Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
J'ai bien aimé ce Corto Maltese qui est visiblement la suite d'Océan noir. Encore une fois, je suis plutôt favorable à la reprise de ce personnage mythique de la bande dessinée qui a été dépoussiéré pour nous proposer une version plus moderne.
Le récit s'inscrit par exemple en 2002 peu après les guerres de Yougoslavie (1992-1995) et juste avant la seconde guerre du Golfe. L'aventure est toujours omniprésente même si c'est un peu décousu.
Corto est toujours ce beau pirate âgé de 20 ans qui navigue de femme en femme. Il porte désormais un T-shirt, une parka et un jean. A noter que la casquette ne sera pas présente. Bref, il a changé par rapport à celui que nous connaissions avec Hugo Pratt. Cependant, j'avoue que j'aime bien tout le charme qui se dégage autour de ce personnage qui reste assez mystérieux. Il y a un côté un peu plus charnel dans sa relation avec les femmes.
Il va s'amouracher avec celle qui se surnomme la reine de Babylone, une belle bosniaque. Il y aura des événements assez tragiques mais j'avoue ne pas avoir compris au niveau des cases qui se succèdent le déroulé de ce drame. Il manque incontestablement de la fluidité ce qui pourrait permettre une meilleure compréhension des faits.
On est vraiment ballotté d'une action à une autre sans que les enchaînements soient vraiment crédibles. Il est vrai qu'on va beaucoup voyager de Venise et la mer baltique au Golf persique et l'Irak.
Au niveau du dessin, c'est le sulfureux Bastien Vivès qui assure car cela colle au récit avec parfois un aspect poétique. Pour moi, il fait bien le job et c'est sans doute tout ce qui compte. Ce n'était sans doute pas facile de succéder à Hugo Pratt.
Le scénario est signé Martin Quenehen et c'est plutôt de ce côté-là que cela pêche un peu. Pour autant, globalement, cela nous permet tout de même de savourer cette nouvelle version sans toutefois détrôner le mythe originel.
Je suis d’accord avec le commentaire de minot, cet album, et le précédent des mêmes auteurs, aurait dû être un "Corto Maltese vu par ...” MAIS, je l’ai cependant bien apprécié !
Bastien Vivès n’a pas cherché à faire du Hugo Pratt, et il a eu raison puisque ce dernier est inimitable ;) Je me suis laissé embarquer par son dessin moderne et efficace ainsi que par le scénario.
En revanche, en tant qu’amateur inconditionnel du marin maltais que je fréquente depuis mon plus jeune âge grâce à Pif Gadget (première apparition de Corto en France), j’ai juste été choqué - attention spoil - par le fait que Martin Quenehen se permette de modifier physiquement un personnage qui ne lui appartient pas, en lui faisant couper l’annulaire juste pour faire un bon mot final sur le mariage/divorce.
J’avoue avoir pensé à la sortie du précédent album de ce duo (album que je n’ai toujours pas acheté à ce jour) qu’il s’agissait uniquement d’un plan marketing, ce n’est apparemment pas le cas.
A la rigueur, si l'on considère cet album comme un "Corto Maltèse vu par ...", ça peut éventuellement passer (et encore ...). Mais je ne comprends pas pourquoi les éditions Casterman s'obstinent à placer les albums du duo Quenehen / Vivès dans la série officielle. Pour moi, CORTO MALTESE ce n'est pas "ça".
Entre un dessin lamentable (comment peut-on dire qu'il s'inscrit dans la lignée de celui de Pratt ?) plein d'approximations et un scénario dénué d'esprit et de poésie qui mêle notre héros aux conflits du début du XXIème siècle en évoquant Saddam Hussein ou la guerre en ex-Yougoslavie, difficile pour moi d'adhérer. Corto ressemble à un puceau pré-pubère à qui l'on a envie de coller des tartes tellement il apparaît insupportable de provocation et de nonchalance dans cette aventure. Où sont passés son élégance, son charme mutin et son charisme ?
Bref, en tant que fan de CORTO MALTESE, je me suis forcé à le lire, mais ce n'est définitivement pas ma came. Je préfère mille fois la reprise du duo Canalès / Pellejero, bien plus fidèle aux codes (y compris graphiques) de la série.
