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« Spider-man » montre déjà avant « Spawn » tout le talent et le style unique de Todd Mc Farlane composé de noirceur, de mysticisme, de violence et d’action.
Le Canadien est parfaitement à l’aise pour créer des atmosphères horrifiques dans lesquelles évoluent le Lézard, le Super bouffon ou Ghost rider dans des versions démoniaques d’eux même.
Il fait preuve de plus de subtilité dans l’affaire du Wendigo, qui fait plus ici figure de victime de la folie des hommes que de prédateur aussi implacable qu’effrayant, même si Spider-man n’a ici qu’un rôle de faire valoir face à un Wolverine taillé sur mesure pour la profonde foret du Grand Nord.
On déplorera cependant des scènes d'action surchargées parfois difficiles à apprécier et l'aventure de Morbius, éternel looser en Dracula de série B.
Enfin, même si Liefeld n’a pas son pareil pour dessiner des forces de la nature comme le Fléau ou Red dragon, son aventure reste de loin la plus faible et ridiculise un personnage censé balayer des semi amateurs comme la X-Force.
Malgré ces critiques, Mac Farlane impose indiscutablement une version plus sombre et violente du Tisseur bon enfant des années 60.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/01/spider-man-todd-mac-farlane-rob-liefeld.html
e Spider-Man de David Michelinie et Todd McFarlane se compose de plusieurs histoires qui se suivent chronologiquement, à la rencontre de ces super-vilains les plus célèbres , avec en fil rouge la relation entre Peter Parker et Mary Jane . On retrouve un Peter Parker qui cherche à stabiliser sa vie de civil New-Yorkais et celle de super-héros . Pas facile pour un jeune homme qui a quitté les études, puis cumule petit boulot de photographe et auteur, relation amoureuse, dépendance financière (Départ de chez tante May, location appartement et tout ce qui s'en suit) . Bref, une vie d'un jeune homme lambda de notre société .
Au départ, le dessin est assez creux et surtout est composé de couleurs criardes (Les murs jaune pâle, les plafonds vert terne, les immeubles orange passé...) . Bref, ça pique un peu la rétine et empêche peut-être l'immersion . Au fil des histoires, le trait de McFarlane progresse devenant plus détaillé, plus sombre, plus encré. Les planches sont plus fournies, et on a droit à des portraits sublimes du Tisseur . Le scénario de Michelinie aborde des sujets plus matures, mais toujours nuancés de cette légerté que peuvent amener les personnages de Peter Parker avec sa désinvolture et Mary Jane, sa sensualité . D'ailleurs cette dernière évolue tant du côté dessin en devenant plus voluptueuse, plus sexualisée, que du côté écriture en étant moins "femme en détresse" et plus partenaire de son conjoint, en gardant le secret mais aussi en l'aidant dans certains cas où Spider-Man se retrouve en difficulté publiquement .
En conclusion
Ce duo d'artiste à su révolutionner le personnage de Spider-Man, qui devient pour ma part le plus réussi artistiquement, que ce soit au niveau de son charisme esthétique ou de ses postures . Dans ce bouquin, on a même eu droit à un Peter Parker qui succombe à la colère, à l'image d'un Batman et c'est assez rare pour être souligné . Spider-Man est une lecture distrayante, c'est dans l'ensemble léger et agréable . Le fait que ce super-héros mène une vie civile tout ce qu'il y a de plus banale, permet plus facilement l'assimilation au personnage . Identification renforcée grâce à l'apport entre les mésaventures de l'Homme-Araignée, d'une vie sociale qui tourne majoritairement autour d'une relation amoureuse avec cette jeune mariée drôle, séductrice et plutôt coquine qui n'hésite pas à jouer de ses charmes pour rentre notre ami plus humain. Elle est en quelque sorte sa conseillère, sa psychologue et son assurance vie civile, sa stabilité mentale . Enfin, le vocabulaire d'époque peut prêter à sourire, c'est moins vulgaire, mais limite ringard .
Amusant de voir Peter Parker et MJ en jeune couple et leur problèmes s'immiscer dans les aventures habituelles de super-héros. Je découvre aussi l'arrivée de Venom dans cet univers.
Le dessin est très inégal ce qui est parfois agaçant.
Le tout reste plaisant sans être inoubliable.