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On ne compte plus les tentatives d’adaptation et de poursuite fantasmée de l’ouvre de Jules Verne qui impulsa chez nombre d’auteurs l’envie de raconter (et dessiner) des histoires. Si la plus réussie des mises en image du Nautilus et de son célèbre capitaine revient sans aucun doute à Richard Fleischer sur son film de 1954, un récent projet tombé à l’eau a attisé des envies chez nombres d’auteurs de BD… Le film de Christophe Gans sur lequel a travaillé le chef de file d’une génération d’artistes, Mathieu Lauffray, a créé une immense frustration et remis une pièce dans la machine à idée… on ne va pas s’en plaindre! Et après bien peu de projets aboutis, l’auteur de l’excellent Blue note et le débutant Guenaël Grabowski (lancé par Thimothée Montaigne… coloriste lui-même de Lauffray sur Long John Silver) nous offre sur ce premier tome un espoir au souffle d’aventure et de magie que l’on n’attendait plus!
La grande idée de Mariolle est d’avoir principalement prolongé un roman méconnu de l’auteur du Livre de la Jungle, auquel il a interfacé une suite de l’île mystérieuse. Ainsi il évite les attendus et une familiarité en nous maintenant tout le long de l’album un certain mystère tant sur le personnage de Némo que sur le héros lui-même, découvert en pleine opération. Hormis ceux qui auront lu le livre de Kipling, les lecteurs découvriront ainsi progressivement au fil d’échanges avec ses interlocuteurs (et chasseurs!) qui est ce personnage aux airs d’Indiana Jones mâtiné de Corto Maltese. Si l’introduction est un peu brutale et déstabilisante, cette longue chasse dans les superbes paysages indiens puis le blanc de Russie nous happe comme un grand film d’aventure en cochant tout ce que l’on aime: une cheffe de la police qui a un contentieux ancien avec Kim (que l’on ne nous révèle pas encore), une prison monumentale et poisseuse aux fins-fonds de l’empire russe, des trains indiens sur des itinéraires vertigineux, un fils à retrouver et un mystérieux prisonnier… Le vent de Dumas et de tous les romans d’aventure de l’âge classique soufflent sur cet album qui revêt quelques petites fautes graphiques mais sait nous emporter dans ses cadrages et ses encrages de grande qualité. Sachant maintenir beaucoup de mystère en révélant juste ce qu’il faut pour nous titiller, le scénariste pose une structure quasi-parfaite sur son histoire, se payant le luxe d’une grande variété de décors, d’ambiances et nous abandonne juste quand il faut: sur la découverte du fantastique vaisseau…
Le théâtre des ombres est une entrée en matière quasi-parfaite qui laisse entrevoir une série magnifique avec toutes les clés en main, y compris un dessinateur débutant déjà fort doué et qui risque de progresser dans les années à venir!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/20/nautilus-1/
Le premier Nautilus avait été une des excellentes surprises du printemps. Seulement quelques mois plus tard Mariolle et Grabowski (pour sa première BD!) ne nous laissent pas moisir comme le capitaine Némo et dévoilent enfin le mythique Nautilus! Et quel design les enfants! Le cahier graphique final laisse à ce sujet quelques points de frustration tant le dessinateur s’est régalé à créer l’intérieur du célèbre vaisseau sous-marin, dont on ne voit finalement que quelques éléments mécaniques (peut-être pour le grand final?) mais dont la coque est remarquablement élégante. Si l’intrigue de ce second volume peut paraître plus linéaire et moins surprenante que l’ouverture (en se résumant à une chasse avec pour but de découvrir le traître à bord…) on profite néanmoins de belles joutes verbales entre le héros et le sombre capitaine, pas aussi flamboyant qu’attendu mais parfaitement construit psychologiquement. Moins surprenant que le premier volume, cette suite semble aussi légèrement moins solide graphiquement, avec des décors intérieurs et sous-marins qui n’aident pas forcément. On reste cependant dans de la BD de grande qualité, de la grande aventure que l’on aimerait voir plus souvent dans le neuvième art. Vite la conclusion!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/12/19/bd-en-vrac-26-nautilus-2-la-chute-2/
Quand on a promis beaucoup il est souvent compliqué de satisfaire le partenaire… Le premier tome de la trilogie m’avait conquis avec son esprit d’aventure et son grand spectacle qui jouait juste ce qu’il faut du mystère attendu du vaisseau mythique. S’il nous ravissait par un design presque parfait du Nautilus, le tome deux redescendait en revanche d’un cran dans l’originalité du scénario même si le suspens restait présent. Ce troisième et dernier volume continue sur la lancée du précédent en gardant une grande cohérence mais en confirmant que la petite magie de l’ouverture avait été perdue.