Je suis, loin de là, un spécialiste de Corto Maltèse, ne possédant que 3 albums signés Hugo Pratt, pourtant je m'étais précipité, non sur la reprise de Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero , mais sur celle de Bastien Vivès et Martin Quenehen en 2021. Et j'avais adoré.
Je suis de nouveau au rendez-vous avec "la reine de Babylone" signé du même duo d'auteurs. Je trouve que le dessin de Vivès s'inscrit toujours autant dans celui de Pratt, sans pour autant le copier. Bastien Vivès conserve son style propre dans un univers qui n'est pas le sien.
Par contre, j'ai trouvé que cela allait un peu vite dans l'intrigue, avec pas mal de scènes d'actions et de nombreuses cases muettes. Il manque peut-être un soupçon de poésie ou de quiétude pour que l'album soit parfait. On retrouve la patte de Quenehen dans cette nouvelle aventure avec un périple à travers l'Europe, des actes de piraterie , une dose de CIA et un trésor.
Malgré l'épaisseur de l'album (180 pages), j'ai savouré cette aventure de Corto Maltèse ,dans l'édition de luxe, qui il faut l'avouer en dépit de son prix assez élevé, est superbe.
C'est sur que si on cherche une aventure de Corto Maltese dans la lignée d'Hugo Pratt, mieux vaut aller du côté des repreneurs 'officiels' Pellejero et Canale.
Mais cet opus ne manque pas de qualités, on y retrouve bien des gimmicks propres à l'original. En fait c'est un 'Corto vu par' comme il y a des 'Spirou vu par' et des 'Valerian vu par'. Et de ce point vue je trouve que c'est une réussite même si certaines cases font plus croquis que dessin, mais c'est la touche Bastien Vivies qui veut ça. On aime ou pas, personnellement je ne suis pas vraiment fan mais ça passe.
Une ballade rafraichissante. Quenehen et Vivès donnent un nouveau souffle a l'esprit de Pratt la ou Pellejero et Diaz font de leur mieux pour continuer a faire du Corto. Tout est transposé en 2001, Corto utilise un téléphone portable, il parle avec Colin Powell, il a une copine anglaise (couverture). Il est au Japon et dans les andes destinations inexplorées jusqu'a présent par "l'autre" Corto. Mais Raspoutine est la, on lui offre un "Connecticut Cigar", on lui dit "je pourrai te tuer" et ses pensées sont bien la: "si vous voulez atteindre quelqu'un en pleine tete, visez le coeur c'est plus simple", "Quand on cherche suffisamment une chose qui n'existe pas, elle finit toujours par exister", "j'ai une tete de vieux fasciste?". Je viens de finir Nocturne Berlinois. Tout est compliqué, les dessins, les pensées, la trame de l'histoire. C'est plus beau, plus fouillé mais lourd. Ici Corto est léger, insouciant et marquant. Je vais placer Nocturnes Berlinois dans un coin, a coté du Jour de Tarowean et Ocean Noir a portée de main.
Mais bon Dieu, comment est-ce possible ? Déplacer l'époque et le contexte historique de Corto... D'ailleurs un détail est significatif : l'album n'est pas numéroté dans la série des Corto, alors que ceux de Diaz-Canales et Pellejero portaient les numéros 13, 14 et 15. Océan noir n'est donc pas "un Corto", mais une vision de Corto par Quenehen et Viviès. Donc juste une opération marketing de la part de Casterman visant sans doute à courtiser un public plus jeune, avec un dessin plus actuel... mais moche !
Cela aurait été tellement plus simple de me pas toucher à la personne sacrée de Corto, mais d'annoncer Océan Noir comme la première aventure de l'arrière-petit-fils du grand Corto, prénommé lui aussi Corto en hommage à son illustre aïeul ! Et ce la aurait témoigné d'un minimum de respect pour HP, le maître de l'aventure, comme le dit Manara...
Grand fan de Corto, j'ai vu arriver cet Océan noir avec beaucoup de méfiance et d'a priori bien que j'aime beaucoup le travail de Vivès. Je n'avais pas l'intention de l'acheter mais on me l'offre à noël, je le lis.
