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Album de transition certes, mais toujours plaisant, fin, et élégant … comme souvent avec Richelle
On s’attache au personnage du commissaire Pommard et à l’atmosphère de cette époque parfaitement restituée
1978.
Dupré, la tête pensante de PN, parti d’extrême-droite a été assassiné. Sa femme, laissée pour morte, a survécu. Elle a pu fournir des détails à la police quant au livre que son mari était occupé à écrire et dont tous les textes et la machine à écrire ont disparu. Il serait question, notamment, de deux personnalités très haut-placées qui seraient passées de l’extrême-droite à des postes gouvernementaux. Mais Dupré n’aurait-il pas été liquidé sur ordre de son président qui a hérité d’une fortune considérable, et qui a décidé de la garder pour lui seul, alors que la volonté de celui qui la lui a léguée, était d’alimenter les caisses du parti ?
Riton, qui avait conduit la voiture du tueur, est bouffé par les remords car il n’était pas prévu se tuer la femme de Dupré. Il a même appelé la police pour se dénoncer, mais n’est pas allé jusqu’au bout… Il a écrit un texte où il raconte l’affaire et donne le nom de l’assassin, avant de se pendre. Son amie, Monique, en rangeant l’appartement de Riton, découvre dans la poubelle, la déclaration de son défunt petit-ami. Elle la soustrait à la vue de Nico Weber qui se doute de quelque chose…
Critique :
Le scénario de Philippe Richelle est bien plus au point dans cette série que dans « Affaires d’Etat – Guerre froide ». On y voit les implications internationales de ce terrorisme d’extrême-droite, où l’on retrouve, notamment, des anciens de l’OAS, mais aussi les autorités espagnoles franquistes qui cherchent à éliminer les terroristes de l’ETA qui ont pulvérisé l’héritier désigné par Franco, l’amiral Carrero Blanco en 1973. Ce qui est sidérant également, c’est de constater que certaines personnes sont utilisées par des services secrets divers et variés, comme la DST française et le Mossad israélien.
On y voit aussi des militants d’extrême-gauche manipulés par des activistes d’extrême-droite pour commettre des attentats à leur place…
Il n’échappera pas au lecteur que le meilleur moyen d’écarter un juge d’instruction qui s’intéresse de trop près à des affaires qui semblent impliquer des personnalités au pouvoir en France se voient écartés de leurs enquêtes en recevant une promotion…
C’est de l’excellente BD de politique-« fiction », rappelons qu’elle est inspirée par des faits authentiques, et qu’elle est servie ici par un excellent dessin d’une qualité supérieure grâce aux talents de Pierre Wachs et aux couleurs de Claudia Boccato.
Quels liens peut-il exister entre une arrestation d’un juif en mai 1943 à Paris, l’attentat à la bombe à Madrid en décembre 1973 contre l’amiral Carrero Blanco que Franco, fort malade, a désigné comme étant son successeur, et l’assassinat de Dupré en France en 1978, Dupré collecteur de fonds pour le parti d’extrême-droite de Jean-Maurice Le Guen, le Parti National ? Vous ne voyez pas ? … Moi, non plus ! … Et pour cause, « Un homme encombrant » est le premier tome de la nouvelle collection de Glénat « Affaires d’Etat – Extrême droite » …
Critique :
Toute ressemblance avec des personnages connus de la politique française de la fin du XXe siècle n’est pas une pure coïncidence, mais ce n’est pas non plus une BD historique rapportant fidèlement des faits réels. Philippe Richelle recrée l’atmosphère qui vit naître un parti d’extrême droite en France dans les années 1970, mais ce n’est là qu’une base de travail pour proposer un thriller de bonne facture avec des personnages antipathiques au possible dans les milieux d’extrême-droite, une extrême-gauche dont on ne sait pas trop bien si elle roule pour elle-même, si elle est manipulée ou si certains de ses membres sont corrompus… Heureusement, à Rouen, il y a le commissaire Pommard, en plein divorce, père aimant, en pleine procédure de divorce, qui a une fille qui souffre de surpoids, pour apporter une touche d’humanisme. Ses deux adjoints sont aussi différents que possible : Bernès qui joue les durs avec toute la délicatesse d’un bulldozer cueillant des pâquerettes et Jacquet, le fringuant inspecteur très policé qui s’apprête à convoler en justes noces avec une fille dont le papa est extrêmement riche…
Philippe Richelle, au scénario, a l’air de s’y entendre pour créer le suspense et un thriller avec de nombreux intervenants. Pierre Wachs au dessin fait preuve d’une grande maîtrise de la ligne claire et sait donner mille et une expressions aux visages de ses personnages. Claudia Boccato maîtrise la couleur et contribue à rendre l’album très lisible. Vivement la suite !
L'objectif de l'auteur est de nous montrer que le principal parti d'extrême-droite est née sur des affaires pour le moins douteuse.
Bien entendu, il prendra soin de changer de nom mais les similitudes avec celui qu'on connaît sont très présentes et sans doute trop forte. Le dirigeant de ce parti, ancien parachutiste militaire, s'est ainsi enrichi en recevant des héritages de membres qui avaient foi en ces idées. Curieuse manière de s'enrichir.
Après, la BD va tomber dans les assassinats pour éliminer des personnes influentes au sein du parti assez gênantes. Il y a quelques fausses pistes également histoire de corser un peu l'enquête. Je dois avouer que c'est par moment assez diffus mais bon, cela se laisse lire.
Le monde politique est assez corrompu. Avec cette série qui va parcourir les années 60, 70 et 80 en couvrant les affaires d'état impliquant des politiques; on ne va pas vraiment changer d'avis. Cela reste dans cette même veine.
C'est une série qui s'avère assez ambitieuse par le nombre de tome couvrant les trois périodes distinctes. A suivre par conséquent.