En miroir d’un dessin qui montre quelques lacunes un peu dérangeantes sur des cases techniques, le narratif est par moments un peu précipité, nous transportant dans des lieux connus sans vraiment nous les montrer (la base en Antarctique, l’Ile) et en générant de la frustration dans des batailles où hormis la stratégie des empires russe et britannique, l’immense supériorité du vaisseau de Némo ne laisse pas vraiment la place à une tension dramatique. Du coup on délaisse un peu le sous-marin (pourtant bien au cœur du déroulé qui consiste en une longue poursuite avec les sous-marins russes) pour les échanges entre les personnages. Sur ce plan le scénariste maitrise son sujet et l’on prend plaisir à suivre les manigances militaires et les coups tordus.
Heureusement conclu par une chute osée et très ouverte, ce tome laisse une drôle d’impression. Bien équipé en dialogues, en action, en drame, il manque pourtant quelque chose, sans doute un rêve de l’adaptation parfaite. En se permettant assez clairement une suite les auteurs se donnent une deuxième cartouche pour confirmer l’essai. Ils auront réussi à allumer une flamme dans nos petits cœurs d’enfants nostalgiques. A eux de la raviver dans quelques années.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/07/03/nautilus-3/
Suite et fin des nouvelles aventures du Capitaine Nemo et du Nautilus épaulé par l'agent Kimball O'hara.
Un dernier album où l'action, les révélations, les trahisons, rebondissements vont se succéder à un tempo très soutenu, voire trop soutenu. J'ai bien senti là où les auteurs voulaient aller et le discours qui en ressort au final n'est pas dénué d'intérêt. Cependant, il aurait fallu plus de pages pour étoffer les étapes psychologiques de Kimball, de même que pour l'action qui arrive parfois comme un cheveu sur la soupe.
C'est d'ailleurs globalement le défaut de cette série: il y a de très bonnes idées et une bonne direction artistique mais tout va trop vite et s'enchaîne parfois de façon trop abrupt. Je ne mentionnerai pas les petites facilités d'écriture présentes par-ci par-là.
Visuellement, les teintes bleutées sont toujours magnifiques, la couverture nous vend du rêve et le Capitaine Nemo a toujours autant la classe.
Au final, une bonne série d'espionnage, pas exempt de défauts, mais qui se laisse bien lire du début à la fin.
Comme dit dans mon avis laissé pour le tome 1, ce tome 2 déçoit, par trop d'invraisemblances.
Le saut de 10 m qui se termine par un écrasement sur l'acier du Nautilus, sans aucun dommage pour la personne, c'est difficile à avaler. Et malheureusement, tout est à l'avenant.
Et le dessin n'est pas en reste. En surface, il est bon. Mais en regardant bien, le dessinateur a eu du mal à illustrer certaines scènes du scenario, comme page 21 où Némo et Paillole semblent surpris, sans que l'on comprenne pourquoi. Il faut tourner la page et lire les dialogues pour apprendre ce que le dessinateur n'a pas réussi à illustrer (une panne moteur).
Bon, allez, le divertissement peut l'emporter sur le sérieux de l'histoire, pour les moins exigeants. Pour les habitués des histoires à la Charlier ou Greg, par exemple, c'est un peu juste.
