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Je ne connaissais ni le terme, ni la pratique du "shangaïage" – qui consistait à kidnapper une personne, fût-elle ou non marin, et à la faire embarquer de force comme main d’œuvre sur un navire, fût-il ou non en partance pour Shanghai – et j’ai donc mis un petit moment à comprendre le titre de cet album. Mais, à l’exception de cette légère incompréhension, il s’agit d’une très belle découverte (Shanghai Red 2019, #1-5).
Cette histoire suit le retour à Portland de Molly, dit Red en raison de sa rousseur, "shangaïée" et avide de vengeance après une dernière traversée du Pacifique au cours de laquelle elle a subi de multiples épreuves et dont elle parait sortir traumatisée. Partant à la recherche de ceux qui l’ont kidnappé, elle se lance dans un terrible cycle de violence.
Au-delà de l’héroïne badass qui joue facilement du flingue ou du couteau, l’intrigue de Christopher Sebela s’attache à l’identité de Red. Celle-ci répond en effet également au nom de Jack depuis qu’elle a pris l’habitude d’opter pour une apparence masculine afin d’exercer des métiers réservés aux hommes et ainsi subvenir aux besoins de sa famille. L’histoire effleure en cela le sujet de la transidentité, notamment à la fin où l’héroïne conserve son prénom et son apparence masculine une fois sa quête achevée, sans pour autant que ce ne soit trop marqué.
Bref, c’est un comics plutôt sombre, une longue et sanglante vengeance, superbement illustrée par Josh Hixson dont le trait brut, gras et très encré me fait penser à Sean Phillips. Le registre du polar lui conviendrait parfaitement.