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Le dessin est magnifique. A ne lire que pour ça!!!!
Côté scénario c'est +compliqué. On en sait peu sur les personnages, leurs histoires. C'est une succession de tranches de vie, sans avant, sans après. Dommage.
Un bon album que j'ai eu plaisir à lire, mais pas un incontournable.
Je ne poste plus très souvent de commentaire à défaut de temps mais également parce que les bonnes BD deviennent rares, je ne tombe que sur des déceptions alors j'achète moins et je ne poste plus grand chose. Les grandes enseignes on réduit leur rayon de BD pour faire place à la nouvelle culture Manga. Je le déplore bien qu'il existe de bons Mangas et j'en possède quelques uns.
Mais cet album présente le talent de Joris Mertens avec un dessin époustouflant et original, très plaisant (reflets rouges et jaunes dans la pluie) et ici, même très sombre, très pluvieux. Mais qui fume sous la pluie ? Pas moi en tout cas. Joris Mertens possède un talent fou et indéniable, mais tout faire soi-même, n'est pas toujours une bonne chose, lorsqu'on a des carences scénaristiques, il faut trouver le bon partenaire. C'est bien à lui que je m'adresse.
Outre le bel objet, les beaux dessins, le vieux Paris magnifique, des jeux de mots à connotations germaniques très drôles (avec la Télévision XINIX, les SHTINKS Cigarillos et d'autres), le style rétro avec la très célèbre et magnifique Peugeot 504, la R4 et aussi la belle Amie 6 de Citroën et de plus anciens véhicules également, l'histoire n'a pas d'âme. Il n'y a pas aucune bulle d'information en haut des cases, notre héros est insipide, il réagit comme un abruti, c'est creux, désolé pour la dureté de mon commentaire mais j'essaie vraiment de traduire mon ressenti, chacun est libre de poster la critique qu'il veut. Je suis profondément déçu. Les relations entre les personnages sont également mal définies, tout le monde tutoie notre héros, mais on n'en sait pas plus. Sans ne rien vouloir dévoiler de l'histoire, je dirai que de pendre aveuglément quelque chose sans y jeter un coup d'œil c'est ridicule et mentir à son collègue sans aucun scrupule, ni réflexion préalable c'est tout simplement dénué de toute logique, c'est choquant et insipide. Joris Mertens aurait dû davantage développer la seconde partie de l'album.
Le début de l'album traine un peu jusqu'à l'événement, c'est beau il faut l'avouer, c'est même plutôt drôle, il y a de la lecture c'est intéressant, ça m'a attiré et aspiré aussi, mais la deuxième partie de l'album est dénuée de texte, le scénario est d'une simplicité enfantine. Les pages se balaient trop vite car sans bulles. C'est lu en vingt minutes et ça coûte bonbon.
C'est vraiment dommage. Si j'avais su, je n'aurais pas acheté cet album. Désolé. Ne m'en voulez pas. Je mettrai toutefois un bon 16/20 au dessin dans son ensemble, un bon 18/20 à l'objet en lui-même mais au scénario j'attribue un 4/20 qui est une note dont j'ai même modéré ma sévérité. Auteur à suive mais pas s'il n"est pas accompagné... Dommage parce que le potentiel est énorme. Fin de l'aventure Mertens seul pour moi.
Joris Mertens m'avait déjà très agréablement surpris sur le titre « Béatrice » paru également aux éditions « rue de Sèvres ». Il s'agit d'un photographe belge reconverti dans la bande dessinée ce qui est une très bonne idée.
Il continue dans un hommage à une Bruxelles disparue qui ravive des souvenirs nostalgiques des années 70. Que dire de la toute première double page qui est simplement magistral tant cela en jette. On commence très fort en atteignant une perfection graphique presque inégalé. Qu'est-ce que j'adore l'élégance de ce dessin qui met notre capitale en valeur ! C'est un vrai régal de lecture !
La particularité est que la narration n'est point muette cette fois-ci et la magie opère toujours car l'auteur a su installer une certaine ambiance. Il est vrai que ces couleurs chaudes dominées par le rouge donnent le plus bel aspect à cet album malgré un temps souvent pluvieux, humide et gris.
Le thème est celui de la chance, de l’inattendu qui peut changer complètement la vie d'un homme, un simple livreur de blanchisserie, ce qui ne veut pas dire que les véritables ennuies ne vont pas commencer. L'originalité ne sera pas de mise mais c'est suffisamment prenant pour nous embarquer. Dommage que la fin soit si expéditive et que le personnage principal assez sympathique aurait une petite ressemblance avec un certain Eric Zemmour...