Eh bien, j'ai senti revivre sous mes yeux de lecteur ce personnage que j'aime tant, beaucoup plus qu'avec Pellejero et Diaz qui font un travail très sérieux mais sans âme. Quenehen a parfaitement saisi à mes yeux ce que sont Corto Maltese et ses balades, c'est toujours imparfait mais délicieusement romantique. Alors qu'on se le dise, Corto est bien vivant et c'est bon!
Une imposture totale.
Non pas que l'album soit mauvais en soit (on est même plutôt dans le bon divertissement, avec une BD d'aventure honnête, avec un scénario qui tient la route. Encore que je ne supporte pas le "style" graphique de Vivès. Ce dessin approximatif au possible, avec ses personnages aux visages sans yeux, sans bouche, sans nez, etc. me sort par les yeux et le tout m'apparaît comme une vaste supercherie, du gros foutage de gueule. Mais bon après, les goûts et les couleurs, hein ...).
Mais c'est justement parce qu'il est estampillé "CORTO MALTESE" qu'il est mauvais. RIEN de ce qui fait la magie de Corto n'est présent dans cet album. Ni le dessin (doux euphémisme), ni le noir et blanc sublime de Pratt ou de Pellejero, son successeur (remplacé ici par un gris clair / gris foncé très laid), ni la poésie, ni la qualité des dialogues, ni le souffle épique de l'aventure (on se croirait ici dans un vulgaire James Bond), ni la dimension onirique et ésotérique (ici absente), ni tout simplement l'atmosphère envoutante des aventures de Corto (ce qui est hélas grandement dû au fait d'avoir transposé les aventures de CORTO MALTESE au moche XXIème siècle).
On peut critiquer les albums de reprise du duo Canalès / Pellejero, discuter de la qualité des scénarii, des dessins, etc. Mais au moins eux avaient su respecter l'héritage de Pratt et capter l'essence même des aventures de CORTO MALTESE, contrairement aux auteurs de cet OCEAN NOIR.
Plus que la volonté de s'affranchir des codes de la série et de créer une nouvelle série de Corto avec la propre vision du personnage par de nouveaux auteurs, il est évident que cet album (et ceux qui malheureusement vont suivre) est un pur coup commercial dans le but d'engendrer un maximum de profits, en surfant sur la notoriété du personnage pour attirer les lecteurs. Le personnage de CORTO MALTESE, symbole de liberté, de romantisme et d'absence de scrupules, devient une marque à utiliser, à commercialiser et à actualiser selon les goûts et les besoins occasionnels. Pitoyable.
(PS : comble du cynisme et de l'hypocrisie mercantile, le nom d'Hugo Pratt en couverture de l'album, aux côtés de ceux des auteurs. Par respect pour ce grand auteur de BD du XXème siècle et pour ne pas l'associer à cette vaste supercherie, merci messieurs les éditeurs de le retirer des prochaines éditions de cet OCEAN NOIR ainsi que des prochains ouvrages qui ne manqueront hélas surement pas de paraître dans cette nouvelle série).
C'était un sacré défi que de reprendre le personnage mythique de Corto Maltese dont les aventures ont bercé l'enfance de nos grand-pères. Il fallait le dépoussiérer pour le rendre crédible.
J'avoue que je n'ai pas trop aimé cette poésie forcée pour coller à l'ancienne version avec les silences de cases qui en disent long. Cela fait un peu pièce rapportée. Mais bon, dans l'ensemble, ce n'est pas trop mal. Il faut dire que le personnage commençait un peu à être oublié, la dernière aventure étant parue en 1992 soit il y a déjà près de 30 ans.
On savait que ce personnage évoluait dans un monde du début des années 1900 jusqu'en 1936 où il a disparu pendant la guerre d'Espagne. Le voilà plongé au beau milieu des années 2000 et plus précisément en 2001 avec les attentats du World Trade Center qui seront évoqués.
A noter qu'il a toujours sa boucle d'oreille ce qui est d'ailleurs revenu à la mode chez les garçons. Bref, il a traversé le temps, les révolutions et les guerres pour nous revenir plus aventurier que jamais à la recherche du trésor des Incas sur fonds de trafic nippon.
