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Artistiquement c'est superbe . Pas une seule page ni même une bulle n'est ratée . C'est un plaisir pour les yeux à chaque instant . Ce noir et blanc teinté de rouge, bien qu'il soit un style déjà utilisé dans plusieurs oeuvres , est de toute beauté . Marini au crayon, c'est vraiment la grande classe .
Le scénario est basique, les scènes et la mise en page sont classiques et l'écriture peut-être un peu trop simple surtout pour l'époque à laquelle se déroule les évènements . Cependant la beauté du dessin provoque l'envie, le désir de découvrir ce qu'il se trame derrière cette page et ça se lit finalement très bien .
J'attends de lire le tome 2 pour réhausser la note si le scénario évolue .
Doté d'un graphisme hors pair, d'un noir et blanc sublime (teinté de rouge), d'une esthétique jazzy et bien sombre à souhait tirée des années 60, 'Noir Burlesque' nous entraîne dans une histoire au départ hyperclassique: un flingueur taciturne doit rembourser des dettes auprès d'un chef mafieux, ce dernier est accompagné de sbires à mine patibulaire et d'une jolie femme fatale plus enclin à se déshabiller/manipuler pour arriver à ses fins que de pousser la chansonnette.
Dans le premier opus, le scénario pose les bases, les personnages et nous sort les clichés du genre pour un résultat qui se laisse lire mais sans réellement de surprise, jusqu'au moment où l'on passe au deuxième volet.
En effet, ce dernier débute sur une idée originale: Slick doit alors dérober un objet important chez un mafieux concurrent et tenter de s'en sortir sans trop de casse. L'auteur, E. Marini, va alors réussir à maintenir l'attention jusqu'au bout, grâce à ses personnages barges/idiots (Crazy Horse, le nain, le cousin et Butcher), quelques retournements de situation sympas et son humour distillé avec efficacité.
Autant dire que j'ai passé un très bon moment de lecture (surtout avec le deuxième volet qui relève le niveau). Mon plaisir a été décuplé via la qualité graphique qui tire le tout encore plus vers le haut. Ce diptyque noir à souhait est à réserver aux amateurs de polar et autres films de Mafia, avec un doigt de whisky et un disque de jazz.
Si les graphismes n'ont pas baissé en qualité, le scénarios lui est monté d'un cran au niveau de l'originalité. Si certaines situations sont des autoroutes narratives, l'auteur arrive à nous surprendre au détour de l'un ou l'autre case.
Ce deuxième tome est clairement meilleur que le premier, car il a gardé toutes les qualités du premier et a légèrement gommé ses défauts.
Après un 1er volume qui m'avait sublimé par le graphisme et l'ambiance noire des années 50 digne d'un chef oeuvre. Qu'il est !
Mais le scénario fut assez léger mais quel courbure dans ce 2e tome, là on a un vrai scénario palpitant avec toujours ce charme aux yeux !
Du Grand Marini ! Merci Enrico..
Le premier volume de ce diptyque m'avait beaucoup plus séduit par son dessin que par son scénario, que j'avais trouvé très léger. D'ailleurs , beaucoup de lecteurs avaient trouvé que la lecture ce de volume était trop rapide.
Avec ce second volume, Marini semble avoir rectifié le tir, déjà avec une pagination plus importante, et surtout un scénario qui enfin prend son envol.
Avec l'apparition de nouveaux personnages (notamment la fille du mafieux Zizi) l'histoire prend de l'étoffe et l'intrigue tant attendue finit par captiver le lecteur.
A la lecture de ce volume, on sent que Marini a pris du plaisir à faire cet album, en nous offrant de superbes planches et une intrigue digne des meilleurs polars des années 50.
Après un premier album de mise en place, nous sommes devant un album où la violence est certes présente, mais où l'humour souvent noir , domine.
Un très bel hommage au cinéma et aux polars des années 50.
Finalement, Marini nous a offert une très belle histoire, en mode diésel, lente à démarrer mais avec un final trépident, le tout avec un dessin où il se lâche complètement.
Cet album reprend les codes graphiques qui ont fait la réussite du premier. En cela, c'est tout simplement merveilleux!