Au final, un album magnifique et de très bonne facture mais c'est véritablement la mise en image qui contribue à procurer tout le charme. Bon, je vous recommande ce nettoyage à sec mais choisissez bien votre blanchisserie auparavant.
j'aurais pu mettre une étoile de plus si cette bd avait fait 30.-40. pages de moins !! tous ces dessins pour nous montrer un décors de ville sous la pluie .....heureusement j'ai lu cette bd venant de la médiatheque
En 2020 le belge néerlandophone Joris Mertens nous avait surpris et émerveillés avec son flamboyant premier album, « Béatrice », véritable OVNI sur la planète BD grâce à ce roman graphique aux couleurs somptueuses, dépourvu du moindre texte. Nous découvrions alors un auteur exprimant avec une puissance graphique impressionnante les profondeurs des sentiments humains et la solitude pesante propre aux grandes villes.
Deux années plus tard, voici « Nettoyage à sec », son nouvel opus, qui reprend à peu près les mêmes codes de narrations où l’ambiance agitée d’une grande ville européenne des années 1970 et les décors urbains absorbent littéralement son personnage pour l’entraîner dans un destin inextricable. « Béatrice », la timide jeune femme trentenaire, fait place dans « Nettoyage à sec » à François, un homme quinquagénaire au bout du rouleau, littéralement lessivé selon l’expression qui convient, puisqu’il travaille machinalement et sans passion comme chauffeur-livreur d’une blanchisserie.
La vie de François colle parfaitement à la pluie qui tombe tout au long des 140 pages de cet épais volume et le trempe littéralement dans la mouise. Si François est usé par l’ennui autant qu’il est transi de pluie, il veut croire en une dernière chance, un miracle qui le sortirait du marasme dans lequel il croupit depuis trop longtemps. Il joue toutes les semaines au loto et s’est promis d’embarquer, une fois qu’il aura gagné le jackpot, Mayvonne, la vendeuse de journaux du kiosque à laquelle il voue un amour platonique. Mais un jour le quotidien de François dérape lorsqu’il met presque malgré lui le doigt dans un engrenage infernal…
Le récit est glauque de bout à bout, sordide, dramatique. Mais comme pour son opus précédent, Joris Mertens nous captive par sa mise-en-scène cinématographique. Et pour cause : l’auteur de 54 ans vient du cinéma et de la réalisation avant de s’exprimer par la bande-dessinée. Ainsi, ses séquences découlent directement des story-boards qu’il avait l’habitude de travailler. Les dessins sont impressionnants dans les couleurs et l’atmosphère, et prennent souvent une pleine page. Le bémol c’est qu’il y en a trop et ils finissent par ralentir le récit, surtout au début de l’histoire au moment de la mise-en-place des personnages. Malgré ce défaut « Nettoyage à sec » nous lamine comme si on nous avait enfermés dans le tambour d’une lessiveuse en pleine rotation. Bande dessinée très atypique que je recommande, en deux mots : sordide et magistral !
Une belle surprise que cet album.
Dans une ambiance urbaine pluvieuse éclairée au néons l'anti-héros se meut dans un quotidien monocorde, animé par le seul espoir de le quitter un jour.
Graphiquement élaborée cette histoire démarre lentement pour se terminer dans une précipitation d'évènements bouleversants.
Les ambiances sont parfaitement restituées, tout est là pour nous faire partager le destin de François.
Monsieur Mertens sait raconter des histoires!
Monsieur Mertens sait dessiner et colorier!
Monsieur Mertens sait faire passer des ambiances: j'ai eu froid, j'ai senti la pluie, le tabac froid et l'odeur des cafés.
Ce livre nous plonge dans une ville hybride (Paris/ Brussels) des années 70, c'est un drame humain sur la volonté de s'en sortir quand on n'a pas le sous.
J'ai adoré.
Une ode super bien réussi à Bruxelles, Anvers et Paris des années 70 sous la pluie, et aux films "Brussels by night" et "Hombres Complicados" avec leurs sombres histoires flamandes.
Bonjour, j'ai bien aimé le graphisme. J'ai apprécié la chronologie et le récit par chapitres bien distincts mais histoire à ne pas lire un soir de déprime en sous la tempête. Ce final est triste. Philippe