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Je ne suis pas objectif lorsqu'il s'agit de Fabcaro. C'est un auteur que j'ai découvert il y a près de 15 ans lorsqu'il était totalement obscur. Depuis, il y a eu le succès avec « Zaï Zaï zaï zaï » et d'autres titres qui ont suivi sur cette vague.
Je ne suis pas un grand fan de la BD d'humour mais j'apprécie depuis toujours le style Fabcaro qui me parle littéralement. Il y a toute cette autodérision mais également ce regard acerbe sur le monde d'aujourd'hui. Il fait preuve d’imagination avec une certaine audace de cases.
Que dire de ce titre ? Il est à l'image de ce que j'aime mais avec une intrigue en toile de fond à savoir qui a commis l'horrible crime sur la joue de l'actrice Hollywood. Les chutes de gag sont toujours aussi désopilantes. C'est drôle et jouissif à la fois avec des répliques qui font mouche.
Bref, c'est vraiment tout ce que j'aime dans cette forme de BD qui porte incontestablement sa signature. C'est un génie de la parodie en l'occurence l'âge d'or d'Hollywood. Il se moque mais il le fait dans la retenue et une certaine forme de tendresse.
On ne peut que conseiller Moon River pour passer un bon moment de détente absolue.
Du Fabcaro pur jus. C'est sans surprise (par rapport à ce que l'auteur fait d'habitude, j'entends). Donc si vous adhérez à l'humour absurde de l'auteur, vous pouvez y aller les yeux fermés. C'est à la fois très con et très drôle. Je me suis bien marré, comme à chaque fois avec Fabcaro.
J'aime beaucoup Fabcaro, ses albums me font beaucoup rire, son humour est vraiment à part et je pourrais continuer de jeter des fleurs tellement c'est un auteur à part.
Mais là vraiment...
Un délire totalement et littéralement à pleurer de rire. Plusieurs niveaux de lecture qui s'entrelassent et se percutent, une écriture unique et déconcertante, gavé de surprises et de références. Jubilatoire, jouissif, et autres superlatifs. Mon album préféré de Fabcaro sans la moindre hésitation, peut être même ma bd préférée à égalité avec mes autres bd préférées, voir un peu plus.
Un auteur à part, qui partage avec nous sa vie, ses angoisses, ses coups de cœur, sa déprime, ses doutes et sa folie.
Si à 50 ans t'as pas lu Moon River, t'as raté ta vie !
Fabcaro, je le connaissais par son roman « Le Discours » mais je n’avais encore jamais lu de ses bandes dessinées. Mon œil a été attiré par la superbe couverture noire élégante et son empreinte digitale argentée. La tonalité polar classieux était donnée… mais légèrement remise en cause par la citation de la quatrième de couverture ! Et le tout sous plastique ! Il n’en a pas fallu plus pour piquer ma curiosité et me décider à l’acheter…
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On a trois styles différents qui s’entrelacent : un dessin de facture plutôt classique en couleur avec l’apparence de l’aquarelle (mais sans doute réalisé à l’ordi) et un cerné noir ; des cases au trait plus fin en noir et blanc et lavis de gris-bleu et enfin des vignettes sur fond beige qui délimitent les cases dans un mode dessin de presse ou d’humour. A ces trois styles correspondent trois réalités : celle du western que tournent Stanley et son équipe dans lequel joue Betty Pennyway ; puis celle de l’enquête d’Hernie Baxter et enfin le moment de l’écriture où Fabcaro se met en scène ainsi que son entourage proche (son éditeur, ses filles et sa « charmante » voisine) ; On peut ainsi admirer diverses facettes du talent du dessinateur.
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Mais c’est du Fabcaro alors ça dérape et ça part dans tous les sens ! A ces trois « lignes » initiales viennent s’ajouter des pages de roman-feuilleton détournées, un montage photo dans lequel James Dean joue les guest-stars de luxe et des publicités parodiques. Et le scénario est à l’aune du graphisme ! S’il respect les codes du polar en apparence, il vire rapidement à l’humour Monty Python ! Le crime horrible commis est un dessin de bite sur la joue de l’actrice principale, l’enquêteur manque de se faire tuer avec une barquette de moussaka congelée, l’identité du coupable est dévoilée à la page 13 ! Mais le sel de l’histoire est justement dans ce pot-pourri (le mot satire ne signifie-t-il pas étymologiquement mélange ?). On ne sait jamais quel sera le prochain délire de l’auteur et il nous surprend constamment. On passe du gros comique de répétition à la recette de l’endive au jambon ; de la parodie du thriller à une réflexion bien plus nuancée sur le quotidien de l’artiste de bande dessinée qui n’a pas manqué de m’évoquer « La Femme papillon » de Grégory Mardon ou le « Oleg » de Peeters … dans un patchwork d'éclats de rires !
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Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri à la lecture d’un album et ça fait du bien dans ce climat morose ! Les œuvres de Fabcaro font office d’anxiolytiques ! A consommer avec jubilation !