Du côté du "un peu moins bien", je dirai que cet opus commence et continue très exactement là où s'est terminé le premier. Même si ça ne fait que 1an entre les deux albums (belle performance vu le travail accompli!), des indices le long des planches permettant de se remettre dans l'histoire et ses protagonistes auraient été appréciés.
Et là ou j'ai vraiment moins accroché, c'est sur le scénario avec la longueur de certaines scènes et la caricature de certains personnages dont le côté "Ramboesque" du personnage principal. Je ne détaille pas pour ne pas "spoiler" la lecture.
La fin est aussi un peu déroutante. A moins que ce ne soit pour laisser une porte ouverte à une suite.
Cela reste cependant 120pages (!!!!) de plaisir à lire et l'ensemble de ce diptyque mérite un "4sur5", même si j'ai été un peu moins enthousiamé, scénariquement parlant, par ce second opus.
Déjà, un coup de chapeau à Enrico Marini qui sait si bien diversifier ses styles. Passer du Scorpion à Slick (le personnage principal de ce diptyque) : Bravo!
J'avoue avoir longtemps hésiter et qu'il a fallu 3libraires passionné.e.s pour que je me décide à lire cet album tellement, au départ, ce n'est pas mon style ce Noir et Blanc teinté de Rouge. J'ai bien fait de m'être laissé convaincre!
De la noirceur et de l'intensité, il n'y a que ça tout au long de ces pages, mais pas que pas que dans les dessins! Le scénario est tout autant profond.
La lecture m'a renvoyé à des albums puissants, énigmatiques comme Tylor Cross, Black Sad ou encore la Berceuse assassinée de Ralph Meyer.
En plus, un gros travail avec un album de 90pages toutes aussi magnifiques les unes que les autres.
Fabuleux!
J'ai adoré. Une ambiance très puissante, un dessin plein d'énergie, des personnages forts. La BD comme je la kiffe !
Très beau graphisme de Marini. Les dessins sont magnifiques. Le jeu des couleurs est subtil et efficace, l'utilisation du rouge dans ces dessins en noir et blanc est époustouflante.
Le scénario et la mise en scène, sans être originaux, n'enlèvent rien au plaisir du lecteur à se plonger dans cette histoire du milieu du banditisme d'après guerre.
Ah, les femmes fatales ! Quelque fois, il ne vaut mieux pas les rencontrer pour ne point sombrer ! Mais que voulez-vous, quand on est un homme de la trempe de Slick dans le genre mafieux, on n'a peur de rien.
Les deux personnages principaux qui forment un couple maudit dans l'Amérique des années 50 ont assurément de la classe. C'est vrai qu'il y a toujours un petit côté racoleur mais c'est tellement bien réalisé. La sensualité n'est pas un défaut. Par ailleurs, j'ai adoré la qualité des dialogues qui fait dans le haut de gamme.
Graphiquement, le dessin d'Enrico Marini est sans doute l'un de ceux que je préfère le plus. C'est tout simplement grandiose dans les décors. Il frappe fort et c'est sublime. Le découpage fait dans hollywoodien. C'est un travail où il n'y a rien à redire ce qui est plutôt rare, j'en conviens.
Je retiens également la recette du cocktail « white slick » avec du lait frais et du whisky et deux feuilles de menthe sans glaçons. L'atmosphère du polar est très bien campé. A lire également les dix commandements du boss, ton dieu.
Certes, cette œuvre qui est une incontestable réussite graphique qui fait dans l'élégance. Au niveau du scénario, c'est plutôt classique mais on se laisse transporter aisément dans ce polar car c'est fluide. Entre la garce et le gangster, il va falloir choisir son camp. La suite et fin dans le prochain tome ! En tous les cas, cela ne m'a pas déçu, loin de là !
- Terry B. Cole est de retour !
- Retour d’où ?
- Mais de la guerre bien entendu. Il retrouve sa « petite amie », Debbie. Elle est fiancée à un grand boss mafieux irlandais.
- Pourquoi ne l’a-t-elle pas attendu ?
- Mais si, elle l’a attendu… Trois mois !
