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Une histoire touchante, très bien documentée, soigneusement dessinée, qui se lit de bout en bout avec grand plaisir. Le Paris des années 50 est incroyablement vivant et réel, avec sa mafia corse et ses bougnats, sa banlieue encore en friche, avec ses usines et ses campements gitans. Un beau scenario qui fait verser sa petite larme à la fin.
Une très belle histoire d’initiation, celle d’un jeune provincial qui découvre Paris et surtout Pigalle dans les années 50 et travaille dans une boite pas très fréquentable. Le Paris interlope de ces séries noires qui ont fait le bonheur du cinéma français du temps e Lino Ventura et Jean Gabin.
Les dessins en noir et blanc, sépia, nous replongent dans l’ambiance de ces films là. La reconstitution historique, les plans, les visages, tout est grandiose. Un vrai régal. J'espère que le tandem Arroyo/Christin se reformera pour un autre album.
Voici une BD qui se concentre sur ce célèbre quartier de Paris connu pour sa légèreté et son sens du spectacle. Un jeune provincial agriculteur, qui n'a jamais vu du pays, y débarque un beau jour de 1950.
Passé le moment de la découverte, Antoine va s'impliquer dans les affaires louches de son patron de cabaret d'origine corse qui ne fera pas que dans la dentelle. Evidemment, cela le conduira à avoir affaire avec la Justice qui ne fait pas toujours très bien son travail.
Je pense que cette BD a quelque part loupé le coche. Je n'y vais pas par quatre chemin pour le dire. Il y avait de la matière pour explorer ce quartier de Paris mais on se perd dans des péripéties qui n'apportent rien. Le personnage principal aurait gagné en maturité à être exploité sous un angle plus intimiste. Il est vrai qu'il reste assez niais même quand
il va s'engager dans des actions de grand banditisme.
Par contre, j'ai trouvé le graphisme assez somptueux car cela reflète à merveille le décors de ce quartier populaire comme par exemple le funiculaire de Montmartre. A la fin de l'album, on aura droit en bonus à de larges vignettes nous offrant un magnifique panorama de ces lieux.
On va assister à l'évolution de ce quartier sur une trentaine d'années. Il est vrai que le Pigalle de nos jours n'a plus rien à voir avec cette époque. Bref, en résumé un apprentissage de la vie en passant par ce quartier où l'on peut aisément se brûler les ailes.
Avec Christin à la plume j'ai jamais été déçu. Ce sont toujours des scénarios solides, de belles histoires et des personnages ayant une réelle étoffe. Là encore c'est le cas, histoire d'un jeune auvergnat qui monte à Paris et se trouve entraîné dans le milieu de la nuit et des malfrats.
Dans ce livre en plus, J. M. Arroyo a trouvé le trait juste. Ambiance et cadrages de polar type films des années 50. Mise en page rythmée, des planches vraiment superbes.
A lire en prenant son temps.
J'ai adoré cet album dont le dessin dégage l'atmosphère magique du Paris et de sa banlieue des années 50. Et pourtant, je ne suis pas fan du noir et blanc (ou sépia)!
Même s'il y a les gangsters, (d'ailleurs, je n'aurai pas forcément mis cet album dans la catégorie "Polar") "Toinou" et Mireille amènent une note d'humanité.
Les à-plat en fin d'album sont un délice.
N'hésitez pas!
Pigalle, 1950.
Toinou est un jeune bougnat qui vient d’avoir dix-huit ans. Il en a marre de vivre au Buron avec d’autres gars pour fabriquer de la tome en été. En plus, son travail consiste à nettoyer la porcherie. Ne voulant pas passer toute sa vie sans d’autres perspectives, il entreprend le voyage de Paris. Là, un cousin qui tient un bar et vend du charbon, entre autres activités, le met à la tâche. Livrer le charbon avec sa charrette tirée par Fillette, une jument paisible, n’est qu’une infime partie du travail qui l’attend.
C’est en livrant les boulets qu’il découvre le cabaret « La Lune bleue », un des plus célèbres de Pigalle.
Critique :
Cette plongée dans le Pigalle du début des années cinquante est un choc graphique. Encre et lavis créent une atmosphère digne des grands films français de ces années-là. Il manque juste Jean Gabin. La reconstitution architecturale de ce Paris fera date dans l’histoire de la BD. Les poses, les expressions des visages, les différents plans sont autant de merveilles qui démontrent une parfaite maîtrise de son art. Bravo, monsieur Arroyo !
