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Depuis le célèbre et classique « Calamity Jane » de la série Lucky Luke, album des immenses Morris et Goscinny sorti en 1966, on ne compte plus les bandes dessinées humoristiques ou biographiques que cette figure légendaire du Far-West a inspirés. Particulièrement ces dernières années, les albums historiques sur la vie de Martha Jane Cannary, dite Calamity Jane, ont foisonné. Revenir sur le personnage, dans le cadre d’une collection abordant les événements et les figures légendaires de l’Ouest américain de la seconde moitié du dix-neuvième siècle, était donc un défi particulièrement difficile à relever.
Les autrices Marie Bardiaux-Vaïente (au scénario), et Gaelle Hersent (au dessin et couleurs) ont réussi ce pari improbable en concentrant leur narration sur les quatre années qu’a vécues Jane Cannary à Deadwood, une petite ville minière sortie de nulle part, en territoire du Dakota. Soit de 1876 à 1880. Jane était alors à la moitié de sa vie relativement courte (elle mourut d’une pneumonie en 1903 à l’âge de 51 ans), et profita de ce lieu fixe pour construire sa légende en racontant ses exploits passés, réels sur le fond mais extrapolés sur la forme, à l’imprimeur local qui en fit des feuilletons sur fascicules au succès grandissant.
L’avantage de ce choix narratif c’est qu’historiquement la vie de Jane durant ces quatre années est parfaitement tracée, tandis que tout ce qui entoure ce point central est demeuré flou, invérifiable, ou alors tient à des éléments trop disparates et hasardeux à relier entre eux. Les autrices se cantonnent donc à l’authentique, mais habillé d’un certain lyrisme, et c’est ce qui donne toute la force à cet ouvrage. Le dossier historique présenté en fin d’album, très bien conçu, appuie encore davantage cette démarche.
Pourtant cela ne va pas sans quelques aléas. Si les flash-backs sur l’enfance et l’adolescence de Jane sont bien amenés, le récit se termine lorsque Jane quitte Deadwood, et toute la suite comme la fin de sa vie passe ainsi à la trappe. Mais c’est bien la seule et relative critique que j’émettrai, car les autrices nous font comprendre que c’est le personnage en lui-même, avec sa personnalité singulière, qui fait tout l’intérêt de la biographie : une femme libre et atypique dans un monde d’hommes, un monde violent qu’elle affronte avec audace et témérité tout en se détruisant par l’alcool et un irrésistible penchant pour l’errance sans but et sans espoir. Car Jane portera jusqu’à son dernier jour le remord d’un drame familial auquel elle ne put faire face alors qu’elle était encore adolescente. Le récit nous fait ressentir de la compassion pour cette femme en souffrance qui connut malgré tout quelques moments de grâce et que la célébrité ne sauva pas.
Très belle BD. Une magnifique victoire contre les exterminateurs du peuple indien. Il n'y avait pas les Buffalo Soldiers régiment de soldats noires. Ils se sont rattrapés en commettant de véritables massacres avec leurs acolytes visages pâles. Massacres d'enfants de femmes et de vieillards. Tristes époques où le racisme anti indien était terrible. Malheureusement il continue actuellement.
Lorsque l’on ouvre cet album promettant la « véritable histoire du Far -west », on s’attend à une biographie détaillée et chronologique de Martha Jane Cannary, figure majeure dont il est difficile de décrypter la part de réel et de légende. En faisant débuter son récit en 1876, les deux autrices ont un tout autre projet : c’est une « Calimity Jane » déjà bien installée qui nous est présentée, naviguant entre l’héroïque et le crépusculaire.
