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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Step B. Le 28/05/2022 à 11:13:07

    Old Tiger est une heureuse surprise et un difficile exercice de style : raconter la folie de la guerre en une seule sortie (et moins de cinquante pages). Christofer Nolan s’y est essayé dans Dunkirk, mais a péché par orgueil. Antoine de Saint-Exupéry l’a tenté, avec son style propre, dans Pilote de Guerre. La plus belle réussite est à mettre au crédit du Hussard d’Arturo Pérez-Reverte, qui décrit la tragique journée d’un cavalier français en Espagne.

    Quatre bombardiers légers hongrois décollent pour attaquer une gare, tenue par des troupes soviétiques. Une mission de routine. Les bimoteurs sont attaqués par des chasseurs russes, qui s’acharnent sur le dernier. Avec l’énergie du désespoir, le mitrailleur abat un assaillant, puis le pilote un second. Surpris par leur résistance, les autres renoncent. La passe d’armes a pris trois minutes, la mission moins d’une heure. Le jeune mitrailleur est le grand-père de l’auteur, qui, par souci de vérité, a rassemblé les archives disponibles.

    Les huit premières pages n’étaient pas indispensables. Pozsgay Gyula présente le contexte de la mission, l’album gagne en précision ce qu’il perd en universalité. Incidemment, s’il prouve qu’il dessine admirablement les décors et les chars, il magnifie les blindés russes et allemands, ce qui nous éloigne du sujet. Les dialogues sont trop descriptifs, mais peut-être est-ce une erreur de traduction…

    La suite est plus intéressante. Les quatre équipages se préparent, écoutent le traditionnel briefing, prennent des notes, masquant leur peur, puis gagnent leur appareil. La disproportion des forces est flagrante et la mission désespérée. La violence du bombardement est parfaitement rendue. L’inventivité des cadrages et le réalisme du dessin parviennent à retranscrire la vitesse, les flammes et la peur. Au sol, des hommes meurent, mais déjà le chasseur se retrouve chassé. Neuf contre un, c’est fini…. La mitrailleuse s’enraye, les balles sifflent et… les agresseurs s’éloignent. La tension retombe, le jeune mitrailleur se lâche, il avoue sa panique et se découvre blessé. Trois minutes de terreur intense et inoubliable. La guerre est sale.

    Saigneurdeguerre Le 18/05/2022 à 21:11:11

    23 octobre 1944. Base aérienne de Ferihégy (Hongrie).
    Par manque de carburant, les Hongrois, alliés au Grand Reich allemand, ont du mal à aligner leurs avions. Une attaque de huit Messerschmitt Me 210 CA-1, bombardiers rapides va être lancée contre une gare où pas moins de six trains chargés de blindés sont en attente de déchargement. Toujours par manque de carburant, pas le moindre chasseur pour les accompagner ! Ils doivent s’attendre à une DCA formidable de la part des Russes et leurs chasseurs ne devraient pas manquer d’être présents en nombre…

    Critique :

    Si la Seconde Guerre mondiale à l’Ouest, en Afrique du Nord, en Italie (déjà un peu moins) est bien connue par chez nous, si tout le monde a entendu parler de Stalingrad, de Léningrad, voire de Kharkov, nous ne savons pratiquement rien de l’offensive russe contre la Roumanie alliée de l’Allemagne, qui va changer de camp dès qu’elle sera envahie par les Soviétiques, ou de la Hongrie qui avait aussi fait le choix du camp nazi.
    Cet album de bande dessinée est remarquable par plusieurs aspects. Il est très didactique et explique clairement quels avions étaient dans le camp des forces de l’Axe, et l’équipement allié, notamment américain puisque ceux-ci bombardaient régulièrement la Hongrie avec des B-17 et des B-24, accompagnés de chasseurs à long rayon d’action Mustang, Thunderbolt et Lightning.
    L’aventure concerne particulièrement le Messerschmitt Me 210 CA-1, une version livrée à l’exportation vers les pays alliés de l’Allemagne car il faut bien dire qu’il connaissait pas mal de déboires. Les Hongrois l’ont considérablement amélioré en allongeant son fuselage et en le remotorisant. Ce qui donnera naissance au Me 410, bien meilleur. Le Me 210 est une rareté car construit à peu d’exemplaires. Voici l’explication qu’en donne Wikipédia et qui est édifiante : « Il fut conçu pour remplacer le Bf 110, et fit son premier vol le 2 septembre 1939, révélant de suite une grande instabilité latérale et une tendance à partir en vrille, problèmes qui ne furent pas résolus malgré un large programme de tests s'étalant jusqu'à début 1942. Neuf prototypes furent assemblés, quatre d'entre eux se crashèrent.
    Il entra cependant en service effectif en décembre 1941, l'Allemagne ayant un besoin urgent de "Zerstörer" (chasseur à long rayon d’action). Les premiers appareils servirent à la transformation opérationnelle des pilotes de Me 110, mais 27 accidents furent enregistrés dans les quatre premiers mois de son utilisation, causant la mort de 11 équipages. Pourtant il fut engagé en juin 1942 contre la chasse soviétique, mais se fit laminer. Les survivants se reportèrent sur des missions d'attaque au sol avant d'être remplacés par le Messerschmitt Me 410 Hornisse (« frelon »).
    La Hongrie produisit à 272 exemplaires sa propre version de l'appareil, nommée Me 210 Ca1, apte à des bombardements en piqué, et sensiblement plus stable que l'avion allemand. »

    Nous assistons à une mission à laquelle participa le grand-père de l’auteure et qu’elle a tenté de reconstituer le plus fidèlement possible grâce à un paquet de documents… Et au journal de son grand-père où il a rapporté les faits.

    Incontournable pour tous les fans d’aviation, très précieux pour les amateurs d’histoire et intéressant pour ceux qui ne se reconnaissent pas dans les deux catégories précédentes.