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Cette BD adaptée d' un livre d' Antonio Iturbe , nous fait découvrir la vie dans le camp de concentration d'Auschwitz . S'échapper de la violence quotidienne par les livres n'est pas du goût des geôliers , mais la courageuse Dita au delà du risque encouru va tenter de donner un peu de rêve dans le bloc 31 . Le livre cette arme que combattent en tout temps les dictateurs est plus puissante qu' un fusil ou une bombe , le livre fait réfléchir. Le scénario prend quelques libertés par rapport au livre mais va à l'essentiel et le dessin tout en rondeur adoucit un peu le propos . Je ne suis pas spécialiste en histoire , mais je crois que le camp d'Auschwitz à été libéré par l'armée rouge et non pas par les anglais.
Je ne connaissais pas cette histoire de bibliothécaire dans le camp de concentration le pire au monde. Ce que les nazis ont fait est totalement impardonnable et ne doit jamais être oublié comme pour rappeler le manque d’humanité des régimes totalitaires.
Les juifs ont été désignés par le führer comme bouc-émissaire afin de justifier cette tuerie de masse. Les dictateurs se servent souvent de faux prétextes pour jeter l’opprobre sur un peuple et pouvoir ensuite le massacrer. On sait que malheureusement, l’histoire peut se répéter, même en Europe.
On se dit que la culture au travers des livres dans un lieu tel qu’Auschwitz peut apporter un peu de bonheur à des prisonniers qui sont condamnés à terme à mourir. Or, c’est une jeune adolescente de 14 ans qui va faire office de bibliothécaire dans une section du camp qui sera un peu épargnée par la barbarie.
Les livres représentent souvent le savoir qu’il ne faut pas perdre. Les nazis ont souvent organisé des cérémonies où des livres étaient brûlés comme ceux de Freud par exemple. Cela permet à des régimes d’effacer de la mémoire collective certains auteurs dont les thèses tendent vers une autre approche qui menacent les fondements de leur régime liberticide.
Ainsi, cette jeune fille, pleine de vie et d’espoir, risquait la mort en cas de découverte de ces livres qui étaient nécessaires pour perpétuer la mémoire auprès des plus jeunes survivants. Elle sera obligée de grandir bien trop vite dans ce milieu éminemment hostile. Elle prendra en tous les cas sa mission très au sérieux ce qui force l’admiration.
Evidemment, le sujet est grave et le traitement se fait tout en nuance. J’ai trouvé que le dessin sur un mode réaliste est assez avenant pour permettre une lecture sans encombre. On ne se plante pas de personnage par exemple. C’est d’une clarté exemplaire. On remarquera également le changement de couleurs qui se fait à bon escient comme pour marquer une rupture de période.
C’est un titre qui ne laissera pas indifférent et qui nous éclaire davantage sur ce qui s’est passé au début des années 40. La Seconde Guerre Mondiale a marqué tous les esprits. Il est dommage d’oublier petit à petit. On devrait se dire : plus jamais ça !
On devrait tous vivre sous des régimes démocratiques en bannissant à jamais ce qui a pu conduire à une telle horreur. Ce n’est malheureusement pas le cas. On doit alors se dire qu’on a bien de la chance de n’avoir jamais connu pareil situation à titre personnel.
Cette œuvre, basée sur des faits réels et des personnes réelles, mêle la passation de mémoire, les leçons de courage et la force de vivre. Que de belles valeurs dans un univers concentrationnaire qui signe l’échec des nazis. Cette bulle de protection et d’humanité fait du bien. Sublime et poignant.