Ce titre renoue avec l'envie de voyager, du rêve et un peu de poésie. On retrouve avec un certain plaisir ce personnage si emblématique de la mer. On plongera avec lui dans cet océan noir (en tous les cas, pour ceux qui veulent).
Quelle catastrophe !
Déjà, la production de Vives connait des hauts et des bas, avec des albums aux contenus très discutables...
Mais alors là c'est le summum.
Si Casterman a besoin de trésorerie, qu'il le fasse savoir.
Cette production ne va pas redorer son blason !
Quelle imposture! On peut plaider pour une adaptation de Corto mais comment se permettre un tel décalage temporel en affublant un numéro à ce tome? Ce roman graphique aurait pu ouvrir une collection parallèle à celle des Corto. Je ne pense pas que Pratt aurait souscrit à de telles libertés: d'ailleurs pourquoi ne l'aurait-il pas fait lui-même? Chaque amateur de Corto sait à quel point les aventures de Corto s'inscrivent dans un contexte historique soigneusement développé. C'est faire peu de cas de la consruction d'Hugo Pratt. Comment souscrire à ce qui apparaît avant tout comme un gros coup commercial? Le duo aux commandes de ce livre doit être bien attristé au final de devoir sa notoriété au branding de Corto qu'à leur talent même, pourtant réel. Les euros rentrent. Qui publiera Corto sur Mars? A qui le tour, à présent?
Je ne suis pas fan à la base de Corto, ni de Pratt d'ailleurs. J'aime bien, certaines de ses aventures, mais sans enthousiasme débordant.
Le dessin de cet reprise est dans la veine de tout ce qu'a fait Vives jusqu'à présent : plantureux, beau par moment, à peine esquissé à d'autres.
L'histoire n'a pas grand intérêt en soi, et la transposition de l'époque à aujourd'hui n'apporte pas grand chose (pour ne pas dire "rien"), comme l'introduction des attentas du 11 septembre 2001 qui arrivent comme une cheveu sur la soupe.
A lire avant d'acheter.
En entamant la première page, la seule question que je me suis posée est : « Esprit de Corto, es-tu là ? »
En terminant la dernière, la réponse fut « oui !», indubitablement. Pour la simple raison que Corto sera toujours Corto, quelle que soit l’époque. Il est intemporel. Océan Noir en apporte la preuve flagrante et rien que pour cela mérite d’être lu.
Ce nouvel opus est (comme il se doit) une errance un peu planante, assez improbable, entre Japon et Amérique du Sud. Mais les dialogues allusifs et le graphisme éthéré le rendent beaucoup moins bavard et plus épuré que ses prédécesseurs. Cependant, la plupart des incontournables sont bien là : la nonchalance, le mystère, l’action, l’histoire, l’élégance, la pointe d’humour…
À l’ironie du personnage répond d’ailleurs celle des auteurs qui semblent s’amuser d’avoir téléporté leur héros en 2001. Par exemple, Corto ne cesse de changer de casquette - 6 au total je crois - mais pas une seule fois ils ne lui feront porter sa cultissime casquette de marin, alors qu’ils savaient pertinemment que tout lecteur l’attendrait. Anecdotique, oui. Mais une façon pour eux de déconstruire le mythe pour mieux se l’accaparer et le retranscrire différemment.
On peut bien sûr débattre longtemps de la pertinence d’avoir ancrer le personnage au 21ème siècle… Je respecte l’avis de chacun là-dessus mais ce n’est pas mon propos.
Je note juste qu’Océan Noir aurait dû être un « Corto Maltese vu par…» et non un Corto Maltese tout court. Cet album n'a rien à faire dans la série.
À part ça, c’est une aventure certes mineure mais rafraîchissante et une belle interprétation, tout à fait digne de sa lignée, dans laquelle on peut se laisser dériver avec plaisir et indolence. Ou pas.
Une version moderne de Corto Maltese, le dessin de Bastien Vives cole bien au personnage, même si ça fait bizarre de ne plus le voir avec sa casquette d’officier de la marine !
Le scénario réserve quelques rebondissements intéressants, et on retrouve un Corto parfois poète, parfois philosophe, digne successeur de ses propres précédentes aventures.
