Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Cette intégrale couvre 7 numéros de la série régulière du Punisher de 1987 par Mike Baron, un épisode de Daredevil en crossover avec elle, le premier annual de cette série puis un Graphic Novel Assasin's Guild.
Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs.
Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari.
Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior.
Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur.
Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace.
On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris.
Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels.
Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur.
L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual.
Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ...
Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil.
Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup.
L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal.
Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose.
Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres.
Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc.
Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique".
Baron continue de trimbaler le Punisher dans diverses aventures : Tout d'abord nous avons une histoire de passeurs mexicains. Castle rencontre alors un indien shaman avec un discours qui manque de faire vaciller les convictions du justicier. C'est la première histoire où les les noms de la femme et des enfants de Castle sont donnés.
Castle court ensuite après plusieurs serial Killers dont C. Manson ici renommé. On sent un peu plus les convictions de Baron assez républicaine dans cette histoire en deux parties sur la peine de mort. D'ailleurs je trouve que sur le coup traduire libéral par libéral enduit un contresens en français.. j'aurais plus vu gauchiste.. Ce gauchiste de Daredevil, quoi. Il est alors aidé par un coupe qui partage ses conviction.
Il part ensuite devenir professeur remplaçant dans une école où les gangs sévissent contrôlés par le caïd.
Il décide alors de s'en prendre directement à ce dernier au cours de 4 épisodes où le hacking, les fonds criminels vont jouer un grand rôle. Punisher sera accompagné de partenaires qui paieront le prix fort.
Tout ceci dessiné par Whilce Portacio qui parfois a du mal avec l'anatomie en nous proposant des jambes bien trop longues ou autres mais qui réussit assez bien sur les armes et surtout quelques séquences clés où le Punisher a des émotions. Elles sont peu nombreuses car Baron nous propose un justicier plus dur que sur les premiers numéros (il demande à un acolyte de tuer un mineur), complètement dévoué à sa cause, renforcée par sa rencontre avec Ortiz et Conchita, qui l'accompagnent sur quelques aventures.
Il faut noter aussi que sur ces épisodes, les criminels sont eux aussi particulièrement cruels et "insensibles". Les moments d'émotions sont donc peu nombreux et bien gérés par le dessinateur.
Le deuxième annual associe le justicier à un personnage qui venait de retrouver un mensuel et s'orientait vers du le fait d'être un justicier plus dur: Moon Knight. Ils tombent sur un repaire de Viper qui est lié au crossover Atlantis Attack, même si on n'a pas besoin de connaitre ce qui se passe dans ce crossover. C'est presque plus lié à un arc récent de Captain America où Viper tente de transformer les habitants de Washintgton (Reagan compris) en homme serpent.
On note le dessin de Bill Reinhold qui deviendra bientôt le dessinateur de la série. Il a un style propre, sans fioriture mais très efficace et élégant et surtout il tient le rythme mensuel. Je ne cesse de me demander ce qu'il est devenu et pourquoi il n'a pas eu une meilleure carrière.
On a ensuite deux courts récits avec Microchip qui défend les propriétaires de son restaurant préféré contre des mafieux et un cours de défense proposé par Frank Castle, illustré par Jim Lee, déjà en place sur la seconde série du justicier, Punisher War Journal.
Un annual assez intéressant donc et qui note l'évolution aussi de Moon Knight.
On a ensuite deux stand alone dessiné par Stroman et Shea Pensa, assez peu intéressant graphiquement et qui sont notables surtout pour une certaines forme d'échec du Puinisher sur ses deux affaires. Avec le Caid, il devait renoncer à le tuer mais là s'il tue bien les criminels, il n'empêche pas la mort d'innocents alors qu'il est déjà impliqué.
Par rapport aux autres épisodes depuis le lancement du mensuel, il est aussi moins directement en danger lui-même mais échoue. On n'a pas cette sorte de tentative de suicide permanente omniprésente jusque là car il se fait quasi toujours capturer et torturer.
Erik Larsen arrive ensuite pour un court run (5 numéros dont 3 sont présents ici). Ce sera court mais vraiment intéressant car il a un style qui va bien au personnage.
