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A ceux qui ont vécu la lecture du premier tome de cet ambitieux triptyque dans la frustration d'un récit touffu et par trop cryptique je les rassurerais sur le déroulé beaucoup plus linéaire de cette suite. Le mode d'expression de Sylvain Ferret n'est pas devenu soudainement accessible pour autant: comme expliqué précédemment son grand sens du cadrage cinématographique très créatif demande beaucoup d'interprétation au lecteur. La réduction du nombre de personnages (l'Opus I s'était terminé dans de belles effusions de sang...) et la concentration de la focale sur le duo central font pourtant beaucoup de bien et logiquement aident à s'immerger dans ce monde poisseux et désespéré.
Le worldbuilding et l'esthétique générale vaguement inspirés des design Wahammer 40K et des jeux vidéos convainquent parfaitement et frôlent parfois l'épique attendu. Les limites techniques pour une telle démesure empêchent des délires à la Ledroit qui demandent une grande lisibilité mais on ne peut que saluer le courage d'un si jeune auteur qui n'a pas attendu d'avoir dix ans de bouteille pour donner libre court à ses envies.
L'évolution du scénario intègre le très tendance concept de transhumanisme ainsi que les plus classiques camps d'esclaves dans un néoféodalisme vu précédemment. Si le premier tome était centré sur Billie, ce second développe plus largement le passé du très mystérieux et charismatique Tadeus qui apparaît plus clairement comme le personnage principal. A la fois surpuissant, sombre, dramatique, il a tous les attraits du héros de BD que l'on a envie de voir vaincre l'injustice!
Avec un final qui assume un gros cliffhanger en mode veillée de bataille, on a la promesse d'une montée en puissance qui, libérée des scories d'un démarrage un peu poussif par l'envie de trop bien faire a tout pour proposer une conclusion grandiose, pour peu que l'auteur ailles là où il est le meilleur: un montage dément pour des batailles épurées et rageuses. La sophistication des concepts SF ne nécessite pas de brouillages narratifs. Si l'Opus III pousse dans la direction du II on devrait avoir du très bon l'année prochaine...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/10/10/talion-2-3/
Sylvain ferret avait marqué les esprits sur sa première série des Métamorphoses 1858. Malgré des lacunes techniques (notamment anatomiques) et un usage appuyé du numérique, le dessinateur y démontrait une science du cadrage et une ambition très importante quand à la mise en forme de l’histoire. Très communiquant sur les réseaux sociaux, Ferret a commencé à diffuser assez tôt les premiers travaux de son projet solo dont la couverture et le design général de la maquette impressionne. Si ce n’est pas forcément la couverture de l’année on peut être surpris que ce projet n’ait pas vu le jour dans la collection Métamorphoses… bref.
De l’ambition il y en a dans ce premier tome de la trilogie Talion. Un peu trop peut-être… Alors que le dessinateur s’appuyait sur une comparse pour le scénario dans sa précédente série, on sent à la lecture de l’album qu’il est peut-être un peu tôt pour partir en solo tant la complexité de sa narration (renforcée par un amour des encadrés narratifs décalés de l’image, qui ne facilitent pas la compréhension de ce qui se passe) rend la lecture un peu ardue. On pourra comparer son profile à celui d’un Mathieu Bablet dont l’envie et la minutie compensent des projets très exigeants et difficiles d’accès.
On ne peut pourtant pas dire que le concept soit extraordinairement original. La cité d’en haut et la cité d’en bas, l’environnement pollué et la néoféodalité ont déjà été largement abordés en BD. La construction graphique est chirurgicale avec des décors impressionnants tout le long. Les cadrages j’en ai déjà parlé, c’est bien évidemment un des points forts de Sylvain Ferret… en même temps qu’un péché mignon pas très facilitant pour le lecteur. Les séquences d’action sont très bien menées et l’aspect organique toujours présent dans le corpus de l’auteur plaira à certains, moins à d’autres.
Talion est donc un projet très solidement construit, très beau à regarder, mais par trop cryptique dans le déroulé de son introduction. Défaut majeur des dessinateurs en solo, on peut espérer que l’auteur saura revenir à plus de simplicité dans sa narration pour la suite de son grand œuvre.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/02/14/talion-1/
J'espère qu'on ne va pas crier au scandale si je ne mets qu'une seule étoile à ce titre. Cela traduit tout simplement mon ressenti de lecture.