Dommage.
Il y a 2 niveaux de lecture dans ce triptyque.
Le 1er est le plaisir de l'aventure au sens large, du retour de Némo et d'un hommage à Jules Vernes. Ce 1er niveau est réussi, scénario et dessins. C'est très plaisant.
Le 2ème est le réalisme des situations. Et là, par contre...
C'est surtout vrai pour le tome 2, où on est dans le grand n'importe quoi. Et c'est là la limite d'un tel projet, comme de la plupart des films à gros budgets actuels, à savoir que l'absurdité et le manque de réalisme des scènes qui s'enchainent finissent par desservir le projet.
Le décrochage survient, malheureusement. Dommage.
On poursuit l'aventure Nautilus avec autant d'efficacité.
Mais j'ai quand même trouvé que cette suite était un peu lente et que ça tournait en rond. Absolument tout l'album se déroule dans les entrailles du nautilus faisant route vers son objectif. Il ne se passe pas grand chose d'autre et c'est dommage.
Heureusement que la mise en scène, la dynamique et l'histoire forment un tout bien construit et haletant pour faire tenir le lectorat.
Au vue du potentiel de la série, j'espère franchement que la conclusion sera à la hauteur...
Nautilus est une énième version de 20.000 lieux sous les mers avec le célèbre capitaine Némo. Cependant, c'est assez intéressant de le voir évoluer dans une uchronie à la fin du XIXème siècle où l'Angleterre et la Russie tsariste se partage le monde et sont au bord d'une guerre totale pour la domination des Indes.
Le héros ne sera pas le capitaine Némo mais un agent secret qui a besoin de lui pour éviter la guerre. A l'origine de cette tension, il y a un attentat commis dans le port de Bombay certainement par un mystérieux groupe voulant absolument ce conflit. Cela me rappelle les scénarios de certains vieux James Bond avec une organisation secrète qui monte les uns contre les autres afin de s'assurer de la domination mondiale.
Le dessin ainsi que le récit demeurent un peu trop classiques à mon goût. Il n'y a pas de réelles surprises et quelque chose de plus qui ferai toute la différence. Certes, c'est lisible et ma foi divertissant avec au passage des raccourcis assez ahurissants.
Cela se veut le croisement entre l’œuvre de Jules Verne et de Rudyard Kipling. Mais bon, cela ne sera pas l’œuvre du siècle car pas assez convaincant à mon goût . Mes attentes sont certainement parfois un peu trop élevées.
A noter un cahier graphique en fin d'album qui est spécialement réservé pour la première édition.
Suite des péripéties de Kimball O'Hara cherchant à tout prix prouver son innocence et éviter une guerre entre l'Angleterre et la Russie. Il embarque cette fois pour de bon à bord du Nautilus en compagnie du Capitaine Nemo, ce dernier gardant toujours une forte rancune envers les Anglais.
Ce tome est dans la continuité du précédent en terme d'action et de rebondissements. Mariolle continue de livrer un récit assez orienté espionnage avec son lot de manipulation et de retournement de situation, et ce malgré une voire deux facilités scénaristiques (les forces anglaises qui trouvent un des repaires de Nemo entre autre).
Le Nautilus est magnifique et est enfin mis à l'honneur dans un opus qui ne va pas traîner en chemin. Le Capitaine Nemo va être également mis en avant via ses qualités de pilote, de stratège et d'inventeur, et même âgé il a toujours autant de classe.
Un mot sur le dessin de Garbowski, qui est net et sans fioriture avec une colorisation majoritairement bleutée (vu que cela se passe sous l'eau).
Un album bien divertissant et riche en action. Vivement le dernier tome.
J'ai été agréablement surpris par le premier tome de cette nouvelle série.
Je m'attendais à voyager dans un univers Steampunk pur et dur à la Jules Verne avec tous les codes qui vont avec.
Mais pas du tout, au contraire...
