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Très bon album.
Lu d'une traite et franchement, je ne m'attendais pas à ça et j'ai beaucoup aimé.
Ça monte en puissance en puissance à chaque chapitre, pour un final explosif qui n'est pas décevant.
A lire avec attention, car pas mal de personnages et des éléments saupoudrés tout au long de l'histoire qu'il faut bien recomposer pour comprendre tous les tenants et aboutissants. Mais tout est bien ficelé, avec un message politique fort.
Jeff Lemire a fait une genre de préface à la fin du comic pour donner son avis et il a mis le doigt dessus. Je vais essayer de faire ma version dans mes mots sans être trop redondant.
Ce comic a une facette horreur et une facette politique/commentaire social. C'est probablement deux des thèmes les plus difficiles à aborder correctement et efficacement sous forme de comic.
Premièrement, l'horreur. À mon avis, 99% du temps un comic d'horreur ne fait pas peur. C'est la faute du médium plus que de ses auteurs. Ce n'est pas un medium qui favorise l'horreur. Y'a quelques auteur qui sortent du lot (Junji Ito pour ne pas le nommer par exemple). Je dirais que Pornsak Pichetshote vole dans les mêmes sphères. Ce n'est pas parfait, mais c'est clairement un des comics les mieux réussi au niveau de l'horreur que j'ai eu la chance de lire.
Deuxièmement, le côté commentaire social. C'est là où l'ouvrage brille le plus. Évidemment, ça traite beaucoup de racisme à un point de vue individuel plutôt que systémique. Ça fait en sorte qu'on voit les perspectives individuelles de plusieurs personnages sur les questions raciales. Au final, on peut être plus d'accord avec certains, mais c'est pas noir ou blanc. C'est gris, ma couleur scénaristique préférée. Tous apportent des points qui méritent réflexion.
Bref, métaphoriquement Pichetshote a scénaristiquement tenté de jongler avec 3 tronçonneuses activée et malgré qu'il s'est erraflé à quelques reprises, il a donné un sacré bon spectacle. La fin m'a un peu déçu par contre, c'est particulièrement à ça que je pense lorsque je regarde les points plus faibles de l'ouvrage.
C'est un récit fantastique complet qui met en scène une jeune musulmane Aisha qui a été victime du racisme et qui vit dans un étrange immeuble à problèmes raciaux avec son petit ami, son enfant et sa belle-mère.
Elle va être la victime de puissantes hallucinations de monstres mais on se rend compte qu'il ne s'agit pas d'un cauchemar mais de la réalité. Cela se transforme en véritable récit d'horreur avec des scènes assez angoissantes dans un climat terrifiant.
Visiblement, ces entités ne se nourrissent pas de la peur mais de la xénophobie et de la haine. En tout les cas, elles font très peur. A noter un magnifique graphisme qui arrivent à retranscrire ce récit d'épouvante avec une maîtrise absolue.
C'est un comics qui a une portée philosophique large à savoir qu'il faut accepter les différences culturelles et ne pas sombrer dans le rejet et la crainte. L'auteur nous présente les enjeux de la diversité culturelle et l'objectif de surmonter les problèmes liés. Certes, il y aura une dimension quelque peu métaphorique.
Au final, un bon divertissement sur fond d'incompréhensions culturelles. Les conventions de l'horreur sont utilisées pour distiller le malaise social. C'est une réussite qui fait dans l'originalité comme par exemple avoir une héroïne de comics musulmane et pratiquante. A découvrir pour avoir une autre approche.