nous rappelait celle de "l'enfant des étoiles".
Sinon, c'est un sans faute pour Robin Recht, avec un album qui mêle à la fois de l'action, de la réflexion et une forte dose de nostalgie et d'émotion, une fois la livre fini.
Le final est en effet surprenant mais quelle conclusion!
Premier album d'une nouvelle série, Thorgal Saga ne pouvait pas mieux commencer avec Robin Recht au commande.
Les dessins sont magnifiques. On peut ressentir l’émotion et l'intensité à travers chaque planche de l'album.
Le scenario est impeccable, surtout quand l'histoire se base sur le voyage dans le temps, qui est toujours risqué à abordé. On peut avoir différentes interprétation mais pour moi ça n’enlève en rien le plaisir de la lecture.
La caractérisation des personnages déjà existant est respectés, avec un antagoniste bien connu qui est plus vicieux que jamais. Les nouveaux personnages introduits sont une réussite, surtout Skraeling, avec son histoire et sa relation avec Thorgal.
Très bonne idée. Malheureusement maladroitement développée.
C'est dommage. Le dessin est très réussi.
Bien d'accord. Cela semblait prometteur au vu du pitch de 4e de couverture.
En fait non ! l'histoire est assez banale et traine en longueur. Une désagréable impression de déjà vu.
Le dessin est remarquable mais l'ensemble est une grande déception
Un hommage plutôt sympa, très agréable graphiquement (limite beau dans son ensemble), mais qui n’apporte vraiment rien à la « saga ». Ça traîne même un peu en longueur à certains moments.
Était-ce bien utile ?
Sympathique, sans plus (j’en attendais peut-être trop aussi).
2/5 ("correct, sans plus" selon les critères de BDGest).