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Adaptation très fidèle de l'oeuvre originelle. A la lecture de cette BD reviennent en mémoire des passages du roman de Marcel Pagnol ou, plus encore, des scènes du magnifique film d'Yves Robert (1990). Les dessins sont beaux, vivants, chaleureux, et traduisent bien la chaleur méridionale comme la faconde provençale. Je ne suis en général pas un grand fan des adaptations littéraires en BD (exception faite, dans un autre style, des NESTOR BURMA de Tardi), mais j'avoue avoir apprécié cette lecture.
Nicolas Pagnol, explique en introduction, que son grand-père avait laissé des notes à son éditeur pour que, en cas de réédition de ses souvenirs d’enfance, des modifications soient apportées concernant l’ordre des récits. Ce choix me semble moins judicieux que l’histoire qui nous était offerte en romans. Mais c’est le choix de Marcel Pagnol et c’est son histoire.
Les dessins de Morgann Tanco sur plus de 80 pages sont d’une égale qualité. Bravo ! Ces souvenirs méritaient bien cela et le talent du dessinateur valorise vraiment l’histoire. Nous sommes en hiver et pourtant il me semble entendre chanter l’été.
Ce quatrième tome est découpé en six récits où celui d’Isabelle prend le plus de place. J’avais complètement occulté l’histoire de la couleuvre géante la viridiflavus. Ce passage du temps des amours est des plus délicieux et habiller le huppé Petugue comme Tintin est vraiment une idée drôle et géniale.
Merci à Serge Scotto, Éric Stoffel et Morgann Tanco pour nous avoir offert quatre BD magnifiques pleines de joie, de tendresse, d’amitié et de soleil.
En 2006 était sorti en téléfilm « Le temps des secrets », ma foi pas mal réussi, avec un brin de poésie en moins en comparant avec les films d’Yves Robert « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère ».
Il faut dire que l’on quitte la beauté de l’arrière-pays et la bastide pour le lycée Thiers à Marseille. Pour la première partie, cela aurait pu s’appeler « Le temps des copains ». Lili est loin et petit à petit Marcel va se découvrir une autre vie et grandir. Il va défendre un ami contre une brute épaisse pour l’honneur des boursiers et se découvrir courageux, puis, surtout, il va se dénoncer pour une faute qu’il n’a pas commis afin de protéger un ami de la violence de son père.
Il est loin le temps où j’ai lu ce roman (comme les précédents et le suivant) mais il me semble qu’un pan entier a été occulté (qu’Yves robert avait situé dans son film « Le château de ma mère ») celui du petit monstre Isabelle qui va rendre Marcel complètement gaga. Rien de grave car la BD ne perd rien en qualité. Le graphisme est toujours excellent, la poésie de la merveilleuse nature provençale n’est présente que partiellement mais cet album se lit et se visualise avec délice, une fois de plus. Morgann Tanco nous fait chaque année 80 pages de folie mais surtout de bonheur. Merci et Bravo !
Alors vive 2018 et que vienne « Le temps des amours ».
La suite des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol est un vrai régal. A chaque page, on se sent en vacances et on respire les senteurs de la Provence.
Marcel se fait un copain avec Lili des Bellons et tous les deux vont vivre l’expérience et l’ivresse de la liberté. Le monde leur appartient et leurs aventures et leurs joies deviennent nôtres. Les personnages secondaires sont hauts en couleur comme le « piqueur » du canal, ancien élève du père de Marcel.
Que cela fait du bien une histoire comme « Le château de ma mère ». Pas de méchanceté, de la bêtise parfois, mais au bout du compte des arrangements qui satisfont tout le monde.
Seule la fin est cruelle avec la mort de la mère de Marcel et celle de son copain Lili tué d’une balle dans le front lors de la Première Guerre mondiale.
90 pages de pur bonheur ! Vite, la suite des souvenirs d’enfance de Marcel !
J'étais plutôt sceptique sur la transposition de l'univers pagnolien en BD, mais ce premier tome des Souvenirs d'enfance" est au final très réussi. Un peu décousu dans les premières pages, beaucoup de longueurs, mais globalement le texte et l'atmosphère du roman sont parfaitement restitués. Très belles couleurs de Sandrine Cordurié sur les décors.
Quelle joie de retrouver les souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol à Aubagne, Marseille et dans le massif du Garlaban. Comme dans le livre de Pagnol ou le film d’Yves Robert, c’est l’enchantement complet. Les personnages sont magnifiquement représentés par Morgann Tanco. A la lecture de cette BD, chaque page me rappelait les senteurs du Sud et la beauté de ses paysages. Ayant vécu, enfant, une histoire similaire, je comprends ce bonheur que ressent Marcel à crapahuter seul dans cette nature où chaque pas peut être une source d’émerveillement. Ah, ces odeurs, ce soleil et ce frou-frou lancinant des cigales… Que les dessins de cette BD sont beaux, la luminosité pourrait laisser penser que le soleil va sortir de chaque case. J’ai aimé spécialement une case où, après l’arrivée à la bastide Neuve, le lieu de villégiature, et après une installation des meubles un peu trop arrosée par l’oncle Jules, on retrouve nos deux familles endormies dans la maison. Alors, dans la quiétude d’une nuit étoilée on entend un ronflement énorme sortir de la chambre de l’oncle Jules et l’étonnement d’une laie et de ses marcassins qui passent devant la maison. Voilà, cette BD est pleine de surprises si on prend le temps de la savourer. Quelle bonne idée de mettre en images toute l’œuvre de Marcel Pagnol. J’attends avec impatience la suite des souvenirs avec le Château de ma Mère, le temps des secrets et le temps des amours. D’ailleurs, messieurs les auteurs, si vous pouviez, à la suite, mettre en image les romans de Jean Giono desquels Marcel Pagnol à tirer quelques films…