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Après une première très étonnante série il y a maintenant dix ans, les deux auteurs de Lord Gravestone reviennent pour une nouvelle trilogie, moins originale que la Renaissance uchronique d’Horacio d’Alba puisqu’on nous propose une pure et simple aventure de chasse au vampire dans l’Angleterre gothiquissime du XIX° siècle. Ce qui marque immédiatement ce sont les planches d’une noirceur profonde et qui restent très lisibles malgré la quantité de noir qui occupe le champ. Durant ces années à produire de superbes couvertures peintes Nicolas Siner a probablement rongé son frein de ne pouvoir lâcher ses encrages, toujours aussi proches de Dimitri Armand et en sacré progrès depuis sa première série. Les quelques défauts techniques aperçus jadis n’ont plus lieu et on bascule dans le grand spectacle luxueux pour qui aime les arbres noueux, les chandeliers baveux et le souffle glacial des manoirs en ruine.
Si l’intrigue vampirique vue mille fois inquiète légèrement sur les premières pages, on constate rapidement que Jérôme Le Gris sait construire sa narration et apporter une touche qui donne envie de continuer. Si le passé dramatique de ce jeune héritier d’une lignée d’inquisiteurs fait cliché, si son caractère en fait plus une victime qu’un héros lors de ce premier volume, l’histoire qui nous est contée, cette romance dramatique entre un vampire et une belle bourgeoise, nous prend pourtant dans ses filets sans difficultés. Avec ses personnages archétypaux le scénariste développe son univers par un background évoqué suffisamment pour titiller notre curiosité et aller au-delà de la seule action et des poses graphiques des vampires et chevaliers.
Dans un très grand classicisme (et malgré une couverture étrange de banalité pour un artiste d’un tel talent), ce premier tome de la trilogie Lord Gravestone montre comme tout bon album de série B que ce n’est pas toujours le fond qui détermine la qualité mais parfois l’habillage, la mécanique. Les deux auteurs dotés d’une très solides maîtrise proposent donc un fort agréable album dont la suite mériterait un peu de prise de risque pour se hisser au niveau des toutes meilleures BD.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/03/23/lord-gravestone-1-le-baiser-rouge/
2/10 par Bdgest ?? et 4,3/5 avec 20 votes ?
Et bien lisez-le ! et comme ça vous verrez que l'histoire n'est pas si banale que ça et que les dessins sont sublimes !
Une bonne petite trilogie.
Dans cette BD nous avons tous les ingrédients qu'il faut pour passer une agréable nuit de pleine lune. Par contre que l'on arrête de nous bassiner avec des Loups méchants qui attaquent les braves gens par pitié laissez les tranquille, comment voulez vous réhabiliter un si bel animal qui en a rien à foutre des humains. Espérons que la suite sera aussi agréable à lire avec un bon verre de sang
Je n'écris pas souvent d'avis mais je suis contente d'avoir acheté cet album avoir d'avoir lu la chronique. Je trouve celle-ci fort sévère.
En fait même si ce n'est probablement pas l'album de l'année, j'ai passé un bon moment de lecture . Le dessin est agréable, la trame de l'histoire est facile à suivre (sans être simpliste pour autant).
Zut, mille fois zut! J’ai une vraie tendresse pour Nicolas Siner, aussi talentueux qu’adorable et modeste et étais ravi de voir enfin arriver une nouvelle série aussi assumée dans le registre gothique. Malheureusement, si le premier tome réussissait parfaitement son entrée en matière entre fan-service vampirique et background travaillé, cet album charnière tome assez à plat en ne parvenant pas à relier l’introduction au combat final contre l’empereur du Mal. L’action tonitruante précédente laisse ici la place à une fort longue convalescence du héros mordu une fois par Camilla la vampire qui cherche à se venger de sa lignée mais qui va commencer à douter de la malfaisance de ce chasseur de dentus. Outre un rythme qui oublie d’alterner révélations historiques, action et scène intimistes pour laisser dérouler une assez interminable romance dans un château en ruine, l’intrigue tombe dans pas mal d’incohérences logiques: des loups-garou du titre on n’en entendra finalement guère parler, de la redoutable vampire transformée en douce servante on a du mal à imaginer le cœur guimauve qui la fait désobéir à la loi de la Nuit,… Alors soyons juste, de belles idées surgissent comme cet état d’Incube en sursis entre l’état d’homme et celui de vampire et les dessins magistraux de Nicolas Siner qui nous plongent dans une Ecosse où le jour ne semble jamais se lever. C’est d’autant plus dommage que l’on voit bien où voulait en venir Jérôme le Gris dans un format ternaire en faisant de cet héritier lisse un héros tragique en rupture avec son héritage, en liant le bon et le mal. Mais il semble se prendre les pieds dans son déroulé, gardant sans doute trop pour le final ce qui aurait dû alléger la linéarité sur ce second tome. Rien n’est perdu puisqu’avec un joli matériau graphique comme thématique la pente peut être remontée sur le final. Surtout avec une conclusion qui replace un état dramatique nécessaire en rendant le héros soudain plus intéressant. Le rythme est décidément un bien dur exercice en matière de scénario…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/09/09/lord-gravestone-2-3-le-dernier-loup-dalba/
Bonne surprise que ce tome 1 !
Dans la lignée d'un "Troisième testament", qui avait inventé un genre, la "Catholique fantasy".
C'est beau, c'est épique, il y a des personnages forts et des dessins sublimes, des ambiances de dingue et une fin qui créé l'attente et l'incertitude quant à la suite des évènements.
La couverture est finalement moins forte et moins intéressante que le contenu, ce qui est une très bonne chose. Vivement la suite !