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No future signifie qu’il n’y a pas de future. Or, on se situe bien en l’espèce dans un futur marqué par le matriarcat et le libéralisme dans un monde à la Blade Runner. J’ai été assez choqué de voir des similitudes presque copiées sur le film de Luc Besson « le cinquième élément » mais bon, les influences sont normales. Pour l’originalité, il faudra repasser.
L’élément un peu distanciel est l’introduction de référence à la culture des années 70 à 80 ce qui rend les situations assez anachroniques. J’avoue que cela manquait singulièrement d’authenticité.
Par ailleurs nous avons encore une femme guerrière qui a la main lourde sur la gâchette comme si c’était un fantasme d’homme. J’avoue que je préfère nettement la gente féminine dans un autre registre que la guerre et la violence. Oui, c’est une affaire de goût. J’ai eu peu de sympathie pour une héroïne bodybuildée et honnêtement très vulgaire. Pour la grâce et l’élégance, il faudra repasser !
Le thème est celui d’interdire l’exploitation des voyages touristiques destinés aux milliardaires sur d’autres planètes. Le tourisme spatial est en ligne de mire. Avis à nos multimilliardaires qui construisent actuellement ce type de navette. Bon, en même temps, ce n’est pas un voyage sans risque comme l’a démontré la tragédie du Titan voulant explorer le Titanic. Bref, des thèmes d’actualité.
Qui plus est, les couleurs sont « basiques de chez basiques » et n’offrent aucun réel attrait.
Je n’ai pas trop aimé ce one-shot multivitaminé pour les raisons invoquées mais je pense que cela peut plaire au public. C’est comme au resto : vous êtes alléché par un plat, le commandez et êtes déçu de ce que vous retrouvez sur votre assiette.
Jef est de retour avec 'No future' une grosse série B à la 'Demolition Man' où les écolo-bobo-wokistes ont pris le pouvoir et imposé leur mode de pensée fasciste.
Au scénario, Corbeyran s'essaye à la satire au vitriol des idéologies wokes sans atteindre les sommets de caricature cartoonesque de Kevan Stevens qui opérait sur 'Convoi' avec.. Jef ! Car oui, 'No future' a beau être impertinent, rentre-dedans, politiquement incorrect, il manque le jusqu'au boutisme et la folie cacophonique qui faisait le sel de 'Convoi'.
Bon soyons clair, c'est toujours aussi débridé, vulgaire, outrancier au niveau de certains visages (notamment Ratchead Kammer) et au final cela constitue un gros plaisir régressif hautement appréciable, en ces temps de politiquement correct et de délires écolo-racisés-non-binaires-LGBTQQWXYZ.
wokes et non-binaires non-racisés, passez votre chemin : vous risquez de ne pas trouver cela drôle du tout. Pour les autres, foncez !
Corbeyran se fait plaisir avec un one-shot "anti-bonne conscience", le background nous présente une société futuriste où "les biens pensants" ont pris le pouvoir : wokisme, matriarcat, anti mâle blanc, végétarisme... Bref, les héros de l'histoire se veulent du "monde d'avant", qui roulent au diesel et mangent de la viande...
Je n'ai pas été emballé par l'histoire, ni par l'humour que j'ai trouvé lourd...
Les dessins de Jef ne sont pas à mon goût non plus, même si j'adore la couverture de l'album.
Une BD de SF spécial Boomer, drôle et jouissive (pour les boomers), une tueuse à gage est engagée pour descendre un voleur de mallette, Jean-Claude Belmondeau (tout un programme), dans laquelle figurait des documents compromettant au sujet d'un scandale de pollution industrielle sur une planète lointaine. Morale de l'histoire les écolos féministes progressiste sont aussi pourris que les autres... Cette BD d'aventure, d'humour et d'action ne plaira pas à tout le monde, mais elle présente un scénario simple et efficace, avec un dessin classique et bien rodé.