Arrivée à Deadwood en 1876 – elle est alors à la moitié de sa vie –, elle y roule des mécaniques, lutte pour sa place et raconte sa légende. Celle qui avait produit de son vivant un prospectus fantasmatique sur ses exploits raconte est présentée à la fois comme respectée et pas vraiment crue, détestée par certains, mais faisant partie du folklore. Toujours, malgré tout d’abord du côté des filles de mauvaises vies et des moins que rien. Le récit s’entrecoupe parfois de séquence au style de vieux comics de gare, où soudain la légende revient, bien plus proche de ce qu’on imagine à propos de cette figure dont on sait si peu. Un jeu de style où Gaëlle Hersent, dont le style est d’un réalisme classique, s’avère habile, capable de rupture nette entre les univers et rendant un bel hommage aux Dime novels, ces romans à quelques sous où les mythes se construisent.
L’album navigue entre une Martha alcoolique et mythomane et le visage d’une femme qui a dû se construire dans la douleur d’un monde hostile à son genre, en ayant toujours su in fine de quel côté se ranger. Si elle gêne la bonne société, ce n’est pas tant pour sa possible grossièreté que parce qu’elle ose défier un monde d’hommes – en se déguisant pour aller dans l’armée, en maniant les armes et en allant dans les saloons. Dans les jeux narratifs, qui dessinent aussi de belles loyautés, on découvre une femme droite, qui défend l’humain dans sa globalité – allant jusqu’aux noirs et aux Amérindiens, pas si communs à l’époque –, assurément féministe même elle n’utilisait pas ce terme, tout en étant prête à sauver celles et ceux qui l’ont rejeté.
Si cela n’en fait pas une bonne chrétienne (quoique…), c’est assurément une figure subtile et profonde, habilement racontée, dans un ouvrage qui réussit à remporter le pari du récit historique sans trop de lourdeur pédagogique. Le dossier historique qui le complète, signé par l’historien spécialiste de l’histoire des États-Unis Farid Ameur, vient d’ailleurs bien en dialogue avec la bande dessinée, éclairant des passages obscurs, venant confronter les récits d’une femme qui, quels que soient les mensonges, méritait clairement d’être une légende.
Une 'one-shot' revenant sur la plus grande défaite de l'armée des Etats-Unis et la bataille la plus mal préparée de toute l'Histoire: Little Big Horn.
La gageure du présent album aura été de condenser un fait historique aux multiples rebondissements en une quarantaine de pages alors qu'un format plus conséquent aurait été plus judicieux.
Sous le trait de Giner-Belmonte, les Black Hills de l'époque revivent et les tuniques bleues du 7e de Cavalerie tombent sous les coups sanglants de tomahawk de l'Alliance indienne menée par le chaman Sitting Bull. Nous avons ainsi le droit à quelques magnifiques planches d'ensemble illustrant le tragique destin du controversé Custer et de ses hommes.
J'ai bien apprécié le dossier en fin d'album retraçant avec cartes à l'appui le déroulement de la pire bataille terrestre jamais menée (gestion des munitions/renforts, marche forcée de nuit, estimation des forces ennemis ignorée, éparpillement des unités…).
C’est une BD dont le fond porte un beau message en faveur de la culture amérindienne qui a été détruite progressivement notamment lors de la conquête de l’Ouest par des hommes avides de richesse. On ne peut que louer cette louable intention.
Pour autant, c’est la forme qui m’a posé problème. C’est une BD un peu à l’ancienne dans son procédé qui m’a révélé un côté assez pompeux. J’avoue avoir nettement lu mieux en comparaison sur la même thématique.
Le dessin ne m’a guère enchanté dans un aspect trop vieillot qui m’a paru éloigné de la ligne réaliste. C’est la netteté du trait qui me fait un peu défaut. On n’est pas dans ce que j’affectionne. Du coup, j’ai eu un peu plus de mal pour entrer dans ce récit.
Certes, le travail de recherche historique a été bien réalisé par l’auteur pour nous décrire la vie de ce trappeur qu’était Jim Bridger en témoigne le dossier en fin d'album. Nul doute que Jim Bridger surnommé « Mountain Man » a contribué à la légende de ces hommes qui ont marqué cette fameuse conquête de l’Ouest. Il était épris de liberté dans le plus profond respect de la nature.