L'histoire commence dans le cadre de match triqué de boxe pour poursuivre Iris Green qui sera un leitmotiv jusqu'au 25. On croisera ensuite une fausse école de ninja qui commence à dessiner un groupe criminel touchant à tout. On peut noter les débuts de Saracen, ici un allié, ce qui ne durera pas.
On revient à un Punisher se jetant dans la gueule du loup comme voulant toujours tenter d'en finir.
Les histoires de Bron comme dans les précédents tomes semblent toujours bien documentées sur les réseaux criminels, les armements tout en en rajoutant (j'espère bien que le système éducatif n'en était pas là, surfant plus sur la mode de certains film de séries Z). La partie avec le caîd ou Viper en rajoutant évidemment dans le cadre d'histoire plus directement liées au reste de l'univers Marvel.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
L'intégrale semble aller dans le sens de mes prévisions de Mapping en promettant Big nothing dans le prochain tome (avec surement Intruder aussi): Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Punisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 est ma prévision.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
Une redéfinition du personnage!
On commence avec des épisodes de Daredevil qui permettent de traiter du trafic de drogues en milieu scolaire mais surtout redéfinissent le Punisher: fini les balles en caoutchouc! Le personnage n'est plus là pour rigoler et la rencontre avec l'avocat Daredevil sera musclée, contrairement à ses précédentes apparitions dans Spiderman.
Les épisodes de Spiderman qui suivent sont sympas sur la guerre de gangs et l évolution de Cloak and Danger. Par contre le scénariste passe à côté du Punisher avec un procès risible.
Carl Potts est un fan du personnage et il va relancer le personnage avec un pitch que Steven Grant propose depuis un moment en convaincant Zeck au passage.
Ce sera une mini qui s'avèrera cruciale pour le personnage
Certes elle se délite au fur et à mesure (Marvel étant revenu sur les délais accordés à Zeck pour dessiner en les raccourcissant, il quitte donc la série au 4 et Grant le suit. Ils sont remplacés par MJ Duffy et Vosburg).
Le 1er numéro est juste superbe.
Castle est à Rykers, il recherche celui qui l'a drogué à l'insu de son plein gré (d'où son délire lors de son procès dans Spectacular Spider-Man 83 ou par là). Il doit donc s'imposer, survivre, tombe sur l'inévitable Jigzaw, fait échouer une évasion de masse et est recruté par une mystérieuse organisation.
Tout ca en 40 pages d action pure et de grand moment.. rien que l'intro vaut son pesant d'or.
Le deuxième épisode reste un grand moment avec l'attaque du Kingpin alors que ce dernier veut faire croire à sa mort. La guerre des gangs et la présentation de l'organisation Trust complète cet épisode.
Ensuite, le dessin faiblit et le scénario avec.. Le trust s'avérant peu soucieux de la sécurité des innocents, manipulateur et ayant surement des ambitions politiques nauséabondes... Cependant, on passe plus dans un scénario banal.
Il n'en reste pas moins que cette mini série est de bonne tenue, a défini le personnage dans les traces de ce que Miller avait fait de lui sur Daredevil et reste trés sympa.
Zeck était né pour le personnage (et pour Cap et pour Shang.. ca fait beaucoup).
On passe à la série ongoing au départ qui sort tout les mois et demi, permettant à Klaus Janson de dessiner, encrer et mettre en couleur.. ça ne durera pas.
Mike Baron, ancien journaliste est au manette (il vient de First où il a fait Badger et Nexus et arrive aussi chez DC sur Flash). Il donne au titre sur les 20-25 premier numéros, une sorte de regard journalistique où il nous fait rentrer dans le trafic de drogue aux USA (de la Colombie avec les arrangements politiques ou un retour sur le Vietnam au maison blindée de ventes à New York qu'il faut forcer au tank ou au bazookas), les milieux d'extrême droite et introduit Microchip qui aide techniquement le punisher.
La narration à la première personne permet aussi d'expliquer les méthodes, les armements et gadgets sans provoquer une sortie de lecture (hou hou Hickxmann..).
Bref cette intégrale est un tournant pour le personnage!!