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L'héroïne ressemble graphiquement à une certaine Tokyo que les connaisseurs ont vu dans la série « La Casa del papel ». C'est un type de femme à la fois fragile mais forte surtout dans les situations délicates. Au début, elle va un peu snober son partenaire maladroit et bavard lors d'une enquête policière assez sordide. Cependant, petit à petit, elle va se laisser gagner par la confiance et le soutenir. Le final de ce polar sera tout simplement époustouflant.
J'ai vraiment aimé le dynamisme de ce récit qui nous entraîne dans les bas-fonds d'une cité urbaine américaine où les plus misérables se retrouvent dans les griffes d'une secte peu recommandable. Il y aura une progression de l'enquête assez intéressante sans temps mort.
C'est un auteur breton Nicolas Dehghani qui réalise sa première BD en auteur complet et là, je dois lui tirer mon chapeau tant il excelle à tous les points de vue que cela soit sur la partie graphique que dans le déroulé impeccable de ce scénario infernal. C'est tout simplement une œuvre aboutie ce qui est plutôt rare pour une première. Moi qui suis un lecteur exigeant et plutôt blasé par autant de lectures, je suis conquis par la nouveauté !
Il y a la poésie, la profondeur du fond du récit. Il y a aussi l'originalité de la narration. J'ai vraiment adoré ma lecture, les personnages que j'y ai suivis, les sentiments que j'y ai éprouvés et les émotions et les souvenirs que cette œuvre a su graver en moi.
Désolé, mais je ne vais pas conserver un grand souvenirs de la lecture de ce pavé.
Graphiquement, c'est un peu froid au début, et ça ne va pas franchement se réchauffer jusqu'à la fin. Ah la lecture reste fluide, c'est vrai, mais j'y vois là la recherche d'un style plus pour se démarquer que pour un résultat final intéressant et durable.
Je ne relirai pas d'autres albums avec ce style de dessin là.
Et comme le scénario n'est pas franchement transcendant, que les personnages sont creux, voire un peu chiant (la fliquette, ses pensées ne m'intéressent pas franchement), et qu'il y a de sacrées incohérences (ça se passe aux USA, le flic a un nom typiquement français - Pouilloux - mais un truand ricain d'origine pas française du tout voit son nom et l'associe à "pouilleux" ??? Faudra m'expliquer comment !) et la secte fait pshitt, tellement ses motivations sont ridicules.
Le choix des couleurs n'aide pas non plus. Au bout d'un moment, toujours les mêmes couleurs irréelles, ça lasse.
Au final, je n'ai rien vu à sauver de cet album sans intérêt.
Il m’a fallu 2 lectures pour mieux appréhender cet album….
Commençons par le positif : Quel beau livre, quelle couverture ! Quel excellent choix de couleurs ! J’ai adoré l’ambiance générale, les tons saumonés, le noir omniprésent, ces touches de bleu ciel… une réussite graphique ! Autre trouvaille, le personnage de Pouilloux, une gageure dans un polar, le raté parfait, agaçant et lourdaud !
Je suis moins convaincu par le personnage d’Alex… j’ai eu du mal à y croire, à la considérer comme crédible dans cette histoire, j’aurais aimé en savoir plus sur elle, son passé, son passif, sur le pourquoi de son côté agacée perpétuelle (le syndrome Anakin Skywalker !) … sur une intrigue un peu survolée également, une résolution presque par hasard…. Même si le hasard, ou devrais-je dire les signes, a son importance dans cette histoire.
En conclusion, pour un premier album, Nicolas Dehghani mérite tous nos encouragements !! Tout comme Antoine Maillard et son « entaille », voilà des jeunes auteurs à suivre !
j'ai adoré les dessins, la couverture et le rythme de cette BD cependant et malheureusement l'intrigue et l’enquête n'a pas assez de consistance
Bien dommage car pleins d'autres "ingrédients" sont réunis et moi qui affectionne les scenarios polar/thriller/policier je suis resté sur ma faim...