Dommage que je n'ai pas été plus passionné que cela par cet album. Dans la même collection, j'avoue nettement avoir une préférence pour « Jesse James », autre légende vivante du Far-West.
Après 2 albums centrés sur l'histoire de célèbres outlaws, celui-ci fait la part belle aux sans noms, aux aventuriers, aux trappeurs, aux hommes qui guidaient les pionniers dans leur conquête de l'Ouest.
C'est un peu déroutant par rapport aux précédents opus, mais après tout, la série ne s'appelle t'elle pas "La véritable histoire du Far West" et non l'histoire des brigands de cette époque!
Soit!
L'album est intéressant, y compris par son approche sur la spoliation des indiens et la découverte de la vie dans ces contrées hostiles.
Cependant, je n'ai pas trop accroché au scénario où une petite fille fait raconter à Jim Bridger, cet inconnu, sa vie de trappeur. Ca fait papi qui raconte ses histoire au coin du feu à ses petits enfants et ça ne me semble pas mettre en avant le personnage.
Et puis il y a la fin!!!! On tourne une page et .... c'est fini!!!! Ca tombe comme un cheveu sur la soupe, au point que j'ai cru qu'il manquait des pages ou qu'il devait y avoir un deuxième tome! Totalement bâclée.
Le dessin est agréable.
A noter que j'ai acheté cet album "les yeux fermés" compte tenu du bon souvenir des deux précédents de la collection. je serai bien plus vigilant pour le suivant...
J'ai beaucoup aimé de découvrir la véritable histoire de Jesse James qui est une légende du Far West. Il faut savoir Jesse James est un célèbre hors-la-loi sévissant aux États-Unis dans la seconde moitié du XIXᵉ siècle, meneur du gang James-Younger.
On découvrira que des nordistes ont pendu son beau-père sous les yeux de la famille fermière lorsqu'il était adolescent au cours de la guerre de Sécession. On comprend que cet enfant va avoir de la rancœur et un sentiment de vengeance envers les autorités fédérales. Cela va le conduire dans une très belle carrière criminelle où il deviendra un héros surtout pour les sudistes nostalgiques.
On va assister à ses succès de hold-up qui vont contribuer à sa notoriété d'autant qu'il voulait contrôler son droit à l'image en correspondant par exemple avec des éditorialistes de journaux. Bref, il voulait capitaliser sur une opinion sudiste avide de revanche dans un contexte tendu d'occupation des troupes nordistes après avoir libéré les esclaves noirs.
Je n'ai pas la même vision de glorification de ce personnage défendant la cause des sudistes qui ne me tient pas à cœur malgré le romantisme d' « Autant en emporte le vent ». Je ne goûte pas trop au charme du Sud et des texans par exemple. Jesse James avait la gâchette possible et il lui était possible de tirer de sang froid sur un pauvre homme désarmé en le confondant avec un autre (oups!).
Il connaîtra également un triste destin à savoir abattu par ses propres hommes dans le dos alors qu'il n'avait que 34 ans. Bref, c'est âpre et violent comme un bon western à la Clint Eastwood.
Un petit mot sur le dessin pour dire que je l'ai également grandement apprécié avec un trait vif et puissant. On notera également une excellente colorisation.
Comme dit, c'est une BD intéressante à découvrir pour se rapprocher de la réalité loin des fictions qui ont été maintes fois déployés dans des films de western.On sera loin du sensationnel, de la légende et du mythe. La réalité est parfois bien plus triste et convenu.
Je l'ai préféré au premier tome. En ce qui concerne tout d'abord les dessins, rien à redire, ici, ça passe très bien et on a droit à des planches somptueuses mettant vraiment en valeur les personnages et les différents endroits du récit. On se laisse très vite embarquer. Pour ce qui est du scénario, la structure entre passé et présent est efficace comme toujours quand on a le bon auteur et même si là aussi le portrait du personnage est incomplet, c'est moins choquant en ce qui le concerne, cela vient peut-être de l'écriture, je ne sais pas, mais c'est plaisant, j'avoue que les moments choisis, notamment ceux pendant la guerre de Sécession ou ceux ou il nous montre qu'il est comédien, sont parfaits pour saisir le personnage et ce qu'il est dans ce monde sans foi, ni loi. Les dessins mettent vraiment bien en avant ce qui fait sa particularité et c'est digne des meilleures productions cinématographiques de ce genre si incroyable qu'est le Western. Le de dossier accompagnant le récit, une cinquantaine de pages, est essentiel pour ceux ne connaissant pas réellement le personnage et peut passionner même ceux le connaissant, c'est un bon rappel sur la biographie de James, bref j'ai bien aimé cette lecture.