En effet, je n'ai pas été vraiment passionné par ce récit malgré son univers assez particulier et sombre qui nous présente une société du futur réparti en caste pour échapper aux dangers toxiques de ce monde apocalyptique. Il est question de filtrage du sang pour ne point succomber. C'est assez organique !
On retourne également dans la royauté avec ses comtesses mais avec un côté steampunk et parfois gothique. J'imagine mal un tel monde se mettre en place après une catastrophe touchant l'humanité avec cette ampleur.
Au niveau graphique, je dois reconnaître que c'est un travail plutôt bien maîtrisé avec un souci du détail notamment dans les décors. Les cadrages sont aussi très bien faits avec de nombreux plans originaux.
J'avoue que ce gloubiboulga m'a paru plutôt indigeste. Il y a également une profusion de dialogues qui ralentissent considérablement le rythme d'autant qu'il ne se passe rien malgré la scène d'ouverture. D'autres y verront une puissante force narrative qui enlève tout sur son passage. Chacun peut avoir son avis sur un titre qui ne fera sans doute pas l'unanimité.
Certes, on pourra s'interroger sur l'avenir de notre monde si on continue à polluer davantage. Comme le dit si bien l'un des personnages, ce monde ne souffre t'il pas simplement de notre présence ?
Au final, une œuvre cyberpunk certainement ambitieuse mais qui ne m'a pas convaincu car trop pesant.
J'avais placé beaucoup d'espoir dans cet album, mais beaucoup trop sans doute. Le scénario est compliqué, et non pas complexe, inutilement, n'offrent aucune prise pour une compréhension réelle. Les enjeux pouvaient être intéressants mais restent complètement obscurs. La multiplicité de trames temporelles n'apporte strictement rien.
Le dessin, qui m'avait attiré lors d'un premier feuilletage au moment de l'achat, est gâché par des plans et un découpage qui ne permettent ni de distinguer les personnages exposés ni de comprendre le déroulement des faits et de l'action.
Bref, pour moi qui suis un fan de SF et avec une vase qui pouvait être passionnante, un album ennuyeux et inutile
Dense, Riche, Profond, Superbement illustré... mais nécessite au moins une voire deux relectures!
L'auteur est sympa en dédicace et le récit semble être une aide cathartique à des réflexions de l'auteur ... même s'il ne cherche pas de réponse vraisemblablement !
A lire!
Un très bon album mais qui manque cruellement de lisibilité.
Les dessins sont magnifiques et l'histoire prenante, mais il y a beaucoup de personnages, et les plans serrés, cadrés sur une partie du corps, ne permettent pas une identification facile. Idem pour les plans trop larges dans lesquels les personnages sont réduits à des fourmis.
Bref, il m'a bien fallu relire certaines pages deux ou trois fois avant de comprendre de qui il s'agissait (Il va d'ailleurs falloir que je relise le tout parce qu'il y a encore des éléments qui me semblent obscurs)
Tout ça n'arrive pas à gâcher tout de même les qualités de cet album. Une histoire dense, intéressante, mais qui aurait mérité plus d'espace pour s'exprimer.
Je suis toujours fan du travail de Sylvain ferret au graphisme. Son dessin précis et détaillé, son découpage hyper cassant, les sublimes point de vue dans lesquels il place sa caméra, les perspectives de dingues qu'il ose mettre en place...
Bref, de ce point de vue là, je ne suis pas déçu.
En revanche, pour l'histoire c'est autre chose...
J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'univers. C'est assez difficile de distinguer tous les personnages, leurs liens, les classes sociales, les quartiers, les enjeux, ce qui s'y passe...
C'est également compliqué de plonger dans ce schéma narratif complexe qui en plus se déroule sur plusieurs temporalités (ça on le comprend que vers la fin de l'album).
Je suis clairement passé à coté de pleins de choses, de pleins d'informations importantes et il va me falloir une ou deux relectures pour bien tout comprendre.
Mais l'ensemble est quand même prenant et on sait ce qu'il se passe et vers où nous emmène le récit.
Du coup je suivrais quand même la série de près tant celle-ci est riche et prometteuse.