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Une couverture bien satirique à souhait, un concept de départ alléchant, des dessins aux couleurs vivantes, de l'ironie, de l'absurdité, beaucoup de cynisme et un message politique de gauche cherchant à bousculer la lutte des classes: c'est à peu près tout ça 'Billionaire Island'.
N'étant pas fan de comics, je n'en lis que très rarement mais il m'arrive d'en essayer un voire deux soit pour la couverture, soit pour le scénario. Ce comics avait pourtant de très bons atouts pour me plaire: concept prometteur, critique du capitalisme exacerbé, dénonciation des attitudes et dérives de riches…
Et pourtant, j'en ressors mitigé pour plusieurs raisons, nous sommes dans la caricature et le manichéisme extrême: les riches sont très riches et pourris jusqu'à la moëlle, les pauvres sont très pauvres et gentils. La subtilité et la nuance seront malheureusement aux abonnés absentes.
Au fur et à mesure de la lecture, certaines célébrités "déchues" et/ou controversées vont se faire tacler: Kévin Spacey, Gérard Depardieu, Steven Seagal et bien sûr Donald Trump. Etrangement, il n'y a pas mention ou présence d'un Epstein, Léonardo Di Caprio, Tom Hanks, Bill Clinton ou encore Hunter Biden, le fils pédophile de Joe Biden dans la liste des riches de cet ouvrage, qui tiennent de beaux discours sur l'écologie tout en prenant un jet/yacht privé et/ou qui s'adonnent à des plaisirs sordides.
La déception continuera de plus belle avec une fin en mode "happy end" et surtout, la mort du méchant principal qui est peu spectaculaire et par conséquent anecdotique.
Toute la dénonciation exprimée n'est au final aussi futile qu'inoffensive car l'effondrement arrivera et les mêmes reprendront le pouvoir et l'argent au détriment des autres. L'Histoire se répète en boucle et ce n'est pas en dénonçant des personnalités sur lesquelles tout le monde crache que cela rend une œuvre subversive ou anticonformiste. Non, loin de là.
Une satire d'un monde où les riches sont très riches et les pauvres très pauvres. Le souffle du changement ? Pas vraiment. Et c'est avec un bon coup de vitriol que de l'effondrement renaitra... le même monde ! A découvrir.