Certes on en retrouve quand même un peu la trace, mais il y a beaucoup d'autres choses. Aucune trace de fantastique ou de science fiction mais la dure réalité de la guerre, des complots et des trahisons. Car en effet, on est confronté à une guerre imminente entre l'Angleterre et la Russie qui se déroulera sur le sol Indien.
De ce fait, on voyage dans de nombreux endroits très différents les uns des autres.
Entre les ruelles chaudes du Souk Indien et l'air glaciale des prisons Russes, le dépaysement est total.
L'intrigue est complexe, solide et maitrisée.
Coté graphisme, là aussi les univers varient régulièrement suivant où se déroule l'action.
L'ensemble reste quand même très sombre et noir pour coller au mieux à l'univers.
Personnages et décors sont détaillés et maitrisés.
Je prendrais plaisir à découvrir la suite de l'aventure Nautilus.
Mathieu Mariolle (coscénariste de l'excellent 'Blue Note') nous revient en compagnie d'un dessinateur (Guénaël Grabowski) dont c'est la première BD visiblement, et nous plongent dans une histoire située au début du XIXe siècle en Inde, où une guerre secrète entre espions russes et anglais fait rage pouvant à tout moment dégénérer vers une guerre ouverte entre les deux puissances.
C'est dans ce contexte géopolitique tendu que nous suivons les traces Kimball O'Hara, agent secret au services des Anglais, qui va se retrouver piégé et traqué. Son seul espoir réside en la personne du Capitaine Nemo, détenu dans une forteresse prison russe.
Beaucoup de choses à dire sur cette œuvre et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est bien mené et sans temps mort !
La traque d'O'hara est remplie de rebondissements et d'actions, d'ailleurs j'ai noté de grosses références bien appuyées au film "Le Fugitif" d'Andrew Davis de 1993:
- Une scène où Harrison Ford est poursuivi par Tommy Lee Jones et saute du haut d'un barrage pour lui échapper est exactement la même que dans la BD sauf que le héros saute d'un train pour finir au fond d'un ravin
- Les deux héros sont traqués par un marshal/agent opiniâtre tout au long de l'histoire.
- Hasard amusant: le héros se prénomme Kimball O'hara tandis que le personnage d'Harrison Ford se prénommait Richard… Kimball !
Le passage dans la prison est mené avec suspense et intérêt, chacun cherchant à tirer son épingle du jeu pour s'en sortir au mieux.
J'ai quand même noté quelques passages et transitions un peu trop rapides et scénaristiquement peu clairs (à deux/trois instants mais rien de vraiment très choquant).
Enfin, soyons clair: le Nautilus n'apparaît que sur deux planches (en début et fin), il faudra donc attendre le prochain tome pour le voir véritablement en action, d'où une légère déception.
Les dessins et les couleurs sont au top et rendent honneur aux œuvres respectives de Vernes et Kipling.
Un bon album de mise en place, en espérant que la suite nous embarque pour de bon sur le Nautilus.
On ne compte plus les tentatives d’adaptation et de poursuite fantasmée de l’ouvre de Jules Verne qui impulsa chez nombre d’auteurs l’envie de raconter (et dessiner) des histoires. La grande idée de Mariolle est d’avoir principalement prolongé un roman méconnu de l’auteur du Livre de la Jungle, auquel il a interfacé une suite de l’île mystérieuse. Ainsi il évite les attendus et une familiarité en nous maintenant tout le long de l’album un certain mystère tant sur le personnage de Némo que sur le héros lui-même, découvert en pleine opération. Hormis ceux qui auront lu le livre de Kipling, les lecteurs découvriront ainsi progressivement au fil d’échanges avec ses interlocuteurs (et chasseurs!) qui est ce personnage aux airs d’Indiana Jones mâtiné de Corto Maltese. Sachant maintenir beaucoup de mystère en révélant juste ce qu’il faut pour nous titiller, le scénariste pose une structure quasi-parfaite sur son histoire, se payant le luxe d’une grande variété de décors, d’ambiances et nous abandonne juste quand il faut: sur la découverte du fantastique vaisseau…[...]
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