- Ah, ben dis donc, ça en dit long sur l’amour qu’elle lui portait…
- Faut comprendre. Son actuel fiancé n’est pas n’importe qui, et il lui assure qu’il va lui faire ouvrir toutes grandes les portes d’Hollywood !
- En attendant, elle se fait surtout remarquer par ses talents de stripteaseuse !
- C’est la meilleure ! C’est une reine ! Que dis-je ? Une impératrice !
- Mouais… En attendant, le fiancé l’exploite bien dans sa boîte où certains n’hésitent pas une seconde à venir voir son spectacle tous les jours.
- Ouais ! Mais on ne peut la toucher que des yeux. Le boss ne tolérerait pas qu’on aille plus loin avec sa future femme.
- Mais Terry n’est pas là pour présenter tous ses vœux de bonheur aux futurs mariés, non ?
- Terry est venu pour rembourser les dettes de son connard de beau-frère…
- Ah, bon ? Terry a du fric, maintenant ?
- Il s’est servi dans une bijouterie avant de venir…
Critique :
Voilà du bon gros polar, bien noir. On se serait crus revenus des décennies en arrière avec ces truands machos au possible, fumeurs et buveurs invétérés. Et la femme fatale n’est pas loin. Aime-t-elle vraiment Terry ? Seule la suite de l’histoire nous le révélera.
Marini a accompli un travail graphique extraordinaire : crayon, encre de chine, lavis et juste une touche d’aquarelle rouge pour créer un contraste par la chevelure de la belle, de l’imparable séductrice, Debbie, qui tranche dans toute cette noirceur.
L’ambiance graphique créée par Marini est tout simplement fabuleuse et nous replonge dans le meilleur des films noirs en noir et blanc. Du grand art, et tant pis pour ceux qui trouveront le scénario un peu léger… avant même de connaître la suite de l’histoire.
Un bel hommage au polar noir et blanc des années 50. l'histoire se met en place et les codes du genre sont respectés avec ses traditionnels : gangsters, policiers, bad boy et belle effarouché. Et on se laisse transporter facilement dans ce récit à coup de punchs, de flingues et de baisers (voir même une scène très sexy et tant mieux) entre le voyou beau gosse et la belle et dangereuse qui joue au chat et à la souris...
Le grand point fort, est évidemment le graphisme et les couleurs directes des planches du maître des pinceaux, j'ai nommé el maestro Enrico Marini. La tonalité des couleurs grises avec une pointe de rouge est sublime et intelligente pour ce genre Polar. Les dessins de pleines planches et doubles planches sont très bien léchés pour nous plonger dans l'ambiance du récit !
Vite la suite pour le dénouement final !
Merci mille fois !
Histoire non transcendante pour le moment mais Enrico nous réserve souvent de belles surprises à voir pour le tome 2. Cependant je serais plus sévère sur le dessin : J'adore Marini et je suis même fan, certaines planches sont très belle et le choix du noir et rouge et top. MAIS, je trouve certains dessins et personnages bâclés non fini avec un trait approximatif et des mises en couleur grossier comme s'il fallait finir dans les délais la BD. Étonnant quand on sait l'investissement mis sur cette nouvelle aventure. En général, pour le moment je reste réellement sur ma faim. On verra sur le tome 2.
L’histoire racontée par Enrico Marini dans NOIR BURLESQUE pourrait paraître simple, voir simpliste. Un malfrat aux velléités d’indépendance et de solitude se frotte à la réalité... Peu de mots suffisent effectivement pour définir la trame scénaristique. Mais définir n’est pas résumer, parce que la bande dessinée est un art bien particulier dans lequel l’exercice est pleinement réussi lorsque le dessin nourrit une histoire... qui s’appuie sur le dessin. La puissance d’un scénario peut enflammer l’imagination au-delà du dessin. L’habilité d’une représentation picturale peut surpasser l’évocation que font naître les mots. Chacun trouve dans UN BD ce qui l’enthousiasme, happé par une histoire, émerveillé par une image. Et lorsque l’un s’allie avec l’autre, l’expérience de lecture est formidable.
À ce titre cet album me paraît être une véritable réussite. Il faut y lire les images pour entendre l’histoire. Il faut sonder les détails pour percevoir les mots. L’atmosphère est superbement écrite et les paroles sont magnifiquement dessinées. C’est, pour moi, l’essence même de la bande dessinée : la narration par l’image.