Christin, lui, nous offre le scénario d’un personnage un peu benêt qui n’avait jamais quitté son trou et qui à dix-huit ans découvre les lumières et les ors de Paris, et pas n’importe où ! au contact des femmes les plus séduisantes et sexy de la capitale, dans un cabaret très en vue, où se côtoient les gens les plus puissants de France et d’ailleurs, et la pègre, La Lune bleue. Petit à petit, malgré lui, ce personnage un peu niais, se retrouve mêlé au grand-banditisme de l’époque, essentiellement mené par des Corses. Suite à un règlement de comptes, dans lequel il n’a rien à voir, il va être condamné à vingt-sept ans de prison. Il passera son bac en prison, ainsi qu’une licence de lettres. C’est à travers ses souvenirs que l’on assistera à l’évolution de Pigalle. Des magouilles politiques et des échanges de bons services entre CIA et gangsters complètent le tableau.
La romance qu’Antoine entame avec Mireille, très jeune et jolie fille qui s’occupe du vestiaire sera cassée net.
Toinou fait figure d’innocent au propre et au figuré, et c’est ce qui rend son personnage sympathique.
Coup de cœur pour ce très bel album de la collection Aire Libre. Le scénario est assez classique, un petit jeune qui quitte sa province pour monter à la capitale, mais nous livre l'évocation d'une époque, d'une ambiance, d'un milieu social comme Christin excelle toujours à nous les raconter, à les faire revivre. Mais surtout je découvre un dessinateur pour moi inconnu, un bijou de réalisme en noir et blanc, une ville, des rues, des voitures, des détails à n'en plus finir... un régal pour les yeux, à relire rien que pour le plaisir de tourner les pages.
Ce roman graphique nous replonge dans le Paris des années 50 et plus précisément dans le quartier de Pigalle. Le lecteur y suit Antoine dit « Toinou », un jeune campagnard qui découvre la capitale. Il va découvrir les dessous des cabarets, ainsi que les charmes de la vie à Pigalle.
Le scénario est terriblement prenant et j’ai vraiment apprécié l’ambiance qui se dégage de ces pages. L’envers des cabarets ne s’avère pas bien reluisant et contraste avec la lumière qui illumine les danseuses. La candeur d’Antoine est une bouffée d’oxygène mais malheureusement, il apprendra la réalité à la dure.
Esthétiquement, c’est tout simplement sublime. Les planches en noir et blanc sont magnifiques. Les détails dans les décors et les tenues sont stupéfiants. Les nuances sont également subtiles et mettent véritablement en lumière certains détails des vignettes. J’ai été subjuguée par cette lecture et je vais suivre avec beaucoup d’attention le travail de Jean- Michel Arroyo.
J'avais repéré cet album depuis un moment, intrigué que j'étais sur ce que nous préparait Arroyo, que je suis depuis les débuts de sa reprise des "Buck Danny".
C'est un véritable défi que s'est lancé ce dessinateur avec cette bande dessinée à mille lieues des aéronefs de l'US Navy.
Arroyo nous offre sa vision de Paris des années 50, et son trait et ses couleurs sépia nous replongent dans le cinéma des années 50, où l'on pourrait presque croiser Gabin à chaque page.
Contrairement à certains, je ne rentrerai pas dans le débat des perspectives soit disant ratées, des anachronismes dans les véhicules, mais je ne retiendrai une seule chose, c'est l'ambiance que dégage Arroyo dans ces pages. On s'y croirait, les cabarets, les bougnats, les malfrats corses, les politiques corrompus, bref cette bd relate parfaitement une époque.
Par contre, je suis assez déçu par le scénario de Christin, qui m'a habitué à mieux par le passé. Nous suivons la vie d'Antoine presqu'au jour le jour au fil des pages, mais au moment le plus intéressant, Christin préfère l'ellipse qui donne à cette bd un sentiment de frustration, un manque, qui font que l'on a du mal à s'attacher au personnage principal.
Graphiquement réussi (la poursuite en voitures dans les usines à gaz de la plaine Saint Denis en est un exemple) mais un scénario qui me laisse sur ma faim me donne un goût d'inachevé à la lecture de cet album.