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J’ai vécu les années 80 qui furent parmi les plus belles de ma vie. Cependant, il y a eu différentes façons de les vivre. Certains étaient des fans des Sex Pistols, des Clash ou des Ramones avec la prise de drogues pour encore mieux apprécier cette musique punk rock. Ce n’était pas trop mon genre préférant les hits du Top 50 et notamment Mylène Farmer. Bref, cette époque parlera sans doute à pas mal de lecteur à travers les nombreuses références évoquées ainsi que la culture musicale.
Le principal protagoniste, à savoir Max, rêve de gloire car il est musicien bassiste d’un groupe amateur de rock. Il laisse tomber sa gentille petite amie pour aller tenter sa chance en Grande-Bretagne à condition de ne pas louper le ferry. La question que son entourage amical se pose est de savoir s’il faut poursuivre les rêves et les chimères. Il faut dire qu’il ne savait pas que sa petite amie était enceinte de lui.
Même si ce n’est manifestement pas ma tasse de thé ou mes valeurs, je suis parvenu à m’intéresser à cette tranche de vie très bien construite autour de l’arrivée d’un bébé en maternité. Il y a tout de même des thèmes fédérateurs.
La moralité du final de ce récit est que l’amour parvient tout de même à triompher. C’est assez gentillet car notre héros parvient à réconcilier non sans mal le bonheur personnel et la carrière professionnelle. On sait que la réalité de vie n’est pas aussi simple et qu’on ne peut pas tout avoir.
En conclusion, un récit d’amour et d’amitié sur fond de musique punk qui réserve une belle part à l’émotion. Une mention spéciale pour un scénario assez bien huilé pour amener le lecteur là où il faut. Le ferry attendra.
One-shot sympa avec une belle ambiance seventies / eighties.
L'histoire est bien découpée, bien écrite même s'il y a quelques clichés et pas trop de surprises scénaristiques.
« Le ferry » raconte l’histoire des membres d’un groupe de rock alternatif au milieu des années 1980, passionnés mais non-professionnels, qui se retrouvent à la croisée des chemins : l’adolescence qui les vit se former est déjà loin, ils sont à présent des jeunes adultes confrontés à l’évolution de la vie, aux nécessités financières, et qui doivent décider de leur voie. Bref ils sont en crise sociale et existentielle propre à ce stade, à laquelle s’entremêlent les histoires de couples. Leurs doutes vont se trouver exacerbés par le départ de l’un deux qui s’en va tenter sa chance musicale en Angleterre.
Bien que ce roman graphique pourrait passer pour un hommage à la musique des années 1980, le thème des choix de vie à l’épreuve de l’amitié est au cœur du récit. À 25 ans, faut-il renoncer à ses rêves pour assurer son quotidien, ou bien les poursuivre à tout prix, ou encore existe-t-il un compromis à trouver ? Tous les personnages amorcent leur réponse et s’engagent dans leur propre voie, non sans déchirement quel que soit le choix effectué. La réflexion qu’ont voulu les auteurs est d’autant plus subtile que chaque acteur de ce tournant existentiel a tord et raison à la fois, qu’il n’y a jamais de certitudes sur l’avenir, et finalement que le bon choix n’existe pas.
Côté dessin Bouüaert s’est donné à fond dans les détails de l’époque, des vêtements aux chaussures en passant par les objets usuels, les voitures, et même le papier-peint sur les murs ! Son style très fouillé et rock-and-roll convient parfaitement au récit, avec le bémol qu’on a parfois l’impression d’un premier jet, surtout au niveau des positions corporelles. Le scénario de Betaucourt jongle avec les conversations émotionnelles entre les protagonistes, les souvenirs et les confessions qui en découlent.
Bien qu’ancré dans une époque, qui plus est musicale, « Le ferry » touche par son thème intemporel : celui de la jeunesse qui passe et qui nous oblige à nous positionner pour la suite de la vie. Cette dimension psychologique en fait tout le sel au-delà de la déclinaison des références musicales qui s’adresse à une catégorie de lecteurs connaisseurs.
Ma cote : 3,5 arrondis à 4/5.