Corto Maltese, c’est Hugo Pratt bien évidemment, l’Aventure avec un grand A et surtout un personnage emblématique de la bande dessinée comme aucun autre. Tout le monde le connait et même ceux qui ne lisent pas de bande dessinée ! C’est le beau gosse énigmatique ancré dans le patrimoine de tout un chacun. Malheureusement, c’est aussi pour moi trop daté et trop bavard. Du coup, je n’ai jamais trop accroché au point de n’avoir jamais vraiment réussi à le lire, l’apprécier, si ce n’est en tournant les pages pour profiter de cet incroyable trait.
Quand j’ai appris fin juin que Bastien Vivès allait faire un Corto Maltese, je me suis dit : « Mais quelle drôle d’idée ! » Et quelques heures plus tard, je me suis aperçu que cela avait du sens et j’étais devenu très curieux de le découvrir. Bien m’en a pris.
Le jour de la sortie d’Océan Noir (ah la la ce titre, une pure merveille ! tout y est !), je me suis présenté à Ici Grands Boulevards pour acheter l’album bien évidemment et surtout pour profiter de la rencontre qui avait lieu avec Bastien Vivès et Martin Quenehen pour l’occasion (et faire aussi juste après un resto avec un super pote, mais ça, c’est une autre histoire). J’ai donc lu l’album juste avant la conférence et je me suis vite rendu compte que je m’étais fait embarquer par cette vague cortosienne, mais que les conditions de lecture n’étaient pas vraiment optimales pour l’apprécier à sa juste valeur (lecture trop rapide et entrecoupée par les bruits avoisinants, le chasseur de dédicace ayant pour habitude de se déplacer en meute). Et voilà, « l’erreur » est dorénavant réparée ! Je viens tout juste de le relire tranquillement dans mon salon à tête reposée pour profiter au mieux de ces dialogues particulièrement bien ciselés et de ces traits d’une rare élégance. Élégant, c’est vraiment le premier mot qui me vient à l’esprit.
Quelle ingénieuse idée de s’affranchir de l’inimitable Hugo Pratt et de projeter Corto au début de notre siècle. On y retrouve un Corto contemporain sous les traits de Bastien Vivès plus détaillés et plus élégants que jamais et on retrouve également une de ses grandes forces, à savoir sa fluidité narrative qui porte ici des moments très intenses et dynamiques entrelacés de doux moments de respiration (moments féminins notamment ; Corto et les femmes, c’est tout un programme !). Une aventure pleine de jolies trouvailles et de liens en tout genre nous permettant de voyager du Japon en Espagne en passant par les Andes péruviennes. Et que dire de toutes ces références et ces clins d’œil… Raspoutine, Baudelaire, Kerouac et j’en passe. Rien n’est laissé au hasard et ça se ressent.
Que puis-je réellement ajouter sans risquer de spoiler cette belle histoire ? Peut-être que le début est exceptionnel et que la fin est particulièrement réussie (j’espère d’ailleurs que cette fin est annonciatrice de jolies retrouvailles à venir). C’est vague mais plutôt de circonstance pour notre beau marin.
Ami voyageur, si tu souhaites tout bonnement en savoir plus, je ne peux que t’inviter à lire Océan Noir et à te laisser submerger comme je l’ai été.
Avec cet album, Bastien Vivès m’illustre une fois encore qu’il n’est pas prêt d’arrêter de me surprendre et qu’il est définitivement entré dans mon Hall of Fame. J’adore quand il fait des propositions seul et j’adore également quand il collabore avec d’autres auteurs… et sa collaboration avec Martin Quenehen est pour moi une franche réussite.
En guise de conclusion, je terminerai par :
Quelle grâce et quelle classe. C’est fin, recherché et empli de subtilité narrative et graphique. Franchement, c’est beau et plein de poésie. Tout simplement !
De retour de mon libraire (infructueux, le dernier Bob Morane de Bec, Corbeyran et Grella n'était pas encore arrivé), j'ai pris le temps de feuilleter cet "Océan Noir".
"Sait-on jamais", me dis-je.
Passons sur le gag de cet adolescent qui joue à être Corto au XXIème siècle (il est vraiment dessiné comme un gosse), ce qui m'est le plus pénible, c'est cette manière bizarre de faire plutôt du "gris clair et gris foncé" plutôt que du noir et blanc.