L'histoire se lit très vite et même nos 2 enquêteurs un peu caricaturaux ne m'ont pas convaincus. la lecture est plaisante mais sans plus
Nicolas Dehghani formé à l’école des Gobelins travaille depuis une dizaine d’années dans les clips et la publicité. En parallèle, il s’ouvre à l’illustration et collabore avec des magazines comme « Les Echos », « XXI » , « l’Obs » ou encore « le New Yorker » ou « Variety ». C’est ainsi qu’il est repéré il y a deux ans par Frédéric Lavabre fondateur et directeur éditorial des éditions Sarbacane qui lui offre l’opportunité de réaliser sa première bande dessinée : « Ceux qui brûlent ».
C’est un polar a priori classique. Une jeune inspectrice fluette Alex Mills en plein burn-out après un accident n’est guère considérée dans sa caserne de machos. On lui a collé comme partenaire le has been du commissariat : Pouilloux un grand échalas bedonnant et dégarni, la cinquantaine et de faux airs de Pinot simple flic. Ca fait bien rire ses collègues « ah ah vous allez cartonner tous les deux ! On dirait que t’as enfin trouvé l’homme de ta vie » et, elle, ça l’exaspère. Alors, quand à deux pas du commissariat on retrouve un corps mutilé et brûlé à l’acide dans une benne à ordure et qu’on envoie le duo sur les lieux pour s’en débarrasser, Alex, est bien décidée à transformer cela en opportunité pour prouver sa valeur quitte à flirter avec l’illégalité…
D’emblée, on trouve avec le patronyme de l’héroïne une référence au film « Seven » puisqu’elle le partage avec le personnage joué par Brad Pitt. Mais contrairement à l’œuvre de David Fisher qui mettait en scène une enquête complexe avec un assassin machiavélique et retors, ici l’intrigue policière n’est finalement qu’un prétexte : elle est un peu expédiée et sa résolution semble presque le fruit du hasard. On pourrait alors percevoir une nouvelle signification au titre choisi : « ceux qui brûlent » ce n’est peut-être ni les assassins qui manient l’acide, ni leurs victimes carbonisées mais le tandem des enquêteurs qui « brûle » de frustrations, d’interrogations, d’émotions.
La part belle est ainsi faite aux personnages. Ils vont tous les deux se révéler différents de ce qu’ils semblent être a priori : Alex la teigneuse est beaucoup plus fragile qu’elle ne veut l’admettre et Pouilloux « l’empoté » bien plus fin qu’il ne semble l’être et ses bavardages indigents plus sensés qu’on ne pourrait le croire … Cette évolution est fort bien amenée au long des 188 pages du récit à travers des dialogues et des monologues percutants, des jeux de regards impressionnants et de savoureuses références cinéphiles. Et puis bien sûr, comme dans « Seven », le décor joue lui aussi le rôle de personnage à part entière. L’action se déroule dans une grande ville jamais nommée mais qui semble être New York. Les différents lieux traversés dépourvus de fond ou se détachant sur une couleur « béton » sont rendus presque abstraits et baignent dans une même atmosphère poisseuse et glauque qui suinte la peur voire la folie. On n’y aperçoit jamais le ciel sauf à l’épilogue. La majorité des séquences se passe de nuit ou par temps de pluie et les gris dominent. Certaines cases et même une double page complète sont noires. L’encrage est très appuyé et cela permet de mettre vraiment en valeur contrejours et clair-obscur. La palette de couleurs est volontairement réduite : du beige, de l’orange saumoné qui rappelle le feu et quelques touches de bleu pâle. L’auteur arrive à merveille à créer ambiances et tensions. Il manie l’ellipse et ne montre pas. Il choisit également de prendre son temps et propose un découpage très aéré avec de longues séquences aux angles de prise de vue variés dans un style semi réaliste très expressionniste et épuré.
Les éditions Sarbacane avaient , entre autres, permis de révéler Lucas Harari avec son premier album« L’Aimant » en 2017. Il semble qu’ elles aient trouvé un nouvel auteur en la personne de Nicolas Dheghani. Elles lui offrent la possibilité de déployer son talent dans ce polar épuré à la bichromie soignée, magnifiquement imprimé sur papier épais avec une belle reliure toilée qui ne pouvait être que noire … forcément ! On espère le voir bientôt de nouveau à ‘œuvre car son coup d’essai est plus que prometteur.