NOIR BURLESQUE m’a replongé dans un univers que je n’avais jusqu’alors appréhendé que par la littérature. Les personnages sont les illustrations parfaites de ceux d’un géant du polar noir américain. Si WHITE JAZZ ou LE GRAND NULLE PART vous évoquent quelque chose, alors vous aimerez incontestablement cet album. Et peut-être que, comme moi, vous vous surprendrez à rêver qu’Enrico MARINI adapte ou même simplement illustre de son trait si évocateur l’un des romans de James ELLROY...
Pas vraiment convaincu par cet album... je trouve même le côté "cliché" parfois un peu dérangeant.
J'aurais aimé un peu plus de profondeur à l'histoire et un autre traitement des personnages féminins ; mais ça peut encore rebondir et évoluer avec le second volume... !
Par contre, la lecture est rapide et très fluide ; de plus, je trouve certaines planches magnifiques.
Beaucoup de titres de qualité en cette fin d'année (Blacksad, Brigade Verhoeven etc rien que pour les Polar) ce qui ne rend pas Noir Burlesque indispensable pour moi.
À voir avec le second tome, si l'histoire s'envole et flirte avec l'exceptionnel histoire de rattraper ce premier opus très classique, bien trop classique. Ça se lit et ça s'oublie très vite en l'état.
Reste un dessin très beau, mais avec les défauts habituels de Marini : les personnages qui ne sont pas au premiers plan sont trop souvent esquissés plus que dessinés. J'ai beaucoup aimé les couleurs aussi.
Polar-bd-film B&W comme on les aime! Avec de vrais truands, pas de chichis et juste ce qu'il faut de couleur, rouge-à-lèvres sang évidement. De bien belles images comme on a hâte d'en revoir ; à quand le tome 2?
J’attendais avec impatience la sortie de « Noir Burlesque » de Marini.
Burlesque s’entend ici comme « strip tease » où des femmes comme Lili St Cyr ou la célèbre Tempest Storm s’effeuillaient dans les nigth-clubs de San Francisco dans les années 50 (pour aller plus loin, vous pouvez consulter le livre Strip-Tease de Rémy Fuentes aux éditions de la Musardine ). Marini, non seulement cite Lili St Cyr dans son récit, mais signe une très belle couverture non équivoque et qui donne la tonalité de cet opus : du polar et de la sensualité.
Il faut avouer que j’ai adoré le dessin de Marini sur cet ouvrage, même s’il est moins soigné qu’à l’accoutumée .Mais il sait parfaitement camper l’atmosphère des années 50, que ce soit au niveau des décors (nigth-clubs, voitures ….) qu’au niveau des personnages. On aurait pu les rencontrer dans un film noir d’Otto Preminger ou d’Howard Hawks. En ajoutant une touche de rouge à cette garce de Debbie, Marini apporte une pointe d’originalité (qui n’en est d’ailleurs pas une, Raven, dans sa série « Amabilia » ayant déjà utilisé cette technique pour souligner le caractère érotique de ses héroïnes).
Finalement côté dessin, ce premier volume est à la hauteur de mon attente, au vu des planches ou des illustrations présentés sur certains sites depuis plusieurs mois. Les pleines pages et double pages sont superbes.
Le scénario, par contre, est plus classique, et n’évite pas les éternels poncifs du genre : le gangster, la garce, l’ami d’enfance flic, et la pègre locale. Nous avons l’impression d’assister au cours de ce premier opus à un long jeu de chat et de la souris entre le héros Terry B. Cole dit Slick et Rex Mckinty (ou plutôt avec ses sbires), où chacun cherche à casser la gueule de l’autre…c’est assez répétitif et ne fait nullement avancer l’intrigue qui finalement ne semble prendre corps que dans les dernières pages.
En outre, le fait d’avoir des vignettes voire des pages quasi muettes donne le sentiment d’une lecture rapide .
Bref, un dessin bien léché, mais un scénario qui manque d’originalité et de consistance.
Je serai toutefois au rendez-vous pour le tome 2, qui marquera la fin de cette intrigue