Je reste sur ma faim perso. Oui, la lecture est agréable, le contenu est de qualité et on sent qu'il y avait un spécialiste pour épauler le scénariste sur l'écriture et la vraisemblance de ce qui nous est conté dans cette histoire. Le problème vient de la quantité de choses qui nous est raconté. Le personnage a eu une aventure tellement riches en rebondissements, en rencontres, en victoires comme en déceptions, que ici, c'est incomplet et presque étrange à la lecture. On a la sensation qu'il manque tellement de morceaux de sa vie que l'histoire est incomplète, après ce sont peut être des choix de la part du scénariste pour créer du rythme au récit ou bien des contraintes venant de l'éditeur qui ne voulait pas qu'il s'éparpille un peu trop, mais je me répète, je reste totalement sur ma faim. L'autre déception vient des dessins. Ils ne sont pas mauvais, loin de là bien entendu, mais après la couverture, j'ai eu l'impression que l'approche était différente, je ne vais pas dire que l'on passe d'un récit authentique a un récit plus comique, ce n'est pas le cas, mais le dessin donne une sensation plus légère au récit. Je ne sais pas quoi en penser. En tant que tel l'objet est bon, que ce soit le dessin ou même le scénario quand on ne connait pas le personnage et l'histoire de l'Ouest, par contre si vous êtes passionné de cette période de l'Histoire, c'est un achat non essentiel, selon moi, c'est dommage. Après, si vous voulez une collection encyclopédique sur les figures de l'Ouest, c'est la bonne collection, mais il faut la contempler avec d'autres ouvrages.
Totalement "embarqué" par le premier album sur Jesse James, j'ai eu quelques difficultés sur celui-ci.
Le dessin est toujours aussi magnifique, par contre je me suis un peu perdu dans le scénario avec les nombreux flash-back dans l'histoire. Il faut reconnaitre que l'ambiguïté du personnage, à la fois Dandy et tueur de sang-froid, n'aide pas à structurer le récit!
C'est cependant un bon album qui m'a fait passé un bon moment et dont il faut préciser qu'il peut se lire indépendamment du premier: c'est une histoire complète à lui tout seul.
Pour le reste, je reprendrai mes remarques sur le premier opus ("Jesse James") de cette collection :
- Le complément historique en fin d'album complète parfaitement et crédibilise le récit.
- A noter qu'il existe une autre collection autour du même thème: "Wild West", chez un autre éditeur. Cependant, même si elles traitent de la même époque et globalement des mêmes personnages, elles ne sont pas en compétition ou provoquent des "redites". Tout simplement, elles sont complémentaires. Et si vous avez aimé l'une, n'hésitez pas à lire l'autre!
Egalement : Une très bonne initiative de sortir ces deux albums dans un laps de temps très court: Ca rajoute au plaisir de la lecture :)
Avant tout : C'est parfaitement dessiné et j'ai retrouvé les images de quelques "Ghost towns" ou sites reconstitués visités au Far West!
Le scénario est captivant et le complément historique en fin d'album complète parfaitement et crédibilise le récit.
A noter qu'il existe une autre collection autour du même thème : "Wild West", chez un autre éditeur. Mais, même si elles traitent de la même époque et globalement des mêmes personnages, elles ne sont pas en compétition ou provoquent des "redites". Tout simplement, elles sont complémentaires. Et si vous avez aimé l'une, n'hésitez pas à lire l'autre!