Cela me semble triste, insipide, fade, et manque les possibilités impressionnistes du N/B.
Sinon, je ne pense pas vraiment spoiler mais bon :
Ceux qui n'ont jamais vu le petit cul nu de Corto Maltese auront cette surprise (agréable ou pas). C'est Vivès, aussi :D
Bref, je passe mon tour, et pour les continuateurs de Corto Maltese, j'en reste à Canales et Pellejero, bien plus crédibles et plaisants à lire, à mon humble avis.
J'en ai profité pour me consoler en achetant "Le jour de Tarowean" qui vient agréablement compléter mon "Sous le soleil de minuit".
Une reprise très intelligente qui satisfera sans doute les vrais lecteurs de Corto. Indéniablement, l’esprit est là! Les autres, ceux qui sont surtout attachés à une casquette ou une tenue de marin, n’auront qu’à se rabattre sur les reprises bien sages de Blake&Mortimer.
Les reprises ou les albums vu par....sont nombreux depuis quelques années. Si, à mon avis ,certains se sont révélés désastreux (comme la reprise de Spirou, série que j'ai abandonnée), d'autres comme le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme ou certains Blake et Mortimer, voire la version de Sfar & Blain de Blueberry sont assez voire très bien réussies. D'ailleurs, la reprise n'a jamais été autant meilleure lorsqu'elle fait exploser les codes comme "le dernier pharaon" (Blake et Mortimer) de Shuiten, Van Dormael et Gunzig.
Avec "océan noir', Vivès et Martin Quenehen arrivent à nous surprendre avec leur vision d'un Corto Maltèse, plus contemporain.
J'avoue que je ne suis guère un grand fan des aventures imaginées par Hugo Pratt, et je ne possède que 3 albums (dont l'excellent "ballade de la mer salée"), mais j'ai été littéralement bluffé par cet album. Le dessin de Bastien Vivès est à la hauteur de l'enjeu, il a gardé son propre style tout en conservant l'atmosphère des albums d'Hugo Pratt; et mon dieu que Raua est jolie sous les traits de Vivès. Le scénario de Martin Quennehen ne trahit en rien l'univers de Corto Maltese: rencontres, silence, mystère, quête et voyages en bateau, même Raspoutine est présent !
Très bel album que j'ai déjà lu deux fois.
S'il fallait trouver une critique, ce serait sur le prix. En effet la version de luxe à 35 euros (celle que j'ai prise), et l'édition brochée à 22 euros, c'est abusé lorsque les albums brochés n&b de Corto Maltèse que je possède, m'avaient coûté 12 euros au début des années 2000!
Les amoureux du Corto d'Hugo Pratt seront forcément désorientés par la vision de B Vives et alimenteront l'éternel c'était mieux avant. Ma première lecture m'a conduit vers cette vision de l'album. Trop d'action, de fusillades, de bagarres...on se croirait dans une BD quelconque avec quelques repères de dates (attentats du World Trade par exemple) pour faire plus vrai.
Mais il reste parfois un peu de la magie de Corto, un regard qui se perd dans l'immensité de l'horizon, une volonté d'être acteur, voire rebelle à la normalité afin de garder sa liberté. Le personnage qui n'a pas changé s'avère être Raspoutine, tant physiquement que psychologiquement et son passage est bien trop bref dans cette BD. Par contre, peu d'intérêt à s'éterniser pendant trop de cases sur le dernier voyage en bateau à deux. Au final, une BD assez quelconque, ni bonne ni mauvaise, que vous pouvez lire par curiosité.
très déçu de cette reprise par vives et quenehen.
je ne conseille pas mais comme dit mon libraire préféré. ca va se vendre .!!
on dirait plutôt une parodie
faut oser !!!!
Personnellement, je n'ai pas eu l'impression de lire un nouveau Corto Maltese, tant la différence avec l'original est éloignée. Pourtant le scénario est plutôt bon et les dessins de Bastien Vivès en noir et blanc renforce l'esprit d'Hugo Pratt. Ce nouveau Corto me laisse dubitatif, à l'inverse du Corto de Juan Díaz Canalès et Rubèn Pellejero